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20 juin 2025
RISQUE DE VOIR DES DIRIGEANTS RENDRE LEURS BONUS
Le groupe bancaire Crédit Suisse examine la possibilité de restitution de bonus reçus par leurs dirigeants depuis 2019. C’est ce qu’a annoncé le Département fédéral des finances (DFF) à travers un communiqué.
Le groupe bancaire Crédit Suisse examine la possibilité de restitution de bonus reçus par leurs dirigeants depuis 2019. C’est ce qu’a annoncé le Département fédéral des finances (DFF) à travers un communiqué. Cette demande du gouvernement suisse fait suite au sauvetage financier du groupe bancaire au mois d’avril. Sur ordre du conseil fédéral, les bonus reçus par les responsables au sommet du Crédit Suisse entre 2019 et 2022 devront être supprimés. Le groupe devra étudier les cas de ces bonus et la possibilité que les personnes concernées rendent les sommes.
Les montants en cause sont pour l’instant inconnus et le Crédit Suisse ne s’est pas exprimé publiquement à ce sujet. Parmi les directeurs concernés, le franco-ivoirien Tidjane Thiam qui dirigeait la banque en 2019. Il a dû quitter son poste en 2020, suite à un scandale de filature d’anciens employés. Le groupe bancaire a connu de nombreux autres problèmes durant cette période ayant conduit à une presque faillite en 2022, d’où la nécessité de sauvetage du gouvernement suisse. Afin que de telles crises n’arrivent plus, le Conseil fédéral a également demandé à ce que les bonus des responsables en dessous de la direction soient réduits de respectivement 50% et 25% en fonction des échelons. Le nettoyage financier va s’étendre également à UBS, groupe bancaire de la Confédération qui a acquis le Crédit Suisse et permettant de le sauver. Le DFF a exigé à ce que le système de rémunération variable de l’Union bancaire Suisse soit repensé afin que le budget mis à leur disposition par la Confédération ne soit trop souvent utilisé.
MACKY VEUT UN NOUVEAU VISAGE POUR LES UNIVERSITES PUBLIQUES
Le président de la République, Macky Sall, a demandé mercredi que soient engagées, sans délais des concertations en vue d’accélérer la réalisation et la mise en service des nouvelles infrastructures académiques et sociales programmées dans les universités
Le président de la République, Macky Sall, a demandé mercredi que soient engagées »sans délais » des concertations en vue « d’accélérer la réalisation et la mise en service des nouvelles infrastructures académiques et sociales programmées » dans les universités publiques.
Le chef de l’Etat a surtout insisté sur « l’amélioration du cadre de vie dans les campus et à la stabilité sociale dans les universités publiques ».
Selon le communiqué du Conseil des ministres, Macky Sall, présidant la réunion hebdomadaire du gouvernement, a évoqué « la situation dans les universités publiques, en demandant au Premier ministre et au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, d’engager sans délais des concertations avec les recteurs et les directeurs des CROUS [centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires].
Ces concertyations, d’après le texte, permettront « d’accélérer la réalisation et la mise en service des nouvelles infrastructures académiques et sociales programmées ».
Le document ajoute que le chef de l’État « a en outre invité le gouvernement à veiller à l’amélioration du cadre de vie dans les campus et à la stabilité sociale dans les universités publiques ».
Il a de même donné des instructions pour « le suivi du projet des classes préparatoires aux grandes écoles, en demandant au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, d’initier un plan national de développement des classes préparatoires, tenant compte de l’actualisation de nos programmes de formation, de l’installation fonctionnelle des lycées d’excellence, de la montée en puissance de nos écoles d’ingénieurs et d’autres projets de classes préparatoires accompagnés par l’État à travers un cadre de partenariat public-privé juridiquement maitrisé ».
EN BANLIEUE, LE LEADER DE PASTEF TOUJOURS DANS LES CŒURS !
Dans la banlieue, on joue les prolongations des débats du procès Adji Sarr-Ousmane Sonko
Le procès opposant la masseuse Adji Sarr au leader de Pastef s’est finalement tenu mardi. C’était sans la présence du leader du Pastef qui se trouve reclus depuis plus une dizaine de jours à Ziguinchor. Hier mercredi, toutes les conversations tournaient autour de ce procès dont le verdict est attendu le 1er juin c’est-à-dire mardi prochain.
