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23 juin 2025
L'APRES REVISION DE LES LISTES ELECTORALES
Après la clôture, ce mardi 2 mai 2023, de la première phase des opérations d’enrôlement sur les listes électorales et modifications d’adresse électorale, les tâches des commissions administratives se poursuivent.
Après la clôture, ce mardi 2 mai 2023, de la première phase des opérations d’enrôlement sur les listes électorales et modifications d’adresse électorale qui s’est déroulée du jeudi 06 avril au samedi 2 mai 2023 dans le cadre de la révision exceptionnelle des listes électorales sénégalaises, les tâches des commissions administratives se poursuivent. S’ensuivra la seconde étape portant la publication des listes électorales et la gestion du contentieux de l’enrôlement qui couvre la période allant du 03 au 06 mai courant.
Dans la perspective du scrutin présidentiel prévu le 25 février 2024, le ministère de l’Intérieur chargé de l’organisation matérielle des élections, à travers la Direction générale des élections (Dge), a procédé à une révision exceptionnelle des listes électorales. Ces opérations, ouvertes depuis le 06 avril dernier aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger, seront clôturés le 06 mai courant. Après la clôture, hier, de la première phase des opérations d’enrôlement sur les listes électorales et modifications d’adresse électorale qui s’est déroulée du jeudi 06 avril au samedi 2 mai 2023, le travail des commissions administratives va se poursuivre.
Le Directeur de la formation et de la communication de la Dge, maitresse d’œuvre, Biram Sène, s’est félicité de la bonne organisation des opérations et tâches électorale liée à la révision exceptionnelle des listes électorales qui, rappelle-t-il couvre la période allant du 06 avril au 06 mai courant) ; soit un mois ». Selon lui, « la première phase portant inscription et/ou modification d’adresse électorale qui s’est déroulée du jeudi 06 avril au samedi 2 mai 2023, a déjà permis l’enrôlement des nouveaux citoyens-électeurs (primo-votants) qui se sont fortement mobilisés, le changement de circonscription ou d’adresse adresse électorale et/ou le changement de statut militaire, paramilitaire redevenu civil ou inversement. Toutefois, poursuit-il, « si les demandes d’opérations auprès des commissions administratives ont pris fin ce mardi, il va s’ensuivre la publication des listes et la gestion du contentieux de l’enrôlement qui couvre la période allant du 03 au 06 mai courant ». En conséquence de quoi, les commissions administratives resteront en fonction pour la prise en charge des décisions de justice et celles des autorités diplomatiques ou consulaires, le cas échéant ». Dans une sortie récente, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) avait sollicité du président de la république, une prorogation pour un mois additionnel du décret présidentiel 2023-339 du 16 février 2023 portant révision exceptionnelle des listes électorales, pour permettre aux jeunes primo-votants de se faire enrôler massivement. Un appel réitéré par la classe politique dans la foulée de l’appel au dialogue inclusif lancé par le Chef de l’Etat à toutes les forces vives de la Nation en perspective de la présidentielle du 25 février 2024.
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BOUBACAR CAMARA NE CROIT PAS A LA SINCERITE DU DIALOGUE
«Macky Sall te tire à l’usure pour te tendre la main après. Son objectif est de jouer avec les nerfs jusqu’au bout, pour imposer sa candidature en validant les autres.»
«Macky Sall te tire à l’usure pour te tendre la main après. Son objectif est de jouer avec les nerfs jusqu’au bout, pour imposer sa candidature en validant les autres.»
C’est la lecture faite par celui qui sait «comment sortir le Sénégal de la pauvreté». Boubacar Camara a affirmé sur Seneweb que les procédures ouvertes contre Ousmane Sonko ne vise pas à l’écarter de la Présidentielle, mais à légaliser la 3ème candidature de Macky Sall.
Par DIAGNE Fodé Roland
LA BRUTE, LES TRUANDS, LE BON
L’arène politique ressemble à un film d’horreur mettant en scène la brute, les truands et le bon
Alors que le pays s’achemine vers la Présidentielle de février 2024, le bâton et la carotte s’en donnent à cœur joie sous la houlette d’un président, qui a fait voter, par référendum en 2016, une Constitution qui lui interdit une nouvelle candidature par la formule claire selon laquelle «nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs».
L’arène politique ressemble à un film d’horreur mettant en scène la brute, les truands et le bon. Le bâton de la «main de fer dans un gant de velours» de la brute embastille arbitrairement plusieurs centaines de jeunes manifestants, de responsables politiques, des journalistes, des médecins pour refus de violer le serment d’Hippocrate, engendre des morts à balles réelles, des disparitions d’agents de l’Armée, de la gendarmerie, interdit les droits constitutionnels de manifester, de circuler, enfreint le droit de s’inscrire sur les listes électorales, la liberté de la presse en coupant les signaux de télévisions, introduit subrepticement le cancer de l’ethnicisme, complote contre le bon patriote, couvre des épinglés au pouvoir par les corps de contrôle de la gestion de l’Etat comme l’Ofnac, l’Ige, l’Igf, la Cour des comptes, se soumet les institutions législative et judiciaire «indépendantes» selon la loi, etc. Et toutes ces forfaitures liberticides pour éliminer le chef de l’opposition, candidat à la future Présidentielle.
L’Etat, lui-même, se met hors la loi tout en bombardant, à la manière du voleur criant au voleur, l’opposition patriotique du label mensonger de «violence anti-démocratique». Le régime vomi affameur du Peuple ramène le pays au temps de la brutalité du Far-West où régnait la violence sans aucune limite de la «loi du plus fort». La flagrance de l’utilisation de l’appareil de l’Etat à des fins partisanes en dehors de la loi, des règles, de la morale et de l’éthique, devenue monnaie courante, met à nu une fin de règne tyrannique parfumée à l’odeur obsessionnelle de «gaz et de pétrole». Prendre un engagement public puis le renier publiquement sans scrupule, dire une chose et faire le contraire, telle est la devise que la pratique de l’actuel pouvoir libéral néocolonial consacre. La brute a érigé l’arbitraire d’Etat en mode de gouvernance violente, marque de la fascisation de la bourgeoisie bureaucratique néocoloniale libérale au service de l’oppression impérialiste.
Devant ce triste spectacle d’un pouvoir à la dérive qui a bénéficié de la résistance du Peuple contre la monarchisation de la première alternance politique, voilà les truands qui entrent en scène pour réprimer la résistance populaire et semer le trouble dans l’effort de rassemblement des forces vives de la Nation contre les menaces fascisantes de l’autocratie régnante.
Les impérialistes se livrent à des rencontres avec l’opposition, y compris patriotique, aussitôt suivis des entristes au pouvoir qui sont mandatés par l’autocratie pour faire semblant d’en sortir et se positionner comme candidat à l’échéance présidentielle qui s’approche. La manœuvre est grosse de la part de celui qui est connu comme «opposant le jour et contributeur la nuit». Personne n’est dupe, sauf l’illusionniste démasqué qui prend les citoyens pour des demeurés en espérant l’empêchement de la candidature du véritable chef de l’opposition, qui lui permettrait de bénéficier du vote de ces millions de citoyens qui résistent aux multiples complots en cours contre l’incarnation politique du moment du patriotisme sénégalais.
