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21 août 2025
YAW DÉFIE LE POUVOIR
La principale coalition de l'opposition appelle à deux jours de manifestations à risques mardi et mercredi, à Dakar et en province, avant le procès jeudi intenté par Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko pour "diffamation, injures et faux"
La principale coalition de l'opposition sénégalaise appelle à deux jours de manifestations à risques mardi et mercredi, à Dakar et en province, avant le procès jeudi d'un de ses principaux dirigeants, Ousmane Sonko.
La coalition Yewwi Askan wi (YAW, Libérons le peuple en langue ouolof) a prévenu qu'elle passerait outre à leur éventuelle interdiction, alors que M. Sonko doit faire face à la justice jeudi à Dakar dans une affaire où il est poursuivi par le ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, un responsable du parti présidentiel, pour "diffamation, injures et faux".
La coalition a annoncé lundi sur les réseaux sociaux un "giga meeting" mardi après-midi à Dakar suivi de "marches nationales" mercredi dans "les 46 départements du pays". "Nous allons manifester avec ou sans autorisation. Nous n'appelons ni à un coup d'Etat ni à une guerre civile mais à l'exercice d'un droit constitutionnel", a affirmé vendredi M. Sonko, lors d'une conférence de presse. Ces manifestations visent à dénoncer les "arrestations arbitraires" de journalistes et d'acteurs politiques et "l'instrumentalisation de la justice contre les opposants", a-t-il dit.
Le préfet de Dakar, contacté lundi par l'AFP, a affirmé que la demande de manifestation de mardi dans la capitale était "en cours d'instruction". Des violences avec heurts entre manifestants et forces de l'ordre, scènes de saccage et de pillage s'étaient produits le 10 février dans la ville de Mbacké (centre-ouest) après l'interdiction un rassemblement autour de l'opposant Sonko.
L'opposition accuse le pouvoir d'interdire systématiquement ses manifestations. Le gouvernement réfute toute violation des droits des opposants et invoque une juste application de la loi dans un pays qui est volontiers présenté comme un Etat de droit. Outre son procès en diffamation, M. Sonko fait l'objet depuis deux ans d'une autre procédure pour "viols et menaces de mort" après une plainte d'une employée d'un salon de beauté de Dakar où il allait se faire masser. Un juge d'instruction avait décidé le 18 janvier de renvoyer devant une chambre criminelle l'opposant inculpé et placé sous contrôle judiciaire en mars 2021.
Ces deux procédures pourraient être déterminantes pour la candidature de M. Sonko à l'élection présidentielle en 2024, les textes prévoyant une radiation des listes électorales, et donc une inéligibilité, dans certains cas de condamnation.
Le président Macky Sall, élu en 2012 pour sept ans et réélu en 2019 pour cinq ans, maintient le flou sur son intention de briguer un nouveau mandat en 2024. L'opposition lui reproche de vouloir briguer "un troisième mandat illégal" à la tête du pays, sous tensions à moins d'un an de la présidentielle.
par l'éditorialiste de seneplus, félix atchadé
DE QUOI OUSMANE SONKO EST-IL LE NOM ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Le leader de Pastef réactualise le "Mom sa Rew, bok sa rew et le Defar sa rew " des anciens, le rend populaire tout en atténuant sa radicalité. Il n’envisage la prise du pouvoir que par le suffrage universel
Félix Atchadé de SenePlus |
Publication 13/03/2023
Un spectre hante le président Macky Sall et son régime : le spectre d’Ousmane Sonko et de Pastef. L’appareil d’État, les instances judiciaires, des patrons de groupe de presse, les forces conservatrices, des intellectuels organiques, la coalition BBY, les vétérans de partis de gauche se sont constitués en une alliance pour anéantir ce spectre. La Confédération pour la démocratie et le socialisme (CDS) n’est pas en reste. Incapable d’avoir l’unité organique et d’actions promises aux militants il y a près d’une dizaine d’années, spectatrice impassible des dérives autoritaires du pouvoir, soutien indéfectible des politiques de démission nationale et de régression sociale, se découvre dorénavant la vocation de préserver le Sénégal d’Ousmane Sonko et de Pastef ! Sortant de sa léthargie et de son atonie éditoriale, en une dizaine de jours, elle a publié deux tribunes pour conjurer ce spectre.
Dans la toute dernière invoquant la « République et la démocratie », la CDS telles les marionnettes politiques que dénonçait Senghor dans son rapport sur la méthode au Ve congrès du Bloc démocratique sénégalais (BDS) des 3, 4 et 5 juillet 1953, a lancé des slogans importés de l’actualité politique européenne. Parlant, sans craindre le ridicule, de « populisme », « fachopopulisme », « néonazis », « islamisme radical anti confrérique » et de « groupes d’obédience irrédentiste » pour désigner Pastef et son leader. Il est temps de sortir de cette fantasmagorie qui ne sert qu’à escamoter le débat politique et d’exposer à partir de faits stylisés en rapport avec la situation socioéconomique et politique du pays ce qu’est ce parti.
Qu’est-ce que le populisme ?
Le ridicule et le caractère outrancier de certains qualificatifs de la CDS à l’endroit d’Ousmane Sonko et ses amis ne méritent pas qu’on s’y attarde. « Fachopopulisme », « néonazis », « islamisme radical anti confrérique » et « groupes d’obédience irrédentiste » ne sont que des injures sans grande originalité. Le seul terme de la déclaration de la CDS qui mérite l’attention est celui de « populisme ». Pastef et son dirigeant incarnent-ils un populisme ? Si oui, est-ce une rupture par rapport à la tradition politique sénégalaise ? Est-il porteur de solutions antidémocratiques, antirépublicaines et périlleuses pour l’unité nationale et la paix civile ?
