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23 juin 2025
74 MILLIARDS F CFA POUR SOULAGER LES USAGERS
Pour soulager les populations avec les énormes embouteillages, le gouverneur de Dakar et l’Ageroute ont présenté, hier, le projet d’aménagement et d’élargissement de l'ancienne route de Rufisque située entre le Port autonome de Dakar et Yarakh
Le gouverneur de Dakar et l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute) ont procédé, hier, à la présentation du projet d’aménagement et d’élargissement de l'ancienne route de Rufisque prévue entre le port de Dakar et la ville de Rufisque (Ouest). Pour une durée de 24 mois, le coût dudit projet est estimé à 74 milliards F CFA.
Pour soulager les populations avec les énormes embouteillages, le gouverneur de Dakar et l’Ageroute ont présenté, hier, le projet d’aménagement et d’élargissement de l'ancienne route de Rufisque située entre le Port autonome de Dakar et Yarakh. Lors de la rencontre, le représentant du secrétaire général de l’Ageroute, Dr El Hadj Lèye Guèye, a souligné que la route part de l’axe Cyrnos jusqu'au rond-point Seven Up, pour un linéaire de 9 km et qui sera divisé en deux sections qui comprend deux voies automobiles, deux voies motocyclistes et deux voies piétonnes de plus de 3 m, d’aménagements paysagers sur une largeur totale d’emprise de 26 m.
Pour un coût de 74 milliards F CFA, les travaux vont durer 24 mois. "Ce projet permettra non seulement de réduire les embouteillages, mais aussi, et surtout de désengorger l’autoroute, de donner une bouffée d’air aux utilisateurs de l’autoroute à péage’’, a-t-il souligné.
Ainsi, pour le bon déroulement des travaux, une série de recommandations est établie telle que l’implication de toutes les parties prenantes pour faciliter les interventions, la nécessité d’une forte communication pour sensibiliser davantage, un appui sur l’octroi des décrets et utilités publiques, la création d’un comité de pilotage sous la tutelle de l’autorité administrative, entre autres.
Après la phase de présentation, s'ensuivra le démarrage des opérations de libération d'emprises. "C'est le lieu d'appeler l'ensemble des acteurs, services de l'État, les privés, les partenaires, mais aussi les populations afin que les opérations de libération d'emprise se fassent dans le délai pour permettre le démarrage effectif des travaux dans 24 mois pour qu'on puisse livrer les ouvrages au temps prévu", a souligné le gouverneur de Dakar
Selon Al Hassan Sall, le projet d’aménagement et d’élargissement de la route reliant le port de Dakar à la ville de Rufisque fait partie de l’œuvre de modernisation des transports dans la région de Dakar. Dans le cadre de ce projet, a signalé El Hadj Lèye Guèye, 112 personnes devant quitter leurs maisons ou leurs entreprises ont été déjà identifiées en prélude à la libération des emprises. "Cette question est maîtrisée. Il reste à évaluer les impenses. Lorsqu’une évaluation exhaustive des personnes impactées par le projet sera faite, nous allons avoir une idée du montant à débourser", a expliqué le gouverneur de Dakar.
Prenant part à l'atelier de présentation, le représentant des transporteurs routiers, Gora Khouma, soutient que ce projet vient à son heure. Parce que, dit-il, c'est une réclamation des acteurs routiers. "Aujourd'hui, l'État a répondu à notre appel de mettre à disposition de toute la population sénégalaise, à partir de Cyrnos vers Seven, Up une route de deux voies. L'impact est immesurable. C'est très important, parce qu'il y a beaucoup de camions qui passent pour servir le port, les autres industries qui sont à Dakar. J'ai une satisfaction totale", s'est-il réjoui.
Dans la foulée, M. Khouma remercie le gouvernement du Sénégal avant de lui demander une accélération des travaux.
LA SOCIETE CIVILE EN ALERTE
Les défenseurs des droits humains auront un œil attentif sur le procès du leader de Pastef, Ousmane Sonko contre Adji Sarr dont l’ouverture est prévue le 16 mai prochain
Les défenseurs des droits humains auront un œil attentif sur le procès du leader de Pastef, Ousmane Sonko contre Adji Sarr dont l’ouverture est prévue le 16 mai prochain. Interpellé sur la question hier, vendredi 5 mai, lors d’une rencontre de formation des défenseurs des libertés, le président de la coalition sénégalaise des associations de la société civile, Seydi Gassama, informe que l’affaire sera suivie de très prés.
