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14 juin 2025
SONKO REPORTE LA LEVEE DE FONDS DU NEMMEEKU TOUR ET INTERPELLE L’ETAT
Dans un message partagé sur sa page Facebook, le maire de Ziguinchor et leader du parti Pastef/Les Patriotes, a annoncé le report jusqu’à une date ultérieure du programme de levée de fonds du Nemmeeku Tour qui était prévu hier, dimanche 8 janvier
Le bilan très lourd de l’accident survenu dans la nuit du samedi au dimanche sur la route de Kaffrine impliquant deux autobus n’a pas laissé indifférent des acteurs politiques sénégalais. En effet, au-delà du chef de l’Etat qui a annoncé via un message partagé sur son compte twitter un deuil national à compter de ce jour et un Conseil interministériel pour la prise des «mesures fermes sur la sécurité routière le transport public des voyageurs», plusieurs acteurs politiques dont Ousmane Sonko qui, après avoir annoncé le report du lancement de la campagne de levée de fonds du Nemmeeku Tour qui était prévu hier, dimanche 8 janvier, n’a pas manqué d’interpeler les autorités publiques dans l’application stricte des normes de contrôle...
Dans un message partagé sur sa page Facebook, le maire de Ziguinchor et leader du parti Pastef/Les Patriotes, a annoncé le report jusqu’à une date ultérieure du programme de levée de fonds du Nemmeeku Tour qui était prévu hier, dimanche 8 janvier.
Par ailleurs, Ousmane Sonko qui dit être «réveillé meurtri par la triste nouvelle de cet accident de la circulation», a appelé les autorités en place «à accorder une attention prioritaire à ce fléau aux conséquences humaines, sociales et économiques désastreuses pour le pays».
En effet, selon lui, des sources officielles datant de 2020, font état de plus de 4 000 accidents de la circulation qui occasionnent plus de 600 morts et des dégâts matériels estimés à 74 milliards de FCFA enregistrés chaque année au Sénégal. Et ces statistiques poursuit-il, «ne tiennent pas compte des accidents de motocycles et autres moyens informels de transport».
Poursuivant, le leader de Pastef qui cite toujours ses sources a indiqué que les «principales causes de ce drame sans fin sont : des chauffards ne disposant pas de permis de conduire ou en état d’ébriété, le défaut de contrôle technique, les dépassements dangereux, les stationnements irréguliers, le non-respect des règles de priorité, l’état défectueux des routes, le manque de tableau de signalisation, le manque de ralentisseurs dans les zones fréquentées par les piétons, la vétusté des véhicules, la proximité des maisons qui jalonnent certaines routes et l’absence d’aires de repos».
Sous ce rapport, fait-il remarquer. «Toutes ces causes relèvent avant tout de la responsabilité principale des autorités publiques dans l’application stricte des normes de contrôle, de sanction et d’aménagement des infrastructures routières».
CHEIK ALIOU NDAO HONORE MERCREDI
Le collectif "Fonk Sunuy Làmmiñ" annonce qu'il rendra un hommage à l'écrivain et militant des langues et cultures africaines Cheik Aliou Ndao, mercredi 18 janvier prochain, à la Maison de la culture Douta-Seck, à Dakar.
Dakar, 9 jan (APS) - Le collectif "Fonk Sunuy Làmmiñ" annonce qu'il rendra un hommage à l'écrivain et militant des langues et cultures africaines Cheik Aliou Ndao, mercredi 18 janvier prochain, à la Maison de la culture Douta-Seck, à Dakar.
"(…) C'est la grande personnalité de l'éducation et de la culture, le pédagogue et l'écrivain, le défenseur et le militant des langues et cultures africaines qu'est Cheik Aliou Ndao, que le collectif veut célébrer pour lui rendre hommage et le remercier pour toute son action", explique ce collectif dans une note transmise à l'APS.
Le collectif "Fonk Sunuy Làmmiñ" souligne que Cheik Aliou Ndao a su allier "une riche carrière professionnelle et une impressionnante production littéraire".
"Après des années d'expériences dans l'enseignement, il a intégré la haute administration en ayant servi au ministère des Affaires culturelles avant d'être nommé au poste de conseiller technique à la Primature d'abord, et à la présidence de la République ensuite", indique-t-il dans cette note signée de Ndèye Codou Fall, directrice de "Ejo", une maison d'édition en langues nationales.
