Vingt-quatre heures après le déclenchement des opérations de sécurisation dans le Nord Sindian, l’armée sénégalaise a enregistré ses premières pertes. Un soldat tué et quatre autres blessés : c’est le bilan d’intenses combats qui auraient également fait de nombreuses pertes dans les rangs rebelles. L’armée fait face à des bandes armées qui se remobilisent pour «reprendre» leur économie de guerre autour de la culture du chanvre indien.
L’armée sénégalaise qui a déclenché lundi des opérations de sécurisation enregistre les premières pertes dans ses rangs. Un soldat et quatre blessés ; c’est le bilan du côté de l’armée qui, selon nos sources, a également infligé de lourdes pertes avec des morts et blessés chez les rebelles. Toutefois, un mystère entoure le bilan du côté rebelle. Kaletiaye, ce village situé dans la zone de Djibidione a été hier, mardi, le théâtre de violents combats entre les soldats et les éléments rebelles soupçonnés d’ériger de nouvelles bases dans la zone. Après le bombardement de la zone, l’armée a lancé l’offensive pour chasser les éléments rebelles qui ont riposté vigoureusement. Les combats se sont poursuivis jusqu’à la mi-journée imprimant une vive tension dans la zone.
Déterminée à nettoyer la zone de toute velléité rebelle, l’armée poursuit son offensive avec en bandoulière l’objectif « zéro base rebelle». L’intensité des tirs à l’arme lourde a plongé les populations de la zone dans la psychose. L’inquiétude va d’ailleurs crescendo dans toute cette zone qui « renoue » malheureusement avec la spirale de violence ces derniers jours. Le survol de la zone toute la matinée du mardi par l’avion de reconnaissance militaire «Rally guerrier» atteste bien de l’intensité de cette offensive de l’armée qui surveille bien la zone et qui traque le moindre mouvement suspect de rebelles.
«CHASSER LE NATUREL IL REVIENT AU GALOP»
Cet adage, les éléments rebelles l’ont bien mis en exergue, eux qui sont revenus dans cette zone dont ils avaient pourtant complètement perdu le contrôle. Dispersés à travers les localités de la zone ou réfugiés de l’autre côté de la frontière gambienne, ces éléments armés réapparaissent « miraculeusement » dans cette partie de la zone de Djibidione. Leur capacité de riposte suscite d’ailleurs des interrogations sur leur neutralisation par l’armée sénégalaise qui reste bien dans ses bottes. Chassés, il y a quelques mois de leurs bastions démantelés, ils tentent de se remobiliser pour poursuivre leur économie de guerre qui tourne autour de la culture du chanvre indien. A signaler que le corps du soldat tué et les blessés ont été évacués à l’hôpital de Ziguinchor. La tension est retombée dans l’après-midi mais la situation reste encore très précaire dans la zone.
L’HEPATITE B A L’ORIGINE DE LA MORT DE 80% DES JEUNES
C’est la triste révélation faite hier, mardi, par le pharmacien Ibrahima Diop. Il s’exprimait sur les ondes de sud Fm.
80% des jeunes meurent à cause de l’hépatite B, dans la commune de Passy. C’est la triste révélation faite hier, mardi, par le pharmacien Ibrahima Diop. Il s’exprimait sur les ondes de sud Fm.
La présence de certaines pathologies comme l’hypertension artérielle, le diabète et l’hépatite B dans la commune de Passy (Sine-Saloum), inquiète beaucoup les autorités sanitaires de la commune de Passy.
Selon Ibrahima Diop, pharmacien : « Le taux d’hypertension artérielle et le diabète a connu une hausse. On a enregistré pas mal de personnes. Il faut aussi qu’on aille vers la sensibilisation ». Et de confier : «le deuxième point qui est important et à quoi on doit vraiment vite s’atteler, c’est l’hépatite B. On a constaté qu’au niveau de Passy, on perd beaucoup de jeunes et si l’on se demande à 80%, les décès sont dus à l’hépatite B », a-t-il confié dans sur les ondes de Sud Fm.