L es coalitions des défenseurs des droits humains suivront attentivement le procès du leader du Pastef, Ousmane Sonko et Adji Sarr dont le 16 mai est fixé pour la date d’ouverture. « Nous suivrons ce procès avec toute l’attention que cela demande. Nous veillerons à ce que cela soit un procès équitable. Si c’est un procès équitable, nous n’aurons rien à dire, mais si nous constatons qu’il ne l’est pas, nous nous prononcerons », a dit son président Seydi Gassama qui est par ailleurs le président de la section sénégalaise d’Amnesty international.
S’exprimant lors d’une rencontre de renforcement des capacités des membres de la société civile ouverte hier, vendredi 5 mai, Seydi Gassama s’est dit aussi préoccupé par les nombreux retours de parquet constatés ces derniers temps. « Nous sommes préoccupés par les retours de parquet. Aucun texte ne le prévoit. Nous nous indignons de l’abus de cette pratique qui n’est pas prévue par la loi et qui est utilisée de façon abusive pour priver les personnes de leurs libertés. Nous interpellerons les autorités pour que les moyens de la justice soient renforcés pour que lorsqu’une personne est détenue, au bout de la période légale de détention qu’elle soit entendue et qu’elle soit placée sous mandat de dépôt ou libérée », a dit Seydi Gassama.
La détention de journalistes et l’interdiction de manifestations sont aussi dénoncées par le président de la coalition des défenseurs des droits humains. « Beaucoup de journalistes ont été interpellés dont un en détention. Nous estimons que la liberté de la presse et de manifestation sont cruciales dans un Etat de droit. Ce sont ces deux libertés qui permettent aux citoyens de s’exprimer. Si on les restreint, cela crée beaucoup de problèmes », juge-t-il.
Revenant à la formation des acteurs de la société civile, il a rappelé l’importance d’avoir une meilleure connaissance des législations. « Dans un domaine où les normes et les textes évoluent sans cesse et ceux-ci doivent être connus par les défenseurs des droits humains. La rencontre vise à permettre aux défenseurs des droits humains d’avoir une connaissance des instruments juridiques ». Seydi Gassama a aussi plaidé pour que les organisations des droits de l’homme s’accréditent auprès de l’Union africaine (Ua) et des Nations Unies pour qu’elles puissent faire des rapports et faire des observations pour ces structures.
UNE PRATIQUE QUI PEINE A S’IMPOSER DANS LA SOCIETE
Les mains sont souvent la porte d’entrée des bactéries et de certains virus chez l’homme. Elles sont en contact permanentes avec la bouche ou encore certaines muqueuses comme les yeux, le nez entre autres.
Hier, vendredi 05 mai, a été célébrée la journée de l’hygiène des mains. Seulement, dans nos sociétés, la majorité de la population n’a pas cette culture de l’hygiène des mains. Une situation qui cause la recrudescence de certaines maladies surtout diarrhéiques ou épidémiques.
Les mains sont souvent la porte d’entrée des bactéries et de certains virus chez l’homme. Elles sont en contact permanentes avec la bouche ou encore certaines muqueuses comme les yeux, le nez entre autres.
Comme le disent les professionnels de la santé, le lavage des mains à l’eau courante et au savon élimine plus de 90% de ces germes qui causent plusieurs pathologies. De plus, la recherche a également révélé que de bonnes pratiques d’hygiène des mains sont la stratégie la plus efficace pour prévenir la propagation des germes dans les établissements de santé et dans la communauté au sens large.
Pourtant, l’Oms avance que seulement 35 % des personnes en Afrique de l’Ouest ont accès à des installations de base pour se laver les mains à la maison. Seulement, il est rare dans une maison de voir les membres de la famille s’adonner à cette pratique plusieurs fois dans le jour. Car, il est indiqué selon les professionnels de la santé, de se laver les mains à chaque fois qu’on revient de la maison, de le faire quand on touche certains objets. Cette pratique répétée, peu de gens le font. Ils ne se lavent les mains qu’aux heures des repas ou encore pendant leur douche. Et pis encore, ils le font mal.
Dans plusieurs localités du pays, des pathologies y sont endémiques à cause d’un manque d’hygiène des populations. La diarrhée continue de prendre des vies, le choléra refait surface et même si elles sont contrôlées et surveillées par le ministère de la Santé et de l’action sociale, certaines maladies tropicales négligées comme les vers résistent au programme de lutte des décideurs tandis que les maladies sont devenues endémiques.