Dans la banlieue, on joue les prolongations des débats du procès Adji Sarr-Ousmane Sonko. Dans certains lieux de rassemblement, les débatteurs commentaient le compte rendu des auditions de Ndèye Khady Ndiaye, la patronne du salon « Sweet Beauty », et de son employée au moment des faits, la jeune masseuse, Adji Sarr. « C’est du jamais vu ! On ne croirait pas que nous sommes au Sénégal en lisant les messages relayés sur les réseaux sociaux venant du palais de justice. C’était comme dans un film pornographique. Mais quand même, la vérité méritait de jaillir après tout ce long feuilleton judiciaire. Ousmane Sonko aurait dû se présenter pour se défendre. Ce n’était pas une bonne idée de rester à Ziguinchor. Le verdict du 1er juin risque de lui être très fatal pour la suite de sa carrière politique », confie Aliou Samb habitant du quartier Médina Marène 1 dans la commune de Tivaouane-Diacksao. Les professionnels de médias, déployés hier au Palais de la justice de Dakar où se tenait une audience spéciale sur l’affaire des supposés viols répétitifs et menaces de mort dont est accusé le leader du Pastef par la masseuse Adji Sarr, ont permis aux citoyens de vivre en direct ce procès. Ceci à travers des statuts WhatsApp ou publications sur Facebook. Pour Aliou Pam, chauffeur, l’accusatrice a tenté de rejouer la scène devant le juge pour prouver qu’il y a eu viol. Toutefois, le jeune homme n’exclut pas une tentative de vouloir liquider politiquement un opposant qui dérange aujourd’hui le sommeil profond du régime du président Macky Sall. « Certaines choses ne valent pasla peine d’être faites en politique. C’est Dieu le grand Juge. Je crois à l’innocence d’Ousmane Sonko dans ce dossier. C’est une manœuvre du pouvoir pour l’empêcher d’être candidat aux élections présidentielles 2024 en l’emprisonnant. Malheureusement, nous avons une justice aux ordres de l’exécutif pour discréditer les potentiels adversaires du pouvoir. Nous sommes en train d’assister à la réédition des sorts faits à l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, et à Karim Wade. Que Macky Sall sache que tôt ou tard, il quittera le pouvoir. Seul le pouvoir de Dieu est éternel », estime, dépité, le taximan.
Soutien à Ousmane Sonko !
En attendant le verdict de ce procès qui sera rendu le 01er juin, l’avenir politique du le leader du Pastef est en jeu. Ousmane Sonko, cohérent dans sa démarche de désobéissance civique, après avoir posé certaines conditions pour déférer à sa convocation, a brillé parson absence durant le procès. Malgré le risque d’être condamné par contumace qu’il encourt, les militants de Pastef croient dur comme fer à la participation de leur leader à la présidentielle de 2024. « Ils peuvent faire tout ce qu’ils veulent. Ousmane Sonko participera par la force à la présidentielle de 2024. C’est quoi ces affaires de viols et de diffamation ? Le viol, c’est une histoire sortie de l’imagination de Adji Sarr. Une histoire écrite par d’autres et qu’elle est venue livrer pour nuire à un adversaire politique du pouvoir en place. Les Sénégalais ne sont pas dupes. Cette masseuse raconte des contrevérités. La résistance se fera lorsque le pouvoir décidera d’emprisonner Sonko ou de l’écarter de la course présidentielle », avertit Pape Djim, visiblement trèsremonté contre « l’injustice » que subit son leader. Selon un autre habitant de la banlieue nommé Jules Guèye, l’intention du pouvoir serait claire et consistait à ternir l’image d’un homme politique dans ce procès. « Ousmane Sonko est un Sénégalais comme le président de la République Macky Sall. C’est un père de famille. Il a des parents. On doit respecter son honneur. Et il est également présidentiable. Il n’est pas n’importe qui. La Justice ne devrait pas procéder de cette manière avec lui. Ses droits n’ont jamais été respectés depuis le début de cette affaire. Il a raison de ne pas s’être au tribunal hier » pense cet interlocuteur d’une quarantaine d’années.
Que le droit soit dit le 01er juin...
L’affaire Ousmane Sonko -Adji Sarr, jugée en mode fast-track mardi devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, laissera les Sénégalais dubitatifs sur le fonctionnement de la Justice de leur pays. Le verdict du juge déterminera la perception qu’ils se font de l’image d’une justice tant chahutée de nos jours. « Les Sénégalais ont besoin d’être éclairés. Cette affaire nous causé beaucoup de dégâts sur les plans matériel, économique, social et, surtout, humain. Vingt morts, c’est trop. Elle a tenu en haleine tout le pays pendant deux ans. C’est elle la cause de tout ce que à quoi nous sommes en train d’assister, les manifestations par-ci, les saccages par-là. C’est dommage qu’Ousmane Sonko n’ait pas comparu hier. C’est le moment pour la justice, après avoir écouté quelques parties et les témoins, de redorer son blason en toute impartialité. Une justice forte, c’est celle qui se respecte » martèle le nommé Abdoulaye Cissokho. Même son de cloche chez la vendeuse de bouillie Aba Diallo. Elle réclame que « le droit soit dit dans l’affaire Adji Sarr -Ousmane Sonko. On ne parle que ça depuis deux ans. Ce débat devrait être dépassé si la justice avait fait son travail. Je bannis la politique. Mais je pense qu’on ne devrait pas emprisonner quelqu’un parce qu’il a décidé de s’opposer à votre régime. La jeune fille, si ce qu’elle a raconté hier ne colle pas à la réalité, devra être sanctionnée. En résumé, seule la vérité doit triompher » estime la vendeuse de bouillie.
