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13 octobre 2025
IL FAUT AU MOINS 44 231 SIGNATURES POUR FRANCHIR LE CAP DU PARRAINAGE
Les candidats à la candidature pour la présidentielle de février 2024 connaissent désormais le nombre de parrains qu’il leur faut pour être retenu dans la course
Les candidats à la candidature pour la présidentielle de février 2024 connaissent désormais le nombre de parrains qu’il leur faut pour être retenu dans la course. Selon un arrêté du Ministre de l’Intérieur, il leur faut, au minimum, 44.231 électeurs et 58.975 pour le maximum.
Plus de 60 personnes ont déclaré leur candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024. Mais, pour participer à cette joute électorale, elles doivent d’abord franchir le cap des parrainages, une étape incontournable dans le processus électoral. C’est dans ce cadre que le Ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, a pris un arrêté, en date du 25 septembre 2023, fixant le nombre d’électeurs et d’élus requis pour le parrainage d’un candidat ainsi que les formats et contenus des fiches de collectes des parrainages. Le document administratif renseigne que le parrainage par une liste d’électeurs doit être constitué par un minimum de 0,6% et par un maximum de 0,8% des électeurs du fichier électoral général. Autrement dit, le nombre d’électeurs représentatif du minimum est de 44.231 électeurs et 58.975 électeurs pour le maximum. « Une partie de ces électeurs-parrains doit obligatoirement provenir de 7 régions au moins à raison de 2.000 au moins par région. Le reste est réparti, sans précision de quota, dans toutes les circonscriptions administratives ou juridictions diplomatiques ou consulaires », mentionne l’arrêté, rappelant également que le parrainage parlementaire est constitué par une liste de 8% des députés composant l’Assemblée nationale. Ce qui, d’après le document, correspond à 13 députés. Pour ce qui est du parrainage des chefs exécutifs territoriaux, la même source souligne qu’il est constitué par une liste de 20% des présidents de conseil départemental et des maires sur l’ensemble du territoire national, soit 120 élus. « Un électeur, quel que soit son statut, ne peut parrainer qu’un candidat. Le surplus de parrains par rapport au maximum fixé, pour chaque type de parrainage, est considéré comme nul et non avenu et n’est pas tenu en compte lors du contrôle », précise l’arrêté du Ministre de l’Intérieur. Le document a aussi expliqué les modèles des fiches de collecte de parrains pour soutenir une candidature. Ils sont de formats 21X29,7 cm (A4).
Un numéro pour chaque candidat à la candidature
« Les fiches de collectes portent un numéro attribué à la délivrance qui reste attaché au candidat à la candidature. À ce titre, toutes les fiches de collecte, quel que soit le type de parrainage choisi, portent ledit numéro pour le même candidat à la candidature », informe l’arrêté ministériel. Lequel ajoute : « les fiches de collecte par type de parrainage sont uniformes. Elles ne comportent ni symbole, ni effigie, ni signe, ni marque distinctifs. Elles sont reproduites à l’identique du modèle mis à disposition ». Après avoir fait savoir que toutes les rubriques de la fiche sont obligatoirement renseignées, le ministre de l’Intérieur, dans son arrêté, précise que « pour les besoins du décompte et du contrôle, la fiche de collecte ne doit contenir que des parrains inscrits dans la même commune ». Mieux, ajoute l’arrêté : « la date d’expiration de la carte d’identité biométrique Cedeao est choisie pour compléter les éléments d’identification énumérés à l’article 2 dudit arrêté. La non-conformité de ce renseignement recueilli sur la fiche avec la base de données de la carte Cedeao d’identité biométrique Cedeao entraîne l’invalidation définitive de l’acte de parrainage ».
Le document administratif indique, en outre, que le maximum d’enregistrement pour un fichier est de 10.000. « Si le nombre de parrainages d’une région dépasse ce chiffre, il sera généré autant de fichiers que nécessaire pour cette région pour couvrir les parrains obtenus dans celle-ci », a fait remarquer l’arrêté.
Il faut rappeler qu’en application des conclusions issues du Dialogue national organisé par le chef de l’État, Macky Sall, les députés de la 14e législature ont adopté, le 20 juillet dernier, le projet de révision constitutionnelle qui, désormais, assouplit les conditions de présentation des candidatures à l’élection présidentielle, notamment celles relatives au parrainage. Il faut également noter que, lors de la présidentielle de 2019, le taux de parrainage était entre 0,8% et 1%. Il fallait avoir, au moins, 52.000 signatures pour passer.