Le populisme est un terme qui est revenu à la mode médiatique où il sert le plus souvent, mais pas toujours, le discours de disqualification des forces politiques qui sont porteuses de propositions alternatives au néolibéralisme mondialiste. Sur le plan étymologique, « populisme » dérive du latin populus qui veut dire peuple. Il est assez savoureux de noter qu’il a la même signification que la racine grecque (démos qui veut dire peuple) de démocratie. D’un point de vue académique, il n’y a pas de consensus sur sa signification. Pour les spécialistes de la science politique, il s’agit d’un terme qui prête à confusion. Il y a un consensus qui s’est noué récemment pour trouver deux constantes aux discours politiques désignés comme populisme : l’élite et le peuple. Le politologue néerlandais Cas Mudde définit le populisme comme « une idéologie qui considère que la société est séparée en deux groupes homogènes et antagonistes, le peuple et l’élite corrompue, et qui soutient que la politique devrait être une expression de la volonté générale du peuple. » Il y a des courants de pensée de la sociologie politique qui accorde un statut idéologique au populisme alors que d’autres ne lui en reconnaissent que la qualité ersatz idéologique. Le populisme est considéré tantôt comme un moyen de mobilisation des masses, d’autre fois — comme le théorise Esnesto Laclau — un projet d’émancipation pour instaurer la véritable démocratie dans laquelle le peuple est le véritable souverain.
Le peuple exalté recouvre deux réalités différentes selon que l’affiliation du populisme est de droite ou de gauche. À droite, la référence est l’ethnos c’est-à-dire la supposée communauté d’habitants partageant les mêmes ancêtres, divinités, cultes, sanctuaires et fêtes pour faire court « les nationaux de souche » qui sont menacés de « grand remplacement » par les populations d’origine étrangère. Dans la version de gauche, le peuple désigne les ouvriers, les employés, « ceux d’en bas » ; opposé à « ceux d’en haut », à la bourgeoisie, l’oligarchie, les « éditocrates », etc.
L’ascension politique d’Ousmane Sonko
En 2017, trois ans après la création de son parti Pastef, il est élu député à l’Assemblée nationale, mais son parti obtient moins de 1 % des voix aux législatives. En 2019, pour sa première participation au scrutin présidentiel il arrive troisième avec 16 % des suffrages exprimés. Au cours de la campagne électorale, Ousmane Sonko s’était présenté comme le candidat « antisystème ». Son programme était un plaidoyer pour l’exercice effectif de la souveraineté nationale. Sur le plan économique, il a proposé une sortie du franc CFA, présenté comme l’instrument de la mainmise française sur le Sénégal, dénoncé la fraude fiscale et critiqué le train de vie de l’État. Pour financer les réformes préconisées dans son programme, il a recommandé une mobilisation des ressources internes par une plus grande efficience de l’administration fiscale à la place de l’endettement extérieur inconsidéré en cours. Le thème politique qui a participé le plus grandement à son succès électoral a été la dénonciation des ponts d’or faits aux entreprises étrangères alors que les entrepreneurs locaux et l’industrie nationale étaient abandonnés à leur sort par l’état. Il promettait d’y remédier par un patriotisme économisme qui favoriserait l’essor de champions nationaux dans le domaine industriel. En dehors des propositions radicales énoncées plus haut, son programme dénommé Jotna, présentait des aspects plus consensuels comme l’exigence faire de l’agriculture le « fer de lance » de l’économie sénégalaise, « l’égalité de chance par l’éducation » pour tous, ou « la promotion de la femme ». Mais le discours politique pour antisystème qu’il fut n’a jamais épousé les contours d’un antiélitisme.
Les circonstances dans lesquelles Ousmane Sonko s’est fait connaitre sur la scène politique sénégalaise ont fait de lui, aux yeux de l’opinion, une figure incarnant la probité et le désintéressement. Pionnier du syndicalisme dans la haute fonction publique, lanceur d’alertes, revendiquant un parcours sans faute dans un corps où les tentations d’enrichissements illicites sont nombreuses, le président de Pastef était le candidat disruptif du scrutin présidentiel de 2019. C’est une personnalité charismatique aux influences éclectiques (anti-impérialiste, islam politique, nationalisme et panafricanisme). Son rigorisme musulman présenté par ses adversaires politiques comme le signe d’une adhésion au « salafisme » et ses avatars, ne l’a pas été empêché d’avoir de nombreux soutiens dans les milieux catholiques et les confréries musulmanes. Le curé d’une grande paroisse de Dakar rapporte que les jeunes et les femmes qui fréquentent son église revendiquent leur adhésion au discours de Ousmane Sonko et votent pour Pastef.
À l’élection présidentielle de 2019, le vote en faveur d’Ousmane Sonko a été celui des jeunes, des personnes avec un niveau d’instruction élevé et des citadins. À l’exception de la région de Ziguinchor sa percée dans les milieux ruraux était plutôt modeste. Dans la région de Dakar, il a fait de bons scores dans les quartiers réunissant les classes moyennes supérieures (Fann, Point E, Amitiés, Mermoz, Sacré-Cœur, etc.), dans les milieux populaires (grand-Yoff ; Parcelles Assainies, Keur Massar, Mbao) qui accueillent une majorité de populations pauvres, voire très pauvres. Il y a eu une pluralité sociologique dans le vote en sa faveur. Dans la diaspora sénégalaise, les zones d’immigration récente (Amérique du Nord, pays scandinaves, le Maghreb et les pays de la péninsule arabique) le vote qui se portait naguère sur le président en sortant, a choisi en 2019 Ousmane Sonko. En France, dans les villes universitaires il est sorti largement en tête. Au dernier scrutin présidentiel, Ousmane Sonko a réuni autour de sa personne une bonne partie du vote des plus aisés et des plus pauvres. Il cristallisait les revendications contre les inégalités sociales et la volonté de sortir de la domination française et de la démission nationale des régimes précédents.
Sur quel terreau poussent les semis pastefiens ?
Le Sénégal comptera à la fin de cette année 2023, un peu plus de 18 millions d’habitants. Il reste un pays rural (51 % de la population), jeune avec un âge médian (celui qui divise la population en deux parts égales) de 18,5 ans. Plus des trois quarts de la population sont âgés de moins de 35 ans. Chaque année, ils sont dizaines de milliers de jeunes qui arrivent sur le marché du travail sans trouver un emploi. C’est le secteur dit informel qui crée l’essentiel des emplois. Ceux-ci sont précaires et donnent des revenus irréguliers rendant l’accès au crédit bancaire difficile pour les travailleurs. La croissance économique tant vantée par les pouvoirs publics est erratique, vulnérable aux chocs extérieurs et est portée par la consommation privée et les investissements publics financés par l’endettement extérieur. Les investissements ont très peu d’effets d’entraînement sur l’économie réelle et ses nombreux entrepreneurs nationaux. La croissance économique n’est pas inclusive et le taux de pauvreté reste élevé (37 % de la population). Les inégalités se sont creusées, la part de la richesse nationale détenue par les 20 % les plus pauvres n’a pas augmenté depuis vingt ans. Les 10 % les plus riches détiennent le tiers de la richesse nationale. Les scandales financiers se succèdent sans que les auteurs de ces véritables actes de prédations soient inquiétés.
