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26 juin 2025
DISSONANCE DANS LES RANGS DE REWMI
Les attaques d’Idrissa Seck contre l’ancien Président Abdoulaye Wade révulsent visiblement au plus haut point des responsables de sa formation politique qui ont eu à cheminer avec le Pape du Sopi.
Idrissa Seck a-t-il perdu le contrôle sur ses hommes au sein du parti Rewmi ? En tout cas, après les avoir accusés subtilement de ne pas savoir garder «ses secrets», le secrétaire général de sa formation politique l’a désavoué publiquement à propos de ses déclarations sur Abdoulaye Wade. Lamine Ba a fait un post sur Facebook pour ramer à contre-courant du président du CESE.
Les attaques d’Idrissa Seck contre l’ancien Président Abdoulaye Wade révulsent visiblement au plus haut point des responsables de sa formation politique qui ont eu à cheminer avec le Pape du Sopi. C’est le cas du secrétaire général de Rewmi et conseiller spécial chargé du Pôle Coopération internationale, Partenariat et Diaspora du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Lamine Ba qui n’a pas sa langue dans sa poche n’a pas voulu laver le linge sale en famille. Bien au contraire, il a désavoué son actuel patron sur les réseaux sociaux. « Le Président Wade est mon seul et unique mentor en politique. Je souhaite être pour lui ce que Platon fut pour Socrate, ce que Pompidou fut pour De Gaulle et Deng Xiao Ping pour Mao Zedong. Nous libéraux du Sénégal et d'Afrique devons à ce chantre de la Liberté, de la Démocratie et du Développement respect, considération et gratitude. Aussi, je ne saurais jamais cautionner des écarts de langage à son endroit ou celui de sa famille, d'où qu'ils proviennent. Je reste un wadiste, Ad vitam aeternam », a écrit Lamine Ba sur sa page Facebook. Accusé de diriger sa formation politique d’une main de fer, Idrissa Seck va-t-il sévir contre le secrétaire général de Rewmi, comme il a eu à le faire avec Yankhoba Diattara.
En effet, pour avoir déclaré publiquement que le chef de l’Etat Macky Sall avait droit à un troisième mandat, le ministre des Sports a été déchu de son poste de deuxième viceprésident du parti Rewmi, avant d’être remplacé par Abdoulaye Ndoye, le coordonnateur départemental de Saint-Louis. C’est quelques jours plus tard que le président du CESE a changé d’avis pour réhabiliter Yankhoba Diattara qu’il avait limogé de son poste de vice-président. Ce dernier est actuellement son nouveau directeur de cabinet politique.
L’ARGENTINE OFFICIELLEMENT DESIGNEE PAYS HOTE, LE TIRAGE AU SORT FIXE
La FIFA a confirmé lundi que la Coupe du Monde des moins de 20 ans de cette année aura bel et bien lieu en Argentine.
La FIFA a confirmé lundi que la Coupe du Monde des moins de 20 ans de cette année aura bel et bien lieu en Argentine.
C’était dans les tuyaux depuis plus de deux semaines, c’est désormais officiel. L’Equipe Nationale U20 du Sénégal jouera sa quatrième phase finale de Coupe du Monde U20 en Argentine. Après le retrait de l’Indonésie, initialement pays hôte, la nation de Leo Messi était la seule à avoir déposé sa candidature pour accueillir finalement le tournoi. Et ce lundi, l’instance dirigeante du football mondial a rendu, via un communiqué, son verdict, désignant l’Argentine comme pays hôte.
« La FIFA est ravie d’annoncer que l’édition de cette année de la Coupe du Monde U-20 de la FIFA aura lieu en Argentine, alors que le pays des champions du monde ouvre ses portes aux superstars du football mondial de demain. Je tiens à remercier l’AFA et en particulier son président Claudio Tapia, ainsi que les autorités gouvernementales, pour leur engagement à accueillir ce magnifique événement dans un délai aussi court », a déclaré le président de la FIFA, Gianni Infantino.
Par ailleurs, les Lionceaux du Sénégal connaîtront très bientôt l’identité de leurs adversaires lors de la phase de groupes. En effet, la FIFA a fixé le tirage au sort de la compétition le vendredi 21 avril à son siège, à Zurich.
Pour rappel, au niveau de la zone de la CAF, le Sénégal sera accompagné par la Gambie, finaliste malheureux de la dernière Coupe d’Afrique des Nations U20, du Nigeria et de la Tunisie. Enfin, à noter que la compétition est prévue du 20 mai au 11 juin 2023 et réunira six groupes de quatre équipes.
Par Mody NIANG,
«VONT-ILS FRANCHIR LE RUBICON CE 17 AVRIL 2023 ?»
Dans cette première quinzaine du Mois d’avril 2023, trois événements marquent le devant de l’actualité dans notre pays, notre pauvre pays très tendu depuis que ce président-politicien pur et dur est à sa tête.
Dans cette première quinzaine du Mois d’avril 2023, trois événements marquent le devant de l’actualité dans notre pays, notre pauvre pays très tendu depuis que ce président-politicien pur et dur est à sa tête. Il s’agit de : l’inscription sur les listes électorales, cette visite-surprise d’Idrissa Seck chez Ousmane Sonko et, naturellement, cet appel de Mame Mbaye Niang et de son procureur, dont l’audience a été fixée avec une célérité qui en a surpris et inquiété plus d’un, seulement deux semaines après la décision prise en première instance, le 30 mars 2023.
Le président-politicien et son ministre de l’Intérieur ont enfermé l’inscription sur les listes électorales dans un petit mois, du 6 avril au 6 mai, au 2 mai d’ailleurs, les quatre jours restants étant réservés, je crois, aux éventuels contentieux. Si on enlève de ce mois les dimanches et autres jours fériés, il ne reste pas grand-chose aux primo-votants pour se faire inscrire, en tout cas en grand nombre. Ils ont aussi réduit au minimum, avec leurs préfets et sous-préfets, le nombre des commissions d’inscriptions. Ainsi, il n’a été prévu que quatre petites commissions pour Touba, considérée pourtant comme la ville la plus peuplée après la capitale nationale. Kaolack, grande ville du centre du pays n’a eu droit, elle aussi, qu’à une seule commission. Du moins, d’après les informations qui me sont parvenues de la ville dite de Mbossé.
Nos nombreux compatriotes de la diaspora sont confrontés, et à dessein, aux même difficultés. Les consulats de Paris, de Milan et d’autres villes d’Europe et du reste du monde auraient mis tout en œuvre pour faire le jeu du président-politicien et de son ministre de l’Intérieur qui lui convient parfaitement. Ici, comme à Touba, leur défaite cuisante est assurée. Ils ont malheureusement (pour eux) constaté, malgré les difficultés créées çà et là, un rush inhabituel, surtout de jeunes compatriotes vers les commissions d’inscriptions, déterminés vraiment à se faire inscrire, quitte à passer la nuit devant les lieux où sont implantées ces commissions, ou à s’y rendre dès l’aube, après le xëdd. Ce rush les a naturellement effrayés et ils mettent tout en œuvre pour en limiter les conséquences, c’est-à-dire, une inscription massive de primo-votants qui ne leur laisseraient aucune chance le 25 février 2024. C’est peut-être pour les divertir et les détourner un moment des commissions d’inscriptions, que la visite-surprise matinale de Ndaamal Kajoor a eu lieu. Idrissa Seck chez Ousmane Sonko à l’aube et où il aurait prié ! C’est effectivement l’information qui a circulé et a fait la « Une » des journaux, le lendemain de la visite de ce 27 mars 2023. Information qui en a surpris et étonné plus d’un. Plus d’un qui se sont posé la question de savoir si l’information était avérée et si oui, quels pouvaient être les motifs de cette visité-surprise dont ont débattu le soir, nombre de radios et de télévisions. Des patriotes et sympathisants de Pastef se sont posé la même question et des observateurs avertis avaient peur que cette affaire ne les divertisse un moment et les éloigne des commissions d’inscriptions. Ce qui pouvait bien être un des objectifs de la fameuse visite. Les supposées propositions que mburu aurait faites à Ousmane Sonko commençaient à faire jaser.
Idrissa Seck dans la manipulation ?
