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25 juin 2025
MON ART EST TOTAL
Écrivain, musicien, professeur de lettres et humoriste, Pape Samba Sow ''Zoumba'' se définit comme un artiste pluriel. Essentiellement conteur, le président du Cocon est l'actuel meilleur conteur international et Prix Unesco. ENTRETIEN
Écrivain, musicien, professeur de lettres et humoriste, Pape Samba Sow ''Zoumba'' se définit comme un artiste pluriel. Essentiellement conteur, le président du Cocon (compagnons-conteurs du Nord/Sénégal), est l'actuel meilleur conteur international et Prix Unesco. Entretien avec ce Très Humain vivant !
Pape Samba Sow, vous êtes poète, conteur, et romancier. Parlez-nous de vos écrits ?
Mes premiers écrits sont de la critique théâtrale. J'ai publié dans les ouvrages anthologiques ''Le théâtre nu: le théâtre se ressource en Afrique''. Le théâtre dévêtu est le théâtre pur. Je parle de ce qui est pratiqué ici. Sans moyen. Pour vous dire que c'est possible. Le slam c'est du théâtre sans moyen. Le conte aussi. Ce n'est pas nécessaire de mettre des milliards comme au cinéma, pour produire une œuvre d'art. C'est le théâtre nu qui peut être très vrai. Après, mon premier roman, je l'ai publié en 2009: “Les anges blessés''. Il parle des phénomènes de société à savoir les accusations de sorcellerie ''Dëm''.
On regarde quelqu'un et dit qu'il est un paria. Ce livre montre que dans toutes les sociétés du monde, il existe des catégories de gens. En Inde, ce sont les intouchables. Ici aussi ça existe. Il y a les femmes qui n'ont pas les mêmes droits que les hommes, des enfants '' talibé'' qui errent dans les rues, etc. Il y a toujours des gens qu'on ne respecte pas. Alors, j'ai monté une fiction romanesque sur ça avec beaucoup de poésies.
Et j'ai aussi écrit un recueil de poèmes, ''Arc-en fleuve, essentiellement centré sur la beauté de la ville de Saint-Louis : la courbe qui fait son fleuve faisant un large arc-en-ciel. Mon livre de contes est titré ''Le petit Filao''. C'est l'image de ma mère qui est le grand filao et moi le petit arbre. Un long conte serti de poèmes. Il me fallait publier un livre de contes. Je suis le meilleur conteur international. L’Unesco, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture m'a décerné ce prix. Et par la même occasion, j'ai été déclaré Trésor humain vivant.
Moi, j'ai été formé comme comédien et metteur en scène au Conservatoire. Je suis major de la 14ème promotion (1999). J'ai été metteur en scène de la troupe lauréate, championne du Sénégal du théâtre. Donc, c'est le théâtre que je connais le plus. Et je suis humoriste. Ma pièce ''Rêve de France'', je l'ai jouée dans quarante pays différents. Et elle est encore demandée, parce que c'est une pièce qui parle de l'émigration clandestine.
Alors pourquoi avez-vous effectué un virement du théâtre au conte ?
C'est d'abord un souci matériel. Des problèmes de moyens. Parce que, quand je joue au théâtre, j'ai besoin de la musique. Je suis aussi musicien, chef d'orchestre. J'amenais mon pianiste, deux guitaristes, et mon batteur de tam-tam qui a beaucoup voyagé avec moi. Mais c'est de plus en plus difficile. Maintenant, les producteurs donnent un billet d'avion seulement. C'est un cachet et une chambre d'hôtel. Alors, si vous voulez avoir un groupe avec beaucoup de personnes, vous vous créez des problèmes. Donc, j'ai décidé de travailler en solo. Il m'arrive de voyager (en Belgique, en France ou Maroc) et d'amener un musicien. Mais, c'est toujours compliqué. Si je répète avec un musicien et au dernier moment, on me dit qu'il n'y a qu'un seul billet d'avion et une chambre d'hôtel, je suis obligé, sur scène, de mettre de la musique off. Mais ça dénature mon œuvre. Mon art est total. Moi, je fais du théâtre total. J'ai décidé de travailler avec un instrument de musique à tout faire, tout seul, sans l'aide de personne. C'est pour cela que j'utilise le mélodica ou la kalimba. Et je chante et je danse. Je joue du balafon, mais c'est trop grand.
