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14 juin 2025
CAS D'ACCIDENTS AU SENEGAL, UN LOURD BILAN EN HUIT MOIS
Le nombre de morts comptabilisés sur les routes fait froid dans le dos. En dehors de l’accident meurtrier qui a eu lieu à Kaffrine, dans la nuit du samedi à dimanche, 519 personnes ont été tuées sur les routes sénégalaises entre janvier et septembre 2022.
Le nombre de morts comptabilisés sur les routes fait froid dans le dos. En dehors de l’accident meurtrier qui a eu lieu à Kaffrine, dans la nuit du samedi à dimanche, 519 personnes ont été tuées sur les routes sénégalaises entre janvier et septembre 2022. Des chiffres donnés par l’Agence nationale de sécurité routière (Anaser).
« 519 personnes ont péri sur les routes sénégalaises entre le 1er janvier et le 3 septembre 2022 ». Des chiffres donnés dernièrement par le Directeur de l’Agence nationale de la sécurité routière (Anaser), qui a précisé que les décès enregistrés lors du dernier Magal (33 morts) et 8 morts pour le Gamou, n’ont pas été pris en compte dans ce lot. S’y ajoutent les autres victimes qui se comptent au quotidien durant les mois de novembre et décembre derniers. Des chiffres qui font froid dans le dos et qui dépassent très largement le nombre de décès (487) déplorés durant toute l’année de 2021 par l’Anaser.
Selon Cheikhou Oumar Gaye, qui s’exprimait en marge d’un Comité régional de développement (Crd) axé sur la sécurité routière, les 519 décès frôlent la moyenne annuelle estimée à 700 décès, à plus de deux mois de la fin de l’année. « Avec en moyenne 700 morts chaque année, le nombre de décès, lié aux accidents de la route, reste toujours préoccupant au Sénégal. Surtout que ces statistiques ne prennent pas en compte les décès enregistrés au niveau des accidentés qui étaient suivis dans les hôpitaux », précisait-il. Il ajoute qu’entre 10 et 20% des blessés ne se remettent pas des accidents.
LIBERATION DES 46 SOLDATS IVOIRIENS, LA REACTION DE L'ONU
Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, a adressé un message au chef de l’État Alassane Ouattara, à la suite de la libération des 46 soldats ivoiriens, graciés par le colonel Assimi Goïta.
Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Guterres, a adressé un message au chef de l’État Alassane Ouattara, à la suite de la libération des 46 soldats ivoiriens, graciés par le colonel Assimi Goïta. « Je félicite le président ivoirien Alassane Ouattara pour le leadership dont il a fait preuve, pour l’esprit conciliant de dialogue et la recherche permanente de la paix durable dans cette crise », indique un communiqué signé par Antonio Guterres lu au journal télévisé de 20h sur la RTI 1, la première chaîne de la télévision nationale ivoirienne.
C’est la fin d’une crise diplomatique entre le Mali et la Côte d’Ivoire, les 46 militaires ivoiriens, détenus depuis le 10 juillet à Bamako, ont quitté le Mali aux alentours de 17h (heure
locale) après avoir fait escale à Lomé ils sont arrivés à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, à Abidjan, peu avant minuit, pour y retrouver leurs proches.
Ils ont été accueillis par M. Ouattara, le vice-président de la République Meyliet Tiémoko, des membres du gouvernement et les parents des soldats. « Mes chers soldats, je voudrais que vous soyez rassurés que vous n’avez absolument rien à vous reprocher (…) vous étiez allez en mission, c’était d’ailleurs la 8e rotation pour six mois, la mission n’a pas été facile, mais vous voilà de retour six mois après. Je dirais mission accomplie », a déclaré M. Ouattara.
Le président de la Transition, chef de l’Etat du Mali, le colonel Assimi Goïta, a accordé le vendredi 6 janvier 2023 la grâce avec remise totale de peines aux 49 soldats ivoiriens condamnés par la justice malienne pour « crimes d’attentat et de complot contre le gouvernement ».
Arrêtés à Bamako le 10 juillet 2022, et soupçonnés d’être des « mercenaires », ils étaient accusés également d’atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat, détention, port et transport d’armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective.
Après deux jours de procès devant la Cour d’assises de Bamako, en audience spéciale, les 29 et 30 décembre 2022, 46 soldats ivoiriens ont été condamnés à 20 ans de réclusion criminelle. Trois soldates, libérées en septembre ont, elles, écopé de la peine de mort par contumace.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait appelé en septembre 2022 à « la libération immédiate des soldats ivoiriens détenus, dans l’esprit des relations fraternelles entre les peuples de Côte d’Ivoire et du Mali ».
SONKO FACE AU JUGE DE 2 FEVRIER PROCHAIN
Actuel ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang avait saisi le procureur d’une plainte contre Ousmane Sonko, leader du Pastef, pour diffamation.