PRES DE 20 MORTS POUR... LE RECIT D’UNE «PLAYMATE»
Notre pays a encore vécu ce mardi 23 mai 2023 un autre procès pour “viols répétitifs et menaces de mort” contre le même opposant, éternel empêcheur de tourner en rond, devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance hors classe de Dakar.
Après avoir abrité un procès en diffamation inique en son genre et dont le seul but était de rendre inéligible à l’élection présidentielle du 25 février 2024 le principal et plus redoutable opposant au régime en place, notre pays a encore vécu ce mardi 23 mai 2023 un autre procès pour “viols répétitifs et menaces de mort” contre le même opposant, éternel empêcheur de tourner en rond, devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance hors classe de Dakar. Un procès qui rappelait la célèbre émission de télévision de Pierre Sabbagh, “Au Théâtre ce soir”. Une émission qui avait fait les beaux jours de l’ORTF puis de TF1 après l’éclatement de cet office.
Préalablement enregistrées, les pièces de théâtre étaient diffusées dans les programmes de divertissement de la télévision française. Les textes étaient méticuleusement choisis, le casting rigoureusement élaboré, les répétitions bien organisées, les metteurs en scène et les acteurs d’un professionnalisme avéré. Rien n’était laissé au hasard pour satisfaire un public connaisseur et critique. Ainsi, “La Perruche et le Poulet” de Robert Thomas, “Le sexe faible” d’Edouard Bourdet, “L’amant de madame Vidal” de Georges Berr et Louis Verneuil et “Madame Sans-Gène” de Victorien Sardou et Emilie Morreau, pour n’en citer que quelques unes des plus célèbres, ont été de véritables chefs-d’œuvre en la matière. Naturellement, dans aucune de ces représentations, l’actrice principale de la saison 2 de “Sweet Beauty” n’aurait pu trouver sa place. Sortie d’un casting quelconque laborieusement élaboré, l’actrice principale, qui ferait pâlir de jalousie les playmates de Hugh Hefner du célèbre magazine de charme Playboy, a fait étalage mardi dernier de toute sa littérature érotique et de ses connaissances du Kama sutra. Les oreilles des juges ont dû bourdonner. De même que celles d’un public choqué par la virulence et la crudité des mots salaces distillés sans gêne par cette « playmate » dans une salle de tribunal. Une séance inédite et indigne du pays de Léopold Sédar Senghor et de Sembène Ousmane.
Prétendue victime de viols répétitifs, l’actrice principale, qui n’avait de soutien que des chasseuses de primes, trois pelés et un tondu et ses scénaristes tapis dans l’ombre, s’est heurtée au certificat médical du médecin requis par ses propres soins et qui réfute toute thèse de rapports intimes ainsi qu’aux témoignages du premier gendarme enquêteur en charge de l’affaire qui balaie d’un revers de la main la thèse d’un rapport forcé, tout en remettant en cause l’authenticité du procès-verbal versé dans la procédure. Elle s’est aussi heurtée à la propriétaire du salon dans lequel elle officiait et de ses collègues qui ont toutes démenti ses allégations. Il ne restait donc que la carte de l’humiliation. Jeter en pâture le chef de file de l’opposition, le décrire sous les traits les plus ignobles et sadiques afin de le discréditer aux yeux de l’opinion publique nationale et internationale. Une malencontreuse manœuvre qui a, au contraire, renforcé la conviction des uns et des autres sur l’acharnement dont ce leader politique est victime de la part du pouvoir en place qui utilise les institutions de la République pour éliminer ses adversaires les plus coriaces. Les rappels à l’ordre de nos marabouts, régulateurs sociaux par excellence, de Ndiassane à Touba, n’ont pas été entendus.
Les cris d’indignation et de révolte du peuple pour lequel la justice est rendue ont été ignorés. Et comme c’est de notoriété publique, dans le prétoire, quand la politique entre par la porte, le droit en sort parla fenêtre. Près de 20 personnes ont déjà payé de leur vie pour cette scène effarante produite par de vils scénaristes.
Libération des activistes de Pikine
Cueillis nuitamment par les éléments de la brigade de recherches de la Gendarmerie de Keur Massar à bord d’un minicar blanc, l’activiste Daouda Guèye, par ailleurs responsable politique du Parti Pastef ainsi que Moustapha Diop, Djily Cissé et Pape Modou Coly ont été relaxés hier en début d’après-midi. Selon nos sources, c’est suite à une vidéo sur tic toc que les mis en cause ont été interpellés. Les pandores avaient fouillé la chambre de Daouda Guèye.
Maty Sarr Niang sous mandat de dépôt
Maty Sarr Niang de Kewoulo allonge la liste des journalistes en détention. A l’issue de son audition hier par le juge du deuxième cabinet Mamadou Seck, elle a été placée sous mandat de dépôt. Notre consœur est poursuivie pour actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et usurpation de fonction de journaliste. On lui reproche des posts incendiaires sur facebook où elle invite les populations à se battre contre le régime.
