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23 juin 2025
LE GRAND RETOUR D'ABDOULAYE BALDE
Cela fait un bon moment que Abdoulaye Baldé n’a pas été beaucoup entendu. Politiquement. Son prédécesseur à la mairie de Ziguinchor, Ousmane Sonko, déroule. Eh bien, le leader de l’Union centriste du Sénégal (Ucs) veut reprendre le terrain.
Cela fait un bon moment que Abdoulaye Baldé n’a pas été beaucoup entendu. Politiquement. Son prédécesseur à la mairie de Ziguinchor, Ousmane Sonko, déroule. Eh bien, le leader de l’Union centriste du Sénégal (Ucs) veut reprendre le terrain.
Une note annonce une « grande rentrée politique régionale de Dr Abdoulaye Baldé, same- di 6 mai, à la Place Bambaya de Ziguinchor, à partir de 15 h ». Il s’agit, selon
les hommes du Directeur général de l’Apix d’un « Sargal Abdoulaye Baldé, deloo njukël Président Macky Sall (hommage à Baldé, remerciements au Président Sall ».
COUP DE FILET DE LA DSC
La Division spéciale de cybersécurité a démantelé un réseau de faussaires qui a grugé plus de 1800 personnes via le net. Une affaire rocambolesque à coup de milliards dans laquelle sont impliqués des Sénégalais et des Chinois.
Rocambolesque ! Une affaire d’escroquerie via le net a été démantelée par la Division spéciale de cybersécurité (Dsc). Une affaire à coup de milliards orchestrée par des Sénégalais, apparemment couverts par des ressortissants chinois. Tout est parti d’une plainte d’un certain A. Tall, agissant au nom et pour le compte de 1811 personnes. Ce dernier avait en effet, saisi la Cybersécurité d’une plainte contre la plateforme E- FPC dont les administrateurs avaient disparu, pour abus de confiance et escroquerie via internet. Le préjudice total, mais encore provisoire, est actuellement chiffré a plus de 4 milliards de FCFA.
LE MODUS OPERANDI
Les transactions se faisaient via Orange Money et Wave et les malfaiteurs avaient recours à un faux parrainage comme modus operandi, par le truchement d’un lien d’invitation. Après inscription, vous pouvez obtenir 1000 FCFA et vous pouvez également obtenir des machines minières. Dès que l’internaute clique sur le lien, une page d’inscription s’ouvre et lui demande d’entrer son numéro de téléphone et de créer un mot de passe, avant de le confirmer. Aussitôt après la somme de 1000 FCFA s’affiche sur son compte. Et c’est comme cela que la bande arrivait à disposer des données personnelles de ces victimes pour en faire un usage illicite. Pour mieux ferrer leurs victimes, les arnaqueurs avaient mis en place différents niveaux dont celui de « Vip » qui nécessitaient des investissements différents et répartis entre cautions et locations. Les mises variaient entre 9000 francs Cfa et 4 millions par personne grugée.
TROIS SÉNÉGALAIS DANS LA BANDE
Les investigations menées ont permis de mettre la main, en avril dernier, sur les Sénégalais M. Guèye et ses deux acolytes M. Doucouré et F. Dieng qui ont été déférés au parquet pour association de malfaiteurs, collecte illicite de données à caractère personnel, utilisation frauduleuse d’une ligne téléphonique, faux et usage de faux dans des documents administratifs, blanchiment de capitaux...
Interrogé, Doucouré avait déclaré que c’est sa copine K. L. S. Wenguela qui l’avait mis en rapport avec des Chinois et que ces derniers avaient besoin de cartes SIM pourvues de comptes Wave déplafonnés. La redoutable Division de la cybersécurité, renforcée par une délégation judiciaire du juge du 2e cabinet, a poursuivi ses investigations qui ont permis d’identifier et d’interpeller dans un appartement meublé à Ngor, S. Zhang, H. Youcai, Kaiming Chen. W. Weng et F. Lanpeng, tous d’origine chinoise. Ces derniers qui sont poursuivis pour association de malfaiteurs, escroquerie en bande organisée transnationale, faux et usage de faux, accès illicite à un système informatique, ont été placés en garde à vue le mercredi 3 mai dernier.
912 PUCES RETROUVÉES CHEZ LES CHINOIS
Entendus tour a tour, les Chinois ont reconnu leur implication active dans cette affaire rocambolesque. Ils ont soutenu qu’ils travaillaient pour le compte de leur « boss » et compatriote H. Zhang, qui serait le commanditaire de ces activités cyber-criminelles. D’ailleurs, la perquisition effectuée dans leur appartement commun a permis de découvrir 912 cartes SIM du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Mali et du Cameroun qui ont servi à recevoir les fonds escroqués. La garde à vue des ressortissants chinois a été prorogée.
MALTRAITANCE DES DÉTENUS POLITIQUES, L’OLNPL INDEXE LES FORCES DE L’ORDRE
L’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) révèle avoir dépêché des équipes dans les prisons pour s’enquérir de la prise en charge des personnes interpellées lors des récentes manifestations politiques.