Qu'est-ce qui vous permet de porter toutes ces casquettes ?
Le véritable artiste sénégalais, voir africain, est pluriel. Jules Romain, je le connais danseur. Je suis absolument sûr qu'il n'est pas seulement danseur. En Afrique, c'est ça qui nous définit. Nous sommes comme ça. Au-delà de la circularité de notre art africain, il y a sa pluralité. Donc, je suis obligé de toucher à tous les instruments.
Je suis d'abord fils de musicien. Mon père était un grand musicien du Star Jazz. Un très clarinettiste devant l'éternel. Ma défunte mère était connue comme directrice d'école et comme grande romancière, Amina Sow Mbaye. Elle jouait aussi de la guitare. Elle chantait et dansait. Donc, j'ai grandi dans un environnement où on chante et danse. Tous les dimanches, on joue de la musique. On nous a appris à faire ça. Mais j'ai aussi appris à jouer de la musique au Conservatoire, sans être formé comme musicien. Imaginez : je suis dans une école où je suis formé au théâtre, mais dans les mêmes bâtiments il y a des gens qui apprennent la musique. J'y trouve des instruments de musique. Je les utilise. Je ne sais pas lire et écrire de la musique, mais mes musiciens savent le faire.
Qui sont vos auteurs sénégalais ?
Ma mère est ma première auteure. Ce n'est pas du favoritisme. Elle a une très belle plume. Après, comme auteur Saint Louisien, c'est Louis Camara, quelqu'un qui est habité par la plume. Moi, je suis plutôt poète, ce n'est pas le récit qui m'intéresse, mais la force des symboles. Donc, je suis Senghorien. A l'étranger, je préfère Césaire. Son dynamisme et sa récolte m'habite. Mais la sensibilité et la beauté des textes de Senghor m'interpellent. Senghor c'est un manuel, un peintre. Quand il chante la femme, tu as l'impression qu'il a déshabillé la femme et qu'il la regarde. C'est la force des symboles. Et puisque j'aime Senghor, je suis obligé d'aimer Amadou Lamine Sall qui est vraiment le porteur du message de Senghor. J'aime tout ce qui est écrit par des Sénégalais. Et j'apprécie la plume de nouvelle génération. La Slam, je l'adore. Un conteur ne peut pas ne pas aimer le slam.
LES EXIGENCES DES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ
Les professionnels de la santé se sont réunis sous forme d’intersyndicale pour défendre leur confrère Babacar Niang sous les liens de la détention. Affectés par sa situation, ils préviennent ne plus «tolérer les privations abusives des liberté ».
Les professionnels de la santé se sont réunis sous forme d’intersyndicale pour défendre leur confrère Babacar Niang sous les liens de la détention. Affectés par sa situation, devant la presse, ils préviennent ne plus « tolérer que leur confrère continue à être abusivement privé de liberté ».
Abdou Kane Diop secrétaire général du Syndicat des médecins privés du Sénégal (Sympes) a indiqué : « Le médecin répondra toujours présent à l’appel de la justice parce qu’il est avant tout un citoyen comme les autres. Mais gardons à l’esprit qu’il n’est un ennemi pour personne, mais plutôt un partenaire de vie à la recherche permanente de vies à sauver ».
Sous ce rapport, l’intersyndicale appelle tout un chacun à la « mesure et au discernement dans l’appréciation du rôle du médecin » au Sénégal dont le statut doit être légalement fixé pour lui permettre d’exercer sa mission en toute quiétude et sans intimidation.
Fort de tout cela, « l’intersyndicale ne saurait tolérer que notre camarade et confrère continue à être abusivement privé de liberté ».
D’après le docteur Diop, la place de tout médecin est auprès de ses malades dans le seul but de soulager leurs souffrances en les soignants. Au travers de ses actions médicales, le médecin met un point d’honneur à rétablir, préserver ou promouvoir la santé dans tous ses éléments physiques et mentaux individuels et sociaux.
Avant de préciser : « Dans l’exercice de sa mission, le médecin est apolitique et a l’obligation de soigner tout malade se présentant à lui quelle que soit son appartenance sociale, religieuse ou politique ».
Se voulant plus clair à ce sujet, il renchérit le médecin travaille selon des procédures de prise en charge médicales et non politiques.