C’était pour rassurer en particulier les jeunes patriotes et leur éviter de tomber danstoute manipulation, que j’ai fait publier une vidéo dès le lendemain, et de ma propre initiative. Je tenais à leur faire comprendre qu’Ousmane Sonko n’était quand même pas né de la dernière pluie et qu’il connaissait bien Idrissa Seck. Qui ne le connaît pas d’ailleurs dans ce pays, avec ses tortuosités et les nombreux scandales qu’il traîne ? Oui, les graves scandales qu’il traîne et, en particulier, sa gestion des fonds politiques de celui qui futson « père » et ce fameux « Protocole de Reubeusse », qui laisse malheureusement nos compatriotes indifférents. Oui, ce très grave « Protocole de Reubeusse » qui est une réalité et pourrait entraîner de lourds déboires juridiques pour les deux acolytes, si nous vivions dans un pays de droit, donc dans une vraie démocratie.
Ses inconditionnels ont l’habitude de me couvrir d’injures des plus indécentes, chaque fois que j’aborde ces scandales dans mes écrits comme dans mes interventions devant des micros de radios ou sur des plateaux de télévisions. Je les renvoie, eux et tous ceux qui doutent encore de l’existence de ce scandaleux « Protocole », à ma contribution publiée notamment le 10 à L’Exclusif, les 10 et 11 janvier 2020 à Walf Quotidien, ainsi qu’à de nombreux sites. Elle avait pour titre « ‘’Protocole de Reubeusse’’ : nous sommes tous coupables ». Je lance un défi à tous ces inconditionnels : qu’ils m’opposent, au lieu d’injures, un seul argument qui remette en cause les preuves irréfutables que j’ai développées dans cette contribution ! Ou encore, que leur leader me traîne devant les tribunaux ! Je ne suis qu’un modeste membre de la famille de Kër Kumba amul ndey et une certaine justice ne me pardonnerait rien.
Ousmane Sonko n’est donc pas prêt à se laisser manipuler par un tel individu, qui valse entre mburu, mburu ak soow et mburu, tout dépendant des circonstances et de ces intérêts du moment.
Je ne vois donc pas Ousmane Sonko s’entendre sur quoi que ce soit avec cet homme, surtout pas sur un hypothétique tête-à-tête avec le président-politicien. Tout, tout oppose les deux hommes qui n’ont vraiment rien à se dire. Ousmane Sonko en particulier, a d’autres préoccupations. Je rassure donc les jeunes patriotes et sympathisants de Pastef et leur conseille de continuer leur rush vers les commissions d’inscriptions, tout en gardant à l’esprit cette fameuse audience du 17 avril 2023.
Cette audience, fixée en fast-track à cette date, soulève énormément de questions.
Après l’audience du 30 mars 2023, ce Mame Mbaye Niang avait remercié la justice d’avoir « lavé son honneur », de l’avoir « blanchi », ce qui était l’objet déclaré de sa plainte-bidon. Le lendemain, à la surprise générale, il annonce en conférence de presse qu’il a interjeté appel, avec son procureur, du jugement en première instance. Ce même procureur qui s’était empressé de corser le dossier contre Ousmane Sonko, en y ajoutant deux délits supposés : injures publiques et faux et usage de faux en écriture. Si je ne craignais pas qu’il m’envoie rapidement la DIC, je lui poserais, en profane, cette question : « De quoi je me mêle, dans cette affaire privée qui oppose deux citoyens devant être traités d’égal à égal devant la justice ? »
Pour revenir à l’incohérence de l’instrument Mame Mbaye Niang – il en est réellement un –, il s’empresse d’annoncer une seconde mi-temps et invite Ousmane Sonko à ne pas jubiler, son éligibilité n’étant point encore garantie. Donc, son honneur, si jamais il en a, n’était pas en jeu mais plutôt l’éligibilité d’Ousmane Sonko, que lui-même et ses éventuels commanditaires ne peuvent pas supporter. Il faudrait donc s’attendre à tout, y compris au pire que tout le monde craint, avec cette audience éclair du 17 avril 2023. Il serait, en effet, incompréhensible et insupportable pour tous ceux qui s’attachent à une justice indépendante, que le président de Pastef soit condamné, à l’issue de l’audience, à une peine qui l’élimine de l’élection présidentielle du 25 février 2024. Ce serait vraiment trop, trop facile. Le condamner sur la base d’un lapsus, alors que le plaignant a fait la sourde oreille devant des accusations beaucoup plus graves! Le condamner sur la base de ce lapsus, alors que pratiquement, tout le monde sait désormais que ce rapport de l’Inspection générale des Finances (IGF) existe bel et bien, à commencer par lui-même et le Ministre de l’Économie et des Finances de l’époque ! Lui-même a fait plus que le reconnaître : il a déclaré publiquement qu’il « (a) exigé que le rapport soit publié ». Sans compter le livre de Birahim Seck qui l’accable et une sortie de Clédor Sène qui n’arrange rien, ni pour lui ni pour ses protecteurs. Je n’oublie pas cette autre sortie d’un compatriote dont je ne connais pas le nom et qu’une vidéo nous a présenté à côté de Yankhoba Diattara alors de l’opposition, de son camarade Papa Malick Ndour et Après Yankhoba Diattara, l’inconnu l’accusait gravement d’avoir soustrait du budget du PRODAC dix milliards au bénéfice de la Fondation « Servir le Sénégal » de la première grande dame. C’est pourquoi d’ailleurs, ajoutait-il, il les tient et les fait chanter, d’où son impunité.
Ce n’est pas tout : on se souvient aussi des révélations fracassantes de Cheikh Yérim Seck – toujours lui –, qui racontait qu’il tenait d’un ministre qui sortait d’un conseil des ministres, l’information que les jours de Mame Mbaye étaient comptés dans le gouvernement. Pourquoi ? Parce que, disait-il, ce jour-là, le président-politicien ne l’a pas raté. Il l’interrogeait sur un dossier, celui du PRODAC et lui posait des questions page après page. Et chaque fois que Mame Mbaye répondait, il rejetait sans état d’âme la réponse comme fausse. Le président ne l’a pas raté ce jour-là mais ne l’a pas tout de suite renvoyé du gouvernement. Il le fera à quelques mois de l’élection présidentielle de février 2019, ne pouvant s’accommoder d’un ministre qui traîne une casserole aussi lourde. Donc, l’instrument Mame Mbaye Niang et ses éventuels commanditaires ferment les yeux et se bouchent les oreilles sur tout ce beau monde, pour ne s’en prendre qu’à un Ousmane Sonko, leur cible privilégiée, sur la base d’un simple lapsus.
Il convient de rappeler, enfin, que l’OFNAC a été saisi du même dossier et avait commencé à mener des enquêtes. Des enquêtes qui découvraient au fur et à mesure des choses peu recommandables, mais qui seraient tout d’un coup arrêtées net, pour des raisons sur lesquelles je ne m’étendrai naturellement pas ici moi, modeste membre de la famille de Kumba amul ndey
Donc, on veut nous condamner aussi facilement Ousmane Sonko à une peine qui l’éliminerait, et faire table rase de ce que les 49 milliards du PRODAC sont devenus. Oui, 49 milliards au lieu de 29 ou de 36 parce que c’est le président-politicien lui-même qui nous apprend, dans son message à la Nation le 31 décembre 2015, ce qui suit : « Parallèlement, la mise en œuvre du Programme des Domaines agricoles communautaires(PRODAC)se poursuit. Les DAC de Séfa, Itato, Keur Samba Kane et Keur Momar Sarr, mobilisent déjà 177 Groupements de producteurs ; 2.555 hectares sont mis en valeur et plus de 7000 emplois créés. Pour 2016, 20 milliards additionnels seront investis dans le PRODAC. »
Je n’ai rien inventé, j’ai cité fidèlement, sans y ajouter ou en retrancher une seule virgule. Vingt milliards additionnels ! Oui, nous aurions préféré, à la place de cette plainte-bidon, qu’on nous éclaire sur ce que sont devenus les 49 milliards du PRODAC et son objectif de création de 300.000 emplois. Nous avons droit à cet éclairage, droit que nous reconnaissent la Constitution et la Loi 2012-22 du 27 décembre 2012 portant Code transparence dans la gestion des finances publiques.