Les libertés individuelles et publiques n’ont jamais été autant bafouées dans l’histoire contemporaine du pays. Des dizaines de militants politiques, associatifs, activistes et youtubeurs sont en détention préventive pour des commentaires ou des propos passionnés. Des députés, des maires issus des rangs de l’opposition ont également. Faisant l’impasse sur la valeur instrumentale du droit, comme le souligne si pertinemment Jurgen Habermas, dans la formation de l’opinion du citoyen, le pouvoir en répétant ad nauseam que « force doit rester à la loi » veut en faire une fin. Et encore ! C’est faire trop d’honneur à ce pouvoir que de ne pas voir que l’évocation de la loi n’est que le « cache-misère » de l’arbitraire le plus barbare. Les réunions publiques de l’opposition ne sont qu’exceptionnellement autorisées. À l’occasion des dernières élections législatives, le Conseil constitutionnel a décidé de priver les citoyens de choix pour une erreur matérielle dans l’établissement de la liste de la coalition d’opposition Yewi Askan Wi (YAW) dont le Pastef est membre.
Les manifestations sont réprimées avec violence inouïe. Depuis mars 2021, on a dénombré 17 personnes tuées et plus de 600 blessés. À la différence du président Abdou Diouf, au pouvoir de 1981 à mars 2000, dont la doctrine en matière de maintien d’ordre était claire et précise : « pas d’utilisation d’armes létales », on ne sait rien des ordres donnés par Macky Sall. On peut toutefois constater que les forces de l’ordre sont surarmées et selon plusieurs rapports d’organisations de droits de l’homme les manifestants tués le sont avec des armes létales utilisées par la police ou la gendarmerie.
Quel est le projet d’Ousmane Sonko ?
Depuis l’élection présidentielle de février 2019, le champ politique sénégalais a connu de nombreuses mutations. Avec le ralliement d’Idrissa Seck au pouvoir, Ousmane Sonko est devenu le principal opposant. Le cadre très schimittien[1] en place depuis 2012, qui fait du rapport « ami-ennemi » la clef de structuration du jeu politique s’est davantage accentuée depuis 2019. À la mobilisation de l’appareil d’État pour le mettre hors de courses, Ousmane Sonko en a appelé au peuple pour se défendre. Le peuple à lui, c’est d’abord la jeunesse à qui il demande de ne pas se faire « voler le projet » censé parachevé la « révolution sociale » initiée par Senghor et Mamadou Dia et interrompue en 1962 par la mise à l’écart du dernier nommé.
À part la jeunesse, dans « son peuple » il inclut les travailleurs du secteur informel — des femmes, dans leur écrasante majorité — la petite bourgeoisie (enseignants, personnels de santé, techniciens, ingénieurs, etc.), les ndongo daara[2]… La paysannerie reste un angle mort de son discours sur le peuple et c’est également une limite dans la continuité qu’il voit entre son « projet » et celui de Mamadou Dia. S’il faut trouver un continuum avec les formes d’expression politique du passé, il faut le rechercher du côté du Manifeste du PAI de 1957. Ousmane Sonko réactualise le « Mom sa Rew, bok sa rew et le Defar sa rew »[3] des anciens, le rend populaire tout en atténuant sa radicalité. Il le fait parce qu’il n’envisage la prise du pouvoir que par le suffrage universel ce qui n’était pas le cas des initiateurs du PAI. Et pour finir, il est accommodant avec l’essentiel des formes de légitimité traditionnelle.
Ousmane Sonko incarne un courant de pensée nationaliste ou souverainiste comme on le dit plus volontiers actuellement. Cet attachement à la patrie n’est pas du chauvinisme et il n’y aucune exaltation de l’ethnos dans son discours. Il en appelle à une révolution citoyenne pour que la démocratie sénégalaise tienne ses promesses de liberté et d’égalité. Ce discours a d’autant plus de succès auprès des Sénégalais que depuis une décennie la démocratie est bafouée et que nous sommes dans une caricature d’État de droit. Les appels au peuple d’Ousmane Sonko sont en résonnance avec les propos d’Amílcar Cabral[4] : « ne pas avoir peur du peuple et l’amener à participer à toutes les décisions qui le concernent — telle est la condition fondamentale de la démocratie révolutionnaire que nous devons réaliser progressivement. » La CDS renie-t-elle Amílcar Cabral ?
[3] Indépendance, unité et construction nationales
[4] Amílcar Cabral (12 septembre 1924 – 20 janvier 1973), alias Abel Djassi, est le fondateur du Parti africain l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIG) C qui amena à l’indépendance ces deux États colonisés par le pour Portugal.
L'INEDIT GRAND CHELEM DU SENEGAL !
Quatre trophées Caf en presqu’une année, Le Sénégal est incontestablement la nation qui domine actuellement le football sur le continent africain.
Le Sénégal est incontestablement la nation qui domine actuellement le football sur le continent africain. En l’espace d’une année, les «Lions» ont quasiment tout raflé. CAN 2021, Can de Beach Soccer 2021, Chan 2023 et Can U20 2023 ! Le Sénégal a fait une razzia sur la scène africaine, remportant ainsi quatre trophées de la Confédération Africaine de Football (Caf). Une première historique !
Une finale ne se joue pas, mais elle se gagne. C’est le nouveau slogan des différentes équipes nationales du Sénégal. En l’espace d’une année, le Sénégal a presque remporté toutes les compétitions organisées par la Confédé ra ti on Africaine de Football (Caf).
Après des échecs répétitifs, le football sénégalais a fini aujourd'hui d’être sur le sommet du continent. Une domination sans partage qui n'est peut-être pas près de connaître son épilogue. Le titre remporté samedi dernier par l’équipe des U20 devant la Gambie (2-0) en terre égyptienne vient couronner une belle année qui a vu le Sénégal s'installer sur le toit de l'Afrique.
Sans tambours ni trompettes, c'est un quadruplé inédit que vient de réaliser le football sénégalais. Tout a débuté avec le Beach Soccer. Les Lions de la plage avaient montré la voie en remportant le titre continental.