L’Observateur national des lieux de privation de liberté (ONLPL) révèle avoir dépêché des équipes dans les prisons pour s’enquérir de la prise en charge des personnes interpellées lors des récentes manifestations politiques.
Dans un communiqué rendu public, hier, il ressort de cette immersion des cas de brimades subies par certains militants. « Au cours de ces missions, des personnes interpellées à Diourbel, Mbacké, Dakar, Bignona et Ziguinchor ont allégué avoir été victimes de mauvais traitements infligés à bord de véhicules de transfèrement et dans des locaux de garde à vue », a relevé l’ONLPL qui exhorte les forces de défense et de sécurité au respect de la dignité des détenus.
Par Nioxor TINE
LE CONGRES DES SILENCES COMPLICES
On a plutôt assisté à une disparition progressive de la capacité d’indignation, qui était la marque de fabrique de dirigeants comme Amath Dansokho.
Les congrès du PIT se suivent, sans se ressembler ! Au glorieux cinquième congrès tenu en 2010 au stade Lat-Dior de Thiès, dans une atmosphère d’effervescence citoyenne, en rapport avec les Assises nationales, allait succéder en 2016, un sixième congrès marqué par des luttes internes de positionnement pour le pouvoir.
Il faut, à la vérité reconnaitre, que le passage de témoin, lors de ce congrès, entre les honorables ainés et les jeunes cinquantenaires, nés peu avant l’indépendance formelle, suscitait beaucoup d’espoirs. Hélas, on s’est finalement rendu compte, depuis lors, comme avec le président Macky Sall, que rajeunissement ne rimait pas forcément avec innovations et progrès.
On a plutôt assisté à une disparition progressive de la capacité d’indignation, qui était la marque de fabrique de dirigeants comme Amath Dansokho. Ils ne se sont jamais laissés dominer par l’ivresse du pouvoir et ont su, quand il le fallait, donner de la voix, quitte à perdre leurs positions et avantages, d’abord face au régime socialiste dénoncé pour sa mal-gouvernance puis à celui libéral accusé de trahir les idéaux démocratiques avec sa constitution d’essence monarchique de janvier 2001. Nous devons, hélas constater, que les nouveaux acteurs politiciens, à de très rares exceptions, privilégient les calculs politiciens aux positions de principes. C’est ce qui explique ces reniements répétitifs du président Macky Sall de ses engagements comme la réduction de la durée de son septennat et ses manœuvres machiavéliques pour postuler à un troisième mandat inconstitutionnel depuis le référendum de 2001 confirmé par celui de 2016.
Cette fâcheuse habitude à trahir les engagements pris devant le peuple, qui se révèle maintenant être l’ADN de la coalition Benno Bokk Yakaar, s’est manifestée au septième congrès du P.I.T, qu’on peut qualifier de congrès de la langue de bois et des silences embarrassés voire complices, qui ont fini par devenir embarrassants pour tous les militants de la gauche véritable. De telle sorte que ce qu’il faut retenir de ce congrès, c’est moins la rhétorique brillante que le mutisme gêné.
Ainsi, les dynamiques néfastes de judiciarisation du jeu politique ayant pour objectif d’écarter des adversaires (considérés plutôt comme ennemis) politiques doublée d’une militarisation outrancière de la vie publique sont ignorées par un des partis sénégalais, qui a payé un lourd tribut dans la lutte pour les conquêtes démocratiques dans notre pays.
De fait, au moment où le congrès se déroulait, des centaines de militants d’opposition et de journalistes se trouvaient dans les geôles du régime, le plus souvent pour avoir fait valoir leur droit à la liberté d’expression ou pour des délits, non prouvés, à notre connaissance, liés à la sécurité publique.
Le drame, c’est que c’est le P.I.T nouvelle formule, avec d’autres partis se réclamant de la gauche, qui apportent une caution morale aux turpitudes apéristes, tout en accablant des partis d’opposition victimes d’ostracisme et de répression féroce.
Au total, alors que les Sénégalais attendaient, comme de coutume dans le passé, du septième congrès des perspectives claires et des réponses nettes, ils ont eu droit à une multitude de points d’interrogations qui renseignent sur le désir d’entretenir le flou, de refuser de rendre compte de sa gestion politique et aussi de faire le bilan d’un compagnonnage de plus en plus inquiétant au sein de Benno Bokk Yakaar.
Ces alliés de Macky Sall ont réussi la prouesse d’isoler le Parti des forces vives regroupées au sein de F24. Quels pincements au cœur, quand on se rappelle qu’en 2011, le Président du PIT était chargé, aux côtés d’Alioune Tine, de coordonner le M23, dans la lutte contre le troisième mandat illégal auquel aspirait Me Abdoulaye Wade !
Au plan interne, la cohésion et l’unité idéologique ont fait long feu, mettant à mal la fameuse maxime d’Amath Dansokho, symbole d’ouverture et de tolérance, qui voulait que le Parti soit un regroupement d’hommes libres en quête de plus liberté.