D’autres jettent l’os de Mor Lam à ronger sous l’appellation de «Gauche plurielle», à l’instar de la social-démocratie libérale impérialiste qui s’était donné ce nom dans la Métropole néocoloniale française. Devenue en réalité «Gauche plus rien» par son aplatissement dans les travaux pratiques de la collaboration de classe et de la «lutte des places au gouvernement» néocolonial, la «Gauche plurielle» se mure dans un silence assourdissant sur la violence de la dictature, ses atteintes hors la loi aux libertés individuelles et collectives, sur la troisième candidature anticonstitutionnelle et sur les scandales sans fin qui éclaboussent au quotidien la mal-gouvernance étatique libérale néocoloniale dont fourmillent les rapports des corps de contrôle de l’Etat.
Pire, la «Gauche plus rien», devenue borgne, voire aveugle et sourde, met en exergue la tactique attrape-nigaud de l’inversion malhonnête entre victimes (l’opposition patriotique) et bourreaux (l’Etat néocolonial). Ce sont les nouveaux daltoniens de la politique obnubilés par les postes ministériels, de Pca, Dg et autres sinécures consécutifs de la «politique du ventre».
La fuite en avant répressive de la dictature libérale néocoloniale cache mal la peur de perdre le pouvoir qu’annonce encore récemment le rush vers des inscriptions sur les listes électorales et les foules à chaque sortie publique de l’espoir personnifié du Peuple. Ce pouvoir de la seconde alternance libérale, flanqué de la social-démocratie libérale et des ex-gauches, a perdu tout le crédit qui fut le sien en 2012, tout comme la première alternance l’avait perdu un peu avant 2007.
Le courage relatif dont avait fait montre le Pit défenestré du pouvoir sous la première alternance bourgeoise, s’est dilué dans la Bérézina de la poltronne personnalisation diffamatoire, à la manière du voleur qui évite de revenir sur le lieu de son larcin, pour fuir les débats de fond programmatiques alternatifs au libéralisme néocolonial dans lequel ils sont englués jusqu’au cou. Pas un mot sur les Assises nationales qu’ils ont signées, et seul, signalons-le, malgré nos désaccords profonds, feu Ibrahima Sène a osé écrire publiquement contre la troisième candidature anticonstitutionnelle.
Comment ne pas saluer dans ces conditions le bon, c’est-à-dire le candidat patriote qui, parce qu’il réhabilite cet Adn de la Gauche qu’est le Moom Sa Reew (patriotisme), devient l’homme à abattre par tous les moyens, y compris les plus déloyaux, les plus sordides, les plus intolérables. «Feu sur notre passé révolutionnaire» est devenu le mot d’ordre de ralliement des renégats qui avaient participé à animer les luttes du Peuple pour les conquêtes démocratiques qui ont permis d’obtenir deux alternances successives. Seydou Cissokho, Tchoumbé Samb, Sadio Camara, Moctar Fofana, Djiby Diop, Iba Ndiaye Ndiadji, Tidiane Diatta, Babacar Sané, Ndongo Diagne, Moussa Diop Jileen, Hamédine Racine Guissé, Alioune Sène, Khasset Cissokho, Birane Gaye, Assane Samb, Cyriaque Diatta, Djiby Seck, Badiane Guèye, Amagore Ndoye, Cheikh Anta Diop, pour ne citer que quelques-uns d’une longue liste, doivent se retourner dans leurs tombes.
La faillite des deux alternances libérales bourgeoises était inscrite dans la nature néocoloniale et libérale de ses bénéficiaires. L’impatience de la jouissance vénale a conduit à la trahison de l’engagement patriotique révolutionnaire d’antan des dirigeants de l’ex-Gauche qui s’auto-dénomme aujourd’hui «Gauche plurielle» en singeant sa «grande sœur jumelle» française, toutes deux devenues «gauches plus rien» pour leurs classes laborieuses et leurs peuples respectifs.
En fait, la mentalité de «peau noire, masque blanc» (Franz Fanon) de la bourgeoisie bureaucratique néocoloniale libérale a tout simplement déteint sur cette «Gauche plurielle» qui rassemble les renégats du Marxisme-Léninisme-Maoïste, du panafricanisme qui cherche vainement à réhabiliter la social-démocratie devenue libérale par sa servilité aux plans d’ajustement structurel du Fmi, de la Banque mondiale et de l’Omc durant 20 ans sur ses 40 ans au pouvoir entre 1960 et 2000.
De la Présidentielle de 2019 à celle à venir de 2024, l’histoire est en train de recomposer la scène politique sénégalaise à travers la confrontation entre camps patriotique et néocolonial. L’autocratie libérale néocoloniale jette aux orties tout du «contrat national sénégalais» produit des luttes du Peuple, comme l’avait tenté d’ailleurs le «père du libéralisme» en 2011/12. On assiste à un remake aggravé de «la répétition comique de l’histoire» qui reprend ici un chemin criminellement dramatique.
C’est donc le large front antifasciste qu’est le F24, à élargir aux centrales syndicales contre la vie chère, qui a la lourde responsabilité historique de juguler le danger dictatorial que fait planer cette fin de règne du régime failli de la seconde alternance libérale néocoloniale.
Encore une fois, notre Peuple trouvera en lui la force de sauver le pays et le mettre sur les rails de la souveraineté nationale, étape vers la sortie prochaine de la tête de l’eau du mouvement ouvrier, paysan, éleveurs, pêcheurs et des travailleurs de l’informel.
DIAGNE Fodé Roland
ACQUIS ET DEFIS A RELEVER !
Le Président Macky Sall a lancé récemment un appel au dialogue à l’ensemble des acteurs politiques du pays. A l’en croire, ce sera l’occasion de régler un certain nombre de questions pour apaiser l’espace politique.
Le Président Macky Sall a lancé récemment un appel au dialogue à l’ensemble des acteurs politiques du pays. A l’en croire, ce sera l’occasion de régler un certain nombre de questions pour apaiser l’espace politique. Il s’agit particulièrement de remettre dans le jeu Karim Wade et Khalifa Sall. Au-delà, ces concertations permettent souvent de discuter de certains points qui tiennent à cœur l’opposition notamment la désignation d’une entité neutre chargée d’organiser les élections, la suppression du parrainage, … En plus de ces défis à relever, force est de constater que ces rencontres traditionnelles sont toujours bénéfiques à la bonne tenue des processus électoraux.
Si le processus électoral est apaisé au Sénégal depuis toutes ces années, c’est parce que le dialogue est permanent entre acteurs politiques. Tout au moins, les différentes parties se concertent à la veille de chaque échéance. Calcul politicien ou respect d’une tradition républicaine, il est difficile aujourd’hui de critiquer ou de contrer cette volonté affichée dernièrement du chef de l’Etat de renouer les discussions avec l’opposition. L’essentiel, c’est qu’à l’issue de cet exercice, on puisse s’accorder sur des points pouvant mener à un scrutin paisible, transparent et garantissant la participation dans de bonnes conditions des différents protagonistes au scrutin en vue.