Contrairement à la bande à Sadio Mané, les coéquipiers du capitaine Al Seyni Ndiaye venaient de remporter leur septième titre (2008, 2011, 2013, 2016,2018, 2021, 2023), dont le quatrième successif face à l’Egypte. Ce sera ensuite au tour de l'équipe nationale A de se signaler, lors d'une mémorable finale disputée le 06 février 2022 et gagnée face à l'Égypte après les échecs de la Can 2019 face à l'Algérie et celle de Bamako en 2002 devant le Cameroun. Une première historique inscrite en lettres d'or dans l'histoire du football sénégalais.
Après l'expédition victorieuse de «El Tactico» et ses hommes au Cameroun, les poulains de Pape Thiaw vont décrocher, eux aussi pour la première fois, le trophée du CHAN, face au pays hôte, l’Algérie, après onze ans d’absence dans cette compétition.
LA MARQUE DES ENTRAINEURS LOCAUX
Deux mois après le sacre des joueurs locaux, l’équipe nationale des moins de 20 ans a remporté le trophée de la CAN de la catégorie. Face à la Gambie, les Lionceaux gagnent ainsi le premier trophée de la catégorie. Une récompense, après trois finales perdues (2015- 2017 et 2019). Ce qui fait du Sénégal le premier pays africain à remporter les quatre trophées CAF (Can, Chan, Beach Soccer et Can U20) sur pratiquement une année. Un quadruplé historique qu'il faudra attendre des années pour le voir être égalé. Aujourd'hui, il ne reste qu'à remporter les Can U17 et U23 pour définitivement entrer au panthéon du football africain. Chez les filles également, la sélection est en train de faire un travail remarquable malgré son élimination précoce lors des éliminatoires de la Coupe du monde. Toutes ces récompenses du football sont l'œuvre des techniciens locaux.
En effet, la Fédération sénégalaise de la discipline a fait confiance à l’expertise locale pour amener les différentes équipes dans les compétitions africaines. Et cela commence à porter ses fruits. En effet, après Aliou Cissé avec les Lions A, Mamadou Diallo avec le Beach Soccer, Pape Thiaw chez les Lions locaux, c’est au tour de Malick Daf avec la sélection des U20 d’écrire son histoire. Il devient ainsi le quatrième sélectionneur sénégalais à remporter ce sacre
LE PRIX NOBEL DE LITTERATURE JAPONAIS KENZABURO OE N’EST PLUS
Le prix Nobel de littérature Kenzaburo Oe, icône progressiste et anticonformiste japonaise, est mort à l’âge de 88 ans, a annoncé lundi la maison d’édition Kodansha.
Le prix Nobel de littérature Kenzaburo Oe, icône progressiste et anticonformiste japonaise, est mort à l’âge de 88 ans, a annoncé lundi la maison d’édition Kodansha.
« Il est mort de vieillesse aux premières heures du 3 mars », a dit l’éditeur dans un communiqué expliquant que ses funérailles ont déjà été tenues par sa famille.
VERS LA MISE EN PLACE D'UN PARKING GROS PORTEUR A BAMBEY
La mairie de Bambey va bientôt ériger un parking dédié exclusivement au stationnement des camions gros porteurs afin de lutter plus efficacement, contre l’occupation anarchique, des emprises publiques de la Route nationale III (RN3)
Bambey, 13 mars (APS) – La mairie de Bambey va bientôt ériger un parking dédié exclusivement au stationnement des camions gros porteurs afin de lutter plus efficacement, contre l’occupation anarchique, des emprises publiques de la Route nationale III (RN3), a annoncé, lundi, son secrétaire municipal, Abdou Ndiaye.
‘’Ce parking va également permettre à la commune de lutter contre la dégradation des routes secondaires’’, a ajouté M. Ndiaye au cours d’un entretien accordé à l’APS.
’’La nouvelle équipe municipale, a-t-il indiqué, a pris la décision d’ériger dans les prochains mois un parking pour les gros porteurs qui transitent par la commune de Bambey pour rallier d’autres capitales régionales’’.
Il a précisé que les modalités d’exécution de ce projet seront définies en accord avec les autorités et services techniques déconcentrés.
‘’Ce projet de parking, a-t-il encore soutenu, permettra à terme de rendre le transport plus fluide et moins risqué sur le RN3, mais également de créer de nouvelles recettes pour la municipalité’’.
Le secrétaire municipal de Bambey, a invité par ailleurs, les autorités étatiques, à accorder plus de considération au département de Bambey.
‘’À travers notamment la mise en œuvre dans la commune, du Programme de modernisation des villes (PROMOVILLES) pour réhabiliter les routes secondaires de la ville qui datent, selon lui, des indépendances.’’.
CAN 2024, ALIOU CISSE PUBLIE LA LISTE DES LIONS VENDREDI
Le sélectionneur de l'équipe nationale, Aliou Cissé, va publier, vendredi prochain la liste des joueurs retenus pour la double confrontation contre le Mozambique, comptant pour la 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nation 2024
Le sélectionneur de l'équipe nationale du Sénégal de football, Aliou Cissé, va publier, vendredi prochain la liste des joueurs retenus pour la double confrontation contre le Mozambique, à l'occasion des 3e et 4e journées des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) séniors prévue en Côte d'Ivoire, en janvier 2024, a appris, lundi, l'APS du quotidien sénégalais Record.
Les Lions accueilleront les Mambas, le 24 mars au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, avant de se rendre quatre jours après à Maputo (Mozambique) pour le match retour, avait annoncé la Confédération africaine de football (CAF).
Le Sénégal et le Mozambique sont logés dans la poule L, avec le Rwanda et le Bénin. Les Lions sont premiers de la poule avec six points. Ils avaient battu au mois de juin 2022, le Bénin (3-1) à Dakar et le Rwanda (0-1) à Kigali, la capitale rwandaise.
Les mozambicains occupent la deuxième place avec quatre points, suivis des rwandais et les béninois qui arrivent respectivement, à la troisième et quatrième places.
Les champions d'Afrique en titre tenteront de maintenir leur statut de favori du groupe en essayant de s'imposer lors de cette double confrontation.
En juillet dernier, la Confédération africaine de football (CAF) avait décidé de reporter la CAN 2023 prévue en Côte d’Ivoire en janvier 2024. Ainsi, les éliminatoires qui étaient prévues au mois de septembre dernier sont programmés à mars 2023.
