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15 juin 2025
Par Mamadou Oumar NDIAYE
MOUNTAGA, UN ELEPHANT DANS UN MAGASIN DE POR(T)CELAINE !
Si Macky cherchait un bulldozer pour lui décongestionner le Port de Dakar, il l'a trouvé en Mountaga Sy. Seulement voilà, dans son zèle à exécuter les instructions du président, notre bulldozer fonce sans faire de discernement
Il ne fait aucun doute que si le président de la République cherchait un Bulldozer pour lui décongestionner le Port autonome de Dakar — où des bateaux attendaient au large de la rade de la capitale parfois pendant de longues semaines et se ruinaient en payant des surestaries plus que salées —, le président a donc trouvé en Mountaga Sy ce Bulldozer. En effet, dès sa nomination à la tête de cette infrastructure par laquelle passent plus de 97 % de nos importations, l’ancien directeur général de l’APIX a pris par les cornes le taureau de l’encombrement de notre port et réussi à faire en quelques jours seulement ce que l’on pensait jusque-là impossible. A savoir décongestionner totalement le Port de Dakar, désencombrer les quais, évacuer toutes les marchandises qui s’y entassaient depuis des mois voire des années pour certaines vers Diamniadio etc. Résultat de cet excellent travail : la congestion du Port autonome de Dakar n’est plus qu’un lointain souvenir pour la plus grande joie des armateurs et autres opérateurs maritimes. Encore une fois, un brillant résultat obtenu en quelques jours seulement par un directeur général qui a payé de sa personne et n’a pas hésité à passer des jours et des nuits d’affilée sur le terrain pour nettoyer les écuries d’Augias du PAD. Les DG se sont succédé à la tête de cette société nationale sans réussir ce qui s’apparentait à une mission impossible et que Mountaga Sy a réalisé en quelques jours. Qui fait mieux ?
Seulement voilà, il semble que, dans son zèle missionnaire à exécuter les instructions du président de la République, notre Bulldozer fonce les yeux fermés, sans faire de discernement. Au risque de commettre des dommages collatéraux à la manière d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Car notre pachyderme Sy écrase au passage au moins un courageux entrepreneur sénégalais qui devrait être soutenu parles autorités de son pays plutôt que d’être expulsé comme un malpropre à la force des baïonnettes de nos braves gendarmes! Ce courageux entrepreneur sénégalais, qui mérite plutôt de la Nation, c’est Mbacké Samb, un ancien émigré en Italie qui a répondu à l’appel du président de la République pour rentrer dans son pays. Depuis son retour, et en quelques années seulement, ce ressortissant d’un village du département de Louga a créé une entreprise de transport et de logistique à l’enseigne de «Gouyar Transports Logistique »,Gouyar étant le nom de son village. Avec un parc de 150 camions en très bon état, cette entreprise dispose de l’un des plus importants parcs de toutes celles opérant au port de Dakar. Mieux, Mbacké Samb a pu bénéficier de concours bancaires à hauteur de 1,8 milliard de francs pour acheter des équipements lourds et autres engins de manutention comme des Kalmar, Reachstacker, des grues, des remorques entre autres. Certains de ces engins coûtent, neufs, entre 350 millions à 400 millions de francs pièce. Conscient que la qualité n’a pas de prix et sans regarder à la dépense, notre ancien émigré a accepté de consentir ces lourds investissements. Mieux, de par son ardeur au travail et son sérieux, il a réussi à gagner la confiance d’armateurs référencés comme CMA CGM (deuxième armateur mondial !), Hapag Lloyd etc. Des armateurs qu’il risque de perdre aujourd’hui à cause de l’acharnement du Port à l’expulser coûte que coûte d’un espace — les locaux de l’ex-SERA sur la route de Rufisque — qu’il occupe depuis quelques années. Ce sous le prétexte d’y réaliser un « projet d’utilité publique » alors que certaines sources font plutôt état de la volonté du président d’y construire un hangar de stockage de 600.000 tonnes de céréales avec l’Ukraine !
Le plus cocasse c’est que l’ancien directeur général du PAD lui-même qui avait attribué au patron de « Gouyar Transports Logistique » ces locaux de la défunte Sera achetés pour le prix du mètre carré sans doute le plus cher au monde, mais ça c’est une autre histoire ! En 2019, suite à un refus de Dubaï Port World de réceptionner les containers vides dont le Port de Dakar en relation avec des opérateurs voulait se débarrasser, les transporteurs avaient déclenché une grève qui avait failli étrangler le port. Pour mettre fin à cette grève, Aboubacar Sedikh Bèye avait supplié Mbacké Samb de prendre l’espace dont on veut l’expulser aujourd’hui pour y transporter et entreposer vite fait les containers indésirables ! En quelque sorte, on avait fait jouer au propriétaire de « Gouyar Transports et Logistiques » le rôle de briseur de grève pour la bonne cause. C’est à la suite de cela qu’il s’était rapproché des banques pour investir sur le site.
A près la tempête, par temps de mer calme, Bèye a servi, en mars dernier, une mise en demeure à l’ancien émigré pour qu’il débarrasse le plancher avec tous ses gros engins en arguant que le contrat qui le liait au Port autonome de Dakar a expiré depuis le 31 décembre 2021.Une rencontre avec le DG du Port permettait de faire entrevoir une lueur d’espoir au jeune entrepreneur sénégalais quant au renouvellement de son bail. Les choses ont traîné jusqu’en décembre et l’accession à la tête du PAD de Mountaga Bulldozer Sy. Dès le 8 décembre, il somme «Gouyar Transports et Logistique » de vider les lieux. En même temps, la Brigade de recherches de la gendarmerie entre en scène et multiplie les convocations en même temps qu’un défilé de ses hommes sur le site. Une atmosphère idéale pour travailler! Les pandores avaient promis de revenir hier lundi avec des renforts et les gros moyens pour expulser cette entreprise sénégalaise qui emploie 350 personnes et est aussi partenaire attitré et référencé de la compagnie Ola Energy dont elle gère trois stations d’essence. Comprenons-nous bien : Mbacké Samb ne fait pas de la résistance, ne refuse pas de quitter les lieux qu’il occupe sans droit depuis le 31 décembre 2021. Il demande juste un délai d’un mois, maintenant que son expulsion a été prononcée par les tribunaux —ses avocats ont interjeté appel. Un mois, juste 30 jours pour lui permettre de partir de manière honorable et digne, lui qui n’est quand même pas un malfrat mais un honnête entrepreneur comme on aimerait en avoir des centaines dans ce pays afin de résoudre définitivement la lancinante question du chômage dans notre pays. Sur l’international, notre pays est désespérément à la recherche d’investisseurs. Et pour une fois qu’il en trouve un, et un Sénégalais de surcroît, voilà qu’il est traité de façon cavalière, malmené comme un malfrat, l’homme à la manœuvre pour briser cet investisseur n’étant autre que…l’ancien directeur général de l’agence de promotion des investissements du Sénégal ! Cherchez l’erreur…
Mais enfin honorable Mountaga Bulldozer Sy, un petit mois est-ce la mer à boire pour le tout-puissant patron du Port que vous êtes ?