Sonko éliminé pour 2024, le juge va-t-il franchir le Rubicon ?
Donc, le juge va-t-il ignorer toutes ces réalités, franchir le Rubicon et nous entraîner dans l’aventure en condamnant le président Ousmane Sonko à une peine qui l’élimine de l’importante élection du 25 février 2024 ? Le président de Pastef n’est quand même pas n’importe qui. Il draine derrière lui des centaines de milliers, peut-être des millions de compatriotes qui croient fermement en son projet. Si on organisait aujourd’hui au Sénégal une sorte de référendum d’initiative partagée (RIP) avec comme question, « Seriez-vous d’accord avec une éventuelle/probable élimination de Monsieur Ousmane Sonko de l’élection présidentielle du 25 février 2024 ? », la réponse serait majoritairement, très majoritairement négative. Il n’y a aucun doute à cela. Répondrait oui une minorité de Sénégalais qu’on trouverait parmi ceux et celles qui jouissent du pouvoir marron beige et d’autres qui, même hors de la coalition gouvernementale, craignent pour leurs positions du moment, parce qu’ayant une peur du njub, c’est-à-dire de la voie droite et transparente. S’y ajouterait une toute, toute minorité de compatriotes qui nourrissent une haine sourde contre Ousmane Sonko et son projet. Je pourrais en citer une bonne dizaine, qui ont du mal à cacher leur haine. Les juges qui rendent la justice pour nous peuple et non pour faire plaisir à Massamba ou à Mademba, ne devraient donc pas ignorer royalement l’opinion du grand nombre et nous entraîner, par une certaine décision dont nul ne peut prévoir les conséquences sur la paix et la stabilité, dont notre pauvre pays a pourtant tant besoin, surtout par les temps qui courent. Yal na ko fi Boroom bi def, te saxal ko fi ! Aaaaamiiiin !
Mody NIANG,
de Kër Kumba amul ndey
OUMAR SOW A TROMPE TOUT SON MONDE !
Nous avons appris avec une vive émotion la triste nouvelle du décès du Directeur de l’Urbanisme et de l’Architecture, Monsieur Oumar Sow. Grand commis de l’Etat, Oumar Sow s’est en allé !
Nous avons appris avec une vive émotion la triste nouvelle du décès du Directeur de l’Urbanisme et de l’Architecture, Monsieur Oumar Sow. Grand commis de l’Etat, Oumar Sow s’est en allé ! Il a trompé tout son monde d’amis, de parents, de collègues et de condisciples talibés mourides. Il est parti comme il était venu dans ce bas monde c’est-à-dire discrètement.
Mon dirpub Mamadou Oumar Ndiaye et moi, avons eu le plaisir et le privilège de connaitre cet homme aux qualités sociales et professionnelles multidimensionnelles qui incarnait l’esprit républicain. Un homme qui avait un sens élevé de l’Etat, caractérisé par la réserve, le travail, le respect des textes, l’éthique, et le sens de la mesure. Pas plus tard il y a quelques semaines, Oumar Sow en sa qualité de directeur de l’Urbanisme nous a rendu visite, ici, dans les locaux du « Témoin » pour nous présenter avec beaucoup de passion le projet de la nouvelle ville de Thiès que le président Macky Sall lui a confié. Au cours d’une longue causerie, Oumar Sow a eu à confier à Mamadou Oumar Ndiaye ceci « Tu sais M.O.N, je ne compte pas me reposer tant que les autres grands projets d’Urbanisme du président de la République ne seront pas réalisés et inaugurés. Il m’a offert une somme de 10.000 euros en me conseillant d’aller, toutes affaires cessantes, me reposer et me soigner car je suis malade, j’ai un cœur fragile ! Mais me reposer tant que les projets du Président ne seront pas achevés, jamais ! Je veux toujours continuer à servir Serigne Touba et le président Macky Sall » avait confié notre défunt Oumar à notre directeur de publication. Sans être alité, Oumar Sow était souffrant mais il ne s’est jamais plaint de sa maladie puisqu’il tirait sa force du travail et du social, ses deux moteurs qui le faisaient fonctionner, lui le grand éleveur qui aimait toujours aider ses semblables.
Avec son décès, le Sénégal perd un grand bâtisseur public, un grand commis de l’Etat, un modèle achevé de fidélité et de loyauté. Nous garderons d’Oumar Sow le souvenir d’un ami d’exception, bienveillant, aux qualités humaines extrêmement rares. Que la terre lui soit légère. Que Dieu lui aménage un espace paradisiaque aux côtés de son marabout et guide Serigne Touba Khadim Rassoul.
5e défilé devant le parquet de Assane Diouf
Assane Diouf attend toujours son second face-à-face avec le doyen des juges d’instruction. En attendant, on continue de le trimballer entre le commissariat de police et la cave du tribunal de Dakar. Son rendez-vous qui était fixé hier n’a pas finalement eu lieu à cause des lenteurs administratives au niveau du parquet. C’est pourquoi, l’insulteur public a fait l’objet d’un 5e retour de parquet
Pr Abdoul Aziz Kébé nommé ministre conseiller
Relevé récemment de la tête de la Délégation générale au Pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam, Professeur Abdoul Aziz Kébé atterrit à la Présidence de la République. Il est nommé hier ministre-conseiller chargé des Affaires religieuses.
Le syndicat des Impôts et Domaines monte au créneau
Le syndicat des agents des Impôts et Domaines (SAID) est sur le pied de guerre pour la libération de leur camarade Bassirou Diomaye Faye arrêté vendredi devant les locaux de la Direction générale. Le Bureau exécutif national du SAID va mettre à exécution ses menaces. Le bureau appelle les agents à une grande mobilisation à l’assemblée générale qui sera tenue aujourd’hui à 14h au restaurant du bloc fiscal. La rencontre va porter sur le processus de précarisation de l'agent des impôts. A cet effet, le bureau invite les agents à rester unis, motivés et mobilisés pour le respect de la dignité et de l'intégrité de l'agent des impôts et domaines.
Khemess veut mettre de l’ordre dans l’ordre des médecins
Le ministre de la Santé et de l'Action sociale veut mettre de l’ordre dans son département. A ce propos, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye invite les médecins sénégalais en spécialisation à la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-stomalogie de l'université Cheikh Anta DIOP de Dakar et dans les Unités de Formation et de Recherche en Santé des autres universités publiques, à s'inscrire au tableau de l'Ordre National des Médecins du Sénégal (ONMS). Aussi, le ministère informe que la signature de la convention qui les lie au bénéficiaire d'une bourse de spécialisation est désormais assujettie à ladite inscription. Sans doute, ce communiqué du ministère est-il motivé par l’affaire du médecin en spécialisation arrêté dans l’affaire de la clinique Suma Assistance.
Un projet d’aménagement de 1 000 ha à Ziguinchor
Quelque 1 000 hectares seront prochainement aménagés dans la région de Ziguinchor dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de développement de la chaîne de valeur riz (PDCVR), a indiqué, lundi, Amadou Tidiane Diallo, le coordonnateur du projet dans la partie sud du pays. Ces aménagements permettront de récupérer ces terres salées, a-t-il assuré lors d’une rencontre de partage d’une première étude consacrée à cet aménagement dans le département de Bignona. Le PDCVR va aménager et augmenter les capacités de rétention d’eau des vallées situées dans la région de Ziguinchor, selon l’Aps. Il a expliqué que cette réunion avait permis de proposer des types d’aménagement en fonction des différentes zones cibles afin de permettre à tous les acteurs de connaître l’étape de mise en œuvre du projet. Des intervenants ont, lors de cette rencontre, invité la jeunesse de la Casamance à penser à cultiver la terre. Ils ont également salué l’intervention du projet de développement de la chaîne de valeur riz (PDCVR) dans la région. Le Projet de développement de la chaîne de valeur riz sera exécuté jusqu’en 2025. Il va intervenir dans la vallée du fleuve et dans les régions de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor. Il est financé par la Banque islamique de développement et l’Etat du Sénégal. Le coût du PDCVR est de 27 milliards de francs CFA
Difficultés dans les inscriptions sur les listes électorales
La diaspora sénégalaise est confrontée à de sérieux problèmes pour s’inscrire sur les listes électorales. Selon le président d’Afrikajom center, Alioune Tine, l’inscription sur les listes dans la diaspora et dans certains centres présente des difficultés réelles. Il invite les autorités publiques à prendre toutes les mesures utiles pour que ce droit citoyen fondamental soit une réalité. Alioune Tine interpelle également la Cena. L’ancien Premier ministre, Abdoul Mbaye embouche la même trompette. Il alerte sur les difficultés intentionnelles gênant les inscriptions des jeunes sur les listes électorales et qui finiront par se retourner contre le régime. A l’en croire, empêchés d’exercer leur droit de vote, ils choisiront la voie violente du changement. Par ailleurs, Alioune Tine demande au Président Macky Sall que la fin de ce mois béni de Ramadan, mois de paix et de réconciliation, soit saisie pour libérer tous les détenus politiques, pour leur permettre de fêter la Korité en famille. Une opportunité pour apaiser et dialoguer, dit-il.