Actuel ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang avait saisi le procureur d’une plainte contre Ousmane Sonko, leader du Pastef, pour diffamation. Le maître des poursuites avait, à son tour, remis le dossier à la Division des investigations criminelles (Dic) pour une enquête. Selon la procédure, une convocation a été envoyée à Ousmane Sonko. Ainsi, notre source révèle que Sonko sera devant le juge le 2 février prochain.
Selon Mame Mbaye Niang, le leader de Pastef a porté de « fausses allégations » sur sa personne en affirmant qu’il a été épinglé par le rapport de l’Inspection générale d’État (IGE) suite à la passation de marché au Prodac alors qu’il était ministre de la Jeunesse. « Moi Mame Mbaye Niang, citoyen sénégalais en appelle à sa dignité ou tout au moins pour ce qui lui en reste pour aller sans bruit, ni point de presse, ni incitation à un mortel combat, produire devant la justice le rapport de l’IGE qu’il dit détenir depuis fort longtemps et qu’il a gardé minutieusement », a-t-il déclaré lors d’un point de presse.
LA NBA S'OUVRE A NOUVEAU A L'AFRIQUE
La NBA va ouvrir, le 14 janvier au Caire, son quatrième bureau en Afrique, a t-on appris de la Fédération égyptienne de basketball.
Dakar, 9 janvier (APS) - La NBA va ouvrir, le 14 janvier au Caire, son quatrième bureau en Afrique, a t-on appris de la Fédération égyptienne de basketball.
Le Caire abritera le quatrième bureau de la NBA Africa après Johannesburg, en 2010, Dakar en 2017 et Lagos en février 2022.
La nouvelle antenne sera dirigée par l'ancien captaine de l'équipe nationale de basket de d'Égypte Mohamed Abdel-Motaleb Soliman.
Il a récemment occupé la fonction de vice-président de la Fédération égyptienne de basketball et de Secrétaire général adjoint du Comité olympique égyptien.
Victor Williams est le directeur général de NBA Africa, poste occupé par l'actuel président de la Ligue africaine de basket-ball( BAL), le Sénégalais Amadou Gallo Fall de janvier 2010 à août 2020.
DEUIL NATIONAL, CHANEL REPORTE LE LANCEMENT DE LA GALERIE 19M DAKAR
La marque française ‘’Chanel’’ a annoncé, lundi, le report à une date ultérieure des évènements officiels liés au lancement de la ‘’galerie 19M Dakar’’ initialement prévu, mardi, à cause de l'accident de circulation qui a endeuillé le pays
Dakar, 9 jan (APS) – La marque française ‘’Chanel’’ a annoncé, lundi, le report à une date ultérieure des évènements officiels liés au lancement de la ‘’galerie 19M Dakar’’ initialement prévu, mardi, à cause de l'accident de circulation qui a endeuillé le pays, a appris l’APS des organisateurs.
Un deuil national de trois jours a été décrété à partir de ce lundi par le chef de l'Etat à la suite de ce drame qui a causé la mort de 39 personnes et engendré une centaine de blessés.
La maison ‘’Chanel’’ a exprimé dans un communiqué de presse sa compassion aux personnes touchées par cet accident de bus survenu dans la région de Kaffrine ayant entraîné la mort de 39 personnes et une centaine de blessés et a tenu à adresser ses sincères condoléances aux familles.
‘’Nous sommes tous bouleversés par cette tragédie. Dans ce contexte, nous avons pris la décision de reporter à une date ultérieure les évènements officiels liés au lancement de la galerie du 19M Dakar au musée Théodore Monod d’art africain de l’Institut fondamental d’Afrique noire’’, a déclaré Bruno Pavlovsky, président de la Fédération de la haute couture et de la mode de la maison Chanel.
Il souligne dans des propos rapportés par le communiqué que l’exposition intitulée ‘’sur le fil : broderie et tissage’’ sera ouverte au public le jeudi 12 janvier prochain au musée Théodore Monod de l’IFAN.
M. Pavlovsky a tenu aussi à remercier tous les artistes, artisans et participants de ce programme exceptionnel à Dakar.
La maison de haute couture française a dévoilé dans la capitale sénégalaise le mardi 6 décembre dernier sa nouvelle collection dénommée métiers d’art 2022/23, à travers un défilé riche en couleurs et motifs organisé à l'ancien Palais de justice du Cap manuel.
L’inauguration de la galerie du 19M Dakar fait suite à cette première sortie au Sénégal, une première en Afrique pour la marque française.
BAMBOUNG VISE L’AUTOFINANCEMENT
Les Iles du Saloum, du fait de sa mangrove, attire un nombre important de touristes.