La gendarmerie ratisse large à Kédougou
La gendarmerie de Kédougou poursuit ses opérations de sécurisation entamées depuis une semaine. Les éléments de l’Escadron de surveillance et d’intervention (ESI) de Kédougou ont ratissé dans les secteurs de Noumoufoukha, Fadougou, et Khossanto. Les pandores ont interpellé 32 personnes pour identification dont 17 femmes pour identification sur le fichier sanitaire. Ils ont démantelé aussi trois débits de boissons clandestins dont un à Noumoufoukha et 2 à Khassanto et saisi 804 bouteilles d’alcool, un ordinateur, un amplificateur et 7 chaises plastiques.
Recteurs et directeurs des CROUS en conclave
Le chef de l’Etat souhaite l’amélioration des conditions d’études et d’existence dans les universités publiques. En conseil des ministres hier, il a demandé au Premier ministre et au ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, d’engager sans délai des concertations avec les recteurs et les directeurs des CROUS, en vue d’accélérer la réalisation et la mise en service des nouvelles infrastructures académiques et sociales programmées. En outre, il a invité le gouvernement à veiller à l’amélioration du cadre de vie dans les campus et à la stabilité sociale dans les universités publiques.
Classes préparatoires aux grandes écoles
Restons avec le Président Macky Sall qui exhorte le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Moussa Baldé à initier un plan national de développement des classes préparatoires, en tenant compte de l’actualisation de nos programmes de formation, de l’installation fonctionnelle des lycées d’excellence, de la montée en puissance de nos écoles d’ingénieurs et d’autres projets de classes préparatoires accompagnés par l’Etat à travers un cadre de partenariat public-privé juridiquement maîtrisé. Par ailleurs, le Président Sall a magnifié l’initiative du Sénégal ayant conduit à l’adoption, par acclamation au Conseil exécutif de l'Unesco, d’une importante résolution sur l'eau, intitulée « 9ème Forum Mondial de l’Eau » de Dakar, présentée par la Délégation Permanente du Sénégal auprès de l’UNESCO. Il s’est félicité du succès diplomatique majeur, qui confirme le leadership du Sénégal sur les thématiques visant à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau.
Amath Sall promu Directeur des Systèmes d’Informations
Ingénieur informaticien, Amath Sall est promu Directeur des Systèmes d’Informations au ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public. L’administrateur civil Mouhamed Mahmoud Diop est nommé Secrétaire général du ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public. Précédemment Conseiller technique financier au ministère des Mines et de la Géologie, Ibrahima Wane est nommé Secrétaire technique chargé des Mines du Comité national de Suivi du Contenu local. L’expert en développement territorial, Saloum Ndiaye, est nommé coordonnateur national du projet mobilier national.
La banlieue encore en état de siège
Les appels à la résistance par le président du Parti Pastef sont pris au sérieux par les autorités étatiques dont le ministère de l’Intérieur. Car, les grands axes routiers de la banlieue sont surveillés comme du lait sur le feu par les limiers ou les pandores. C’estle cas au rond-point Canada de Guédiawaye, la route menant vers le tribunal où les éléments du groupement mobile d’intervention veillent au grain pour parer à toute manifestation. C’est le même dispositif policier qui est noté au rond-point case bi de la commune de Golf Sud non loin des chantiers du Brt. Idem au rond-point de la Cité Lobat Fall en face station de Edk Oil où des pandores veillent au grain.
Habib Niang dit halte à la violence
A Guédiawaye hier, pour remettre à des charretiers un appui en aliment de bétail (1,5 tonne), le responsable politique de l’Alliance pour la République (Apr) en a profité pour tirer sur certains ténors de l’opposition qui, selon lui, incitent la jeunesse à la violence. Pour Habib Ninag, la violence n’a pas sa raison d’être dans la sphère politique. Il invite les cochers à refuser d’être embarqués dans ce jeu au risque de sacrifier leurs vies.
Mort tragique d’un vigile
Le vigile Modou Faye qui travaille à ses heures perdues dans des boutiques de Pikine pour le dépotage des conteneurs, a rendu l’âme d’une manière tragique. La marchandise est tombée sur lui. Il est décédé sur le coup devant une boutique à Pikine Tally Bou Mak. Nos sources renseignent que le drame s’est produit la semaine dernière. Le commerçant propriétaire du conteneur a été interpellé par la police de Pikine avant d’être déféré au parquet pour homicide involontaire.