LES ENFANTS LES PLUS EXPLOSES
Si pendant l’arrivée de la Covid19, les populations avaient adopté ou s’étaient approprié le lavage des mains, depuis la baisse drastique des cas, cette pratique n’est plus inscrite à l’ordre du jour. Dans les services sanitaires, le matériel de lavage a complètement disparu et dans d’autres, ils manquent même de désinfectants.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), « la pandémie de Covid19 nous a permis de tirer de nombreux enseignements importants et, bien que de nombreux pays fassent preuve d'un engagement fort et progressent dans les pratiques en matière de prévention et de lutte anti infectieuse, y compris en ce qui concerne l’hygiène des mains, les progrès sont lents dans l'ensemble et des investissements accrus sont nécessaires pour combler les lacunes ».
Et de poursuivre : « l'hygiène des mains est un investissement judicieux qui permet d'obtenir un rendement exceptionnel pour chaque dollar investi. Cette année, l'OMS appelle toutes les organisations de la société civile et les autres organisations partenaires à se mobiliser dans le cadre de la campagne et à accélérer les progrès en matière d'hygiène des mains sur les lieux de soins».
Dans les écoles, les enfants sont exposés. Les quelques robinets fonctionnels ont du mal à satisfaire cette forte demande. Dans les écoles publiques, les apprenants sont les plus exposés, pas de lavage des mains avant et après les gouters pendant les moments de pause, certains sortent même de la cour pour demander de l’eau à boire chez les riverains.
Dans les maisons, la modernisation a encouragé la propagation de certaines pathologies. Si avant les familles, se retrouver autour du bol familial et manger à la main, ce qui permettait de se laver les mains à l’eau et au savon avant et après les repas, avec les cuillères, ces petits ainsi que les parents ne se soucient pas de voir si les mains sont bien propres.
LA CAMPAGNE OFFICIELLEMENT LANCEE
Recensement des commerces et système de contrôle des prix, L’objectif de cette campagne est de mettre à jour la cartographie des lieux de commerce du Sénégal.
Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes entreprises a procédé hier, vendredi 5 mai 2023, à Dakar au lancement du programme de recensement des lieux de commerce et à la présentation du système intégré de contrôle des prix. L’objectif de cette campagne est de mettre à jour la cartographie des lieux de commerce du Sénégal.
Le Ministère du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes entreprises qui procédait hier vendredi, 5 mai 2023 à Dakar, au lancement officiel de la campagne du programme de recensement des lieux de commerce, a aussi présenté son système de contrôle des prix. Il consiste à une plateforme numérique dénommée « Saytu njaay mi ak njek yi ».
A travers celle-ci, l’administration du commerce, les commerçants ainsi que les consommateurs peuvent interagir pour recueillir des informations et signaler d’éventuelles irrégularités relatives aux prix fixés par l’Etat du Sénégal. « Le système intégré a pour objectif de moderniser le dispositif de contrôle des prix, faciliter la régulation du marché intérieur et de manière plus spécifique recenser le nombre de commerces existant sur le territoire national, géolocaliser tous les commerces avec un code d’identification personnalisée ; digitaliser le dispositif de collecte et de traitement des infractions », a expliqué le Ministre Abdou Karim Fofana.
Selon ce dernier, cette activité arrive à la suite du Conseil présidentiel tenu le 5 novembre 2022 sur la cherté de la vie, au cours duquel le Chef de l’Etat avait ordonné le recrutement de 1000 volontaires de la consommation, chargés d’assister les agents assermentés des services des enquêtes et du contrôle économique.
A en croire le ministre, la région de Dakar compte 60 agents assermentés pour le contrôle d’environ 30 000 commerces. Il soutient que le contrôle sera plus efficient avec le recrutement des 1000 volontaires.
S’adressant à ces derniers, le Porte-parole du gouvernement les a invités à la rigueur et à ne pas « outrepasser leur mission dans le travail ». Il indique par ailleurs que ces « nouveaux contrôleurs » ne doivent pas être considérés comme des gens lâchés à la trousse des commerçants. Prenant la parole, le président de l’Association des boutiquiers et détaillants du Sénégal se dit satisfait de la nouvelle plateforme mise en place pour le contrôle des prix.
Toutefois, Aliou Ba alerte contre tout abus des volontaires de la consommation dans leurs opérations. Quant à son collègue Khadim Sylla, président de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal, il salue l’idée du recensement annoncé. M. Sylla regrette cependant « l’anarchie dont selon lui, les commerçants sont victimes au Sénégal.