PS : Nous avons appris que Mountaga Sy, qui a décidément mangé de la vache enragée ces temps-ci, a envoyé hier un courrier au patron de Cma-Cgm pour lui demander d’enlever fissa — c’est-à-dire dans un délai de 24 heures — les conteneurs appartenant à sa société et entreposés sur le site de SERA par la société de transport « Gouyar ». Passé ce délai de 24 heures, le Port procédera, en relation avec la Douane et les services de défense et de sécurité (bigre !) au transfert de tous les conteneurs au niveau de la plateforme industrielle de Diamniadio. Bah, du moment que Mountaga Bulldozer Sy
MENACE DE GREVE SUR LA RDC !
Adversaire de poule du Sénégal au Championnat d'Afrique des nations, l'équipe de la République du Congo se dirigerait-elle vers un forfait ? L’environnement autour de la sélection locale de la RD Congo le laisse de plus en plus présager.
Adversaire de poule du Sénégal au Championnat d'Afrique des nations, l'équipe de la République du Congo se dirigerait-elle vers un forfait ? L’environnement autour de la sélection locale de la RD Congo le laisse de plus en plus présager.
D'après la presse congolaise, il ne s’est pas amélioré depuis le coup d’envoi du CHAN 2022. En effet, à 48 heures de leur deuxième match du tournoi, mercredi, contre la Côte d’Ivoire, les Léopards A’ menacent de faire grève. En cause évidemment, une affaire de primes non payées depuis la double confrontation amicale contre le Congo-Brazzaville en juillet dernier. «Ce lundi soir, si on ne nous amène pas la prime, nous allons grever mardi», a menacé un membre de la sélection, sous couvert de l’anonymat, auprès du média FootRDC.
Le moral dans la tanière des Léopards A' de la RDC est dans les chaussettes, selon toujours les dernières informations. Les fauves congolais menacent de faire la grève s'ils ne touchent pas leurs primes de qualification au CHAN ainsi que les autres primes. Selon la même source, pour les mêmes raisons, les joueurs avaient déjà agité la menace d’une grève samedi à quelques heures du match contre l’Ouganda (0-0). Une intervention du ministre des Sports, Serge Nkonde, avait ainsi, poursuit-il, permis de calmer le jeu temporairement, mais le mode de versement des primes, seulement une fois rentrés au pays, ne satisfait pas les Léopards A’ qui se sentent délaissés et qui ont entamé une grève de la faim dimanche avant de se résoudre finalement à manger avant l’entraînement. Un climat pesant…
Sakal : une voiture «7 places» finit sa course contre un arbre
Le bilan des accidents a failli s’alourdir hier à Sakal où une collision entre un car et un camion a fait 21 morts. Cette fois, c’est un véhicule de transport en commun communément appelé «7 places» qui a fini sa course contre un arbre, vers 11h, non loin du lieu de l’accident du car Ndiaga Ndiaye. Mais, il y a eu plus de peur que de mal, selon nos confrères de «Seneweb». Car à part le véhicule qui est dans un piteux état, aucun mort ni blessé n’est à déplorer.
Yewwi invite l’Etat à arrêter les effets d'annonces
Face aux nombreux accidents, la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) appelle l'Etat à prendre davantage ses responsabilités pour assurer la sécurité des citoyens sur nos routes et arrêter les effets d'annonces sans lendemain. Khalifa Sall et Cie se disent consternés par ce nouvel accident de la route survenu dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16 janvier 2023 à Sakal dans la région de Louga. «Encore 20 morts qui viennent s'ajouter aux 41 de la semaine dernière à Kaffrine», se désolent les membres de la conférence des leaders. Ils présentent leurs condoléances à toute la nation et particulièrement aux familles des victimes. Les leaders de Yewwi demandent toutefois aux concitoyens d'aller vite et en masse faire un don de sang aux blessés à l'hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga afin de sauver des vies.
Papito Kara et Outhman Diagne sous contrôle judiciaire
Deux militants très dynamiques de Pastef ont humé hier l’air de la liberté. Selon Me Cheikh Koureyssi Ba, le juge du 2e cabinet d’instruction, Mamadou Seck, a signé la mainlevée des mandats de dépôt de Ibra Guèye alias Papito Kara et Outhman Diagne. Le coordinateur de la «Mafia Kacc Kacc» et Papito Kara sont placés sous contrôle judiciaire allégé. Toutefois, ils vont émarger chaque mois. Pour rappel, depuis plus de 5 mois, les mis en cause, membres de la «mafia Kacc Kacc», ont été arrêtés pour «diffusion de fausses nouvelles, effacement, modification, fabrication et introduction de données informatiques». Il leur est reproché d’avoir détourné des Unes de journaux dont celle de «L’Observateur».
Le trio d’activistes condamné à 2 mois de prison
Restons avec l’avocat Cheikh Koureyssi Ba qui a annoncé le verdict du procès des trois activistes dont il assurait la défense. Beyna Guèye, Saran Diallo et Ousmane Sarr sont déclarés coupables de participation à une manifestation non déclarée et de trouble à l’ordre public pour avoir scandé sur la petite corniche le nom de Pape Alé Niang. Ils écopent d'une peine de 2 mois d’emprisonnement.
Les ténors de l’Apr se retrouvent à Fandène
Les ténors de l’Alliance pour la République (Apr) du département de Thiès, notamment les maires, le ministre Ibrahima Ndoye, les députés Abdou Mbow, Maïmouna Sène, se sont retrouvés ce week-end à Fandène sur invitation du maire Augustin Tine, par ailleurs ministre directeur de cabinet politique du président de la République. Il s’agit d’une finale de football entre Keur Assane et Koundane et qui a permis, selon DrAugustin Tine, de confirmer qu’il y a beaucoup de jeunes de Fandène qui maîtrisent les rudiments du football. Il en veut pour preuve le penalty savamment exécuté au cours du match et la manière qui lui rappelle le but de l’Allemand KarlHeinz Rummenigge lors de la série des tirs au but contre la France en Coupe du Monde 1982. Pour créer les conditions de l’éclosion des talents, il a annoncé un projet de construction d’un stade multifonctionnel, déjà ficelé, avec un démarrage imminent. Selon lui, des bailleurs sont prêts à mettre la main à la poche, sans compter l’appui du ministère des Sports.
La revue «Tumultes» sur l’impensé colonial des sciences sociales
En présence des professeurs Souleymane Bachir Diagne et Luis Gordon, le département de Philosophie de la Fastef a présenté, hier, la revue ‘’Tumultes’’ sur l’impensé colonial des sciences sociales. Selon le chef du Département de la Fastef, Dr Hady Ba, cette revue permet de déconstruire certaines idéologies qui peuvent être racistes et qui émanent souvent des scientifiques. Il s'agit donc de montrer, à partir de cas précis, comment certains scientifiques sociaux ont mené leurs recherches en complicité totale, mais déniée ou ignorée avec l'entreprise coloniale, comment cette adhésion sans faille à l'esprit de la colonie a marqué et marque encore le choix des objets, la méthodologie, la théorisation, la conceptualisation, le privilège accordé à certaines approches aux dépens d'autres
Sonko chez le Khalife général de Madina Gounass
Le leader de Pastef a rendu visite hier à Dakar au Khalife général de Madina Gounass. Ousmane Sonko se dit très touché par l’accueil que lui a réservé Thierno Amadou Tidiane Ba. Il remercie le guide religieux pour ses conseils etlui souhaite longue vie et santé.