L’esprit de camaraderie et de fraternité militante ont cédé la place à l’agressivité, à la diabolisation et aux procès d’intention, voire à la stigmatisation et l’exclusion de tous ceux qui ont l’outrecuidance de ne pas se conformer aux stéréotypes imposés par la machine de propagande du pouvoir.
Ils sont taxés d’étrangers bi-appartenant et /ou – injure suprême au sein de la majorité présidentielle – de pastéfiens ! Cela frise le ridicule venant de thuriféraires zélés du parti APR, qui ont fini d’arrimer la gauche réformiste au char de l’autocrate en chef, dont les projets funestes risquent de mettre le pays à feu et à sang !
La beauté de la femme africaine est un poème qui s'écrit chaque jour, un poème aux couleurs vibrantes, aux notes joyeuses et aux rythmes dansants, un poème qui transcende les apparences pour dévoiler l'essence même de la vie
La beauté de la femme africaine est un sujet fascinant et complexe, qui mérite une exploration approfondie. Dès le premier regard, la beauté de la femme africaine frappe par son intensité, sa vitalité et son énergie. Elle est une célébration de la vie, une expression de la force et de la résilience de la culture africaine.
La beauté de la femme africaine est un poème qui s'écrit chaque jour, un poème aux couleurs vibrantes, aux notes joyeuses et aux rythmes dansants, un poème qui transcende les apparences pour dévoiler l'essence même de la vie.
En Afrique, la femme est un tableau vivant,
Un chef-d'oeuvre créé par le divin,
Un poème qui chante dans le vent,
Une fleur qui s'épanouit dans le jardin.
Sa beauté, mélange subtil de traits,
De formes, de couleurs et de mouvements,
Fascine et ensorcelle, telle une voix de lait,
Une douceur qui apaise les tourments.
Dans sa peau d'ébène ou de miel,
Brillent des yeux d'une profondeur rare,
Des regards qui illuminent le ciel,
Et dévoilent une âme forte et avare.
Ses courbes, ses rondeurs sont un appel,
A la sensualité, à l'amour, à la vie,
Elles sont le reflet de sa beauté charnelle,
De sa grâce et de son énergie.
Ses vêtements, aux couleurs chatoyantes,
Sont comme des pinceaux qui peignent sa féminité,
Ils soulignent ses formes, ses mouvements,
Et magnifient sa silhouette dans sa complexité.
Mais la beauté de la femme africaine,
C'est surtout son sourire plein de charme,
Sa force et sa résilience face à la peine,
Sa capacité à trouver la joie dans les larmes.
Elle est celle qui incarne la vie,
La mère, la sœur, l'amante, l'amie,
Portant sur ses épaules le poids de tous les jours,
Et s'efforçant d'alléger celui des autres, toujours.
Eloge de la femme africaine,
Symbole de la beauté universelle,
Chaque jour, elle nous emmène,
Vers un monde plus doux et plus réel.
Sur le plan physique, la beauté de la femme africaine est indéniablement unique. Elle est marquée par des traits forts, des formes généreuses et une peau d'ébène riche et veloutée. Mais il serait réducteur de s'arrêter à ces caractéristiques superficielles. La beauté de la femme africaine est avant tout une beauté intérieure, qui reflète sa force intérieure, son intelligence, son charme et sa joie de vivre.
En Afrique, la femme est le pilier de la société. Elle est mère, sœur, amante, amie, et elle porte sur ses épaules le poids de la vie. Elle travaille dur, souvent sans repos, pour faire vivre ceux qu'elle aime le plus. Elle est une gardienne des traditions, une transmettrice de la culture, et elle est respectée pour sa sagesse, sa force et sa générosité.
La beauté de la femme africaine est également marquée par son élégance naturelle. Elle sait comment se mettre en valeur, comment se tenir avec grâce et dignité, comment parler avec assurance et intelligence. Elle est capable de trouver de la beauté dans les moments les plus simples, et elle sait comment rendre la vie plus belle pour ceux qui l'entourent.
La beauté de la femme africaine est une beauté qui transcende les frontières et les cultures. Elle est universelle, intemporelle et intemporelle. Elle est une inspiration pour les artistes, les poètes, les musiciens et les écrivains du monde entier, qui ont cherché à capturer sa grâce et son charme depuis des siècles.
En fin de compte, la beauté de la femme africaine est une beauté qui doit être célébrée, honorée et respectée. Elle est une force vive et inspirante dans le monde, une incarnation de la vie, de l'amour et de la dignité humaine. Que nous soyons africains ou non, nous pouvons tous être inspirés par la beauté de la femme africaine et apprendre de sa force et de sa grâce.
La beauté africaine est un thème riche et fascinant, qui a inspiré de nombreux artistes et écrivains à travers les siècles. Parmi ces artistes se trouvent deux poètes d'exception, Léopold Sedar Senghor et David Diop, qui ont tous deux écrit sur la beauté de la femme africaine.
Dans son poème "Femme noire", Léopold Sedar Senghor décrit la beauté de la femme africaine à travers plusieurs images poétiques et métaphoriques. Il commence par décrire la femme nue, vêtue de sa couleur qui est la vie et de sa forme qui est la beauté. Cette femme est celle qui a nourri l'auteur, celle qui a bandé ses yeux avec la douceur de ses mains. Et puis, au cœur de l'été et de midi, elle se révèle à lui dans toute sa splendeur, comme la Terre promise qu'il a cherchée si longtemps.