Interpol démantèle un réseau entre Dakar et Abidjan
Interpol démantèle un réseau de trafiquants de perroquets protégés entre Dakar et Abidjan, en collaboration avec le projet Eagle Sénégal. Tout a commencé quand Interpol Abidjan a arrêté un trafiquant de faune. C’est ainsi que Abidjan a sollicité l’appui du Sénégal pour procéder à une perquisition au domicile du trafiquant sénégalais. Cette perquisition au domicile du présumé trafiquant de faune a permis l’arrestation de 3 trafiquants présumés complices, la saisie de documents et de 11 perroquets Timneh, un type d’oiseau protégé non originaire du Sénégal. Les deux trafiquants interpellés à Abidjan dont le principal suspect est de nationalité sénégalaise, avaient par devers eux de nombreux documents d’importation et d’exportation de perroquets vers plusieurs pays africains et vers l’Occident pendant plus de 20 ans. Ils avaient aussi 112 perroquets gris du Gabon qui étaient destinés à la vente au Sénégal. Les trois présumés complices de trafic de faune arrêtés au Sénégal ont été entendus par Interpol et sont poursuivis pour association de malfaiteurs et trafic d’oiseaux sauvages dans le cadre d’un crime organisé transnational. Quant aux 11 perroquets Timneh saisis au Sénégal, une espèce hautement en danger d’extinction, ils sont actuellement pris en charge par la Direction des Eaux et Forêts et de la Chasse.
Baaba Maal et Inna Modja, ambassadeurs de l’Unccd
La Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (Unccd) a nommé Baaba Maal et Inna Modja ambassadeurs de bonne volonté. Tous deux ont déjà été ambassadeurs des terres de l’Unccd, aidant la Convention à sensibiliser ses fans du monde entier à la dégradation des terres, à la désertification et à la sécheresse. Dans cette nouvelle mission, renseigne Nannkamedia, le duo inspirera le public et les décideurs à prendre des mesures pratiques et à conduire des politiques pour réaliser la mission de la Convention de promouvoir une gestion durable des terres. Ils vont faire progresser les efforts visant à réduire la pauvreté et à promouvoir l’égalité des sexes, en particulier parmi les populations vulnérables au climat et dépendantes de la terre. Ibrahim Thiaw, Secrétaire général adjoint et Secrétaire exécutif de l’Unccd, se dit honoré que Baaba Maal et Inna Modja aient accepté d’assumer le rôle important d’ambassadeurs de bonne volonté de l’Unccd. Avec leur influence mondiale et leur engagement envers la durabilité, il espère que ces artistes exceptionnels joueront un rôle crucial dans la sensibilisation sur l’importance de la lutte contre la désertification, la dégradation des terres et la sécheresse. M. Thiaw est convaincu que leur nomination renforcera considérablement les efforts de l’organisation pour atténuer les impacts actuels de la dégradation des terres et faire progresser l’intendance des terres afin de fournir de la nourriture, de l’eau, un abri et des opportunités économiques à tous de manière équitable et inclusive.
AG de la coalition des centrales syndicales du Sénégal
La coalition des centrales syndicales du Sénégal tient une assemblée générale, aujourd’hui à Keur Madia. L’ensemble des délégués du personnel de la région de Dakar sont conviés à la rencontre relative aux négociations sur la hausse des salaires dans le secteur privé, la prime de transport et le SMIG, ainsi que la préparation de la fête du 1er mai.
MACKY SALL EST CANDIDAT, C’EST UN FAIT, C’EST ACTE
Le ministre de l'Urbanisme, du Logement et de l'Hygiène publique déclare que Macky Sall sera candidat à la Présidentielle de 2024. Il l’a dit, hier, au moment de remettre des kits alimentaires à ses administrés de Kaffrine.
Le ministre de l'Urbanisme, du Logement et de l'Hygiène publique déclare que Macky Sall sera candidat à la Présidentielle de 2024. Il l’a dit, hier, au moment de remettre des kits alimentaires à ses administrés de Kaffrine.
"On nous parle de candidature de Macky. Mais c'est un fait. Il n'y a pas de ‘waxalé’. Macky Sall est candidat. Il est notre candidat. Le coup est déjà parti. C'est acté. La question, c'est comment nous allons faire pour gagner. C'est ça l'enjeu pour nous à Benno. Et nous savons que cela passe par les inscriptions sur les listes. Nous devons nous mobiliser et aller nous inscrire et inscrire nos militants. Car la mère des batailles, c'est le 25 février 2024", a déclaré, hier, Abdoulaye Saidou Sow à Kaffrine, en écho à la dernière sortie d’Idrissa Seck qui disqualifie le président de la République de la course à l’élection de 2024.
Ensuite, le maire de Kaffrine a plaidé pour l'unité au sein de la majorité et un resserrement des rangs. "Moi, je n'ai qu'un opposant, c'est le combat contre la pauvreté et pour bâtir la région de Kaffrine. Malem est le département le plus grand, le plus enclavé, mais aussi le plus pauvre de la région. C'est sortir le département de cette situation, notre combat. C'est sortir notre région de la pauvreté qui donne un sens à notre engagement. Tout le reste, c'est des futilités. Nous devons taire les querelles, nous mettre en rangs serrés et nous battre ensemble pour le triomphe du président Macky Sall au soir du 25 février 2024", a-t-il indiqué.
Il procédait à une opération de remise de dons alimentaires dans la région de Kaffrine. Au total, ce sont plus de 600 kits qui ont été distribués aux nécessiteux. Le don est composé d'un sac de riz de 50 kg, de 10 kg de sucre et de 10 l d'huile. La cérémonie s'est déroulée dans la commune de Malem Hodar, plus précisément dans le village de Sagna, en présence du maire de Malem, Cheikh Oumar Gaye, du directeur général du Fonds de solidarité nationale au ministère du Développement communautaire et de l'Équité territoriale Kalidou Ba, représentant le ministre Samba Ndiobène Ka.
S’agissant toujours de ce don, Kalidou Ba a souligné que sa direction s'évertue, à travers ce geste, à mettre en pratique la vision du président de la République en matière de solidarité nationale et d'équité territoriale. "C'est avec l'appui du Centre humanitaire d'aide et de secours du Royaume d'Arabie saoudite, a-t-il révélé, que nous avons pu mettre en œuvre cette opération. C'est plus de 6 500 kits alimentaires que le gouvernement saoudien a mis à notre disposition. En tout, 17 départements du Sénégal en bénéficient. Il y a eu une rallonge de 2 000 kits pour Dakar. Pour les quatre départements de la région de Kaffrine, on a remis plus de 600 kits composés chacun de 50 kg de riz, 10 kg sucre et 10 l d'huile".