Le Custr se démarque de la grève des transporteurs
Le Cadre Unitaire des Syndicats des Transports Routiers (Custr) boycotte le mot d’ordre de grève illimitée décrétée par l’intersyndicale. Les responsables du Cadre ont pris cette décision à l’issue de leur rencontre avec les autorités du ministère des Infrastructures et des Transports. Maintenant, on saura mercredi entre le Custr et l’intersyndicale des transporteurs composée du Snttrs de Alassane Ndoye, de l'Urs de Gora Khouma et du Sattrans de Pape Mamadou Ndiaye, qui est le plus représentatif.
Direct Aid soulage 3 villages de Sédhiou
Pour un coût global de plus de 26 millions, l’Ong «Direct Aid Society» a bouclé la réception de 4 mini forages sollicités par les populations de Saré Mody Ka, Saré Faramba, Darou Sahine et Bougbo. Telle une délivrance, les populations expriment leur entière satisfaction à l’Ong. C’est la fin d’un calvaire de plusieurs décennies à cause de la rareté de l’eau, se réjouit Alain Charles Mendy, chef du village de Bougbo. Cette réalisation va, dans la même veine, soulager les pensionnaires de l’école élémentaire dudit village, selon Bécaye Seydi, directeur de l’école. Abondant dans le même sens, Babacar Dione de Darou Sahine soutient que le mini forage installé dans son village va considérablement réduire le volume de travail des éleveurs de Darou Sahine. Mais aussi, dit-il, il permettra aux femmes de s’activer dans le maraîchage pour accroître les revenus familiaux.
Direct Aid soulage 3 villages de Sédhiou
Le représentant du directeur général de Direct Aid Society, Pape Saré Gadiaga, est revenu sur le caractère prioritaire de l’accès à l’eau dans leurs interventions. A l’en croire, ces populations allaient chercher de l’eau dans les villages voisins à pied alors que cette eau n’est même pas potable, car elle était la source de beaucoup de leurs maladies. Et comme à «Direct Aid society» l’amélioration des conditions de vie des populations en zones rurales est un sacerdoce, il fallait trouver en urgence une solution au problème de l’eau qui est une source de vie, affirme Pape Saré Gadiaga. A l’en croire, bien d’autres chantiers sont en perspective dans la zone. L’Ong va axer ses interventions sur la santé, l’agriculture, l’élevage et la prise en charge des orphelins, dans le but d’accompagner les populations à avoir accès aux services sociaux de base et à leur donner les conditions de leur autonomisation économique.
L’Aftu renonce à la hausse du prix du transport
L’Association de Financement des professionnels du Transport Urbain (Aftu) sursoit à sa menace d’augmenter les prix du transport des minibus dans la capitale et les grandes villes du pays. Cette décision fait suite à la réunion que le Cetud a eue hier avec les présidents de Gie de l’Aftu. Lors de cette rencontre de crise, les deux parties ont échangé sur l’annonce faite par les transporteurs de revoir à la hausse les tarifs. Mais à l’issue d’intenses discussions, l’Aftu s’est engagée à respecter les termes de la convention de concession des lignes de transport signées avec le Cetud. Cette convention prévoit la saisine officielle du Cetud pour toute demande de hausse tarifaire sur le réseau de transport urbain, lit-on dans un communiqué parvenu à «L’As» et qui a sanctionné la réunion. Ainsi, les tarifs applicables sur l’ensemble du réseau de transport Aftu restent en vigueur. Toutefois, l’Aftu prévoit de transmettre au Cetud, dans les meilleurs délais, une proposition d’harmonisation de ses tarifs tenant compte des nouvelles dessertes, notamment les zones de Dougar, Tivaouane Peulh, Deni Biram Ndao, Toubab Dialaw. Les transporteurs et le Gouvernement œuvrent, en outre, à maintenir ce climat de dialogue pour stabiliser le secteur. Ce, malgré la hausse du prix du gasoil. L’Etat exhorte l’Aftu à poursuivre les concertations portant sur les modalités de subvention des opérateurs afin que le réajustement des prix du carburant n’ait pas d’impact sur la tarification du transport routier. Par ailleurs, l’Aftu a décidé de ne pas suivre le mouvement de grève décrété par certains syndicats de transporteurs.
Première vente publique aux enchères de biens saisis…
La première vente publique aux enchères de biens saisis ou confisqués dans le cadre d’une procédure pénale se tiendra le 19 janvier prochain au Musée des civilisations noires de Dakar, a appris l’ «APS» auprès de l'Office national de recouvrement des avoirs criminels (ONRAC). Plus d’une cinquantaine de biens constitués de véhicules de luxe, de motos, de téléphones portables, de téléviseurs, d’ordinateurs portables high tech et bien d’autres lots, seront proposés à la vente. Mais, au préalable, une visite des véhicules et motos en vente sera organisée aujourd’hui de 11 heures à 13 heures au Musée des Civilisations noires. L’Office national de recouvrement des avoirs criminels précise que la cérémonie sera présidée par le garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, et le ministre des Finances et du Budget, Moustapha Ba. Cette opération, au-delà de la matérialisation de l’effectivité des décisions de justice (…), est une preuve de la mise en œuvre de l’une des innovations majeures du Code de Procédure pénale (…) pour les infractions relevant de la criminalité organisée, la dépossession temporaire ou définitive du délinquant ou criminel, de tout ou partie de son patrimoine. L’organisation de cette vente aux enchères huit mois après le démarrage effectif des activités de l’ONRAC entre dans le cadre de l’exercice de sa mission principale de gestion et de recouvrement des avoirs saisis ou confisqués.
Diamniadio : Un dealer livre 3 kg de drogue aux gendarmes
Une belle prise a été réalisée par les éléments de la Brigade de recherches (BR) de Faidherbe. En effet, le chef de service de cette unité a reçu une dénonciation relative à un intense trafic de drogue à Diamniadio durant les week-ends. Le major Babacar Ndiaye, Commandant de la brigade de gendarmerie de Dakar, a aussitôt mis en action ses hommes. La mission était de rechercher et d’interpeller toute personne impliquée dans ce trafic. Ainsi, les gendarmes en civil ont investi la commune de Diamniadio. Grâce à leur ténacité et leur perspicacité, ils ont réussi à infiltrer cette entreprise délictuelle avant de passer une commande de drogue. Croyant avoir affaire à des clients, le trafiquant M. T. Badiane a promis de livrer des kilogrammes de chanvre indien à ses clients. Ainsi, le suspect a fait patienter les faux acquéreurs durant plusieurs jours, avant de leur livrer trois kilogrammes de drogue, selon nos confrères de «Seneweb». C'est sur ces entrefaites que M. T. Badiane a été arrêté et acheminé dans les locaux de la Brigade de recherches de Faidherbe. Les autres membres de sa bande ont réussi à prendre la fuite. Déféré au terme de l'enquête puis jugé en flagrant délit, le trafiquant a écopé d'une peine de 2 ans de prison ferme.
