La République de Cuba offre des facilités pour accueillir des Sénégalais souhaitent étudier ou améliorer leurs connaissances, a indiqué son ambassadeur à Dakar, Maydolis B. Sosa Hilton.
Dakar, 16 jan (APS) - La République de Cuba offre des facilités pour accueillir des Sénégalais souhaitent étudier ou améliorer leurs connaissances, a indiqué son ambassadeur à Dakar, Maydolis B. Sosa Hilton.
‘’Dans le cadre de la formation, il y a des possibilités de faire des études à Cuba dans plusieurs domaines avec des formulaires à remplir sur internet pour les citoyens sénégalais intéressés par des études à Cuba’’, a dit Mme Hilton, lots d'une visite de travail à l'Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Après avoir rempli les formulaires indiqués, il faut passer par l’Ambassade de Dakar pour s’enquérir des formalités requises’’, a-t-elle précisé, lors de sa rencontre avec le directeur général de l’APS, Thierno Ahmadou Sy.
Elle a rappelé que son pays a de ‘’l’expérience dans l’exportation de services, dans le volet formation (…)’’.
La diplomate indique que les professeurs, les cadres évoluant dans la formation, les étudiants et les élèves souhaitant poursuivre des études ou suivre une formation spécifique à Cuba peuvent postuler en vue de pouvoir séjourner dans cet Etat insulaire situé au sud des Etats-Unis.
‘’Nous avons une ambassade ici où ils peuvent se rendre pour avoir toutes les informations mais également sur internet (…)’’, a-t-elle encore précisé.
Elle a rappelé l’expérience dont dispose la République de Cuba dans ses relations avec les pays africains dans le cadre de la coopération sud-sud’’.
Récemment, a-t-elle signalé, un millier d’étudiants de différents pays africains ont bénéficié d’une formation dans le domaine de la médecine et dans d’autres secteurs, à Cuba.
LE BILAN GRIMPE, TOUS LES SERVICES D’URGENCE DES HÔPITAUX EN ALERTE
22 Décès dont 19 corps sans vie sur place et 2 décédés à l’hôpital et 1 dans l’hélicoptère au cours du transfert, c’est le dernier bilan de l’accident de Sakkal, village situé au nord-ouest du département de Louga, ce lundi 16 janvier 2023.
22 Décès dont 19 corps sans vie sur place et 2 décédés à l’hôpital et 1 dans l’hélicoptère au cours du transfert, c’est le dernier bilan de l’accident de Sakkal, village situé au nord-ouest du département de Louga, ce lundi 16 janvier 2023.
Selon le communiqué des services de Marie Khémesse Ngom Ndiaye, ministre de la Santé et de l’Action sociale, sur la gestion des corps, toutes les victimes ont été identifiées dont 17 corps enlevés et gardés dans les morgues des mosquées de la ville avec l’appui de l’association des imams de la région, quatre corps conservés au niveau de la morgue de l’hôpital et 1 corps à Dakar suite au décès, lors du transfert.
Deux blessés sont en réanimation à l’hôpital de Saint-Louis. Sur les 25, 18 blessés sont pris en charge au niveau de l’hôpital de Louga, après l’évacuation de sept victimes par hélicoptère vers des hôpitaux de Dakar avec deux très graves.
Un dispositif d’accompagnement psychosocial a été mis en place pour accompagner les familles des victimes, en plus de la prise en charge gratuite des malades en médicaments, en imagerie et au laboratoire à hauteur de 5 millions Fcfa, souligne le document.
Lequel ajoute qu’alertés à 05h53 ce matin, les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux à 06h18mn. Quatre ambulances, un véhicule de secours routier, deux véhicules d’intervention légère, 41 gradés et sapeurs-pompiers et 2 officiers ont été mobilisés, en plus de l’hélicoptère de l’armée nationale et de neuf ambulances de la région de Louga.
Les antennes de Saint-Louis et de Dakar du Samu national ont été aussi mobilisées « pour conditionner les patients au SAU et évacuer les blessés graves au besoin et faire la régulation ».
398 poches de sang sont déjà disponibles à la banque de sang grâce à un élan de solidarité.