M. Ndao, a rappelé Ndèye Codou Fall, a "la particularité d'avoir proposé une littérature d'une égale consistance en français et en wolof". Dans chacune de ces deux langues, dit-elle, il s'est illustré par une production touchant à tous les genres : poésie, roman, nouvelle, théâtre, essai.
"Une personnalité de cette envergure mérite l'hommage de ses disciples, de ses pairs, de ses lecteurs, tout simplement de ses compatriotes en cette année de son 90e anniversaire", explique la directrice de la maison d'édition "EJO".
Le jour même de cet hommage, les initiateurs prévoient d'organiser une table-ronde sur la production de l'auteur du livre "L'exil d'Alboury", à partir de 9 heures.
Ils annoncent aussi une exposition d'ouvrages en langues nationales, dont les publications de Cheik Aliou Ndao, et la diffusion d'un documentaire-portrait de l'auteur.
La direction du livre et de la lecture, de son côté, procédera au lancement d'un livret qu'elle a consacré à Cheik Aliou Ndao et à son œuvre.
Cheik Aliou Ndao, de son vrai nom Sidi Ahmed Alioune, est né en 1933 à Bignona, dans la région de Ziguinchor.
Il a été professeur d'anglais et a publié de nombreux ouvrages en français, dont "L'Exil d'Alboury" (1985), "Buur Tilleen, Roi de la Médina" (1972), "Excellence, vos épouses !" (1993), "Mbaam Hakimoo" (1997) et "Un bouquet d'épines pour Elle".
Lauréat du Grand-Prix du président de la République pour les lettres, en 2012, Cheik Aliou Ndao a aussi notamment publié "Singali" (2013), un roman écrit en wolof.
Le collectif "Fonk Sunuy Làmmiñ" avait rendu hommage à l'auteur sénégalais Mame Younouss Dieng, le 17 novembre 2021.
"Fonk Sunuy Làmmiñ" est un groupe engagé dans la promotion des langues nationales. Il regroupe des associations et des institutions dont sont membres des écrivains, enseignants et des journalistes.
Par Abdoulaye THIAM
PERMIS DE TUER !
La mort de 39 Sénégalais dans un grave accident de circulation à hauteur de Kaffrine a créé l’émoi et la consternation sur l’étendue du territoire. Comme d’habitude, à chaque fois qu’un malheur frappe notre pays, une émotion primitive envahit les médias
La mort de 39 Sénégalais dans un grave accident de circulation à hauteur de Kaffrine a créé l’émoi et la consternation sur l’étendue du territoire. Comme d’habitude, à chaque fois qu’un malheur frappe notre pays, une émotion primitive envahit les médias. La classe politique affiche sa scolarité et sa compassion aux victimes et à leur famille. Les médias se rivalisent d’éditions spéciales. Les antennes radios s’ouvrent à cœur joie.
Mais le temps d’une rose, on oublie rapidement nos morts, pour la plupart des jeunes, partis à la fleur de l’âge, à jamais à cause d’une irresponsabilité, de l’indiscipline d’un chauffeur et/ou chauffard, de sa cupidité. Tout ça, parce que nous refusons de prendre notre responsabilité pour sanctionner les coupables afin de freiner l’hémorragie. La première responsabilité est étatique. Le président Abdou Diouf n’avait-il pas pris un décret interdisant aux apprentis de se mettre debout sur les marche-pieds des véhicules de transports en commun. On connaît la suite.
Après le naufrage du bateau Le Joola, la plus grande catastrophe maritime au monde, avec 1853 victimes devant même le Titanic, le président Abdoulaye Wade avait demandé qu’on fasse notre propre introspection. On a alors assisté à quelques changements de comportements qui auraient dû être la norme: faire la queue avant de monter dans un bus, éviter les surcharges, respecter les heures de départ et ne s’arrêter qu’au niveau des arrêts, etc.
Mais regardons le spectacle qui s’offre sous nos yeux avec la complicité inouïe de nos forces de sécurité. Taxis «Clandos», charrettes, certaines voitures aux allures de cercueils roulants transportent nos concitoyens qui n’ont souvent pas le choix vers les cimetières.