Déjà, en perspective de la Présidentielle de 2024, différents points doivent être fondamentalement discutés et éclairés. En effet, il faudrait impérativement opérer des réformes phares pour que les candidats du PDS et de Taxawu Sénégal, en l’occurrence Karim Wade et Khalifa Sall, puissent participer à cette échéance. Pour ce faire, il faudrait que les acteurs politiques discutent et s’accordent sur la modification de certains textes tels que les articles L.29 et L.30 du code électoral ou l’adoption d’une loi d’amnistie pour ces deux candidats déclarés et qui juridiquement sont inéligibles. Le dialogue constitue ainsi une «voie du salut» pour «Wade-fils» et l’ancien maire de Dakar si effectivement ils ont de réelles ambitions pour être à la tête de la magistrature suprême.
Toujours parmi les points qui seront à coup sûr discutés, on peut noter la désignation des structures de gestion ou de contrôle des élections. L’opposition n’a jamais cessé de demander la mise en place d’une entité autonome qui peut fonctionner sans influence. La question du contrôle du fichier électoral par les partis politiques sera certainement abordée. Cela devrait permettre aux acteurs politiques de s’assurer à tout moment de la fiabilité du fichier électoral.
Il y a également la question des parrainages qui constitue un nœud gordien pour certains acteurs politiques. D’aucuns critiquent la façon dont les parrainages sont organisés et demandent soit sa suppression, soit la revue du nombre de parrains. L’opposition n’a jamais également eu confiance concernant le logiciel de vérification des parrainages. Il ne faut pas également oublier la détermination de la caution et la lancinante question du bulletin unique pour l’élection présidentielle.
A noter que tous ces points précités avaient fait l’objet de désaccords lors du dernier dialogue politique précédant les élections locales et législatives de 2022. Cependant, preuve que le dialogue peut toujours porter des fruits, dans son rapport final publié en août 2021, la commission politique du dialogue national avait condensé dans ce document les accords notés à l’issue des travaux et dont une bonne partie a été prise en compte lors de la modification du code électoral. Il s’agissait notamment de l’audit du fichier et de l’évaluation du processus électoral, de l’élection au suffrage universel des maires et présidents de conseil départemental, entre autres aspects pris en compte lors de la dernière révision de la loi électorale.
QUID DES ACCORDS SUR DES QUESTIONS NON ELECTORALISTES !
A côté de ces questions électoralistes, d’autres points avaient fait l’objet de consensus. Même s’ils sont moins populaires ou polémiques, ils peuvent aider à assainir l’espace politique. Pour exemple, on peut citer la modification de la loi 81-17 du 06 mai 1981 relative aux partis politiques dans le sens du renforcement des conditions de création d’un parti politique. Il prévoit un certain nombre d’exigences : «obligation de dépôt d’un nombre de signatures ou de parrains répartis dans un certain nombre de régions ; obligation de disposer d’un siège ; obligation de disposer et d’assurer un programme de formation pour les militants et sympathisants ; obligation d’aller aux élections, seul ou en coalition ; obligation de tenue du congrès du parti tous les 5 ans au moins conformément aux statuts et Règlement intérieur de chaque parti politique ; exigence d’une déclaration sur l’honneur faite par le responsable moral du parti qui atteste que celui-ci est en règle avec le fisc. » Aussi, il a été acté le principe du financement public des partis politiques. D’ailleurs, il a été établi un document sur les modalités de ce financement, le cadre juridique, la structure de gestion et l’organe de contrôle de toutes les entités.
Du point de vue des droits et des libertés, le rapport de la commission politique faisait état de l’accord concernant le réexamen des délais d’autorisation de la marche; et l’obligation pour le juge de statuer sans délai en cas de recours suite à un refus de l’autorité administrative d’autoriser la marche. Sans compter le principe de la création d’un organe d’Observation de la démocratie pour lequel il faut trouver une dénomination consensuelle, chargée entre autres de suivre le processus électoral ; de veiller au respect de la loi sur les partis politiques ; et de faciliter le dialogue et la médiation politique.
DATE DE PEREMPTION OBJECTIVE
Entre le président de Taxawu Senegaal, Khalifa Sall et le président du parti Pastef, Ousmane Sonko, il ne reste que visiblement les convenances. Leurs sorties récentes montrent clairement qu'ils n'ont plus les mêmes rêves
Entre le président de Taxawu Senegaal, Khalifa Sall et le président du parti Pastef, Ousmane Sonko, il ne reste que visiblement les convenances. Leur alliance est arrivée sans aucune limite objective. L'ex maire de la capitale a annoncé presque sans surprise sa présence au dialogue tandis que les propos d'Ousmane Sonko laissent entrevoir une déclinaison véhémente.
Ils étaient jusque-là les deux figures de proue de la coalition Yewwi Askan Wi qui a fait trembler le régime lors des deux dernières élections locales et législatives. Et peu ou prou, ils ont essayé de donner tous les gages de la solidité de cette coalition de l'opposition. Mais l'appel au dialogue du président de la République Macky Sall est en passe d'ébranler les certitudes de YAW, surtout pour les deux plus grands challengers du chef de l'Etat ces dernières années, Khalifa Sall et Ousmane Sonko. Leurs sorties récentes montrent clairement qu'ils n'ont plus les mêmes rêves.
Évidemment les chartes de Yewwi Askan Wi étaient claires d'avance par rapport à l'élection présidentielle. Les leaders de l'opposition qui composent cette alliance devaient aller ensemble pour faire vaciller le régime pour les élections locales et législatives. Et pour 2024, chaque prétendant à la magistrature suprême pouvait déclarer sa candidature et aller à la poursuite des voix des Sénégalais. L'amnistie de l'ex-premier magistrat de la capitale sénégalaise était aussi une exigence de la coalition YAW. Mais le président de la République Macky Sall, lors de sa récente sortie à l'occasion de la fête de Korité, a fait savoir en filigrane qu'une réponse positive des concernés à son appel au dialogue est une condition préalable. Le président de Taxawu Senegaal, manifestement mal à l'aise, a essayé de manière diplomatique de consulter sa base politique qui a répondu favorablement. N'ayant pas le choix puisque l'étau se resserre sur lui à quelques mois des élections, il se dit prêt à répondre au dialogue en brandissant d'autres raisons beaucoup plus ''digestes'' naturellement. Tout en sachant que ce dialogue sera l'antichambre peut-être de sa participation à l'élection présidentielle de 2024.
Le président du Pastef, quant à lui aussi, n'a plus le choix. Il est obligé d'être en cohérence avec une certaine logique politique qui a fait son ascension jusque-là. Malgré ses déboires judiciaires qui n'ont pas encore connu leur épilogue, et la tentative présumée de l'État de le pousser à la table des négociations, le leader du Pastef compte suivre la ''voix du peuple''.
En effet, le maire de Ziguinchor est persuadé qu'à quelques mois des élections, sa seule voie de salut reste la jeunesse et son discours de changement. La rançon de sa participation au dialogue pourrait signifier la fin de ses déboires judiciaires éventuellement. Mais le maire de Ziguinchor pourrait perdre la substance de sa notoriété que constituent cette partie de la jeunesse et la diaspora avides de changement.