Tous les services d’urgence des hôpitaux, les services de réanimations et les blocs opératoires sont en situation d’alerte maximale et prêts pour la prise en charges des urgences, et besoins chirurgicaux au besoin, précise le ministère.
MARINE EN VISITE AU SÉNÉGAL POUR SOIGNER SA STATURE INTERNATIONALE
À Dakar pendant trois jours à partir de ce lundi, la cheffe de file du RN détaillera sa vision d’un « codéveloppement euro-africain »
Le Point Afrique |
Charles Sapin |
Publication 16/01/2023
Les mobilisations et premières grèves contre la réforme des retraites se feront donc sans elle. Marine Le Pen s'envole ce lundi après-midi à Dakar pour un voyage de trois jours au Sénégal, laissant derrière elle le bras de fer annoncé entre le gouvernement et la rue. Fruit de plusieurs années de discussions et de préparation, ce premier périple en Afrique de l'Ouest tombe à pic pour la présidente du groupe de 89 députés RN à l'Assemblée nationale. Depuis plusieurs semaines, ses principaux lieutenants réfléchissaient à la meilleure façon de l'extraire ponctuellement de la cuisine parlementaire afin de la hisser au-dessus du jeu partisan et d'entretenir sa stature présidentielle.
Dans une tribune publiée ce lundi dans le quotidien L'Opinion, Marine Le Pen détaille les ambitions de son déplacement : « La France et le Sénégal peuvent devenir les deux moteurs d'une relation de confiance retrouvée entre l'Europe et l'Afrique. […] À nous de peser ensemble, à l'OMC comme dans les négociations de bloc à bloc, pour réussir cette conciliation complexe de l'équilibre des sociétés avec les exigences d'une croissance soutenable. » Le choix du « pays de la Téranga » pour quelques semaines encore à la tête de l'Union africaine n'a rien d'anodin. Seront également du voyage l'eurodéputé RN Philippe Olivier, la vice-présidente de l'Assemblée nationale Hélène Laporte, ainsi que le conseiller Nicolas Lesage, déjà organisateur des déplacements de Marine Le Pen au Tchad, en Égypte et au Liban en 2017.
Une rencontre avec les responsables politiques
Dans la continuité de son discours prononcé à N'Djamena, au Tchad, lors de la campagne présidentielle de 2017, où elle avait appelé à « en finir avec la Françafrique », la cheffe de file nationaliste entend promouvoir sur place « un cadre de coopération Europe-Afrique plus transparent et plus efficace ». Elle compte deviser sur la sécurité alimentaire, la santé et l'industrialisation de l'Afrique avec responsables politiques et membres de la société civile. La délégation entretient le plus grand mystère sur une potentielle rencontre avec le chef de l'État sénégalais, Macky Sall. Autant d'échanges qui pourraient cependant être facilités par les déclarations de Marine Le Pen lors de sa dernière campagne présidentielle.
La candidate malheureuse avait appelé, entre les deux tours, à ce qu'un siège de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies soit attribué au Sénégal, « pays sage et respecté de la grande Afrique ». Au premier tour de l'élection présidentielle de 2022, Marine Le Pen a recueilli 6,09 % des suffrages des ressortissants français au Sénégal, contre 38,40 % pour Jean-Luc Mélenchon et 33,68 % en faveur d'Emmanuel Macron.
L’AMBASSADEUR DU MALI AU GABON RETROUVE MORT DANS SA CHAMBRE À LIBREVILLE
L’Ambassadeur du Mali au Gabon, Mamadou Mandjou Berthé, a été retrouvé mort dans sa chambre le samedi 14 janvier courant, a rapporté l’Agence gabonaise de presse (AGP) sur son site.
L’Ambassadeur du Mali au Gabon, Mamadou Mandjou Berthé, a été retrouvé mort dans sa chambre le samedi 14 janvier courant, a rapporté l’Agence gabonaise de presse (AGP) sur son site.
Conduit à l’hôpital d’instructions des armées d’Akanda, son décès y aurait simplement été constaté par les professionnels de la santé.
Pour l’instant, les causes de la mort du diplomate malien restent inconnues.
