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26 août 2025
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OBJECTION AVEC IBRAHIMA KANE
Le responsable du programme de plaidoyer pour l'Union africaine au bureau ouest-africain de l'ONG OSIWA et membre-fondateur de la Raddho, commente l'actualité sociopolitique nationale dans l'émission doiminicale de Sud FM
Le responsable du programme de plaidoyer pour l'Union africaine au bureau ouest-africain de l'ONG OSIWA et membre-fondateur de la Raddho, commente l'actualité sociopolitique nationale dans l'émission doiminicale de Sud FM.
OUATTARA INAUGURE UN PONT, QUI VAUT PLUSIEURS AUTRES MANDATS
Le président ivoirien Alassane Ouattara a inauguré samedi un cinquième pont qui enjambe la lagune d'Abidjan, déclarant qu'il valait "plusieurs autres mandats", à mi-parcours d'un troisième mandat controversé après une élection en 2020
"A l'occasion de l'inauguration du pont Henri Konan Bédié, mon aîné avait dit: cet ouvrage, ce pont, vaut un autre mandat (...) Donc moi je dirais (que) ce pont vaut plusieurs autres mandats", a-t-il affirmé, suscitant quelques rires de son audience.
Alassane Ouattara a inauguré ce pont rejoignant les quartiers de Cocody et du Plateau - et qui portera son nom -, à l'issue du deuil national décrété suite à la mort de Henri Konan Bédié le 1er août. L'édifice a pour but de désengorger la circulation de cette ville, connue pour ses embouteillages.
Alassane Ouattara, 81 ans, a été réélu en octobre 2020 pour un troisième mandat, lors d'une présidentielle boycottée par l'opposition qui jugeait ce mandat inconstitutionnel. Cela avait provoqué une crise qui a fait une centaine de morts et un demi-millier de blessés entre août et novembre 2020.
La déclaration du président Ouattara intervient moins d'un mois avant les élections municipales et régionales et deux ans avant la prochaine présidentielle. Si le climat politique s'était apaisé depuis des législatives dans le calme en mars 2021, des tensions ont été ravivées, notamment suite à la radiation sur la liste électorale de Laurent Gbagbo, constatée par son parti en mai, et dont les recours n'ont pas donné satisfaction.
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FATOU NDOYE, SCIENTIFIQUE ET PAS USURPATRICE
Femmes, même à compétences égales, à qualifications égales, elles doivent donner plus d’elles-mêmes pour mériter leur place dans leur secteur d'activités. Les privilèges réservés aux hommes ont assurément la peau dure
Femmes, même à compétences égales, à qualifications égales, elles doivent donner plus d’elles-mêmes pour mériter leur place dans leur secteur activités. Les privilèges réservés aux hommes ont assurément la peau dure. Presqu’aucun secteur professionnel n’échappe à cette situation où les femmes peine à être représentatives avec moins de contraintes que les hommes. Le domaine de la recherche n'y fait pas exception.
Dans cette interview, la microbiologiste Fatou Ndoye, chercheuse à l'Université El Hadj Ibrahima Niass de Kaolack, nous parle de son expérience. Scientifique de formation, c’est depuis que son rêve a pris forme qu’elle a été confrontée au tentative de dissuasion. Tenacen cela ne l’a pas découragée outre mesure. Elle s’est accrochée et a réalisé son rêve en devenant ce qu'elle a voulu être.
Devenue microbiologiste des sols, son ambition est de contribuer à améliorer la production agricole à travers la microbiologie des sols et de d’abréger, de facto, les souffrances des femmes rurales.
C’est même cette ambition de changement qui a été l’origine de sa vocation. Les tentatives de la dissuader de renoncer à son rêve n’ont pas abouti certes, mais bien qu’elle ait gagné son pari, elle comme d’autres femmes doivent affronter des regards dédaigneux qui ont l’air de leur reprocher ce qu’elle font là. Tout comme si elles n'avaient pas leur place là où elles sont ou comme si elles étaient des usurpatrices du titre de scientifiques.