Alors que nous peinons à faire notre deuil près de 21 ans après ce drame survenu le 26 septembre 2001, nous avons repris nos vieilles et mauvaises habitudes. Ce qui a conduit à ce drame produit à Bettenty avec la mort par noyade de 21 femmes dans le chavirement d’une pirogue dépourvue de gilets de sauvetage. La liste est loin d’être exhaustive. Malheureusement, elle risque de s’allonger davantage parce que c’est nous-mêmes qui délivrons le permis de tuer.
Par Vieux SAVANÉ
DE LA POLITIQUE AUTREMENT
Consolider la démocratie sénégalaise, c’est sortir de la pulsion « dégagiste ». Il est plutôt question de redéfinir l’échelle des valeurs afin de remplacer l’immoralité par la moralité, la malhonnêteté par l’intégrité, la traîtrise par le patriotisme
Ce n’est ni une question de droit ni une question éthique, c’est de la politique dit-on communément pour justifier des décisions problématiques. Désarçonnante affirmation puisqu’elle sous-entend que la politique est le lieu de toutes les extravagances, du basculement de toute règle vu que tous les coups sont permis, des plus tordus aux plus sordides. Encastrée dans un espace clos, dans son monde propre, comment alors s’étonner qu’elle soit si mal perçue ?
Il suffit d’ailleurs de jeter un regard rétrospectif sur le processus de consolidation de la démocratie au Sénégal, pour constater avec tristesse que l’avènement de la première alternance politique démocratique en 2000, après 40 ans de pouvoir socialiste, a été loin d’avoir tenu toutes ses promesses. Qu’en dépit des longues années d’opposition ponctuées par des séjours en prison, diverses vexations, privations et humiliations, en lieu et place d’une rupture salvatrice, il a fallu en effet très vite désespérer du chef de l’opposition d’alors. Son accession à la magistrature suprême ayant été vécue à l’image du couronnement d’un cheminement personnel, l’argent public s’est transformé en cagnotte privée au service d’une générosité suspecte, ouverte à toutes les audaces de captation et de prédation.
Une posture aux antipodes de celles adoptées sous d’autres latitudes, à l’instar de Singapour, où le premier Premier ministre de la République, feu Lee Kuan Yew, avait eu conscience de devoir faire le choix « entre deux chemins à suivre ». Aussi, les deux termes de l’alternative étaient-ils ainsi posés : « le premier : voler l’argent de l’Etat, enrichir mes amis et mes parents, appauvrir mon pays, et en conséquence mettre mon peuple dans la misère. Le deuxième : Servir mon peuple et faire rentrer mon pays dans le rang des 10 meilleures nations du monde ». Le résultat n’aura pas tardé puisqu’en moins d’une génération, Singapour est passé du statut de pays sous-développé et corrompu à celui de géant économique.
Au Sénégal, loin d’un telle alternative, la politique se donne au contraire de plus en plus comme le chemin le plus court et le plus sûr pour s ‘enrichir rapidement. Aussi est-il de moins en moins question de programme pour les centaines de partis recensés, encore moins de vision mais d’ épouser plutôt des postures déclamatoires et de se positionner dans l’accès aux ressources. Si prompts à dénoncer l’hyper-présidentialisme, la mal gouvernance, l’absence d’éthique, de redevabilité, le clientélisme et le népotisme, les prétendants à la magistrature suprême sont comme visités par une amnésie soudaine dès qu’ils sont élus. Aussi, au delà du débat sur un deuxième, troisième, quatrième mandat se pose un impératif qui s’affiche sous la forme d’un choix entre les « deux chemins » auxquels faisait référence Lee Kuan Yew. Une direction qu’on est toutefois loin d’emprunter tant les scènes qui se sont déroulées à l’Assemblée nationale, la lutte des places qui n’épargne aucun camp, n’augurent pas de lendemains qui chantent.