« En effet, SEM Mamadou Mandjou Berthé, ambassadeur du Mali à Libreville, précédemment en poste à Bruxelles, de 2019 à 2022, a été rappelé à Dieu ce samedi 14 janvier 2022, à Libreville au Gabon » a indiqué la représentation diplomatique malienne de Bruxelles sur sa page facebook sans donner plus de détails.
L’information du décès du diplomate malien a été confirmée, à Anadolu par une source au ministère des Affaires étrangères de la coopération internationale sans donner plus détails.
PAR Madiambal Diagne
UN PRÉSIDENT NE DEVRAIT PAS FAIRE ÇA
Le fait de distinguer le producteur Maraz, quelle que soit la qualité de ses produits, constitue une erreur. Il apparaît inconvenant qu’un homme politique, de surcroît un chef d’Etat, fasse de la publicité commerciale sous quelque forme que ce soit
Le président Macky Sall a tweeté, le 11 janvier 2023 à 15h 31, une photo sur laquelle il posait, avenant, comme un voyageur dans un aéroport, tenant à la main une valise trolley. L’objectif était de faire la promotion de la préférence nationale, pour dire de manière triviale «le consommer local», en ce mois de janvier qu’il a dédié «mois du consommer local». L’initiative a pu être noble d’autant que le chef de l’Etat a écrit à l’occasion : «Dans le cadre du mois du consommer local, je félicite tous nos producteurs dont Maraz Origins, pour l’excellente qualité des produits, avec le soutien de la Der. Ensemble, achetons sénégalais, soutenons le consommer local.» Le fait de distinguer le producteur Maraz, quelle que soit du reste la qualité de ses produits, constitue une erreur, une faute même, pour ne pas dire un sacrilège. Il apparaît inconvenant qu’un homme politique, de surcroît un chef d’Etat, fasse de la publicité commerciale sous quelque forme que ce soit. On devine le geste spontané, désinvolte, innocent même et totalement désintéressé, mais les conséquences peuvent être graves. D’autres producteurs sénégalais, concurrents de Maraz Origins, peuvent légitimement s’offusquer de cette préférence présidentielle, de ce coup de pouce publicitaire, de la part de quelle égérie ! D’autres maroquiniers ont bénéficié de soutiens de la Der ou d’autres organismes publics et font eux aussi du travail de qualité. On ne serait pas surpris de découvrir que tous les ministres et autres hauts responsables de l’Etat en arrivent à faire dans le mimétisme et s’imposent la nécessité de s’afficher avec des produits de Maraz Origins.
Le Président Sall vient ainsi de faire un précédent dangereux pour l’éthique républicaine et gouvernementale, car il lui sera désormais difficile de sanctionner ou réprimander un ministre ou un haut fonctionnaire qui se prêterait à ce jeu, peut-être même pour des raisons moins nobles. Sur un autre aspect, le président de la République n’aurait plus de raison de décliner la demande d’une autre marque de produits sénégalais, de lui donner un coup de main dans une action ou campagne de promotion commerciale. C’est dire que le geste présidentiel n’a sans doute pas été mesuré, mais il convient de le regretter publiquement et de fermer définitivement la porte à toute récidive. En septembre 2020, le Président Macky Sall avait tenté de faire la promotion du tourisme local en se rendant à la réserve animalière de Fathala, pour poser avec des fauves. L’idée était très bien appréciée, mais certains n’avaient pas pour autant manqué de relever l’insistance douteuse des caméras de la Rts sur la casquette portée par le chef de l’Etat, et qui était frappée de la marque de Fathala. Un risque réel existe quant à l’utilisation des images présidentielles. Qui ne se rappelle pas qu’en 2008, le Président Wade avait été amené à rehausser de sa présence la cérémonie de lancement de travaux d’un programme immobilier privé. Le promoteur avait surfé sur cette caution et placardait les photos à ses expositions, qui suffisaient pour convaincre les compatriotes de la diaspora, qui s’étaient alors rués pour verser d’importantes sommes au projet sans jamais recevoir les clefs des maisons promises. Cette histoire reste encore le plus gros scandale au Sénégal dans le domaine de la promotion immobilière.
