DANSE : PRÉJUGÉS ET RÉALITÉS D’UNE EXPRESSION ARTISTIQUE
Culturellement qu'un homme danse, cela ne pose problème a personne, mais quand c'est une femme, il y a une certaine méfiance. Préjugés et mauvais procès sont entretenus envers elle.
Culturellement qu'un homme danse, cela ne pose problème àpersonne, mais quand c'est une femme, il y a une certaine méfiance. Préjugés et mauvais procès sont entretenus envers elle.
En effet, malgré la noblesse artistique de cet art, certaines familles, longtemps, ont vu la danse comme une chose de prostituées .
Mais heureusement, le temps passant, cette expression artistique est de plus en plus acceptée pour les femmes et beaucoup en ont fait leur carrière. C'est le cas de chorégraphe Fatou Samb qui a trouvé sa passion depuis des années.
Elle y trace patiemment son chemin dans le métier. Nous l'avons interrogée en marge du Festival Women Arts show qui s'est tenu le 10 mars a Dakar.Elle nous fait part de son experience.
Après diverses formations et des expériences multiples, elle évolue dans le secteur artistique avec de multiples casquettes. Chorégraphe, elle a sa compagnie Diom-Fa avec laquelle elle tourne.
Initiatrice d’un festival, elle prépare la nouvelle édition pour 2024, nous l’avons interrogée le week-end dernier à l’Institut Crevantes, le centre culturel espagnol, lors du Festival Women art show.
Fatou Samb est aussi bien dans l’Artisanat, le théâtre, que dans la formation.
Suivez son entretien sur AfricaGlobe Tv.
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INDUSTRIES CRÉATIVES, LES FEMMES À LA TRAINE
Bien que la question du leadership féminin soit en vogue et de plus en plus débattue, dans les industries culturelles et créatives, force est de constater que les femmes sont presque absentes ou sont tres peu représentées.
Bien que la question du leadership féminin soit en vogue et de plus en plus débattue, dans les industries culturelles et créatives, force est de constater que les femmes sont presque absentes ou sont tres peu représentées.
Dans le cadre de la première édition du Festival Women’s Arts Show, une table ronde a été organisée autour de la question à l’Institut Cervantes le Centre culturel espagnol de Dakar en présence de plusieurs actrices et acteurs du secteur de la culture et des arts.
En marge de cette table ronde, AfricaGlobe Tv a interviewé Alpha Diack, le représentant du ministère de la Culture sur cette problématique. M. Diack est en charge du Fonds de développement des Culture urbaines.
Dans cette entrevue, il tente d’expliquer ce qui freine les femmes, les limite et les empêche de libérer leur énergie dans le domaine de la culture et des arts alors que leur potentiel ne fait l'ombre d'aucun doute. C'est un vrai diagnostic qu'Alpha Diack pose.
Suivez son entretien.
par Aminata Touré
ADRESSE DE RAMADAN AU PRÉSIDENT MACKY SALL
Les rafles organisées de nos enfants qui sont l’avenir de ce pays nous est insoutenable. renoncez dès maintenant au tout petit chapitre que vous consacrera l’Histoire si vous persistez dans votre projet impossible de troisième mandat
en ce premier jour de Ramadan, je voudrais m’adresser à vous pour m’indigner et vous demander de mettre fin à ces arrestations tout azimut de jeunes dont le seul tort est de manifester contre votre projet de sélectionner vos propres adversaires à la prochaine élection présidentielle, élection à laquelle vous ne pouvez pas participer. Ni le droit ni la morale ne vous y autorisent.
Monsieur le président,
les rafles organisées de nos enfants qui sont l’avenir de ce pays nous est insoutenable. La place de notre jeunesse n’est pas dans les commissariats encore moins dans les geôles! Dans le communiqué du dernier Conseil des ministres, nous attendions vos mots d’apaisement du “père de la nation” en ce mois Ramadan, mois de pardon et de bienveillance pour toute la Oumma islamique. En lieu et place, vous donnez ordre sans équivoque aux forces de défense et de sécurité et certainement à la Justice de continuer à traquer sans merci tous ces jeunes qui ne font qu’exercer leur droits politiques tels que définis par la Constitution sénégalaise et le Pacte international relatif aux Droits civils et politiques signé par le Sénégal le 6 juillet 1970 et ratifié le 13 février 1978.