L'ENIGME BARTHELEMY DIAS ?
Certains pragmatiques diront qu'Ousmane Sonko doit répondre au dialogue. La situation politico-sociale délétère commanderait même sa participation. Toutefois l'ex inspecteur des impôts ne veut manifestement pas prendre le risque de froisser ses jeunes souteneurs à l'engagement parfois fragile et exigeant. C'est un dilemme cornélien pour lui, il en est conscient bien évidemment mais Ousmane Sonko, à la lumière de sa dernière sortie, veut garder sa connexion avec les jeunes intacte. Il refuse toute compromission par le truchement du dialogue, pour l'instant. Ainsi, entre lui et Khalifa Sall, le divorce politique ne peut être acté malgré la sollicitude que chacun montre à l'égard de l'autre. Et dans cette nouvelle conjoncture, l'autre grande équation reste le maire de la capitale, Barthélemy Dias. Soutien assumé de Khalifa Sall, Diaz-fils a eu à prendre des positions très radicales à l'encontre de Macky Sall. Est-ce qu'il va accepter de suivre le leader de Taxawou Senegaal au dialogue ? Va-t-il continuer à rester dans l'aile dure ? Autant de questions qui ne sont pas encore tranchées. D'autant plus que l'édile de la capitale est très silencieux politiquement ces temps-ci.
UNE ALLIANCE RADICALE SONKO-MIMI TOURE ?
Au cas échéant où il suit Khalifa Sall, quelle devrait être la nature de ses rapports politiques avec Ousmane Sonko ? Par ailleurs, avec les nouveaux bouleversements politiques, force est de dire qu’on va vers une reconfiguration politique où une alliance Sonko-Mimi Touré pour constituer la nouvelle aile dure de l'opposition n'est pas à exclure. L'ancienne Première ministre se positionne de jour en jour comme un pourfendeur du régime qu'elle a servi jusqu'à récemment. Elle a tiré à boulets rouges sur le dialogue qui est pour elle un ''deal'' entre Macky Sall et le PDS. Les deux camps restent circonspects mais s'écartent d'un rapprochement entre Sonko et Mimi Touré.
DES CAISSES REMPLIES ALORS QUE LES TRAVAILLEURS BROIENT DU NOIR AVEC DE MAIGRES SALAIRES
A l'occasion de la célébration du 1er mai, les syndicalistes des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) ont peint un tableau assez reluisant de la situation financière de l'entreprise.
A l'occasion de la célébration du 1er mai, les syndicalistes des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) ont peint un tableau assez reluisant de la situation financière de l'entreprise. Mais pendant ce temps, regrette Cheikh Ahmed Tidiane Diène, les travailleurs broient du noir avec de maigres salaires, C'est donc sans détour qu'ils ont réclamé leur part de la richesse qu'ils ont générée.
"Nous ne quémandons pas, nous réclamons notre part de la richesse que nous avons générée". Ces propos ont été tenus par les syndicalistes des Industries Chimiques du Sénégal (ICS), lors de la célébration de la fête du travail après qu'ils ont peint un tableau assez reluisant de la situation financière de l'entreprise. C'est pourquoi, indique Cheikh Ahmed Tidiane Diène Secrétaire Général du collège des délégués du site acide des Industries Chimiques du Sénégal (ICS), Secrétaire Général Adjoint du Syndicat National des Travailleurs des Industries Chimiques du Sénégal (SYNTICS), une plateforme revendicative a été déposée et des négociations ont été entamées avec la direction générale. Il révèle que des séances ont été tenues mais malheureusement, il n’y a pas eu satisfaction et le dossier a été transféré au niveau de la direction générale du travail, pour des négociations tripartites entre les travailleurs, l’employeur et l’Etat. Il souligne par ailleurs que la plateforme revendicative est motivée par la situation sociale qui prévaut dans l’entreprise, avec une masse salariale qui n’est pas encore ce qu’elle devrait être par rapport au chiffre d’affaires généré, de l’ordre de 700 milliards de Fcfa et indépendamment de ce chiffre d’affaires, le pourcentage accepté en terme de management.
En effet, d’après lui, entre un chiffre d’affaires et la masse salariale, les ICS sont loin de la normalité. En clair, il met le curseur sur la stagnation du traitement salarial des travailleurs, ce qui à ses yeux dégrade considérablement leur pouvoir d’achat, alors que les clignotants de l’entreprise sont au vert. Il s’y ajoute, dit-il, au niveau des ICS, que le salaire moyen est inférieur de 30% par rapport aux autres entreprises du secteur, ce qui veut dire qu’il y a des corrections à apporter.
Selon lui, les ICS constituent également la société qui pèse le plus sur l’économie nationale et tous les projets à milliards dont se targuent les politiciens ont été apportés par des investissements étrangers, des gens qui ont eu confiance à l’économie nationale, pour la simple raison que le pays est à un bon taux de croissance. Et pour lui, ce taux de croissance a été obtenu en grande partie grâce aux ICS. Ainsi à son avis, toute la nation ressent l’entreprise sur les plans économique et social, mais les travailleurs broient du noir avec de maigres salaires. Cheikh Ahmed Tidjane Diène SG du SYNTICS estime que l’Etat est actionnaire à hauteur de 15%, mais malheureusement, dans toutes ses composantes jusqu’au sommet, il est à l’origine de tous les maux dont souffrent les travailleurs de l’entreprise. « Il ne faut pas réveiller les fantômes des crises des ICS. Des discussions ont été menées, les partenaires sociaux ont posé sur la table des demandes réalisables, faisables, parce que l’argent est là » avertit-il.
A l’en croire, malgré tous les chiffres donnés, les manquements soulevés, l’Etat brille par son mutisme à l’image du ministre de tutelle qui ne fait aucun signe de vie depuis 4 à 5 ans. De ce point de vue, il a insisté sur la nécessité pour l’Etat de réagir, car c’est anormal de regarder une société qui pèse autant sur l’économie nationale péricliter ou être déstabilisée, d’autant plus qu’il y a des objectifs de production, avec une marge de progression qui est là pour les atteindre, ce qui est à portée de main au regard des performances déjà accomplies. En tout état de cause, dit-il, les ICS Indorama doivent investir davantage sur le capital humain et l’outil de production. Il s’y ajoute la nécessité d’éradiquer définitivement la précarité de l’emploi, notamment le recours aux entreprises de travail temporaire et l’utilisation de journaliers permanents avec des contrats atypiques. Il note également « la prolifération des postes de travail vacants, le manque d’équité dans les équipes et sections, la baisse drastique des effectifs et la moyenne d’âge très élevée du personnel, l’utilisation exorbitante et inhumaine de personnel en location ». Selon lui, il est demandé à l’Etat de faire preuve de plus de responsabilité, pour aller ensemble vers la gestion d’un climat social serein afin d’atteindre les objectifs de production.
LE FORUM CIVIL EPINGLE L’ITIE
Une rencontre du forum civil avec les femmes vivant dans les zones minières a permis de mettre à nu le calvaire que vivent les populations autochtones
L’exploitation des ressources minérales reste un point dans les zones minières. Une rencontre du forum civil avec les femmes vivant dans les zones minières a permis de mettre à nu le calvaire que vivent les populations autochtones. Elle a été une occasion de remettre en cause le travail de l’ITIE qui ne prend en compte que le rapport produit par les entreprises qui occultent les réalités des populations dans ces zones minières.