La femme noire est également décrite comme un fruit mûr à la chair ferme, avec des extases sombres du vin noir, une bouche qui fait lyrique la bouche de l'auteur. Elle est la savane aux horizons purs, celle qui frémit aux caresses ferventes du vent d'est, celle qui a une voix grave de contralto qui est le chant spirituel de l'Aimée.
Enfin, la femme noire est comparée à l'huile qui ne se ride pas sous le souffle et qui repose aux flancs de l'athlète, aux flancs des princes du Mali. Elle est la gazelle aux attaches célestes, avec des perles qui sont des étoiles sur la nuit de sa peau. Les reflets de l'or rongent sa peau qui se moire, et à l'ombre de sa chevelure, l'anxiété de l'auteur s'éclaire aux soleils prochains de ses yeux.
De son côté, David Diop dans son poème "Rama Kam" met en valeur la beauté de la femme africaine à travers des métaphores animales et végétales. La femme est comparée à un fauve, avec un regard qui attire et qui séduit. Sa bouche a une saveur de mangue, une référence à la douceur et à la saveur exotique des fruits tropicaux.
Le corps de la femme est décrit comme le piment noir qui fait chanter le désir. Son rythme chaleureux de hanche est si beau que la plus belle femme en est jalouse. Quand elle danse, le tam-tam Rama Kam, tendu comme un sexe de victoire, halète sous les doigts bondissant du griot. Et quand elle aime, c'est la tornade qui tremble dans la chair de nuit d'éclairs et laisse l'auteur plein de souffle de cette femme.
Ces deux poèmes offrent une description intense et poétique de la beauté de la femme africaine, une beauté qui est souvent oubliée ou ignorée dans le discours dominant de la beauté. Ils révèlent une image de la beauté qui est forte, puissante et sensuelle, qui attire et séduit, qui est à la fois sauvage et raffinée, animale et spirituelle.
La femme africaine est décrite comme étant belle, forte et dotée d'une aura spirituelle. Sa beauté est célébrée dans de nombreux poèmes et chansons, souvent en lien avec sa couleur de peau. Les poètes africains ont souvent utilisé la poésie pour exalter la beauté de la femme noire et lui rendre hommage.
Dans les poèmes de Léopold Sedar Senghor et David Diop, la femme africaine est représentée comme une déesse, un être divin, vénéré pour sa beauté et sa force. Senghor décrit la femme noire comme étant "vêtue de sa couleur qui est vie, de sa forme qui est beauté", alors que Diop décrit la femme Rama Kam comme étant dotée d'un regard de fauve et d'une bouche à la saveur de mangue. La femme africaine est également associée à la nature, comme une "savane qui frémit aux caresses ferventes du Vent d'Est" dans le poème de Senghor.
Mais la beauté de la femme africaine ne se limite pas à son apparence physique. Elle est également décrite comme étant forte, protectrice, douce et apportant calme et réconfort à ceux qui l'entourent. Dans le poème de Senghor, la femme est décrite comme étant la protectrice de la vie, portant sur ses épaules le poids de la vie et donnant tout pour faire vivre ceux qu'elle aime le plus. Dans le même temps, elle est décrite comme étant douce et apportant calme et réconfort, avec la douceur de ses mains bandant les yeux de l'auteur.
En outre, la femme africaine est associée à une aura spirituelle, souvent en lien avec ses racines et son histoire. Dans le poème de Senghor, la femme noire est décrite comme portant une lumière spirituelle, avec sa voix grave de contralto qui est le chant spirituel de l'Aimée. La poésie africaine est souvent un moyen de célébrer l'histoire et la culture africaines, et la femme africaine est souvent représentée comme étant un symbole de la force et de la résilience du peuple africain.
Elle est le pilier de sa famille, la gardienne de ses traditions,
Elle est l'âme de sa communauté, la force de son union,
Elle est mère nourricière, offrant son sein avec amour,
Elle est confidente, écoutant sans jugement ni détour.
Elle est sœur protectrice, toujours là pour réconforter,
Elle est amante passionnée, la flamme qui ne cesse de brûler,
Elle est amie fidèle, offrant son épaule pour pleurer,
Elle est une force de la nature, indomptable, insoumise, libérée.
Elle travaille sans relâche, de l'aube jusqu'à la nuit,
Elle n'a pas peur de se salir les mains, de tout donner sans bruit,
Elle est un modèle de persévérance, de courage et de dévotion,
Elle est la reine des combats, jamais vaincue, toujours en action.
Elle est la source de vie, l'âme de la communauté,
Elle transmet son héritage ancestral, son courage sans limite,
Elle porte sur ses épaules les espoirs de sa société.
Elle incarne la résilience dans un monde en perpétuelle lutte.
En somme, la beauté de la femme africaine est multiple et complexe, allant au-delà de son apparence physique pour englober sa force, sa douceur et sa spiritualité. Les poètes africains ont utilisé la poésie pour célébrer cette beauté et honorer la femme africaine, souvent considérée comme un symbole de la culture et de l'histoire africaines.