AS VILLE DE DAKAR DEFIE L’AS DOUANES POUR UN PREMIER TROPHEE
La finale de la 48e édition de la Coupe Saint Michel se joue ce samedi 6 mai au Stadium Marius Ndiaye. Elle opposera l’AS Douanes à l’AS Ville de Dakar
La finale de la 48e édition de la Coupe Saint Michel se joue ce samedi 6 mai au Stadium Marius Ndiaye. Elle opposera l’AS Douanes à l’AS Ville de Dakar qui sont sorties respectivement vainqueurs de l’Union Sportive de Ouakam et de la Jeanne d’Arc en demi-finale.
Les Gabelous vont viser un quatrième sacre dans cette prestigieuse compétition initiée depuis 1974 par le collège éponyme et organisée par la Ligue de Dakar. Une régularité place les gabelous comme les favoris de ce duel. «C’est le premier trophée de la saison. Ça nous met en confiance pour mieux préparer les autres échéances qui nous attendent comme la BAL qui nous attendent et les matchs qui suivent. AS Ville de Dakar est une équipe qui monte. Ils ont battu le Duc et la JA par rapport à nous qui ont battu sans leur manquer de respect Mermoz et l’Us Ouakam. Leur parcours est plus dur et remporter le trophée. Nous respectons vraiment l’adversaire. C’est une équipe euphorique qui prend de la confiance», a lancé hier, vendredi 5 mai en conférence de presse, Alkaly Ndour, le capitaine de l’As Douanes.
La tâche ne sera pas aisée face à une équipe de la municipalité qui fait, certes, office de novice mais qui nourrit déjà de grandes ambitions dans l’élite du basket sénégalais. L’ASVD a déjà annoncé la couleur en écartant la JA, tenante du titre et équipe la plus titrée de la compétition. Dans les rangs de cette équipe, on est encore excité à l’idée de disputer cette toute première finale. Voire presser de relever le challenge de s’offrir un premier trophée qui sera historique. «Je peux dire qu’on est des novices dans cette Coupe Saint Michel, on est un peu euphorique et trop excité à jouer la finale mais on est soudé et nous pouvons faire quelque chose. Nous avons disputé des rencontres difficiles contre d’autres équipes. Nous allons prendre cette finale comme les autres matchs. Nous sommes prêts pour montrer de quoi nous sommes capables», a promis le capitaine Mouhamed Doumbouya.
GENERATION FOOT ET DIAMBARS ENGAGENT LE DUEL A DISTANCE
La 20ème journée de la Ligue 1 sera ouverte ce samedi avec deux prometteurs duels qui opposent Jaraaf à Dakar Sacré cœur et le derby de la Petite Côte entre Diambars et le stade de Mbour.
La 20ème journée de la Ligue 1 sera ouverte ce samedi avec deux prometteurs duels qui opposent Jaraaf à Dakar Sacré cœur et le derby de la Petite Côte entre Diambars et le stade de Mbour. Pour conforter sa place de leader du championnat, Génération Foot (35 pts) engage le duel à distance avec ses suivants immédiats. Ce qui passe par un 5ème succès devant l’As Douanes qu’il accueille sur ses bases.
En tête du classement avec une courte avance, Génération Foot (35 pts) aura ce dimanche la tâche de conforter son fauteuil lors de la réception l'As Douane (12ème, 19 points). Les Grenats qui surfent sur une dynamique de quatre victoires consécutives, tenteront d'enchaîner avec un 5e succès et gagner le duel à distance qui l’oppose à son dauphin, Diambars pour le compte de la 20e journée.
Coiffés par les Grenats qu’à la différence de but marqué (11 contre 9 buts), les Académiciens de Saly (35 pts) peuvent reprendre la première place en cas de succès. Mais, ils devraient batailler dans le derby qui n’est souvent pas facile qui l’oppose sur sa pelouse Stade de Mbour (11e, 21 points).
Freiné dans le derby qui l’a opposé au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, Guédiawaye FC (3e, 32 pts) a également à cœur de rester en contact avec le duo de tête et même reprendre le fauteuil. Ce sera lors de leur déplacement qu’ils vont effectuer au stade Maniang Soumaré, chez les Thiessois du CNEPS, lanterne rouge au classement. Posté à la 4e place, le Casa Sports (32 pts) rendra visite à l'As Pikine (8e, 26 points) au stade Alassane Djigo.
Dans une bonne dynamique, un succès en déplacement fera grand bien aux Ziguinchorois puisqu’il leur permettra de remonter au podium et mettre la pression sur les équipes de tête. De son côté, Teungueth FC qui occupe la 5e place (26 points) effectue le déplacement au Stade Mawade où il fera face à la Linguère (13e, 14 points). L’équipe Saint-Louisien aura un impératif de victoire. Ce qui lui permettra d’entretenir encore l’espoir de garder sa place dans l’élite.