Par Fatou NDIAYE, DE RETOUR DE TOUBACOUTA |
Publication 09/01/2023
Les Iles du Saloum, du fait de sa mangrove, attire un nombre important de touristes. Même des Sénégalais commencent à faire de cette partie du Sénégal, un lieu de visite. Le conservateur de l’Aire marine protégée (AMP) de Bamboung, commandant Lamine Kanté, compte profiter de cette activité touristique pour avoir des profits qui garantiront une gestion autonome de l’AMP.
L ’Aire marine protégée (AMP) de Bamboung, dans les îles du Saloum, est un havre de paix niché en plein Sine. A Toubacouta, une des destinations touristiques privilégiées dans cette partie du Sénégal, le réveil donne échos du climat et de la forte biodiversité. Le brouillard matinal crée une sorte de liaison entre l’espace et la terre. Il ne fait pas chaud en cette période l’année, le temps est clément. Le soir, c’est beau de voir les oiseaux, avec leurs cohortes interrompues, rejoindre leurs dortoirs. La balade à bord des pirogues est relaxante.
Prenant départ à partir d’un ponton d’un hôtel de la place, l’on arrive au premier site 30 min plus tard : Diorome Bu Makk, une habitation du passé qui a laissé des traces de son histoire. Selon les populations autochtones, ils sont des Mandingues ou Sérères qui vivaient de l’exploitation du coquillage, pour la voix beaucoup plus autorisé, «il fût anciennement occupé par des Africains fuyants la sécheresse. Le climat du Delta du Saloum offrant d’autres activités différentes de l’agriculture, ils se reconvertissent dans l’exploitation du coquillage», explique le colonel Mamadou Sidibé, directeur des Aires marines protégées (DAMP). Seulement, de cette communauté, il ne reste aucune descendance connue pouvant attester cette présence sur le site.
Une autre de version de l’histoire racontée, c’est aussi que les occupants de cette partie du Delta du fleuve Saloum, se déplaçaient beaucoup, fuyant la traite négrière. «Le lieu étant une zone de regroupement d’esclaves», rapporte-t-on. Et la preuve de cette présence humaine, c’est ce grand baobab qui fût le tombeau des griots qui, selon certaines croyances traditionnels, «sont indignes de partager les tombeaux avec l’autre partie de la population». Témoin de cette histoire qu’il ne peut point raconter, ce baobab comporte un large creux (au niveau du tronc de l’arbre) qui aiguise la curiosité. Un pan de l’histoire de Diorome Bu Makk, c’est également la présence confirmée de 128 tombeaux. «On a trouvé des personnes enterrées avec toute leur richesse, mais aussi de la poterie. La découverte est à l’Institut fondamentale d’Afrique noire (IFAN)», annonce le conservateur de l’Aire marine protégée du Bamboung, commandant Lamine Kanté.
L’objectif de l’équipe de conservation est de faire de cette attraction (amas coquilliers), une aire de repos, avec un musée où toute la découverte actuellement conservée à l’IFAN pourrait être visitée. Diorome Bu Makk est un site plein d’histoire. «L’amas coquilliers à une hauteur de 12 m et 400 mètres de diamètres» ; ceci reflète, selon le commandant Kanté, les nombreuses années d’occupation des lieux.
UNE SURVEILLANCE, AU PERIL DE LA VIE
Le mirador ou la zone de surveillance, se trouve à 15 km de Toubacouta. Il permet d’avoir une vue sur l’AMP. Les «boulongs» (rivière et bras de fleuve) de Bamboung, qui est le cœur de l’AMP, s’y trouvent. Les boulongs sont la zone fluviale de l’aire marine et occupent une superficie de 350 ha. L’aire marine étant une zone de reproduction de poisson, de ce fait, la pêche y est interdite. Les activités qui y sont possibles sont régulées et se tiennent à des périodes bien déterminées. La surveillance est assurée par des agents du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, en plus des éco-gardes originaires des villages environnants. Ils assurent leur mission, à tout prix, et malgré les conditions de travail difficiles et précaires.
Koutouba Basse est un des éco-gardes originaires de la contrée. La corruption et d’autres difficultés il en a rencontrées. Il se rappelle de la vielle du combat Yekini/Balla, quand un visiteur inconnu de la zone, a manifesté le souhait d’introduire quelque chose dans l’eau, alors que l’accès est interdite. Son souvenir, c’est également sa garde à vue, suite à l’arraisonnement d’une pirogue dont le propriétaire avait fini par l’accuser de meurtre, en guise de représailles. Malgré toutes ces difficultés, il a fait 12 ans dans ce métier, sans être officiellement reconnu. Il ne gagnait que des pécules et sans contrat. Ce n’est qu’en août dernier qu’il a été recruté. Son statut de civil, fait qu’il n’est pas souvent respecté par la population
De 12 au départ, ils ne sont plus que 6 éco-gardes à officier sur place. Certains sont partis en Europe, d’autres ont déserté l’activité. Ils travaillent actuellement en binôme, pour assurer la surveillance de la vaste étendue que constitue l’AMP. En effet, cette Aire marine protégée s’étale sur 7000 ha dont les 3000 constituent la mangrove. L’eau occupe 80% de la superficie. Dans le Delta du fleuve Saloum, il y a 128 amas de coquillage qui ne sont plus occupés.