Des adversaires politiques du Président Macky Sall tournent en dérision (et c’est de bonne guerre) la pose pour Maraz Origins, présentant dans les réseaux sociaux la photo comme prémonitoire du moment où le Président Sall prendrait congé du Palais présidentiel en 2024. Le coup de «pub» pourrait du reste, de ce fait, être contre-productif pour la même marque, dans ce sens qu’il pourrait provoquer une certaine répulsion ; les adversaires politiques du Président Sall attacheraient la marque au nom de ce dernier et pourraient refuser d’acheter les produits. C’est sans doute un couteau à double tranchant car la haute cote de popularité pourrait booster les ventes et le désamour pour l’égérie aura l’effet inverse, donc doucher les ventes. Maraz Origins aimerait à coup sûr vendre à ceux qui aiment Macky Sall comme à ceux qui l’aiment moins. On a déjà pu observer au Sénégal, cette situation.
La marque de montres, Mathydy, avait fait de Ousmane Sonko son égérie. Le leader du parti Pastef avait eu à poser, mettant en relief, comme un mannequin, un exemplaire de la collection Damel de Mathydy, le 26 mars 2021. Il reviendra sur la scène de shooting publicitaire avec la collection Cheikh Anta Diop de la même marque, le 11 octobre 2022. Les militants et sympathisants du parti Pastef avaient voulu s’approprier la marque, baptisée pompeusement dans les réseaux sociaux «la marque des patriotes». C’était suffisant pour susciter l’ire de nombreux clients qui refusaient dorénavant de porter la marque Mathydy, surtout que leur agent publicitaire préféré se trouvait empêtré dans un scandale sexuel éclaboussant. La maison Mathydy, prise de panique, a été obligée de chercher à rattraper le coup. La marque avait alors tenu à préciser dans un communiqué de presse, qu’elle est «totalement apolitique et le restera car elle est adoptée par des milliers de clients au Sénégal et à l’international, indépendamment de leur opinion politique, de leur croyance religieuse et de leur rang social». On peut dire que le mal était déjà fait et on observe depuis lors que Mathydy ne s’affiche plus aussi fièrement que par le passé. Allez savoir !
Les bons et mauvais coups d’hommes publics, agents publicitaires souvent à leur corps défendant
Il est rare de trouver des chefs d’Etat ou des hommes politiques tout court, se prêter au jeu d’agents commerciaux. Les services de communication et du protocole semblent y veiller systématiquement. On refuserait que l’image de l’homme politique soit détournée à de telles fins. Des expériences ont été observées, par exemple, en France. Arnaud de Montebourg, éphémère ministre de l’Economie, du redressement productif et du numérique en 2014, avait de la peine à se sortir d’une polémique suscitée par l’utilisation, à des fins de promotion commerciale, de son image par une marque française produisant des marinières. Il expliquait s’être volontairement prêté au jeu et de manière totalement désintéressée pour inciter à la promotion des produits français. Aux Etats-Unis d’Amérique, le Président Donald Trump avait poussé la provocation et l’arrogance jusqu’à se faire prendre en photo, assis à son bureau à la Maison Blanche, avec sur la table, des pots de produits alimentaires de la marque Goya ostensiblement disposés. Donald Trump cherchait à toiser son monde, à verser dans le «je-m’en-foutisme», du fait que des membres de sa famille, notamment sa fille, Ivanka, se plaisaient à faire de la réclame commerciale pour la marque Goya. La bravade trumpienne en avait ému du monde, jusque dans le camp de ses farouches partisans du parti républicain.
Certaines têtes couronnées acceptent parfois l’utilisation de leur image ou même jouent des rôles dans des affiches ou spots publicitaires pour la promotion de bonnes causes de portée générale, surtout dans le domaine caritatif ou sur des questions sociales. C’est ainsi, par exemple, que le Président Nicolas Sarkozy avait fait une campagne de lutte contre le Sida, avec une affiche très parlante : «Voteriez-vous pour moi si j’étais séropositif ? C’est le Sida qu’il faut exclure, pas les séropositifs.» La campagne avait fait un carton. La Reine Elisabeth II, poussée par son petit-fils, le Prince Harry, avait, elle aussi, accepté de faire une vidéo pour répliquer au couple Barack et Michelle Obama, dans le cadre des Invictus Games, une initiative sportive du Prince Harry mettant en scène des blessés de guerre.