Par Jean Pierre Corréa
L'ANORMALITE SENEGALAISE DE LA NORMALITE.
Ensemble, essayons de sauver et de sauvegarder la notion de l'Etat qui doit être le prochain chantier de la République
« Les grands esprits discutent des idées, les esprits moyens des évènements, les petits esprits des gens ». Eleanor Roosevelt.
Le Sénégal et sa capitale Dakar accueillent depuis le 1er Mai la sixième édition du Forum Mondial de l'Economie Sociale et Solidaire (ESS), évènement a priori de portée universelle, et qui se déroule pour la première fois en Afrique. 4600 participants venant de 75 pays et des cinq continents, sont venus confronter à Dakar leurs espoirs, leurs doutes et leurs solutions, et aborder diverses problématiques de l’ESS, et tenter de réinventer un modèle de développement alternatif et complémentaire, plus inclusif et vertueux, qui propose un modèle social où les exclus du système formel, comme souvent les jeunes, les femmes et les personnes handicapées, doivent trouver leur place, sur l’agenda 2030 du développement durable.
Le Forum du GSEF 2023 de Dakar est l’occasion d’expliquer et d’illustrer avec des exemples concrets, à travers des plénières thématiques, des ateliers et des séances autogérées, des expériences d’économie sociale et solidaire à travers le monde, qui démontrent que la transition des économies "informelles" vers des économies formelles, territoriales, collectives et durables est une solution viable pour corriger les inégalités et atteindre les objectifs économiques, sociaux et environnementaux.
Dans un pays où l’on aurait dû normalement trouver cette proposition enthousiasmante, excitante et rassurante quant à l’avenir de nos jeunes et leur éviter d’aller offrir leurs désespoirs aux poissons de la Méditerranée, on a choisi, avec toute la désinvolture qui caractérise l’idée que l’on se fait souvent de nos priorités, de célébrer l’anecdotique, de mettre sous le tapis des problématiques urgentes de développement, tout en pulvérisant des années de travail abattu par des milliers de personnes à travers le monde, pour rendre notre monde juste plus supportable pour nos populations, notamment notre jeunesse, à laquelle le Maire de Dakar s’est adressé en ces termes exigeants, leur rappelant fort justement que l’Afrique qui se dessine sous leurs yeux se construira avec leurs mains !
Barthélémy Dias, dans son discours exhortait toutes les énergies tendues vers les « mieux-être » rédempteurs d’un Continent Africain à l’atmosphère gazeuse et incertaine, « qu’enfin, le moment est venu pour nous d’unir nos efforts, de faire vivre la solidarité entre nous, de mutualiser nos actions pour amplifier leur impact dans la vie de nos populations et d’adopter sans réserve les économies sociales pour un monde plus juste et plus équitable ». Concluant, doux rêveur que « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ».
Il est possible d’imaginer qu’alors, les journalistes des 37 quotidiens dont les pages sont souvent désertées par les épineuses problématiques de développement, et ceux des chaines de télé dont les écrans ne nous proposent que de vivre à la surface des choses, ont commencé à s’ennuyer ferme et à mâchouiller leurs stylos, avant de se réveiller, excités comme des sacs de puces, lorsque le Président de la République, Monsieur MackySall, a encensé Barthélémy Dias, jusqu’ici, l’un de ses plus farouches opposants mais également le mentor politique de ce dernier, Khalifa Sall, candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle.
‘’Ya ngi doxal’’, lui-a-t-il dit en wolof. “Tu déroules’’, avant de paraphraser Me Abdoulaye Wade en lui disant, ironique et taquin : « Je dirai à ton papa, qui, lui, est avec moi, que son fils a bien travaillé ».
Et là, patatras !!!! L’Economie Sociale et Solidaire ? Rien à cirer !!!
Le Village des innovations ? Aller y faire un tour pour comprendre et expliquer aux Sénégalais quela viabilité et la durabilité de l’économie sociale et solidaire, passent par des alliances internationales, par une vitalité et un dynamisme des réseaux dédiés à l’ESS, et par une claire identification des espaces et des outils de coopération entre collectivités territoriales devant accompagner et développer l’ESS ?Ils ne sont pas souvent outillés pour se coltiner les problématiques du développement et d’en affronter la complexité de leur profondeur, préférant déposer leur prétention à la « Une » des journaux qui leur servent de surface…L’économie Sociale et Solidaire ?On verra ça plus tard. Silence !!! On vend nos « Unes » à des citoyens plus avides de nos « petites histoires » que des exigences qui nous feront côtoyer les rives escarpées de la « Grande Histoire ». Ci-gît le 6ème Forum Mondial de l’Economie Sociale et Solidaire, balancé dans les poubelles de notre gaudriole nationale.