UN CAMPEMENT EN PLEINE FORET, POUR ACCUEILLIR LES TOURISTES
Le campement, situé à quelques encablures du village de Sipo, est une zone d’accueil. Il n’y a pas beaucoup de constructions en dur. Le bois et la paille étaient des moyens de constructions privilégiés. Cependant, le conservateur de l’AMP dit faire dans le changement, afin d’éviter les menaces environnementales et de mieux rationaliser les dépenses. Des constructions en dur sont prévues
Le campement communautaire ou encore «Keur Bamboung» est essentiellement géré par les communautés. Il a 9 cases, avec une capacité d’accueil de 40 personnes. «Il a été conçu pour appuyer la gestion de l’AMP. Les revenus tirés de ce campement permettent de payer le personnel, qui est de 25 personnes», indique le conservateur Lamine Kanté. Une partie des revenus sert à appuyer la surveillance de L’AMP et les frais de subsistance au niveau du mirador. Les activités qui y sont possibles sont une immersion dans la mangrove. En marée basse, il est possible de circuler et voir comment sont faits les palétuviers. Le campement a aussi un circuit d’environ 7 km où le touriste peut faire une promenade et voir la composition de l’écosystème et des espaces qui s’y trouvent. On y fait aussi du sport notamment la pratique de canoé-kayak.
A travers ces services offerts, les gestionnaires veulent avoir les ressources nécessaires pour mener leurs activités. «Notre objectif est d’aller à l’autofinancement de l’AMP. C’est pourquoi, on a entrepris la réhabilitation de la mangrove parce qu’auparavant les cases étaient faites avec le matériel local et une bonne partie des recettes étaient investies chaque année dans la réhabilitation. Dans nos projets, on va toujours utiliser le matériel local, mais on va faire ça de façon plus dure ; comme ça, les cases pourront résister 3 à 5 ans. En plus de ça, on a entrepris la mise en place d’activités génératrices de revenus durables», soutient commandant Lamine Kanté.
Dans les 13 villages environnant l’Amp, il est aussi prévu des activités, avec l’implication des populations qui sont des partenaires dans la conservation. «Nos projets, c’est d’initier des activités à travers la mise en place d’une politique d’énergie, le développement du maraichage, de l’apiculture, de l’aquaculture pour que, au moins, on puisse prendre une partie et la réinvestir dans la gestion de l’AMP. Pour l’instant, on ne peut pas affirmer qu’on est entrée dans l’autofinancement ; mais, c’est notre objectif», affirme Lamine Kanté, relevant que l’AMP tirait profit de sa gestion, mais la Covid-19 a ralenti les activités
SIPO, LES QUERELLES DE SUCCESSION DIVISE LA FAMILLE DE FATOU MANE
Sipo est le premier village, parmi la treizaine qui ceinture l’AMP. Le village est situé à 1,7 km du campement «Keur Bamboung». Il doit sa particularité à Fatou Mané, une reine qui y vivait. Fatou Mané est décédée à 107 ans pour certains et 109 pour d’autres. Issa Sané, son fils, raconte que sa mère a acquis sa royauté de manière fortuite. Fatou Mané, dont la visite était un passage obligé pour les visiteurs à Toubacouta, avait une réputation d’avoir des connaissances mystiques. Elle n’est plus là (décédée le 12 avril 2021), sa famille est actuellement divisée, à cause de sa succession
Issa Sané, née à Sipo en 1954 et fils de la défunte reine, assure déjà la «succession». Alors qu’il n’est pas encore officiellement installé, à cause d’une divergence familiale, il fait office de «roi» de la communauté. Les réticences ne sont pas fondées, à son avis, car il a la capacité de prendre le relais. L’héritier de la reine de Sipo devrait maitriser les connaissances occultes et être capable d’interpréter la nature. Issa Sané dit en être capable, au point de pouvoir déchiffrer les différents cris (hurlement, ricanement) d’une hyène. Toutefois, au sein de sa famille, il ne fait pas l’unanimité. Ses sœurs ainées qui souhaitent aussi prendre la place de leur mère, disent être beaucoup plus initiées que leur petit-frère. Issa Sané, par contre, estime avoir acquis de son père un savoir mystique supplémentaire ; suffisant donc, pour lui, pour être le garant du legs de sa mère.