A la peine depuis plusieurs journées et contraint de se séparer de son entraineur, le Jaraaf (10e, 23 points) va livrer en déplacement le derby dakarois qui l’oppose au stade Ibrahima Boye, à Dakar Sacré Cœur (7ème, 26 points). Au stade Iba Mar Diop, l'Us Gorée (6e, 26 points), accueillera la Sonacos de Diourbel (9e, 24 points).
LIGUE 1 : PROGRAMME 20ÈME JOURNÉE
SAMEDI 06 MAI 2023
Stade Fodé Wade
16 h 30 : Diambars -Stade de Mbour
Stade Ibrahima Boye
16 h 30 : Dakar Sacré Cœur-Jaraaf
DIMANCHE 7 MAI
Stade Mawade Wade
16 h 30 : Linguère-Teungueth FC
Stade Iba Mar Diop
16 h 30 : US Gorée-Sonacos
Stade Maniang Soumaré
16 h 30 : CNEPS-Guédiawaye FC
Stade Djibril Diagne
16 h 30 : Génération Foot-AS Douane
Stade Alassane Djigo
16 h 30 : AS Pikine-Casa Sports
Par Fadel DIA
RETOUR AU PAYS POUR 9 ANCIENS TIRAILLEURS : LA FIN D’UN SCANDALE ?
Les images rappellent celles d’otages libérés par leurs ravisseurs et rendus à leurs pays, avec cette différence que les héros dont il s’agit ici, car il s’agit bien de héros et pas seulement à cause de leurs faits d’armes
Les images rappellent celles d’otages libérés par leurs ravisseurs et rendus à leurs pays, avec cette différence que les héros dont il s’agit ici, car il s’agit bien de héros et pas seulement à cause de leurs faits d’armes, ne sont ni des journalistes de guerre ni des espions de l’ombre, mais neuf vieux et dignes messieurs, nonagénaires pour la plupart, appuyés sur leurs cannes pour les plus vaillants d’entre eux, poussés sur des chaises roulantes pour les autres, et qui tous portent sur la poitrine une batterie de décorations à faire pâlir de jalousie le roi d’Angleterre !
Ces images auraient dû faire l’ouverture des journaux télévisés français, aux heures de grande écoute, pour qu’à défaut de susciter la compassion des Français sur une injustice vieille de plusieurs décennies, elles puissent au moins les sensibiliser à l’absurdité, par moments, de leur administration. Ces vieillards qui rentrent au pays ont en effet vécu pendant des décennies sous une implacable épée de Damoclès, sous la menace de voir leurs pensions militaires suspendues s’ils ne se soumettaient pas à l’obligation de quitter leurs familles et d’aller résider, la moitié de l’année, dans le pays qui leur versait ce qui était devenu pour eux une prime de survie ! Cela parait absurde et pourtant c’est la réalité et c’est comme si on leur disait : « Vous aurez vos sous, mais à condition que vous les dépensiez chez nous! »
LES PLUS GRANDS FLOUES DE L’HISTOIRE COLONIALE !
D’abord qui sont ces hommes? On les appelait « Tirailleurs Sénégalais », même si au fil des ans la plupart d’entre eux venaient principalement des autres territoires de ce qu’on appelait AOF ou AEF, et pendant près d’un siècle, de Saint-Louis à Fachoda, et plus tard hors d’Afrique, ils ont combattu pour la France, quelquefois contre les intérêts de leurs pays d’origine, contre ceux qui se battaient pour l’intégrité de leurs peuples, contre El hadj Omar Tall, contre Samori Touré, contre Béhanzin… Ils ont servi de chair à canon pendant la Première Guerre mondiale, et au cours de la seconde, ils ont donné à la France résistante sa première victoire à Koufra et ont fait partie des premiers soldats à débarquer sur les côtes françaises…
Ceux qui nous intéressent ici appartiennent à la dernière cohorte de tirailleurs, celle dont les membres ont servi de supplétifs à l’armée française quand elle écrasait la rébellion des Malgaches, quand elle affrontait le Viet Minh dans la jungle indochinoise ou quand elle s’entêtait à garder l’Algérie française. Ils ont payé cher leur engagement et parce qu’on leur faisait faire souvent le sale boulot, ils ont laissé de très mauvais souvenirs en Algérie ou à Madagascar, alors qu’ils n’étaient que de simples exécutants au service d’une politique qui les dépassait.
