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25 juin 2025
LA FIFA A GOREE
Ce mercredi 22 mars, l’île de Gorée a reçu des invités de marque. Il s'agit d'une délégation de la FIFA conduite par la secrétaire générale, Fatma Samoura venue pour inaugurer un terrain de football portant le nom de feu Souahibou Gaye.
Ce mercredi 22 mars, l’île de Gorée a reçu des invités de marque. Une délégation de la FIFA conduite par la secrétaire générale, Fatma Samoura ainsi que le directeur général de l’Agence sénégalaise de promotion Touristique (ASPT), Mahawa Diouf, ont été accueillis par le maire de la commune Me Augustin Senghor. L’objet principal de cette visite est l’inauguration d’un terrain de football portant le nom de feu Souahibou Gaye.
Le maître des lieux, Augustin Senghor, justifie le choix du nom de cette infrastructure : « En hommage à tout ce qu’il a pu faire d’abord pour la communauté goréenne.
C’est un homme multidimensionnel, un homme social qui réglait beaucoup de problèmes. Aussi, ceux qui sont dans le milieu du football le connaissent comme étant une personne engagée, chevronnée, compétente qui a beaucoup apporté au football sénégalais. »
Grand artisan des bons résultats enregistrés par le Sénégal sur le continent, celui qui est par ailleurs, président de la fédération sénégalaise de football, n’a pas caché sa joie sur le bilan actuel.
« Une grande fierté parce que le Sénégal est resté plus de 60 ans sans avoir une victoire probante. Notre génération a eu cette chance », a-t-il relevé.
Cependant, le responsable de l’instance faîtière du football sénégalais semble être déjà remonter en selle à la quête d’autres victoires : « On ne peut qu’être fiers. Mais nous devons garder l’humilité des gens qui veulent aller loin en nous disant que nous ne devons pas nous arrêter là.
Mais aussi faire en sorte que cette période que nous vivons s’inscrive dans la durée en faisant encore plus d’efforts. Parce que comme on le dit, il est plus facile d’arriver au sommet que de s’y maintenir. Nous avons attendu 60 ans pour arriver à ce sommet, il faut qu’on s’engage à y rester au moins 60 ans. »
Invités d’honneur de cette journée en compagnie de la Directrice du Football Féminin de la FIFA, Sarai Bareman, Fatma Samoura a salué les performances du Sénégal tout en portant un plaidoyer en faveur du football féminin : « Je suis fière d’être sénégalaise.
On est triple champions d’Afrique (CAN, CHAN, CAN U20) et également en Beach Soccer. On se donne rendez-vous en Indonésie. Je voudrais que ses réalisations puissent se répliquer sur le football féminin. Je n’ai aucun doute qu’en 2027, nous aurons une équipe nationale compétitive au plus haut niveau. »
Une ambition partagée par le président de la FSF qui a évoqué sa volonté de faire bénéficier du rayonnement du football masculin chez les femmes. Après l’étape de l’inauguration, la délégation – effectué une visite des sites emblématiques de Gorée tels que la maison des esclaves et le musée
LE FCFA EST UN REMPART CONTRE L’INFLATION
Il est connu pour ses prises de position contre le Franc CFA. Kako Nubukpo, l’ancien ministre du président togolais Faure Gnassingbé, a accordé récemment une interview à Jeune Afrique où une fois encore, il s'est exprimé sur la devise coloniale
Il est connu pour ses prises de position contre le Franc CFA. Kako Nubukpo, l’ancien ministre du président togolais Faure Gnassingbé, a accordé récemment une interview à Jeune Afrique.
Il a justement évoqué la question de la devise coloniale qui, d’après lui, apparaît actuellement comme un « rempart contre l’inflation ». « Quand on a des francs Cfa dans son porte-monnaie, on a en fait de l’euro, du fait de la parité fixe entre les deux monnaies », a-t-il déclaré.
Ils ne « vivent pas moins bien que les Togolais »
L’économiste fait cependant remarquer que les pays disposant de leur propre monnaie ne sont pas moins enviables que ceux de la zone Franc. « Je crois qu’il faut regarder la trajectoire des pays dans la durée, et je n’ai pas l’impression que les Ghanéens ou les Bissau-Guinéens, qui n’utilisent pas le franc Cfa pour leurs échanges, vivent moins bien que les Togolais », a laissé entendre le Commissaire de l’Uemoa chargé de l’agriculture, de l’eau et de l’environnement. Pour lui, il faut que les pays de la Cedeao parviennent à créer la monnaie Eco.
Il faut déclarer la « création de l’Eco comme monnaie commune » dès maintenant
L’ex-ministre souhaite même qu’ils déclarent dès « maintenant la création de l’Eco comme monnaie commune-pas forcément unique- parce que le fait de créer l’Eco dès aujourd’hui va engendrer une convergence des esprits ».
Il ne faudrait pas à chaque fois reporter sa mise en place parce que cela fait perdre « de la crédibilité aux annonces ». Inutile de rappeler que la Cedeao a déjà reporté plus d’une fois, la création de cette monnaie commune.