Au Sénégal, quand on parle de transparence dans l’exploitation des ressources minérales, on se réfère aux rapports de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE). Chaque année, un rapport est publié faisant preuve de la transparence qui règne dans ce secteur. Malheureusement, ces rapports ne sont que des compilations produites par les entreprises minières qui ne prennent pas compte des impacts environnementaux, sociaux et économiques.
Pour Bambi Kâ, conseillère municipale et départementale de Thiès, habitant dans la commune de Ngoundiane, la réalité est que les femmes habitant dans les zones minières ne bénéficient presque pas de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). «Nous devons discuter sur comment compenser les dégâts causés par les usines sur la santé des femmes, la protection de l’environnement. Cette rencontre nous a permis de connaître des notions comme le contenu local qui permet l’autonomisation des femmes», a-t-elle soutenu.
A l’en croire, dans les zones minières, les femmes souffrent des maladies pulmonaires, le plus souvent à cause de la poussière qui émane de l’exploitation des mines, et ne bénéficient pas de la RSE. Malheureusement, déplore le porte-parole des femmes issues des zones minières, malgré les bénéfices énormes de ces entreprises, la plupart de ces zones ne bénéficient ni d’électricité, ni d’eau potable, ni d’infrastructures sanitaires et éducatives.
Pour résoudre le problème de la transparence, l’Assemblée Nationale est interpellée par les femmes à jouer son rôle. Mais le président de la Commission de l'Énergie et des Ressources minérales se dit outré par le fait que jusqu’à présent, il ne parvient pas à siéger dans le comité du ministère. «J’ai une fois participé à la présentation du rapport de l’ITIE. Je dois siéger dans le comité et j’attends toujours la formalisation mais ce n’est pas encore fait. J’en profite pour lancer cet appel à l’ITIE parce que nous ne pouvons pas parler de transparence sans pour autant passer par l’Assemblée nationale. Je suis président de cette commission et jusqu’à présent, je ne suis pas dans la commission. Qu’on nous dise qu’il y a de la transparence dans ce domaine et que sur le terrain, l’on se rende compte qu’il y a une pauvreté extrême de la population vivant à la base, cela pose problème », a déploré le député qui estime qu’il y a des choses à revoir plutôt que de faire de la cosmétique.
D’ailleurs pour ce qui concerne la déclaration des 143 entreprises à l’ITIE, jusque-là, l’Assemblée nationale n’y a aucune notion. C’est pourquoi le coordonnateur du Forum Civil, Birahime Seck, est d’avis qu’il faut impliquer la population des zones minières dans la prise en charge de la RSE. «Les femmes ont beaucoup de difficultés dans les zones minières et subissent les externalités négatives de l’exploitation des mines, mais également des installations qui sont souvent liées à l’exploitation du pétrole. L’idée est de bâtir un plan d’action pour un soutien effectif des femmes dans le secteur extractif (PASEF)», a soutenu Birahime Seck.
Les participants à cette rencontre sont venus de Cayar, Saint-Louis, Thiès, Kédougou, Tamba, Rufisque, bref, de toutes les zones qui abritent des entreprises minières. Cette rencontre a été aussi une occasion pour réunir des députés, des agents du ministère et des juristes dans le but de faire un plaidoyer pour que les femmes vivant dans zones minières puissent jouir de leurs droits.
Le Model de Ibrahima Sall prépare la Présidentielle
En hibernation depuis belle lurette, le Mouvement pour la Démocratie et les Libertés (MODEL) de Ibrahima Sall revient au front en perspective de la Présidentielle de 2024. Le parti s’est réuni dimanche pour mettre en place une commission stratégique chargée de réfléchir sur la vie du parti et de définir une démarche cohérente en vue de la Présidentielle. Dans un communiqué reçu à «L’As », on relève la présence massive des représentants des départements, des cadres, des jeunes et des femmes. Ibrahima Sall et compagnie vont mettre en place une coalition. C’est dans ce cadre que le Model va entamer des consultations de plusieurs partis et organisations susceptibles d'être de futurs alliés pour les futures échéances électorales de 2024. A cet effet, un comité́ stratégique sera chargé de mettre en place l'organisation définie pour la participation aux élections de 2024. Il faut souligner par ailleurs qu’une délégation du parti a visité́ 400 communes dans 11 régions. Dix commissions seront mises en place pour exécuter les décisions prises par le comité stratégique.
Babacar Touré pique un malaise
Le parquet de Dakar n’a pas encore scellé le sort de notre confrère Babacar Touré arrêté depuis mercredi passé. Déféré à nouveau hier, le directeur de Kewoulo a fait l’objet d’un troisième retour de parquet. En début de soirée, le journaliste d'investigations a piqué une crise à sa 6e nuit de retour de parquet au commissariat central. Le directeur de Kewoulo est interné aux urgences de l'hôpital Principal de Dakar.
Les médiats en conseil
La coordination des associations de presse reprend la lutte pour la libération de Babacar Touré de Kewoulo et de Pape Ndiaye de Walfadjri. Les acteurs des médias se mobilisent aujourd’hui à l’occasion de la journée de la liberté de presse pour tenir un sit-in et dénoncer les restrictions des libertés et exiger la libération de nos confrères.
Le Sénégal chute à la 104e place
Le rapport de reporters sans frontières sur le classement de la liberté de la presse dans le monde a fuité. En attendant sa publication aujourd’hui, il faut noter que le Sénégal a enregistré un recul grave. D’après le document, les baisses les plus importantes de l'édition 2023 se trouvent notamment en Afrique. Modèle régional jusque il y a peu, renseigne la même source, le Sénégal se retrouve à la 104e place, soit un recul de 31 places. Cette dégringolade s’explique par les poursuites des journalistes Pape Alé Niang et Pape Ndiaye et de la forte dégradation des conditions sécuritaires des journalistes. Au Maghreb, la Tunisie occupe la 121e place à cause du Président Kais Saied qui est devenu de plus en plus autoritaire et intolérant aux critiques de la presse. La Tunisie perd ainsi 27 places.
Audition au fond de Diomaye Faye et Hannibal Djim
Restons au palais de justice de Dakar pour dire qu’il y a eu des avancées sur les affaires des responsables de Pastef, Hannibal Djim et Bassirou Diomaye Faye. Ils ont été entendus sur le fond hier. Une demande de liberté provisoire a été déposée hier au terme de l’audition par les conseils de Bassirou Diomaye Faye. Maintenant la balle est dans le camp du parquet. Par contre, Me Moussa Sarr avocat d’Hannibal Djim va déposer aujourd’hui une demande de liberté provisoire pour son client.