C’est en 2002 qu’une délibération du Conseil rural de Toubacouta a fait du site une réserve naturelle communautaire. En 2004, elle est devenue Aire marine protégée (AMP), parmi les cinq (5) qui ont été mis en place par le decret n°2004-1408 portant création de 5 AMP. Bamboung est érigée en AMP grâce la richesse de son peuplement de poissons, au nombre de 78. Il y a aussi l’abondance de l’Epinephelus aeneus, une espèce de mérou emblématique au Sénégal. La forte pression de la pêche justifie aussi le choix de faire cette réserve naturelle une Aire marine protégée. Sa mangrove, relativement bien conservée, est riche en avifaune. La réserve a aussi une valeur esthétique qui attire
La richesse de l’AMP de Bamboung, c’est également une vingtaine d’amas coquilliers, 154 espèces végétales, 9 grands types d’habitats et de formation végétale. 220 espèces d’oiseaux y sont dénombrées, 16 espèces de reptiles. Parmi la population, on dénombre également 3 espèces d’amphibiens.
LE MANQUE DE MOYENS ET DE FORMATION DU PERSONNEL, DES ECUEILS A LA CONSERVATION
Le manque de formation des agents communautaires en service dans la réserve impacte sur la gestion de l’AMP, en plus du règlement intérieur dépassé par les enjeux. «En premier, on a la formation parce que pour bien gérer un campement, il faut une formation sur la gestion du matériel, l’accueil et la restauration. L’autre difficulté, c’est le règlement intérieur. On doit l’actualiser. Le règlement intérieur date de 2004. Avant cette date, il n’y avait pas l’exploitation du pétrole. Aussi, il n’y avait pas le besoin des communautés de bénéficier des coquillages. Il y a des données nouvelles, comme on est dans un processus de gestion dynamique, c’est mieux d’actualiser en prenant en compte ces spécificités», constate Lamine Kanté
Le travail de conservation est aussi plombé par un manque de moyens. «Pour la surveillance, on doit avoir des pirogues très rapides et légères. Certes, on a une dotation d’une pirogue, mais l’objectif est d’avoir deux (2) postes de gardes dans l’AMP. L’objectif est donc d’avoir au moins deux (2) pirogues supplémentaires, avec des moteurs, pour pouvoir mettre en place ce dispositif de surveillance», ajoute le conservateur. Les superviseurs locaux ont des emplois précaires. «Avec la pandémie, on a constaté que le personnel du campement avait des emplois très précaires. On n’avait pas cette vision d’anticiper. On doit trouver des activités alternatives pour le personnel pour que, en cas de catastrophe, ils puissent avoir des activités génératrices de revenus», déplore-t-il.
Néanoins, le conservateur Lamine Kanté signale que l’AMP s’est bonifiée ces derniers temps. «Avec le programme «Xëyu ndaw ñi» (un Programme d’urgence pour l’Emploi et l’Insertion des Jeunes, ndlr) on a 9 surveillants communautaires qui sont rémunérés, avec toujours l’objectif d’aller à l’autonomisation ; on a 23 nouveaux surveillants communautaires qui n’ont pas encore de statut ou une rémunération adéquate. On a commencé ça avec les surveillants. Avec la pandémie, on a 6 surveillants avec lesquels on a initié un projet d’aviculture locale pour que, lorsqu’ils ne travaillent pas, ils puissent avoir des activités complémentaires. Le personnel de l’AMP est composé de 9 éléments, hormis les civils», rappelle le commandant Kanté. La prédation foncière qui est constatée dans les autres AMP n’est pas très grande à Bamboung, mise à part la localité de Palemerin.
Texte Collectif
APPEL POUR LA LIBÉRATION DE PAPE ALÉ NIANG
La situation que subit le journaliste est en contradiction avec la prise de position de la Commission africaine des droits de l'homme qui stipule « l'importance cruciale de la liberté d'expression et d'information en tant que droit humain individuel... »
Cela fait deux mois que le journaliste Pape Alé Niang est privé de liberté. Il est accusé de « divulgation d'informations non rendues publiques par l'autorité compétente de nature à nuire à la défense nationale », « recel de documents administratifs et militaires » et « diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques ». Depuis le dimanche 6 novembre 2022 qu'il a été interpellé en pleine rue, sa vie se résume à des aller et retour entre les établissements pénitentiaires et les structures de soins de la région de Dakar.
La liberté provisoire qui lui a été accordée, il y a un mois, n'a duré que six jours. Sur requête du procureur de Dakar, sa mise sous contrôle judiciaire a été révoquée par le juge sur des bases très contestables. En protestation de ce qu'il considère comme une instrumentalisation de la justice pour l'empêcher d'exercer son métier de journaliste engagé au service de l'information des citoyens, Pape Alé Niang est en grève de la faim. Sa vie est menacée !
Depuis plus de vingt ans, Pape Alé Niang exerce le métier de journaliste. Ancien présentateur vedette à la télévision et à la radio, on lui doit de très nombreux reportages au Sénégal et dans les pays de la sous-région. Au cours de sa riche carrière, il a interviewé de hautes personnalités et des anonymes sans parti-pris et avec professionnalisme. Depuis quelques années, il dirige un site internet d'information, très apprécié des Sénégalais, spécialisé dans l'investigation journalistique. Son travail chevronné, bien documenté a permis d'informer les citoyens sur des faits que certains auraient aimé cacher.