Monsieur le président de la République,
Alors que les Sénégalais vivent les affres de l’injustice, de l’inflation galopante avec la hausse incontrôlée des prix, le chomage chronique et subissent un stress traumatique aigüe des lendemains incertains, vous rajoutez à leurs souffrances avec votre projet impossible de 3ème mandat tel que vous l’avez avoué sur le bout des lèvres à un organe de presse étranger. Ébahis, les sénégalais y apprennent que vous aviez consulté le Conseil constitutionnel avant le référendum de 2016 et il vous aurait assuré à l’avance que vous pourriez vous présenter à l’élection présidentielle de 2024.
Ce fut alors une consultation secrète dont vous n’avez informé ni vos compagnons politiques, ni votre parti ni votre coalition.
Le plus grave, monsieur le président, c’est que vous ne l’aviez pas dit aux Sénégalais durant la campagne pour le réfendum du 20 mars 2016 et les électeurs ont voté à 62,7% votre projet de révision de la Constitution avec la certitude d’avoir définitivement régler la question du troisième mandat qui est source d’instabilité sociale dans notre sous-région.
Monsieur le président de la République,
Sur cette même question, nous voudrons vous rappeler votre dernière déclaration du 31 décembre 2018 devant toutes les télévisions du Sénégal, elle fût claire et sans ambage: vous déclariez la main sur le coeur que votre second et dernier mandat sera celui que vous accordera les électeurs senegalais en 2019. Et nous, vos collaborateurs de l’époque, avons à l’unisson fait résonance urbi et orbi de votre assurance présidentielle d’avoir cadenasser la Constitution.
Et voilà que nous, vos concitoyens qui combatîmes avec vous le troisième mandat du président Abdoulaye Wade, nous revoilà à devoir remettre le coeur à l’ouvrage pour combattre la régression démocratique que vous comptez nous imposer.
Nous, les démocrates sénégalais parmi lesquels une large majorité de jeunes, comptons avec détermination exercer nos droits constitutionnels pour que la démocratie sénégalaise continue à rayonner.
Monsieur le président de la République,
Il n’est jamais trop tard pour tenter de mieux faire. Par conséquent, prenez la parole, déclarez que vous respecterez la Constitution et que vous ne vous présenterez pas à l’élection présidentielle de 2024, libérez tous ces jeunes injustement embastillés, laissez tous les candidats à l’élection présidentielle concourir librement. En bref, renoncez dès maintenant au tout petit chapitre que vous consacrera l’Histoire si vous persistez dans votre projet impossible de troisième mandat. Envisagez dès à présent la vie en dehors de la station présentielle car monsieur le président de la République seul le pouvoir de Allah reste infini.
PAR Ismaïla Madior Fall
LA RÉALITÉ DE LA JUSTICE AU SÉNÉGAL
Le garde des Sceaux réagit : Le manifeste intitulé, à tort, "Revenir à la raison" de certains intellectuels alléguant une instrumentalisation du système judiciaire relève de la spéculation
"Des allégations de violations des droits et d’instrumentalisation de la justice : la vérité des faits au Sénégal
Très attaché à la protection des droits de l’homme et de l’Etat de droit et œuvrant pour la promotion des droits et libertés telles que la liberté d’expression et la liberté de manifestation, le Sénégal veille constamment à leur respect dans le cadre des lois et règlements en vigueur.
Le manifeste intitulé, à tort, « Revenir à la raison » publié par certains intellectuels qui allèguent une instrumentalisation du système judiciaire au Sénégal, relève de la pure spéculation. Ces affirmations gratuites ne reflètent pas la réalité et tente de jeter le discrédit sur le fonctionnement du service public de la justice. L’Etat du Sénégal garantit une Justice au service de la protection des droits des citoyens. Il est inacceptable de vouloir caricaturer la Justice au gré des situations politiques conjoncturelles.