Pour sûr, cela n’est pas de nature à dissuader Fatou Ndoye, bien dans ses bottes et prête à aller là où la recherche peut mener un homme tant que c'est c'est une question de coméptences, d'expériences et de capabilités. Encore encore que certaines organisations la soutient dans ses projets de recherche. Aujourd'hui à travers ces travaux, elle a consiceinces de participer sans doute à l'atteinte des Objectifs de développement (ODD).
Regardez son entretien sur AfricaGlobe Tv
POUR UNE DÉMOCRATIE SUBSTANTIVE EN AFRIQUE
L'historien camerounais Achille Mbembe aborde divers sujets liés à la situation politique et sociale en Afrique, en mettant en avant la nécessité d'un renouvellement de la pensée et de l'approche envers les problèmes du continent
Dans une interview exclusive accordée à Jeune Afrique, l'historien camerounais Achille Mbembe aborde divers sujets liés à la situation politique et sociale en Afrique, en mettant en avant la nécessité d'un renouvellement de la pensée et de l'approche envers les problèmes du continent.
Achille Mbembe, figure majeure de la vie intellectuelle africaine, évoque le contexte politique actuel du continent, marqué par des défis majeurs tels que les coups d'État, les crises politiques et la violence. Il exprime sa préoccupation concernant le recours systématique à la violence et aux sanctions pour résoudre les conflits, appelant plutôt à investir dans la prévention des conflits, le renforcement des institutions de médiation et le dialogue civique et constitutionnel.
L'intellectuel aborde également les relations entre la France et l'Afrique, critiquant les choix politiques marqués par des postures martiales et des sanctions économiques. Il plaide pour une nouvelle approche basée sur l'intelligence collective des Africains, la formation à la pensée critique et la réinvention des formes d'activisme pour favoriser le renouvellement démocratique.
Achille Mbembe souligne la nécessité d'une démocratie "substantive" en Afrique, allant au-delà de la simple forme électorale. Il évoque les défis du néo-souverainisme, le rôle crucial des femmes et des jeunes dans le changement social, ainsi que l'importance de l'autonomie intellectuelle pour une véritable transformation du continent.
La Fondation de l'innovation pour la démocratie, fondée par Achille Mbembe, est également évoquée. Il explique les objectifs de la fondation, qui vise à mobiliser une coalition d'acteurs et d'actrices pour promouvoir la démocratie en Afrique à travers des programmes de formation, de financement de projets et de création d'une plateforme de dialogue.
Achille Mbembe plaide pour un changement de perspective dans l'analyse de l'Afrique, en mettant l'accent sur les dynamiques endogènes et en réapprenant à penser historiquement pour comprendre les défis et les transformations du continent.
Cette interview reflète la vision de Mbembe pour un renouveau démocratique en Afrique, basé sur l'intelligence collective et la recherche de solutions durables aux enjeux complexes de la région.
TOUT SAVOIR SUR LA FORCE EN ATTENTE DE LA CEDEAO
Ce groupe militaire d’interposition est né en 1990 de la volonté de l’organisation de faire respecter les cessez-le-feu dans la région de l’Afrique de l’Ouest, notamment au Libéria, en proie à cette époque à la guerre civile
Réunie en sommet ce jeudi 10 août à Abuja, capitale du Nigéria, la Cedeao a ordonné le déploiement de sa « force en attente » pour restaurer l’ordre constitutionnel au Niger, sans préciser dans l’immédiat la forme et le rôle de ce dispositif. Une première étape avant une éventuelle intervention militaire, alors que l’ultimatum lancé par l’organisation aux putschistes, qui se sont emparés du pouvoir le 26 juillet dernier, est arrivé à son terme dans la nuit de dimanche à lundi.
Une force armée transnationale
La « force en attente » de la Cedeao est l’héritière de l’Ecomog. Ce groupe militaire d’interposition est né en 1990 de la volonté de l’organisation de faire respecter les cessez-le-feu dans la région de l’Afrique de l’Ouest, notamment au Libéria, en proie à cette époque à la guerre civile. À l’instar des casques bleus de l’ONU – ses soldats sont d’ailleurs surnommés « casques blancs » – son existence est alors avant tout vouée au maintien de la paix et la force compte jusqu’à 20.000 hommes. Ses troupes sont composées d’hommes issus des pays membres de l’organisation (Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo).
