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23 mai 2025
LE SYNACOM DÉNONCE LA GESTION DE SERIGNE GUÈYE DIOP
Le Syndicat National des Agents de l’Administration du Commerce déplore notamment l’absence de concertation avec les représentants syndicaux et la non-prise en compte des revendications des agents.
Le Syndicat National des Agents de l’Administration du Commerce (SYNACOM) critique vivement la gestion de Serigne Guèye Diop à la tête du ministère du Commerce, de l’Industrie et des PME. Dans un communiqué publié le 10 février, le syndicat exprime son mécontentement face à l’attitude jugée indifférente du ministre envers les préoccupations des agents.
Un an après sa nomination, Serigne Guèye Diop est accusé d’avoir instauré un climat social délétère au sein du ministère, marqué par un manque de dialogue et une gestion jugée insatisfaisante. Le SYNACOM déplore notamment l’absence de concertation avec les représentants syndicaux et la non-prise en compte des revendications des agents.
Le syndicat annonce ainsi la tenue d’un point de presse le vendredi 16 février 2025 à 15h30 dans la salle de conférences de la Direction du Commerce intérieur à Dakar. Cette rencontre vise à informer l’opinion publique des difficultés rencontrées par les agents du ministère et à interpeller les autorités sur la nécessité d’un dialogue social constructif.
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THIERNO ALASSANE SALL ÉVOQUE UNE SITUATION D'AVC BUDGÉTAIRE
Ce mardi, les députés examinent en séance plénière, le projet de loi n°01-2025 portant réglementation bancaire.
iGFM - (Dakar) Ce mardi, les députés examinent en séance plénière, le projet de loi n°01-2025 portant réglementation bancaire. Thierno Alassane Sall, le leader de la République des valeurs (Rv), en a profité pour tirer la sonnette d’alarme sur la situation budgétaire.
LA COUR FAIT SES COMPTES
Alors que le rapport tant attendu de la Cour des comptes sur la gestion financière sous Macky Sall aurait déjà été remis aux autorités, son contenu reste mystérieusement inaccessible au public
Des informations fiables indiquent que le fameux rapport de la Cour des comptes sur la gestion des finances publiques, sous le magistère de Macky Sall, serait déjà publié. Il aurait été remis au président de la République, à Ousmane Sonko, El Malick Ndiaye et Cheikh Diba. Mais curieusement, contrairement à la pratique habituelle, le public sénégalais est laissé dans l’ignorance. Y’aurait-il des informations sécrètes ?
Le Premier ministre Ousmane Sonko avait assuré, le jeudi 26 septembre 2024, que le régime du président Macky Sall avait laissé le pays dans un état proche de la ruine totale. Il a même déclaré que le régime du président Macky Sall a menti au peuple et aux partenaires en falsifiant les chiffres pour donner une image économique qui n’a rien à voir avec la réalité. Il est allé jusqu’à parler de carnage financier.
Sûr de son fait, le Premier ministre a annoncé que la Cour des comptes, qui a pour mission de certifier les comptes de l’Etat, sortira son rapport qui viendra conforter le travail des enquêteurs de l’administration financière de l’Etat. Parmi les coupables de la gabegie, le Premier ministre a inclus tous les ministres des Finances de Macky Sall durant ces dix dernières années, leur demandant des explications sur «l’état dans lequel ils ont plongé le pays».
Deux mois après, la Cour des comptes a pu recevoir le rapport du ministère des Finances qui a servi de base aux affirmations du chef du gouvernement. Ladite Cour avait trois mois pour rendre son rapport, qui devait être disponible au 24 décembre 2024. Le Quotidien, sur la base d’informations internes à la Cour, avait avancé que le document était prêt, mais que sa parution était retardée à la demande de l’Exécutif. Cela nous avait valu une mise au point du Premier président de la Cour, M. Mamadou Faye, qui nous disait notamment que «la Cour n’a reçu aucune demande du gouvernement pour en «retarder» la publication».