L’effectivité de l’exercice des droits et libertés
Le Sénégal s’est résolument engagé à protéger les droits et libertés publiques en garantissant l’exercice de ceux-ci sous le contrôle permanent du pouvoir judiciaire. Le cadre de protection autorise une intervention des autorités administratives, dans certaines circonstances, notamment dans les cas de risques de troubles à l’ordre public et d’insuffisance des effectifs des forces de défense et de sécurité pour encadrer les manifestations. Les statistiques relatives à l’exercice des libertés publiques démontrent le respect par les autorités de police administrative et judiciaire, chargées de prévenir les troubles à l’ordre public et de réprimer leurs auteurs conformément aux procédures légales et règlementaires en vigueur.
A titre d’illustration, en 2022, sur 4633 demandes de manifestation sur l’ensemble du territoire national, seules 136 ont été interdites, soit un taux de 2, 98%.
Il est important de relever que les mesures d’interdiction ont toujours été motivées notamment par la nécessité de prévenir les risques de troubles à l’ordre public, de garantir la libre circulation des personnes et des biens sur les axes routiers stratégiques, et par l’exigence de garantir la sécurité des personnes et des biens.
Les cas d’arrestations enregistrés sont liés à des délits de droit commun. Le Sénégal est pionnier en matière de respect des droits de l’homme et c’est ce qui lui vaut la place qui est la sienne au plan international.
Une justice au service de la protection des droits fondamentaux
La justice n’est pas aux ordres du pouvoir exécutif. La mise en œuvre de la politique pénale du pays repose sur des piliers essentiels notamment la protection des droits et des libertés fondamentaux avec des institutions fortes et un appareil judiciaire efficace. La jouissance des droits des citoyens ne peut se faire que dans un cadre respectueux des lois et règlements et des droits d’autrui. Les juges, gardiens des droits et libertés ne sont soumis qu’à l’autorité de la loi et constituent les derniers remparts de notre démocratie.
Il est ainsi hasardeux et manifestement fallacieux d’affirmer, sans fondement, que la Justice est instrumentalisée.
La sanction de la violation des lois et règlements est le propre de toute société démocratique. La non sanction fragilise l’équilibre de la société et l’égalité des citoyens devant la loi.
Une justice, au-delà des affaires médiatisées
La justice ne peut, en aucun cas être réduite aux affaires judiciaires relayées dans la presse et aux arrestations liées aux troubles à l’ordre public qui ne traduisent pas la réalité du fonctionnement quotidien des juridictions.
Toutes les procédures judiciaires respectent les principes de la procédure pénale (l’indépendance, l’impartialité, la présomption d’innocence et les droits de la défense, etc.).
En plus, le fonctionnement régulier des autres branches de la justice permet de démontrer, à souhait, la réalité de la distribution normale du service public de la justice (justice civile, commerciale, sociale, médiation, conciliation, justice de proximité…). D’ailleurs, la modernisation du système judiciaire se poursuit avec la construction d’infrastructures judiciaires, l’appui à la justice civile et commerciale, l’opérationnalisation du bracelet électronique comme mode d’aménagement des peines et alternative à la détention, le travail des maisons de justice pour faciliter l’accès au droit et à la justice."
Troisième candidature de Macky Sall, affaire Ousmane SonkoAdji Sarr, arrestations, casses, remise en cause des soupapes de sécurité … Le pays est au bord de la rupture.
Une année préélectorale, c’est beaucoup de bruit. Des passes d’armes et des insultes sur les plateaux de télévision, des menaces tous azimuts, des divergences quasiment sur toutes les questions sociétales, des craintes sur le devenir du pays. Et le Sénégal ne fait pas exception à cette règle. Troisième candidature de Macky Sall, affaire Ousmane SonkoAdji Sarr, arrestations, casses, remise en cause des soupapes de sécurité … Le pays est au bord de la rupture. Les citoyens sont manifestement perdus dans cette tempête médiatico-politique. Le Sénégal tangue. Le Sénégal stagne. Le Sénégal s’effondre. Que faire alors ?