La région du Sine-Saloum étant une région du bassin arachidier, Ibrahima Diop trouve que la présence de l’hépatite B est du seul fait de l’affaire toxique qui se trouve dans l’arachide. « La région du Sine-Saloum est une région du bassin arachidier. Et l’arachide est un facteur favorisant à cause de l’affaire toxique qui était dans l’arachide. C’est pourquoi les gens sont en train de voir comment faire pour enlever ce facteur toxique là, au niveau de l’arachide qui est un facteur favorisant » a-t-il fait comprendre.
Pour lutter contre ces pathologies, le pharmacien appelle les jeunes à se faire vacciner. « Nous allons essayer de voir aussi comment vacciner nos jeunes. Parce que l’hépatite B existe et un vaccin est là sur place. D’ailleurs même, on l’a inséré au niveau du programme élargi de vaccination. Il faut qu’on véhicule ça au niveau de la population pour qu’ils aillent se faire vacciner », invite-t-il.
Par Moussa DRAME
TOUS COUPABLES, L’ETAT SE CHERCHE !
Jamais le sang n’a si abondamment coulé en si peu de temps sur les routes du Sénégal. Ce mois de janvier serait-il un faux départ pour le Sénégal ?
Jamais le sang n’a si abondamment coulé en si peu de temps sur les routes du Sénégal. Ce mois de janvier serait-il un faux départ pour le Sénégal ? Assurément non ! L’indiscipline et l’insouciance viennent seulement de franchir leur seuil critique et intolérable, au mépris des vies d’honnêtes citoyens. La racine du mal est profonde et traverse plusieurs rideaux de responsabilités. Tous sont coupables ! L’Etat se cherche, dans un clair-obscur, et les transporteurs jouent aussi leur carte génératrice de revenus, en rejetant certains points instaurés, dans la précipitation, selon eux, pour arrêter l’hémorragie causée par les accidents et l’insécurité routière.
La série noire des accidents de la circulation routière intrigue le commun des Sénégalais, de par leur ampleur et leur violence inédite, depuis l’aube de la nouvelle année 2023. A l’aube du dimanche 8 janvier, le réveil fut brutal pour parents et proches et pour toute la nation sénégalaise, à l’annonce de la catastrophe de Sikilo, près de Kaffrine. Que de sang versé. Quarante-deux (42) morts, selon les chiffres officiels, suite à une collision macabre entre deux bus.
Et c’est avec ces mêmes larmes suintantes que le peuple pleure aussi les 22 corps sans vie dénombrés à la suite d’un autre accident, tout aussi lugubre, survenu à l’aube d’avant-hier, lundi 16 janvier. Toutes circonstances qui exigent un coup d’œil dans le rétroviseur et dans la glace, d’abord pour exhumer les racines du mal et regarder en face les causes profondes qui ont conduit à ce terminus de la mort. Le diagnostic révèle un malaise profond et qui met en cause tous les acteurs de la mobilité des personnes et des biens.
Tous s’accordent à relever l’indiscipline ostentatoire de nombre de conducteurs au volant de leurs voitures, assortie d’une inconscience à la surcharge, au mépris du contrôle technique, et la course au gain facile et rapide. Et pourtant, d’un point A à B et sur un linéaire de centaines de kilomètres, ces conducteurs irréfléchis dépassent impunément des éléments des corps de contrôle routier pour ensuite se réjouir de les avoir «salué» par des glissements de billets de banque. Une pratique qui noie, hélas, l’effort déployé par l’immense majorité des Forces de défense et de sécurité pour faire respecter l’ordre. Sous ce même rapport, la culpabilité des citoyens ne saurait être occultée, car le contrôle de l’action publique devient de facto un impératif catégorique face à des actes délictueux. Les routes, on en parle toujours. Elles sont pour la plupart étroites, peuplées de nids-de-poule et bordées de buisson. Par endroit, la route qui traverse la forêt est aussi traversée par les bêtes qui y habitent.