Il faut pourtant savoir que le retard pris par la Cour des comptes, retarde d’autant le marasme des finances publiques. Depuis les accusations du Premier ministre, le Fonds monétaire international (Fmi), partenaire incontournable de nos financiers, même si leurs partisans le vouent aux gémonies, a suspendu toute coopération avec l’Etat, attendant la publication du rapport définitif de la Cour des comptes. Le pays ne peut donc plus lever de nouvel Eurobond, ou aller sur le marché international pour contracter des prêts. Nous sommes contraints de nous suffire de ce que nous pouvons obtenir sur le marché de l’Uemoa, et qui n’est pas extraordinaire. D’autre part, l’agence de notation Moody’s a dégradé la note souveraine du Sénégal, nous obligeant à emprunter à des taux encore plus élevés.
Pourtant, le Premier ministre nous promet encore et toujours que quand le rapport de la Cour des comptes sera rendu public, on verra qu’il était même en-dessous de la réalité. Ce qui n’a fait que rendre l’opinion impatiente de connaître enfin la vérité.
Et voilà que Le Quotidien apprend que le fameux rapport de validation des comptes de Macky Sall est disponible et remis aussi bien au président de la République, au Premier ministre, au président de l’Assemblée nationale qu’au ministre des Finances et du budget. Cela, depuis le vendredi dernier.
Bizarrement, contrairement à l’orthodoxie et à la pratique de la Cour, le fameux rapport n’est pas encore rendu public. Sur le site de l’institution, on ne trouve que des documents anciens, et loin en rapport avec la question qui intéresse tous les Sénégalais. Le Premier président de la Cour des comptes, M. Mamadou Faye, n’a pu être joint hier sur son téléphone. Le responsable de la Communication de la Cour a indiqué sur sa boîte vocale qu’il allait répondre à notre appel. Jusqu’à l’heure du bouclage du journal, il n’avait pas rappelé.
Ce qui soulève encore plus de questions. Pourquoi le Premier ministre Ousmane Sonko n’a pas jugé utile de rendre public ce rapport, lui qui nous en a annoncé plein de révélations ? On ne le connaissait pas tant de circonspection. La preuve, même le 26 septembre dernier, il a dû forcer la main à certains de ses ministres pour participer à sa fameuse conférence de presse. Et il ne se gêne jamais pour parler, quand il en a envie.
De plus, la circonspection de la Cour des comptes n’accrédite-t-elle pas les bruits selon lesquels les conclusions du rapport n’ont pas agréé tous les membres de l’institution, et que certains auraient même souhaité en modifier des parties, «pour ne pas embarrasser l’autorité» ? Si cela avait été nié en son temps, le nouveau silence pourrait donner un second souffle à ces allégations. Quoi qu’il en soit, comme disent certains observateurs, cela va prendre tout le temps que cela prendre, mais l’opinion finira par prendre connaissance de ce document.
LES FILLES ET LES FILIERES SCIENTIFIQUES
Les filles des collèges et lycées ont dans la majorité ‘’le plein potentiel pour suivre les séries scientifiques’’, a souligné la cheffe du bureau genre, promotion des filles et éducation inclusive à la Direction de l’enseignement moyen secondaire général
Les filles des collèges et lycées ont dans la majorité ‘’le plein potentiel pour suivre les séries scientifiques’’, a souligné la cheffe du bureau genre, promotion des filles et éducation inclusive à la Direction de l’enseignement moyen secondaire général (DESMG), Anna Sow.
‘’Il est important à travers des politiques mises en œuvre au niveau du ministère d’encourager les filles à croire en leurs capacités, sachant qu’il n’y a aucune limite à ce qu’elles peuvent accomplir’’, a-t-elle souligné dans un entretien avec l’APS dans le cadre de la célébration, le 11 février, de la Journée des femmes et des filles en sciences.
‘’Il est essentiel de briser les stéréotypes et les barrières qui peuvent parfois les freiner, car chaque fille mérite d’avoir accès à une éducation scientifique’’, a-t-elle relevé.
Le 22 décembre 2015, l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution par laquelle elle décide de proclamer le 11 février de chaque année Journée internationale des femmes et des filles en sciences.
Les statistiques du ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur montrent ‘’un faible taux de représentativité des filles dans les filières scientifiques avec 30 % seulement des filles qui fréquentent les séries scientifiques contre 70 % de garçons’’.
