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20 juin 2025
MACKY CANDIDAT
Exit le «ni oui, ni non !». Le président de la République sera bel et bien candidat à sa propre succession pour l’élection présidentielle du 25 février 2024
Exit le «ni oui, ni non !». Le président de la République, Macky Sall sera bel et bien candidat à sa propre succession pour l’élection présidentielle du 25 février 2024. Des sources dignes de foi et généralement bien informées ont confié à Sud Quotidien que la volonté du chef de l’Etat est devenue un secret de polichinelle parce qu’il l’aurait confié à quelques responsables et pas des moindres. Comme en témoignent ses appels incessants, demandant aux responsables de descendre à la base pour remobiliser leurs militants.
Macky en scène ! Le président de la République a décidé de briguer un troisième mandat en se portant candidat à la prochaine élection présidentielle prévue le 25 février 2024. Selon des sources dignes de foi, le chef de l’Etat s’est confié à quelques responsables de son parti sur sa volonté de participer à la prochaine présidentielle. «Il sera candidat. Ça c’est clair. Il l’a dit. Il l’a manifesté», confie une source qui a préféré requérir l’anonymat. Une autre d’ajouter, «j’ai compris le message quand il m’a reçu. Il faut savoir lire entre les lignes. Il (Macky Sall, Ndlr) nous a demandé de descendre sur le terrain». Ce qui ne devrait guère surprendre les analystes politiques qui ont assisté à plusieurs faits et actes posés par le président de la République, pour briguer un troisième mandat. De la suppression du poste du Premier ministre, justifiée par un «fast-track», à son rétablissement avec comme argument, la présidence à l’Union africaine qui lui prendrait trop de temps en passant par des délits d’ambition ayant eu le mérite d’étouffer les velléités supposées ou réelles de certains hauts responsables du régime de lui succéder, Macky Sall, a su utiliser la stratégie du silence pour fédérer les forces autour de sa personne. Il fini par faire le vide autour de lui et s’imposer comme la seule et unique alternative de la coalition Benno Bokk Yaakar. A moins que d’autres candidats «dormants» finissent par se révéler. Ce qui est de plus en plus improbable à moins de 10 mois de l’élection présidentielle.
"Le débat juridique est réglé"
Le premier challenge que le chef de l’Etat a su remonter, c’est le débat juridique qu’il a sciemment installé dans l’espace public. Sa sortie chez nos confrères de l’Hebdomadaire français L’Express en est une parfaite illustration. ‘’Sur le plan juridique, le débat est tranché depuis longtemps. J’ai été élu en 2012 pour un mandat de sept ans. En 2016, j’ai proposé le passage au quinquennat et suggéré d’appliquer cette réduction à mon mandat en cours’’, avait-il soutenu. ‘’Avant de soumettre ce choix au référendum, nous avons consulté le Conseil constitutionnel. Ce dernier a estimé que mon premier mandat était intangible et donc qu’il était hors de portée de la réforme. La question juridique est donc réglée’’, a-t-il tranché. Quid du débat politique ? Macky Sall l’admet et précisant là aussi, qu’il ne se dédit pas et que son opinion d’alors qui correspondait à une «conviction du moment», peut évoluer selon les «circonstances du moment». «Nous sommes en politique», argue-t-il. Jacques Chirac n’avait-il pas déclaré que les «promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent».
par Adama Ndiaye
MALAISE DANS LA PRESSE
Pape Alé Niang, Pape Ndiaye, Serigne Saliou Gueye, Babacar Touré, Maty Sarr Niang. Voici quelques noms de journalistes qui ont eu maille à partir avec la justice ces derniers temps dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions
Pape Alé Niang, Pape Ndiaye, Serigne Saliou Gueye, Babacar Touré, Maty Sarr Niang. Voici quelques noms de journalistes qui ont eu maille à partir avec la justice ces derniers temps dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions. Ces arrestations sonnent comme un recul de la liberté d’expression et de la presse au Sénégal. Ce que confirme d’ailleurs le dernier baromètre de Reporters Sans Frontières. Le Sénégal figure parmi les pays qui reculent le plus au classement annuel de la liberté de la presse (104e, -31 places).