S’y ajoute l’avertissement de feu Ousmane Tanor Dieng, ancien ministre des Services et Affaires présidentiels et ancien homme fort de l’ancien président Abdou Diouf . Ainsi relevait-il : « On a observé depuis le défunt président Senghor une hypertrophie du pouvoir présidentiel, tout est entre les mains du chef de l’Etat. C’est lui qui initie, décide et exécute. Tout part de lui, tout revient à lui. Donc la première chose à remarquer, c’est cette espèce de culture de l’Exécutif ou culture du bonapartisme ou du césarisme. Tout est entre les mains du président de la République qui a des pouvoirs quasi illimités » ( in Le populaire du 8 mars 2005). Avec une gravité qui sonne encore comme une autocritique doublée d’un appel au sursaut, cet homme qui savait de quoi il parlait affirmait : « Les institutions sénégalaises étaient dangereuses avec nous et sont encore plus dangereuses aujourd’hui avec le régime de l’alternance ». Ou tout simplement entre des mains inexpertes et ne remettant pas en cause l’hyper-présidentialisme.
LE DEGAGISME N’EST PAS UNE PANACEE
Après deux alternances politiques démocratiques voilà que les dernières élections locales et législatives viennent consacrer s’il en était besoin, l’idée selon laquelle la carte d’électeur est utile. Et c’est justement cela qui participe à sédimenter une institution, à la rendre crédible et incontestable, la soustrayant ainsi au bon vouloir de telle ou telle personne. Parce que la vigilance devrait s’exercer à ce niveau, le nouveau palier à franchir est d’arriver à ce que le vote se détache de sa dimension protestataire voire référendaire pour épouser enfin la dimension d’adhésion et de conviction à travers un choix pluriel.
Ce que 2024, s’il n’est pas pollué par le débat sur un second quinquennat ou un 3e mandat, est censé nous offrir en nous mettant en face de deux, trois voire quatre primos candidat(e)s à la magistrature suprême. En 2000 en effet, tout comme en 2012, nombre d’observateurs s’étaient accordé sur le fait qu’on a voté contre le locataire qui était à Roume et qu’il fallait déloger coûte que coûte. Tout comme ces dernières législatives qui avaient l’allure d’un référendum.
A l’évidence, consolider la démocratie sénégalaise, c’est sortir de la pulsion « dégagiste » de ce stade protestataire. Ce qui suppose que les locataires du palais, le citoyen-électeur dont la maturité arrive pour l’essentiel à se jouer du « ndigel »religieux et de l’achat de conscience , l’opposition, jouent le jeu à en respectant les règles et en apportant de façon consensuelle les correctifs sur les manquements dénoncés. Reste donc à traquer les dysfonctionnements de nos institutions, pour les renforcer, les sécuriser et les crédibiliser, afin que le système puisse obliger tout un chacun à suivre les règles qui s’imposent à tout le monde.
Reste surtout à sacraliser une parole univoque ou « oui veut dire oui », et « non veut dire non ». Il est important en effet pour imprimer un véritable leadership dans le corps social que revienne comme un impératif cette alternative du premier Premier ministre Singapourien. A défaut on l’aura compris , le Sénégal continuera de s’éloigner de ce goût de l’avenir qui lui fait tant défaut.
Toute cette séquence de notre histoire devrait par contre nous amener à comprendre que le renouvellement de la classe politique auquel nombre de citoyens ont appelé de leurs vœux ne saurait se réduire à une affaire de naissance, avant ou après les indépendances. Encore moins à idolâtrer les jeunes et à jeter les vieux aux orties ou vice versa. Il est plutôt question de redéfinir l’échelle des valeurs afin de remplacer l’immoralité par la moralité, la malhonnêteté par l’intégrité, la traîtrise par le patriotisme. Il importe par conséquent de déconstruire cette manière de percevoir la politique comme ce lieu du tout permis, en s’érigeant en hommes et femmes de causes qui les transcendent. A défaut, à un an de la prochaine élection présidentielle, le Sénégal court le risque de reconnaître le bonheur perdu au bruit furieux qu’il ferait en partant, assommé par les cocktails molotov, les pneus brûlés, les balles réelles qui tonnent, les grenades assourdissantes.
Parce qu’il mérite mieux que cette catastrophe annoncée grosse de tous les dangers, en clin d’oeil à Albert Camus, ce beau pays qui est le nôtre nous somme de procéder à « une révolution » voire de « remplacer la politique par la morale ». Hors de tout dégagisme, l’urgence est assurément de rendre le choix possible et de faire en sorte que le Sénégal ne se défasse.