LE DIKTAT DES TRANSPORTEURS
En réaction aux 22 mesures de lutte contre l’insécurité routière et les accidents de la route, des transporteurs menacent à nouveau de paralyser le système de transport, à partir de ce mardi 17 janvier 2023 à minuit
Des transporteurs annoncent une grève illimitée, en représailles contre les directives du Conseil interministériel, du lundi 9 janvier 2023, pour lutter contre les accidents de la route. Ils ne sont pas à leur coup d’essai. Mieux, ils ont réussi, à plusieurs occasions, à amener l’Etat à revoir ses décisions.
En réaction aux 22 mesures de lutte contre l’insécurité routière et les accidents de la route, des transporteurs menacent à nouveau de paralyser le système de transport, à partir de ce mardi 17 janvier 2023 à minuit. Gora Khouma, Alassane Ndoye et leurs collègues déplorent certaines des mesures prises lors du Conseil interministériel du 9 janvier dernier. Cette volonté de défier l’autorité de l’Etat n’est pas une première. Le président Macky Sall a toujours prôné la «tolérance zéro» contre les mauvais comportements sur les routes. Depuis 2012, il s’est engagé à faire appliquer le retrait du permis du conduire du chauffeur fautif. D’où l’initiative en veilleuses de la mise en place du système des permis à points.
Rappelons que cette volonté manifestée de Macky Sall date du temps où il était ministre de l’Intérieur, sous le régime du président Abdoulaye Wade. L’opposition des transporteurs et la volonté de l’Etat d’arrondir les angles avec eux, avant l’application de cette directive, retarde encore l’effectivité de l’application des permis à points. Les accidents impliquent beaucoup souvent les gros porteurs. Dans ces moyens de locomotion aussi, le respect des règles n’y est toujours pas. En septembre dernier, lors d’une rencontre sur la charge à l’essieu, le Directeur des Routes disait que 50% des camions ne sont pas en règle avec cette directive sous régionale.
Contrairement aux autres pays de l’Union économique et monétaire ouest africaines (Uemoa), qui appliquent des amendes, le Sénégal opère un délestage de la charge. Une option motivée par la vétusté du parc automobile ; mais elle ne saurait être une éternité. «Le Sénégal a fait le choix du délestage à cause de la vétusté du parc. Cela fait 10 ans que cela dure, il faut donc prendre les mesures idoines pour amener les acteurs à respecter le règlement», avait dit Mamadou Alassane Camara.
En attendant, pour le moment, l’Etat laisse libre court à ces gros porteurs. Ils opèrent dans une opacité qui favorise l’insécurité routière, accentue la dégradation rapides des infrastructures construites à coût de plusieurs milliards de F CFA. A plusieurs occasions, ils dérapent et emporte des vies. Mais à chaque fois que le gouvernement, qui malheureusement est toujours dans une posture de réaction, prend des décisions allant dans le sens de protéger les usagers (les personnes et leurs biens) et les routes, ces opérateurs économiques que sont des transporteurs activent le levier de la grève, pour faire reculer l’autorité. Au grand dam des populations qui continuent de payer le plus lourd tribut des défaillances humaines et techniques à l’origines des milliers d’accidents - plus de 4000 par an, selon l’Etat - de la circulations causant désormais plus de 750 morts par an et des milliers de blessés.
FACE AU «CHANTAGE» DES TRANSPORTEURS, QUAND «FORCE RESTERA-T-ELLE A LA LOI» ?
A titre d’exemple, en décembre 2021, les transporteurs avaient décrété plusieurs jours de grève, protestant notamment contre la concurrence jugée déloyale et les contrôles qu’ils qualifient de «tracasseries» des agents de circulation sur les routes. Après plusieurs jours ponctués parfois par un boycott des rencontres avec les autorités, ils ont obtenu gain de cause, l’Etat ayant fini par céder à leur «manœuvres», à cause d’énormes problèmes de mobilités engendrés par ce mouvement qui a entrainé la paralysie de plusieurs secteurs d’activité, y compris l’évacuation des malades vers des structures sanitaires. Au finish, ils ont réussi la signature d’un decret réajustant le contrôle sur les corridors.
Autre chose ! Depuis quelques années, on évoque un parc vétuste qui ne devrait plus servir au transport de voyageurs; rien ne change ou du moins les vieux cars destinés à la casse continuent toujours d’assurer le transport public de personnes. Pourtant, un programme de renouvellement a été enclenché depuis 2005 à cet effet. Par exemple, les «Ndiaga Ndiaye» qui, à l’origine, n’étaient pas destinés au transport public de voyageurs, parce qu’étant conçus pour le transport de bagages et sont modifiés dans des garages de mécaniciens, continuent à opérer dans les grands centres urbains, assurant parfois le voyages entre des villes. Ils ont pu s’imposer dans le secteur des transports en commun, dans le contexte urbain, du fait d’un certain nombre de modifications opérées sur ces véhicules destinés, au préalable, au transport et aux livraisons de marchandises.
Dans le contexte des manifestations de la société civile, des activistes et autres acteurs politiques de l’opposition, le gouvernement a toujours scandé, après notification de l’interdiction, que «force restera à la loi». Pour cette question de l’insécurité routière qui intéresse tout le peuple Sénégalais meurtri, face au «chantage» de ces opérateurs économiques du secteur des transports publics de voyageurs, quand «force restera-t-elle à la loi» ?
« LES PRESSIONS DES ALLIES NE SERONT PAS DETERMINANTES POUR FAIRE RECULER MACKY SALL »
Enseignant chercheur en Sciences politiques, Jean Charles Biagui nous livre son éclairage sur cette levée de boucliers de plus en plus affirmée contre une 3e candidature de l’actuel chef de l’Etat en 2024 au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar
Enseignant chercheur en Sciences politiques, Jean Charles Biagui nous livre son éclairage sur cette levée de boucliers de plus en plus affirmée contre une 3e candidature de l’actuel chef de l’Etat en 2024 au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar. Interpellé par Sud quotidien, l’enseignant à la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar a toutefois tenu à préciser au sujet de ces dissensions au sein de la coalition Bby, quant à la possibilité d’un troisième mandat pour l’actuel chef de l’Etat, que les pressions des alliés ne seront pas déterminantes pour faire reculer Macky Sall.
Quelle lecture faites-vous des dissensions internes notées au sein de Bby sur la question de la 3e candidature du président Sall ?
Les différences d’appréciation au sein de la coalition Bby quant à la possibilité d’un troisième mandat pour Macky Sall ne doivent pas surprendre. Les caciques du régime entretiennent volontairement un débat qui malheureusement s’est progressivement installé, y compris au sein des partis de la mouvance présidentielle. Ce n’est donc pas étonnant que des voix s’élèvent pour contester cette volonté de violer la Constitution du Sénégal. Mais, il me semble qu’il faut être mesuré et prudent pour le moment dans la mesure où l’Afp tout comme le PS n’ont pas encore présenté de positions officielles. Ces formations politiques vont-elles conforter ces prises de positions personnelles ? Rien n’est moins sûr. Seule l’histoire le dira. En tout état de cause, justifier la troisième candidature est un exercice qui va s’avérer difficile pour tous les acteurs politiques qui ont défendu le contraire ces dernières années. Cela d’autant plus que l’opposition, les associations qui se réclament de la société civile et une frange importante de l’opinion y sont farouchement opposées pour des raisons légitimes. Quelle que soit la position des partis de Bby, les Sénégalais ont bien compris que nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs ».