LE KASSA, TERRE DES ROYAUMES DE KAROUHAYE
Il est courant d’entendre parler du roi d’Oussouye, faisant allusion à la cour du roi Sibulumbaï Diédhiou établie juste à l’entrée de la commune
Aliou Diouf, Jonas Souloubany Bassene et Moussa Sow |
Publication 29/09/2023
Il est courant d’entendre parler du roi d’Oussouye, faisant allusion à la cour du roi Sibulumbaï Diédhiou établie juste à l’entrée de la commune. En réalité, le Kassa est composé de plusieurs cours royales toutes indépendantes des unes des autres. Elles ont des pratiques culturelles différentes, même si elles prennent leurs sources en Guinée Bissau.
Il est difficile de fixer, de manière précise, le nombre de royaumes dans le Kassa, autrement dit, du pont de Niambalang jusqu’à Cabrousse, Diembering. Certains trônes ont cessé d’exister. D’autres n’ont plus de roi et sont dans le processus de choisir. Mais « pour simplifier, il faut dire qu’il y a une quinzaine de village fonctionnels dans le sens des traditions diolas qui date de 3e, 4e, 5e voire 6e siècles », admet l’anthropologue Abdou Ndukur Kacc Ndaw.
Par village fonctionnel, il faut comprendre un royaume qui intronise un roi appelé « Maan » dans le Kassa. « Les ‘’Maans’’ sont de grands prêtres chargés de protéger le royaume et qui ont des fonctions sociales, spirituelles très importantes », ajoute M. Ndaw.
Partout dans les royaumes du Kassa, la mission du ‘’Maan’’ repose sur deux piliers. D’abord social, car « les ‘’ Maans’’ sont sollicités tout le temps par le royaume pour assurer la sécurité alimentaire des gens. Et l’autre pilier mystique ou spirituel, parce que ce sont les rois qui supervisent le ‘’Kahat’’, une importante forme d’initiation différente, le ‘’Bukut’’, le ‘’Kahantene’’, le ‘’Ekayis’’, le ‘’Ewang’’ qui sont aussi d’autres formes d’initiation », précise l’anthropologue, qui boucle déjà dix années dans le Kassa.
Émanation et processus d’intronisation
« Karouhaye » qui veut dire en diola l’ancien trône, est le berceau des civilisations des fétiches de « Bùbajum Àyyi » (nom des cours royaux dans le Kassa) d’Oussouye et d’Essaoute. Les royaumes du Kassa puisent leurs sources dans ce vieux royaume : « Karouhaye », qui vient tout juste, selon le chercheur, d’introniser son roi. Toutefois, les royaumes du Kassa ne dépendent pas hiérarchiquement de Karouhaye. « Il y a juste une sorte de respect symbolique dû à ce vieux royaume de Guinée Bissau », dit-il. Les rois du Kassa fréquentent Karouhaye dans certains rituels, comme celui de Karouhaye vient parfois dans le Kassa pour des visites de courtoisie. Cette diplomatie culturelle est une tradition que les royautés du Kassa et de Karouhaye essayent de maintenir.
La royauté diola est une institution difficile et complexe en même temps. C’est un sacerdoce. « Beaucoup de gens n’ont pas envie de convoiter ces trônes, comme on a souvent cette envie de solliciter des suffrages pour devenir Président de la République », souligne M. Ndaw. Il explique que : lorsqu’un pouvoir royal est vacant, il est de la responsabilité des sages, du pouvoir royal et des fétiches de déterminer le prochain successeur. Le processus peut aller vite, comme il peut durer pendant des années. En général, si le choix est tardif, « c’est parce qu’on a identifié quelqu’un, mais malheureusement, ce dernier, sentant qu’il va être intronisé roi, quitte la localité », précise M. Ndaw. Aussi d’autres facteurs comme la crise en Casamance font qu’on n’a pas souvent le temps d’introniser en raison d’un contexte sécuritaire fragile.
Ainsi, dès l’instant que la personne est identifiée, « il y a une commission restreinte qui va aller ‘’l’attraper’’ ». Ce dernier peut être « attrapé » n’importe où. Et à partir de ce moment, il n’a plus le droit de refuser, car les gens vont mettre des menaces mystiques sur sa tête, mais aussi sur sa famille. Ici, « dès qu’on ‘’attrape’’ quelqu’un comme roi, il est très rare qu’il refuse », remarque le chercheur de l’Ifan.
