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21 août 2025
LA CPI AUX TROUSSES DE VLADIMIR POUTINE
La Cour pénale internationale (CPI) a déclaré vendredi avoir émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour sa responsabilité dans des crimes de guerre perpétrés en Ukraine depuis l’invasion russe.
La Cour pénale internationale (CPI) a déclaré vendredi avoir émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour sa responsabilité dans des crimes de guerre perpétrés en Ukraine depuis l’invasion russe.
« Aujourd’hui, 17 mars 2023, la Chambre préliminaire II de la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre deux personnes dans le cadre de la situation en Ukraine : M. Vladimir Vladimirovitch Poutine et Mme Maria Alekseyevna Lvova-Belova », commissaire présidentielle aux droits de l’enfant en Russie, a déclaré la CPI dans un communiqué.
M. Poutine « est présumé responsable du crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) et de transfert illégal de population (enfants) des zones occupées d’Ukraine vers la Fédération de Russie », a ajouté la cour.
« Les crimes auraient été commis sur le territoire ukrainien occupé au moins à partir du 24 février 2022 », a poursuivi la CPI, ajoutant qu’il existait « des motifs raisonnables de croire que M. Poutine est personnellement responsable des crimes susmentionnés ».
Lundi, le New York Times avait rapporté que la CPI s’apprêtait à lancer des poursuites contre des Russes pour le transfert d’enfants vers la Russie et pour des frappes délibérées sur des infrastructures civiles en Ukraine.
Le procureur de la CPI Karim Khan a déclaré plus tôt ce mois-ci après une visite en Ukraine que les enlèvements présumés d’enfants faisaient « l’objet d’une enquête prioritaire ».
La CPI, créée en 2002 pour juger les pires crimes commis dans le monde, enquête depuis plus d’un an sur d’éventuels crimes de guerre ou contre l’humanité commis pendant l’offensive russe.
Ni la Russie ni l’Ukraine ne sont membres de la CPI, mais Kiev a accepté la compétence de la cour sur son territoire et travaille avec le procureur.
La Russie nie les allégations de crimes de guerre. Les experts ont admis qu’il était peu probable qu’elle remette des suspects.
APPEL A L'UNITE DE L'OPPOSITION
Les événements du 16 mars ont fait réagir les acteurs politiques de tout bord. Depuis Paris où il est en tournée, le président du parti Awalé, Abdourahmane Diouf voit «l’image de mon pays piétinée par des agissements paniqués d’un pouvoir en fin de règne»
Les événements du 16 mars ont fait réagir les acteurs politiques de tout bord. Depuis Paris où il est en tournée, le président du parti Awalé, Abdourahmane Diouf, voit «l’image de mon pays piétinée par des agissements paniqués d’un pouvoir en fin de règne».
Selon lui, «aujourd’hui plus que jamais, Macky Sall montre une réelle détermination à casser l’opposition sénégalaise». «À toutes les combines politiciennes déjà expérimentées, il rajoute des exactions physiques et des actes d’intimidation inacceptables dans une démocratie», dénonce l’ancien membre du parti Rewmi d’Idrissa Seck.
Pour mettre fin à ces agissements dirigés contre des opposants, Abdourahmane Diouf considère que «plus que jamais, l’opposition doit se réunir en un bloc uni pour résister et faire face à Macky Sall».
Concluant sa note, le leader d’Awalé a souhaité «un prompt rétablissement à tous les blessés victimes de la violence d’État», sans pour autant citer le nom d’Ousmane Sonko.
Abdourahmane Diouf a, par ailleurs, demandé «la libération de tous les prisonniers politiques détenus par la simple volonté du régime en place».
Il rappelle, en outre, qu’«en tout état de cause, nul ne peut faire plus de deux mandats consécutifs».
Y EN A MARRE MET EN GARDE MACKY
Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 17 mars 2023, Y en a marre promet de barrer la route à Macky Sall qui, selon eux, n’agit que pour pouvoir briguer un troisième mandat.
« Il faut qu’il arrête » Les membres du mouvement Y en a marre sont très remontés contre le chef de l’Etat. Après les émeutes de ce 16 mars, ces derniers ont tenu pour unique responsable le président de la République.
Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 17 mars 2023, Y en a marre promet de barrer la route à Macky Sall qui, selon eux, n’agit que pour pouvoir briguer un troisième mandat.
C’est avec la dernière énergie que les membres du mouvement « Y en a marre » ont déploré les événements notés ce 16 mars à l’occasion du procès opposant Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko.
Aliou Sané, l’actuel coordonnateur dudit mouvement trouve que cette « situation de chaos provient de l’utilisation inouïe des FDS » contre un opposant. « Les FDS ont été mobilisées pour empêcher à Ousmane Sonko d’aller librement au tribunal suivant l’itinéraire qu’il voulait emprunter alors que d’un autre côté, Mame Mbaye Niang demande même à ne pas être escorté », déclare Aliou Sané. Poursuivant, il juge que ces « actes posés sont inacceptables » et « plongent le pays dans le chaos ».
Pour le coordonnateur du mouvement, il est temps de dire haro au Président Sall. « Trop c’est trop, il faut que Macky Sall s’arrête ». Justifiant leur sortie, Aliou Sané indique qu’il n’y a « aucun démocrate capable de se taire face à cette situation ».
Ainsi, « Y en a marre » met en garde le régime en place contre la restriction des libertés des citoyens sénégalais. Car selon eux, tout ceci n’est motivé que par une volonté de Macky Sall de briguer un troisième mandat. « Macky Sall a pour volonté de briguer un troisième mandat et choisir lui même ses concurrents » a affirmé le rappeur Thiat.
A ce propos, il compte se mettre aux côtés de Ousmane Sonko qui, selon eux, est victime de son statut d’opposant. « Même pour se soigner, il a fallu qu’il fasse un post pour qu’on le laisse sortir de sa maison » fulmine Aliou Sané. « Nous n’allons plus accepter que Ousmane Sonko subissent le même sort le 30 mars prochain.
Il devrait pouvoir circuler comme le fait Mame Mbaye Niang », déclare Thiat. Y en a marre compte donc engager le combat. En outre, il a demandé au peuple sénégalais de se tenir prêt à barrer la route à une troisième candidature de Macky Sall en février 2024.
NOUS ALLONS INTERNATIONALISER LE COMBAT POUR LA LIBERATION DE PAPE NDIAYE
Le groupe de Walfadjri se met en ordre de bataille pour la libération du journaliste Pape Ndiaye. En conférence de presse, le fils de Cheikh Sidy Lamine Niass, Cheikh Niass a dénoncé les injustices que subissent les médias particulièrement leur entreprise
Le groupe de Walfadjri se met en ordre de bataille pour la libération du journaliste Pape Ndiaye.
En conférence de presse, le fils de Cheikh Sidy Lamine Niass, Cheikh Niass a dénoncé les injustices que subissent les médias particulièrement leur entreprise. « Dans l’affaire Pape Ndiaye, un démenti officiel ou droit de réponse aurait suffi. Mais, rien n’a été fait. Maintenant, nous allons tenir un sit-in le dimanche devant nos locaux.
Après, nous allons adresser une lettre ouverte au Président de la République, Macky Sall pour exiger la libération immédiate et sans délai de notre employé », a-t-il annoncé.
Selon Cheikh Niass, une série de manifestations est prévue. Mieux, il promet l’internationalisation du combat. «Depuis deux semaines, Pape Ndiaye est en prison car poursuivi dans le cadre de son travail.
Le parquet de Dakar a décidé d’ouvrir une information judiciaire et de confier le dossier à un juge d’instruction pour mener une enquête sans fin.Ce sont là, les premiers signes d’un acharnement », souligne le patron de Walfajiri, ce vendredi 17 mars.
Il avance : « Nous n’entendons pas cautionner cette forfaiture en un mois contre le groupe Walfadjri qui compte demeurer un contre-pouvoir. Sans une presse debout , il ne peut être question de démocratie ».
Le chroniqueur-judiciaire est inculpé de diffusion de fausses nouvelles, d’outrage, d’intimidation et représailles, de provocation à un attroupement, de discrédit jeté sur un acte juridictionnel et de mise en danger de la vie d’autrui.
JUSQU'AU BOUT
L’activiste-député Guy Marius Sagna ne fait pas machine arrière. Il compte continuer le combat malgré une chaude journée passée ce jeudi 16 mars.