VERS LA SUPPRESSION DES SUBVENTIONS DE L'ELECTRICITE ET DU SUPERCARBURANT
Le gouvernement sénégalais s’est engagé à supprimer d’ici à 2025 les subventions de l’électricité, du supercarburant et du gasoil en mettant en œuvre une stratégie comprenant six étapes
Dakar, 9 jan (APS) – Le gouvernement sénégalais s’est engagé à supprimer d’ici à 2025 les subventions de l’électricité, du supercarburant et du gasoil en mettant en œuvre une stratégie comprenant six étapes, a appris l’APS de source officielle.
‘’Notre objectif est de limiter les subventions dans l’enveloppe budgétaire 2023 à 2,7 % du produit intérieur brut. Cela implique de réduire le coût des subventions de 258,1 milliards en 2023’’, explique une note d’information parvenue à l’APS.
S’agissant de l’électricité, le gouvernement a décidé d’augmenter les tarifs de 18,97 francs CFA par kilowattheure, pour la basse tension (segment représentant 99,8 % de l’effectif de la SENELEC), de 22,79 francs par kilowattheure pour les clients de la moyenne tension (essentiellement des entreprises) et de 14,31 francs par kilowattheure pour la haute tension (neuf entreprises industrielles et le Train express régional).
Ce réajustement tarifaire devrait entrainer une économie de 99,7 milliards de francs CFA pour le budget de l’Etat, indique la même source. Elle signale qu’un ‘’tarif social’’ sera appliqué aux clients consommant habituellement moins de 150 kilowattheures par mois (1.159.146 clients de la SENELEC, soit 47,8 % de l’effectif total), afin de préserver les ménages vulnérables.
Une baisse de 158,5 milliards de francs de la subvention en 2023
Le gouvernement a aussi fait part de sa volonté d’ouvrir des négociations pour arriver à des mesures d’accompagnement permettant d’atténuer les effets de la hausse des tarifs de l’électricité sur la compétitivité de certaines entreprises.
Les prix du supercarburant et du gasoil ont ainsi été augmentés dans les proportions suivantes : une hausse de 100 francs sur le prix du litre de gasoil, qui passe de 655 à 755 francs, soit le même niveau d’augmentation que le litre de supercarburant, qui passe de 890 à 990 francs CFA.
La note d’information souligne que ces mesures permettront de diminuer de 158,5 milliards de francs CFA la subvention dont bénéficie le secteur énergétique. Des mesures d’accompagnement sont également envisagées pour le secteur des transports publics, annonce-t-elle.
‘’Le gouvernement versera des subventions aux transporteurs pour limiter les effets de la hausse, pour éviter qu’elle ne se répercute sur les voyageurs, autrement dit les ménages les plus vulnérables’’, informe la même source.
Elle explique que pour prévenir les risques de fraude, les transporteurs devraient accepter de faire implanter dans leurs véhicules, par les services de l’Etat, un dispositif technologique permettant de retracer au kilomètre près les moindres déplacements.
La note d’information signale que les taxis urbains, des ‘’moyens de déplacement des classes favorisées’’, sont exclus de cette subvention.
Augmentation de 35 à 50 milliards francs CFA de l’enveloppe réservée aux bourses de sécurité familiale
Le gouvernement va poursuivre en même temps les transferts monétaires dont bénéficient les ménages les plus pauvres, avec une augmentation de 35 à 50 milliards de francs CFA du budget alloué aux bourses de sécurité familiale, dès 2023.
Il s’engage à revoir la formule permettant de déterminer les prix du carburant.
Le gouvernement affirme que son objectif est d’assurer que les prix à la pompe tiennent davantage compte des marchés internationaux, tout en menant une étude destinée à réviser la structure des tarifs de l’électricité.
La troisième phase de la stratégie va porter sur le renforcement du dispositif des transferts monétaires, dans le but de déployer rapidement les compensations aux ménages vulnérables en cas de chocs sur les prix des produits pétroliers, mentionne la même source.