C’est en 2004 que l’Ecomog devient la « force en attente ». Toujours transnationale – son bras armé est composé des brigades nationales des pays membres – elle ne compterait à ce jour qu’environ 2500 hommes. Composée de policiers, de militaires et de civils, son déploiement peut être décidé par le Conseil de médiation et de sécurité de la Cedeao, notamment pour renforcer la sécurité intérieure des États membres. Mais ses moyens restent limités et ses effectifs peu nombreux.
De nombreuses interventions au fil des années
Le déploiement de cette force armée ne serait pas une première dans l’histoire de l’organisation. Elle est en effet intervenue à plusieurs reprises depuis le début des années 1990. D’abord au Libéria au cours de la première guerre civile qui a secoué le pays. Encore dénommé Ecomog, elle parvient à y rétablir la paix en 1997, après huit ans de conflit. Les soldats de la Cedeao y seront une nouvelle fois envoyés en 2003, après une rébellion.
Les forces de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest sont également intervenues à plusieurs reprises en Sierra-Leone et en Guinée-Bissau au cours des années 1990, puis 2000. Si elles n’ont pas été déployées lors du récent coup d’État au Mali ni au Burkina Faso, elles y ont été envoyées à Bamako en 2013 pour combattre les djihadistes d’Al-Qaïda. Plus récemment, en 2017, la « force en attente » de la Cedeao est intervenue en Gambie avant de se retirer.
Elle devrait désormais être déployée au Niger, les chefs d’État ouest-africains ayant finalement donné leur feu vert pour qu’une opération militaire « démarre dans les plus brefs délais » afin de rétablir l’ordre constitutionnel au Niger, a affirmé le président ivoirien Alassane Ouattara. Ce dernier a également indiqué que la Côte d’Ivoire fournirait « un bataillon » de 850 à 1100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin notamment, et que « d’autres pays » les rejoindront.
LE MAIRE DE SANGALKAM EN PRISON
Alpha Bocar Khouma dit Pape Sow est inculpé pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publiqu e»
C’est la case prison pour le maire de Sangalkam, Alpha Bocar Khouma dit Pape Sow. Après quatre retours de Parquet, l’édile a finalement été inculpé hier par le juge d’instruction du 2ème Cabinet du Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Mamadou Seck, pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique».
Arrêté dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 août à son domicile à Keur Ndiaye Lô, M. Khouma avait été déféré à la Section de recherches de la Gendarmerie nationale, sise à Colobane, ce lundi. Le juge d’instruction a, finalement, décidé de le placer sous mandat de dépôt à l’issue de leur face-à-face, ce vendredi.
Le maire de Sangalkam en est, donc, sorti avec plus de dommages que l’avocat franco-espagnol Juan Branco qu’il aurait activement aidé lors de son séjour au Sénégal. Sous le coup d’un mandat d’arrêt international émis par Dakar, Me Juan Branco avait foulé le sol sénégalais, se payant même le luxe de participer à une conférence de presse des avocats de Ousmane Sonko. Activement recherché depuis lors, il avait réussi à semer les Forces de l’ordre.
L’arrestation de Pape Sow et son interrogatoire ont fait bouger les choses et Me Branco sera finalement arrêté le samedi en terre mauritanienne. Remis aux autorités sénégalaises, l’avocat a été inculpé par le juge d’instruction de lourdes charges, mais a été placé sous contrôle judiciaire. Dakar a finalement décidé de son expulsion vers la France. Le maire de Sangalkam, quant à lui, va passer sa première nuit en prison pour son implication présumée dans cette affaire.
LA SÛRETÉ URBAINE DIT AVOIR DÉJOUÉ UN ATTENTAT À DAKAR
11 personnes qui logeaient à Sam Notaire (Guédiawaye) ont été appréhendées par la police hier. Il leur est reproché d’avoir voulu poser des actes terroristes
La police a procédé à l’arrestation de 11 personnes qui auraient envisagé «de poser des actes terroristes dans le secteur de la Vdn». Les individus appréhendés «logeaient dans un domicile à Sam Notaire». Revenant sur les renseignements ayant permis l’arrestation de ces 11 personnes, la Sûreté urbaine a exploité une information selon laquelle ce vendredi 11 août 2023 (hier), «un dénommé Cheikh Diouf avait confectionné des herses pour préparer des actes terroristes à Dakar».