L’activiste-député Guy Marius Sagna ne fait pas machine arrière. Il compte continuer le combat malgré une chaude journée passée ce jeudi 16 mars. «Je félicite les sénégalais de partout qui ont résisté à leur manière aux tentatives de liquidation encore en cours du président Ousmane Sonko. Macky Sall qui détourne les ressources de son peuple, se met aujourd’hui à torturer son peuple et à l’assassiner pour une vulgaire 3ème candidature illégale et illégitime qui pour lui passe nécessairement par la liquidation politique de Ousmane Sonko », souligne-t-il.
Ainsi, dira le parlementaire, «nous allons montrer au président Macky Sall que nous sommes prêts à donner notre vie au projet d’un autre Sénégal dans une autre Afrique que porte Ousmane Sonko. C’est pourquoi nous n’accepterons pas qu’il empêche la candidature de Ousmane Sonko. Ousmane Sonko sera candidat et toi Macky tu ne seras pas candidat ».
«J’ai été brutalisé sauvagement par des nervis de Macky Sall»
Poursuivant, il renseigne: «Dans les heures à venir des médecins me consulteront, j’effectuerai des analyse et des radios car aujourd’hui aussi j’ai été brutalisé sauvagement par des nervis de Macky Sall habillés en policier et gendarmes. Pendant une heure de temps aujourd’hui, je n’ai pu ouvrir mes yeux suite à une substance que des gendarmes ont pompée dans mes yeux pour que je laisse Ousmane Sonko sortir de la voiture et pendant plus de 8h de temps, j’avais des sensations de brûlures sur plusieurs parties de mon corps ».
Déclarant que la «résistance continue », Guy Marius Sagna affirme que lui et ses camarades vont aller remobiliser leurs «troupes et les renforcer dans le combat démocratique et constitutionnel pour le départ de Macky Sall jusqu’à l’élection de Ousmane Sonko comme 5ème Président du Sénégal ».
«Bilan provisoire des arrestations et des blessés »
Par ailleurs, il a indiqué que 180 sénégalais ont été arrêtés, ce jour. «50 à la sûreté urbaine de Dakar, 50 à la Section de recherche de la gendarmerie de Colobane, 34 à la gendarmerie de Ouakam, 30 au commissariat de Dieupeul, 8 à Pikine, 2 à Kaolack et 6 à Tivaouane », a-t-il précisé.
Toujours à propos de ce bilan provisoire relatif aux journées du 15 et 16 mars, Ibrahima Dialllo, membre de la cellule de communication de Pastef y a ajouté «51 blessés, 2 blessés par balles, 10 blessés par armes blanches et 10 fracturés ».
par Rennie Yotova et Momar Seck
MÉDITATIONS SUR LE MÉTISSAGE ET LES UNITÉS PLURIELLES
Métissage du langage par les multiples dialogues des langues qui se parlent et se comprennent. Métissage des cultures qui communiquent dans leur bruissement universel
Rennie Yotova et Momar Seck |
Publication 17/03/2023
La perpétuation du Bien est né du métissage. Ce recueil a été écrit en neuf mois, entre le Sénégal et la Bulgarie, écrit sous l’impulsion vitale de la joie et de l’urgence de capter les instantanés d’un vécu qui voulait faire face à l’intranquillité du monde, qui voulait enregistrer la mélodie du monde.
Métissage du langage par les multiples dialogues des langues qui se parlent et se comprennent.
Métissage des cultures qui communiquent dans leur bruissement universel.
Métissage des rencontres entre âmes immortelles, femmes résilientes, âmes aimantes.
Métissage des errances, des oiseaux, des plantes.
Métissage enfin des arts, entre poésie et peinture. Des œuvres créées séparément et qui se sont rencontrées dans un dialogue fécond pour confirmer la force du « Nio far ! » sénégalais dans la certitude de la fraternité qui contribue à perpétuer le Bien sur toute l’étendue du monde. L’accomplissement d’un grand bonheur.