Cette situation ne semble pas émouvoir outre mesure les organisations de presse. Si la “solidarité corporatiste” a été au rendez-vous lors de l’affaire incriminant M. Niang, patron de Dakarmatin, elle s’est progressivement étiolée lors des affaires suivantes. Le silence est devenu assourdissant. Pourquoi ce silence, d’ailleurs ?
Il me semble que dans le milieu beaucoup sont gênés par les postures de certaines des personnalités citées un peu haut. Disons-le, par leurs analyses, leurs déclarations, leurs styles, ces personnalités ont fait le choix d’être des compagnons de route de l’opposition et ressemblent beaucoup plus à des activistes que l’image que l’on a habituellement des journalistes. Ils ont fait le choix d’un parti pris flagrant pour M. Sonko jusqu’à une certaine forme de connivence et de complaisance, tout en se drapant sous le manteau de l’indépendance. Mais cela constitue-t-il un crime ?
Même si les styles différent, on aurait pu faire les mêmes reproches à Messieurs Latif Coulibaly, Alioune Fall, Souleymane Jules Diop, El Hadj Kassé et tant d’autres qui, dans les années 2010-2012, ont activement contribué à la chute de Abdoulaye Wade. Eux tous aujourd’hui gravitent dans les cercles du pouvoir de Macky Sall.
« Ne versez pas dans la ‘partisanerie’, travaillez pour le public! », a conseillé M. Bamba Kassé, Secrétaire général du syndicat national des professionnels de l’information et de la communication (SYNPICS), lors du gala des jeunes reporters, samedi dernier, visiblement conscient du malaise qui règne dans la profession.
C’est un idéal vers lequel tous les journalistes doivent tendre. Et même si nous avons des orientations politiques, ou des sensibilités personnelles, ce qui est naturel pour tout être doué de raison, il y a deux choses dont nous ne devons jamais nous départir : l’honnêteté intellectuelle et le respect de la sacralité des faits.
Mais il est tout aussi impératif de se battre pour nos libertés quelles que soient nos divergences personnelles. Il ne faut rien céder aux intimidations politiques d’où qu’elles viennent. Et par-dessus tout nous devons dire non à cette tendance d’enfermer les journalistes pour des délits de presse.
KEEMTAAN GI - GROTESQUE PROCÈS
Le philosophe grec de l’Antiquité Socrate fut poursuivi pour trois motifs: le mépris des dieux de la cité, l'introduction de divinités nouvelles et…la corruption de la jeunesse. «Or, à reprendre chacune des accusations, on aboutit à une impasse. Du moins si l'on veut les considérer comme des catégories juridiques susceptibles de condamnation ». Voilà ce que nous renseigne l’outil de recherche Google sur cette histoire qui avait abouti à la condamnation à mort du philosophe grec. Lequel s’était donné volontairement la mort en buvant de la ciguë. C’était en…392 avant JC. Comment voulez-vous donc que l’histoire de ce supposé corrupteur de la jeunesse puisse s’appliquer à celui qui procure des insomnies et cauchemars au pouvoir en place au Sénégal ? Lui, il est accusé de ne pas respecter les confréries de ce charmant pays et de vouloir y introduire de nouvelles croyances genre « Salafistes ». Et depuis son procès du mardi, une nouvelle accusation est venue aggraver les charges déjà lourdes pesant sur lui. C’est dans un pays qui fut une grande démocratie qu’un Procureur demande en 2023 et avec le plus grand sérieux qu’un citoyen, poursuivi pour viol, soit condamné pour… « corruption de la jeunesse » si sa culpabilité du crime de viol ne convainc pas la chambre criminelle. Si ce n’est le viol alors ce sera la corruption de notre belle jeunesse !Autrement dit, comme l’innocent agneau de la fable de La Fontaine face au méchant loup, si Ousmane Sonko n’est pas un violeur, alors il corrompe la jeunesse ! Et pourquoi pas la vieillesse tant qu’on y est…qu’on le condamne quand même. Un peu comme les juges du tribunal de l'Héliée, à Athènes. L’on se demande même si ce délit de « corruption de la