« Il n’y a pas de convergence autour de ce que pourrait être une monnaie… »
Kako Nubukpo est persuadé que l’organisation sous-régionale ne se pose pas la question de fond qui est : « que veut-on faire en termes de solidarité entre les Etats de la zone ? « . « Il n’y a pas de convergence autour de ce que pourrait être une monnaie pour la Cedeao », assure l’économiste.
Selon sa lecture de la situation, les pays de l’Uemoa, tiennent à lutter contre l’inflation, alors que les pays anglophones comme le Ghana et le Nigéria laissent la « possibilité d’utiliser la planche à billet pour activer l’économie ».
PODOR FACE AU PERIPLE D'EAU
La célébration de la journée mondiale de l’eau remet au goût du jour la lancinante question de l’accès à l’eau d’une bonne partie de la population surtout celle vivant dans la zone sylvo pastorale. C’est le cas à Diéri où avoir l'eau est un casse-tête.
La célébration de la journée mondiale de l’eau remet au goût du jour la lancinante question de l’accès à l’eau d’une bonne partie de la population surtout celle vivant dans la zone sylvo pastorale. C’est le cas à Diéri où malgré l’existence de forages dans certains villages, accéder à l’eau relève d’un véritable parcours du combattant.
Les femmes chargées de cette corvée font souvent des dizaines de kilomètres à bord de charrettes pour chercher le liquide précieux. Des fois elles quittent leurs domiciles le matin pour ne revenir que le soir surtout quand les forages à proximité de leurs villages sont en panne. Elles stockent l’eau dans des chambres à air pendant des jours avant de retourner en trouver.
Dans cette partie, les puits sont rares et la nappe est très profonde. Pour avoir un puits, il faut forer pas moins de 100m, ce qui en fait un luxe.Le bétail comme la population souffre de cette situation.
Des villages ont des forages et d’autres localités environnantes sont rattachées à ces forages avec tout ce que cela peut amener comme problème (facturation, heure de fonctionnement).
Dans certaines grandes villes comme Podor, Ndioum, Aéré Lao, le problème ne se pose pas. Les populations usent de robinets et s’approvisionnent correctement, mais dans d’autres l’utilisation de l’eau du fleuve sans traitement est source de nombreuses maladies comme la bilharziose qui est devenue un des premiers motifs de consultation médicale.
LA RTS S'OUVRE A MATAM
Le Ministre de la Communication des Télécommunications Maître Moussa Bocar Thiam a procédé, hier mardi 21 mars 2023, à l’inauguration des locaux de la RTS de Matam en présence de Racine Talla Directeur Général de la RTS et d'autres officiels.
Le Ministre de la Communication des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Maître Moussa Bocar Thiam a procédé, hier mardi 21 mars 2023, à l’inauguration des locaux de la RTS de Matam en présence de Monsieur Racine Talla Directeur Général de la RTS, du député et maire de la Commune des Agnam, Monsieur Farba Ngom, et de Monsieur El Hadji Malick Gaye, directeur général de l’Agetip.
À cette occasion, Matam a renoué avec les grands jours de mobilisation le temps de la réception de ce bijou qui les rapproche encore un peu plus de la RTS.
Cette station régionale de dernière génération va contribuer à booster l’information dans la localité et mettre en exergue la politique de l’équité numérique.
Les travaux ont consisté en la réhabilitation et l’extension du bâtiment de la radio ; la réhabilitation et l’extension du bâtiment de la télévision ; les aménagements extérieurs ; le pavage de la voie d’accès, allées piétonnes et parking espaces verts ; la construction d’une guérite et du logement gardien.
La modernisation de la station de la RTS de Matam contribue à la mise en valeur des richesses culturelles des zones ciblées.
Selon El Hadj Malick Gaye, “cette station régionale vient compléter un chapelet de réalisations de AGETIP dans la région de Matam comme le marché central, l’hôtel de ville, l’assainissement, l’hôpital régional, etc”.
Il est important de rappeler que le partenariat qui existe entre les deux institutions que sont l’Agetip et la RTS se manifeste aussi dans un projet ambitieux de construction de la Tour de RTS.
Car, au moment où cette inauguration se fait dans le Nord du pays, l’Agetip est à l’œuvre avec la construction de la tour de la RTS à Dakar.
Durant son allocution, Me Moussa Bocar Thiam, ministre de la Communication, a salué l’expertise et l’engagement de l’Agetip dans la réalisation des projets phares de son Département.
Il a félicité le Directeur Général El Hadji Malick Gaye “dont le dévouement a permis ce magnifique chef d’œuvre”.
Par Mahmoudou WANE
MAQUILLAGES EN DEMOCRATIE
Le mercure est en train de monter, s’approchant inexorablement de la ligne rouge, comme si rien ne pouvait l’arrêter.