Du moment qu’il est « attrapé », il faut six jours à la communauté pour procéder à son intronisation et le septième jour pour sa présentation. Cette étape qui se produit dans les cours royales ou dans les bois sacrés est très mystique et secrète, difficile donc de savoir ce qui s’y passe.
Dans le Kassa, les rois intronisés sont rois à vie ; il en est de même pour la reine. À sa disparition, des cérémonies initiatiques sont organisées, comme celle de « Ñikul », l’interrogation du défunt pour savoir les raisons de sa mort, suivies d’un cérémonial et d’un enterrement exceptionnel loin des yeux des non-initiés. Par contre, le titre de roi ou reine, on l’attribue à certains dont la fonction est de prendre en charge « le Bakin », un fétiche en diola.
Globalement, pour comprendre la complexité de ces cours, il faut aussi toujours se demander de quel royaume l’on parle. Dans le « Bùbajum Àyyi » d’Oussouye, il y a un certain nombre de rites qui sont différents de ceux du royaume de Kalabone et de Mlomp. Les rites et les pratiques initiatiques sont différents, même si les modes de succession sont quasiment identiques. Toutefois, des mutations sont opérées de plus en plus. Il y a un certain nombre de pratiques qui étaient identiques, mais qui ont changé, car ce sont les hommes qui introduisent des innovations. À Oussouye (commune) le « Bùbajum Àyyi » fait le « Kahat », alors que du côté de Mlomp (commune), il y a du « Bukut ». C’est une évolution des sociétés diola.
CHAMPIONNATS DU MONDE DE FOOTBALL DES SOURDS, LE SENEGAL JOUERA LES QUARTS DE FINALE CONTRE LES ÉTATS-UNIS
L’équipe du Sénégal va rencontrer celle des États-Unis d’Amérique, dimanche à 8 h 30 (1 h 30 à Dakar), pour les quarts de finale des Championnats du monde de football des sourds, qui se tiennent depuis samedi 23 septembre en Malaisie
Dakar, 29 sept (APS) – L’équipe du Sénégal va rencontrer celle des États-Unis d’Amérique, dimanche à 8 h 30 (1 h 30 à Dakar), pour les quarts de finale des Championnats du monde de football des sourds, qui se tiennent depuis samedi 23 septembre en Malaisie, a-t-on appris vendredi de son entraîneur, Souleymane Bara Fomba.
Les Lions du Sénégal ont battu l’Arabie Saoudite lors des huitièmes de finale, 3-0. L’équipe des États-Unis d’Amérique a éliminé celle d’Angleterre, 1-0.
‘’Je suis animé par un sentiment de joie et de fierté. Ce n’était pas évident de se qualifier en quarts de finale, si on tient compte de la préparation que nous avons faite, laquelle nous a rendus assez forts pour en arriver là’’, a dit Fomba dans un entretien par téléphone avec l’APS.
‘’Mes joueurs ont livré un match très technique et très physique. L’équipe saoudienne est joueuse et aime garder le ballon au milieu, faire des intervalles et des transitions’’, a-t-il dit en décryptant son dernier match.
Souleymane Bara Fomba estime que face aux Saoudiens ‘’il fallait couper la transition […] pour gêner les deux sentinelles qui portaient le ballon’’.
‘’Nous y sommes arrivés après quatre-vingt-dix minutes. Durant la seconde période, nous avons poussé plus loin. Nous avons certes manqué beaucoup d’occasions, mais il fallait continuer à insister parce que l’adversaire était lessivé. Nous avons profité de cela pour marquer trois buts’’, a expliqué Fomba.
Le Sénégal a battu la Thaïlande (3-0), mercredi, lors de son troisième match en phase des poules.
Lors de la première journée des poules, les Lions avaient dominé l’Argentine (2-0). Ils ont ensuite concédé le nul avec l’Ukraine (2-2), pour leur deuxième rencontre.
Les Championnats du monde de football des sourds sont une compétition mondiale organisée une fois tous les quatre ans par le Comité international des sports pour les sourds, chez les hommes et les dames en même temps.
Chez les hommes, la Turquie est la nation la plus titrée avec deux trophées remportés en 2012 et en 2016.
En dames, les États-Unis sont le pays le plus titré, avec deux coupes remportées lors des mêmes éditions (2012 et 2016).