Un total de 46 nations reparties en 10 groupes de quatre équipes et deux de trois seront en lice pour ces éliminatoires qui démarrent le 22 mars.
La phase finale de cette 34e édition se déroulera en janvier 2024 en Côte d'Ivoire, dans 5 villes : Abidjan, Bouaké, Korhogo, San-Pedro et Yamoussoukro.
AMNISTIE DE KARIM ET KHALIFA, TOUT EST ENTRE LES MAINS DE MACKY SALL
Le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, a indiqué que Khalifa Ababacar Sall et Karim Meissa Wade pourraient redevenir éligibles si la loi d’amnistie proposée par le président de la République est votée par les députés.
Le ministre de la Justice, Ismaila Madior Fall, a indiqué que Khalifa Ababacar Sall et Karim Meissa Wade pourraient redevenir éligibles si la loi d’amnistie proposée par le président de la République est votée par les députés.
Il l’a fait savoir lors de l’émission Objection de Sud FM. Ismaila Madior Fall a réaffirmé que le chef de l’Etat a reçu le projet de loi d’amnistie de Karim Wade, Khalifa Sall, entre autres. « Maintenant, il appartient au président de la République de prendre langue avec ceux qui sont intéressés ou d’envoyer le projet de loi à l’Assemblée nationale. Il est difficile d’amnistier des personnes mais plutôt des faits. La démarche qui a été privilégiée, c’est que le projet de loi d’amnistie vise des faits. Le délit d’enrichissement illicite pour Karim Wade et dans le second cas, ce sont les faits de détournements de deniers publics, de blanchiment d’argent qui sont visés. Et ce sont les faits qui ont été commis par des individus de telle période à telle période. Au principal, ces deux personnes qui sont concernées pourront participer à la prochaine Présidentielle si la loi d’amnistie est votée. J’espère qu’eux-mêmes sont intéressés par la loi d’amnistie. Je crois savoir que l’un serait intéressé par la loi d’amnistie même si, je ne l’ai pas entendu le manifester parce qu’il faut aussi une manifestation d’intérêt. L’autre, je sais qu’il a dit qu’il n’est pas intéressé par une loi d’amnistie. Le dossier est en train les mains du chef de l’Etat ».
MULTIPLE PHOTOS
VOICI LES SYNDICATS D’ENSEIGNANTS LES PLUS REPRESENTATIFS AU SENEGAL
Les élections de représentativité syndicale dans le secteur de l’éducation et de la formation se sont tenues sur l’ensemble du territoire sénégalais. Après une semaine de vote, les résultats sont tombés ce lundi matin.
Les élections de représentativité syndicale dans le secteur de l’éducation et de la formation se sont tenues sur l’ensemble du territoire sénégalais. Après une semaine de vote, les résultats sont tombés ce lundi matin. Il est ressorti que le syndicat d’enseignant le plus représentatif pour les corps de contrôle est le SIENS (Syndicat des Inspectrices et inspecteurs de l’éducation nationale du Sénégal) avec 92,21 % des voix.
Pour l’école préscolaire et élémentaire, c’est le SELS (Syndicat des enseignants libres du Sénégal) qui est en tête (26,30 %). Il est suivi de l’Union démocratique des enseignantes et enseignants du Sénégal (Uden) avec 15,78 %.
En ce qui concerne le moyen secondaire c’est le SAEMSS (Syndicat autonome des Enseignants du Moyen Secondaire) avec 34,58 %. Le Cusems (25,65 %) et le Cusems/Authentique (18,51 %), dirigé par Dame Mbodj, sont arrivés respectivement deuxième et troisième.
Les électeurs inscrits sont au nombre de 109 998 enseignants et inspecteurs de l’éducation et répartis en trois collèges, ont utilisé leurs matricules pour voter sur la plateforme en ligne. Le vote cette année intégralement en ligne.
par Madiambal Diagne
LES VICTOIRES DES LIONS NE FONT QUE COMMENCER
L’expertise sénégalaise a forcé le respect sur les terrains de football. Les dirigeants du football sénégalais méritent une fière ovation. L’esprit de la gagne s’est installé. Nous avons guéri nos blessures, nos désillusions
Gagner un trophée en football est toujours une exception, une singulière distinction, mais qui tend à devenir ordinaire au Sénégal. L’Equipe de football des U20 vient de remporter, au Caire (Egypte), la Coupe d’Afrique de sa catégorie en battant la vaillante Equipe de Gambie sur le score de 2 buts à 0. On réalise qu’un mois auparavant, le Sénégal avait battu l’Equipe d’Algérie sur ses terres, à la finale du Chan, un autre tournoi continental réservé aux footballeurs qui évoluent dans les championnats nationaux en Afrique. En octobre 2022, les Lions du beach soccer avaient fini de remporter au Mozambique, leur septième Coupe d’Afrique. En février 2022, l’Equipe A de football avait triomphé à la Coupe d’Afrique des nations (Can) au Cameroun, en battant l’Egypte. Un mois plus tard, le Sénégal validera son ticket pour la Coupe du monde du Qatar aux dépens des mêmes Pharaons d’Egypte. L’équipe des sourds-muets avait elle aussi gagné en septembre 2021, la Coupe d’Afrique des nations de football réservée à cette catégorie de personnes handicapées. Le Sénégal va se présenter en grandissime favori de la Can U17 qui se jouera en Algérie, du 29 avril au 19 mai 2023. En attendant d’autres succès, si on compte bien, en l’espace d’une année, le Sénégal a gagné tout ce qui pouvait l’être en Afrique : un quintuplé historique, jamais réalisé par un pays dans aucune partie du monde !
Notre galerie de trophées a besoin d’être agrandie. A la clé, les Lions du Sénégal sont systématiquement qualifiés parmi les représentants de l’Afrique aux Coupes du monde de football ! Il est à noter qu’à chaque fois, les Sénégalais gagnent le trophée collectif et raflent en même temps la plupart des trophées individuels décernés aux joueurs. C’est dire que le Sénégal est sur le toit de l’Afrique, et devra y rester pour longtemps encore. En effet, ces grosses performances ne sont pas isolées et obéissent à une dynamique de victoires, une logique immuable. La relève des équipes est assurée avec les petites catégories qui savourent déjà l’exquis goût de la victoire. Les Lions victorieux du Chan ont montré que le Sénégal ne gagne pas que grâce à ses binationaux, comme on avait voulu le faire croire. La relève est bien en place, à tous les échelons, et de bons profils sortent des écoles et centres de formation, au grand bonheur des clubs professionnels.