Le mercure est en train de monter, s’approchant inexorablement de la ligne rouge, comme si rien ne pouvait l’arrêter. Les acteurs politiques semblent déterminés à s’affronter dans un combat mortel, au prix de vies innocentes transformées par le gré des ambitions en chair à canon. On va donc vers des lendemains incertains, lourds de tous les dangers. La faute à nos cécités tenaces…
Nous étions jeunes, quand Me Abdoulaye Wade, alors leader tout-puissant de l’opposition sénégalaise, mobilisait les jeunes dans la rue pour instaurer des bras de fer continus et stressants au président Abdou Diouf. Ceux qui connaissent bien Me Wade diront que le plan développé à l’époque par le ‘’Pape du Sopi’’ est celui qu’on appelle ‘’Stratégie du bord du gouffre’’, qui consiste à entrainer son adversaire jusqu’au sommet de la falaise, pour lui faire entrevoir le danger de la chute (et donc de la mort certaine).
Mais Me Abdoulaye Wade, ‘’gaindé’’ et ‘’leuk’’ en même temps, savait aussi manier les bonnes vertus de la discussion. Il laissait toujours des brèches et une ouverture pour désamorcer la ‘’bombe’’ avant qu’elle n’éclate, au prix souvent de sa crédibilité politique. C’est bien cette posture qu’il partageait avec des hommes à l’intégrité reconnue tels Maguette Thiam, Dansokho, Bathily, etc., qui a rendu possible les différents gouvernements d’union que le Sénégal a connus dans les années 80 et 90. C’est aussi cela la différence fondamentale entre le ‘’Bleu en chef’’’ de la période des braises et les nouveaux caïds de la pègre politique.
Fondamentalement, les jeunes restent rebelles. C’est tout à fait compréhensible. Et qui se rappelle bien son niveau de maturité lorsqu’il fut jeune, de la facilité avec laquelle il pouvait se faire manipuler à l’appât de lendemains meilleurs, comprendra et excusera tous les excès et ivresses des jeunes d’aujourd’hui.
De ce point de vue, rien de nouveau sous les cieux. Si nouveauté il y a, elle réside sans nul doute dans l’affaissement du niveau des politiques (comme des autres secteurs d’ailleurs de la vie nationale) au point que le seul génie déployé est de type musculaire. C’est une sorte de carence qu’on cherche à camoufler avec la poussière de la meute.
Il est bien incompréhensible, avec toute l’expérience politique acquise par notre pays, depuis plus d’un siècle, qu’on en arrive là. Et que nos hommes politiques, comme Ousmane Sonko, se prennent encore et toujours pour des demi-dieux sortis de la cuisse de Jupiter. Entendons-nous bien : il ne s’agit point de condamner avant la lettre qui que ce soit. Le leader de Pastef a tous les droits pour aspirer à toutes les ambitions permises, y compris celle d’être président de la République.
Mais, en démocratie, l’exigence de transparence est une des pièces maîtresses de cet édifice en commun qu’on appelle République. La vie privée du citoyen lambda ne devrait intéresser l’opinion publique, tant qu’elle est circonscrite dans les limites de la loi. Cela veut dire que la vie privée d’un Youssou Ndour ne nous intéresse aucunement, tant qu’il ne lève pas le petit doigt pour dire : ‘’Je veux être président de la République.’’ Car, à partir de ce moment-là, il est soumis à la loi des projecteurs. Lorsqu’on convoite la confiance populaire, qu’on veuille être le suppôt de la volonté du peuple, président, député ou maire, on n’est plus un citoyen ordinaire. On sort du lot. Un investissement plus méticuleux devrait d’ailleurs concerner la charge de président de la République, vu tous les pouvoirs dont il dispose.
Mais pour évoquer le sujet sous un angle moins tranché, il y a bien une urgence à faire un saut qualitatif dans le sens de faire évoluer notre démocratie. Nos candidats à la magistrature suprême se présentent devant les électeurs avec des jeux de masques si corsés qu’on les prendrait pour de doux agneaux. Cette règle est vraie sous nos tropiques comme ailleurs.
Mais une fois installé au trône, voilà que les masques tombent un à un, pour montrer souvent un visage bien loin de la première perception que nous en avions. Le président Macky Sall lui-même était perçu comme un ‘’doux’’ d’entre les ‘’doux’’, sans main de fer. Nous savons aujourd’hui que malgré certaines qualités réelles, il sait être redoutable et impitoyable. Les citoyens doivent savoir que les politiques ne leur disent pas tout. Et qu’ils oublient bien souvent de signaler à leurs ‘’militants bien aimés’’ qu’ils ont un tel homme d’affaires comme ami qui finance en catimini la campagne et qui est assez doux pour se faire rembourser ensuite en marchés sonnants et trébuchants, après élection de Sa Majesté.
Assurément, l’une des faiblesses de notre jeune démocratie réside là. Notre aîné et confrère Vieux Savané le relevait dans son dernier papier, dans les colonnes de ‘’Sud Quotidien’’. Les Sénégalais sont des as du ‘’dégagisme’’. Mais ils ne peaufinent pas assez leur esprit critique, lorsque l’heure du choix arrive. Disons que c’est le suivisme et le gommage systématique de toute aspérité de leur leader bien aimé qui deviennent son passe-temps favori, sa priorité absolue, son ‘’jihad’’ absolu ; en Grand-Place comme dans les réseaux sociaux.