jeunesse » existe dans notre arsenal juridique. Il aurait existé que nos prisons seraient remplies de gens qui gravitent au cœur du pouvoir. Le Sénégal est aujourd’hui dans un tournant de son histoire où se taire, c’est être complice de personnes malhonnêtes et cyniques qui jouent à détruire la vie de gens qui ne pensent pas comme elles. Des arrestations arbitraires jalonnent le règne de personnes qui se disent républicaines et qui peinent à respecter la Constitution. Des personnes sont kidnappées sans état d’âme et envoyées en prison. Pendant ce temps, les enquêteurs, qui convoquent journalistes et activistes, peinent à mettre la main sur de grands voyous qui ont dépecé l’économie du pays à travers le Fonds force Covid-19. C’est sur ce dossier que l’on attend la Justice plutôt que dans la traque des mal-pensants KACCOOR BI - LE TEMOIN
FOOT LOCAL
Les succès engrangés par le football local ont suscité un vif intérêt jusqu’à la table du Conseil des ministres de ce mercredi 24 mai. A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations aux lionceaux du Football U17, champions d’Afrique, et à leur encadrement, après la brillante victoire du Sénégal lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie, qui s’est déroulée en Algérie. Le Chef de l’Etat a aussi félicité le Premier Ministre, et Ministre des Sports, la Fédération sénégalaise de Football(FSF), les dirigeants de clubs, les encadreurs et éducateurs sportifs, pour le travail remarquable accompli afin de positionner le football national au sommet du Football africain, avec cinq (5) sacres continentaux obtenus en moins de deux ans.
LANCEMENT DU DIALOGUE NATIONAL MARDI
Revenant sur le Dialogue national, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement son engagement permanent, depuis 2012, à consolider le dialogue avec toutes les forces vives de la Nation, afin d’asseoir la paix et la stabilité sociale dans le cadre de notre marche résolue vers un Sénégal émergent à l’horizon 2035. Dans l’esprit de la journée du dialogue national, instaurée en 2016—et des acquis des travaux du Comité de pilotage du dialogue national, freinés parla pandémie de COVID 19 — le Président de la République a décidé d’organiser, le mardi 30 mai 2023 au Palais de la République, le lancement du dialogue avec les représentants des acteurs politiques, économiques, sociaux, culturels, des chefs religieux et coutumiers, des jeunes et des femmes, afin d’échanger et de bâtir des consensus durables sur des questions majeures relatives à la vie nationale, et à l’avenir du pays. Bref, il s’agira d’une gigantesque Tour de Babel où ça parlotera grave alors que le véritable dialogue, il devrait se faire entre le président de la République et le chef de l’Opposition. Lequel est promis, hélas, à la potence alors pourtant que lui seul a des troupes actuellement dans l’opposition. S’agissant des autres participants à ce dialogue fourretout, on pourrait parler d’eux en citant Staline à propos de l’autorité morale du Pape qu’on lui objectait : « le Pape, combien de divisions ? » A part Ousmane Sonko, les autres participants attendus à cette grande farce, c’est zéro division !
UNIVERSITES PUBLIQUES
Le président de la République souhaite une accélération de la réalisation vue d’accélérer la réalisation et la mise en service des nouvelles infrastructures académiques et sociales programmées. Il a invité à cette fin le Premier ministre et le ministre de l’Enseignement supérieur à engager sans délais des concertations avec les recteurs et les directeurs des CROUS. Le Chef de l’Etat a en outre invité le Gouvernement à veiller à l’amélioration du cadre de vie dans les campus et à la stabilité sociale dans les universités publiques. Macky Sall a aussi demandé le suivi du projet des classes préparatoires aux grandes écoles en demandant au Ministre de l’Enseignement supérieur d’initier un plan national de développement des classes préparatoires.