Suffisant pour solliciter les deux voies séparées par une terre ferme, entre Dakar et Ziguinchor, Dakar-Kédougou et Dakar-Saint-Louis. Mais, au-dessus de tous ces acteurs ci-haut cités, se trouve le Léviathan, la puissance publique de l’Etat, pour astreindre tous les citoyens au respect de l’ordre établi.
Toutefois, la précipitation avec laquelle les 22 mesures avaient été prises, au lendemain de la tragédie de Sikilo, commence à montrer ses insuffisances. Le retour sur certains points, comme la survie des porte-bagages, pourraient assurément fragiliser cette même puissance publique, sous l’emprise des syndicats des transports. Autant donc croire qu’il faut inexorablement aller vers les «Etats généraux des transports», en général : terre, air et mer et avec des instruments adéquats et opportuns pour mettre tout le monde dans les rangs. C’est la voie du retour au calme et pour tous.
KEEMTAAN Gi – ABERRATION
Ça ne vous parait pas désolant que, plus de soixante ans après nos glorieuses indépendances, l’actualité politique de notre pays soit réduite à des histoires de fesses ? On s’attendait à ce que notre actuel président, né après ces souverainetés négociées, contribue à relever le débat. Hélas, les membres de son régime feraient se retourner Père Léo dans sa tombe de par leur inculture et leur façon de se comporter en société. Des rustres qui se retrouvent dans des positions de pouvoir en usent et en abusent à dégoûter nos compatriotes des politiciens. Des galipettes ont toujours rythmé la vie de toutes les nations en tous temps. Cela est consubstantiel au pouvoir. Chez nous, également, ces goujateries se sont souvent incrustées dans la vie de nos politiciens et autres célébrités. Mais personne n’a jamais pensé à les utiliser — du moins ouvertement — à des fins mesquines pour achever des adversaires politiques. C’est ce qui explique notre révolte ainsi que notre exigence de voir cette affaire de prétendu viol sur une masseuse mythomane être rangée aux placards. Car cette histoire est tellement cousue de fil blanc que le plus idiot du village n’y goberait pas. Seulement voilà, elle perturbe la vie politique de notre pays avec des comploteurs qui ont dans la conscience une dizaine de morts déjà. Elle trouble l’harmonie sans rien apporter de positif en termes de développement malgré nos nombreuses urgences. En conséquence, il nous faut rendre à la politique ses lettres de noblesse. Cette dignité avec laquelle nos devanciers ont fait de ce beau pays une terre fécondante d’une belle démocratie chantée et enviée, et aujourd’hui chahutée. Quand nos routes tuent, que l’école va mal et que nos structures sanitaires manquent de tout jusqu’à sacrifier la vie de malades du cancer, il nous faut accorder plus d’importance à ces urgences plutôt qu’à ces futilités pour lesquelles des gens se chamaillent sur les réseaux sociaux depuis hier. Et ça désordre en effet qu’un homme à la moralité fort douteuse s’incruste dans la vie privée de gens, fouillant dans des poubelles nauséabondes pour en ressortir des histoires anciennes aux ras des pâquerettes et qui n’apportent aucune valeur ajoutée au début politique et à la réflexion intellectuelle, si tant est qu’il en existe encore dans ce pays ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
ACCIDENT DE SAKAL : LE PARQUET DE LOUGA CONFIE L’ENQUETE A LA GENDARMERIE DE NGUEUNE SARR
Le Parquet près le Tribunal de Grande instance de Louga a confié à la gendarmerie l’enquête sur la tragédie de Sakal afin de déterminer les circonstances exactes de l’accident et de délimiter la responsabilité pénale de toute personne impliquée. Selon le parquet près le tribunal de grande instance de Louga, les auditions vont démarrer ce mercredi par les soins du commandant de la brigade de gendarmerie de Ngueune Sarr, chargé de l’enquête, et porteront sur les faits présumés de surnombre de passagers, d’homicide involontaire, de blessures involontaires, de mise en danger de la vie d’autrui et de défaut de maîtrise. Selon un communiqué de presse, il est mentionné que le 16 janvier 2023, aux alentours de 6 heures du matin, le parquet près le tribunal de grande instance de Louga a été informé d’un grave accident qui venait de se produire sur la RN2, à la sortie du village de Ngueune Sarr, mettant en cause un véhicule de transport de passagers et un camion. Sur les lieux même de l’accident, poursuit le document, dix-neuf (19) corps sans vie ont été dénombrés alors que le nombre de blessés s’élève, selon les dernières estimations, à trente et une (31) personnes parmi lesquelles trois (3) ont succombé des suites de leurs blessures après leur transfert à l’hôpital régional de Louga. Grâce au dispositif aussitôt mis en place, ajoute le document, les formalités d’identification des victimes ont toutes été effectuées et les certificats aux fins d’inhumer délivrés par le parquet. Des premiers éléments recueillis, il ressort que le véhicule de marque Mercedes Benz genre autocar qui circulait, à vive allure, sur la route précitée sens Saint-Louis-Louga, en tentant d’éviter un âne qui traversait la chaussée de la droite vers la gauche suivant son sens de marche, a quitté sa voie, après avoir heurté l’animal, avant de perdre le contrôle de son mobile et percuter frontalement le véhicule genre camion de transport de marchandises qui circulait en sens inverse à destination de Rosso. Il est aussi apparu, selon toujours le communiqué, que l’un des véhicules impliqués, censé transporter trente-deux (32) personnes, avait à son bord quarante-huit (48) passagers. Les conducteurs mis en cause, blessés, ont été transférés respectivement à l’hôpital régional de Saint-Louis et à celui de Louga où ils se trouvent actuellement sous surveillance.
MALADIE MENTALE : ANSOUMANA DIONE REÇU PAR MACKY SALL
Une audience qui a particulièrement fait plaisir, c’est celle que le président de la République a accordée hier à Ansoumana Dione, président de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (ASSAMM). Cette audience est synonyme d’une reconnaissance par la plus haute autorité de ce pays de l’excellent travail abattu sans moyens, sans aucune considération des services du ministère de la Santé par Ansoumana Sané pour les malades mentaux. Toutes les rédactions du pays connaissent l’homme qui a toujours porté le combat de ces malades mis au ban de la société. Ce mardi 17 janvier, le président de l’ASSAMM a eu la possibilité de faire un vibrant plaidoyer pour ces malades mentaux. Il a tellement bien parlé qu’il est ressorti du palais avec une belle moisson. Le président de la République a décidé d’allouer une enveloppe de 500 millions de frs par an pour aider à la prise en charge correcte des malades mentaux. A sa sortie d’audience, au micro de la RTS, Assoumana Dione s’est montré satisfait des décisions prises par le chef de l’Etat qui visent à améliorer les conditions de vie des 4000 personnes vivant avec une maladie mentale.
GREVE DES ROUTIERS :LES TRANSPORTEURS AGREES DE LIVRAISON DE CONTENEURS PORTUAIRES SE DEMARQUENT
La grève illimitée des routiers annoncée pour ce mardi 18 janvier sera boycottée par le Collectif des Entreprises agrées pour le transport et la livraison de conteneurs au Sénégal (CEATLCS). Ledit regroupement est appuyé par l’Union sénégalaise des entreprises de transit et de transports agrées (USETTA), par l’Union sénégalaise des transports routiers (USTR), par la Communauté des acteurs portuaires (CAP) Sénégal, et le Collectif des entreprises agrées de transport et la livraison de conteneurs (CEATLCS). Ce regroupement, lors d’une rencontre avec la presse, a indiqué que « notre décision de participer à la grève était tributaire des motifs qui interpellent directement notre métier en l’occurrence l’interdiction par l’Arrêté du Gouverneur de Dakar numéro 099/GRD/AA de la circulation des véhicules de plus de 3,5 tonnes sur certains axes stratégiques. Entre temps, des discussions avec nos autorités de tutelle (Port autonome de Dakar et d’autres collaborateurs notamment l’USTR, USETTA et CAP Sénégal) ont été menées et ont abouti à des prémices de solutions que nous saluons. Par conséquent, pour ces raisons, le CEATLCS, l’USTR, l’USETTA et CAP Sénégal informent le Port, les acteurs portuaires, les clients et l’opinion de manière générale de sa décision de ne pas participer à l’arrêt décrété par le regroupement des syndicats de transports prévu ce mardi à 23h 59 ». Le directeur général du Port autonome de Dakar, Mountaga Sy, qui participait à cette rencontre aux côtés du président de l’USETTA, Etienne Sarr, du président de l’USTR, Mbargou Badiane, du président de CAP Sénégal, Baba Tall, du président du CEATLCS, Mbaye Mbengue, a magnifié la démarche de ces acteurs clés de la logistique portuaire, du transport et de la livraison de conteneurs. Une démarche qui garantit, selon lui, la continuité du service et qui permet au Port de Dakar d’accompagner le Gouvernement à faire face aux difficultés actuelles. Mountaga Sy n’a pas manqué de présenter ses condoléances aux victimes des accidents de Sikilo et de Sakal.