Une des lacunes de notre démocratique. A corriger ou périr !
«GAGNER ET SE QUALIFIER LE PLUS RAPIDEMENT DANS CETTE COMPETITION»
Hier en marge de la deuxième séance d’entrainement des Lions, Aliou Cissé est revenu sur l'importance de ces deux matchs.
Prendre les six points face au Mozambique lors de cette double confrontation demeure le souhait majeur du sélectionneur national. Hier en marge de la deuxième séance d’entrainement des Lions, Aliou Cissé est revenu sur l'importance de ces deux matchs. Pour « El Tactico », la rencontre de vendredi prochain constitue la première étape qu’il ne faudrait pas manquer.
Coach, pouvez-vous nous faire le point complet sur votre groupe ?
A l’heure actuelle, nous avons Pape Guèye qui est à l’infirmerie. Il a reçu un coup lors de la dernière journée de championnat. Sinon, j’ai envie de dire que l’ensemble du groupe est là. Le groupe est au complet. Nous avons 23 joueurs qui sont en place.
Qu’est-ce qui était au menu de la séance d’aujourd’hui ?
On a quand même fait une séance assez intéressante où il y a eu beaucoup d’intensité. On a vu que les garçons étaient prêts aujourd’hui pour aborder ces troisième et quatrième journées des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations. Dans l’ensemble, tout le monde est là. Pape Guèye va rejoindre le groupe demain.
Les attaquants semblent travailler l’aspect offensif. Est-ce une consigne ?
A chaque fin d'entraînement, on a l’habitude de laisser les garçons travailler, chacun ce qu’il veut. Les défenseurs travaillent souvent des transversales, les attaquants préfèrent être devant les buts ; mais le but de tout ça, c’est de pouvoir marquer encore des buts et beaucoup de buts.
Cheikhou Kouyaté était avec vous lundi passé. Qu’est-ce qui expliquait sa présence ?
Cheikhou est un membre de l’équipe nationale du Sénégal. Aujourd’hui, il revient de blessure et il était là pour deux ou trois jours. Quand il m’a demandé de pouvoir venir s'entraîner hier, je ne pouvais pas lui refuser ça, pour tout ce qu’il a fait pour l’équipe nationale du Sénégal. Donc, il était venu pour voir ses coéquipiers, s'entraîner avec nous. Et là, il est reparti.
Comment trouvez-vous la forme de Sadio Mané qui vient de retrouver le groupe ?
C’est un peu tôt pour parler de la forme de Sadio. On a juste fait deux séances. Mais vraiment, c’est un plaisir de retrouver Sadio en équipe nationale du Sénégal. Il nous avait tellement manqué. Aujourd’hui, il est là et est heureux d’être là. Il est chez lui et nous sommes heureux de le voir avec nous, surtout dans le but de préparer ces troisième et quatrième journées qui sont très importante, face à une très belle équipe du Mozambique. C’est une équipe que nous respectons, mais que nous voulons battre pour pouvoir nous qualifier un peu tôt dans cette compétition.
Comment se comportent Cheikh Tidiane Sidibé et Pape Ousmane Sakho ?
Ils ont les yeux ouverts. Ils sont en train d’apprendre. C’est un plaisir pour eux d’être là. Ce sont des garçons qui ont de la qualité. Je tenais à leur souhaiter la bienvenue, mais surtout qu’ils soient prêts quand l’équipe aura besoin d’eux et de pouvoir répondre présents.
Avec l’absence d’Edouard Mendy, qui allez-vous mettre dans les buts ?
Oui, on peut y penser. Mais en réalité, on a aujourd’hui trois bons gardiens, que ce soit Alfred Gomis qui a repris la compétition, Seyni qui est en train de faire de très bonnes choses, ou encore Mory. On est en train de voir la meilleure solution. Mais se doter de trois bons gardiens, c’est très intéressant pour l’équipe nationale du Sénégal. Avec l'entraîneur des gardiens, Tony Sylva, nous allons faire le choix définitif.
Pouvez-vous nous parler de l’intégration de Noah Fadiga et Moussa Niakhaté ?
Fadiga, c’est le fils de Fadiga. Il est chez lui. Je voudrais le féliciter, de même que les joueurs comme Dion Lopy. Ce sont de très jeunes joueurs qui arrivent dans cette équipe nationale. Ils apportent un vent de fraîcheur. Ces garçons ont envie de continuer à être dans cette équipe nationale et on le voit. On va continuer à les appuyer, à les encourager, mais surtout à les préparer pour qu’ils puissent être en mesure de donner le maximum, le moment où ils seront sur le terrain. Être sélectionné c’est bien, mais ils sont là aussi pour jouer quand on aura besoin d’eux.
Comment comptez-vous gérer le flanc gauche, avec le retour de Sadio ?