La finale de cette année est prévue samedi 7 octobre.
PHASE RETOUR COUPE CAF, SUPERSPORT - GABORONE UNITED POUR OUVRIR LE BAL
La manche retour du deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération de la CAF démarre, vendredi, avec le match Supersport (Afrique du Sud) – Gaborone United (Bostwana) à 17h GMT.
Dakar, 29 sept (APS) – La manche retour du deuxième tour préliminaire de la Coupe de la Confédération de la CAF démarre, vendredi, avec le match Supersport (Afrique du Sud) – Gaborone United (Bostwana) à 17h GMT.
Lors du match aller joué il y a deux semaines, les deux équipes s’étaient quittées dos à dos (1-1).
Un peu plus tard dans la soirée, à 20h GMT, Berkane (Maroc) affrontera Bendel du Ghana (2-2, à l’aller).
Le deuxième tour retour se poursuivra samedi et dimanche avec plusieurs matchs.
Voici le programme complet :
Samedi
Aigle Noir du Burundi – Stade Malien, à 13h GMT, (2-0, à l’aller)
Kampala City (Ouganda) – Abu Salim (Libye), à 13h GMT, (3-1)
Kallon (Sierra Leone) – Dreams (Ghana), à 16h GMT, (2-1)
Rayon Sport (Rwanda) – Al Hilal Benghazi (Libye), à 16h GMT, (1-1)
Zamalek (Egypte) – As Arta (Djibouti), à 16h GMT, (2-0)
Sagrada (Angola) – Ferroviario Maputo, à 18h GMT, (1-0)
Dimanche
Diables Noirs (Congo) – Muza (Zambie), à 14h 30mn, (2-1)
Saint Eloi Loupopo (RD Congo) – Skhukhune (Afrique du Sud) – à 14h 30 mn, (3-1)
Academica (Angola) – Al Merreikh Juba (Soudan du Sud), à 15h GMT, (0-0)
Club Africain (Tunisie) – Bahir Dar Kenema (Ethiopie), à 15h GMT, (2-0)
Future FC (Egypte) – Singida Fountain Gate (Tanzanie), à 15h GMT, (1-0)
Rivers United (Nigeria) – Etoile Filante (Burkina Faso), à 15h GMT, (0-0)
USM Alger – Fus Rabat, à 19h GMT (1-1).
LA DG OMS -AFRIQUE A DAKAK DU 2 AU 7 PROCHAIN
La directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique, Dr Moeti Matshidiso, entame lundi un séjour d’une semaine à Dakar pour prendre part au Forum Galien
Dakar, 29 sept (APS) – La directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique, Dr Moeti Matshidiso, entame lundi un séjour d’une semaine à Dakar pour prendre part au Forum Galien, placé cette année sous le thème ‘’ « Maladies non transmissibles : l’Afrique dans la lutte ».
Le Dr Matshidiso répond ainsi à une invitation du Professeur Awa Marie Coll Seck, présidente de l’Association Galien Afrique, précise un communiqué du bureau pays de l’OMS.
L’honneur lui est ainsi faite d’être ‘’l’hôte de marque’’ de ce forum en sa qualité de co-présidente du panel de discussions sur les maladies non transmissibles (MNT). Placé sous le thème ‘’Approche multisectorielle de la prévention des MNT’’, ce panel se tiendra le 6 octobre.
Cette année, ‘’pour la sixième fois consécutive, le Forum Galien aura lieu sur le sol sénégalais et fera de Dakar la capitale africaine de la santé, de l’innovation et du leadership des femmes et des jeunes’’, souligne le communiqué.
« Maladies non transmissibles : l’Afrique dans la lutte » est le thème central de l’édition 2023 du Forum Galien.
Le communiqué rappelle que ‘’le Prix Galien est décerné depuis 50 ans et est l’équivalent du prix Nobel de l’innovation pharmaceutique’’.
Depuis la première édition en 2018, le Galien Forum Afrique œuvre au renforcement de la recherche et du développement durable par le partage d’expériences face aux enjeux majeurs de santé publique.
Au cours de son séjour en terre sénégalaise, la Directrice régionale de l’OMS sera reçue par la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.
Elle visitera ‘’le centre de gestion logistique des urgences sanitaires de Diamniadio le 4 Octobre 2023’’.