INTERDICTION DE CIRCULER : DES DEROGATIONS POUR LES EVENEMENTS PARTICULIERS
La mesure d’interdiction de circulation entre 23h et 05 h du matin ne sera pas appliquée lors d’événements particuliers. C’est le ministre des Transports, Mansour Faye, qui a donné hier à Diamnadio cette information. « Pour la nuit, il y aura des dérogations lors des événements particuliers » a promis le ministre. « Il y a le Magal de Porokhane dans quelques jours. Et pour les évènements particuliers, nous allons apporter des mesures d’accompagnement. L’Etat en a l’expérience surtout avec la Covid », a-t-il assuré. Par rapport aux dérogations concernant la mesure d’interdiction des porte-bagages, dit-il, le Gouvernement a accédé à la demande des transporteurs en établissant une période transitoire d’un an pour la mise en œuvre de cette mesure. En attendant, les porte-bagages sont limités à 50 cm pour les 7/8 places et 70 cm pour les autres véhicules de transport de voyageurs. S’agissant des visites techniques modernes à Dakar, le Gouvernement trouvera avec les acteurs un mécanisme pour que des visites techniques modernes soient effectuées dans les régions intérieures. Cependant, poursuit-il, le programme d’érection de 8 centres de contrôle technique moderne dans les autres régions sera accéléré. Pour finir, Mansour Faye a assuré qu’il n’y aura pas d’augmentation des tarifs avant de demander à tous les acteurs de s’unir pour lutter contre les accidents routiers.
REPONSE DE MANSOUR FAYE A CEUX QUI LUI DEMANDENT DE DEMISSIONNER
Restons à cette rencontre du ministre des Transports Mansour Faye avec la presse pour dire que le ministre des Transports terrestres en a profité pour solder ses comptes avec ceux qui exigent sa démission. Selon ces derniers, le beau-frère du président de la République a une part de responsabilité dans les accidents de Sikilo du 08 janvier et de Sakal (17 janvier) qui ont occasionné la mort de 63 personnes au total (Sikilo 41 et Sakal 22). Le nombre des blessés graves s’élève à 13 (8 à Sikilo et 5 à Sakal). Face à la presse, ce mardi, le ministre a demandé à ses détracteurs d’avoir plus d’endurance. « Vous savez, nous, on est dans le temps de l’action. Et je conseille à ces citoyens qui réclament ma démission d’avoir plus d’endurance. Parce que je me focalise sur les missions que le président de la République a bien voulu me confier et je ferai de mon mieux pour m’acquitter de mes tâches et essayer d’apporter des solutions par rapport aux préoccupations des Sénégalais », a-t-il répondu à ses détracteurs.