L'arrestation de Pape Alé Niang survient dans un contexte sociopolitique marqué par de vives préoccupations sur le devenir de la démocratie sénégalaise. Des militants politiques, associatifs, des youtubeurs sont emprisonnés pour leurs opinions. Les manifestations de l'opposition sont interdites et réprimées parfois de manière tragique. La situation que subit Papé Alé Niang est en contradiction avec la prise de position de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples qui stipule « l'importance cruciale de la liberté d'expression et d'information en tant que droit humain individuel, en tant que pierre angulaire de la démocratie et aussi en tant que moyen pour garantir le respect de tous les droits humains et libertés fondamentales de l'homme. » Il est enfin à noter que le Sénégal ne cesse de reculer dans le classement de la liberté de presse de Reporters sans frontière (RSF).
Nous demandons la libération immédiate de Pape Alé Niang et rappelons au président Macky Sall son engagement à ce qu'aucun journaliste ne soit emprisonné pour des délits de presse.
Signataires
1. Mamadou Lamine Thiam, Député-maire de Kébémer, Président du Groupe parlementaire Liberté, démocratie et changement, Sénégal
2. Michel Gbagbo, Député à l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire
3. Cheikh Abdou Mbacké, Député, Vice-président Groupe parlementaire Libertés, démocratie et changement, Sénégal
4.Walter Baier, Président du Parti de la gauche européenne (PGE)
5.Pierre Laurent, Sénateur de Paris, France
6. Marc Botenga, Député européen, Parti du travail de Belgique (PTB)
96. Daba Wagnane, Députée, Assemblée nationale, Sénégal
97. Maitre Abdoulaye Tall, Avocat au Barreau de Dakar, Sénégal
98. Me Amadou Diallo, Avocat au Barreau de Dakar, Président Amnesty International Sénégal
99. Alassane Seck, Président de la Ligue Sénégalaise des Droits de l'Homme, Sénégal
100. Sadikh NIASSE, Secrétaire général de la Rencontre Africain pour la Défense des droits de l'Homme (Raddho), Sénégal
101. Manu Pineda, Député européen, Gauche unie Espagne
102. Pierre Sané, Secrétaire national chargé des relations avec la gauche, PS, Sénégal
PAR Jean Pierre Corréa
MONSIEUR LE PRÉSIDENT, DES SANCTIONS PLUTÔT QUE DES CONDOLÉANCES
Les accidents de la route ne sont en rien une fatalité. Ils résultent de tares consubstantielles à notre culture rurbanisée et matérialiste. Plus nos infrastructures se modernisent, plus nos routes sont meurtrières
Pourquoi des condoléances de Macky Sall à la suite de l’accident de deux autobus qui a fait 39 morts, pour l’instant et 80 blessés ? C’est bien beau, c’est très poli, voire policé, même très politiquement correct, monsieur le président, mais vos condoléances auront c’est certain, un effet comparable à celui d’un emplâtre sur une jambe de bois. Elles nous vont droit au cœur, ces condoléances, mais nous nous en passerions volontiers, leur préférant avec frénésie d’implacables sanctions contre toutes les responsabilités partagées d’un tel fléau national qui s’est mué en triste banalité, et qui s’est greffé sur notre confortable et déresponsabilisante notion de fatalité.
Les accidents de la route, ne sont en rien une fatalité mais résultent d’un ensemble de tares consubstantielles à notre culture rurbanisée d’une part et matérialiste d’autre part.
C’est la première fois qu’une tragédie routière au Sénégal fait, par son ampleur, l’objet de reportages télévisés sur plusieurs télévisions européennes, et même nord-américaines. C’est dire le choc que cet accident a suscité comme émotion, mais aussi comme incompréhension et révolte citoyenne… Il y en a marre vraiment de ces atermoiements gouvernementaux face à l’urgence de trouver des remèdes à cette singularité sénégalaise qui veut que, plus nos infrastructures routières se développent, plus nos routes sont meurtrières.
La France a su en 15 ans passer de 15 000 morts sur les routes chaque année à un peu moins de 3 000 ces dernières années. Cela s’est fait dans la douleur de la contrainte. Peut-il y avoir de développement et même de démocratie sans contrainte ? Tous savent où réside le mal. Mais sénégalaisement, on regarde ailleurs, là où le consensus suinte d’hypocrisie coupable.
Un ndeup national plutôt qu’un deuil national
Le mal réside dans nos capacités à tourner les lois, à tordre les règles des contrôles techniques à coups de billets dans les enveloppes, dans notre regard complaisant sur les garages de mécanos où l’on vend officiellement des pièces de voitures fausses. Notre mal réside dans cette évidence qu’il est interdit de punir, dans ces curieuses scènes où un conducteur mettra sa ceinture de sécurité non pas pour se protéger d’un choc, mais du racket d’un policier.