Rennie Yotova est docteure ès lettres de l’Université de Sofia, Bulgarie et de l’Université Paris X-Nanterre, France, professeure des universités, Déléguée de l’Organisation internationale de la Francophonie à l’enseignement du français dans le monde. Bulgare d’origine elle écrit en français et en bulgare. Traductrice, auteure de plusieurs essais littéraires et d’un recueil de poésie. Haut fonctionnaire international en poste à Sofia, Bucarest et Dakar. Elle a reçu de nombreuses distinctions.
Momar Seck est artiste plasticien, peintre et sculpteur, citoyen du monde et passeur de savoirs. Sénégalais d’origine et suisse, installé à Genève depuis plusieurs années, il expose régulièrement en Europe et au Sénégal, notamment à la Biennale d’Art Africain Contemporain de Dakar. Titulaire d’un doctorat en Arts Plastiques de l’Université de Strasbourg, France, il a reçu de nombreuses distinctions. Lauréat du prix de l’Unesco pour la promotion de l’art. Professeur d’art à l’École Internationale de Dakar.
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BEAUCOUP D’ARGENT ET PEU DE MANAGERS
Les arts visuels seraient une poule aux œufs d’or méconnue. Les acteurs culturels feraient mieux d’investir ce milieu en tant que managers au lieu de se limiter au secteur musical. C’est l’avis de Adama BOYE, la présidente des plasticiennes du Sénégal
En matière de management, le secteur des arts visuels au Sénégal constitue le parent pauvre contrairement à un secteur comme la musique. En marge du Festival Women’Arts show, la présidente du collectif des plasticiennes sénégalaises Adama Boye, plaide l’organisation du secteur des arts visuels avec l’engagement soutenu des managers à travailler avec les créateurs. AfricaGlobe Tv l'a interrogée récemment au Centre culturel espagnol, Instituto Cervantes de Dakar.
Pour Adama Boye, si les managers font défaut dans les arts visuels, c’est sans nul doute par méconnaissance parce qu’en vérité , il y a beaucoup d’argent à gagner. L’on peut même faire d’argent bien plus que dans la musique qui caporalise presque tous les managers du secteur de la culture et des arts.
In fine, dans le secteur des arts, on pourrait dire pour paraphraser un verset biblique que la moisson, est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.
S'agissant de l’aspect purement créatif, dans les domaines des arts plastique, la présidente du réseau des femmes entrepreneurs du secteur culturels relève les contraintes qui accablent les femmes et qui sont un grand handicap pour l'éclosion de leur talent et freinent leur productivité.
Ces contraintes ont pour nom : la gestion du foyer, gestion de leur profession sachant que la création en matière d’art plastique est spontanée. Toute inspiration non matérialisée risque de s’estomper lorsque qu’elle n’est pas traduite illico presto sur un support.
Longtemps resté, la chasse gardée des hommes, le secteur des arts visuels en Afrique et surtout au Sénégal est de moins en moins phallocratiques de l’avis d’Adama Boye. Bien que peu nombreuses au Sénégal, les femmes du secteur sont en même temps peu visibles, mais elles commencent à s'organiser peu à peu pour se frayer le chemin dans les industries culturelles au Sénégal.
LES GABELOUS CONDAMNES A L’EXPLOIT
L'As Douanes affronte ce soir le stade Malien pour le compte de la troisième journée de la basket-ball africa league (Bal).
L'As Douanes affronte ce soir le stade Malien pour le compte de la troisième journée de la basket-ball africa league (Bal). Après avoir concédé deux défaites en autant de sorties, l’unique représentant sénégalais a l’obligation de remporter cette rencontre pour se relancer dans la course et espérer une qualification pour le prochain tour.
Dos au mur, AS Douanes doit se ressaisir dans le tournoi de la Basket-ball Africa League (Bal). Battus par l’Abc Fighters et Rwanda Energy Group (Reg)lors de la première et de la deuxième journée de cette compétition, les Gabelous doivent impérativement gagner le Stade Malien ce soir lors de leur troisième sortie à Dakar Arena. Un match important pour les hommes de Mamadou Guèye «Pabi» qui devront sortir le grand jeu afin de dominer leurs adversaires du jour qui comptent une victoire et une défaite. Pour y arriver, le coach des étudiants devra tout de même trouver des solutions en vue de contenir les chutes à trois points de leurs adversaires.