C’est vrai qu’il y a des novices, mais je pense que dans le groupe qu’on a constitué, il y a beaucoup de polyvalence. Abdallah Ndour n’est pas nouveau dans ce groupe. Il était là il y a quelques années. Avec ce qu'il fait avec Sochaux et avec la blessure de Jacobs et l’absence de Saliou Ciss qui dure encore, je pense que c’est l’opportunité pour lui de montrer qu’il a le niveau pour aider cette équipe. C’est un garçon qui a de la qualité. Et il a toujours été proche de cette équipe nationale. Il n’a pas pu être sélectionné pour la dernière coupe d’Afrique. Mais aujourd’hui, il est en train de revenir et je pense que c’est un garçon crédible. Quand l’équipe aura besoin de lui, on lui fera confiance.
Peut-on s’attendre à une charnière Koulibaly / Niakhaté ?
Ça aussi, ce sont des choix à faire. Ce sont tous des garçons intéressants. Kalidou, on ne le présente plus. Abdoulaye Seck est quand même dans une certaine régularité avec le Maccabi Haïfa. Moussa Niakhaté n’était pas avec nous à la coupe du monde, car il était blessé. Ça me donne plus de choix et c’est intéressant.
Avez-vous une idée sur l’adversaire, le Mozambique ?
On a deux matchs importants. Et il ne faut pas oublier que pour nos deux derniers matchs, nous sommes supposés être à l’extérieur, que ce soit contre le Rwanda ou le Bénin. Donc, ce sont des matchs très importants qui peuvent nous aider, face à une très belle équipe qui est notre challenger, avec quatre points. C’est une équipe difficile à manœuvrer, avec des joueurs très intéressants. On est en train de mettre en place notre plan pour empocher les trois points.
CES RISQUES DE FRAGILISATION QUI GUETTENT LES COALITIONS ET PARTIS POLITIQUES
Avec l’enjeu de la prochaine élection présidentielle prévue en février 2024, des coalitions et partis politiques du Sénégal courent un véritable risque de fragilisation, voire d’implosion.
En raison du contexte politique actuellement tendu, avec l’approche de la Présidentielle de la 2024 et les déclarations de candidature, des risques de fragilisation voire d'implosion guettent les coalitions et partis politiques. En tout cas, au sein de l’Alliance des Forces de Progrès (Afp), tous les ingrédients sont en train d’être réunis pour aller vers une crise profonde. En effet, si la délégation régionale a décidé de s’arrimer à la décision qui sera prise par le parti, la section de Notto Diobass et des responsables de Thiès ont déjà investi l’ancien ministre Alioune Sarr, candidat du parti en 2024.
Avec l’enjeu de la prochaine élection présidentielle prévue en février 2024, des coalitions et partis politiques du Sénégal courent un véritable risque de fragilisation, voire d’implosion. Une telle situation estla conséquence des déclarations de candidature, qui risquent de ne pas faire l’unanimité au sein de ces coalitions et formations politiques.
Du côté de la coalition Benno Bokk Yaakaar, les signes annonciateurs commencent à se faire ressentir. En effet, même s’il n’a pas encore déclaré sa candidature, le Président Macky Sall n’a pas écarté la possibilité. Au même moment, des voix s’élèvent de plus en plus au sein des partis alliés, pour mettre sur la table l’exigence d’une candidature. C’est le cas du côté de Rewmi où non seulement Idrissa Seck n’a pas écarté cette possibilité, mais également la base, notamment à Thiès, continue d’agiter la nécessité d’aller à l’assaut des urnes sous la bannière du parti ou d’une coalition construite autour de lui. Le Parti Socialiste (Ps) avait également agité la question par la voix d’Abdoulaye Willane, avant qu’elle ne soit étouffée, en attendant une possible remise au goût du jour. Pour le moment, c’est l’Alliance des Forces de Progrès (Afp) qui fait les frais de ce contexte politique, avec le prolongement de la guerre politique fratricide entre Mbaye Dione (maire de Ngoundiane), secrétaire général de la délégation régionale de Thiès, et l’ancien ministre Alioune Sarr, secrétaire général de la délégation départementale. Si la délégation régionale s’est récemment retrouvée à Niakhène dans le département de Tivaouane, pour réitérer son ancrage derrière le Président Moustapha Niasse et exprimer sa décision de s’arrimer sur la position du parti sur cette question de la candidature, l’ancien ministre Alioune Sarr, par ailleurs maire de Notto Diobass, continue d’être investi candidat C’est ainsi que la section de l’Afp de Notto Diobass tient des assemblées générales sectorielles pour porter la candidature de l’ancien Ministre Alioune Sarr. Après Hanène, la deuxième rencontre s’est tenue à Pout Diack, pour décliner la position de la section sur cette question de la candidature.