GRAVE ACCIDENT D’UN VEHICULE DE L’ARMEE
Restons avec les accidents. Cette fois-ci, c’est la Grande muette qui est touchée par les démons de la route. Selon E-média, un véhicule pick-up de l’armée qui avait à son bord des soldats en patrouille dans les environs du village de Khor, dans la commune de Ronkh, s’est renversé. Parmi les occupants du véhicule, ont dénombre huit blessés dont 4 seraient dans un état grave. Les blessés ont été aussitôt transportés au niveau de l’hôpital de la ville sucrière, Richard-Toll où ils sont actuellement pris en charge. Le dispositif sécuritaire mis en place sur les lieux n’avait pas permis aux journalistes d’approcher ces blessés. Concernant les causes de ce drame, des témoins qui habitent le village de Khor déclarent que le véhicule aurait raté un virage. Cette thèse sera certainement confirmée ou infirmée dans les heures qui suivent par l’enquête de la gendarmerie ou de la police militaire. Heureusement, aucune perte en vie humaine n’est signalée
CHAN, LES LIONS À UNE VICTOIRE DES QUARTS
Le Sénégal affronte ce mercredi à 19 h, à Annaba, l’Ouganda pour le compte de la 2ème journée de la poule B du Championnat d’Afrique des nations (Chan-2023) qui se tient en Algérie
Victorieuse d'entrée de compétition, l'équipe du Sénégal effectue ce mercredi 18 janvier à Annaba sa deuxième sortie au Championnat d'Afrique des nations. Ce sera face à l'Ouganda pour le compte de la deuxième journée de la poule B. Un duel qui s'annonce décisif car un nouveau succès ouvre aux Lions les portes des quarts de finale.
Le Sénégal affronte ce mercredi à 19 h, à Annaba, l’Ouganda pour le compte de la 2ème journée de la poule B du Championnat d’Afrique des nations (Chan-2023) qui se tient en Algérie.
Ayant réussi leur entrée après un court succès devant la Côte d’Ivoire (1- 0), le Sénégal occupe la tête du classement du groupe avec trois points, suivi de la RD Congo.
Après, le nul contre les Léopards congolais (0-0), l'Ouganda, son adversaire, reste en deuxième position avec un point tandis que la Côte d'Ivoire, avec zéro point, ferme la marche.
Les Lions locaux vont donc tenter d'enchaîner par une deuxième et précieuse victoire qui leur ouvrira les portes de la qualification en quarts de finale.
A la veille de ce duel face aux Cranes, le sélectionneur Pape Thiaw a assuré sur Algeria presse, que ses joueurs "s'attèleront à réaliser leurs ambitions en travaillant dur sur tous les aspects physique et tactique", estimant que "la puissance offensive individuelle de ses poulains saura faire la différence.
Le Sénégal ne s'est pas qualifié depuis 11 ans au CHAN et doit investir dans le travail pour aller de l’avant".
De son côté, le joueur Cheikhou Ndiaye a déclaré: "nous nous sommes bien préparés pour ce match et nous sommes entièrement prêts. Nous avons beaucoup travaillé dans l'intention d'atteindre les objectifs fixés par l'entraineur. Nous travaillons ensemble depuis plusieurs mois et cela a créé une ambiance fraternelle au sein de la sélection".
L’ANAT DECERNE LE PREMIER VISA DE LOCALISATION A L’AGEROUTE
Le directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), Mamadou Djigo, a décerné, mardi, le premier visa de localisation à l’Agence des travaux et de gestion des routes (AGEROUTE)
Dakar,17 jan (APS) - Le directeur général de l’Agence nationale de l’aménagement du territoire (ANAT), Mamadou Djigo, a décerné, mardi, le premier visa de localisation à l’Agence des travaux et de gestion des routes (AGEROUTE), a-t-on appris auprès de cette structure.
Le visa de localisation, dont le projet de loi a été adopté en conseil des ministres, le 20 avril dernier, est un des instruments de mise en œuvre du Plan national d’aménagement et de développement territorial (PNADT).
Selon l’Agence nationale de l’Aménagement du Territoire (ANAT), ‘’le décret instituant le visa de localisation, définit le champ d’application et les modalités d’instruction pour l’implantation des projets de production et des infrastructures et équipements collectifs, susceptibles d’avoir un impact significatif sur le territoire’’.