D’autres chefs d’Etat ont vu leur image utilisée, à leur corps défendant, dans des campagnes publicitaires. Nous-mêmes au journal Le Quotidien, nous avions tourné, en notre faveur, une photo du Président Abdoulaye Wade, tenant entre ses mains un exemplaire de notre journal. L’idée espiègle était de répondre au Président Wade, qui avait organisé une conférence de presse pour s’en prendre spécialement, avec véhémence, à notre journal dont le crime avait été de révéler au public, le scandale de grosses «dépenses extrabudgétaires» pour un montant dépassant 172 milliards de francs. La photo du Président Wade lisant attentivement l’édition révélant le scandale avait été placardée dans les rues avec le slogan : «Pour tout savoir avant tout le monde, faites comme lui.» Cela avait fait mouche !
Il faut dire que «les faits et gestes des présidents, et parfois de leurs femmes ou compagnes, sont scrutés minutieusement par les médias. A tel point que les communicants cherchent parfois à profiter de certaines situations pour mettre en exergue une entreprise et marquer ainsi les inconscients. De nombreuses publicités utilisent les politiques comme icônes publicitaires. Certaines entreprises ou associations surfent sur l’actualité politique, les élections ou encore la vie privée des présidents pour se faire connaître. Les caricatures sont nombreuses et permettent parfois de réaliser le buzz».
La marque de voitures de location Sixt avait proposé de remplacer le scooter de François Hollande, qui prenait ce moyen de déplacement pour rejoindre nuitamment Julie Gayet. Le site de rencontre Ashley Madison a utilisé l’image de présidents pour promouvoir l’adultère, l’agence de communication Mens Com avait ressuscité François Mitterrand, dans une campagne de publicité pour le Tgv. Une photo de l’ancien Président Wade avec Bara Gaye, alors responsable des jeunes de son parti, avait fait fureur sur les réseaux sociaux. Le Président Wade avait chaussé des baskets de la marque Nike. Ces chaussures avaient attiré l’attention. On ne sait pas si le «look» était délibéré ou que la marque américaine a cherché à l’utiliser à son profit, mais le slogan : «Eh oui, les baskets, ça fait «jeune !» avait bien circulé. L’histoire ne dit pas non plus comment l’ancien Président Léopold Sédar Senghor avait été amené à être l’icône de la marque française de parfums «Jehanne Rigaud». Une collection Léopold Sédar Senghor, avec la photo du Président-poète et les couleurs nationales vert-jaune-rouge, avait été commercialisée juste après son départ du pouvoir. La collection semble avoir disparu des rayons depuis lors.
Post scriptum : Du faux pour légitimer la nouvelle «francophilie» d'Ousmane Sonko
La sortie de Ousmane Sonko à travers les chaînes France 24 et Radio France internationale (Rfi), le 6 janvier 2023, a fait débat. Le nouvel esprit d’ouverture manifesté à l’endroit de la France par le leader du parti Pastef a suscité des réactions interloquées de nombreuses personnes. Le feu a même pris entre Ousmane Sonko et certains de ses amis activistes qui, non seulement s’étonnent que Ousmane Sonko consente à s’exprimer à travers des médias qu’il a toujours voués aux gémonies, mais aussi ne voudraient accepter, le moins du monde, cette tendance à se «normaliser» ou se «présidentialiser» aux yeux des officiels français. Pour chercher à faire bonne figure ou pour rattraper le coup, les idées ne manquent pas aux «spin doctors» du parti Pastef, au risque d’échafauder les coups les plus tordus. C’est ainsi qu’un article a été publié le 8 janvier 2023, à travers un site jusqu’ici inconnu du grand public, atlantiactu.com. Le papier, intitulé «Sénégal : le Centre d’analyse, de prévision et de stratégie du ministère des Affaires étrangères français «bénit» un rapprochement de Paris avec Ousmane Sonko», a néanmoins assez circulé à travers les réseaux sociaux. Il s’avère que cet article a été construit sur du faux.