Il nous faut prendre du recul. Il faut se réconcilier avec le silence qui reconnecte avec l'essence. Selon le philosophe Sénèque, le silence se conquiert de haute lutte, car le bruit est dans notre nature profonde. L’homme est un animal bruyant. Si l'interaction humaine évidemment est conditionnée par la capacité de parler, elle est façonnée par la capacité de faire silence, de s'émerveiller. Le Sénégalais manque d'émerveillement. L'émerveillement d'appartenir à ce grand peuple. Au Sénégal fraternel, au Sénégal spirituel. Au Sénégal ‘’Eternel’’.
Ce Sénégal des pères fondateurs comme Thierno Souleymane Baal, Mamadou Lamine Dramé, Bourba Djolof, Cheikh Ahmadou Bamba, Sidy Hadji Malick Sy, Cheikh Ibrahima Niasse, Cheikh Anta Diop, Léopold Sédar Senghor ou encore du très consensuel griot Mansour Mbaye. Ce Sénégal des chrétiens discrets et aimables. Celui des hommes et femmes humbles, mais dignes. Ce Sénégal des héros du quotidien qui ont vaincu la misère par l’hospitalité.
Par leurs dents immaculées et leur sourire désarmant. Ce Sénégal qui a su traverser les clivages ethniques et religieux pour bâtir une nation où le dialogue résiste au conflit, l'humanité au communautarisme, la médiation à l'adversité, le consensus à la division. Ce Sénégal où le cousinage à plaisanterie arrondit les angles et ‘’huile’’ les relations humaines. Ce Sénégal où un sérère peut prendre une épouse au Fouta, en Casamance ou dans le Boundou. Ce Sénégal de sang-mêlé. Sans aucun doute, ce pays est particulier. Il faut le dire, le chanter, le psalmodier. Ce pays fait bon vivre. Oui, il faut refuser sinon combattre toutes les logiques anesthésiantes de pouvoir, de puissance, de prévarication et d'imposture. Le Sénégal mérite mieux.
Le Sénégal exige mieux. Il faut le dire sans langue de bois. Oui, il faut sortir de cet entre-soi qui voudrait que l’hospitalité, l’intelligence et la stabilité soient une exclusivité sénégalaise. Cette nation n’est ni invulnérable ni inviolable. Quand on regarde une tradition, pour reprendre Jean Jaurès, c’est pour chercher une flamme, pas des cendres. Mais mon intime conviction est que cette flamme est toujours incandescente, vivante et diffuse. Même si, il faut l’avouer, tout ce qui est humain ne nous est pas étranger. Il faut néanmoins avoir la reconnaissance de sentir ce que le grand soufi et pôle de son temps Seydina Cheikh appelle ‘’Souhoudoul minaati’’, c’est-à-dire l’observation scrupuleuse des bienfaits de Dieu à l'endroit de l’être humain.
Les fêlures et faiblesses ne doivent pas occulter la beauté de notre nation qui mérite tous les sacrifices. Osons le témoigner durant ce mois béni du Ramadan…. En silence.
LES LIONCEAUX FOUDROIENT LE MALI (3-1) ET SE RAPPROCHENT DE LA QUALIFICATION
Même si rien est encore fait pour la qualification, on peut tout de même considérer, au vu du résultat et du contenu de cette rencontre, que les Lionceaux ont fait un break intéressant.
L’Equipe Nationale U23 du Sénégal n’est pas encore à la CAN. Mais les joueurs de Demba Mbaye ont brillamment négocié la première manche du dernier tour qui les oppose au Mali. Mercredi au Stade Abdoulaye Wade, les Lionceaux se sont imposés (3-1).