Développement du football local
Le président de la République a réitéré hier, lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, ses directives pour l’accroissement de l’accompagnement de l’Etat au développement du football local dans toutes ses composantes. Dans le même sillage, le Président Sall a adressé ses chaleureuses félicitations aux Lionceaux du Football U17, champions d’Afrique, et à leur encadrement, après la brillante victoire du Sénégal lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie, qui s’est déroulée en Algérie. Il associe aux félicitations le Premier ministre et ministre des Sports, la Fédération sénégalaise de Football(FSF), les dirigeants de clubs, les encadreurs et éducateurs sportifs, pour le travail remarquable accompli afin de positionner le football national au sommet du Football africain, avec 5 sacres continentaux obtenus en moins de deux ans.
Pèlerinage marial de Popenguine
Le chef de l’Etat a saisi la tribune du Conseil des ministres pour adresser ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne à l’occasion de la célébration de la fête de la Pentecôte. A cet effet, il a demandé au gouvernement de veiller, avec les organisateurs, au bon déroulement du pèlerinage marial de Popenguine.
Retour de parquet pour Serigne Saliou Guèye
Serigne Saliou Guèye, directeur de publication du quotidien privé «Yoor-Yoor », arrêté pour les délits d’outrage à magistrat, d’usurpation du métier de journaliste et de complicité de ces faits, a été déféré au parquet mercredi matin. Professeur de français à la base, il s’est fait un nom dans la presse avec des commentaires enflammés. Il a fait l’objet d’un retour de parquet, ce qui veut dire qu’il va passer la nuit au commissariat central de police de Dakar. Il devrait faire face à un juge d’instruction ou au procureur pour voir la suite à donner. Le quotidien «Yoor-Yoor », qu’il dirige depuis sa création, il y a plusieurs mois, a publié récemment un article consacré à la magistrature sénégalaise, l’une des raisons de son arrestation, selon Me Moussa Sarr.
Sonko lève le blocus
De Ziguinchor où il s'est retranché depuis une dizaine de jours, le leader du Pastef, Ousmane Sonko, s’esttapé un bain de foule dans les rues, avant de faire une sortie pour s'attaquer au Président Macky Sall. Dans un discours offensif, le maire de Ziguinchor a appelé les jeunes à se mobiliser pour apporter la réplique au chef de l'État qui, selon lui, ne connaît que le rapport de forces. Pour Ousmane Sonko, le combat final sera lancé prochainement à Dakar. Il affirme que Macky Sall va surseoir à son projet de liquidation politique ou il sera délogé du palais. Le leader du Pastef a annoncé la reprise de son Nemmekou tour qui, dit-il, sera intitulé «Caravane de la Liberté». Le maire de Ziguinchor a, par ailleurs, remercié les femmes et les jeunes qui se sont mobilisés pendant plus de dix jours pour le protéger contre toute menace étrangère. Il leur a demandé de lever le blocus et de nettoyer les rues.
Les recommandations de Thierno Souleymane Baal
Mamadou Youri Sall, professeur en informatique à l’université Gaston Berger (Ugb) de SaintLouis, juge très actuelles les recommandations de Thierno Sileymani Baal relativement à l’alternance au pouvoir, à la transparence et à l’éthique en politique. «Les recommandations de Thierno Souleymane Ball sont très actuelles. Elles concernent la circulation du pouvoir avec l’alternance, la gestion des deniers publics, à savoir la transparence et l’éthique en politique. Ce sont les trois thèmes que le fondateur de l’Almamiya au Fouta a appliqués dans [la partie nord] du Sénégal», a-t-il dit. Mamadou Youri Sall, auteur d’un livre surThierno Souleymane Baal, animait un panel portant sur le thème : « L’actualité des recommandations de Thierno Sileymani Baal », à l’occasion de la première édition du Salon international du livre de Matam (SILIMA). Thierno Souleymane Baal est un chef de guerre et un lettré musulman peul du 18e siècle, à l’origine d’un grand mouvement de réforme islamique en créant un État théocratique fondé sur un idéal de justice. Il fut une grande figure du Fouta Toro, région située au nord de l’actuel Sénégal, à cheval sur les deux rives du fleuve du même nom. L’enseignant a souligné «le caractère extraordinaire» de cette figure historique dont la vision demeure «actuelle» et peut opérer encore aujourd’hui, dit-il, précisant qu' «il est rare de voir parmi nos ancêtres quelqu’un qui a cette pensée». «Cette pensée a eu des résultats avec la création de l’Almamiya, un régime politique basé sur des principes démocratiques comme l’élection. Durant toute l’existence de l’Almamiya, il était interdit aux Almamys d’hériter le pouvoir ou encore d’installer une dynastie», a expliqué l’écrivain
L’AS DOUANES S’OFFRE SA PREMIERE FINALE !
L’As Douanes s’est hissée en finale de la troisième édition de la Basketball Africa League (Bal), en écartant, hier mercredi, en demi-finale, l'équipe angolaise de Petro de Luanda. (86-92)
L’As Douanes s’est hissée en finale de la troisième édition de la Basketball Africa League (Bal), en écartant, hier mercredi, en demi-finale, l'équipe angolaise de Petro de Luanda. Dans le sillage de Jean Jacques Boissy, les champions du Sénégal se sont imposés sur la marque de (92 à 86). Les «Gabelous» retrouveront samedi, en finale, les Egyptiens de Al Ahly qui a réussi à dominer le Stade Maliens sur la marque de 78 à 73.