En effet, jamais ce centre (Caps), dirigé au Quai d’Orsay par Lafont-Rapnouil, n’a produit un tel document et n’a encore moins eu à apprécier des relations entre Ousmane Sonko et les officiels français. Mieux, interrogés, les diplomates français et des responsables du Caps assurent que le dernier rapport élaboré par le Caps l’a été en 2020, et relativement aux effets potentiels de la crise du Covid-19 sur les pays africains. D’ailleurs, en son temps, le ministère français des Affaires étrangères avait sorti un communiqué pour indiquer que les conclusions du tel rapport ne sauraient engager le gouvernement français, d’autant que le Caps était une structure consultative indépendante. Atlantiactu.com (du reste le seul média à évoquer le sujet) est identifié comme un site d’informations créé à Dakar par des militants du parti Pastef. Mais le plus sordide est que l’article comporte des extraits du rapport de 2020 (trois ans plus tôt) sur le Covid-19 et qu’on a voulu mettre en perspective avec le contexte de l’entretien de Ousmane Sonko avec les médias publics audiovisuels français. Il s’y ajoute une autre incongruité qui consiste à citer un prétendu Département Afrique qui n’existe pas au Caps et dont aucune des personnes citées dans l’article n’est membre, ne travaille ou ne collabore, d’une façon ou d’une autre, avec le Caps. En quelque sorte, il s’est agi d’un vulgaire bricolage pour faire croire qu’il y a eu une intelligence ou une connivence entre le Caps et Ousmane Sonko pour inciter ou permettre aux médias de réaliser l’entretien. Ce qui est totalement faux, encore une fois. Au demeurant, est-ce à dire que le subit désir d’être bien vu par la France est si prégnant ou vital pour Ousmane Sonko que son groupe ne reculerait devant aucune forfaiture pour y arriver ?
CE QUE LES 1 % LES PLUS RICHES ONT CAPTÉ EN 2020
D’après un nouveau rapport publié aujourd’hui par Oxfam, les 1 % les plus riches ont accaparé près des deux tiers des 42 000 milliards de dollars de nouvelles richesses créées depuis 2020, soit près de deux fois plus que les 99 % restant.
D’après un nouveau rapport publié aujourd’hui par Oxfam, les 1 % les plus riches ont accaparé près des deux tiers des 42 000 milliards de dollars de nouvelles richesses créées depuis 2020, soit près de deux fois plus que les 99 % restant. Au cours des dix dernières années, les 1 % les plus riches avaient accaparé environ la moitié des nouvelles richesses.
Au Burkina Faso, Ghana, Mali, Sénégal et au Niger, les 0,1% les plus riches détiennent au moins deux fois plus de richesses que les 50% les plus pauvres réunis. Au Nigeria, les trois hommes les plus riches possèdent plus de richesses que 83 millions de Nigérians et leur richesse a augmenté d’un tiers depuis le début de la pandémie de COVID-19.
« La loi du plus riche » sera publiée le jour de l’ouverture du Forum économique mondial à Davos, en Suisse. Les élites se réuniront dans la station de ski suisse à l’heure où la richesse extrême et l’extrême pauvreté ont augmenté simultanément pour la première fois en 25 ans.
« Alors que les populations font tous les jours des sacrifices sur des produits de base comme les denrées alimentaires, les ultra-riches s’enrichissent à un rythme qui dépasse leurs rêves les plus fous. Cette nouvelle décennie, qui a débuté il y a seulement deux ans, promet d’être la plus avantageuse à ce jour pour les milliardaires, de nouvelles années folles placées sous le signe de la prospérité pour les plus riches du monde », affirme Gabriela Bucher, directrice générale d’Oxfam International.
Ainsi, estime-t-elle, « taxer les ultra-riches et les grandes entreprises est une solution majeure pour sortir des crises qui se succèdent et se superposent depuis 2020 ». À en croire la directrice générale d’Oxfam International, « il est temps de tordre le cou à la théorie du ruissellement », poursuit-elle ».
ON DOIT PRENDRE DES MESURES SUR LES ANIMAUX EN DIVAGATION
19 morts et 24 blessés, c’est le bilan provisoire de l’accident qui s’est produit, vers les coups de 5 heures du matin, à Ngueun Sarr. En effet, un Car Ndiaga Ndiaye qui voulait éviter un âne est entré en collision avec un camion.