Une faible représentativité qui ‘’n’a rien à voir avec leur niveau et leur capacité intellectuelle’’, selon Anna Sow, notant que les facteurs et pesanteurs socioculturels comme les travaux domestiques, les mariages et les grossesses précoces sont souvent évoqués comme freins à leur maintien pour poursuivre des études surtout en sciences.
Au Sénégal, les autorités ont pris une série de mesures discriminatoires pour inverser les tendances. Il s’agit de l’octroi de bourses pour des filles inscrites dans les filières scientifiques, le financement des travaux de thèses, la rédaction d’ouvrages et des voyages d’études.
Le Programme d’appui pour la promotion des enseignantes chercheures (Papes) a été également lancé en 2017.
Au ministère de l’Éducation nationale, à travers la Direction de l’enseignement moyen secondaire général (DEMSG), le concours ‘’Miss Mathématiques/Miss Sciences’’, est organisé depuis 2011, une initiative visant à »inciter les filles à fréquenter les séries scientifiques et à y rester jusqu’au baccalauréat’’.
‘’Le but de ce concours est de promouvoir la réussite des filles dans les filières scientifiques. Il offre aux jeunes filles l’opportunité de développer leurs compétences, de renforcer leur confiance en elles et de se projeter dans des carrières scientifiques et technologiques’’, a confié à l’APS, la cheffe du bureau genre, promotion des filles et éducation inclusive à la DEMSG.
En effet, dans le supérieur, les statistiques montrent que les filles font moins de 30 %. Et les chercheures ne représentent que 25%.
C’est pourquoi, dans le moyen secondaire, rappelle Anna Sow, il a été retenu la création d’un lycée scientifique d’excellence de Diourbel où les filles obtiennent de ‘’très bons résultats’’, la généralisation de l’apprentissage des sciences physiques dès la classe de quatrième. L’augmentation du coefficient et du crédit horaire pour les matières scientifiques a été aussi faite au moyen secondaire.
Entre autres initiatives, le lancement d’un concours ouvert aux filles des classes de quatrième qui ont une moyenne supérieure ou égale à 14/20 en mathématiques (pour Miss mathématiques) et celles des classes de seconde ayant une moyenne supérieure ou égale à 14/20 en physiques chimie, en sciences de la vie et de la Terre (SVT et en mathématiques (pour Miss Sciences).
Des tests de présélection dans les régions sont organisés pour la phase académique, à l’issue desquels les seize (16) Académies présentent chacune deux candidates (une en mathématiques et une en Sciences) à la phase finale nationale.
La finale nationale est organisée par la DEMSG, à Dakar, à la veille de la cérémonie de remise des prix aux lauréates, pour sélectionner la Miss Mathématiques nationale et la Miss Sciences nationale parmi les trente-deux (32) Miss académiques, explique Mme Sow.
La cérémonie de remise des prix aux lauréates, présidée toujours par le ministre de l’Education nationale, se tient en présence de tous les acteurs de l’Ecole sénégalaise pour célébrer l’excellence chez les filles dans les Mathématiques et les Sciences et susciter l’émulation.
‘’La meilleure élève du Concours général des classes de Terminale, avec un 1er Prix en mathématiques et un 1er Prix en Sciences Physiques, fut Miss mathématiques en 2021 et Miss Sciences en 2023’’, rappelle la cheffe du bureau genre et éducation des filles.
Cette performance, un exemple parmi tant d’autres, démontre toute la pertinence de la stratégie de détection et de suivi dans laquelle s’inscrit le ministère de l’Education nationale pour la promotion des filières scientifiques chez les filles, à travers ce concours, renseigne Anna Sow
Selon elle, la journée du 11 février est ‘’une occasion précieuse pour nous rappeler l’importance de l’accès à l’éducation scientifique pour toutes et tous’’.
LA SONACOS ENREGISTRE SON RECORD
La Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS) enregistre une performance exceptionnelle dans la région de Diourbel. En seulement deux mois, l’usine locale a collecté 22.000 tonnes de graines d’arachide
La Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (SONACOS) enregistre une performance exceptionnelle dans la région de Diourbel. En seulement deux mois, l’usine locale a collecté 22.000 tonnes de graines d’arachide, soit une quantité dix fois supérieure à celle de l’année dernière, a annoncé lundi Souleymane Diop, directeur régional du développement rural (DRDR).