Aujourd’hui, aux portes du CETUD où se déroulent les contrôles techniques de nos véhicules, fleurit un juteux trafic de triangles de stationnement et d’extincteurs de voitures, qui vous sont tout simplement loués, oui, vous avez bien lu, loués, que vous présentez aux agents qui valident la conformité de votre véhicule, et que vous restituez à la sortie du Centre de Contrôle…
De quoi parle-t-on encore sous le coup d’une émotion, de sanctions, de sincères et humides condoléances ? Je crois savoir que pour 2 000 personnes sacrifiées sur l’autel de la "Sainte Triche Sénégalaise", en les ayant fait couler en mer avec le Joola, pas une sanction n’a été prise, et les responsables de cette catastrophe font encore ripaille dans les allées du pouvoir. On sanctionnerait pour 39 ? On souhaite le croire...
Il faut autre chose que des condoléances pour redresser ces faits tordus qui amochent notre quotidien et le pare de tant de bêtises. Il faut de la poigne et pour cela il faudrait que les corps qui sont chargés de faire respecter nos lois soient eux-mêmes respectables.
Ce ne sont pas des condoléances, monsieur le président, dont nous voulons recevoir, même si c’est très gentil de votre part. Nous voulons un grand coup de balai. Et tout le monde sait bien que pour bien nettoyer un escalier, il faut aller de haut en bas
Les cadavres s’amoncellent sur nos routes mortifères, des vies sont définitivement brisées, et pourtant les accidents de la route continuent d’ensanglanter les pages de nos journaux. Passées les émotions, les discours incantatoires sur la discipline routière, et parfois les condoléances télévisées du chef de l’Etat aux parents des victimes, quand vraiment là, y’a trop de morts, et que ça fait voyant, le Sénégal retombe dans la chronique quotidienne des accidents de la route mortels. Mais puisque nos vies ne valent pas tripette, les autorités de notre pays refusent de regarder les choses en face et d’évoquer puis de prendre en charge les véritables questions auxquelles il convient d’urgence d’apporter des réponses fermes à une coupable faiblesse.
Les autorités concernées par ce drame national, réajustent chaque jour leurs œillères afin de ne pas regarder dans quelles directions il est impératif de sévir.
Responsable numéro 1 : la corruption
Naguère, un Directeur du CETUD, monsieur Cheikh Oumar Gaye en l’occurrence, déclara tranquillement un jour que « plus de 90 pour cent des accidents incriminent le facteur humain la fatigue, l’indiscipline. C’est pourquoi l’Etat a mis en œuvre des projets dont le permis à points ». Sur ce point précis, il fait remarquer que beaucoup de documents de transport circulent au Sénégal. Par exemple il y a officiellement 996 000 permis de conduire qui ont été délivrés régulièrement par l’administration des transports routier alors qu’il y a plus de trois millions de permis qui circulent dans le réseau. Ce qui fait qu’il y a près de deux millions de faux permis qui circulent au Sénégal… Cela fait sourire. Mais avec plus de 2 000 000 de faux conducteurs, on s’étonne encore de convoquer le facteur humain. Mais la réponse est dans la question. Comment, par quel circuit de corruption adossé à un réseau d’influences, autant de faux documents ont-ils été délivrés ?
Autre cécité de nos autorités, qui est à la base même du problème, c’est le contrôle technique. Tâchons d’évacuer la question avec une métaphore : s’il était fait dans les règles de l’art et sans pression de quelconque lobby, nos villes seraient-elles embouteillées ? Encore une fois, la réponse est dans la question.
Prenons nos cars rapides. Ils sont souvent immatriculés « DKA », ce qui date leur existence aux années 70. Refaits, soudés de partout, soudures qui en fait provoquent plus de dégâts que le choc lui-même, il était convenu de renouveler ce parc antique par de nouveaux véhicules de transports en commun. C’était plus qu’un projet, c’est un programme, financé, piloté dans la douleur par le CETUD, mais qu’il est impossible de dérouler, parce que des lobbies veulent continuer à prospérer tranquillement dans le désordre actuel. L‘ordre empêche les Sénégalais de prospérer, et cela n’arrange pas de réorganiser ce secteur aux milliers d’emplois informels… Mais silence… Ils peuvent continuer à tuer.
Du Savon de Marseille pile en guise de liquide frein
Sur tous les trottoirs de Dakar, nous côtoyons l’indicible légèreté qui coûte la vie à de simples citoyens qui ne souhaitaient qu’aller tranquillement d’un point A à un point B, mais qui subissent la désinvolture et l’irresponsabilité de ceux qui ont décidé que, par pur sens de l’économie, ils pouvaient tout se permettre.