«L’AFP N’A PAS ETE CREEE POUR SEULEMENT COURIR DERRIERE DES POSTES DE MINISTRE»
Pour Nakha Sène, il s’est agi en réalité d’un « Sargal » pour renouveler l’engagement politique de toute la contrée derrière le maire Alioune Sarr et exprimer la volonté de l’accompagner pour qu’il soit le locataire de la Présidence de la République, à l’issue de l’élection présidentielle de 2024. Abdou Karim Hanne, conseiller municipal à Notto Diobass, président de la commission de l’éducation et de la formation, est d’avis que pour le faire, la section a choisi la date symbolique du 19 mars, qui marque la première alternance politique au Sénégal. Pour lui, l’Afp n’a pas été créée pour être à la remorque d’autres formations politiques afin d’obtenir des postes de ministre. En effet, dit-il, Alioune Sarr, qui a déjà fait ses preuves après 9 ans passés dans le gouvernement et où il a piloté des départements ministériels stratégiques, a toutes les compétences requises pour être le candidat de l’Afp en 2024. Ibrahima Faye, responsable des jeunes de l’Afp Pout Diack, souligne pour sa part que les responsables à la base, les militants de la section de Notto Diobass, après avoir pris connaissance de la résolution lors de l’assemblée générale tenue à Hanène le 5 mars dernier, estiment que l’Afp a joué un rôle essentiel dans le processus des assises nationales, sous la direction du président Amadou Makhtar Mbow. Le parti s’est approprié les différentes réformes adoptées par lesdites assises, notamment la limitation des mandats présidentiels à 2. Mieux, il indique qu’il a signé la charte des assises et le Secrétaire Général Moustapha Niasse, lors d’une déclaration solennelle tenue le 10 mars 2014, concernant la candidature du Président Macky Sall, pour un second et dernier mandat, avait annoncé par la même occasion la candidature de l’Afp en 2024.
«LE PARTI AURA BEL ET BIEN SON CANDIDAT EN 2024»
«Forts de tout cela, nous réaffirmons la décision ferme de l’Afp de conquérir et d’exercer le pouvoir, conformément aux valeurs contenues dans la déclaration du 16 juin. Prenant en compte les attentes légitimes des militants et sympathisants des progressistes du pays et de la diaspora, pour une candidature de l’Afp en 2024, la section de Notto déclare sans aucune ambiguïté, à la suite du Président Moustapha Niasse, que l’Afp aura bel et bien son candidat à l’élection présidentielle de 2024. Et c’est ainsi qu’elle propose la candidature du ministre Alioune Sarr «qui incarne toutes les valeurs nécessaires pour présider aux destinées de la nation, notamment la loyauté républicaine, la probité morale et des compétences avérées déjà prouvées avec les 9 ans passés avec succès dans le gouvernement du Président Macky Sall ».
Pour la section de Notto Diobass, Alioune Sarr remplit tous les critères pour porter un projet de société qui répond aux aspirations du peuple sénégalais. « Maire de Notto Diobass depuis 2009, il a à son actif l’électrification de plus de 50 villages, la construction de plusieurs pistes de production, la formation et la mise à disposition de financements aux femmes et aux jeunes, la création de 9 collèges et d’un lycée, l’implantation de plusieurs projets agricoles. Il s’y ajoute que durant son séjour à la tête du ministère du Commerce, il a œuvré à la construction du marché international et de la gare des gros-porteurs de Diamniadio et au maintien du taux d’inflation sur les denrées de première nécessité à des taux suffisamment négligeables et jamais atteints dans ce pays», a expliqué Ibrahima Faye. Pour toutes ces raisons, dit-il, la section de Notto Diobass apporte son soutien sans équivoque à la candidature de Alioune Sarr à la Présidentielle de 2024.
LA GRANDE CONFESSION DE MARAM KAIRE
Le scientifique, célébré par la diffusion du film « Star Chasers Of Senegal », dont il est l’auteur, mise sur le secteur spatial. Maram Kairé est convaincu que la révolution spatiale est une énorme chance de développement du continent.
Le scientifique, célébré par la diffusion du film « Star Chasers Of Senegal », dont il est l’auteur, mise sur le secteur spatial. Maram Kairé est convaincu que la révolution spatiale est une énorme chance de développement du continent.
« En Afrique, les prévisions indiquent que l’économie autour de ce secteur spécial devrait avoisiner les « 26 milliards de dollars en 2025 », affirme Maram Kairé, lors de la première de son film portrait. Le scientifique magnifie aussi la présence du parrain de l’évènement, Macky Sall. « Votre présence montre une fois de plus l’importance que vous accordez au développement des sciences et technologies dans notre pays ».
Ce film est une recherche sur l’astronomie entre le Sine Ngayène et Wanar en Turquie. Et l’observation de Orus Occultation marque un moment important pour la NASA dans la mission Lucy visant à mieux découvrir la création du système solaire. Acteur principal du film qui retrace les pérégrinations de l’astronome entre le Sénégal et la Turquie, berceaux de la recherche astronomique islamique, Maram Kairé rembobine le fil de la démarche ayant abouti au film. « Quand j’ai été contacté par la réalisatrice Ruth Berry qui souhaitait raconter mon histoire à travers un film, je n’en voyais pas la nécessité. Elle finira par me convaincre, par convaincre NOVA. J’ai accepté mais, sans demander que le film soit ouvert, qu’il serve à montrer ce que le Sénégal offre de mieux en termes de connaissance en astronomie. Ceci nous a conduit à faire ce voyage à travers différentes localités pour comprendre ce riche patrimoine que sont les mégalithes et la tradition d’observation et de conservation du temps par la famille de Cheikh Mbacké Bousso », explique l’acteur principal. Il remercie dans la foulée tous ceux qui ont contribué à la réussite des phases de tournage à Gorée, dans le Sine-Saloum, à Touba et Guédé Bousso, à Istanbul et Dakar.