L’engouement pour la campagne de commercialisation 2025 se traduit par une hausse spectaculaire des volumes collectés. ‘’À la date d’aujourd’hui, l’usine de la SONACOS de Diourbel a collecté 22.000 tonnes, après seulement deux mois de collecte’’, a précisé Souleymane Diop dans un entretien avec l’APS. Un bond significatif par rapport à 2024, où seuls 1.992 tonnes avaient été collectées sur l’ensemble de la campagne.
Ce dynamisme s’explique par plusieurs facteurs, notamment *la mise en place d’un dispositif renforcé* incluant le soutien des forces de défense et de sécurité, du service régional du commerce et des autorités administratives locales.
Outre les graines d’arachide destinées à la transformation, 62 tonnes de semences ont également été collectées dans la région. Cependant, seuls 26 des 57 points de collecte prévus par la SONACOS sont opérationnels, mobilisant 58 opérateurs économiques.
Si le bilan est encourageant, la capacité financière des acteurs locaux reste un défi, malgré les efforts du gouvernement pour leur apporter un soutien.
Pour cette campagne, l’État a fixé le prix d’achat du kilo d’arachide à 305 francs CFA, contre 280 francs CFA l’année dernière. Une augmentation de 25 francs CFA qui vise à stimuler la production et à assurer une meilleure rémunération aux agriculteurs.
VERS DES SOLUTIONS STRUCTURELLES POUR LA POSTE
Le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), Fadilou Keita, a reçu, lundi, les responsables de plusieurs associations de défense des consommateurs dans le but d’explorer des pistes de collaboration.
Le directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), Fadilou Keita, a reçu, lundi, les responsables de plusieurs associations de défense des consommateurs dans le but d’explorer des pistes de collaboration.
Une partie importante des discussions a été consacrée à la situation de SN La Poste, une entreprise publique confrontée à plusieurs difficultés. Fadilou Keita a assuré que des solutions structurelles étaient en cours d’identification en collaboration avec le directeur général de la société, en accord avec les instructions du Président de la République.
Cette réunion a été une occasion pour les associations de saluer la réactivité et l’ouverture d’esprit du directeur général de la CDC. Les discussions ont porté sur des initiatives d’intérêt général, parmi lesquelles la création d’une coalition « Aar Sunu Caution », la relance de la société SN La Poste, ainsi que la sécurisation des niches de caution auprès de la CDC, y compris la domiciliation des cautions locatives.
Fadilou Keita a confirmé l’engagement de la CDC à soutenir les projets visant à améliorer les conditions de vie des Sénégalais, en toute transparence.
M. Keita a également indiqué avoir entrepris des démarches auprès des autorités compétentes pour réviser la loi encadrant l’organisation et le fonctionnement de la CDC, afin de renforcer ses capacités d’intervention et d’efficacité.
La rencontre a vu la participation de Ibrahima Dramé, Président de l’Union Nationale des Consommateurs du Sénégal (UNCS), Momar Ndaw, représentant de l’Association des Consommateurs du Sénégal (ASCOSEN), et Ibrahima Gueye, Président du Réseau des Usagers du Service Public (RUSP).
Au terme de la rencontre, une présentation des missions et projets de la CDC a été réalisée. Cette démarche a été saluée par les représentants des associations de consommateurs, qui ont encouragé la CDC à intensifier sa communication pour permettre à la population sénégalaise de mieux comprendre et s’approprier les actions de cette institution, désormais perçue comme un véritable bras armé de l’État sénégalais.
YANKOBA DIÉMÉ ANNONCE DES MESURES URGENTES CONTRE LES ACCIDENTS DE LA ROUTE
En visite sur le chantier de la route Sénoba-Mpack ce lundi, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Yankoba Diémé, a exprimé son inquiétude face à la recrudescence des accidents de la route au Sénégal.
En visite sur le chantier de la route Sénoba-Mpack ce lundi, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Yankoba Diémé, a exprimé son inquiétude face à la recrudescence des accidents de la route au Sénégal. Il a rappelé que 90 % de ces accidents sont dus à des erreurs humaines et a insisté sur l’urgence de renforcer les mesures de prévention et de contrôle.