La construction du hub logistique pour l’Afrique de l’Ouest est en cours et se veut un centre de référence pour la prévention, la préparation, la détection, et la réponse rapide aux urgences de santé publique.
L’OMS appuie ‘’le Sénégal pour en faire un pôle d’excellence régional, qui couvrira 17 pays d’Afrique de l’Ouest, plus l’Algérie et la Mauritanie’’.
Ce pôle ‘’remplira deux fonctions essentielles, à savoir améliorer la coordination régionale des urgences en servant de bras opérationnel au programme de préparation et de riposte aux situations d’urgence de l’OMS’’.
PRESIDENTIELLE 2024, SONKO 2024 DECRIE LA DGE
La coalition portant la candidature du leader de Pastef a dénoncé vendredi, le ‘’refus’’ de la direction générale des élections (DGE) de lui remettre la fiche de collecte des parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024
La coalition Sonko 2024 a dénoncé, vendredi, à Dakar, le ‘’refus’’ de la direction générale des élections (DGE) de lui remettre la fiche de collecte des parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Son mandataire, le député Mohamed Ayib Daffé, a fustigé une décision ‘’illégale’’.
La Cour suprême sera saisie par les leaders de Sonko 2024 en vue de l’annulation de la décision de la DGE.
‘’Toute la documentation nécessaire pour être en règle avec la loi électorale a été réunie. Nous nous sommes présentés à la DGE avec un dossier complet, qui comporte les documents dûment signés par le candidat à la candidature de Sonko 2024, Ousmane Sonko, les notifications du mandataire, du coordonnateur national du parrainage du candidat, des 14 délégués régionaux et de leurs suppléants’’, a argué M. Daffé à sa sortie des locaux de la direction générale des élections.
‘’La déclaration de la coalition, ainsi que l’attestation des partis politiques qui ont investi’’ Ousmane Sonko figurent dans le dossier, a-t-il fait valoir.
Mohamed Ayib Daffé a fait part de son ‘’étonnement’’ après le ‘’refus’’ de la DGE de lui remettre la fiche de collecte des parrainages du candidat Ousmane Sonko.
‘’Ils (les agents de la DGE) nous opposent un refus […] illégal, car l’autorité n’a cité aucun article du code électoral qui justifie cette décision’’, a soutenu M. Daffé.
Une ‘’décision très grave’’
‘’Dès lundi, nous allons déposer un recours en vue de l’annulation de cette décision’’, a-t-il insisté en fustigeant une ‘’décision […] très grave’’.
En 2019, a ajouté le député membre du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi, ‘’des candidats étaient condamnés définitivement’’ par la justice, mais ils avaient ‘’reçu une fiche de collecte de parrainages’’.
‘’Ce n’est pas à la DGE de dire qui sera candidat. Seul le Conseil constitutionnel est chargé de constater la recevabilité et la validité d’une candidature’’, a-t-il fait valoir.
‘’Nous allons nous battre […] pour que Sonko soit candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, a promis le député.
La direction générale des élections a tenu une réunion à huis clos avec les candidats à la candidature ou leurs mandataires, pour leur remettre la fiche de collecte des parrainages.
L’APS a tenté, sans succès, de joindre la DGE pour obtenir sa version à la suite de la dénonciation faite par Mohamed Ayib Daffé.
Ousmane Sonko, le candidat de Sonko 2024, a été arrêté le 28 juillet dernier.
Trois jours plus tard, il a été inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État, de complot contre l’autorité de l’État.
‘’Des mouvements insurrectionnels’’
L’opposant est également accusé par le parquet de Dakar d’actes et de manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et de vol.
Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti, Pastef-Les patriotes.
‘’Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, a argué M. Diome, ce que les responsables de ladite formation politique et ses militants ne cessent de nier.
M. Sonko est arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Macky Sall, qui s’est fait réélire lors de ce scrutin.
Pastef-Les patriotes et ses alliés constituent l’un des principaux groupes parlementaires de la législature actuelle.
Des sources officielles ont fait état de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral à la suite de son arrestation, ce qui peut l’empêcher d’être candidat et de voter à l’élection présidentielle.
PRESIDENTIELLE 2024, LES MANDATAIRES EN ACCORD AVEC LES MODIFICATIONS DES FICHES DE PARRAINAGE
Des mandataires de candidats déclarés ont salué, vendredi, les modifications apportées au système de parrainage mis en place pour l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Dakar, 29 sept (APS) – Des mandataires de candidats déclarés ont salué, vendredi, les modifications apportées au système de parrainage mis en place pour l’élection présidentielle du 25 février 2024.