D’après des infos de la Su, «le même jour, il a quitté Kaolack à bord d’une moto, avec une grande quantité de herses qui auraient été confectionnées par un certain Bitèye pour des actes terroristes qui étaient prévus le vendredi 11 août à Dakar». Selon leurs supposés plans, «les herses, ainsi que de l’essence et d’autres produits servant à la confection de cocktails Molotov devaient être distribués aux cellules de Pikine, Yoff, Keur Mbaye Fall, Zac Mbao et Rufisque (Groupe de l’autoroute à péage), Parcelles Assainies, Vdn3…».
D’après toujours la police, «des individus avaient déjà quitté Kaolack, Bignona, Mbacké et Gambie pour rejoindre des groupes afin qu’ils se rendent au centre-ville». C’est ainsi, informe-t-elle, que «les investigations effectuées ont permis de procéder à l’interpellation du nommé Cheikh Diouf, né à Kaolack, se disant étudiant en infographie domicilié à Zac Mbao, Cité Sipres». «Et il a été trouvé détenteur d’un sac contenant plusieurs herses».
D’après des informations de la police, qui le cite, «il prévoyait de poser des actes terroristes le vendredi, en compagnie d’autres personnes à qui il devait distribuer ces produits ainsi que de l’essence, dans le but de compromettre la sécurité publique». Les enquêteurs font savoir qu’en «sa compagnie et sur ses indications, il a été procédé à l’interpellation du nommé Matar Sall, né à Kaolack, technicien fibre optique, domicilié à Keur Mbaye Fall». Ce dernier, indique-t-on, «dirigeait une cellule et devait recevoir du matériel et de l’argent». C’est dans le cadre de cette enquête qu’il a été procédé aussi «à l’interpellation du nommé Ahmadou Bamba Cissé, né à Mbacké, domicilié à Mbacké». Le susnommé «était le coordonnateur des actes et devait donner les instructions à Cheikh Diouf pour distribuer le matériel aux différents groupes».
Par ailleurs, la poursuite des investigations, d’après les infos, a permis de procéder à l’interpellation des nommés «Mouhamed Seck dit Seydina, né à Kaffrine, se disant étudiant en arabe, domicilié à Pikine Texaco et en provenance de Kaolack, Yaya Sagna, né à Mpak Ziguinchor, se disant clerc huissier et domicilié à la Cité Damel (il dirigeait le groupe des Parcelles Assainies), Huber Edouard Mendy, né à Katoure, se disant étudiant en commerce international et domicilié à Sam Notaire Guédiawaye, qui dirige le secteur de la Vdn3».
«C’EST INACCEPTABLE D’EXPOSER L’HOMME ET DE VOULOIR TERNIR SON IMAGE»
En conférence de presse hier, vendredi 11 août 2023, Yatma Diaw est monté au créneau pour défendre Moustapha Gaye, qui a rendu public hier, jeudi sa démission de son poste de Directeur technique national. Le président de l’ASC Ville de Dakar qui a tenu à «rétablir la vérité sur l’image du technicien» a rappelé que c’est grâce au coach Moustapha Gaye que le Sénégal a pu enrôler la basketteuse Cierra Dillard. Il n’a pas manqué de fustiger le mutisme et le manque de soutien de la Fédération de basket qui, selon lui, aurait poussé le désormais ex-patron technique du basketball sénégalais à quitter ses fonctions. Le président n’exclut pas de chercher les moyens pour réconcilier les deux parties pour l’intérêt national.
«LA VERITE SUR L’IMAGE QU’ON VEUT COLLER A MOUSTAPHA GAYE»
«On a organisé ce point de presse pour rétablir la vérité sur l’image qu’on veut coller à Moustapha Gaye. En tant que président de Ville de Dakar, je peux témoigner que l’homme est un gagneur, un grand technicien, un homme sociable et généreux. Personne n’a son palmarès en tant que technicien et Directeur technique de club et de sélection. Il a fait deux grands Chelems avec l’ASC Ville de Dakar. Il a propulsé le club au premier rang du basket féminin national. C’est grâce à sa persévérance et son organisation que Ville de Dakar a pris part au dernier championnat d’Afrique des clubs. Cela faisait plus de 10 ans qu’un club sénégalais n’était pas présent dans cette compétition».