Même si rien est encore fait pour la qualification, on peut tout de même considérer, au vu du résultat et du contenu de cette rencontre, que les Lionceaux ont fait un break intéressant. Abdoulaye Niakhaté Ndiaye et ses partenaires se sont imposés face au Mali au match aller du dernier tour qualificatif à la prochaine Coupe d’Afrique des Nations. Une grosse première période concrétisée par des superbes réalisations de Mamadou Lamine Camara et Ibrahima Dramé, puis un penalty d’Abdallah Sima offrent aux poulains de Demba Mbaye un matelas de sécurité avant le retour prévu lundi, à Bamako.
Dominateurs, techniquement cliniques et au-dessus de leurs adversaires, les Lionceaux ont foudroyé d’entrée les Maliens. Les coéquipiers d’Abdoulaye Niakhaté Ndiaye, capitaine et titulaire à gauche d’une surprenante mais infranchissable défense à trois (avec Arouna Sangante et Mamadou Ibra Mbacké Fall), dans le 3-5-2 concocté par le sélectionneur, n’ont pas tardé à concrétiser leurs occasions. Les accélérations d’Ibrahima Dramé et Ousseynou Niang ou encore l’aisance technique de Mamadou Camara ont souvent mis à mal la défense adverse, ce qui se traduit concrètement au tableau d’affichage.
Sur un coup franc obtenu par l’attaquant du Riga FC, le milieu de terrain de l’AS Berkane se charge du cuir et ira merveilleusement nettoyer le filet droit de Lassine Diarra dès la 13e minute. Ce but mettait parfaitement les Sénégalais sur la bonne marche. Conscients que le Mali avait les qualités pour revenir, notamment sur un coup franc d’Issoufi Maiga, qui a trouvé la transversale de Massamba Ndiaye (18e), les Lionceaux étaleront très vite encore leur talent. Cette fois, c’est l’intenable Ibrahima Dramé qui se fera remarquer de plus belle manière avec toutes ses qualités.
Parti sur une récupération à 25 mètres de la surface malienne, dont la défense a très mal joué une remise en touche jouée en deux, entre Moussa Ndiaye et Youssouph Badji, l’ailier d’Austria Vienne mystifie -avec un agréable petit pont – Mamady Sangaré, qui tentait de la joue malin avec une petite roulette, se positionne en face des camps puis d’enchaîner une frappe limpide (25e) qui se loge sur le filet droit de Lass Diarra (2-0, 25e). Mis KO, le Mali peut se satisfaire de ne pas avoir coulé dans la première période, au regard des occasions sénégalaises, dont un incroyable raté de Youssouph Badji juste avant la pause.
Le Mali recolle, le Sénégal refait le break
Au retour des vestiaires, les joueurs d’Alou Badra Diallo, qui a procédé à trois changements contre deux côtés sénégalais, ont plus au moins donné du fil à retordre à la défense sénégalaise. Les Aiglons tiennent le ballon mais n’arrivent pas à faire bouger le bloc sénégalais. Il fallait seulement compter sur une terrible mésentente entre Massamba Ndiaye et Alpha Diounkou pour trouver la faille et réduire l’écart dans l’heure de jeu, alors que Niakhaté Ndiaye avait l’occasion de corser l’addition sur un corner d’Ousseynou Niang (50e). Mais avec un Ousseynou Niang tout simplement infranchissable, le Sénégal avait peu à craindre après avoir concédé la réduction du score. Servi dans la profondeur, l’ancien pensionnaire de Diambars s’en va défier la défense malienne et est stoppé irrégulièrement dans la surface. Cette fois, contrairement en première période, l’arbitre n’hésite pas et désigne le penalty. Pas le moment de chamailler, Abdallah Sima s’élance et prend à contre-pied le gardien malien (3-1, 65e), et ainsi permettre au Sénégal de s’envoler encore. Les Lionceaux ont ensuite tranquillement su gérer cette avance qui les fera voyager sereinement en terres maliennes où ils défendront deux buts d’avance pour décrocher une première qualification à la CAN depuis 2015.