Sonko réclame son passeport
Le leader de Pastef qui est allé à Ziguinchor hier, continue de réclamer son passeport confisqué par le doyen des juges d’instruction, Oumar Maham Diallo. Il n’a pas manqué de jeter des pierres dans le jardin du magistrat qui a envoyé son dossier en chambre criminelle. «En route pour Ziguinchor, j’ai fait escale aujourd’hui en Gambie, consacrant ainsi ma première sortie du territoire national depuis deux ans et 3 mois », écrit Ousmane Sonko. Il rappelle que la mesure de sa mise sous contrôle judiciaire a juridiquement pris fin avec la fin de l’instruction. C’est donc, dit-il, en toute illégalité que le juge Oumar Maham Diallo refuse de lui restituer ses documents de voyage. Face à une portion de la justice inique et aux ordres politiciens, il indique que la désobéissance est un moyen et la résistance un droit.
L’appel de Khalifa Sall à la gauche
Le leader de Taxawu Sénégal qui espère retrouver ses droits civiques avec le dialogue politique réitère son appel à la grande famille de gauche. Khalifa Sall souhaite bâtir avec la gauche un Sénégal plus équitable, plus solidaire et plus humain.
Maitresse Dieynaba, nouvelle mairesse de Fann Point E
La commune de Fann Point E Amitié a un nouveau maire en la personne de Dieynaba Ba. Elle a été élue hier par les conseillers. C’est la continuité car le nouvel édile est de Taxawu Senegaal comme son prédécesseur Palla Mbengue.
Les prisonniers de la Mac de Mbour en grève
Les prisonniers impliqués dans des affaires criminelles et détenus à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Mbour observent une grève de la faim depuis hier. D’après des sources de «L’As», plus de 180 détenus ont refusé de s’alimenter. En commun accord, ils ont refusé de prendre leur petit-déjeuner. Informé du mouvement d’humeur, le directeur de la MAC a tenté de les dissuader afin qu’ils lèvent le mot d’ordre en vain. Pour eux, il n’est pas question de faire marche arrière même si le procureur de la République leur rend visite. Ils sont déterminés à poursuivre la grève jusqu’à ce que leurs dossiers bougent. A les en croire, certains qui sont dans la prison de Mbour depuis 2018 n’ont pas une seule fois rencontrer un juge d’instruction. Les prisonniers déplorent ces longues détentions qui, à la limite, ne respectent aucune loi. Outre la longue détention, ils dénoncent la discrimination car des détenus ont été jugés à moins de deux ans de séjour carcéral.
La Gendarmerie saisit 265 grosses de cigarettes
Les gendarmes de Fongolimbi ont saisi hier 265 grosses cigarettes de contrebande. Il s’agit de 135 grosses de Sir ; 70 grosses d’Oris ; 60 grosses de Ronson et une moto qui servait de moyen de transport. Selon les pandores, la saisie a été effectuée lors d’une patrouille de sécurisation sur la piste reliant le village de Walang Kingui à la frontière guinéenne, vers Copou.
Saisie de 30 kg de chanvre indien
Restons avec les pandores qui, lors d’opérations courantes de sécurisation, ont mis la main sur une importante quantité de drogue. Les éléments de la brigade territoriale de Nioro ont saisi 30 kg de chanvre indien au village Keur Babou Diallo dans l’arrondissement de Paoskoto. Mais le dealer a pris la fuite.
M. Seydi et son fils alpagués avec dix kilos de chanvre indien
Au courant du mois d’avril 2021, les agents de l'Ocrtis ont reçu une information faisant état d'un vaste trafic de drogue au domicile de M Seydi. Une descente a été faite dans ladite maison sise à Hann 3 Bel air. Le mis en cause a été surpris en train de griller des joints de l'herbe illicite dans sa chambre, aux environs de 20h30mn. Par ailleurs, une quantité de 10 kilogrammes de drogue a été saisie dans l'enclos des moutons. M Seydi a attribué la paternité de la drogue à son fils A. Seydi alias Chérif. C'est ainsi que les agents de l'Ocrtis (Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants) ont intimé au père de famille l’ordre de l'appeler au téléphone. Ce dernier est venu à la maison avec une trentaine de jeunes pour s'attaquer aux policiers. Pour se tirer d’affaire, les limiers ont été obligés de faire des tirs de sommation. 7 mois après, Chérif a été alpagué et placé sous mandat de dépôt pour association de malfaiteurs et trafic de chanvre indien comme son père. Les accusés ont fait face hier au juge de la chambre criminelle de Dakar. Entendu en premier, le père, M. Seydi, agent de sécurité de son état, habitant à Hann Bel air, a réfuté la thèse que les enquêteurs avaient saisi des sacs de chanvre indien chez lui. Par contre, devant les enquêteurs, il avait révélé que c'était son fils A. Seydi qui avait amené la drogue à la maison. Prenant la parole à son tour, son fils, A Seydi, nie avoir jeté des pierres sur les limiers. Devant la barre, il a reconnu avoir déposé le sachet dans l'enclos des moutons de son père. Il a ainsi précisé qu'il croyait que le sachet contenait des épluchures de légumes destinées aux moutons. Dans ses observations, le ministère public a requis 10 ans de réclusion criminelle et une amende de 2 millions de francs de CFA contre le fils A Seydi, et un an ferme pour le père en demandant d'ordonner sa mise en liberté provisoire en attendant le délibéré puisque la peine est déjà couverte. La défense a plaidé une application bienveillante de la loi. Le juge a finalement accordé la liberté provisoire à M. Seydi avant de fixer la date du délibéré au 6 juin prochain.
L’ASA reconnue par le «Department of Justice» USA `
Une victoire éclatante du nouveau président de l’Association des Sénégalais d’Amérique (ASA) et son équipe. Élu à la tête de l’association des sénégalais d’Amérique (ASA), Mamadou Dramé a réussi la prouesse de faire reconnaître l’organisation par le « Department of Justice » (Ministère de la Justice des États-Unis d’Amérique). L’ASA est accréditée ce 28 avril 2023, suite à la présentation d’un dossier au EOIR (branche fédérale du Département de Justice chargée de revoir les décisions sur l’Immigration) à travers son bureau de l’OLAP (Bureau des programmes d’accès juridique) du ministère de la Justice et à la branche new yorkaise des Services de citoyenneté et d'immigration des États-Unis (USCIS). Désormais l’association peut offrir des services légaux d’immigration à nos compatriotes basés au pays de l’Oncle Sam afin de les représenter dans les Cours et Tribunaux des États-Unis eu égard à leurs besoins d’immigration. Mamadou Dramé a réussi ce qu’aucun ancien président de l’Association n’a pu faire pendant les 33 ans d’existence de l’ASA. Désormais, renseigne un communiqué reçu à «L’As », les compatriotes pourront davantage se rapprocher de l’association afin d’avoir accès au service d’immigration dans une langue qu’ils comprendront facilement sans ambiguïté.
La sous-préfecture de Ndam saccagée
La clôture des inscriptions sur les listes électorales a mal tourné hier à Touba. Pour cause, la colère de jeunes qui n’ont pas pu s’inscrire. La commission a arrêté les inscriptions vers 18h alors que les jeunes voulaient que les travaux se poursuivent jusqu’à minuit. Ils ont saccagé des vitres de la sous-préfecture de Ndam. Une personne a été interpellée par les forces de l’ordre.