Malgré les contre-performances de son équipe, le coach sénégalais estime que son équipe doit revenir forte afin de valider son ticket pour le second tour. «Il faut se remobiliser, car on a notre destin entre les mains et j'y crois. Il faut prendre soin de la balle, bien défendre, prendre les rebonds, courir très vite en transition offensive, ce que nous n’avons pas fait aujourd’hui. Nous avons raté la plupart des paniers. Il va falloir se concentrer sur cela d’abord pour avoir confiance et faire un très bon match», a soutenu Pabi Guèye. Avec la qualité de ses joueurs, le technicien pense que ces derniers ont une chance dans cette compétition. «Il faudra continuer à travailler sur le plan offensif et défensif. Ce n’est pas notre jeu à la Douanes. On met les systèmes, on partage la balle, on fait les shoots ouverts sans hésitation. C’est ce qui nous manque depuis le début de la compétition. C’est beaucoup plus facile de préparer les matchs quand on gagne. Nous sommes des professionnels, notre job est de faire face à des hauts et des bas», affirme le technicien.
Malgré les bonnes entames, les Douaniers peinent à exister parfois dans les rencontres. Mais le technicien sénégalais pense avoir les réponses pour corriger cela. «Je pense que nous avons fait d’assez bonnes recrues pour qu’elles puissent bien gérer notre raquette. Aujourd’hui, on encaisse 69 points. On prend beaucoup plus de rebonds que l’équipe adverse. Notre principal problème, c’est au niveau de nos extérieurs», souligne-t-il. Pour espérer une qualification pour le prochain tour, la bande à Jean Jacques Boissy doit impérativement remporter ses trois derniers matchs dans cette Conférence du Sahara afin de figurer parmi les quatre places qualificatives aux quarts de finale de la BAL. Mais en face, les Maliens comptent jouer à fond leurs chances dans cette rencontre en vue de valider leur ticket qualificatif. Ils voudront tout faire pour déjouer la vigilance de l’équipe locale.
L'ACTE D'UNITE ET DE PAIX DE L'UIP
La 146e assemblée générale de l’Union interparlementaire (UIP) a adopté une déclaration dite de Manama en vue de la promotion de ‘’la coexistence pacifique’’ dans ses pays membres.
Dakar, 17 mars (APS) – La 146e assemblée générale de l’Union interparlementaire (UIP) a adopté une déclaration dite de Manama en vue de la promotion de ‘’la coexistence pacifique’’ dans ses pays membres, a-t-on appris de la direction de la communication de l’Assemblée nationale du Sénégal.
‘’La déclaration est un message d'espoir qui appelle à l'avènement d'un monde plus tolérant, qui valorise la diversité’’, un monde ‘’où chaque être humain est reconnu pour sa contribution à la société’’, affirme la même source dans un communiqué parvenu à l’APS.
La déclaration de Manama pour la promotion de la coexistence pacifique invite les parlementaires des pays membres de l’UIP à combattre ‘’les actes de haine et toute forme de violence liée à la religion ou aux convictions, à la xénophobie, au racisme et à l'intolérance à l'égard des groupes marginalisés’’.
‘’Les parlementaires s'engagent à lutter contre les inégalités en adoptant des politiques économiques et sociales fondées sur les droits, qui placent les personnes avant le profit, les faibles avant les forts, et défendent l'égalité et la dignité de chaque personne’’, affirme-t-elle.
Le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Amadou Mame Diop, et d’autres députés sénégalais ont pris part à la 146e assemblée générale de l’UIP, qui s’est déroulée du samedi 11 au jeudi 16 mars à Manama, la capitale de Bahreïn.
Les parlementaires ont adopté une résolution qui les appelle à utiliser la coopération internationale pour ‘’lutter contre la cybercriminalité et préserver la paix, la sécurité et la stabilité économique, tout en veillant au respect des droits de l'homme, notamment de la liberté d'expression’’.
L'Union interparlementaire a adopté une autre résolution pour ‘’susciter une prise de conscience’’ envers les ‘’graves crises humanitaires qui frappent les peuples de l'Afghanistan, de la République arabe syrienne, de l'Ukraine, du Yémen…’’.