Le ministre de l'Urbanisme, du Logement et de l'Hygiène publique de rappeler que Kaffrine bénéficie d'un total de 5 700 personnes titulaires de la bourse de solidarité nationale. Bourse que le chef de l'État a fait passer de 25 000 à 35 000 F CFA, a-t-il relevé. Une façon surtout pour lui de dire que cet acte est un geste naturel du gouvernement à l'endroit des nécessiteux, ‘’comme le fait toujours le chef de l'État qui n'est préoccupé que par le bien-être et l'amélioration des conditions de vie des Sénégalais. Je l'ai dit et je le répète, Macky Sall a beaucoup fait pour Kaffrine. Il a fait à Kaffrine ce qu'aucun président n'a jamais fait. Et ça continue. Après Kaffrine-Nganda réalisé par le président Macky Sall, vous allez voir que le ministre Mansour Faye sera ici le mois prochain pour le lancement des travaux de la route Koungheul – Lour - Ribot", a annoncé le maire.
LES QUATRE POTENTIELS SUCCESSEURS D'IDRISSA SECK AU CESE
Entre Idrissa Seck et son désormais ex-allié-futur-adversaire, Macky Sall, le point de rupture est atteint. La déclaration ‘’prématurée’’ de candidature à la présidentielle de 2024 du Rewmiste en chef constitue le point de séparation des chemins.
Entre Idrissa Seck et son désormais ex-allié-futur-adversaire, Macky Sall, le point de rupture est atteint. La déclaration ‘’prématurée’’ de candidature à la présidentielle de 2024 du Rewmiste en chef est tombée comme un cheveu sur le « Mbourok sow », leur étrange mixture politique au goût amer qui est présentement à un niveau de fermentation extrême.
Depuis sa sortie de vendredi dernier, 14 avril 2023, aux allures de demande de divorce à peine voilée, le successeur de Aminata Touré est sur siège éjectable au Conseil économique, social et environnemental (CESE). Son éviction n’est désormais plus qu’une question de jours. Seneweb a réalisé un petit casting de ses potentiels remplaçants à la tête de ladite institution. Quatre profils sortent du lot. Voici la short-list !
Boun Abdallah Dione, le bras droit et ami de longue date
Depuis son accession à la magistrature suprême, le président Macky Sall a connu plusieurs hommes de confiance. Mais celui qui remporte la palme est de loin Mohammed Boun Abdallah Dione. Si l’état de leur relation est aussi bon, c’est bien parce qu’elle ne date pas d’hier. Les deux hommes collaborent depuis 2005. À l’époque, Macky Sall venait d’être nommé Premier ministre par le Président Abdoulaye Wade. Il décide de lui confier le poste de directeur de cabinet.
Le compagnonnage se poursuit quand Macky Sall est nommé Président de l’Assemblée nationale. Là aussi, il fait confiance à Dionne pour occuper le poste de Directeur de cabinet. A la séparation Sall-Wade, Boun Abdallah Dione rejoint l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi).
Deux ans après sa prise de pouvoir (2014), Macky Sall fait appel à son ami de longue date pour lui confier le poste de ministre chargé de la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent (PSE) avant de le propulser à la tête de la Primature quelques mois plus tard.
Pour les élections législatives de 2017, le premier ministre prend son bâton de pèlerin pour la conquête de la majorité à l’assemblée nationale. Une tâche qu’il va mener à la perfection puisque sur les 165 députés de l’hémicycle, la coalition Benno Bokk Yaakaar fait une razzia en remportant 125 sièges. Bis repetita lors de la présidentielle de 2019, le Premier ministre est au front pour le deuxième mandat/premier quinquennat du président Sall.
La victoire en poche, le chef d’État engage une réforme pour mettre en place un régime présidentiel supprimant ainsi la fonction de premier ministre. Mais Macky Sall ne compte pas pour autant mettre son compagnon dans le frigo.
Il est nommé depuis le 6 avril 2019 ministre d’État, secrétaire général de la Présidence de la République. Effacé de la vie sociopolitique du pays depuis quelques années, en raison de problèmes de santé, Boun Abdallah paraît avoir repris du poil de la bête en témoigne ces différents postes sur ses plateformes sociales.
Abdoulaye Daouda Diallo, le nomade de la seconde alternance
Dans les gouvernements de Macky Sall, il n’a occupé que des postes stratégiques. En 2012, il est nommé ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances chargé du Budget, avant d’être promu ministre de l’Intérieur en 2013.
Il a dirigé ce département pendant cinq ans, avant d’être nommé ministre des Transports terrestres et du Désenclavement en 2017, puis ministre des Finances et du Budget en 2019. De nombreux observateurs estiment que Abdoulaye Daouda Diallo faisait partie des candidats potentiels pour le poste de Premier ministre du Sénégal. Toutefois, c’est Amadou Ba qui lui a été préféré. M. Diallo s’est retrouvé à la Présidence comme Directeur de cabinet du Président de la République, Macky Sall.
Une station qui illustre la relation de confiance qui lie les deux hommes. Une nomination au poste de Président du CESE lui permettrait d’avoir une notoriété institutionnelle égale à celle de Premier ministre.
Mouhamadou Makhtar Cissé, retour en grâce d’un banni !
Ce serait le grand retour aux affaires d’un ancien béni, finalement banni ! L’ex tout-puissant ministre du pétrole, Mouhamadou Makhtar Cissé, rattrapé par sa gestion à la Senelec et grillé à haute tension, s’est enfoncé dans le tréfonds du purgatoire politique. Sa tête est tombée lors du remaniement du 1er novembre 2020 avant qu’il ne sombre par la suite dans l’oubli. Il faut dire que lorsque le prix de l’électricité a pris la courbe ascendante en décembre 2019, la réputation de Mouhamadou Makhtar Cissé, elle, a pris le sens inverse.
Promu le 6 avril 2019 -grâce à ses ‘’résultats’’ à la Senelec- à la tête du très stratégique département des énergies, en période de pré-exploitation du pétrole et du gaz, il avait promis une baisse conséquente des tarifs de l’électricité à l’horizon 2020. Une promesse tombée à l’eau avant même ce ‘’deadline’’.
Son successeur, Papa Mademba Bitèye qui a hérité d’une boîte où tous les indicateurs semblaient être « au vert », est rattrapé par la dure réalité en seulement 7 mois d’exercice. A la place d’une baisse, c’est à une hausse de 6 à 10% que les ménages sénégalais ont eu droit précipitant ainsi la descente aux enfers de l’ancien directeur général de l’administration douanière.
La présidence du Cese serait donc un bon ascenseur pour permettre à l’ancien Inspecteur général d’État, qui passait pour le dauphin idéal de Macky Sall, de se relancer.
Pape Diop, la rançon de la ‘’transhumance’’
Le leader de Bokk gis-gis, Pape Diop, ne cracherait certainement pas sur le siège de président du Conseil économique, social et environnemental (CESE). Le nouvel allié qui a tourné le dos à l’opposition, attend, depuis, un retour d’ascenseur. Selon plusieurs observateurs d’ailleurs, l’ancien président du défunt Sénat (2007-2012) et de l’assemblée nationale (2002-2007), est bien taillé pour le poste de président du CESE qui, du reste, est la seule assemblée constitutionnelle que l’ancien frère libéral de Macky Sall n’a pas encore dirigé.
Même s’il ne pèse pas aussi lourd que le leader de Rewmi Idrissa Seck pour prétendre aux mêmes privilèges, il n’en demeure pas moins que le ralliement de l’ancien maire de Dakar (2002-2009) est d’un apport sans commune mesure pour la mouvance présidentielle qui était à égalité de sièges avec l’opposition à l’Assemblée nationale. En reversant son unique siège à la mouvance présidentielle, le candidat recalé à l’élection présidentielle de 2019 a fait pencher la balance même si celle-ci a été rééquilibrée un laps de temps par la fronde de Aminata Touré.
Le fils de Wade sera-t-il choisi pour remplacer un autre fils de Wade ? Le président Sall décidera.
Cheikh Omar Diallo,
PRESIDENTIELLE DE 2024 ET INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, FORCES ET FAIBLESSES DES HUIT PROBABLES CANDIDATS
L’intelligence artificielle peut-elle remplacer les consultants, conseillers et assistants dans l’aide à la décision politique, économique et sociale ? Le président de l’Ecole d’Art Oratoire et de Leadership (EAO), Cheikh Omar Diallo, a répondu
L’intelligence artificielle (IA) peut-elle remplacer les consultants, conseillers et assistants dans l’aide à la décision politique, économique et sociale ? Le Président de l’Ecole d’Art Oratoire et de Leadership (EAO), Cheikh Omar Diallo, Docteur en Sciences Politiques et Juridiques répond par l’affirmative.