«IL N’Y A EU AUCUN SOUTIEN DE LA PART DES FEDERAUX»
«Aujourd’hui, on lui fait un mauvais procès en voulant faire croire aux gens qu’il est violent ou autre. Il n’est pas comme ça. Moustapha Gaye est doux et très serviable. C’est un gagneur et c’est cette rage qu’il veut transmettre aux joueuses. Ce qui est dommage, c’est le mutisme de la Fédération. Il n’y a eu aucun soutien de la part des fédéraux. Le chargé de communication (ndlr : Samba Guèye) et le président de la Fédération (Me Babacar Ndiaye) n’ont pas rétabli les faits, ni remis de l’ordre suite au post de la joueuse.
Pire, le 3ème vice(président (El Hadji Sarr) s’en est pris ouvertement à Moustapha Gaye. Je trouve que c’est lâche de la part des Fédéraux. Ils n’ont pas été sincères dans leur relation. Ce n’est pas élégant de leur part des Fédéraux. En compétition, on gagne et on perd ensemble. C’est Moustapha Gaye qui est allé chercher Cierra Janay Dillard. Il l’a vue lors des championnats d’Afrique à Maputo. Il a convaincu la joueuse qui a accepté de venir jouer pour le Sénégal. Moustapha Gaye y était en tant que membre de l’ASC Ville de Dakar. Il faut noter que la Fédération et l’État du Sénégal n’avaient pas soutenu le club. Il est normal d’établir les faits. C’est inacceptable d’exposer l’homme et de vouloir ternir son image. En sport, il n’y a pas d’état d’âme. Tapha Gaye est fougueux, c’est un gagneur. Il n’a jamais exercé de violence physique ou verbale sur une joueuse. Il faut que les gens voient les images et arrêtent d’interpréter. C’est mon devoir de dire la vérité».
«LE PRESIDENT DE LA FEDERATION DOIT JOUER SON ROLE DE FEDERATEUR»
«Je suis surpris de la démission. Mais, je connais l’homme car il est noble. Le manque de soutien de la Fédération l’aurait sans doute poussé à prendre cette décision. C’est vraiment lâche de leur part. Il y a eu de la manipulation et des contrevérités dans cette affaire. Le président de la Fédération doit jouer son rôle de fédérateur. Il doit prêter une oreille attentive à tous les acteurs du basket. Quand on dirige, on doit avoir de la poigne. Le président de la Fédération ne doit pas écouter ceux qui lui créent des ennuis ou des ennemis dans le basket. Mais, je pense que Me Babacar Ndiaye laisse trop faire. En tout cas, je suis prêt à jouer mon rôle pour l’intérêt national. On ne peut pas avoir mieux que Moustapha Gaye et s’il y a un moyen de réconcilier les deux parties. Je le ferai sans problème».
LE SENEGAL DEMARRE LE DEFI FACE AU NIGERIA
Éliminée de la Coupe du monde, l’équipe masculine du Sénégal est en lice pour le tournoi de qualification pré-olympique (zone Afrique) prévue du 12 au 20 août à Lagos au Nigeria.
Éliminée de la Coupe du monde, l’équipe masculine du Sénégal est en lice pour le tournoi de qualification pré-olympique (zone Afrique) prévue du 12 au 20 août à Lagos au Nigeria. Logés dans le groupe A, les Lions engagent la compétition ce lundi face au Nigéria, pays hôte du tournoi. Avant d’enchainer par deux duels face à l’Ouganda et le Mali, ses autres adversaires de la phase de groupes.
Après avoir raté le train de la qualification à la Coupe du monde 2023 prévue du 25 août au 10 septembre entre le Japon, l'Indonésie et les Philippines, le Sénégal est désormais sur la grille de départ pour décrocher la qualification à Jeux Olympiques Paris 2024. Dans cet élan, les Lions passeront d’abord par la première étape du tournoi de pré-qualification olympique zone Afrique qui se joue du 12 au 20 août à Lagos (Nigéria). Les Lions entrent en lice ce lundi 14 août, face Nigéria match choc. En raison de l’indisponibilité de leur coach Ngagne de DeSagana qui serait empêché par des raisons médicales, c’est l’adjoint Mamadou Guéye «Pa bi» qui va conduira les troupes dans la compétition nigériane.