Ce film, dit-il, appartient au final à tout le Sénégal. « Il traduit des valeurs d’ouverture, de Teranga, mais surtout met en avant tout le talent et la qualité de ces jeunes observateurs, passionnés de sciences spatiales et d’astronomie qui ont participé à la réussite des différentes missions de la NASA au Sénégal ». Il est également le produit d’un partenariat et de la coopération. Durant ces missions, « les acteurs ont travaillé étroitement avec des collègues et amis du Burkina Faso, de la France, des Etats-Unis, de la Belgique et du Sénégal, formant une seule et même famille », explique M. Kairé. Ce, après 17 ans d’action en faveur de la vulgarisation de la science. « La première mission est entreprise en 2018. Mais ce produit est l’aboutissement d’un long processus entamé depuis 2006 avec la création de l’Association Sénégalaise pour la Promotion de l’Astronomie. L’intérêt que les jeunes, etla population de façon générale, accordent à cette science, nous permet de l’utiliser comme levier pour les pousser à adopter les filières scientifiques », indique l’astronome.
A côté de cela, la décision présidentielle de réorienter les enseignements vers les sciences, les technologies, l’ingénierie et les mathématiques est une autre source de motivation supplémentaire pour des associations à poursuivre les efforts. « C’est la raison pour laquelle des centaines d’écoles continuent à être visitées par l’ASPA pour des conférences, expositions, ateliers pédagogiques et séances d’observation du ciel avec des télescopes afin d’apporter des réponses aux questions des élèves, étudiants et personnel encadrant », avise le membre fondateur de l’association, convaincu que le secteur est un levier de développement. A l’en croire, « il a été constaté que les pays ayant misé sur les sciences et technologies spatiales sont les plus en avance dans le dashboard des Nations unies pour le suivi de l’atteinte des Objectifs de développement durable.
En effet, l’interaction forte et la transversalité du secteur spatial en font un levier de croissance économique à très grande valeur ajoutée ». En plus de cette valeur ajoutée, elle apporte également des réponses dans tous les domaines prioritaires, au service de l’Etat et des citoyens. Venu animer la cérémonie, Baaba Maal a chanté Maram Kairé, le Sénégal, ses guides spirituels, sa jeunesse. « La jeunesse, rien ne sert de courir il faut partir à point... ». Et l’astronome témoigne lui, que sa propre vie a toujours été une course d’obstacles. « A l’âge de 12 ans, on ne m’a pas acheté le télescope que je voulais, je l’ai construit tout seul. Étant étudiant à Paris, j’ai postulé pour être animateur dans un club d’astronomie, j’ai été refusé. J’ai postulé pour être vendeur dans un magasin d’informatique, j’ai été refusé. Et il y en a des exemples… »
Pour finir, le scientifique conseille aux jeunes d’avoir des rêves et d’aller jusqu’au bout de leurs réalisations. « N’ayez pas peur d’être considérés comme des fous dans vos ambitions pour améliorer le monde car, seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu’ils peuvent changer le monde y arrivent. Donc soyez fous ! » invite Maram Kairé.
AVEC UN GROUPE QUASI COMPLET DE 23 JOUEURS, LES LIONS ONT BIEN BOSSE POUR LEUR 2E SEANCE
Si lors de la première séance tenue ce lundi seuls 14 joueurs convoqués étaient au rendez-vous, ce mardi à 16 H 30 le groupe était quasi complet.
Dans l’optique de la préparation du premier des deux matchs de qualification à la CAN contre le Mozambique ce vendredi au stade Abdoulaye Wade, les Lions étaient sur le terrain annexe de Diamniadio pour effectuer leur 2e séance d’entrainement.
Si lors de la première séance tenue ce lundi seuls 14 joueurs convoqués étaient au rendez-vous, ce mardi à 16 H 30 le groupe était quasi complet. Un seul manquait à l’appel en la personne de Pape Gueye ménagé après pris un coup lors de son dernier match en championnat samedi. Ainsi 23 Lions étaient à la disposition d’Aliou Cissé qui a dirigé cette séance ouvert à la presse. D’abord comme à l’accoutumée, certains joueurs pour ne pas les citer Sadio Mané, Iliman Ndiaye, Nampalys Mendy et Youssouf Sabaly se sont mis à faire des séries de jonglages pendant une dizaine de minutes. Puis accompagnés d’El Hadj Diouf et de Tony Sylva, les Lions ont effectué quelques tours de piste pour s’échauffer avant de faire d’entrer dans le vif du sujet en faisant des exercices avec et sans le ballon.