Pour le compte de votre portail d’information Seneweb et à travers sa filiale EAO & Co Services, le fondateur de l’EAO a accepté de partager une partie de l’étude qui vient de générer les huit probables candidats à la présidentielle du 25 février 2024, en mettant en exergue leurs principales forces et leurs faiblesses. Grâce aux algorithmes du robot conversationnel Chat GPT, nouvel outil révolutionnaire, le Consultant en communication politique livre des résultats qui valent le détour…
Macky Sall, Ousmane Sonko, Idrissa Seck, Karim Wade, Khalifa Sall, Amadou Ba, Aminata Touré, et Bougane Guèye Dany sont passés à la loupe.
Macky Sall : Gagner dès le premier tour ou perdre au second
Indéchiffrable, Macky Sall, avec lui il ne faut jurer de rien. Même son épouse ne sait pas s’il sera candidat ou non. Pourtant un faisceau d’indices généré par Chat GPT l’inscrit sur en tête.
1. Prime au sortant : Bénéficiant de la prime au sortant, s’il se présente, Macky Sall est condamné à gagner dès le premier tour. Un second tour serait synonyme de défaite électorale et signifierait son incapacité à collecter la moitié des suffrages exprimés.
Pour rappel, au cours de onze scrutins présidentiels, seul Abdoulaye Wade a échoué à faire un troisième mandat. Léopold Sédar Senghor fut élu à quatre reprises (1963, 1968, 1973, 1978) et Abdou Diouf trois fois consécutives (1983, 1988, 1993). Ce qui n’a pas empêché une alternance politique en 2000.
2. Réformes économiques et sociales : En douze ans, le Sénégal a connu une croissance économique stable et des investissements considérables dans des projets d’infrastructure. Ces initiatives peuvent être favorablement saluées par certains électeurs.
3. Stabilité et Diplomatie : Grâce à son leadership africain constaté, Macky Sall est reconnu pour ses compétences en matière de diplomatie et son engagement intact en faveur de la coopération régionale et internationale dans un contexte de montée des périls.
Points d’amélioration
1. Respect des libertés fondamentales : Les vives critiques de l’opposition, de la société civile, partagées par une bonne partie des observateurs internationaux pointent la remise en question, à plusieurs reprises, de la liberté d’expression et de la répression des manifestations, constate le robot conversationnel OpenAI Chat GPT.
2. Mal gouvernance et corruption : Bien que Macky Sall ait promis de lutter contre la corruption, des scandales et des controverses ont entaché son magistère, soulevant au passage des interrogations légitimes sur l’efficacité des efforts consentis, note OpenAI Chat GPT.
3. Usure progressive du pouvoir : L’usure progressive du pouvoir est un fait naturel. Par ailleurs, il faut noter qu’en dépit des progrès économiques réalisés, le Sénégal fait toujours face à de fortes inégalités, à la pauvreté croissante et à des problèmes sociaux persistants. Certains électeurs estiment que ces problématiques n’ont pas été suffisamment prises en compte.
4. Problématique du troisième mandat?
La valse-hésitation sur le troisième mandat a pu ajouter à la vive tension pré-électorale. La probable candidature de Macky Sall, 61 ans, ne passera pas comme lettre à la poste. Une seule certitude : après lui, plus aucun homme politique n’utilisera de formule définitive sur le mandat présidentiel. À preuve Emmanuel Macron pense déjà au troisième mandat [après l’enjambement de 2027]. Ce sera en 2032, et il n’aura que 54 ans.
Idrissa Seck, difficile remontada politique
Idrissa Seck, 64 ans, Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) – jusqu’à quand ? – joue son va-tout présidentiel en préparant sa quatrième campagne après celles de 2007, 2012 et 2019. Principal écueil : quel discours tenir pour capter l’électorat jeune ?
Principales forces :
1. Expérience politique : Il bénéficie d’une longue et solide expérience politique, ayant occupé les responsabilités gouvernementales les plus élevées notamment en tant que Premier ministre, Ministre d’Etat, Directeur de cabinet du Président de la République, entre autres.
2. Leadership politique : Le Président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) – jusqu’à quand – est reconnu comme un leader charismatique et est perçu comme un excellent orateur. À 64 berges, il est encore capable de rassembler ses partisans et sympathisants et de mobiliser des électeurs. Son éloquence torrentielle est intacte. Il en a fait la démonstration le 14 avril dernier à Thiès, son bastion électoral.
3. Ténacité : En dépit des vives controverses liées à ses choix politiques déroutants et les principaux défis auxquels il a été confronté, l’ancien maire de Thiès reste actif dans le jeu politique. S’il n’est pas élu, à tout le moins, il peut être un faiseur de roi, en cas de second tour de la présidentielle. Il porte malheur à ceux qui le négligent et n’a pas dit son dernier mot.
Points d’amélioration :
1. Controverses et image de marque : Impliqué à tort ou à raison dans plusieurs controverses au cours de sa longue carrière politique, notamment des accusations de détournement de fonds (chantiers de Thiès) pour lesquelles il a été emprisonné avant d’être acquitté, ces controverses continuent d’affecter négativement sa réputation et la confiance des électeurs placée en lui, tempère Chat GPT.
2. Échecs électoraux : Bien qu’il ait participé aux trois dernières élections présidentielles, Idrissa Seck n’a pas réussi à remporter la présidentielle, ce qui est perçu comme un manque de succès électoral et de soutien populaire. À l’issue de la dernière présidentielle (2019), il est arrivé deuxième (20,50%) derrière Macky Sall.
3. Choix politiques déroutants : Ses tergiversations, ses volte-face politiques et ses surprenantes alliances ont limité sa capacité à attirer des partisans sur sa trajectoire électorale. Que n’a-t-il dit sur les Présidents Wade et Sall avant de « protocoliser » avec eux ?
Il faut toujours lire Idrissa Seck car, on ne sait pas quel Idrissa Seck parle.
Paradoxalement l’équation de communication pour ce tribun hors-pair se résume en ces termes : « savoir ce que peuple aime entendre et comment il aimerait qu’on le dise ».
Ousmane Sonko, l’homme à abattre
Ousmane Sonko a de l’élan et de l’allant. Il possède de réelles chances d’être élu Président en 2024 ou après. Il demeure l’homme à abattre aussi bien pour les tenants du pouvoir que ceux de l’opposition. À peine aura-t-il 49 ans en 2024.
Principales forces :
1. Ligne politique claire et intégrité : Sonko est perçu comme un homme politique intègre, notamment en raison de son vécu irréprochable en tant qu’inspecteur des impôts et de son engagement total dans la lutte contre la corruption et la transparence. Sa ligne politique ne souffre d’aucune ambiguité : souverainisme, indépendance et préférence nationale.
2. Jeunesse et énergie : Relativement jeune il représente une nouvelle génération d’idées. Ce qui lui permet de se démarquer des politiciens classiques et d’apporter une nouvelle approche de la politique sénégalaise.
3. Mobilisation exceptionnelle des jeunes : Il a réussi à mobiliser des centaines de milliers de jeunes et à les rallier à sa cause, ce qui peut s’avérer un atout majeur en février 2024.
4. Discours axé sur les problèmes sociaux : Il aborde souvent des questions sociales, économiques dans ses discours under control, ce qui lui permet de toucher un large éventail de citoyens préoccupés par ces problèmes.
Points d’amélioration :
1. Manque d’expérience étatique : Comparé à d’autres personnalités politiques, Ousmane Sonko n’a pas de vécu gouvernemental, ce qui peut être perçu auprès de certaines couches, comme un manque d’expérience pour diriger un pays.
2. Dossiers judiciaires en cours : Au-delà du procès en diffamation fixé le 8 mai 2023, l’opposant au Ministre Mame Mbaye Niang qui pourrait le rendre inéligible, Sonko a également maille à partir avec la justice, du fait des accusations d’agression sexuelle en 2021. Cette controverse a affecté sa réputation et sa crédibilité auprès de certaines électrices, nous renseigne Chat GPT.