Et Pourtant !!! Des réflexions emplies de bon sens, loin des « Zéros Sociaux » tympanisant, proviennent d’une interrogation délivrée, par des esprits ouverts à la poétique de la République, lorsque celle-ci se pique à…respecter nos intelligences, au lieu d’en faire un « bouillon d’inculture »…
Une grande partie de notre mal est illustrée par les interrogations et commentaires suscités par cette image totalement ordinaire dans toute République normale. Le fait qu'au Sénégal une poignée de mains entre le Maire de la capitale et le Président de la République soit considérée comme l'événement du siècle doit sérieusement nous interpeller.C'est la responsabilité des leaders politiques.Ils doivent former les militants à avoir un esprit républicain pour supporter ces gestes tout à fait normaux dans une République.
"Inculture" tu connais ? C'est ce qui nous a menés là...
Les commentaires négatifs illustrent la domination des clivages politiques affichés violemment au-dessus de ce que nous avons de plus précieux, qui est notre Patrie, incarnée par des institutions fortes et incolores. Ensemble, essayons de sauver et de sauvegarder la notion de l'Etat qui doit être le prochain chantier de la République.
Les difficultés du déroulement de la mission de Barthélémy Dias, à la tête de la Capitale du Sénégal, traversées en posant des actes, avec force et abnégation, aura su démontrer qu’il était stoïque et courageux et que le Président MackySall, ne faisant que constater qu'un maire qui a des idées et de l'ambition, pouvait être autonome, aura pu, en sus du geste républicain de sa participation à la célébration, le 4 avril dernier, de notre indépendance nationale, lui destiner le sentiment d’un réel respect normalement dû à tout adversaire politique.
Mais comme le disait jadis Eleanor Roosevelt : « Les grands esprits discutent des idées, les esprits moyens des évènements, les petits esprits des gens ». Quand nous aurons compris que « l’idée est au cœur du développement », nous pourrons alors goûter aux saveurs toniques de l’économie sociale et solidaire. Il faut juste faire baisser le niveau sonore de ce tétanisant brouhaha.
74 MILLIARDS F CFA POUR SOULAGER LES USAGERS
Pour soulager les populations avec les énormes embouteillages, le gouverneur de Dakar et l’Ageroute ont présenté, hier, le projet d’aménagement et d’élargissement de l'ancienne route de Rufisque située entre le Port autonome de Dakar et Yarakh
Le gouverneur de Dakar et l’Agence des travaux et de gestion des routes (Ageroute) ont procédé, hier, à la présentation du projet d’aménagement et d’élargissement de l'ancienne route de Rufisque prévue entre le port de Dakar et la ville de Rufisque (Ouest). Pour une durée de 24 mois, le coût dudit projet est estimé à 74 milliards F CFA.
Pour soulager les populations avec les énormes embouteillages, le gouverneur de Dakar et l’Ageroute ont présenté, hier, le projet d’aménagement et d’élargissement de l'ancienne route de Rufisque située entre le Port autonome de Dakar et Yarakh. Lors de la rencontre, le représentant du secrétaire général de l’Ageroute, Dr El Hadj Lèye Guèye, a souligné que la route part de l’axe Cyrnos jusqu'au rond-point Seven Up, pour un linéaire de 9 km et qui sera divisé en deux sections qui comprend deux voies automobiles, deux voies motocyclistes et deux voies piétonnes de plus de 3 m, d’aménagements paysagers sur une largeur totale d’emprise de 26 m.
Pour un coût de 74 milliards F CFA, les travaux vont durer 24 mois. "Ce projet permettra non seulement de réduire les embouteillages, mais aussi, et surtout de désengorger l’autoroute, de donner une bouffée d’air aux utilisateurs de l’autoroute à péage’’, a-t-il souligné.
Ainsi, pour le bon déroulement des travaux, une série de recommandations est établie telle que l’implication de toutes les parties prenantes pour faciliter les interventions, la nécessité d’une forte communication pour sensibiliser davantage, un appui sur l’octroi des décrets et utilités publiques, la création d’un comité de pilotage sous la tutelle de l’autorité administrative, entre autres.
Après la phase de présentation, s'ensuivra le démarrage des opérations de libération d'emprises. "C'est le lieu d'appeler l'ensemble des acteurs, services de l'État, les privés, les partenaires, mais aussi les populations afin que les opérations de libération d'emprise se fassent dans le délai pour permettre le démarrage effectif des travaux dans 24 mois pour qu'on puisse livrer les ouvrages au temps prévu", a souligné le gouverneur de Dakar
Selon Al Hassan Sall, le projet d’aménagement et d’élargissement de la route reliant le port de Dakar à la ville de Rufisque fait partie de l’œuvre de modernisation des transports dans la région de Dakar. Dans le cadre de ce projet, a signalé El Hadj Lèye Guèye, 112 personnes devant quitter leurs maisons ou leurs entreprises ont été déjà identifiées en prélude à la libération des emprises. "Cette question est maîtrisée. Il reste à évaluer les impenses. Lorsqu’une évaluation exhaustive des personnes impactées par le projet sera faite, nous allons avoir une idée du montant à débourser", a expliqué le gouverneur de Dakar.