MESURES INDIVIDUELLES
M. Mouhamed Mahmoud DIOP, Administrateur civil principal de classe exceptionnelle, précédemment, Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public. ·M. Amath SALL, Ingénieur informaticien, est nommé Directeur des Systèmes d’Informations au Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, poste vacant. · M. Ibrahima WANE, Expert financier, précédemment Conseiller Technique financier au Ministère des Mines et de la Géologie, est nommé Secrétaire technique en charge des Mines du Comité national de Suivi du Contenu local. · M. Saloum Ndiaye, Expert en développement territorial, est nommé Coordonnateur national du Projet Mobilier national.
AFFAIRE SONKO-ADJI SARR: LES PRECISIONS DU DR GAYE SUR SES DECLARATIONS FAITES A LA BARRE DE LA CHAMBRE CRIMINELLE
Quelques heures après la fin du procès Adji Sarr/Ousmane Sonko, le gynécologue Alfousseynou Gaye est revenu, hier, dans un communiqué pour apporter des précisions sur les propos qu’il avait tenus à la barre de la chambre criminelle comme témoin. Selon lui, il n’a jamais affirmé qu’il y avait la présence de spermatozoïdes dans le sexe de l’accusatrice, Adji Sarr. ‘’D’abord, un spermatozoïde n’est pas visible à l’œil nu, donc un examen physique ne peut en aucun cas en établir la présence et encore moins en conclure à leur état de mort ou vivant. Lors de cet examen préliminaire du 2 février 2021, je n’ai décelé ni liquide séminal nis perme. Les prélèvements effectués ce jour-là sont uniquement des sécrétions vaginales. J’ai également bien mentionné l’absence de lésions vulvaires. Cette constatation ne me permet pas de conclure à une activité sexuelle récente. Ainsi, elle n’a présenté aucun stigmate de traumatisme physique et psychologique susceptible d’être signalé’’, a écrit Gaye.
CHEZ ABDOUL AZIZ TALL LES CONDOLEANCES DU PRESIDENT ABDOU DIOUF
Suite au rappel à Dieu d’Adjaa Seynabou Tall ou la sœur cadette de l’ancien ministre Abdoul Aziz Tall, les présentations de condoléances se poursuivent à la maison mortuaire à Ngor. Hier « Le Témoin » quotidien a appris que le Président Abdou Diouf a envoyé une forte délégation composée, entre autres, de ses enfants et de son aide de camp, pour présenter ses condoléances au ministre Abdoul Aziz Tall et à son frère le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle Pape Ahmadou Tall. Une occasion douloureuse pour cette délégation de rappeler et magnifier les excellentes relations qui ont toujours existé entre le Président Abdou Diouf etson ancien collaborateur au BOM (Bureau Organisation et Méthode) Abdoul Aziz Tall. Très sensible à ce déplacement parsemé de témoignages et de souvenirs, Aziz Tall a révélé que c’est depuis 1972, alors qu’il était au lycée Blaise Diagne, qu’il a fait la connaissance du Président Abdou Diouf. Ce dernier venait d’être fraîchement nommé Premier ministre par le Léopold Sedar Senghor et Abdoul Aziz Tall lui avait adressé une correspondance dans laquelle il déplorait la qualité du service au niveau des structures de santé. Dans sa réponse, le tout nouveau Président ministre Abdou Diouf avait loué le souci que ce jeune élève avait pour l’amélioration de la qualité du service public. Ils se sont retrouvés 20 ans après, Abdou Diouf, Président de la République et Abdoul Aziz Tall, conseiller au Bureau Organisation et Méthodes de la Présidence de la République. Cela, Abdou Diouf ne l’a pas oublié !