La mésaventure qui vient de trouver son terme à Dakar est loin d’être la première déconvenue vécue par les Tirailleurs qui ont été en réalité les plus grands floués de l’histoire coloniale française. A quelques mois de la fin de la Deuxième Guerre mondiale à laquelle avaient participé plus de 150.000 d’entre eux, ils avaient été prestement exfiltrés des unités combattantes et « rapatriés » de force dans leurs pays d’origine pour que la France puisse « blanchir » le défilé de ses troupes victorieuses. Non seulement l’expression « rapatriement » était inappropriée pour eux qui ne se reconnaissaient comme « patrie » que la France, mais sa mise en œuvre avait été si bâclée qu’on n’avait pas pris le temps de leur verser toutes les indemnités auxquelles ils avaient droit : primes de combat, de captivité, de démobilisation ou de traversée…
Le résultat c’est, entre autres, la tragédie de Thiaroye qui, selon l’historienne française Armelle Mabon, constitue « un crime de masse » dont le nombre de victimes dépasse largement les 70 morts reconnus par la France.
« ASSEZ DE MEDAILLES, ON VEUT DES SOUS ! »
Les Tirailleurs connaitront de nouveaux déboires quand leurs pays d’origine accéderont à l’indépendance et cette fois encore on les frappera là où ça fait le plus mal : à la poche. Leurs pensions seront « cristallisées », expression curieuse pour dire qu’elles sont gelées, déconnectées du cout de la vie, contrairement à celles de leurs anciens camarades français. Après avoir enduré son sort pendant des décennies, le sergent-chef Amadou Diop, dernier ancien combattant sénégalais de la Première Guerre mondiale, avait ainsi décidé, en 2002, de déposer un recours devant le Conseil d’Etat français pour s’élever contre cette injustice. L’institution lui donnera raison …sans accepter toutefois que la mesure soit rétroactive et surtout quatre ans après sa mort et le sergentchef, qui avait manqué de patience, ne profitera donc pas de « l’arrêt Diop »!
Les neuf vieux tirailleurs qui viennent d’être autorisés à percevoir dans leur pays ce qui n’est ni une prime ni une gratification mais une pension pour services rendus auront-ils la chance de jouir pendant longtemps de la fin d’une tracasserie administrative qui, vue d’Afrique, nous parait mesquine et aberrante ?Ils avaient été jusque-là contraints de vivre en France la moitié de l’année, dans des foyers de célibataires, dans des pièces exiguës sans toilette intérieure, dans le froid ou dans la grisaille, dans la solitude et dans l’ennui !C’était, leur avait-on dit, le prix à payer pour préserver un revenu inférieur aux eux tiers du smic du pays hote, mais, que voulez-vous, on ne se nourrit pas de décorations !Ils avaient eu beau protester , cela n’a servi à rien et, pour lever cette mesure, il a fallu une conjugaison improbable d’actions, de hasards et d’opportunités politiques :le combat d’une française elle-même descendante de tirailleur, un film avec en vedette un autre possible parent de tirailleurs et qui est surtout le plus populaire des acteurs français et enfin une sorte de dérogation présidentielle !
On ne peut que se féliciter que pour fêter leur « retour », notre pays ait fait preuve de téranga et de bons sentiments, qu’ils aient été accueillis avec les honneurs et reçus au palais présidentiel, et même à l’ambassade de France. Mais en réalité c’est à Paris qu’on aurait dû leur dérouler le tapis de la gloire, parce qu’ils ne se sont jamais battus que pour la cause de la France, et « sans état d’âme », précise l’un d’entre eux. C’était l’occasion de souligner l’injustice, l’incongruité, l’absurdité d’une mesure appliquée à des hommes dont le sacrifice est attesté par autant de médailles, comme si le règlement de pensions dont le montant est insignifiant à l’échelle de la France, au profit de personnes dont le nombre se réduit d’année en année, selon la loi de la nature, pouvait mettre en péril le trésor français !
Oui, en toute logique, c’est bien à Paris qu’on aurait dû escorter de leurs mornes résidences à l’aéroport, comme on escorte des porteurs de trophées, ces tirailleurs qui faisaient si joyeusement leurs adieux à la France. C’est le président français, toujours prompt à accueillir les otages libérés, qui aurait dû les saluer à leur embarquement, leur témoigner la reconnaissance de son pays et présenter ses excuses pour toutes ces années pendant lesquelles ils ont été privés de ce qui, en Afrique, donne du goût à des hommes qui sont dans leur condition: « vivre entre ses parents le reste de son âge » ! Toutes ces années passées en confinement forcé sont des années perdues, et à leur âge ces années-là n’ont pas de prix…
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LE SENEGAL, TROP FORT FACE LA SOMALIE (3-0)
Après leur victoire face au Congo (1-0) et contre l’Algérie (3-0), les Lionceaux ont réussi le carton plein en phase de poules, vendredi, après leur succès sans appel devant l’équipe de la Somalie (3-0). Une grosse démonstration de leur part.