Est-ce le début de la fin de cette coalition politique qui a battu le record de longévité au Sénégal ?
« Dans Benno Bokk Yakaar, nous avons l’Alliance pour la République (Apr) et des formations politiques plus ou moins satellites comme le Parti socialiste (Ps) ou ce qu’il en reste et l’Alliance des forces de progrès (Afp) qui n’a jamais pu proposer autre chose que la personnalité de Moustapha Niasse. A vrai dire, elles n’ont jamais joué un rôle décisif du point de vue électoral depuis l’arrivée au pouvoir de Macky Sall. Toutefois, il faut reconnaître que si ces partis politiques sans réelle consistance aujourd’hui prennent leur distance par rapport à la question du troisième mandat, le symbole sera particulièrement fort. Je pense même qu’ils pourraient en tirer un important profit pour l’avenir. Ils ont par conséquent une grande responsabilité historique. En revanche, il ne faut surtout pas s’étonner si leurs leaders mettent en avant leurs privilèges et leurs intérêts personnels pour justifier prochainement la candidature de Macky Sall.
Quel impact ces prises de position pourraient avoir sur cette ambition prêtée au président Macky de vouloir briguer une 3e candidature ?
Les pressions des alliés ne seront pas déterminantes de mon point de vue. La plus importante pression contre le troisième mandat émanera du peuple. Ce sont les pressions populaires qui pourraient faire revenir à la raison ceux qui agitent l’éventualité d’une candidature de Macky Sall en 2024. Déjà, les évènements de mars 2021, les dernières élections locales et les dernières législatives ont mobilisé une grande partie de l’opinion contre les gouvernants actuels. Macky Sall l’a bien compris. C’est la raison pour laquelle, il pourrait attendre le dernier moment pour se prononcer. Ainsi, au cas où la pression populaire deviendrait intenable, il pourrait toujours reconnaître son impossible candidature et dire qu’il n’a jamais voulu violer la Constitution. Les tenants du régime et certains intellectuels se trompent en pensant que le débat est juridique. Il n’en est rien. La Constitution est très claire. Et les populations sénégalaises pourraient le faire comprendre dans des mobilisations collectives aux conséquences incertaines.
BENNO À RUDE ÉPREUVE
De plus en plus de voix s'élèvent contre toute violation du principe de limitation des mandats présidentiels à deux au sein de la coalition qui a porté le président Macky Sall au pouvoir en 2012 et soutenu sa réélection en 2019
Le statut quo imposé par le chef de l’Etat sur sa candidature ou non à un 3e mandat lors de la prochaine présidentielle de 2024 ne semble pas faire l’unanimité à la coalition Benno Bokk Yakaar. De plus en plus, des voix contre toute violation du principe de limitation des mandats présidentiels à deux s’élèvent au sein de cette coalition qui a porté le président Macky Sall au pouvoir en 2012 et soutenu sa réélection en 2019.
Décidément, l’opposition et une grande frange de la société civile sénégalaise ne sont pas les seules à être préoccupées par la question de la troisième candidature de l’actuel chef de l’Etat Macky Sall. La coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) qui a porté le président Macky Sall au pouvoir en 2012 et soutenu sa réélection en 2019 semble aujourd’hui minée par cette question qui menace gravement sa survie.
En effet, de plus en plus de voix contre toute violation du principe de limitation des mandats présidentiels à deux s’élèvent au sein de cette coalition. Dernière en date, la sortie du député-président du Conseil départemental de Kaffrine et porte-parole du Parti socialiste, Abdoulaye Wilane. Interpellé sur la question de la troisième candidature de l’actuel chef de l’Etat Macky Sall lors de son passage dans l’émission Grand jury de la Radio futurs médias (Rfm privée), le dimanche 15 janvier dernier, Abdoulaye Wilane a été formel en précisant que « personne n’a droit à un troisième mandat. Surtout quand on a fait deux mandats ». Loin de s’en tenir-là, le porte-parole du Parti socialiste qui a annoncé la reprise des activités de son parti avec une réunion du Secrétariat exécutif prévu le jeudi 19 janvier prochain a par ailleurs précisé que cette rencontre sera suivie d’un conclave du Bureau politique pour échanger sur le processus d’évaluation de leur compagnonnage à Benno Bokk Yaakaar.
Outre cette sortie du responsable de la coordination socialiste départementale de Kaffrine, il y a également le désaveu des responsables du Groupe de réflexion de l’Alliance des forces de progrès (Afp) à l’égard de leur camarade responsable de l’AFP dans la commune de Pikine et ministre de la Pêche et de l’Économie maritime Pape Sagna Mbaye sur la candidature du Président Macky Sall en 2024. Interpellé sur cette question de la 3e candidature de l’actuel chef de l’Etat, sur un Plateau de télévision, Pape Sagna Mbaye avait laissé entendre sans réserve que Macky Sall est le candidat de l’AFP en 2024. Cette déclaration avait poussé Mapenda Cissé, Secrétaire Général de la Coordination Départementale de l’Afp de Birkilane et ses camarades progressistes du Gr Afp à monter au créneau pour préciser dans un communiqué que « cette déclaration n’engage que son auteur ».
Un des principaux allies du parti au pouvoir au sein de Benno Bokk Yakaar, la Ligue démocratique qui avait activement participé au combat contre la troisième candidature du président Abdoulaye Wade n’est pas également épargnée par ce vent de rébellion contre toute tentative de violation du principe de limitation des mandats présidentiels. Certains responsables de cette formation politique que nous avons contactés disent attendre juste que le président clarifie sa position pour se faire entendre.
L’ARMEE PILONNE KANDIALOUK ET SES ENVIRONS
Casamance – Relance des opérations de démantèlement des bases rebelles, Déterminée à atteindre son objectif « zéro base rebelle », l’armée relance la traque contre les bandes armées soupçonnées d’ériger des bases rebelles à Kandialouk
Déterminée à atteindre son objectif « zéro base rebelle », l’armée relance la traque contre les bandes armées soupçonnées d’ériger des bases rebelles à Kandialouk. La zone est depuis hier, lundi, en proie à des bombardements de l’armée qui pilonne à l’arme lourde. Une suspecte alliance entre les éléments des chefs rebelles Salif Sadio et César Atoute Badiate serait à l’origine du déclenchement de cette nouvelle offensive de l’armée dans la zone plongée dans la psychose.
Traquées, acculées, délogées de leurs bases démantelées ces derniers mois, les bandes rebelles suspectées d’ériger une nouvelle base à Kandialouk essuient depuis hier de lourds bombardements de l’armée sénégalaise qui pilonne la zone. C’est dans une symphonie de fortes détonations d’armes lourdes que les populations de Kandialouk (dans la commune de Djibidione) se sont réveillées hier, lundi. Très tôt le matin, l’armée sénégalaise a lancé une forte offensive en pilonnant la zone suspectée abriter une ou des bases rebelles.
Récemment déchus et délogés de leurs bastions, des éléments du chef rebelle Salif Sadio et de César Atoute Badiate, autre seigneur de guerre, se seraient « liguées » pour installer une base dans la zone de Kandialouk vers le village de Médiédiame, le long de la frontière avec la Gambie. Une alliance découverte par la Grande muette à l’aide de renseignements fournis.