Prenant part à l'atelier de présentation, le représentant des transporteurs routiers, Gora Khouma, soutient que ce projet vient à son heure. Parce que, dit-il, c'est une réclamation des acteurs routiers. "Aujourd'hui, l'État a répondu à notre appel de mettre à disposition de toute la population sénégalaise, à partir de Cyrnos vers Seven, Up une route de deux voies. L'impact est immesurable. C'est très important, parce qu'il y a beaucoup de camions qui passent pour servir le port, les autres industries qui sont à Dakar. J'ai une satisfaction totale", s'est-il réjoui.
Dans la foulée, M. Khouma remercie le gouvernement du Sénégal avant de lui demander une accélération des travaux.
LA SOCIETE CIVILE EN ALERTE
Les défenseurs des droits humains auront un œil attentif sur le procès du leader de Pastef, Ousmane Sonko contre Adji Sarr dont l’ouverture est prévue le 16 mai prochain
Les défenseurs des droits humains auront un œil attentif sur le procès du leader de Pastef, Ousmane Sonko contre Adji Sarr dont l’ouverture est prévue le 16 mai prochain. Interpellé sur la question hier, vendredi 5 mai, lors d’une rencontre de formation des défenseurs des libertés, le président de la coalition sénégalaise des associations de la société civile, Seydi Gassama, informe que l’affaire sera suivie de très prés.
L es coalitions des défenseurs des droits humains suivront attentivement le procès du leader du Pastef, Ousmane Sonko et Adji Sarr dont le 16 mai est fixé pour la date d’ouverture. « Nous suivrons ce procès avec toute l’attention que cela demande. Nous veillerons à ce que cela soit un procès équitable. Si c’est un procès équitable, nous n’aurons rien à dire, mais si nous constatons qu’il ne l’est pas, nous nous prononcerons », a dit son président Seydi Gassama qui est par ailleurs le président de la section sénégalaise d’Amnesty international.
S’exprimant lors d’une rencontre de renforcement des capacités des membres de la société civile ouverte hier, vendredi 5 mai, Seydi Gassama s’est dit aussi préoccupé par les nombreux retours de parquet constatés ces derniers temps. « Nous sommes préoccupés par les retours de parquet. Aucun texte ne le prévoit. Nous nous indignons de l’abus de cette pratique qui n’est pas prévue par la loi et qui est utilisée de façon abusive pour priver les personnes de leurs libertés. Nous interpellerons les autorités pour que les moyens de la justice soient renforcés pour que lorsqu’une personne est détenue, au bout de la période légale de détention qu’elle soit entendue et qu’elle soit placée sous mandat de dépôt ou libérée », a dit Seydi Gassama.
La détention de journalistes et l’interdiction de manifestations sont aussi dénoncées par le président de la coalition des défenseurs des droits humains. « Beaucoup de journalistes ont été interpellés dont un en détention. Nous estimons que la liberté de la presse et de manifestation sont cruciales dans un Etat de droit. Ce sont ces deux libertés qui permettent aux citoyens de s’exprimer. Si on les restreint, cela crée beaucoup de problèmes », juge-t-il.
Revenant à la formation des acteurs de la société civile, il a rappelé l’importance d’avoir une meilleure connaissance des législations. « Dans un domaine où les normes et les textes évoluent sans cesse et ceux-ci doivent être connus par les défenseurs des droits humains. La rencontre vise à permettre aux défenseurs des droits humains d’avoir une connaissance des instruments juridiques ». Seydi Gassama a aussi plaidé pour que les organisations des droits de l’homme s’accréditent auprès de l’Union africaine (Ua) et des Nations Unies pour qu’elles puissent faire des rapports et faire des observations pour ces structures.
UNE PRATIQUE QUI PEINE A S’IMPOSER DANS LA SOCIETE
Les mains sont souvent la porte d’entrée des bactéries et de certains virus chez l’homme. Elles sont en contact permanentes avec la bouche ou encore certaines muqueuses comme les yeux, le nez entre autres.
Hier, vendredi 05 mai, a été célébrée la journée de l’hygiène des mains. Seulement, dans nos sociétés, la majorité de la population n’a pas cette culture de l’hygiène des mains. Une situation qui cause la recrudescence de certaines maladies surtout diarrhéiques ou épidémiques.
Les mains sont souvent la porte d’entrée des bactéries et de certains virus chez l’homme. Elles sont en contact permanentes avec la bouche ou encore certaines muqueuses comme les yeux, le nez entre autres.
Comme le disent les professionnels de la santé, le lavage des mains à l’eau courante et au savon élimine plus de 90% de ces germes qui causent plusieurs pathologies. De plus, la recherche a également révélé que de bonnes pratiques d’hygiène des mains sont la stratégie la plus efficace pour prévenir la propagation des germes dans les établissements de santé et dans la communauté au sens large.
Pourtant, l’Oms avance que seulement 35 % des personnes en Afrique de l’Ouest ont accès à des installations de base pour se laver les mains à la maison. Seulement, il est rare dans une maison de voir les membres de la famille s’adonner à cette pratique plusieurs fois dans le jour. Car, il est indiqué selon les professionnels de la santé, de se laver les mains à chaque fois qu’on revient de la maison, de le faire quand on touche certains objets. Cette pratique répétée, peu de gens le font. Ils ne se lavent les mains qu’aux heures des repas ou encore pendant leur douche. Et pis encore, ils le font mal.