Tous les succès ont été acquis grâce à des entraîneurs nationaux, qui ont tous eu à revêtir le maillot frappé de la tête de lion. Au demeurant, le sacre des U20, qui intervient après celui au Chan, apparaît comme le meilleur hommage qui pourrait être rendu par exemple au regretté Joseph Koto (décédé le 14 octobre 2021) et qui avait mené ces deux sélections à différentes finales infructueuses.
L’expertise sénégalaise a forcé le respect sur les terrains de football. Les dirigeants du football sénégalais méritent une fière ovation. L’esprit de la gagne s’est installé. Nous avons guéri nos blessures, nos désillusions, pour nous forger désormais un nouvel état d’esprit, un mental de compétiteurs, de gagneurs. En juillet 2019, au lendemain d’une défaite amère au Caire face à l’Algérie à la finale de la Can, le Sénégal avait dignement fêté ses héros, certes rentrés bredouilles. Ils étaient nombreux à se gausser de «la célébration de vaincus», mais nous ne nous y étions pas trompés. Nous indiquions, dans une chronique du 22 juillet 2019 intitulée «Panser nos plaies d’Egypte», que cette liesse populaire devra servir de catharsis à nos joueurs et leur indiquer la voie de la victoire. «La défaite face à l’Algérie est ce genre de défaite que nous devons fêter comme une victoire. Le Président Macky Sall et les supporters ne s’y sont pas trompés. Le Sénégal ne pouvait pas bouder son plaisir. Cette équipe aurait mérité de recevoir une prime équivalant à une prime de victoire. Relever la tête, se préparer encore et encore pour 2021. Les footballeurs sénégalais, pris par la déception, ont pu manifester quelques moments de faiblesse. Ce sentiment avait aussi gagné nombre d’entre nous autres supporters. Mais cet instant passé, il fallait ravaler la colère, la frustration et relever la tête. Des supporters sénégalais ont chialé comme ce fut le cas en 2002, à Bamako, quand nous avions été battus par le Cameroun, dans les mêmes conditions et circonstances.»
Encore une fois, derrière chaque réussite il y a un rêve, l’audace c’est d’y croire. C’est pourquoi, en allant à la Can suivante, nous osions croire «qu’au Cameroun, seule la victoire sera belle pour les Lions de la Teranga» (27 décembre 2021). Le pari avait été réussi de fort belle manière. Nous priions pour gagner une première coupe continentale afin d’exorciser en quelque sorte cette poisse de la défaite et surtout, nous implorions de gagner enfin une coupe pour «croire en nous-mêmes». L’objectif sera donc réalisé et nous nous autorisions à annoncer le printemps du Sénégal. Dans une chronique du 7 février 2022, nous écrivions avec assurance et peut-être beaucoup de toupet : «Je veux croire que le temps du Sénégal est arrivé.» «Nous devons certainement nous dire que c’est désormais le temps du Sénégal, car on ne fera pas la fine bouche, tout ce qu’il y a de meilleur en Afrique commence par le Sénégal ou est inspiré par notre pays. Les étoiles sont alignées. Côte d’Ivoire, retiens que le Sénégal arrive à la prochaine Can 2023 pour chercher une deuxième étoile !»
Nous ne pouvions pas deviner que les autres catégories ne s’en laisseraient pas conter ou ne sauraient pas ne pas se mettre à la hauteur de l’Equipe A. Tout cela ne tient pas d’un hasard ; ces victoires sont la récompense d’une résilience, mais surtout le Sénégal a réglé tous ses facteurs de contre-performance extra sportifs. C’est donc la victoire de l’unité, de la solidarité, de la ténacité et de l’abnégation. Le slogan lancé par le Président Macky Sall était «Manko indi Ndam li» (unis pour la victoire). En effet, on l’a fait avec le cœur, avec l’énergie et l’engagement. Le Sénégal veut le meilleur et sans complexe. Tout ce qui se construit de plus beau en Afrique commence par le Sénégal, disions-nous.
A force de continuer à gagner de la sorte, ça risquera de friser l’arrogance, mais on va continuer de le faire, de gagner, encore gagner, toujours gagner. J’ai reçu des messages de nombreux amis à travers l’Afrique, qui commencent à nous reprocher la boulimie de la gagne. Il faudrait bien qu’ils soient patients, nous ne lâcherons pas le morceau de sitôt. Le Sénégal a tellement couru derrière des trophées qu’on va les garder jalousement. Je revoyais hier une vidéo de 2002, quand le Président Wade jubilait à travers les rues de Dakar pour la victoire du Sénégal contre la France en Coupe du monde Corée-Japon. Sur le toit de la voiture présidentielle, on distinguait le Président Wade, la Première ministre Mame Madior Boye, Macky Sall, alors jeune ministre de l’Energie, et Karim Wade, fils du Président Wade. Seul un curieux hasard pouvait expliquer la présence de Macky Sall aux côtés du Président Wade en ces instants. Les voies du Seigneur sont impénétrables, disent les érudits ! Sportivement !
Erratum : Mairie de Ziguinchor : 3 des 5 milliards du budget sont fournis par Macky Sall
Dans notre chronique de la semaine dernière, 6 mars 2023, intitulée : «Les premiers échecs de Sonko à Ziguinchor : le Buyok guette le Burok», nous soulignions des risques de blocage de la mairie du fait du refus du Préfet d’approuver le budget. Des autorités compétentes de l’Etat du Sénégal nous ont saisi pour préciser que le Préfet de Ziguinchor a fini par vaincre ses résistances pour approuver le budget. En effet, l’augmentation du budget de 150%, qui le faisait passer de 2 à 5 milliards, ne tient pas en réalité d’appels à des souscriptions populaires volontaires, mais s’explique plutôt par les dotations de l’Etat du Sénégal à travers le Pacasen, pour des montants de 3 milliards, représentant la reconduction des crédits de l’exercice 2022 (1,5 milliard) qui n’avaient pas pu être mobilisés et ceux de l’exercice 2023 (1,5 milliard). Reste à savoir si le maire Ousmane Sonko, qui avait mis en veilleuse les réalisations du Pacasen, se résoudra à changer de politique. Un de nos interlocuteurs s’en amuse en disant : «Sonko devra remercier Macky Sall de lui permettre d’augmenter ainsi le budget de sa commune.» En tout état de cause, nous nous excusons auprès de nos lecteurs pour avoir écrit que le refus du Préfet d’approuver le budget tenait à ses réserves quant à la levée de fonds par des souscriptions populaires.