La haute technologie utilisée par l’armée a permis de déceler des mouvements suspects de rebelles dans la zone. Les opérations qui ont démarré très tôt, lundi matin, se sont poursuivies jusqu’aux environs de midi. Même s’il est encore difficile d’établir un bilan de ces opérations, certaines indiscrétions font état d’une résistance des bandes armées qui auraient également répondu par des tirs.
Les fortes détonations et les tirs à l’arme lourde ont installé une lourde atmosphère dans la zone obligeant même certaines populations à fuir. C’est le cas des enseignants en service dans la zone qui ont tout simplement plié bagages, abandonnant les classes. C’est un calme précaire qui règne dans cette zone allant de Kandialouk à Mediédiame où l’atmosphère est très pesante.
Pourtant, il y a quelques mois, une forte offensive de l’armée avait permis de déloger les bandes armées de leurs bases, la zone avait été complétement nettoyée par la Grande muette qui avait même exhibé son « trophée de guerre ».
Toutes les bases du chef rebelle Salif Sadio démantelées, les éléments rebelles « évaporés », l’éradication de la culture de chanvre indien très patente dans la zone était devenue l’autre défi à relever par l’armée dans cette partie du Nord Sindian.
Le chef rebelle Salif Sadio toujours introuvable, ses éléments semblent se réorganiser par des velléités d’érection de bases dans la zone. De quoi torpiller davantage un processus de paix souvent fragilisé par ces genres d’incidents qui replongent les populations dans la psychose.
La situation assez calme ces dernières heures n’est cependant pas totalement stable. L’armée qui se fixe comme objectif « zéro base rebelle dans la zone » reste sur le qui-vive dans la zone et compte en découdre farouchement avec les bandes rebelles qui « refusent » d’abdiquer totalement.
VERS UNE MECANISATION EFFECTIVE DE L'AGRICULTURE
L’équipement rural, un des volets essentiels de l’objectif d’atteinte de la souveraineté alimentaire par le biais de la mécanisation de l’agriculture connaîtra un important bond avec la réception le 30 janvier 2023, d’un premier lot de matériels agricoles
Sangalkam, 16 jan (APS) – L’équipement rural, un des volets essentiels de l’objectif d’atteinte de la souveraineté alimentaire par le biais de la mécanisation de l’agriculture, connaîtra ''un important bond'' avec la réception, le 30 janvier 2023, d’un premier lot de matériels agricoles, a indiqué le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.
Ce lot de matériels est composé, entre autres, de centaines de tracteurs, de moissonneuses batteuses et de motoculteurs, a précisé Aly Ngouille Ndiaye, dans un entretien accordé à l’APS.
Il a indiqué que son acquisition s’inscrit dans le cadre d’un programme global lancé récemment par le président de la République, Macky Sall. Le coût global de ce programme étalé sur trois ans (2022-2024) et destiné à équiper les producteurs est de 83 milliards de francs CFA, a-t-il ajouté.
‘’La mécanisation et la modernisation de l’agriculture pour une productivité de qualité et en quantité dans l’optique d’assurer la souveraineté alimentaire sont dans une dynamique d’évolution irréversible’’, a-t-il assuré, dans cet entretien réalisé dans le périmètre maraîcher de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) sis à Sangalkam.
Il a souligné qu’un ‘’investissement important’’ a été déjà consenti par le gouvernement pour l’acquisition de matériels, notamment de tracteurs équipés, de moissonneuses batteuses et de machines agricoles, subventionnés à hauteur de 40, 50 pour cent et parfois même 70 pour cent, selon le type d’équipement.
Il a déclaré que cette politique a permis aujourd’hui à beaucoup de producteurs de disposer d’un équipement agricole, ‘’facteur important pour un plus grand rendement’’.
Outre ce matériel agricole, l’Etat compte également élargir la disponibilité des infrastructures avec la construction de 20 nouveaux entrepôts frigorifiques et d’une centaine de magasins de stockage répartis dans les principales zones de production pour pallier les pertes post-récoltes.
Il a expliqué que c’est pour cette raison que l’équipement rural occupera une ‘’place significative’’ dans la stratégie nationale de souveraineté alimentaire (SAS) élaborée par son département et dont un extrait sera présenté lors du Sommet de Dakar sur la souveraineté alimentaire (Dakar II).
La deuxième édition de ce sommet co-organisé avec la Banque africaine de développement (BAD) est axée sur le thème ‘’Nourrir l’Afrique : Souveraineté alimentaire et résilience’’. La rencontre se tiendra du 25 au 27 janvier.
L'ACCIDENT MEURTRIER DE SAKAL AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MARDI
Les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent de l'accident mortel survenu dans la région de Louga
Dakar, 17 jan (APS) – L’accident mortel survenu dans la région de Louga, une semaine après un drame similaire à Kaffrine, est au menu des quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Le Sénégal à nouveau endeuillé’’ après une collision entre un car de voyageurs et un camion entre Louga et Saint-Louis, selon Le Soleil. ‘’22 morts et 23 blessés enregistrés dont 7 dans un état grave. Les 7 blessés graves évacués à Dakar par un hélicoptère affrété par le président de la République’’, indique la publication.
‘’L’accident a impliqué un car Ndiaga Ndiaye et un camion de transport de type Renault. Le car, communément appelé Horaire, transportait 42 personnes et venait du village de Ndiock Fall (commune de Sakal). Le drame s’est produit dans la nuit de dimanche à lundi à 5 h du matin, à hauteur de Sakal. Et le pire dans cet accident, c’est que les victimes sont du même village, selon le maire de Ngueun Sarr.
En effet, les victimes de l’accident qui habitent Deungoul, dans l’arrondissement de Sakal revenaient d’une cérémonie familiale au village de Thiambène’’, rapporte le journal Bës Bi soulignant que le chauffeur du minicar qui voulait éviter un âne en divagation s’est ainsi retrouvé nez à nez avec le camion, souligne le journal.
‘’Après Sikilo, voilà Sakal’’, titre Sud Quotidien en faisant un parallèle avec un autre accident survenu une semaine avant dans les faubourgs de Kaffrine, une localité du centre du Sénégal, située à quelque 250 kilomètres de Dakar, la capitale. 42 morts et une centaine de blessés avaient été dénombrés.
Selon la publication du groupe Sud communication, le Premier ministre, Amadou Ba, et le ministre de l’Intérieur, Antoine Felix Abdoulaye Diome, qui étaient sur les lieux de l’accident ‘’constatent les dégâts et rappellent à l’ordre’’.
‘’Les Sénégalais n’ont pas encore séché leurs larmes sur l’accident de Kaffrine qu’un nouvel accident très meurtrier les invite encore à la méditation’’, ironise WalfQuotidien en relevant que ce n'est pas demain la veille que le flot de critiques contre les autorités sur leur incapacité à faire respecter les règles de conduite, mais aussi la réglementation sur l’état des véhicules, va s’arrêter’’..
‘’Après les 41 morts de Sikilo, 22 décès à Sakal’’, met en exergue Vox Populi, tandis que L’As déplore une ‘’énième hécatombe’’ sur les routes.
‘’Le carnage continue sur les routes du Sénégal’’, dit Libération, qui déplore 65 morts en une semaine.