S’exprimant lors de cette visite, le ministre a d’abord adressé ses condoléances aux familles des victimes avant d’appeler à une prise de conscience collective. « Les accidents persistent malgré les mesures déjà prises. Nous devons certes prier, mais surtout faire preuve de lucidité. Cela ne peut plus durer », a-t-il déclaré.
Mettant en avant la responsabilité des usagers de la route, il a souligné que des résolutions avaient été adoptées lors des États généraux des transports publics et qu’elles seront bientôt soumises au chef de l’État.
Le ministre a également salué les initiatives du Premier ministre, qui a récemment émis une circulaire pour renforcer le respect du code de la route. « Beaucoup ont interprété cela comme une mesure contre les ‘diakartamans’, mais elle va bien au-delà », a précisé Yankoba Diémé, insistant sur le fait que cette démarche vise l’ensemble des usagers de la route.
Par ailleurs, il a dénoncé le non-respect des normes de la charge à l’essieu pour les poids lourds, qui fragilise les infrastructures routières et accroît les risques d’accidents. « Chaque route est conçue pour supporter un certain poids sur une durée déterminée. La surcharge des camions réduit considérablement leur durée de vie et contribue aux accidents », a-t-il expliqué.
Le ministre a affirmé que des actions concrètes seront mises en œuvre dans le cadre des États généraux des transports publics. « Tous les acteurs ont trouvé un consensus. C’est cette force collective qui nous permettra de progresser », a-t-il conclu, soulignant la nécessité d’une mobilisation de tous pour réduire le nombre d’accidents sur les routes sénégalaises.
DISPARITION DE PÊCHEURS À RUFISQUE, LE SON DE CLOCHE DE LA TUTELLE
Face aux nombreuses interrogations soulevées après la disparition de cinq pêcheurs à Rufisque, le ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a publié un communiqué pour clarifier la situation.
Face aux nombreuses interrogations soulevées après la disparition de cinq pêcheurs à Rufisque, le ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires a publié un communiqué pour clarifier la situation. Il rappelle que toutes les mesures nécessaires ont été prises dès que l’information est parvenue aux autorités compétentes.
Selon le ministère, la Direction de la Protection et de la Surveillance des Pêches (DPSP) a immédiatement enclenché les procédures prévues en pareille circonstance. Des moyens aériens et navals ont été déployés pour tenter de retrouver les disparus, mais les recherches menées jusqu’à présent n’ont malheureusement pas abouti.
Le communiqué souligne que la sécurité des pêcheurs et la protection des intérêts de la communauté maritime constituent une priorité absolue pour le Département. Les autorités assurent qu’elles poursuivent les efforts sans relâche pour résoudre cette situation et apporter un soutien aux familles concernées.
Par ailleurs, le Ministère appelle à la responsabilité et à la vérité dans les discours publics, en cette période de grande détresse pour les proches des disparus. Il réaffirme également sa disponibilité au dialogue et son engagement à travailler en collaboration avec les représentants des familles et les CLPAs (Conseils Locaux de Pêche Artisanale) pour trouver une issue favorable.
L’affaire reste suivie de près par les autorités, qui disent maintenir le contact avec les familles et les acteurs du secteur.
16E DE FINALE DE LA COUPE DU SENEGAL, AJEL-SONACOS ET GENERATION FOOT-CASA SPORTS EN OUVERTURE
Les rencontres AJEL-SONACOS et Génération Foot-Casa Sports, des club de Ligue 1, sont les matchs phares, ce mercredi, des 16èmes de finale de la Coupe du Sénégal.
Les rencontres AJEL-SONACOS et Génération Foot-Casa Sports, des club de Ligue 1, sont les matchs phares, ce mercredi, des 16èmes de finale de la Coupe du Sénégal.
Vainqueur en championnat dimanche du leader de la Ligue 1, AJEL va essayer d’enchaîner en Coupe nationale face aux huiliers de SONACOS.
Les Diourbelois ont retrouvé le sourire en championnat en battant le Jaraaf.
La rencontre AJEL et SONACOS s’annonce très disputée.