A l’image du bandeau recouvrant les yeux de Thémis pour représenter l’objectivité de la justice, « la vue du médecin n’est concernée que par le soulagement des maux des patients ».
Décidé à défendre leur collègue, le docteur Gueye renseigne aussi bien dans le public que dans le privé, « le médecin respecte des procédures qui l’amènent, en recevant un patient, à l’assister dans le but de le stabiliser, en prenant en charge le risque vital de ce dernier ».
Avant de déplorer le traitement dont ils font objet. « Nous avons noté des pléthores de cas où le médecin est considéré comme un délinquant ou un meurtrier, menotté et incarcéré dès qu’un patient décède ou lors d’affrontements, occultant le fait que le médecin n’est pas Divin mais a une obligation de moyens qu’il déploie au maximum pour sauver des vies », s’est offusqué les professionnels de la santé.
UN NOUVEAU CALENDRIER DÉVOILÉ POUR LES VACANCES
Initialement prévues du 31 Mars au 12 Avril 2023, les vacances pour les fêtes de Pâques seront anticipées. C’est du moins ce que renseigne une note transmise.
Initialement prévues du 31 Mars au 12 Avril 2023, les vacances pour les fêtes de Pâques seront anticipées. C’est du moins ce que renseigne une note transmise. Elles sont désormais reprogrammés du mardi 28 Mars au mercredi 12 Avril 2023 à 8 heures. Il faut dire que la note n’a pas donné les raisons de ce changement.
SCÈNES ET MISES EN SCÈNE
Il y a eu des manifestations à la veille de l’audience Sonko-Mame Mbaye Niang du 16 mars. Sonko envoyé chez Ardo (Dr Niang) qui, lui-même, a fini dans un violon, loin de sa clinique. Il y a eu aussi des morts, des blessés et... une balade.
Il y a eu des manifestations à la veille de l’audience Sonko-Mame Mbaye Niang du 16 mars. Sonko envoyé chez Ardo (Dr Niang) qui, lui-même, a fini dans un violon, loin de sa clinique. Il y a eu aussi des morts, des blessés et... une balade. Des scènes de violence et des mises en scène. Comme dans un film ! Alors, Yewwi a décidé de rejouer le scénario avec une série de manifestations à la veille du procès de Sonko, le 30 mars. Mais attention, on n’est jamais sûr du résultat de ce scénario. Surtout si l’acteur principal attendu dans le synopsis sera disponible ce jour-là. Quand il n’y a plus de débats, bonjour les dégâts.
TIK TOK POURSUIVI AU SENEGAL
Une plainte est déposée contre Tik Tok devant la Commission de protection des données personnelles (Cdp). C’est l’information donnée par le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic).
Une plainte est déposée contre Tik Tok devant la Commission de protection des données personnelles (Cdp). C’est l’information donnée par le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic) dans un communiqué. Il reproche au réseau social d’origine chinoise de ne pas respecter «la législation du Sénégal sur les données personnelles, notamment les enfants et mineurs qui constituent une audience et une cible pour la société chinoise ».
Le Restic, sur avis de ses conseillers juridiques, compte également «assigner la société Bytedance (officiellement enregistrée aux îles Caïmans), qui gère la plateforme Tik Tok, pour stockage de contenus d’autrui dans des serveurs situés hors du territoire sénégalais, des données qui peuvent être utilisées à d’autres fins, notamment aux fins d’espionnage».
Dans la même dynamique, l’organisation voudrait contraindre la société «à adapter ses contenus et algorithmes à nos législations sur les enfants et mineurs». Ce, afin d’avoir «une protection effective des données des citoyens contre toute utilisation à des fins autres que celles pour lesquelles leurs auteurs les ont publiées».
Par ailleurs, le Restic a dans son communiqué défendu Seydou Ba, membre du Fintech Koppar Express, arrêté depuis le 27 février et poursuivi pour «financement d’activités de nature à compromettre la sécurité publique, fraude fiscale et blanchiment d’argent». Les membres de cette organisation, qui estiment que «Koppar Express est une vitrine dans notre écosystème des fintechs, et ses dirigeants et fondateurs des entreprenants et innovateurs qu’il faut incuber, financer et protéger dans le respect des lois vigueur dans notre pays», demandent «aux plus hautes autorités, l’élargissement des fondateurs de Koppar Express».