L’As Douanes à répondu présent à la troisième édition de la Basketball Africa League (Bal), en remportant hier, mercredi 24 mai 2023, au Kigali Arena, la demi-finale qui l’a opposé à l'équipe angolaise de Petro de Luanda. Les «Gabelous» se sont imposés sur la marque de 92 à 86, au bout d'un match très disputée de bout en bout. Les hommes de Mamadou Guèye ‘’Pa Bi’’, qui ont dû s’arracher lors de la conférence Sahara de Dakar, en se qualifiant dans le «Finale 8» à Kigali, ont mis la gomme pour épingler le quart de finale, devant les Mozambicans de CF Beira, avant d’assurer le ticket pour la finale.
Sous la houlette de Marcus Crawford et surtout d’un Jean Jacques Boissy, d’un grand soir et auteur de 28 points, les «Gabelous» ont su hausser le ton pour exercer leur domination sur un adversaire qui s’est montré invincible jusqu’ici dans la compétition. Forts d’une avance de 4 points (45-49) à la mi-temps, les «Gabelous» ont réussi à maitriser leur adversaire. Malgré la révolte angolaise dans le dernier quart temps, ils s’adosseront sur leur solidité défensive et surtout l’efficacité dans les tirs primés pour maintenir leur avance et la garder jusqu’au coup de gong final.
Après une place de quart de finaliste, lors de sa première participation en 2021, les champions du Sénégal vont ainsi disputer la première finale de leur histoire dans la Basketball Africa League. Ce sera face aux Egyptiens de Al Ahly qui sont sortis vainqueur de l’autre demi-finale face au Stade Malien (78-73).
LES 14 MESURES DE SAUVETAGE DU GOUVERNEMENT
Au cours d’une réunion interministérielle de plus de 4 heures hier, le Premier ministre Amadou Ba, a défini la stratégie du gouvernement pour prévenir et gérer les inondations pour l’hivernage 2023.
Au cours d’une réunion interministérielle de plus de 4 heures, hier, le Premier ministre, Amadou Ba, a défini la stratégie du gouvernement pour prévenir et gérer les inondations pour l’hivernage 2023. En attendant, il veut, entre autres exigences, une cartographie des zones inondables en fin juin, au plus tard.
Amadou Ba a affiché une mine souriante, hier, lors de l’ouverture de la réunion du Conseil interministériel consacrée à la prévention et à la gestion des inondations de l’hivernage 2023. Mais, après 4 heures faites de bilan, de doléances, de bons ou mauvais points dans la stratégie, le Premier ministre s’est rendu compte de l’immensité de la tâche pour lutter contre ce phénomène.
Devant les ministres, gouverneurs, chefs de services, directeurs nationaux et généraux, Amadou Ba a sorti de sa besace 14 mesures pour endiguer les inondations. Entouré de Serigne Mbaye Thiam, Ministre de l’Eau et de l’Assainissement et Issakha Diop, Ministre délégué en charge des Inondations, il a ordonné au premier de « finaliser et de rendre disponible la cartographie des zones inondables, au plus tard en fin juin 2023 ».
Ensuite, M. Ba, nommé à la Primature, le 17 septembre 2022, appelle le Ministre de l’Assainissement à prendre les mesures nécessaires pour s’assurer de la finalisation et de la bonne conduite des opérations pré-hivernage (curage de canaux, faucardage de bassins et réceptacles, entretien de lacs et marigots, entretien et maintenance des matériels et équipements de pompage), au plus tard en fin juin 2023. De plus, les Ministres des Transports terrestres, de l’Urbanisme et des Collectivités territoriales, sur instruction du Chef du gouvernement, « veilleront à l’enlèvement régulier des ordures ménagères pour éviter d’impacter les réseaux et ouvrages ainsi qu’au désensablement régulier de la voirie et à la dépose des résidus ».
En outre, les Ministres de l’Intérieur et de l’Assainissement procéderont au recensement exhaustif de tout le matériel de pompage, antérieurement acquis, et devront prévoir un dispositif de ramassage après l’hivernage (le 15 juin 2023 pour le recensement et fin novembre 2023 pour le ramassage du matériel).
Amadou Ba recommande également aux Ministres de l’Intérieur, de l’Assainissement et de l’Urbanisme de « veiller, d’abord, à la préservation des voies et exutoires d’eaux pluviales et ensuite à finaliser le recensement des cas d’occupation des voies naturelles des eaux pluviales et des zones basses à Dakar et à l’étendre aux agglomérations urbaines des autres régions, enfin à assurer un pré-positionnement des motopompes de grande capacité sur les points endémiques déjà identifiés».