Le Sénégal continue de marcher sur l’eau dans cette 14e édition de la CAN U17. Après leur victoire face au Congo (1-0) et contre l’Algérie (3-0), les Lionceaux ont réussi le carton plein en phase de poules, vendredi, après leur succès sans appel devant l’équipe de la Somalie (3-0). Une grosse démonstration de leur part.
Les protégés de Serigne Saliou Dia disputaient leur dernier match de poules dans cette CAN des moins de 17 à face à la Somalie. Et le moins que l’on puisse dire, les Lionceaux avaient envie tout simplement de manger leur adversaire du jour. Face aux joueurs Somaliens physiquement pas à la hauteur, les partenaires de Yaya Dieme ont dominé outrageusement des débats en s’imposant notamment à un coup de génie de l’inévitable d’Amara Diouf.
Avant, les Lionceaux avaient réussi à ouvrir le score sur un corner après seulement 8 minutes de jeu. Malgré une qualification nettement acquise avant même le coup d’envoi de cette partie, ils ont accentué leur maîtrise totale de la rencontre qui se tournait à la démonstration. La rencontre tourne à l’attaque défense, le Sénégal possède en moyenne plus de 70% de la balle et se crée de nombreuses occasions. La seconde mi-temps sera du même acabit avec une maîtrise et domination impressionnante des Lionceaux qui auraient pu gagner ce duel sur un score plus large.
Toutefois, Yaya Dieme va parachever le spectacle de la soirée en transformant son penalty (3-0). Trois victoires en autant de sorties et une qualification pour les quarts de finale de cette compétition pour les Lionceaux qui devront attendre le dénouement des groupes B et C pour connaître leur adversaire.
PRES DE 30 TONNES DE DECHETS EXTRAITS DES FONDS MARINS A HANN, THIAROYE ET MBAO
Ces déchets sont essentiellement composés de pneus, de filets, de cordes, de câbles, de cannettes, d’ordures ménagères, d’habits, du matériel plastique, etc
Près de 30 tonnes de déchets ont été extraites en cinq jours des fonds marins entre les plages de Hann, Thiaroye et Mbao, trois communes de la banlieue de Dakar, lors d’une opération de nettoyage par une équipe de 75 plongeurs.
Ces déchets sont essentiellement composés de pneus, de filets, de cordes, de câbles, de cannettes, d’ordures ménagères, d’habits, du matériel plastique, etc. Cette opération entre dans le cadre de l’exécution du programme de mise en valeur des fonds marins, financé par l’Union européenne et conduit par la Direction de la gestion et de l’exploitation des fonds marins (DGEFM).
‘’Nous avons pu mesurer l’ampleur des dégâts après l’extraction de ces déchets, essentiellement qui sont le fait de l’action de l’homme. Nous ne devons pas nous limiter à constater cette ampleur, mais nous devons ensemble réfléchir pour protéger nos fonds marins’’, a déclaré El Mamadou Ndiaye, maire de Thiaroye-sur-Mer.
Il intervenait lors de la cérémonie de clôture de la campagne nationale sur le nettoyage des fonds marins, organisée au quai de pêche de Thiaroye sur Mer, en présence de plusieurs élus territoriaux, et des acteurs du secteur de la pêche.
Le maire de Thiaroye-sur-Mer a appelé les communautés et les divers acteurs à mettre en avant le sens de la responsabilité en travaillant à offrir un environnement propice à la reproduction des ressources halieutiques.
Il a promis de mettre à la disposition des équipes de nettoyage du littoral des bacs à ordures concernant l’espace correspondant à sa commune.
De même, l’édile a invité les autres communes dans le cadre de l’intercommunalité, avec l’appui des partenaires et de l’Etat, à mettre en place des stratégies pour nettoyer régulièrement les fonds marins le long du littoral.
‘’Ces déchets sont en partie responsables de la rareté de la ressource halieutique. Nous devons entretenir nos fonds marins’’, a pour sa part indiqué Sellé Mbengue, directeur de la gestion et de l’exploitation des fonds marins.
Il a appelé à la poursuite de la sensibilisation des communautés et des acteurs sur l’utilité d’entretenir les fonds marins propres pour donner à la ressource halieutique un environnement propice à la vie.