CES MAUX DE LA MEDECINE PHYSIQUE ET DE READAPTATION FONCTIONNELLE
Déficit en ressources humaines, plateau technique défaillant, manque de structures adéquates pour la prise en charge, Le centre national d’appareillage orthopédique (Cnao) souffre.
Le centre national d’appareillage orthopédique (Cnao) a organisé hier un symposium pour réfléchir sur la problématique de la médecine physique et de réadaptation fonctionnelle. au terme de la réflexion, il a été constaté que ces deux spécialités souffrent de maux qui ont pour noms déficit de ressources humaines, plateau technique défaillant et manque de structures adéquates pour la prise en charge.
Jadis spécialisé dans l’appareillage des blessés de guerre, le Centre National d’Appareillage Orthopédique (Cnao) est devenu au fil du temps un service de médecine physique et de réadaptation. Ce service prend en charge les personnes atteintes d’un handicap ou d’une incapacité physique suite à une maladie ou à un accident afin de réduire au minimum les conséquences de ce déficit sur leur vie quotidienne. Malheureusement, ce service est confronté à quelques problèmes comme le déficit de ressources humaines, un plateau technique défaillant.
Selon la directrice générale des établissements de santé, Dr Fatou Mbaye Sylla, le secteur de la réadaptation de la médecine physique a besoin d’être accompagné. «Nous avons identifié des gaps qui sont extrêmement importants sur les ressources humaines, le plateau technique, les structures qui offrent ces soins. Il y a un gap qu’il va falloir rattraper à tout point de vue. Pour cela, il faut retrousser le Cnao», indique Dr Sylla qui souligne que les accidents sur la voie publique sont devenus de plus en plus importants et constituent les premières causes de morbidité et de mortalité. «Quand on parle d’accident, c’est amputation, prothèse et rééducation».
En dehors des accidents sur la voie publique, la médecine physique s’occupe également des pathologies cardiaques et des maladies chroniques comme le diabète. «Toutes ces maladies ont besoin d’un accompagnement pour une rééducation fonctionnelle. Quand on identifie ces besoins et l’offre existant sur le territoire national, c’est sans commune mesure», souligne Dr Fatou Mbaye Sylla. Elle estime que dans les régions, les centres régionaux croulent sous le poids de l’âge. «Au-delà de l’infrastructure, nous avons aussi les ressources humaines. Que ça soit les médecins, les rééducateurs, les paramédicaux, tout cela est dans un panier et il faut qu’on agisse», renseigne-telle.
DEFICIT DE KINESITHERAPEUTES ET DE READAPTATEURS CARDIAQUES AU SENEGAL
Evidemment, tous ces paramètres seront pris en compte grâce au plan que le Cnao va présenter. «Le Cnao doit être un centre de référence national qui répond aux normes. Par rapport aux ressources humaines, il faut que toutes les spécialités soient disponibles sur le plan technologique ainsi que tout ce qui est équipement. Il faut que le ministère puisse faciliter l’accessibilité financière aux populations. En effet, il ne sert à rien d’avoir une structure de qualité qui n’est pas accessible », indique la directrice générale des établissements de santé. Et d’ajouter : «Nous allons travailler avec les universités, parce qu’on ne peut pas avoir 4 Ufr plus l’université Cheikh Anta Diop et avoir des problèmes dans la disponibilité des ressources humaines. Donc, on fera en sorte que dans 1 à 2 ans, on puisse avoir une structure de référence. Il nous faut un délai assez court dans la formation des paramédicaux pour aller vers la formation de spécialité des médecins qui sont dans la réadaptation fonctionnelle». Pour sa part, le directeur du Cnao, Djibril Bèye, a fait un plaidoyer pour former davantage de kinésithérapeutes. «Il y a un seul kinésithérapeute dans la région de Ziguinchor qui prend en charge toute la population. Sédhiou n’a pas de kinésithérapeute», révèle-t-elle.
Réadaptateur cardiaque au Cnao, Pr Fatou Aw Lèye considère que la prévalence importante et grandissante des affections cardiovasculaires exige la création d’un centre national qui permettra d'augmenter le nombre de patients pris en charge en réadaptation cardiaque. «Il n’y a que 19 médecins réadaptateurs cardiaques sénégalais, c’est très insuffisant», tranche-t-elle.