Ils achètent des bidons de liquide-freins, dont ils savent que ces bidons ne contiennent que du « Savon de Marseille » pilé, et alors ? Ils disent à haute voix « Bissimillah » avant de démarrer, ils ont convoqué par là-même Dieu, leur plus efficace, selon eux, « Garçon Commissionnaire », ils ont en réassurance absolue, collée sur le pare-brise, la photo de leurs marabouts, si par extraordinaire ils devaient commettre un accident mortel, c’est que vraiment Dieu n’est pas dans un bon jour !
Mais rien ne sera possible sans la lucidité nécessaire pour le pouvoir, de devoir s’attaquer au tréfonds de notre ADN et de nos habitudes qui a pour nom : corruption.
Le permis à points est la dernière histoire drôle. Comment ôter des points sur un faux permis ? Pliés en quatre de rire, nous attendons la réponse.
LE DEPUTE GUY MARIUS SAGNA PREVOIT UNE MARCHE NATIONALE
Le député Guy Marius Sagna s’est rendu hier, à Kandam, dans la commune de Diass pour s’enquérir et partager les préoccupations des populations de cette localité décriant la gestion foncière et la spoliation de leurs terres
Le député Guy Marius Sagna s’est rendu hier, à Kandam, dans la commune de Diass pour s’enquérir et partager les préoccupations des populations de cette localité décriant la gestion foncière et la spoliation de leurs terres.
A l’absence de réactions des autorités de tutelle pour arrêter les travaux sur le site dit ‘’Gros porteurs’’ et restituer aux habitants leurs terres, le parlementaire promet l’organisation d’une marche nationale regroupant l’ensemble des collectifs pour la défense des terroirs et des victimes de la boulimie foncière.
Le député de l’opposition Guy Marius Sagna, a rendu visite hier aux populations de Kandam (commune de Diass) pour déplorer avec eux l’occupation des terres prévues pour l’extension de leur village par des particuliers. Il a déclaré devant la presse :’’Dans l’unité, nous gagnerons. Ceux qui volent les terres des populations, ceux-là mettent leurs forces ensemble. Ceux-là sont unis pour l’accaparement des terres. Les bandits fonciers sont unis entre-eux. Nous, victimes de spoliation foncière, nous devons être unis pour faire face à la mafia foncière.
Selon lui, il est temps d’établir un pont entre toutes les victimes de Kandam, et celles de Boukhou (Diass), de Toglou, de Daga, de Kholpa. L’idée avancée est le premier jalon de l’organisation d’une marche nationale à démarrer dans le département de Mbour. Le député a invité toutes les victimes à faire un bloc pour une solidarité active et agissante pour la préservation, la conservation et la protection de leurs terres. Des manifestations dans les communes et arrondissements mais aussi dans le département de Mbour restent la seule riposte pour informer l’opinion et pousser les « mafiosi fonciers » à reculer. En outre, Guy Marius Sagna a cautionné l’arrêt des travaux démarrés sur le site et le bornage du site par les habitants de Kandam.
Aye Bobo Seydou Sow, porte-parole du jour des habitants de Kandam est revenue pour sa part sur les mobiles profonds de leurs réactions. Selon elle, entre leurs premiers agissements pour dénoncer les premières occasions du site et hier, les choses sont allées vite. D’une part, un espace vaste de plusieurs hectares a été clôturé en dur et d’autre part, des villageois sont venus borner le reste du site de Kandam ’’Gros porteurs’’. Aye Bobo Seydou Sow a fait un appel aux autorités pour permettre aux Kandamois de pouvoir disposer d’espaces pour la construction d’un poste de sécurité de proximité de gendarmerie, d’infrastructures socioéducatives, d’un dispensaire, d’un marché, d’une caserne des sapeurs-pompiers et permettre l’extension de ce village.
KHALIFA SALL, CANDIDAT DES FEMMES DE TAXAWU SENEGAL
Présidentielle 2024, Le Mouvement des Femmes de Taxawu Sénégal emboite le pas à leur leader.
Le Mouvement des Femmes de Taxawu Sénégal emboite le pas à leur leader.
Quelques jours après la sortie de Khalifa Ababacar Sall sur les colonnes de Sud Quotidien et sur les ondes de Sud FM, lors de l’émission Grand Format, affirmant avec conviction que rien ne peut empêcher sa candidature en 2024, les femmes de Taxawu Sénégal ont tenu le samedi 7 janvier une Assemblée générale à l’issue de laquelle, elles ont officiellement investi l’ancien maire de Dakar candidat à la présidentielle de février 2024.
Dans un communiqué rendu public, ces femmes qui s’engagent «résolument à élire le Président Khalifa Ababacar Sall, Président dès le premier tour en 2024», annoncent vouloir «propulser et imposer partout au Sénégal : des villes aux villages, des communes, aux quartiers et concessions… l’élection du Président Khalifa Ababacar Sall au soir du 25 Février 2024».