L’autre choc des 16èmes de finale va opposer à Thiès, Génération foot au Casa Sports.
L’année dernière, les Ziguinchoirois avaient sorti aux tirs au but les Grenats a cette étape de la compétition.
Mercredi, les Académiciens de Génération vont aborder le match après un esprit revanchard.
L’une des rencontres qui sera scrutée est le derby thiessois entre Wallydan et Thiès FC.
-Voici les affiches des 16e de finale de la Coupe du Sénégal :
– Mercredi au stade Ngalandou Diouf: AJEL-SONACOS(16h)
-Mercredi au stade Lat Dior de Thiès : Wally Daan-Thies FC et Génération foot- Casa sports(18h30)
-Mercredi au stade municipal de Yoff: RS Yoff-UCST Port(16h)
PREMIERE PRODUCTION DE GAZ NATUREL ET AFFAIRE FARBA NGOM A LA UNE DE LA PRESSE
Les quotidiens parus mardi traitent principalement de sujets relatifs au démarrage de la production de gaz naturel liquéfié du projet gazier Grand Tortue Ahméyim (GTA) à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie
Les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent principalement de sujets relatifs au démarrage de la production de gaz naturel liquéfié du projet gazier Grand Tortue Ahméyim (GTA) à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie et la convocation du député-maire des Agnam Farba Ngom dans une affaire portant sur plus de 125 milliards de francs CFA.
‘’Kosmos annonce la première production de gaz naturel liquéfié de GTA’’, titre Le Soleil. ‘’Kosmos Energy, partenaire de l’opérateur British petroleum (BP) dans ce projet gazier que partagent le Sénégal et la Mauritanie, a annoncé hier, dans un communiqué que la première production de gaz naturel liquéfié (GNL) a été réalisée dans le cadre du projet Grand Tortue Ahméyim (GTA) exploité’’, écrit le journal.
Selon le journal, »le gaz naturel de la première phase du GTA a commencé, depuis le 31 décembre 2024, à s’écouler des puits vers le navire flottant de production de stockage et de déchargement dans le cadre du processus de mise en service’’.
‘’Après le pétrole, le gaz made in Sénégal arrive’’, dit L’As, soulignant qu’’’au moment où notre pays a entamé une nouvelle phase dans sa souveraineté énergétique avec le raffinage de son pétrole brut par la Société africaine de raffinage (SAR), Kosmos Energy annonce la première production de gaz naturel liquéfié (GNL) du gisement Grand tortue ahméyim (GTA), situé à la frontière entre le Sénégal et Mauritanie’’.
L’Info annonce que »la production de gaz naturel liquéfié (est) officiellement lancée’’.
»En 2025, la production pétrolière et gazière, (est) locomotive de la croissance de l’économie sénégalaise’’, dit Sud Quotidien, soulignant que »l’économie nationale devrait bénéficier d’une conjoncture internationale plus favorablement caractérisée par une détente des cours de produits de base’’.
‘’A l’échelle nationale, elle devrait être principalement soutenue par l’entrée en pleine production des ressources pétrolière et gazière ainsi que par leurs effets indirects sur l’économie du pays selon le rapport économique et financier de la Direction générale de la planification et des politiques économiques’’, rapporte la publication.
Sud met également en exergue dans sa livraison du jour, la convocation, jeudi, du député-maire des Agnam, Farba Ngom, devant le juge du Pool financier pour être entendu sur des transactions portant sur plus de 125 milliards de francs CFA soulevés par le rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).
‘’Présent lundi dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC) en compagnie de ses conseillers pour récupérer sa convocation, le député-maire des Agnam doit faire face au juge d’instruction du pool judiciaire, ce jeudi’’, informe le journal parlant de ‘’48 heures chrono’’.
»En compagnie de ses conseils, Farba Ngom était hier à la Division des investigations criminelles (Dic) pour récupérer la convocation du Collège des juges d’instruction financier », rapporte également Libération, qui annonce que l’homme d’affaires Tahirou Sarr, patron de la Sofico, est aussi attendu devant le Collège des juges d’instructions du Pool judiciaire financier.
»Tahirou sommé de s’expliquer ce jeudi’’, titre L’Observateur.