‘’L’obtention du visa de localisation est exigée avant la délivrance de tout titre ou autorisation administrative concourant à la réalisation d’un projet, notamment, le titre de propriété, l’autorisation de construire, le quitus environnemental, l’autorisation de lotir, le permis d’exploitation minière, l’autorisation de défricher et l’autorisation d’occuper le domaine public de l’Etat’’, explique l’ANAT.
Le prolongement de la VDN 4 jusqu’à Diamniadio, l’autoroute Dakar-Tivaouane-Saint-Louis et le Programme d’amélioration de la connectivité des zones agricoles du Nord et du Centre (PCZA) ont été présentés au comité national du visa de localisation regroupant les directeurs généraux de structures publiques, renseigne le communiqué de l’ANAT.
Il signale que ledit comité a instruit le dossier sur la base des matières soumises au visa de localisation prévues par l’article 3 du décret 2022-1088 du 5 mai 2022 et délivré le premier visa de localisation à l’AGEROUTE.
Il rappelle qu’en référence à ce décret, les matières soumises au visa de localisation ‘’sont les projets productifs à fort impact spatial et environnemental, les projets d’aménagement, les infrastructures et équipements publics collectifs à caractère éducatif, social, sportif, culturel, situés dans des zones non couvertes par un document d’urbanisme et d’aménagement en vigueur et les infrastructures et équipements structurants d’appui à la production’’.
Seules en sont exemptés les infrastructures et équipements de défense et de sécurité publique, ajoute le communiqué.
«ON SERA PREPARES A CE DEFI»
A l’aube de la deuxième sortie du Sénégal dans ce CHAN 2023, contre l’Ouganda, mercredi, le sélectionneur des Lions Locaux s’est présenté à la traditionnelle conférence de presse veille de match. a insisté sur les qualités de la formation de Milutin
A l’aube de la deuxième sortie du Sénégal dans ce CHAN 2023, contre l’Ouganda, mercredi, le sélectionneur des Lions Locaux s’est présenté à la traditionnelle conférence de presse veille de match. Pape Thiaw a insisté sur les qualités de la formation de Milutin Sredojević qui aura à cœur de se relancer après son match nul d’entrée contre la RDC.
Après une bonne entame au CHAN, comment comptez-vous aborder la rencontre face à l’Ouganda qui peut vous propulser au deuxième tour ?
C’est vrai qu’on est bien rentrés dans la compétition avec une victoire devant la Cote d’Ivoire. C’est une très bonne chose pour commencer la compétition. Mais aujourd’hui comme je l’ai souligné après le match contre la Côte d’Ivoire rien n’est fait. On fera face à une équipe ougandaise qui sera vraiment remontée parce que qu’ils ont fait un match nul. C’est une bonne équipe, très agressive, qui joue surtout avec des longs ballons, qui se battent sur les deuxièmes ballons. Je pense cela va être un match difficile mais je ne pense pas que ça soit le match décisif parce que le plus important c’est de passer ce tour. C’est vrai que ce match en cas de victoire peut être synonyme d’une qualification au deuxième tour, on fera tout faire pour obtenir un résultat positif.
Avez-vous déjà regardé les matchs de l’Ouganda ?
On a regardé leur match (contre la RD Congo) et aussi d’autres matchs durant la préparation, c’est une équipe avec pas mal d’atouts, avec un jeu très agressif surtout dans l’impact physique. On sera préparé à ce défi. C’est une équipe qui aura envie de prendre les trois matchs après son match nul mais on sera là, on veut cette qualification et on sait que ça peut se passer dans ce match on reste bien concentrés. On va très bien respecter cette équipe qui est une très bonne équipe.
A quel genre de match s’attendre face à l’Ouganda ?
L’équipe ougandaise est venue avec des ambitions. On s’attend à une bataille très difficile mais nous serons prêts. Cela fait 11 ans qu’on n’a pas disputé le CHAN mais nous sommes là aujourd’hui en outsiders, on l’accepte. Nous, on pense ainsi, mais les gens pensent que non parce que nous sommes le Sénégal. Il faut accepter ce statut et continuer à travailler. N’oublions pas qu’on a éliminé la Guinée qui a terminé 3e lors du dernier CHAN, c’est quelque chose.