Elle précise que la quatrième étape s’articulera autour d’une campagne de communication destinée à accroître la compréhension de ces mesures pour le public. ‘’Cette campagne informera le public des inconvénients des subventions existantes et des avantages de la réforme.’’
Le gouvernement a décidé, dans une cinquième phase, de réduire l’enveloppe des subventions à 1 % du produit intérieur brut au plus en 2024. Celles-ci sont évaluées à 2,7 % du produit intérieur brut dans l’exercice budgétaire 2023.
Ces mesures sont en définitive destinées à supprimer définitivement, dans la phase suivante, les subventions en 2025.
Les subventions sur l’électricité seront supprimées à cette date, tandis que les ménages vulnérables seront protégés à l’aide de transferts monétaires ou de financements croisés par les autres consommateurs, ajoute la même source.
Sept cent cinquante milliards de francs CFA pour les subventions de l’électricité et des produits pétroliers en 2022
S’agissant du supercarburant et du gasoil, les mécanismes d’ajustement des prix s’appliqueront pleinement et favoriseront la cohérence des coûts, avec l’évolution des prix internationaux.
Le gouvernement rappelle qu’actuellement les subventions de l’électricité, des produits pétroliers (essence, supercarburant et gasoil) et du gaz butane représentent 4 % du produit intérieur brut du pays.
Selon lui, la subvention de l’électricité prend la forme d’une compensation tarifaire à verser à la SENELEC. ‘’Dans les conditions économiques actuelles, cette subvention devrait coûter 279,8 milliards de francs CFA à l’Etat en 2023’’, estime-t-il.
La subvention des produits pétroliers et du gaz, basée sur le remboursement des pertes commerciales supportées par les compagnies obligées de vendre à des prix inférieurs au prix du marché, pourrait atteindre 524,7 milliards de francs CFA en 2023, si aucune mesure n’est prise pour la contenir, avertissent les autorités.
Elles précisent qu’au total, les subventions des produits pétroliers et du gaz franchiront la barre des 800 milliards de francs CFA en 2023, après avoir coûté 750 milliards en 2022, si aucune stratégie n’est mise en place.
‘’Ces subventions sont fortement régressives et limitent les marges de manœuvre budgétaires pour des dépenses sociales (santé, éducation) et les infrastructures prioritaires’’, soutient le gouvernement.
QATAR 2022, SADIO MANE, LE BOUC EMISSAIRE DES LIONS
L’équipe nationale du Sénégal a été déséquilibrée par l’absence de la colonne vertébrale de son attaque, Sadio Mané, blessé à quelques jours du démarrage de la Coupe du monde 2022, estime l’international burkinabè Alain Traoré.
Dakar, 9 jan (APS) - L’équipe nationale du Sénégal a été déséquilibrée par l’absence de la colonne vertébrale de son attaque, Sadio Mané, blessé à quelques jours du démarrage de la Coupe du monde 2022, estime l’international burkinabè Alain Traoré.
‘’Malheureusement, pour le Sénégal, avec la blessure de Sadio Mané qui, à lui seul, représente l’attaque des Lions, le coach Aliou Cissé a perdu l’un de ses meilleurs éléments à la veille de la Coupe du monde. Ce n’était pas facile de remplacer un Sadio Mané qui est l’âme de cette équipe du Sénégal’’, a-t-il dit dans un entretien accordé à l’APS.
Le milieu de terrain burkinabè, joueur de l’As/Arta Solar7 (Djibouti) depuis deux saisons, affirme que le Sénégal dispose d’un bon groupe de performance, malgré l’absence de quelques cadres.
Comme l’absence de Sadio Mané, celle de l’arrière gauche Saliou Ciss, aujourd’hui sans club, a ‘’beaucoup déséquilibré cette équipe du Sénégal’’, a-t-il ajouté.
Traoré estime que le Sénégal, malgré ces difficultés, ‘’a fait ce qu’il fallait dans cette Coupe du monde au Qatar’’, où il a été éliminé aux quarts de finale par l’Angleterre.
‘’Les joueurs sont tombés les armes à la main. Ils ont tout donné. En plus de cela, le Sénégal n’était pas dans un groupe facile. Et pourtant, les Lions sont parvenus à se qualifier’’, a-t-il analysé, les exhortant à ‘’continuer à travailler’’.