Dans plusieurs localités du pays, des pathologies y sont endémiques à cause d’un manque d’hygiène des populations. La diarrhée continue de prendre des vies, le choléra refait surface et même si elles sont contrôlées et surveillées par le ministère de la Santé et de l’action sociale, certaines maladies tropicales négligées comme les vers résistent au programme de lutte des décideurs tandis que les maladies sont devenues endémiques.
LES ENFANTS LES PLUS EXPLOSES
Si pendant l’arrivée de la Covid19, les populations avaient adopté ou s’étaient approprié le lavage des mains, depuis la baisse drastique des cas, cette pratique n’est plus inscrite à l’ordre du jour. Dans les services sanitaires, le matériel de lavage a complètement disparu et dans d’autres, ils manquent même de désinfectants.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), « la pandémie de Covid19 nous a permis de tirer de nombreux enseignements importants et, bien que de nombreux pays fassent preuve d'un engagement fort et progressent dans les pratiques en matière de prévention et de lutte anti infectieuse, y compris en ce qui concerne l’hygiène des mains, les progrès sont lents dans l'ensemble et des investissements accrus sont nécessaires pour combler les lacunes ».
Et de poursuivre : « l'hygiène des mains est un investissement judicieux qui permet d'obtenir un rendement exceptionnel pour chaque dollar investi. Cette année, l'OMS appelle toutes les organisations de la société civile et les autres organisations partenaires à se mobiliser dans le cadre de la campagne et à accélérer les progrès en matière d'hygiène des mains sur les lieux de soins».
Dans les écoles, les enfants sont exposés. Les quelques robinets fonctionnels ont du mal à satisfaire cette forte demande. Dans les écoles publiques, les apprenants sont les plus exposés, pas de lavage des mains avant et après les gouters pendant les moments de pause, certains sortent même de la cour pour demander de l’eau à boire chez les riverains.
Dans les maisons, la modernisation a encouragé la propagation de certaines pathologies. Si avant les familles, se retrouver autour du bol familial et manger à la main, ce qui permettait de se laver les mains à l’eau et au savon avant et après les repas, avec les cuillères, ces petits ainsi que les parents ne se soucient pas de voir si les mains sont bien propres.
LA CAMPAGNE OFFICIELLEMENT LANCEE
Recensement des commerces et système de contrôle des prix, L’objectif de cette campagne est de mettre à jour la cartographie des lieux de commerce du Sénégal.
Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes entreprises a procédé hier, vendredi 5 mai 2023, à Dakar au lancement du programme de recensement des lieux de commerce et à la présentation du système intégré de contrôle des prix. L’objectif de cette campagne est de mettre à jour la cartographie des lieux de commerce du Sénégal.
Le Ministère du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes entreprises qui procédait hier vendredi, 5 mai 2023 à Dakar, au lancement officiel de la campagne du programme de recensement des lieux de commerce, a aussi présenté son système de contrôle des prix. Il consiste à une plateforme numérique dénommée « Saytu njaay mi ak njek yi ».
A travers celle-ci, l’administration du commerce, les commerçants ainsi que les consommateurs peuvent interagir pour recueillir des informations et signaler d’éventuelles irrégularités relatives aux prix fixés par l’Etat du Sénégal. « Le système intégré a pour objectif de moderniser le dispositif de contrôle des prix, faciliter la régulation du marché intérieur et de manière plus spécifique recenser le nombre de commerces existant sur le territoire national, géolocaliser tous les commerces avec un code d’identification personnalisée ; digitaliser le dispositif de collecte et de traitement des infractions », a expliqué le Ministre Abdou Karim Fofana.
Selon ce dernier, cette activité arrive à la suite du Conseil présidentiel tenu le 5 novembre 2022 sur la cherté de la vie, au cours duquel le Chef de l’Etat avait ordonné le recrutement de 1000 volontaires de la consommation, chargés d’assister les agents assermentés des services des enquêtes et du contrôle économique.
A en croire le ministre, la région de Dakar compte 60 agents assermentés pour le contrôle d’environ 30 000 commerces. Il soutient que le contrôle sera plus efficient avec le recrutement des 1000 volontaires.
S’adressant à ces derniers, le Porte-parole du gouvernement les a invités à la rigueur et à ne pas « outrepasser leur mission dans le travail ». Il indique par ailleurs que ces « nouveaux contrôleurs » ne doivent pas être considérés comme des gens lâchés à la trousse des commerçants. Prenant la parole, le président de l’Association des boutiquiers et détaillants du Sénégal se dit satisfait de la nouvelle plateforme mise en place pour le contrôle des prix.
Toutefois, Aliou Ba alerte contre tout abus des volontaires de la consommation dans leurs opérations. Quant à son collègue Khadim Sylla, président de l’Association des commerçants et industriels du Sénégal, il salue l’idée du recensement annoncé. M. Sylla regrette cependant « l’anarchie dont selon lui, les commerçants sont victimes au Sénégal.