PAS DE DIALOGUE SANS «LA LIBERATION DE TOUS LES DETENUS POLITIQUES ET D’OPINION»
Les Forces démocratiques du Sénégal-Les Guelwaars (opposition) exigent du président de la République le respect d’un certain nombre de conditions, dont ‘’la libération de tous les détenus politiques et d’opinion’’, avant leur participation au dialogue
Les Forces démocratiques du Sénégal-Les Guelwaars (opposition) exigent du président de la République le respect d’un certain nombre de conditions, dont ‘’la libération de tous les détenus politiques et d’opinion’’, avant leur participation au dialogue politique.
‘’Considérant que toutes les concertations politiques initiées par le chef de l’Etat depuis son arrivée au pouvoir n’ont abouti à aucun consensus majeur visant à approfondir notre démocratie, les FDS-Les Guelwaars considèrent que […] tout dialogue doit nécessairement passer par le respect [de plusieurs] exigences préalables’’, déclare ce parti d’opposition.
Parmi ces exigences figure ‘’la libération de tous les détenus politiques et d’opinion’’, affirme la formation politique dirigée par Babacar Diop, maire de Thiès (ouest) et enseignant à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.
Les FDS-Les Guelwaars exigent ‘’la renonciation à une troisième candidature juridiquement illégale, moralement inacceptable et politiquement porteuse d’instabilité’’ du président sortant, Macky Sall.
Babacar Diop et ses camarades réclament ‘’l’engagement ferme et solennel du président de la République à organiser des élections libres, transparentes et inclusives, avec la participation de tous les acteurs qui le souhaitent’’.
Ils veulent ‘’la désignation d’une personnalité indépendante et consensuelle pour piloter le processus du dialogue’’.
De même réclament-ils, avant de participer au dialogue politique souhaité par le chef de l’Etat, ‘’l’engagement ferme et solennel du président de la République à appliquer intégralement et sans réserve les conclusions issues du dialogue’’.
Le parti d’opposition appelle à ‘’un dialogue sincère et constructif’’.
‘’Les précédentes tentatives de dialogue initiées par le président ont été dévoyées’’, soutient-il, ajoutant que les dialogues entamés en 2016 et en 2019 n’ont pas servi à ‘’rechercher un consensus fort et des solutions durables aux défis nationaux’’.
‘’Le ‘dialogue national’ de 2016, qui avait mobilisé l’essentiel des partis politiques et des forces vives de la nation, n’était qu’un subterfuge pour masquer la réforme constitutionnelle proposée par Macky Sall, qui a prolongé son mandat présidentiel de deux ans et a relégué au second plan les conclusions des Assises nationales’’, soutiennent les FDS-Les Guewaars.
‘’De même, le ‘dialogue politique’ de 2019 a été exploité pour justifier le report des élections locales, ainsi que la poursuite des violations des droits de l’opposition, certains leaders étant injustement exclus du jeu électoral et d’autres faisant l’objet d’un harcèlement judiciaire’’, dénoncent-ils.
‘’Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’
Macky Sall a lancé un appel au dialogue entre les leaders politiques du pays, dans un climat très tendu, marqué par de nombreuses arrestations dans les rangs de l’opposition.
Les personnes arrêtées l’ont été lors de manifestations survenues en marge du procès en diffamation entre le ministre Mame Mbaye Niang, militant de l’APR, le parti politique du chef de l’Etat, et l’opposant Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud).
En même temps qu’il invite l’opposition au dialogue, le chef de l’Etat nie l’existence de ‘’détenus politiques’’ au Sénégal. ‘’On viole la loi, on brûle et on pille. Tout individu qui fait cela est arrêté […] Ça n’a rien à voir avec les droits de l’homme. Personne n’est détenu au Sénégal pour ses opinions politiques’’, a-t-il déclaré dans une interview accordée à la radio privée RFM, le 22 avril.
Plusieurs leaders politiques, dont le chef de l’opposition, Ousmane Sonko, ont rejeté l’appel au dialogue du chef de l’Etat.
D’autres dialogues tenus entre 2016 et 2021 n’ont pas abouti à des acquis démocratiques pour le pays, selon M. Sonko.
L’ex-parti au pouvoir, le PDS d’Abdoulaye Wade, a accepté de participer à la concertation si un certain nombre de conditions sont réunies.
Macky Sall a promis à l’un de ses leaders, l’ancien ministre Karim Sall, et à Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, une amnistie des faits pour lesquels ils ont été condamnés à des peines de prison les privant de leurs droits de voter et de se faire élire.