Vice-champion d’Afrique en 2013 avec le Burkina, le milieu de terrain a salué le travail fait par le sélectionneur national du Sénégal, Aliou Cissé, malgré l’absence de la pièce maîtresse de son équipe, Sadio Mané, Ballon d’or africain 2021 et 2022, et deuxième au Ballon de France Football.
‘’Il faut dire bravo au coach Aliou Cissé pour ce qu’il a réussi à faire sans son attaquant Sadio Mané. Perdre son meilleur élément à quelques jours d’une aussi grande compétition, ce n’est vraiment pas facile’’, a reconnu Alain Traoré.
FBBS, RECEPTION DE NOUVEL EQUIPEMENT PREVUE POUR FIN JANVIER
La Fédération sénégalaise de basket-Ball (FSBB) annonce qu'elle recevra fin janvier, ses premiers lots d'équipements de la nouvelle marque Derick Rose de la firme allemande Adidas.
Dakar, 9 jan (APS) - La Fédération sénégalaise de basket-Ball (FSBB) annonce qu'elle recevra fin janvier, ses premiers lots d'équipements de la nouvelle marque Derick Rose de la firme allemande Adidas.
Dans un communiqué, la FSBB explique avoir noué un partenariat avec cette marque qui est ainsi devenue le nouvel équipementier du basketball sénégalais.
Avec cet accord, souligne-t-elle, le Sénégal devient "la première et unique fédération africaine de basket-ball habillée par la multinationale allemande".
Ce partenariat décidé “suite à l'étude et l'évaluation de plusieurs options et offres" traduit "l'intérêt accordé" par cet équipementier au basket-ball sénégalais.
La marque américaine Nike était l'équipementier de la FSF depuis 2007.
UN CONSEIL INTERMINISTÉRIEL PEUT EN CACHER UN AUTRE
Parmi les premières décisions prises par le chef de l’État après l’annonce de l’accident survenu dans la région de Kaffrine, figure en bonne place la tenue d’un conseil interministériel. Mais l'histoire veut t-elle se répéter?
Parmi les premières décisions prises par le chef de l’État après l’annonce de l’accident survenu dans la région de Kaffrine, figure en bonne place la tenue d’un conseil interministériel sur les transports ce lundi 9 janvier 2023, premier jour du deuil national de 72 heures décrété par le président de la République. De grandes décisions sont attendues pour freiner l’hécatombe et faire de telle sorte que les routes soient sécures sur l’étendue du territoire national. Mais des interrogations subsistent parce qu’une réunion de ce genre a été organisée et la plupart des recommandations faites sont restées en l’état. Les mesures phares prises par l’autorités et saluée par les populations à l’époque, étaient considérées comme les « 10 commandements » que le gouvernement avait pris en 2017 pour lutter contre l’insécurité sur les routes. C’était à l’issue d’un Conseil interministériel tenu le 9 février 2017, mesures formulées par le président Macky Sall. Flashback.
1. immobilisation et mise en fourrière de tout véhicule en circulation dont :
a. le propriétaire n’a pas présenté son véhicule à la visite, sans motif valable, à l’expiration du délai de visite technique ;
b. l’état de vétusté est tel que la circulation du véhicule compromettrait gravement la sécurité des personnes ou des biens.
Les réparations à effectuer sur le véhicule seront constatées par l’expert chargé des visites de la zone géographique où l’infraction a été commise. Une mise en demeure d’effectuer les réparations dans un délai d’un mois, sous peine de retrait définitif dudit véhicule de la circulation, sera envoyée au propriétaire.