La Direction générale des élections (DGE) a abrité ce vendredi une séance d’information et de remise de la fiche de collecte des parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024.
Jeudi, le directeur général des élections a indiqué ‘’(…) qu’en application des dispositions de l’article L.57 du code électoral, (…) le modèle de la fiche de collecte des parrainages en format papier et électronique est disponible au niveau de la Direction générale des élections ».
Un numéro est apposé sur chaque fiche de collecte de parrainages, une innovation saluée par la plupart des mandataires des partis ou coalitions de partis.
‘’On a assisté à une explication détaillée car l’arrêté du ministre de l’Intérieur ne [donne] pas les contours de ce parrainage et, aujourd’hui, l’innovation est que chaque candidat a un numéro qui va le suivre’’, a indiqué Mamadou Guèye, délégué national chargé de la vie politique de la coalition ‘’Gueum sa bopp’’ de Bougane Guèye Dany.
Il estime que du point de vue administratif, il y a des ‘’améliorations’’ permettant d’éviter certaines erreurs.
‘’Je suis satisfait car avant chaque candidat avait une fiche à remplir. Aujourd’hui, chaque candidat a un numéro et cela permet de verrouiller et personne ne peut se faire passer pour un autre’’, a-t-il soutenu. Il a toutefois rappelé que »le combat » de sa coalition porte sur le fichier électoral.
‘’L’essentiel c’est que le travail soit transparent et nous notre combat c’est le fichier électoral pour qu’il soit en concordance avec le fichier utilisé par le logiciel’’ utilisé pour la validation des parrainages, a indiqué M. Guèye.
Des fiches anonymes et de même couleur
‘’L’autre innovation est que les fiches sont anonymes et elles sont toutes de même couleur et de même nature, sans effigie de parti ou de candidat’’, s’est félicité Maguette Sy, secrétaire national chargé des élections du Parti démocratique sénégalais (PDS) et coordinateur national du candidat Karim Wade.
Selon lui, cette réunion avec la Direction générale des élections s’inscrit dans le ‘’cours normal’’ du processus électoral.
‘’Nous sommes venus participer à la réunion d’échanges et d’information mais aussi récupérer les fiches de collecte des parrains’’, a-t-il souligné. Il se dit satisfait des innovations introduites dans le cadre de la collecte des parrainages.
‘’Il y a des innovations telles que le numéro d’ordre inscrit sur la fiche qui réserve la seule utilisation de la fiche par le candidat’’, a-t-il signalé.
Sidi Bara Fall, mandataire du mouvement Mimi2024 de l’ancienne Première ministre Aminata Touré, souligne que la réunion était »transparente ».
‘’On a eu une réunion ouverte et claire. Les agents de la Direction générale des élections nous ont fourni toutes les informations dont on avait besoin et nous ont remis les fiches’’, a-t-il dit.
Il s’est ensuite appesanti sur les innovations apportées au processus de collecte des parrainages. ‘’Cela concerne principalement le numéro d’identification de la carte d’identité CEDEAO. Maintenant, ils demandent le numéro de la carte CEDEAO, ce qui ne figurait pas sur la fiche des élections passées’’, a-t-il souligné.
Papa Guèye, mandataire national de la coalition pour un Sénégal nouveau de El Hadj Mamadou Diao dit Mame Boye Diao, dit avoir »pris note » de toutes les nouveautés inroduites dans la collecte des parrainages.
Selon lui, le parrainage »permettra de réduire le nombre trop élevé de candidats à la candidature et de faciliter l’organisation des élections ».
‘’Ce que j’ai constaté aujourd’hui, c’est qu’il y a plus de 100 candidats alors qu’une liste circule sur les réseaux sociaux faisant état d’une soixantaine de candidats’’, a-t-il dit.
CHAMPIONNATS DU MONDE DE FOOTBALL DES SOURDS, LE SENEGAL EN QUARTS DE FINALE
L’équipe du Sénégal de football des malentendants s’est qualifiée, vendredi, pour les quarts de finale des championnats du monde en battant,3-0, l’Arabie-Saoudite.
Dakar, 29 sept (APS) – L’équipe du Sénégal de football des malentendants s’est qualifiée, vendredi, pour les quarts de finale des championnats du monde en battant,3-0, l’Arabie-Saoudite.