Après sa première phase de préparation entamée à Dakar, l’équipe du Sénégal a terminé la seconde et dernière phase de préparation en Chine. Mais aussi sur une belle note d’espoir avec deux probants succès. Après avoir battu l’Iran (85-75), le Sénégal a réussi à enchaîner par une deuxième victoire contre l’équipe des Philippines (72-64).
A Lagos, la bande à Youssou Ndoye et Papi Brancou Badji et autres Jean Jacques Boissy devra toutefois sortir les griffes devant le Nigéria considéré comme un géant du basketball africain. Une bonne entame est toujours précieuse et permettra aux Lions d’engranger de la confiance pour le reste du tournoi. Le Sénégal enchainera dans le groupe A par deux autres duels. Il affrontera de l’Ouganda ce mardi avant d’en découdre jeudi prochain avec le voisin malien.
A noter que dans le groupe B, on retrouve le Cameroun, la République démocratique du Congo, la Guinée et la Tunisie. Pour les Tournois pré-qualifications olympiques, 40 équipes se sont engagées dans la compétition (8 pays en Afrique, Amérique, Asie et 16 en Europe.) À l’issue de ces matchs, les deux meilleures de chaque groupe se qualifieront pour la phase finale. Pour chaque tournoi, l’équipe qui terminera à la première place d’un groupe sera opposée à l’équipe occupant la seconde place de l’autre groupe dans des demi-finales. Les deux équipes qui gagneront les demi-finales se qualifieront pour la finale. Celle-ci permettra de désigner l’équipe victorieuse de chaque TPQO. Les cinq vainqueurs des différents tournois vont décrocher leur place dans les Tournois de Qualification Olympique FIBA prévus en 2024.
LA FSF FIXE DE NOUVELLES REGLES DE JEU
Le Comité Exécutif de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) qui s’est réuni hier, vendredi 11 août à son nouveau siège (Sacré Cœur) a pris d’importances décisions pour la saison 2023-2024.
Le Comité Exécutif de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) qui s’est réuni hier, vendredi 11 août à son nouveau siège (Sacré Cœur) a pris d’importances décisions pour la saison 2023-2024. L’une des mesures phares, c’est l’augmentation de nombre de clubs évoluant dans l’élite à partir de la saison 2024-2025. Une opportunité également pour l’instance de fédérale de plaider la candidature du Sénégal pour l’organisation de la CAN 2027. A la fin de ce conclave, Me Augustin Senghor a fait une déclaration à la presse. Morceaux choisis.
LES CLUBS DE LIGUES 1 ET 2 PASSENT DE 14 A 16 A PARTIR DE LA SAISON 2024-2025
«La décision majeure, c’est l’augmentation du nombre de clubs, dans les championnats à tous les échelons. Pour la Ligue professionnelle, ils passeront de 14 à 16 clubs en Ligue 1 et Ligue 2. La DTN a proposé un schéma d’augmentation qui a été validé, qui implique aussi le National 1 et 2 de football amateur». «C’est pour permettre un système qui renforcera ces championnats, compte tenu du niveau qui s’améliore. C’est pour permettre aux différentes Ligues régionales d’être représentées à toutes compétitions au niveau de l’élite et des divisions intermédiaires, comme le National 1 et le National 2. Et ça, c’est une bonne nouvelle». «Mais, il faut retenir que, par souci de cohérence, pour mettre toutes les équipes sur la même ligne, cette réforme n’entrera en vigueur qu’à partir de la saison 2024-2025. Cette saison à venir, nous jouerons sur le même format de 14 équipes pour la L1 et la L2. Et à l’issue, deux équipes vont descendre et quatre vont monter pour qu’on arrive à 16 équipes. Et sur les années suivantes, on reviendra à des formules de promotion relégation, comme cela se faisait avant. Avec deux équipes qui descendent et deux autres qui accèdent».