3. Erreurs stratégiques de communication : Victime de sa grande popularité, quelquefois, il semble dépassé par les évènements qui s’enchaînent. Bon communicant, paradoxalement son discours radical et extrémiste pourrait se retourner contre lui.
Si d’aventure, il est inéligible, Sonko pourrait battre campagne et participer activement à favoriser le candidat de l’opposition le mieux placé, à l’image de sa contribution exceptionnelle, lors des dernières législatives. Quel que soit le cas de figure, il représente un danger dans les surfaces électorales adverses.
Karim Wade, si près, si loin de la présidentielle
Karim Wade, 54 ans, porteur d’un haut potentiel, sa candidature est hypothétique. En même temps, il faut constater que l’ancien « Ministre du ciel et de la terre » veut être Président mais, ne veut pas être candidat. Difficile d’entretenir une flamme électorale à distance (Doha).
Principales forces :
1. Héritage politique : En tant que fils d’Abdoulaye Wade, Karim Wade bénéficie d’un héritage politique et d’une notoriété qui peuvent lui conférer une certaine crédibilité et un soutien au sein de son parti et auprès de certains électeurs.
2. Expérience gouvernementale : Il a occupé divers postes gouvernementaux et a été impliqué dans plusieurs projets de développement, ce qui lui confère une certaine expérience en matière de gestion et de planification.
3. Réseau international : Grâce à ses fonctions gouvernementales et à ses relations d’exception dans les pays arabes, il dispose d’un réseau international dense et peut être considéré comme un leader ultra-connecté.
Points d’amélioration :
1. Controverses et condamnations : Il y a 10 ans Karim Wade a été accusé d’enrichissement illicite et condamné pour enrichissement illicite en 2015. Un procès longtemps décrié sur la forme et dans le fond. Il a été gracié en 2016, mais ces affaires ont nui à sa réputation de banquier et à sa crédibilité homme politique.
2. Mériter ou hériter : Certains observateurs et électeurs peuvent percevoir la carrière politique de Karim Wade comme étant principalement le résultat d’un héritage et non d’un mérite, en raison de sa relation avec son père, l’ancien président Abdoulaye Wade. Cette perception continue de nuire à sa légitimité, en tant que leader indépendant, note Chat GPT.
3. Manque de soutien populaire : Bien qu’il bénéficie de l’appareil du PDS, Karim Wade manque de soutien populaire, en raison des controverses et des accusations de favoritisme qui l’entourent.
À seulement neuf mois de la recevabilité des candidatures par le Conseil constitutionnel, le projet de loi d’amnistie – qui lui aurait permis d’être candidat – est rangé dans les tiroirs de l’exécutif du Garde des Sceaux, Pr Ismaïla Madior Fall. Et, tout porte à croire que l’ancien « Ministre du ciel et de la terre », veut aller au paradis mais, ne veut pas mourir.
Khalifa Sall, à la recherche d’un appareil politique
A neuf mois d’une campagne électorale aussi incertaine qu’inédite, Khalifa Ababacar Sall, 67 ans, possède quelques atouts, malgré son hypothétique candidature.
Principales forces :
1. Expérience politique et électorale : Il a une longue expérience en politique, ayant occupé divers postes au sein de l’exécutif local et national. Ancien maire de Dakar, il a acquis une expérience significative en matière de gestion municipale et de développement urbain.
2. Popularité locale : À la tête de l’exécutif municipal, il jouissait d’une certaine popularité et d’un soutien franc de la part des populations locales.
3. Engagement social : Il est très attentif aux questions sociales et au bien-être des citoyens. Il s’est engagé à améliorer la qualité de vie des habitants de Dakar et à promouvoir un développement urbain équilibré.
Points d’amélioration :
1. Controverses et condamnations : Pour rappel, il a été impliqué dans des scandales de corruption et a été condamné pour détournement de fonds publics en 2018. Il a été gracié en 2019, mais ces affaires ont nui à sa réputation et à sa crédibilité en tant qu’homme politique.
2. Conflits internes au Parti socialiste : Il a connu des conflits internes au sein du Parti socialiste, ce qui peut affecter sa capacité à rassembler un large soutien en dehors de son ancien parti et à mener une campagne efficace.
3. Manque d’ancrage national : Bien qu’il soit crédité d’une expérience appréciable à l’échélon local, il n’a pas d’ancrage au niveau national. Cette constante peut soulever des interrogations quant à sa capacité électorale conclut Chat GPT.
À quelques encablures de la présidentielle, le projet de loi d’amnistie qui lui aurait permis d’être candidat est bien rangé dans les placards du Ministre de la Justice.
Amadou Ba, la bonne doublureAu sein de la coalition présidentielle, Macky Sall est la seule et unique option. Amadou Ba, 61 ans, bat campagne pour la candidature de son mentor. Bien placé pour être le méta-pivot du directoire de campagne, il sait aussi qu’en politique, il faut prévoir… l’imprévu.
Forces principales :
1. Expérience gouvernementale avérée : L’actuel Premier ministre possède une expérience significative en matière de gestion gouvernementale et de politique économique, en particulier en tant que Ministre de l’Économie, des Finances et du Plan, puis celui des Affaires étrangères.
2. Hautes compétences techniques : Il est expert en matière de finances et d’économie, ce qui est un atout, lorsqu’il s’agira de traiter des questions économiques et budgétaires complexes.
3. Réputation internationale : Fort de ses fonctions gouvernementales et de son réseau dense, il a pu développer une réputation internationale en tant qu’homme d’Etat sérieux et compétent, ce qui constitue un atout en matière de diplomatie économique et de négociation complexe dans la gestion pétrolière, gazière et minière du Sénégal.
Points d’amélioration :
1. Manque de soutien populaire : En tant que technocrate, arrivé en politique sur le tard, il manque de soutien populaire par rapport aux autres prétendants.
2. Perception de l’élitisme : Certains observateurs et électeurs peuvent le percevoir comme faisant partie de l’élite politique, économique et religieuse, ce qui peut le rendre distant et peu accessible pour une bonne partie de l’électorat, pointe Chat GPT.
3. Visibilité politique et médiatique limitées : Sans le soutien franc et massif du Président Macky Sall, Ba trouverait difficilement un couloir d’expression politique, si tant est que son expérience politique est peu ample.
Aminata Touré, cette femme est… un homme d’Etat
Exclue de la majorité présidentielle et parlementaire, tolérée par l’opposition et en manque de soutiens de poids, Aminata Touré est pourtant redoutable dans l’adversité. Mieux vaut avoir cette femme d’Etat avec soi car, elle peut porter le coup fatal.
Principales forces :
1. Expérience politique et gouvernementale : Elle possède une expérience significative en matière de gestion gouvernementale, ayant occupé divers postes d’envergure dans l’exécutif et le quasi-législatif. Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Premier ministre, Présidente du Conseil économique, social et environnemental (CESE) : une belle carte de visite.
2. Justice et la lutte contre la corruption : En tant que Garde des Sceaux, elle a acquis une réputation de lutte contre la corruption et de défense de l’Etat de droit : de bons points pour la crédibilité et l’intégrité.
3. Leadership féminin : L’une des rares femmes à occuper des postes de haut niveau, ce qui est perçu comme un point fort, en termes de diversité et de représentation. En outre, elle a une forte capacité à occuper le terrain médiatique à l’international.
Points d’amélioration :
1. Manque de soutien populaire : Bien qu’elle soit respectée pour son engagement en faveur de la justice, Aminata Touré manque de soutien populaire par rapport aux autres figures politiques.
2. Conflits politiques internes : En désaccord à la fois avec parti d’origine (APR) et la majorité présidentielle (BBY) d’où elle est exclue ; rejetée par le PDS et partiellement tolérée par l’opposition (PASTEF) elle ne bénéficie pas d’un large soutien pour mener des initiatives politiques de haute intensité électorale.
3. Faible visibilité sur certaines problématiques : Bien qu’elle ait une expérience significative dans des domaines comme que la justice, Aminata Touré manque de visibilité sur d’autres questions économiques ou sociales qui intéressent de nombreux électeurs.
Elle focalise son écriture politico-médiatique sur le rejet du 3e mandat présidentiel.