Les championnats du monde se jouent en Malaisie.
Dans un tweet, le chef de l’Etat a adressé ses ‘’chaleureuses félicitations’’ aux Lions.
‘’Chaleureuses félicitations chers Lions du Sénégal pour cette belle victoire qui vous qualifie aux quarts de finale de la Coupe du Monde de football des Malentendants. Toute la nation vous soutient. Bonne chance pour les prochaines échéances’’, a tweeté Macky Sall.
Les Lions du Sénégal ont battu la Thaïlande (3-0), mercredi, à l’occasion de leur troisième match en phase des poules.
Lors de la première journée, ils avaient dominé l’Argentine (2-0), avant de concéder le nul (2-2) avec l’Ukraine pour leur deuxième rencontre.
Les Championnats du monde de football des sourds sont une compétition mondiale organisée une fois tous les quatre ans par le Comité international des sports pour les sourds, chez les hommes et les dames en même temps.
Chez les hommes, la Turquie est la nation la plus titrée avec deux trophées remportés en 2012 et en 2016.
En dames, les États-Unis sont le pays le plus titré, avec deux coupes remportées durant ces mêmes éditions (2012 et 2016).
L'ÉCONOMIE CASAMANÇAISE À L'ÉPREUVE DU BLOCUS
Pourquoi les autorités n'ont-elles pas fourni d'explications officielles sur la suspension des liaisons maritimes ? Comment garantir le développement économique et le désenclavement de la Casamance dans un avenir proche ?
Depuis le mois de juin, la Casamance est confrontée à une situation économique précaire suite à la suspension des liaisons maritimes entre Dakar et Ziguinchor. Les ferries qui assuraient la liaison nord-sud ne circulent plus, laissant les habitants de la Casamance dans l'incertitude et isolant davantage la région. Dans le même temps, l'aéroport de Ziguinchor est toujours en travaux, ce qui entrave le développement des transports aériens. De plus, 120 km de la route nationale reliant Ziguinchor à Dakar sont également en chantier, perturbant les échanges routiers. Face à cette paralysie persistante des transports, la Casamance s'interroge sur les raisons de cette situation qui entrave son développement régional.
L'une des problématiques majeures soulevées par cet arrêt des liaisons maritimes est le manque d'informations officielles. Alors que les ferries reliant Dakar à Ziguinchor sont essentiels pour la région, aucune explication officielle n'a été fournie quant à cette suspension prolongée. Pascal Ehemba, président de la chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Ziguinchor, détenant la concession du port de la ville, exprime son étonnement face à cette situation en déclarant dans les colonnes de Jeune Afrique : « Nous n'avons pas reçu d'information officielle ». Cette absence de communication officielle contribue à accroître l'incertitude et l'isolement de la région.
Le contexte de l'anniversaire du naufrage du Joola, survenu il y a 20 ans, accentue la résonance particulière de cette situation. Le Joola était le ferry qui assurait autrefois la liaison entre Ziguinchor et Dakar, et cette tragédie reste encore gravée dans la mémoire collective. La suspension des liaisons maritimes actuelle ravive les souvenirs douloureux de cette catastrophe, renforçant ainsi l'importance de trouver des solutions durables pour assurer la connectivité de la Casamance.
Outre les problèmes maritimes, les travaux en cours sur la route nationale reliant Ziguinchor à Dakar et le chantier de l'aéroport de Ziguinchor compliquent davantage les échanges routiers et aériens. Ces facteurs pénalisants entravent le développement économique de la Casamance et renforcent les interrogations quant à la stagnation du développement régional malgré les investissements promis par le gouvernement sénégalais.
Face à cette paralysie persistante des transports en Casamance, plusieurs questions se posent. Quelles sont les raisons réelles de ce blocage économique ? Pourquoi les autorités n'ont-elles pas fourni d'explications officielles sur la suspension des liaisons maritimes ? Comment garantir le développement économique et le désenclavement de la Casamance dans un avenir proche ?
Pour de nombreux observateurs, la Casamance, avec son potentiel économique et touristique, ne peut se permettre de rester isolée et en proie à des difficultés de transport. Il convie l’État à lever le voile sur les raisons de ce blocage persistant, à travailler sur des solutions concrètes et à mettre en place les mesures nécessaires pour garantir un développement économique durable et inclusif dans cette région du Sénégal.