Ils souhaitent aussi «un meilleur cadre législatif qui protège les entrepreneurs du digital et du numérique pour le développement de leur business model autour de l’innovation financière et technologique». Poursuivant leur plaidoyer, ils font savoir que les Tic, «avec les communications électroniques, contribuent à hauteur de 15% de notre Pib, les fintechs contribuent à fluidifier les flux de transaction et à l’inclusion financière des populations». C’est donc, d’après eux, «un maillon essentiel pour notre économie».
JOAL EST UN HUB HALIEUTIQUE
Une infrastructure moderne de transformation des produits halieutiques a été réceptionnée ce samedi par les femmes transformatrices de Joal. Elle est construite et équipée à hauteur de cinq cent cinquante-cinq millions de Francs (555.000.000)
Une infrastructure moderne de transformation des produits halieutiques a été réceptionnée ce samedi par les femmes transformatrices de Joal. Elle est construite et équipée à hauteur de cinq cent cinquante-cinq millions de Francs (555.000.000) par le Conseil Sénégalais des Chargeurs (COSEC).
30.0000 tonnes de poissons séchés et d’autres produits halieutiques sont transformés par an, à Joal pour une valeur estimée à 32 milliards FCFA.
Aujourd’hui, Joal est un Hub halieutique ce qui justifie la présence de nos frères des pays limitrophes du Burkina Faso, du Mali,de la Gambie,de la Côte D’ivoire et du Togo.
Ce site participe à l’amélioration de la qualité des produits transformés », a expliqué le ministre de la pêche et de l’économie maritime, Pape Sagna Mbaye.
Construite sur une surface de 6.227 m2, elle comprend deux hangars comportant 16 fours ftt chacun soit un total de 32 fours ftt, 3 hangars avec 7 fours traditionnels soit un total de 21 fours traditionnels.
Il est aussi composé d’un bâtiment administratif avec un bureau et une salle de réunion, un service médical, 7 magasins de stockage et une pouponnière.
Cette infrastructure va contribuer à l’amélioration des conditions de travail des femmes transformatrices de Tann, à la création d’emplois, à la labellisation des produits pour faciliter l’accès au marché africain dans un contexte d’opérationnalisation de la Zone de Libre Échange Continentale Africaine (ZLECAF).
Awa Diagne, porte-parole des femmes transformatrices de Joal, a plaidé pour la labellisation de leur produit afin qu’elles puissent l’exporter vers l’international.
Une demande bien accueillie par le ministre qui les a rassurées quant au souhait de l’Etat qui cherche à voir « les moyens pour labelliser le made in Sénégal et qu’il puisse être vendu au-delà nos frontières ».
Le maire de Joal, Aïssatou Sophie Gladima a rappelé que sur les 114 groupements de femmes que compte sa commune, seuls 33 ont été formés. Elle promet que d’autres groupements vont suivre. Aïssatou Sophie Gladima a invité les femmes transformatrices à beaucoup plus d’hygiène et de propreté dans les produits transformés.
MARAM KAÏRÉ ÉLEVÉ AU GRADE DE COMMANDEUR DE L’ORDRE NATIONAL DU LION
Pour services rendus à la Nation, l’astronome sénégalais Maram Kaïré a été élevé à titre exceptionnel au grade de Commandeur de l’ordre du Lion par le président de la République Macky Sall, ce vendredi 24 mars 2023.
Pour services rendus à la Nation, l’astronome sénégalais Maram Kaïré a été élevé à titre exceptionnel au grade de Commandeur de l’ordre du Lion par le président de la République Macky Sall, ce vendredi 24 mars 2023.
Cette distinction intervient en marge de la diffusion en première, hier au théâtre national Daniel Sorano, du film Star chaser of Senegal (le chasseur d’étoiles du Sénégal). Une production qui retrace le parcours de l’homme dont le nom, « Maramkaïré », a été attribué à l’astéroïde 35462.
« J’exprime toute ma reconnaissance et ma profonde gratitude à Son Excellence M. Macky Sall, président de la République, pour cet honneur, a déclaré le nouveau Commandeur de l’Ordre national du Lion. Cette décision prise par le Président lors de la Première du film STAR CHASERS OF SENEGAL au Grand Théâtre National, accompagne (celle) de créer l’ASES (Agence Sénégalaise d’Etudes Spatiales), qui coordonnera toute l’activité spatiale du Sénégal. »
Lors de la même cérémonie protocolaire, d’autres personnes ont été élevées au grade d’officiers de l’ordre national du Lion, c’est le cas notamment des astronomes Pr. Baidy Demba Diop et Ibrahima GUEYE de L’ASPA.