Post scriptum : Repose en paix grand avocat et ami !
Nous saluons la mémoire de notre ami Me Ousmane Sèye, avocat, brutalement arraché à notre affection le jeudi 9 mars 2023. Me Sèye m’avait défendu avec brio en 2004, lors de mon arrestation par le régime du Président Abdoulaye Wade. L’affaire avait fini par une décision judiciaire de «non-lieu» en ma faveur. J’entretenais des relations fraternelles avec Me Sèye. Que la terre de Touba, sa dernière demeure, lui soit légère !
Clôture du Daaka de Médina Gounass aujourd’hui
Clap de fin du Daaka de Médina Gounass, la retraite spirituelle de dix jours dans la forêt. Après Macky Sall et Amadou Ba, le ministre de l’Intérieur a conduit hier la délégation du gouvernement pour prendre part à la clôture. Antoine Diome et ses collègues ont été reçus avec les honneurs par le Khalife Thierno Ahmadou Tidiane Bâ qui a formulé d’ardentes prières en faveur du Président Macky Sall et du pays. C’est ce matin que se tientla cérémonie de clôture qui sera suivie par des prières en faveur des disciples de Gounass. A rappeler que toutes les grandes familles religieuses ont envoyé des délégations pour communier avec le saint homme connu pour sa piété et sa dévotion. Vivement l’année prochaine !
Deux sites clandestins d’orpaillages démantelés
La gendarmerie nationale est en croisade contre les sites clandestins d’orpaillage qui contribuent à la déforestation et la pollution des eaux. En effet, la brigade territoriale de gendarmerie de Saraya, renforcée par les trois pelotons de l’Escadron de surveillance et d’intervention (ESI) de Saraya, a démantelé des sites d’orpaillages clandestins des villages de Séguekho et de Koumboutourou dans la commune de Bembou. Les pandores ont saisi sur les sites visités 13 groupes électrogènes ; 08 marteaux piqueurs ; 12 panneaux solaires et 260 litres de carburant. Ils ont également démantelé 06 bars clandestins et saisi 176 canettes de bière. L’enquête suit son cours
Mbour : deux magasins consumés par le feu
Un incendie s'est déclaré à la gare routière de Mbour samedi dernier vers 15h. Les flammes ont consumé une quincaillerie et un magasin de matelas. Informés vers 15h30, le commandant de la 24e compagnie d'incendie de Mbour, Adama Ba, et ses éléments ont vite débarqué pour limiter les dégâts. Toutefois, l'accès au lieu du sinistre a été difficile. Il a fallu que les sapeurspompiers fassent tomber une partie du mur pour y accéder et éteindre le feu. L'origine de l’incendie, dit-on, c’est un soudeur qui avait versé du diluant sur une pièce qu'il avait fini de réparer devant un magasin de vente de matelas. Ce liquide étant inflammable a donc pris feu et les flammes ont atteint les matelas. C’est ce qui a propagé le feu dans le magasin.
Lundi de vérité pour Madiaw Diop de Pastef
Coordonnateur départemental des jeunes de Pastef de Tivaouane, par ailleurs responsable du parti dans la commune de Chérif Lô, Madiaw Diop était encore hier entre les mains de la section de recherche de la gendarmerie de Thiès. Il avait été interpellé le vendredi à Dakar où il travaillait dans une entreprise privée, pour des propos tenus récemment à Tivaouane, lors d’une marche pacifique autorisée. Ce lundi constitue donc un jour de vérité pour le jeune de Pastef qui pourrait être déféré au parquet. D’ailleurs, son discours musclé pour dénoncer «l’acharnement contre Ousmane Sonko» s’est invité hier à la cérémonie officielle de la Ziara de Tivaouane. Sans le citer, Serigne Moustapha Sy Al Amine a déclaré que des gens, qui ne sont pas de Tivaouane, y ont tenu des propos irresponsables, qui ont dérangé toute la famille d’El Hadji Malick Sy
Défilé d’niversitaires étrangers au Palais
C’était un balai d’universitaires étrangers au palais de la République. Le chef de l’Etat a reçu en audience la semaine passée Mme Bello Melvina Iroko, professeur de Droit à l’université de Cotonou et médiatrice de l’Union Africaine et de l’Onu, par ailleurs présidente de la Fondation Cléopâtre d’Afrique pour la Paix et le Développement. Femme leader marocaine, Pr Faiza Alaoui, enseignante chercheuse à l’Université de Tanger, a eu également un tête-à-tête avec le Président Macky Sall ainsi que l’historienne archéologue, Mme Elsie Mystourath, par ailleurs, présidente de l'institut Procorna Afrique, membre du réseau Young leader for futur in Africa et Observateur électoral de l’Union africaine. De passage au Sénégal, Mme Esther Sandrine Ngom, avocate au Barreau du Cameroun et mandataire en propriété intellectuelle agréée par l'Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI), a rencontré le chef de l’Etat ainsi que Professeur Hind Tak Tak, vice-doyenne de la faculté de droit de l'université Hassan 2 de Casablanca.
Le ministre Moussa Baldé aux journées de l'Aseprok
Les journées (96h) de l’Association des étudiants ressortissants de Kolda (Aseprok) ont vécu ce week-end. La cérémonie d'ouverture était présidée samedi par le ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Pr Moussa Baldé. Ce dernier a saisi l’opportunité pour rendre visite aux occupants de la chambre 372 du Pavillon A où il a logé pendant quatre ans. Un moment d’émotions et de souvenirs pour le ministre de l’Enseignement Supérieur. Pr Baldé a échangé avec les étudiants occupant la chambre sur les efforts consentis par le Président Macky Sall pour améliorer leurs conditions d'études et d'hébergement. En guise de cadeaux, le ministre a remis aux résidents de la chambre 372 du Pavillon A une enveloppe financière pour l'achat de 1000 tickets de restauration. Devant les étudiants de Kolda, le ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'innovation, par ailleurs, président du Conseil départemental de Kolda, et membre fondateur de l'Aseprok, a exhorté ses jeunes frères à la persévérance dans les études et à préserver la paix au sein de l'université.