Le Premier ministre ordonne au Ministre de l’Énergie d’assurer « l’installation diligente de descentes électriques pour le pompage partout où c’est nécessaire, durant toute la période hivernale ». Dans ce sillage, les Ministres de l’Intérieur, des Infrastructures, de l’Assainissement, de la Santé et de l’Environnement, promet le Premier ministre, accorderont une « attention particulière à tous les points critiques jouant un rôle stratégique sur les plans économique, social, environnemental et de la mobilité urbaine et interurbaine ».
Amadou Ba met à contribution les Ministres de l’Intérieur, des Collectivités territoriales et de la Jeunesse qui « travailleront à développer la culture du risque, en matière d’inondation chez les communautés, à travers un dispositif de mobilisation, de communication, de sensibilisation et d’alerte précoce. Ils accompagneront les Collectivités territoriales dans l’élaboration de plans de contingence ». Des mesures qui seront présentées ce matin en Conseil des ministres, d’après Amadou Ba.
DEMANDE DE REQUALIFICATION DU VIOL EN CORRUPTION A LA JEUNESSE DU PROCUREUR
Selon Me Amath Thiam c’est pour ne pas permettre à Ousmane Sonko d’échapper a une condamnation
«La demande la requalification du délit de viol, c’est pour ne pas permettre à Ousmane Sonko d’échapper à une condamnation. Le Procureur de la République, quand il poursuit, il le fait dans un champ d’incrimination très large, en visant plusieurs infractions, de sorte que si le prévenu ou l’accusé échappe à l’infraction A, il ne pourra pas le faire pour B et s’il échappe au deux premières, il tombera à la 3ème C ou la quatrième D. Donc, cette demande fait partie des pratiques du Parquet consistant à viser à la fois plusieurs infractions devant le juge qui est le seul compétent à apprécier de la validité des preuves, avec son intime conviction, telle que prévue à l’article 414 du Code de procédure pénal. Cependant, il faut juste préciser qu’il y a une différence entre la requalification et la disqualification des faits. En droit, on parle de requalification quand le juge part des circonstances moins au plus graves. Maintenant, quand on dit disqualification, on part des circonstances plus graves aux moins graves.
Pour revenir au procès du mardi dernier, je dirais tout simplement tout peux se jouer : Ousmane Sonko peut être condamné comme il peut être acquitté sur le plan du viol. C’est un procès qui peut être gagné comme perdu, au regard des faits portés à la connaissance de la Chambre criminelle. Il y a une grande différence entre l’argument de l’opinion et le regard du juge. Le juge regarde le droit comme un scientifique parce que toute infraction a des éléments constitutifs. Toute infraction prévue par le Code pénal, il y a des éléments constitutifs, que ce soit viol, vol, abus de confiance, escroquerie. Chaque infraction à son identité, les caractères qui l’identifient. Si ces caractères sont réunis, on peut considérer qu’on est dans le cadre de cette dite infraction. Si je prends le cas du viol, on parle de cette infraction quand on est en présence d’acte sexuelle, autrement dit, le fait d’entretenir des relations charnelles avec une personne de même sexe ou de sexe diffèrent, sans le consentement de l’autre. Autrement dit, il y a deux éléments constitutifs pour cette infraction : l’acte sexuel et l’absence de consentement. Si, il y a absence de ces deux, on ne peut pas parler de viol mais peut-être d’agression sexuel. On peut requalifier l’infraction. A défaut de pouvoir caractériser le délit de viol, le juge peut le requalifier en visant celui de corruption à la jeunesse».
L’ISLAMOLOGUE TARIQ RAMADAN ACQUITTÉ DE L’ACCUSATION DE VIOL
Il comparaissait la semaine dernière à Genève pour un supposé viol datant de 2008. Tariq Ramadan a, pendant le procès nié toute accusation. Alors que le parquet demandait trois ans de prison dont dix-huit mois ferme, l’islamologue a finalement été acquité
Il comparaissait la semaine dernière à Genève pour un supposé viol datant de 2008. Tariq Ramadan a, pendant le procès, nié toute accusation. Alors que le parquet demandait trois ans de prison dont dix-huit mois ferme, l’islamologue a finalement été acquitté par un tribunal suisse, qui a jugé qu’il n’y avait pas de preuve contre lui.
Relation consentie
Deux versions s’opposaient dans cette affaire. Convertie à l’Islam, la plaignante, "Brigitte", qui a choisi ce pseudonyme pour se protéger des menaces, a assuré que l’islamologue l’a soumise à des actes sexuels brutaux accompagnés de coups et d’insultes dans la chambre de l’hôtel genevois où il séjournait la nuit du 28 octobre 2008. De son côté, l’islamologue a toujours fermement nié avoir eu la moindre relation sexuelle avec elle. Tariq Ramadan assure que c’est elle qui s’est invitée dans sa chambre. Il dit s’être laissé embrasser avant de mettre rapidement fin à l’échange.