‘’Après la tragédie de Sikilo (42 morts), 22 personnes sont décédées hier à hauteur de Ngeune Sarr dans un accident impliquant un car de transport en commun et un camion’’, écrit Libération, relevant que ‘’presque toutes les victimes, qui revenaient d’une cérémonie, sont des parents habitant dans la localité de Deungoul (…)’’.
‘’La série noire sur nos routes et la liste des victimes s’allongent. Une semaine après la tragédie de Sikilo dans le département de Kaffrine, avec son lot de 42 morts, voilà que le ville de Ngeune Sarr entre tristement dans l’histoire par un meurtrier accident routier ayant enregistré un lourd bilan d’une vingtaine de morts et d’une quarantaine de blessés’’, écrit EnQuête qui affiche à la Une : ‘’Les routes de l’enfer’’.
Selon Le Témoin, ‘’l’hécatombe continue’’. ‘’La spirale macabre se poursuit’’, titre Les Echos, relevant que 47 personnes étaient dans le car alors que la carte grise n’en autorise que 32.
‘’Le sort s’acharne sur le Sénégal’’, affiche à la Une L’Info. ‘’De Sikilo à Sakal, une semaine de sang’’, selon Le Quotidien, notant que les autorités insistent sur l’application des mesures sur la sécurité routière.
Le ministre des Transports, Mansour Faye, ‘’’va-t-il survivre à ce nouvel accident à hauteur de Sakal ayant fait 22 morts ?’’, s’interroge le quotidien Bës Bi.
‘’Il a survécu, en tout cas, à d’autres situations pour le moins rocambolesques et intenables. C’est le cas de la gestion de l’acquisition du riz en plein covid et, récemment du rapport de la Cour des comptes qui réclame des poursuites judiciaires contre son Dage. Il n’est peut-être pas le responsable direct de l’accident meurtrier de Sikilo et ses 42 morts finalement. Mais le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement est un cas qui ne laisse pas indifférent. La comparaison a été faite avec Abdoulaye Diouf Sarr d’ailleurs qui a perdu en mai 2022 son poste après la mort des 11 bébés au service de néonatalogie de l’hôpital de Tivaouane’’, écrit le journal.
KEEMTAAN GI - DEFILES SUR DES TAPIS ROUGE-SANG !
42 morts il y a une semaine à Sikilo devenue tristement célèbre, et 22 morts à Sakal. La liste macabre pourrait bien se poursuivre et s’allonger sur nos routes si l’Etat ne montre passa toute-puissance face à des transporteurs qui semblent lui dicter leurs lois. Et dans un pays où le Chef refuse de se prononcer sur une éventuelle candidature pour ne pas perdre de son autorité, celle-ci est bien en train d’être chahutée par le syndicat des chauffeurs et transporteurs qui s’oppose à des mesures censées rendre nos routes moins mortelles. Un pays où l’autorité est justement en vacances. Tous ces gens qui veulent jouir aussi longtemps que possible de privilèges qu’ils ne veulent pas laisser à des aventuriers, tous ces messieurs et dames donc sont en campagne pour faire valider un troisième mandat ¬ — pardon, un deuxième quinquennat ! — qui n’existe que dans leurs têtes de pyromanes. Plutôt que de travailler, ils sont tous mobilisés pour forcer la main à leur Champion qui n’est nullement sourd à leur invitation. Le beau-frère, oubliant les casseroles qu’il traine et sa série macabre qui le poursuit, livre sa science et soutient que ce n’est plus « ni oui ni non », mais « oui-oui ». Etant dans le secret de la famille, ce qu’il dit à propos du troisième mandat est parole d’Evangile ! Lui et les gens de son camp, personne ne pourra se dresser sur leur chemin. Quitte à marcher sur des cadavres, leur champion sera candidat à la présidentielle de 2024. Le week-end dernier, tous ces séditieux étaient dans une indécente campagne, déroulant meeting sur meeting, initiant des marches sans que ça importune le moins du monde ces messieurs de l’administration territoriale qui ne sortent leurs arrêtés d’interdiction que lorsqu’il s’agit de manifestations de l’opposition. A Louga, un ministre a mobilisé joyeusement oubliant la douleur des familles des victimes de l’accident de Sikilo dont certaines n’avaient pas fini d’enterrer leurs morts. Un ministre il est vrai épinglé dans le rapport de la Cour des comptes et qui a donc beaucoup à se faire pardonner ! Une indécente mobilisation parrainée par le Chef en route vers un foyer religieux. Et c’est dans cet air de campagne que le pays continuera à vivre tout le long de l’année 2023. Du moins tant que le Chef n’aura pas sifflé la fin de la récréation… KACCOOR BI - LE TEMOIN
FRANCE-SENEGAL: MACKY SALL NE RECEVRA PAS MARINE LE PEN EN VISITE A DAKAR
La cheffe de file du Rassemblement National (RN), Marine Le Pen, séjourne depuis hier à Dakar pour une durée de trois jours. Cette visite a été annoncée par la député française comme procédant de sa volonté de soigner sa stature internationale et de présenter sa vision d’un « co-développement euro-africain » qu’elle tente de tisser depuis plusieurs années. Marine Le Pen veut faire de la France et du Sénégal « les deux moteurs d’une relation de confiance retrouvée entre l’Europe et l’Afrique ». Un projet ambitieux, préparé de longue date, qui vise notamment à entretenir sa stature présidentielle. A travers une tribune publiée ce lundi dans L’Opinion concernant les contours de sa visite au Sénégal, Marine Le Pen détaille ses ambitions : redorer une relation parfois tumultueuse entre le Sénégal et la France, afin de «peser ensemble, à l’OMC comme dans les négociations de bloc à bloc, pour réussir cette conciliation complexe de l’équilibre des sociétés avec les exigences d’une croissance soutenable ». À ce titre, la responsable politique évoquera la sécurité alimentaire, la santé, et surtout l’industrialisation de l’Afrique. Pour ce faire, le choix du Sénégal n’a rien d’un hasard. Alors qu’elle avait recueilli 6,09 % des suffrages des ressortissants français au Sénégal, à l’occasion du premier tour de la présidentielle de 2022, Marine Le Pen entend bien s’inscrire dans la continuité de la «conquête» de ce pays pour lequel elle avait appelé, entre les deux tours, à ce qu’un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations unies lui soit attribué. Seulement Marine Le Pen qui a calé une possibilité de rencontrer le président du Sénégal, Macky Sall, pour son tout premier périple en Afrique de l’Ouest va déchanter. Des sources au Palais démentent toute audience entre le président Macky Sall et Marine Le Pen. Elles n’ont pas cependant avancé les motifs de cette position du président de la République. Certainement au niveau du Palais, on sait qu’une audience accordée à Marine Le Pen qui défend des positions nationalistes et racistes contre les émigrés pourrait déboucher sur un scandale dont le président pourrait vraiment se passer. Marine Le Pen repartira de Dakar sans voir le président Macky Sall.
RECITAL CORAN
En hommage à Cheikh Ngaido Ba, un récital du Coran sera fait ce mardi matin à partir de 09 heures à la mosquée khadrya sise à la rue Félix Faure angle avenue Lamine Guèye, en face de l’Office des Anciens combattants. Le récital est organisé à l’initiative de Soudiata Abass Ba, fils de Ngaido, et aussi de plusieurs amis du défunt cinéaste.