«QUAND IL S’AGIT DE SE TAPER OU DE SE TUER, NOUS AVONS LES RESSOURCES MAIS QUAND IL S’AGIT DE SAUVER LA PLANETE, ON VA DE PROMESSES EN PROMESSES»
Alioune Ndoye ministre de l’environnement, sur le financement climatique - Le financement climatique est un grand défi auquel les pays les moins avancés (Pma) font face.
Le financement climatique est un grand défi auquel les pays les moins avancés (Pma) font face. C’est dans ce sens que le ministre de l’Environnement Alioune Ndoye qui présidait la réunion ministérielle du groupe de négociateurs des Pma estime que quand il s’agit de faire la guerre, les moyens sont là mais pour sauver l’humanité, c’est des promesses non tenues.
En prélude à la Cop 28 qui se tiendra à Dubai, le groupe des négociateurs des pays les moins avancés sur le climat (Pma) se sont réunis à Dakar pour faire le point sur les progrès réalisés dans les négociations internationales sur les changements climatiques, de discuter des priorités pour la Cop 28 et d’obtenir un soutien fort sur le positionnement stratégique du groupe des PMA. Le ministre de l’Environnement Alioune Ndoye indique que le groupe des pays les moins avancés sur le climat se réunit pour harmoniser leurs positions qu’ils vont défendre au niveau de la Cop. Selon lui, puisqu’il y a urgence, il est bon qu’ils y aillent d’une voix sur les différentes questions.
A l’en croire, le monde est à 1.1°C de réchauffement. «Les experts sont clairs : si nous continuons dans cette tendance, nous allons aller à 2.4, à 2.6°C. Cela va condamner une large partie de ce monde, notamment tout ce qui est pays insulaire, côtière avec aujourd’hui des impacts qui sont de plus en plus violents du fait de cette trajectoire», ditil. C’est une urgence et nous avons l’obligation morale d’inverser cette tendance pour nous caler à l’objectif de Paris qui est de limiter ce réchauffement à 1.5°C, et cela n’est quasi pas négociable si nous voulons sauver l’humanité, ajoute-t-il. «Vous savez, on ne pointe pas quelqu’un en termes de droit de responsabilité parce que nous sommes tous responsable, parce que nous tendons au développement. Dans chaque partie du monde, il y a des actions qui doivent être reconverties pour aller dans une trajectoire beaucoup plus sobre en carbone», explique-t-il.
Et d’ajouter qu’il faut que les engagements qu’ils répètent de Cop en Cop puissent être tenus. Interpellé sur le financement climatique, M. Ndoye estime que, ne rien faire coûte beaucoup plus cher en termes de perte pour l’humanité, de ressources qu’il faudra pour faire face à des phénomènes beaucoup plus violents et dévastateurs. «Si nous ne faisons rien aujourd’hui, nous ferons 100 fois demain pour faire face à des choses qui vont menacer l’existence de l’humain sur cette planète. Dès qu’il y a certains incidents, en un temps record, les gens réunissent beaucoup d’argent. Quand il s’agit de se taper ou de se tuer, là, on a les ressources mais quand il s’agit de sauver la planète, on va de promesses en promesses. Donc il est temps que l’on rétablisse la confiance parce qu’il y a un problème de confiance en commençant par le respect des engagements», clame-t-il.
LES 100 MILLIARDS DE DOLLARS PROMIS PAR LES PAYS DÉVELOPPES LORS DE LA COP 27 NON ENCORE MATERIALISES
Le ministre est d’avis que depuis plusieurs années déjà, la crise climatique a entraîné d’énormes pertes dans les PMA, freinant malheureusement tous leurs efforts de développement. «Le contexte international peu favorable n’aide pas aussi avec les crises répétitives qui mettent à nu la vulnérabilité de nos systèmes économiques et financiers. Le fardeau de la dette s’est alourdi en raison du ralentissement économique mondial résultant de la guerre en Ukraine, de la COVID-19 et de la hausse mondiale des prix», déplore-t-il.
Cependant, il affirme que cette situation a placé de nombreux PMA dans une situation critique. «Il nous faut poursuivre le plaidoyer et la réflexion pour la mobilisation effective de ressources durables pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique, à travers notamment l’opérationnalisation du fonds sur les pertes et préjudices, le doublement du financement de l’adaptation et le respect de l’allocation des 100 milliards de dollars qui tarde à se matérialiser», dit-il. A l’issue de cette réunion, la déclaration sera mise en œuvre.