Kaolack : un mort enregistré dans un accident
Une collision entre deux motos a causé la mort d’un enfant de sexe féminin âgé d’un peu plus d’un an, mardi à Kaolack, sur la route menant à la cité religieuse de Médina Baye, a-t-on appris de source sécuritaire. Il s’agit d’un père de famille qui, aux environs de 14 heures, conduisait sa moto sur laquelle avaient pris place son épouse et sa fillette. Il a ensuite fini sa course sur une autre moto. La fillette est décédée sur le coup. Le corps sans vie de la victime a été déposé à la morgue du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niass (CHREIN de la capitale du Saloum par les éléments du centre d’incendie et de secours des sapeurs-pompiers. Ses deux parents, blessés, sont admis dans les services d’accueil des urgences de ladite structure sanitaire.
MACKY SALL OFFRE AUX MECANICIENS ET PROFESSIONNELS DE L’AUTOMOBILE UN BIJOU DE PLUS DE 15 MILLIARDS DE FRS
Encore une infrastructure inaugurée par le président de la République ! Macky Sall s’est rendu, hier, à Diamniadio pour lancer les activités de la Zone d’Aménagement des Mécaniciens et Professionnels de l’Automobile (ZAMPA).
Encore une infrastructure inaugurée par le président de la République ! Macky Sall s’est rendu, hier, à Diamniadio pour lancer les activités de la Zone d’Aménagement des Mécaniciens et Professionnels de l’Automobile (ZAMPA).
Le président de la République, Macky Sall, a procédé, hier, à Diamniadio, à l’inauguration de la Zone d’Aménagement des Mécaniciens et Professionnels de l’Automobile de Diamniadio (ZAMPA) d’un coût de 15 milliards exclusivement financés par l’Etat du Sénégal. Cette infrastructure s’inscrit dans la dynamique de renforcement de l’attractivité du secteur de l’artisanat.
Selon le chef de l’Etat, la réalisation de cette infrastructure sans précédent traduit son ambition d’accélérer la modernisation de l’artisanat national qui constitue un catalyseur de transformation structurelle de l’économie et de développement du capital humain. ‘’Comme vous le savez, l’Artisanat est un secteur névralgique de la vie économique et sociale du Sénégal. L’Artisanat demeure un secteur pourvoyeur d’emplois. Il occupe une population active estimée à plus d’un million de personnes composées de chefs d’entreprises, de compagnons et d’apprentis. Souvent considéré comme une école de la deuxième chance, l’artisanat est devenu, aujourd’hui, à travers le Plan Sénégal Emergent (PSE), un véritable levier d’insertion de par sa capacité à absorber une frange importante de la population jeune souvent déscolarisée’’ a expliqué le chef de l’Etat.
Selon Macky Sall, les ateliers de production artisanale demeurent des espaces essentiels d’apprentissage et de qualification professionnelle avec le concours des instruments d’accompagnement de l’Etat. Il rappelle qu’au titre de la formation et du perfectionnement, le 3FPT (Fonds de financement de la formation professionnelle et technique) a permis de financer plusieurs actions de formation en faveur des artisans, en particulier ceux du sous-secteur de la mécanique automobile, dans des domaines tels que le diagnostic automobile, la mécanique automobile, le froid et la climatisation automobile, la pneumatique et la carrosserie automobile pour un montant de plus de 917 millions de FCFA.
Durant la période 2022-2023, le 3FPT a financé les projets de formation individuelle de 147 jeunes pour un coût de 44,6 millions de FCFA. ‘’Pour 2023, des formations sont déjà validées entre autres pour l’Union nationale des Chambres de métiers, le Cadre de Concertation des artisans et agriculteurs (CCAA), le Regroupement des vrais artisans de l’automobile du Sénégal (REVAAS), le regroupement des chauffeurs de la région de Kaffrine, le regroupement des artisans de la commune de Mbacké, l’association des mécaniciens et électriciens automobiles de Tambacounda entre autres’’, a détaillé le président de la République. Il a rappelé l’engagement qu’il a fait avec d’autres partenaires, dans un esprit de solidarité, d’assurer le renouveau de l’artisanat fondé sur la formation, la formalisation, l’accès au financement et l’aménagement de sites équipés de toutes les commodités. C’est dans ce cadre, a-t-il indiqué, que le Gouvernement a mis en place des zones dédiées telles que les Sites d’Exposition et de Commercialisation de l’Artisanat (SECA) à Mékhé, à Thionk Essyl et à Malicounda ainsi que les sites pilotes d’artisanat d’art comme ceux de Pointe Sarène, du Lac Rose et de la Somone sans oublier de citer un fleuron : le Centre international des Expositions de Diamniadio.
Poste de santé, brigade de gendarmerie…
A ces infrastructures s’ajoutent l’exécution du Projet pour l’Employabilité des Jeunes par l’Apprentissage non formel (PEJA) réalisé la Banque Mondiale à hauteur de 30 milliards, l’accès des entreprises artisanales à la commande publique à travers le Projet Mobilier national, l’érection d’un ministère de plein exercice pour l’artisanat.
Parlant plus particulièrement de la Zampa qu’il inaugurait, Macky Sall a expliqué que ‘’Cette belle réalisation va désormais offrir un cadre adéquat aux professionnels de l’automobile en vue de fournir des produits et services de qualité supérieure pouvant garantir l’efficacité et la compétitivité de nos artisans. Cette zone, dédiée au sous-secteur de l’automobile, a également pour vocation d’apporter une réponse structurante aux lancinantes questions de l’occupation anarchique de l’espace public principalement en milieu urbain avec comme conséquences l’encombrement des rues, la dégradation de l’environnement, l’insalubrité et autres nuisances. Cette infrastructure majeure va abriter un espace mécanique de 500 garages modernes. Elle va intégrer une fourrière d’une superficie de 10 ha, une casse de 10 ha, une galerie de vente de pièces détachées et des espaces de ventes de véhicules d’occasion ainsi qu’un centre de perfectionnement.
De plus, la ZAMPA est dotée d’un poste de santé, d’une brigade de gendarmerie, de lieux de culte et de restaurants faisant de cette infrastructure une plateforme spéciale de dialogue et de partenariat où professionnels et usagers pourront coexister en toute harmonie dans un cadre de vie agréable. Il a exhorté les professionnels de la mécanique à faire de cet espace une zone d’excellence de la mécanique afin que la Zampa reste une référence dans la sous-région voire en Afrique.
Au ministre de l’Artisanat et de la transformation du secteur informel, Pape Amadou Ndiaye, le président de la République a demandé d’œuvrer avec toutes les parties prenantes, notamment les professionnels de l’automobile et les collectivités territoriales, pour relever les défis d’une gouvernance inclusive et durable de la ZAMPA. ‘’Il s’agit entre autres de la mise en place d’un système performant d’entretien et de maintenance, de la valorisation des déchets et des matériaux usagés surtout les pneus et les huiles, du renforcement de la professionnalisation des artisans mécaniciens avec le recours aux nouvelles technologies’’, a instruit Sall.
Le ministre a aussi été prié de veiller à l’amélioration de l’accès des artisans, en général, et des mécaniciens, en particulier, à la Commande publique conformément aux récentes directives données par le président de la République concernant notamment le Projet Mobilier national qu’il convient de renforcer.