Italie : Aly Ngouille Ndiaye expose la politique agricole
Le ministre de l'Agriculture, de l'Equipement Rural et de la SouverainetéAlimentaire vend la politique agricole du Sénégal à la diaspora. AlyNgouilleNdiaye séjourne en Italie sur invitation de la diaspora sénégalaise. Il a tenu samedi dernier une rencontre avec nos compatriotes à l'auditorium Scalabrini de Fiorenzuola, ville située à 120 km de Milan. C’était une occasion pour nos compatriotes vivant dans cette partie nord d'Italie de l’interpeller sur les opportunités dans l'agriculture au Sénégal avec la stratégie de la souveraineté alimentaire du gouvernement. Pendant 5h de temps, le ministre de l'Agriculture a répondu à toutes les préoccupations de la diaspora en expliquant les mécanismes mis en œuvre par l'Etat du Sénégal pour encourager et faciliter l'entrepreneuriat agricole. Le ministre Aly Ngouille Ndiaye a fait savoir que la nouvelle politique agricole du Sénégal offre de réelles options pour nos compatriotes qui souhaitent rentrer pour investir dans le secteur.
Serigne Abdou Aziz Khadim Awa Mbacké
Le guide religieux Serigne Abdou Aziz Khadim Awa Ba Mbacké s’indigne de la violence dans notre société. Il invite d'ailleurs les acteurs politiques à privilégier la paix dans leurs discours et actes. Il l'a fait savoir lors du «thiant annuel » dédié à Cheikh Mouhamadou Lamine Bara Mbacké
Célébration des femmes avec des carnets de santé
Les femmes etles jeunes sontles maillons essentiels du processus de développement. C'estl'avis de Khadim Samb, Directeur général de Vision Plus Group et homme politique à Darou Salam Thiès. Pourtant, indique-t-il, ces deux couches sociales subissent de plein fouet les affres de la pauvreté. C'est pourquoi il pense que pour mener une politique de développement viable, il faut agir sur ces deux catégories sociales. C'est pour cette raison qu'il a innové encore cette année, dans le cadre de la célébration de la journée internationale des droits de la femme. Il a distribué 500 carnets de mutuelle de santé pour leur permettre de se soigner avec des taux de réduction de 80%. Selon lui, la prise en charge de la question de la santé est de nature à permettre aux femmes de mener sans anicroche leurs activités économiques. Khadim Samb a par ailleurs réitéré son ambition de voir Thiès devenir véritablement une ville émergente, un exemple dans le pays, d'où son option de mener une politique sociale, mais aussi de développement dans la commune de Thiès Est et partout ailleurs dans la ville.
Habib Kane «Lion» du centre de vote Malick Kaïré
Président du Réseau d'Appui pour le Développement de Thiès (Radet), Habib Kane qui mène depuis plusieurs années une politique de développement à Thiès, a permis d'inverser la tendance électorale au centre de vote Malick Kaire Diaw, lors des deux dernières élections, qui était sur le point d'échapper au contrôle de Idrissa Seck. Cette performance estle fruit de sa politique de développement qu'il vient d'ailleurs de renforcer, avec la mise à la disposition des groupements de femmes d'une ligne de crédit. Il a lancé ce week-end cette deuxième saison de financements avec pas moins de 350 groupements bénéficiaires. Et cette fois-ci, il est prévu des financements de 300 à plus de 500 000 FCFA, à des taux suffisamment négligeables. Selon Habib Kane, il s'agit de financements de proximité, propres à départir les femmes de la notion de vulnérabilité et de pauvreté.
Route Mame Diarra de Diamaguène Sicap Mbao
Les populations de la commune de Diamaguène Sicap Mbao réclament la réhabilitation de la route Mame Diarra et l'extension des travaux de canalisation dans les autres quartiers. Elles l'ont fait savoir au cours d'une journée dédiée aux femmes de la commune. Pape Guèye du mouvement politique citoyen «Facce mbebetou askan wi » a demandé à l'Etat de renforcer leur commune mais aussi les collectivités territoriales dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises (Rse) pour recruter les jeunes et appuyer les femmes. Le cri du cœur de Pape Guèye semble être entendu par les responsables de Benno Bokk Yaakaar de la localité. Ces derniers qui ont investi Macky Sall comme leur candidat à la Présidentielle de 2024, ont profité de la journée internationale de la femme pour dénoncer la gestion du maire Cheikh Aliou Bèye. A la suite de cela, ils ont annoncer le projet de réhabilitation du marché Mame Diarra. Ils ont aussi appelé à l'unité des responsables pour conquérir la commune.
Un aide pharmacien de l’hôpital de Fann arrêté
Un aide pharmacien du centre hospitalier universitaire de Fann est dans de beaux draps. Il est impliqué dans une affaire de drogue et de vol de matériel médical de l’hôpital de Fann. En effet, la gendarmerie a été informée qu’un couple s’active dans le trafic de drogue au quartier Rebeuss. Les éléments de la brigade de recherches de Dakar n’ont pas tardé à effectuer une descente sur les lieux. Les pandores ont interpellé un individu avec 04 cornets de chanvre indien et du matériel médical suspect. Soumis à un interrogatoire serré, l’aide pharmacien à l’hôpital de Fann est passé aux aveux. Il a soutenu avoir volé le matériel médical à l’entrepôt de la pharmacie de l’hôpital de Fann. Ensuite, les gendarmes ont tendu un piège au receleur qu’ils ont arrêté le lendemain avec un important lot de matériels médicaux.
Plagiat de «Regards Magazine»
«Regards Magazine» créé depuis 14 Novembre 2002 est victime d’un plagiat. Dans un communiqué reçu à «L’As», le magazine se dit victime depuis quelques semaines d’usurpation de son titre par un nouveau journal «Regards Quotidien» qui paraît depuis le lundi 06 février 2023 en version digitale, avec au surplus une absence de numéro ISSN. Face à ce plagiat à dessein, le Directeur de publication de «Regards Magazine» a saisi le président du Cored, celui de l’Association de la presse en ligne et le secrétaire général du Synpics pour rappeler à l’ordre «Regards Quotidien». En outre, «Regards Magazine» informe que cette usurpation entretient une confusion qui occasionne d’énormes préjudices. Le Directeur de publication se réserve l’initiative d’user de toutes les voies légales pour la défense de son magazine en vue de préserver sa crédibilité.