L'APR ET SES ALLIÉS VEULENT PRÉSERVER LES ACQUIS DÉMOCRATIQUES DU SÉNÉGAL
Au cours d’un Secrétariat exécutif national aux allures de conseil de guerre, le président de l’Apr, Macky Sall, a lancé ”un message fort, fédérateur et mobilisateur” aux militants
Au cours d’un Secrétariat exécutif national aux allures de conseil de guerre, le président de l’Apr, Macky Sall, a lancé ”un message fort, fédérateur et mobilisateur” aux militants. En effet, célébrant -aux côtés de la première dame et des militants- le onzième anniversaire de son accession à la magistrature suprême (25 mars 2012), dans un climat social tendu, il a réaffirmé ”le rejet de toute forme de violence”.
”S’inclinant devant la mémoire des jeunes tombés dans le cadre des manifestations notamment le jeune Mamadou Ly alias Doudou Fall et le jeune Korka Sy”, il en a profité pour mettre en garde les fauteurs de ces troubles.
“L’Alliance pour la République et ses alliés ne sauraient accepter la remise en cause de nos acquis démocratiques ainsi que les avancées décisives pour le développement économique et social de notre pays”, renchérit le Sen de l’Apr dans sa déclaration lue par le porte-parole du parti, Seydou Guèye.
Le leader de la coalition Benno Bokk Yakaar a,cependant, exhorté les acteurs à ”consolider les fondements démocratiques de notre nation”.
IDRISSA SECK ANNONCE UNE IMPORTANTE DÉCLARATION POUR CE LUNDI
Le patron du parti Rewmi va se prononcer sur l’actualité politique nationale
Le patron du parti Rewmi va se prononcer sur l’actualité politique nationale. Idrissa Seck va faire une « importante déclaration » au cours d’un face-à-face avec la presse ce lundi 27 mars, a-t-on appris de son service communication.
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NOUS SOMMES APTES POUR TOUTES LES COMPÉPITIONS
S.EM., Sönke SIEMON, l’Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne, malgré la cour assidue que font la Turquie, la Chine et la Russie à l’Afrique, estime son pays serein parce que possédant de bons arguments, surtout économique
L’association des professeurs d’allemand du Sénégal (APAS) a tenu la 3è édition des journées pédagogiques de sa discipline les 20 et 21 mars, à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, en collaboration avec l’Institut Goethe de Dakar, le centre culturel allemand. En prélude à cette rencontre, une réception a été organisée à la résidence de Sönke SIEMON, l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Sénégal, en présence desdits professeurs.
En marge de cette réception, AfrocaGlobe Tv a interpellé le diplomate allemand sur diverses questions relatives à la coopération germano-sénégalaises. Son Excellence s'est prêté à toutes nos questions sans détour : du cadre global de la coopération, au point d’orge de la coopération militaire, des opportunités offertes aux germanisants, à la politique éventuel pour dynamiser l’attrait de l’allemand pour les collégiens, en passant par la révision ou non des bases de la coopération allemande dans un contexte où, de nouveaux partenaires tels que la Chine, la Turquie, la Russie se déploient de plus en plus sur le continent avec leur puissance de feu.
Pour le diplomate allemand, c’est une bonne nouvelle pour l’Afrique d’avoir de nouveaux partenaires qui s’intéressent à elle. Il revient à l’Afrique de savoir tirer son épingle du jeu avec chaque partenaire. En tout état de cause, en ce qui concerne l’Allemagne, elle a des arguments de poids de quoi séduire l’Afrique, notamment son économie, dont il faut le rappeler est la première de la zone euro.
Par conséquent, Berlin reste sereine face à l’arrivée de ces nouveaux acteurs qui viennent avec leur puissance de feu, faire des avances la belle Afrique et qui sont prêts à ravir la vedette aux concurrents traditionnels composés de l'Europe et des Etats-Unis. Que le meilleur gagne, c'est le mot d'odrde de Sönke SIEMON sur cette question. Voir son entretien sur AfricaGlobe Tv et Seneplus.
(Nous nous excusons pour la qualité du son de la vidéo)