19 morts et 24 blessés, c’est le bilan provisoire de l’accident qui s’est produit, vers les coups de 5 heures du matin, à Ngueun Sarr. En effet, un Car Ndiaga Ndiaye qui voulait éviter un âne est entré en collision avec un camion. Réveillé par les sirènes des sapeurs-pompiers, le maire de ladite commune s’est déplacé rapidement sur les lieux de l’accident. Ibra Top, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a confié : « je me suis déplacé pour venir m’enquérir de la situation. Une fois sur les lieux, j’ai trouvé qu’il y’avait des morts. Quelque temps après, l’autorité administrative à savoir le préfet, le gouverneur, le sous-préfet de Sakal et le district médical sont venus pour secourir les blessés ».
Poursuivant, l’édile de Ngueun Sarr a soutenu que : « c’est une situation que nous déplorons et nous demandons au gouvernement de prendre des mesures sur les animaux en divagation. Parce que tous les accidents qui se sont produits c’est généralement les animaux en divagation à savoir les ânes, les vaches, etc. ».
Par ailleurs, le maire a informé qu’ils ont fait aussi des démarches pour qu’on installe des cassis au niveau des villages. « Certes, il y’aura des accidents, mais s’il y’a des dos d’âne ça va amoindrir le phénomène. Parce que si vous aviez vu ce qui s’est passé vous seriez choqué. Les véhicules étaient complètement aplatis surtout le mini car. Et 19 individus sont morts sur le coup et on a noté des blessés graves », a-t-il aussi déclaré.
J’INVITE L’ÉTAT DU SÉNÉGAL À AVOIR PLUS DE RIGUEUR…
Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès a réagi suite à l’accident qui s’est produit, très tôt ce matin, à Ngeun Sarr et qui a fait 20 morts. C’est pour insister sur la concertation entre l’État et les acteurs du transports routier.
Déthié Fall, président du Parti républicain pour le progrès (PRP) a réagi suite à l’accident qui s’est produit, très tôt ce matin, à Ngeun Sarr et qui a fait 20 morts et 24 blessés. C’est pour insister sur la concertation entre l’État et les acteurs du transport routier.
« Au moment où nous n’avons pas encore fini de faire le deuil de nos compatriotes qui ont péri il y a une semaine dans l’accident de Sikilo, nous venons d’être informés d’un autre accident meurtrier survenu ce jour sur la route Louga-Saint-Louis faisant 19 morts et plusieurs blessés », a-t-il posté. Avant de continuer : « je présente mes condoléances émues aux familles des victimes, à l’ensemble de la population sénégalaise, et prie pour le repos éternel des âmes des disparus. Je souhaite aussi un prompt rétablissement aux blessés. J’invite l’État du Sénégal à avoir plus de rigueur, de volonté et d’accentuer la concertation avec les acteurs dans la gestion de la sécurité routière et le transport public de masse ».
C’EST LA RESPONSABILITÉ DU GOUVERNEMENT D’ASSURER LA SÉCURITE DES VOYAGEURS
Le réveil a encore été brutal ce lundi. Un accident a été noté à NGUEUNE SARR faisant quarante-quatre (44) victimes décomptées soit vingt (20) personnes décédées; dix-neuf (19) blessés graves évacués. Mimi Touré a réagis à l'annonce de ce drame.
Le réveil a encore été brutal ce lundi. Un accident a été noté à NGUEUNE SARR et sur les quarante-quatre (44) victimes décomptées, vingt (20) personnes ont perdu la vie ; dix-neuf (19) blessés graves et cinq (5) blessés légers ont été évacués à l’hôpital régional de Louga et à l’hôpital régional de Saint-Louis.
Réagissant à ce propos, Aminata Touré a écrit sur Twitter : « nous n’avons pas fini de pleurer les 40 morts du terrible accident de Gniby qu’on déplore encore ce matin 19 vies perdues sur la route de Saint Louis. Que Allah accueille au Paradis les victimes et accorde un rapide rétablissement aux blessés ».
L’ancienne présidente du Conseil économique social et environnemental (CESE) » et actuelle parlementaire de poursuivre : « nous rappelons au gouvernement que c’est sa responsabilité que d’assurer la sécurité des voyageurs. Il est urgent de rétablir notre réseau ferroviaire laissé à l’abandon afin que les voyageurs aient plus de choix dans les moyens de déplacement ».