Par Mamadou Ndiaye
BALISES DIPLOMATIQUES
Que se passe-t-il en ce moment dans la tête des « hôtes étrangers » vivant au Sénégal ? Bien malin celui qui le saurait. L’élection présidentielle de l’année prochaine suscite et entretient déjà des spéculations avec des prédictions en embuscade.
Que se passe-t-il en ce moment dans la tête des « hôtes étrangers » vivant au Sénégal ? Bien malin celui qui le saurait. L’élection présidentielle de l’année prochaine suscite et entretient déjà des spéculations avec des prédictions en embuscade.
Dans quel état sera le pays au lendemain d’un scrutin considéré comme le plus indécis, le plus inédit et le plus incertain ? D’aucuns annoncent qu’il sera même le plus disputé de l’histoire récente ! Voire. Quelles perspectives se dessinent alors d’ici à l’échéance ?
Ces « étrangers » ont du mal à décoder les bruits ambiants qui proviennent de diverses sources. En revanche ils les dissèquent, les traduisent et les interprètent suivant des grilles d’analyse pour, in fine, déterminer les comportements à adopter, les conduites à tenir ou les avis à émettre.
Les avis ? Voilà la piste à explorer pour savoir comment notre pays est perçu, apprécié ou considéré dans ce contexte de difficultés accrues, de doute ou d’incertitudes.
L’équation électorale déborde les urnes. Elle passionne. Mieux, elle sert de boussole à ceux qui peinent à s’orienter dans la bonne direction. Pour autant, elle n’occulte pas les atouts dont dispose le pays : sa longue tradition de vote, son ancrage démocratique, ses alternances politiques et les changements de régime qui n’ont pas altéré la République même s’ils l’ont écornée quelque peu.
Un tel « état de service » rassure plus qu’il n’inquiète. Toutefois, les époques (tout comme les épopées) changent. Les nouveaux acteurs, en tout cas les plus significatifs, surfent sur des vagues et des courants ou des tendances.
Pressés par le temps, ils slaloment entre hâte et précipitation, poussés il est vrai par des entourages au sein desquels l’enthousiasme rime avec le zèle. Souvent, il leur manque le recul, la distance en un mot la profondeur pour agréger des acquis et tracer une ligne d’action qui se fonde sur une doctrine politique. Les ténors de la politique esquivent l’économie qu’ils confinent à la lisière de leurs priorités programmatique.
Un vrai anachronisme chez nous quand partout ailleurs, les candidats sont élus sur la base du « sérieux » de leur projet de société. Ils ne se contentent pas de l’évoquer. Mais ils le quantifient, le chiffrent et dégagent des pistes de mobilisation des financements sans alourdir la dette (déjà préoccupante) et sans obérer les chances de réussite. Une fois le projet ficelé, il est soumis à des experts pour l’examiner et l’évaluer dans une démarche contradictoire mais qualitative.
Ce changement d’échelle perturbe le classique système d’observation des règles d’élections et de leurs enjeux réels.
Rien d’alarmant si ce n’est la nécessaire adaptation à l’actuelle configuration de la classe politique sénégalaise. Les chancelleries, chargées de représenter leur « pays et ses intérêts » s’activent pour collecter les informations, s’évertuent à comparer les périodes et cherchent par dessus tout à se rapprocher du terrain de jeu et de ses acteurs.
La France n’a pas hésité à franchir le Rubicon en dépêchant à Dakar un émissaire du Quai d’Orsay chargé, entre autres missions, de rencontrer l’opposant Ousmane Sonko au cœur d’une tempête judiciaire, sans doute pour le sonder davantage. Mais Paris n’agissait pas en solitaire.
Eminent membre de l’Union européenne, la France fait prévaloir sa proximité avec Dakar sans négliger le poids de l’histoire et la connaissance des hommes et des situations pour se mettre en pôle position. Naturellement la récente visite de Marine Le Pen au Sénégal a fait grincer les dents de part et d’autre. La réplique française a consisté à sonder le jeune leader du Pastef pour mieux l’appréhender.
Ce rapprochement n’incline pas l’Elysée à changer de politique. Au contraire, par un communiqué, le ministère des Affaires étrangères français a indiqué s’en tenir à des principes qui gouvernent son action diplomatique à savoir : « pas d’immixtion, pas d’ingérence dans les affaires intérieures d’un pays ami ».
Personne n’est à ce point dupe. En cherchant à parler à tout le monde, le président français s’offre le beau rôle, celui consistant à atténuer les crispations, à dépassionner le virulent débat pour rendre possible le dialogue politique.
Sonko a cru pouvoir pousser les feux. Son discours de Korité depuis Ziguinchor dont il est le Maire semble accréditer l’idée accommodement, d’une reconversion en douceur aux exigences de la réal-politique. Naturellement cette atténuation dans le propos n’est pas synonyme de recentrage ou de ralliement. Il faut être naïf pour le croire. Par contre son geste traduit un signe. Lequel ? Exaspération ou sagesse ? Repli tactique ou concession stratégique ? Gage politique ou manœuvre politicienne ? Les prochaines semaines nous édifieront…
Après avoir enflammé et embrasé, est-ce une esquisse de maturation ? Le jeu politique a peu de vertus mais beaucoup de vices. Le moindre est qu’il calcine. Pour leur part, les Etats-Unis voient d’un œil amusé les récentes sorties d’Idrissa Seck et ses fréquentes références au modèle de gouvernance américain.
Bien évidemment l’Amérique est favorable à un scrutin apaisé sans restriction volontaire de candidatures. Elle prône l’ouverture et préconise un respect strict des règles de droit en « toutes circonstances ». Washington n’a pas de candidat « attitrés », semble dire le Département d’Etat dont le patron, Antony Blinken, sillonne l’Afrique de parts en parts pour prôner la bonne parole.
A l’actif du secrétaire d’Etat américain, plusieurs protagonistes dans divers conflits (souvent armés) reconvertis de fraîche date à la vérité des urnes donnent du crédit au modèle de représentation servi par les Etats-Unis. Ce joli succès politique et diplomatique à la fois permet un retour en force des Yankee sur le continent où ils retrouvent un vieil ennemi intime : la Chine.
Mieux à l’aise en Afrique que beaucoup d’autres pays occidentaux, l’empire du Milieu a une marge de manœuvre plus large et un argument financier de poids pour conforter sa position et accentuer et renforcer sa présence dont les avantages comparatifs sont plébiscités par les Africains eux-mêmes.
L’absence d’homogénéité des situations favorise le « cas par cas » auquel s’adonne la Chine qui, sans efforts, sans obstacles majeurs, engrange des dividendes commerciaux, économiques et géostratégiques.
Ainsi, Pékin jouit d’une réputation de bâtisseur sans trop souligner les conditions dans lesquelles s’octroie le financement des gigantesques chantiers construits un peu partout en Afrique. En un mot la transparence n’est pas au rendez-vous.
Aux opinions africaines de se saisir de cette préoccupation pour en amplifier l’écho et la résonance afin de rétablir les équilibres au grand bénéfice des populations souvent oubliées dans cers partenariats dits : « gagnant-gagnant ».