Par la suite, une opposition intense a eu lieu entre une poignée de joueurs habillés au dossard bleus (Pathé Ciss, Noah Fadiga, Iliman Ndiaye, Moussa Niakhaté et Pape Ousmane Sakho) face à l’équipe des dossards jaunes formés par Sadio Mané, Pape Matar Sarr, Formose Mendy, Dion Lopy et Boulaye Dia. Bamba Dieng, Krepin Diatta, Kalidou Koulibaly et Youssouf Sabaly étaient charger d’étirer le jeu avec de longs ballons de part et d’autres dans un espace réduit. Dans ce mini match l’accent a été mis sur la possession de balle avec dans le cœur du jeu, deux sentinelles neutres vêtus en dossard rouge à savoir Idrissa Gueye et Nampalys Mendy.
A côté de cette belle opposition, les gardiens étaient à l’ écart avec leur entraîneur Tony Sylva. Mory Diaw, Alfred Gomis et Seny Dieng ont ainsi travaillé sur les parades de balles. Les champions d’Afrique ont ainsi bien bossé ce mardi et vont sûrement monté en régime à l’approche du match avec des mises en place tactique sans doute à l’abri des regards.
Par Seybani SOUGOU
IL FAUT SONNER LA MOBILISATION GENERALE CONTRE LE MONSTRE
« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » Étienne de La Boétie
« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » Étienne de La Boétie
L’interview accordée par Macky SALL (un pitre) au journal français, l’Express, dans laquelle il affiche avec une incroyable désinvolture son intention de commettre une forfaiture et un coup d’état constitutionnel en 2024 constitue l’ultime pied de nez aux sénégalais de la part d’un piètre parvenu qui méprise totalement le peuple, et dont le funeste projet totalitaire entre dans une nouvelle phase : celui de faire désormais du Sénégal une propriété définitive du clan SALL et de transformer, les Sénégalais en sujets de sa Majesté.
Isolé dans sa tour d’ivoire, Macky SALL agit comme un personnage démoniaque, atteint d’un délire paranoïaque, qui cultive l’art du mensonge (marque des régimes totalitaires), érigé en véritable de système de gouvernement ; un homme prêt à ravaler toutes ses vomissures, pour conserver le pouvoir. Une nouvelle fois le sang d’un sénégalais a coulé le 20 mars 2023 : un jeune innocent a été froidement exécuté par balle, à Bignona par les forces criminelles du régime. Une victime de trop qui allonge la liste macabre des citoyens assassinés depuis 2012, dont le nombre dépasse désormais 30 (en comptabilisant les détenus tués).
Chaque jour qui passe, le régime criminel et sanguinaire de Macky SALL, tel un vampire continue inlassablement sa quête assoiffée de sang et tue sans ménagement, comme dans les plus féroces dictatures militaires d’Amérique Latine (sous le règne de Pinochet, de nombreux chiliens ont été arrêtés, torturés, exécutés). Avec Macky Sall, le Sénégal est entré dans une phase de décomposition accélérée avec les assassinats ciblés, l’élimination physique avec une barbarie qui défie le bon sens(Fulbert Sambou et Didier Badji dont le corps est introuvable), la multiplication des enlèvements et des détentions préventives, les arrestations arbitraires de citoyens ordinaires, et la traque permanente des journalistes et des opposants. De fait, le Sénégal est devenu une gigantesque prison à ciel ouvert digne des républiques bananières.
L’histoire de l’humanité est ponctuée de luttes menées par des peuples pour recouvrer leur liberté pleine et entière. Dans le contexte actuel, les sénégalais n’ont d’autre choix que celui de la confrontation directe avec ce pouvoir illégitime et le peuple doit faire face de manière résolue, et déterminé à ce régime moribond qui tente d’instaurer une dictature impitoyable par la force. Il faut sonner la mobilisation générale de tous les jeunes, enseignants, personnels de santé, démocrates et mouvements de la société civile contre le MONSTRE, organiser la résistance et des manifestations simultanées, d’envergure dans toutes les localités, créer dans chaque quartier de comités de défense de la démocratie, appeler la majorité des sénégalais à la désobéissance civile jusqu’au départ du régime.
Le pouvoir de Macky Sall prospère et se nourrit de la peur : peur de la prison, peur de la torture, peur de la mort. En dépit de moyens militaires colossaux dont disposait l’armée égyptienne (chasseurs bombardiers F16) sans commune mesure avec les moyens très limités de l’armée sénégalaise, Hosni Moubarak a été terrassé par le peuple, et a été contraint de prendre la poudre d’escampette. La soumission le renoncement, la complaisance, la résignation et la lâcheté sont synonymes de déshonneur. Les citoyens sénégalais dignes qui sont nés libres et entendent le demeurer doivent relever la tête, briser les chaines de la « soumission » et mettre un terme aux dérives de ce fantasque. Pour la stabilité du Sénégal et la préservation de l’état de droit, il faut abattre le MONSTRE.