Les deux parties se sont toujours accordées à dire qu’ils ont passé cette nuit du 28 octobre 2018 ensemble dans la chambre de l’hôtel, qu’elle a quitté tôt le matin pour rentrer à son domicile. En 2018, il avait été placé en détention préventive durant plus de neuf mois. Il restait d’ailleurs sous contrôle judiciaire depuis sa remise en liberté et n’a été autorisé à se rendre en Suisse pour ce procès exceptionnel.
4 accusations en France
Pendant l’audience, la défense a tenté de démontrer l’innocence de Tariq Ramadan, en assurant qu’il n’y avait pas de preuves scientifiques. Ses avocats ont également accusé « Brigitte » et les femmes ayant porté plainte en France d’avoir tissé des liens avec pour objectif de faire tomber l’islamologue. De leur côté, les avocats de la plaignante ont fait valoir qu’elle avait bien consulté dans les jours suivants la nuit du 28 octobre 2008 deux psychiatres pour leur relater les faits et leur parler de son état de stress.
En France, Tariq Ramadan est soupçonné de viols commis entre 2009 et 2016 sur quatre femmes, une affaire qui a déclenché sa chute, en 2017. Le parquet de Paris a requis en juillet son renvoi devant une cour d’assises et il appartient aux juges d’instruction d’ordonner un procès ou non.
LE RETOUR ANNONCE D’OUSMANE SONKO A DAKAR ET D’AUTRES SUJETS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les livraisons de ce jeudi 25 mai 2023, traitent du Le retour annoncé de Ousmane Sonko à Dakar après la tenue de son procès pour viol ainsi que d’autres sujets.
Dakar, 25 mai (APS) – Le retour annoncé de Ousmane Sonko à Dakar après la tenue de son procès pour viol et d’autres sujets sont au menu des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Sonko annonce la bataille finale à Dakar (…)’’, affiche à la Une L’As.
L’opposant Ousmane Sonko, qui séjourne à Ziguinchor (sud), ville dont il est maire, depuis le 2 mai, a annoncé mercredi son retour à Dakar dans le but de mener ‘’l’ultime combat’’.
Il en a fait l’annonce en présence d’un public nombreux et acquis à sa cause, rassemblé devant son domicile au quartier Néma Kadior.
»Je vais rentrer à Dakar. Je vais partir par la route en faisant un Némékou tour que je vais nommer +Caravane de la Liberté+. Je vais partir en sillonnant toutes les villes sur mon passage et je viendrai ici sans aucune égratignure’’, a-t-il promis à ses militants.
Ousmane Sonko ‘’annonce une +caravane de la liberté’’, selon Le Quotidien. ‘’Sonko à l’assaut de Dakar (…)’’, commente Vox Populi.
Au lendemain du procès Sweet Beauté, Ousmane Sonko est ‘’en route pour Dakar’’, dit le quotidien Bës Bi.
‘’Ousmane Sonko a décidé de lever le blocus à Ziguinchor et de rentrer sur Dakar par une caravane. Il appelle à la mobilisation dans la capitale où se jouera +le combat final+’’, écrit le journal.
‘’Polo vert, casquette de soldat, sourires par moments… Ousmane Sonko est sorti hier dans les rues de Ziguinchor. Au milieu d’une foule compacte, qui chante et danse, le leader de Pastef alterne sourires et colères. Au lendemain du procès Sweet Beauté, il a décidé de lever le blocus autour de sa maison. Il a rappelé les raisons de son choix de ne pas comparaitre devant la Chambre criminelle qui sont, entre autres, l’absence de garanties de sécurité et la poursuite des barricades autour de son domicile’’, décrit la publication.
WalfQuotidien note qu’’après une dizaine de jours dans son fief de Ziguinchor, Ousmane Sonko a écidé de ren-trer à Dakar pour mener +le combat final+. Mieux, il a décidé de rentrer par la route. Un retour qu’il nomme la caravane de la liberté’’.
Le Soleil met en exergue les annonces du chef de l’Etat en conseil des ministres au sujet de l’exploitation du pétrole et du gaz.
‘’Le gouvernement est appelé à se tenir prêt’’ pour l’exploitation du pétrole et du gaz à partir de fin 2023, souligne le journal.
Lors du conseil des ministres, de mercredi, le président de la République a rappelé ‘’l’entrée du Sénégal en fin 2023 dans le cercle des pays producteurs et exportateurs d’hydrocarbures (…)’’ et invité le gouvernement à ‘’prendre toutes les mesures adéquates pour assurer un suivi particulier de cette période fondamentale dans la configuration de l’économie nationale’’.
‘’Macky Sall veut veiller au grain’’, estime EnQuête. Selon L’As, ‘’Macky Sall dresse une feuille de route au gouvernement’’.
WalfQuotidien signale que le dialogue national sera lancé le 30 mai prochain. ‘’Le président de la République en a fait l’annonce, hier, en conseil des ministres. Seulement, le communiqué sanctionnant cette rencontre hebdomadaire est muet sur les contours de ce dialogue, à neuf mois de la présidentielle’’, souligne Walf.