DAOUDA GUEYE DE PIKINE ET CIE SAUVES PAR UNE VIDEO ?
Presque kidnappés dans les ruelles de Pikine et mis dans une fourgonnette comme de vulgaires voyous, le professeur de philosophie et chargé de la communication du mouvement Frapp France dégage, Daouda Guèye de Pikine, et compagnie n’ont pas duré entre les mains de leurs ravisseurs. En effet, ils ont été libérés hier dans l’après-midi. Une libération qui s’explique certainement par la manière avec laquelle ils ont été arrêtés. Une arrestation qui a été filmée et largement partagée en plus de la mise en sac de la chambre de ce citoyen modèle. Cette vidéo devenue virale a permis de connaître les méthodes peu orthodoxes des forces de sécurité. Et pourtant beaucoup de détenus politiques qui croupissent actuellement en prison ont été ainsi arrêtés. Et n’eut été la vidéo, Daouda Guèye et compagnie allaient rallonger la liste de détenus politiques dans nos prisons.
LES NOMINATIONS AU CONSEIL DES MINISTRES DU 24 MAI
SenePlus publie ci-dessous, les nominations prononcées au Conseil des ministres du mercredi 24 mai 2023.
"AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
• Monsieur Mouhamed Mahmoud DIOP, Administrateur civil principal de classe exceptionnelle, précédemment, Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public.
• Monsieur Amath SALL, Ingénieur informaticien, est nommé Directeur des Systèmes d’Informations au Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, poste vacant.
• Monsieur Ibrahima WANE, Expert financier, précédemment Conseiller Technique financier au Ministère des Mines et de la Géologie, est nommé Secrétaire technique en charge des Mines du Comité national de Suivi du Contenu local.
• Monsieur Saloum Ndiaye, Expert en développement territorial, est nommé Coordonnateur national du Projet Mobilier national."
par Papa Sene
LE DÉLIT DE CORRUPTION DE LA JEUNESSE
Une mise au point sur le plan juridique pour éviter toute confusion car depuis hier certaines personnes arborant la casquette de juriste affirment que le délit de corruption de la jeunesse n’existe pas dans notre droit positif
Une mise au point sur le plan juridique pour éviter toute confusion car depuis hier certaines personnes arborant la casquette de juriste affirment que le délit de corruption de la jeunesse n’existe pas dans notre droit positif. Loin s’en faut.
La corruption de la jeunesse est une infraction à la loi pénale prévue et punie par l’article 324 alinéa 2 du Code pénal qui dispose : "sera puni dès peines prévues au présent article, quiconque aura attente aux mœurs en exécutant, favorisant ou facilitant habituellement la débauche ou la corruption de la jeunesse de l’un ou l’autre sexe au dessous de l’âge de vingt et un ans, ou, même occasionnellement des mineurs de seize ans". La peine prévue sera selon l’alinéa 1 de l’article 324 du Cde pébal de 2 à 5 ans et d’une amende de 300 000 à 4 000 000.
Il résulte de cette disposition légale que la corruption de la jeunesse concerne les jeunes gracons comme filles âgés de moins de 21 ans ou des mineurs de 16 ans
D’après les informations issues des débats d audience d’hier, la jeune Adji serait née le 3 Mars 2000.
Les faits présumés viols auraient également eu lieu entre décembre 2020 et février 2021 avec la précision que le 2 février 202 constituerait le dernier jour des faits présumés viol.
En conséquence, il est clair qu’au moment des faits en février 2021, Adji ne pouvait pas avoir 21 ans révolus. Elle était à environ 20 ans et du coup, elle entre dans le champ d’application de l'article 324 du Code pénal.
NB : A ne pas confondre la corruption de la jeunesse avec la corruption de mineur qui est prévue et punie par l’article 320 ter du Code pénal et qui concerne les mineurs âgés de moins de 13 ans.