LA FSF VA APPRECIER DESORMAIS LA SECURITE
«Nous avons décidé aussi, c’est un point majeur, que, désormais, dans tous nos règlements de compétitions locales, la Fédération se réservera le droit, avec ses démembrements, de changer les lieux et les conditions de match, chaque fois que les raisons de sécurité et les impératifs d’organisations l’imposeront. Et en ce moment-là, les équipes sont obligées de s’y soumettre».
LE BEACH SOCCER
«Le championnat de Beach soccer va démarrer, dès le 19 août, et se poursuivra. L’innovation, c’est qu’à côté du championnat, il y aura le lancement de la Coupe du Sénégal de beach soccer. Notre équipe prépare la Coupe du monde et les joueurs ont besoin de compétir».
SENEGAL-RWANDA ET SENEGAL-ALGERIE A DIAMNIADIO
«Le match Sénégal-Rwanda va jouer à Dakar, le 9 septembre, si tout se passe bien. Il y a un fameux match Sénégal-Algérie, le 12 septembre, ici. Nous avons voulu valoriser le stade de Diamniadio. C’est pourquoi, nous nous sommes battus pour avoir un adversaire de taille. Ce sera un remake de la finale de la CAN 2019, au Caire, en Egypte. Et c’est surtout un match entre les deux derniers vainqueurs de la CAN. Cela voudra le déplacement. Nous avons pris un certain nombre de dispositifs avec l’agent de match pour en faire une grande fête du football».
A LA RECHERCHE DU SPARRING-PARTNER EN OCTOBRE
«Au mois d’octobre, nous avons une double date FIFA. Nous pourrons jouer deux matches. Nous sommes en discussions avec deux grands pays de football, pour pouvoir jouer un match, ici, au Sénégal, et un autre en France. Les dossiers sont assez avancés, ce sera du 14 au 17 octobre».
ALIGNEMENT AU CALENDRIER DE LA CAF
«Nous avons fixé les dates de référence pour la saison 2023- 2024. Il faut retenir que le démarrage de la saison est prévu, dès le 30 septembre 2023. Et la saison se terminera le 15 juin 2024. La raison est simple. Chaque année, nous sommes acculés par la CAF. C’est au 30 juin que nous allons communiquer les équipes qui doivent nous représenter en Afrique». «En ayant des débordements de nos saisons, au-delà du 30 juin, si on doit aller au mois de juillet ou août, cela pose problème. C’est pourquoi, nous avons avancé cette date de fin de saison au 15 juin. De sorte que nous aurons quelques jours, après, pour communiquer les noms de nos représentants à la CAF».
ORGANISATION DE LA CAN 2027
«Il faut faire en sorte que l’ensemble des acteurs du football puisse porter ce projet qui est un projet national. Avec les résultats qui ont été fait par l’équipe nationale, il est important que nous puisons défendre au plus haut niveau cette candidature. Le Sénégal a les capacités pour organiser et les autorités politiques sont déterminées. Il s’agit pour les acteurs du football de porter cette candidature pour que le Sénégal puisse triompher et être choisi pour organiser cette CAN 2027».
LES JUNIORS ET LES CADETS NE VONT PLUS ARRETER LE CHAMPIONNAT
«Nous avons aussi noté qu’on évitera des suspensions de dates qui allongent la saison. Et l’un des faits marquants, nous avons retenu pour les compétitions de jeunes, il ne sera plus question, quel que soit le nombre de joueurs en sélection, qu’on arrête les championnats, ici. Parce que nos équipes nationales sont en Coupe d’Afrique de jeunes U20, U17». «Le principe est que le championnat élite se joue pour les seniors. Donc, des joueurs qui ont plus de 20 ans révolus. Il n’y a pas de raison que, pour des compétitions de jeunes, qu’on arrête. Parce que cela contribue à retarder nos équipes».
31 JUILLET AU 31 OCTOBRE 2023, PERIODE DU MERCATO
«Pour les enregistrements pour la saison, la première période a été arrêtée du 31 juillet au 31 octobre 2023. La saison est déjà ouverte. La deuxième période, ce sont les transferts au niveau national. Ce sera du 1er février au 2 mars 2024.