4. Ressources limitées : Sans parti politique et sans soutien de poids, elle possède des ressources financières limitées, ce qui peut affecter leur capacité à mener une campagne présidentielle efficace.
Bougane Gueye Dany, une montée en compétence politique
Cette fois-ci Bougane Gueye Dany, 47 ans, passerait le filtre du parrainage politique. Si le principal opposant Ousmane Sonko n’est pas candidat, le leader de Guemm Sa Bopp [Croire en soi] pourrait être la grande révélation en 2024.
Principales forces :
1. Succès entrepreneurial : En tant qu’entrepreneur médiatique à succès, Bougane Gueye Dany est doté d’une solide expérience dans les affaires et la création d’emplois, ce qui peut être considéré comme un atout en termes de compétences en gestion et de vision économique.
2. Communication et influence médiatique : Grâce à sa position dans le secteur des médias, il a accès à des canaux de communication puissants et peut influencer l’opinion publique. Cela peut être perçu comme un avantage pour diffuser son message politique et gagner en visibilité.
3. Leadership alternatif : En tant que leader d’un mouvement politique qui se présente comme une alternative aux partis traditionnels, il a réalisé de bons scores, lors des élections locales. Essentiellement tourné vers le militantisme de projets, Bougane Gueye monte de plus en plus en compétence.
Points d’amélioration :
1. Manque d’expérience politique : Contrairement aux autres candidats, il n’a pas occupé de poste ministériel ou parlementaire et manque d’expérience en matière de politique publique et de gouvernance institutionnelle.
2. Conflits d’intérêts potentiels : En tant que propriétaire d’un groupe de médias, Bougane Gueye Dany pourrait faire face bientôt à des accusations de conflits d’intérêts, ce qui peut nuire à sa crédibilité en tant qu’homme politique, constate Chat GPT.
3. Soutien et organisation limités : Le leader de Guemm sa Bopp manque de soutien et de ressources organisationnelles ce qui limiterait sa capacité à mener une campagne électorale efficace.
Si les vents lui sont favorables, Bougane Gueye Dany jouera un rôle de premier plan.
Relativement aux autres candidats déclarés, l’Intelligence artificielle (IA) ne donne pas d’informations fournies. Toutefois, le robot conversationnel mondial se contente de préciser qu’il est important de noter que « la perception des points forts et des points faibles d’un politicien peut varier en fonction des opinions et des préférences personnelles des observateurs et des électeurs ».
MULTIPLE PHOTOS
LE FOOTBALLEUR NIZAR ISSAOUI EN MARTHYR
Le footballeur professionnel tunisien Nizar Issaoui est décédé vendredi des suites des brûlures au troisième degré subies après s’être immolé par le feu lundi dernier pour protester contre les abus de la police.
Le footballeur professionnel tunisien Nizar Issaoui est décédé vendredi des suites des brûlures au troisième degré subies après s’être immolé par le feu lundi dernier pour protester contre les abus de la police. Il avait été accusé de terrorisme pour un conflit de voisinage dans la région de Kairouan.
Un footballeur professionnel tunisien est décédé après s’être immolé par le feu en début de semaine pour protester contre "l’Etat policier" à la suite de tracas avec la police, a indiqué vendredi son frère. Nizar Issaoui, 35 ans, qui était sans club après avoir évolué au sein de plusieurs équipes de l’élite et des divisions inférieures, s’était immolé lundi par le feu dans la localité de Haffouz dans la région de Kairouan (centre).
Un geste prémédité
Dans un message posté sur sa page Facebook avant de passer à l’acte, il avait affirmé avoir décidé de se condamner lui-même "à mort par le feu". "Je n’ai plus d’énergie, que l’Etat policier sache que la peine sera exécutée ce jour", avait-il ajouté. Son geste rappelle celui de Mohamed Bouazizi, le vendeur ambulant qui s’était immolé par le feu le 17 décembre 2010, déclenchant la révolution tunisienne qui a mis fin au règne du président Zine el Abidine Ben Ali lors de la première révolte du Printemps arabe.
Lors de ses funérailles vendredi, un accrochage a opposé des manifestants et la police qui a dispersé les protestataires à coup des gaz lacrymogènes, selon des médias locaux. Des centaines d’habitants de la région s’étaient rassemblés plus tôt devant la maison de Nizar Issaoui, attendant l’arrivée de sa dépouille aux cris : "avec notre sang et avec notre âme nous nous sacrifierons pour toi Nizar".
Accusé de terrorisme pour des bananes
Selon des médias tunisiens, Nizar Issaoui entendait protester contre la police après avoir été accusé "de terrorisme" lorsqu’il s’était présenté au poste pour porter plainte contre un marchand de fruits qui vendait les bananes à dix dinars (3 euros) le kilo, soit le double du prix fixé par les autorités pour lutter contre la spéculation dans un contexte de pénuries.
Une vidéo circulant sur les réseaux sociaux montre Nizar Issaoui se filmant avec son téléphone en hurlant : "pour une dispute avec une personne vendant les bananes à 10 dinars, on m’accuse de terrorisme (...) Du terrorisme pour une affaire de bananes". Hospitalisé dans un premier temps à Kairouan, Nizar Issaoui, brûlé au troisième degré, avait ensuite été transféré à l’hôpital des grands brûlés à Tunis.
Des émeutes ont éclaté
"Il est mort hier soir et sera enterré aujourd’hui", a déclaré à l’AFP son frère, Ryad Issaoui. Selon des médias tunisiens, après l’annonce de sa mort jeudi soir, des heurts ont eu lieu dans la localité de Haffouz entre des jeunes manifestants lançant des pierres et des policiers qui ont tiré des gaz lacrymogènes pour les disperser. Aucun commentaire n’a pu être obtenu des autorités tunisiennes dans l’immédiat.
ON NE VA PAS ACCEPTER QU’UNE PARTIE DE LA JUSTICE SOIT UN FILTRE POUR BARRER LA ROUTE A DES OPPOSANTS
Les parlementaires étaient nombreux ce lundi 17 avril 2023 au palais de justice de Dakar pour apporter leur soutien à leurs collègues du PUR, Massata Samb et Mamadou Niang. Mais après le renvoi du procès, ces elus du peuple ont affirmé leurs positions.
Les parlementaires étaient nombreux ce lundi 17 avril 2023 au palais de justice de Dakar pour apporter leur soutien à leurs collègues du PUR, Massata Samb et Mamadou Niang. Ils ont saisi également l’occasion pour assister à l’audience qui devait opposer le ministre du tourisme, Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko. Cependant, les procès en appel ont été renvoyés.
Réagissant après les renvois d’office, Birame Souleye Diop, député et membre de la coalition Yewwi Askan Wi a soutenu qu’ils ne vont pas accepter que la justice soit utilisée pour empêcher des opposants d’être candidats. « Les députés de la coalition sont venus comme l’ensemble des militants et des sympathisants pour assister aujourd’hui à ce qui devaient être les procès en appel. La Cour a la possibilité de décider d’un report sans donner de motivation. C’est ce qui a été constaté et nous n’avons pas de commentaire à faire là-dessus »,, a-t-il dit. Cependant, poursuit-il, on donne rendez-vous aux dates qui ont été arrêtées pour les prochaines audiences. « Ce que nous avons à dire c’est que notre conviction elle est profonde et établie. Ce procès c’est pour empêcher à Ousmane Sonko d’être candidat en 2024 mais il sera candidat. On ne pourra pas l’en empêcher. Nous restons mobilisés et déterminés parce qu’aujourd’hui on ne peut pas accepter qu’une partie de la justice soit le premier filtre au parrainage pour choisir qui sera candidat et qui ne le sera pas », affirme le parlementaire.
A l’en croire, c’est dans cette situation qu’on parle des députés du PUR. « Ils sont capables de perdre leurs mandats si la peine est confirmée. Dans toutes les démocraties du monde les gens se chamaillent à l’Assemblée nationale. On ne peut pas accepter que le pouvoir règle les contentieux du pouvoir législatif. L’Assemblée a toutes les entrailles pour régler ces contentieux. L’Assemblée a décidé de faire un réquisitoire contre les députés et c’est ce qui s’est passé aujourd’hui », regrette le parlementaire.