DRAME DE SAKAL:L’INDIGNATION DU PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE, DR AMADOU MAME DIOP
Le président de l’Assemblée nationale, Dr Amadou Mame Diop, n’a pas caché sa tristesse suite à l’accident mortel de Sakal qui a fait 22 morts ce lundi. « C’est avec une énorme tristesse que j’apprends la nouvelle tragédie de la route survenue vers Sakal ce matin. Au nom de l’Assemblée nationale et en mon nom propre, j’exprime ma compassion aux familles endeuillées. Je prie pour le repos de l’âme des disparus et le prompt rétablissement des blessés » a écrit la deuxième personnalité de l’Etat. Dr Amadou Mame Diop d’ajouter que « le décès d’une vingtaine de personnes et les nombreux blessés que cet accident a causés, à peine une semaine après le drame de Sikilo, nous interpelle tous. Nous devons, aux côtés des autorités publiques, jouer tous notre partition dans la sauvegarde de la sécurité des citoyens sur nos routes ».
KEDOUGOU : UN MORT ENREGISTRE APRES L’ACCIDENT DE SILING
Une des dix victimes de l’accident de la route survenu dimanche dans la soirée, à Siling, un village de la commune de Bandafassi (Kédougou, Est), est décédée après son évacuation à l’hôpital régional de Tambacounda, a appris l’APS, de source sécuritaire. Elle faisait partie de trois des victimes ayant été grièvement blessées dans cet accident qui a impliqué deux véhicules sur un axe menant vers la République de Guinée, a expliqué un responsable de la brigade régionale des sapeurs-pompiers de Kédougou, informe l’Aps. Le drame est survenu après que l’un des véhicules en provenance de Bandafassi, roulant à toute vitesse, a heurté une voiture stationnée au bord de la chaussée. Les dix victimes ont été évacuées vers les centres hospitaliers de Kédougou et de Tambacounda.
PALAIS DE JUSTICE : OUTHMAN DIAGNE, PAPITO KARA DE LA ‘ ’MAFIA KACC KACC’’ ET FADILOU KEITA DE PASTEF SONT LIBRES
Le dégel au niveau de la justice continue. Après les libérations de Pape Alé Niang, Karim Xrum Xaxx et Cheikh Oumar Diagne, deux autres activistes et un responsable de Pastef ont recouvré hier la liberté. Ibra Guèye, Papito Kara, Outhman Diagne et Fadilou Keita ont bénéficié, ce lundi, d’une liberté provisoire assortie d’un contrôle judiciaire allégé. L’information émane de l’avocat des deux activistes. Me Koureyssi Bâ l’a fait savoir à travers un post sur sa page Facebook. « Le juge du 2ème cabinet Mamadou Seck vient de signer la mainlevée des mandats de dépôt de Ibra Guèye, Papito Kara et Outhman Diagne, placés sous contrôle judiciaire allégé (émargements seulement)», a écrit le conseil. Sous mandat de dépôt depuis plus de 5 mois, ces derniers, membres de la «mafia Kacc Kacc» ont été arrêtés pour «diffusion de fausses nouvelles, effacement, modification, fabrication et introduction de données informatiques». Il leur est reproché d’avoir détourné des unes de journaux dont L’Observateur. Fadilou Keïta, membre de Pastef et non moins coordonnateur du Nemmeeku Tour du leader de ce parti, est libre. Il a été arrêté le mercredi 7 décembre 2022 sur ordre du procureur. Membre du cabinet du leader de Pastef et fils de l’ancienne présidente de l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac), Nafy Ngom Keita, Fadilou Keïta était poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles. On lui reprochait d’avoir accusé sans preuve à travers une publication sur sa page Facebook l’Etat dans la disparition du gendarme Didier Badji et son ami membre du renseignement militaire, le sergent Fulbert Sambou dont le corps sans vie a été repêché près des falaises du Cap Manuel.
GREVE DES TRANSPORTEURS : L’AFTU ET DAKAR DEM DIKK NE SERONT PAS PARTANTS
La grève illimitée à laquelle appellent les transporteurs à partir de ce mardi pourrait ne pas connaître le succès attendu. Pour cause, deux gros acteurs notamment la société publique Dakar Dem Dikk et surtout l’Association de financement du transport urbain (AFTU) se démarquent du mot d’ordre lancé samedi par les syndicats contrôlés par Gora Khouma, SG de l’Union des transporteurs routiers du Sénégal, et Alassane Ndoye, SG du Syndicat national des travailleurs du transport routier du Sénégal (SNTTRS). « Nous nous sommes réunis ce samedi pour annoncer ensemble une grève illimitée à partir de ce 17 janvier à minuit. A partir de cette date, nous voulons qu’aucune voiture de transport de marchandises ou de transport en commun ne se mette en route » disait Alassane Ndoye. Il ne pourra pas compter sur Dakar Dem Dikk dont les travailleurs ont indiqué clairement hier au cours d’une rencontre avec la presse qu’ils vont rouler ce mardi. Ils exigent néanmoins que l’Etat prenne les mesures de sécurité idoines pour éviter le saccage de leurs véhicules. L’AFTU, le premier réseau de transport en commun par minibus appelés Tata, ne prendra pas part non plus à cette grève. « Nous sommes une fédération nationale qui couvre tout le territoire national. C’est nous les opérateurs qui avons financé et recruté des chauffeurs. Nous vous informons que l’AFTU ne va pas en grève. Nous sommes ouverts au dialogue » a indiqué le premier vice-président de l’AFTU, Ndongo Fall, hier au cours d’un point de presse organisé par la Fédération nationale des transporteurs du Sénégal (FNTS). Selon Ndongo Fall, les transporteurs doivent prendre leurs responsabilités car un « syndicat ne peut pas parler et décider à la place d’AFTU. Surtout que le premier vice-président de l’AFTU s’est réjoui du fait que le Premier ministre et le ministre des Transports ont manifesté leur volonté de négocier sur les 22 mesures prises lors du conseil interministériel du 09 janvier suite à l’accident de Sikilo. Ndongo Fall a assuré que les négociations vont se poursuivre avec les autorités pour trouver des solutions aux points de désaccord. Ce qui a poussé les transporteurs de Alassane Ndoye et Gora Khouma à se radicaliser, c’est la décision des autorités d’interdire le transport interurbain des voyageurs entre 23h et 5h, et aussi les porte-bagages, la limitation à dix ans de la durée d’exploitation des véhicules de transport de personnes et à quinze ans de celle des véhicules de transport de marchandises.
SALY : UN PERE DE FAMILLE SE PEND A CAUSE DE SA FEMME.
C’est une histoire rocambolesque qui secoue la ville touristique de Saly Portudal. Un couple vivant au quartier Diacksao est désormais sous les projecteurs. Selon des sources de Dakaractu, A. S s’est donné la mort parce qu’il ne pouvait plus supporter les agissements de sa femme. Celle-ci, d’après les mêmes sources, passait son temps à dire à qui voulait l’entendre qu’elle n’aimait pas son mari et ne considérait même pas qu’elle était en couple. Ayant subi un tel affront pendant 3 ans, son amour propre complètement bafoué, A. S fini par se pendre sur le chemin de la mosquée après la prière du Fadiar (l’aube)...