2. les opérations de mutation de Dakar vers les régions pour les véhicules de transport public interurbain de voyageurs et de marchandises sont suspendus à titre provisoire sur tout le territoire national ;
3. il est formellement interdit toute transformation de véhicule destiné au transport de marchandises (fourgons, fourgonnettes, camions, etc.) en véhicule de transports de passagers ;
4. les transformations des véhicules d’origine destinées à augmenter les places assises pour les passagers ou à créer des porte-bagages supplémentaires sont interdites ;
5. une « tolérance zéro » est appliquée contre les surcharges de personnes et de bagages pour l’ensemble des véhicules
6. l’âge des conducteurs de véhicules de transport urbain de passagers taxis urbain est fixé à 25 ans au minimum ;
7. l’âge minimum requis pour l’obtention du permis de conduire pour les conducteurs de véhicules de transport public interurbain de passagers et de marchandises est fixé à 30 ans ;
8. tous les véhicules motorisés à deux roues doivent se faire immatriculer gratuitement auprès des services compétents du Ministère chargé des Transports terrestres pendant 06 mois, à partir du jeudi 16 mars 2017. Passé ce délai, aucun véhicule motorisé deux roues ne sera admis à circuler ;
9. tout conducteur de véhicule à deux roues qui circule sur la voie publique, avec ou sans passager, sans porter un casque homologué verra son véhicule immédiatement immobilisé sans préjudices de l’amende forfaitaire prévue à son encontre par les dispositions réglementaires du Code de la route ;
10. les dispositions du Code de la route relatives à l’usage du téléphone au volant, au port de la ceinture de sécurité, à l’excès de vitesse, au respect de la signalisation horizontale et verticale seront rigoureusement appliquées".
Après avoir pris connaissance de cela que faut-il attendre du Conseil interministériel de ce lundi 9 janvier ? Les prochaines heures nous édifierons.
Le Fouladou perd son porte-étendard
Il était au-devant de tous les combats pour l’amélioration des conditions d’existence des populations, notamment celles de Kolda et de Vélingara. Influenceur et activiste, Moussa Soumboundou Alias Kankan Moussa était le chauffeur du bus qui a quitté Dakar à destination de Vélingara. Il est décédé sur le coup après la collision avec le bus qui était en partance pour Dakar. Kankan Moussa quittait Vélingara pour aller soutenir les populations de Kolda pour le renforcement du plateau médical, l’affectation de spécialistes ainsi que l’achèvement du pont du quartier Hilèle. Moussa Soumboundou se distinguait aussi dans la sensibilisation sur les accidents routiers. Hélas ! Il a péri dans un tragique accident de circulation. Le Fouladou perd un porte-étendard.
Cinq Vélingarois parmi les 40 morts
Restons sur ce tragique accident qui a eu lieu sur la route nationale n°1 à hauteur de Sikilo (Kaffrine) pour dire que Vélingara a payé un lourd tribut. Sur les 40 morts, 5 sont originaires de Vélingara dont l’activiste Moussa Soumboundou par ailleurs chauffeur du bus de ladite localité. Il s’agit, selon «velsinfos», de Mme Dieng née Awa Loum épouse de l’EIPS du district sanitaire de Vélingara, Alassane Kandé, Adama Kandé, Mame Mor l’apprenti du bus et le chauffeur Moussa Soumboundou.
Kaolack : Incendie à la maison familiale de Mollah Morgan
Un incendie s’est déclaré hier à la maison familiale du célèbre activiste Mollah Morgan à Kaolack. Ce dernier accuse le pouvoir d’être derrière cette affaire pour l’intimider. Il raconte que des individus encagoulés et armés à bord d’un véhicule 4x4 immatriculé AD sont venus vers 2h du matin pendant que toute sa famille dormait pour encercler la maison d’une dizaine de pneus avant de mettre le feu à l’intérieur du bâtiment. Mollah Morgan est convaincu que c’est un incendie criminel qui est prémédité et commandité. Mais c’est peine perdue, dit-il. L’activiste se dit plus que jamais déterminé à continuer ce combat jusqu’à sa dernière goutte de sang. Car, à l’en croire, il s’agit d’une lutte pour la souveraineté, la liberté, la démocratie et la transparence. «Rien, ni personne ne peut m’intimider», lance l’activiste qui accuse le pouvoir de Macky Sall de «tentative de meurtre, d’assassinat et d’acte criminel à l’encontre de» sa famille basée à Kaolack.
Kaffrine : 200 millions pour les blessés et les familles des morts
Le gouvernement a décidé de prendre en charge les frais médicaux des blessés de l’accident entre deux bus sur la route nationale vers Kaffrine. Le ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l'Équité sociale et territoriale, Samba Diobène Ka qui était sur les lieux, a informé que le gouvernement a dégagé une enveloppe de 200 millions F CFA pour la prise en charge des blessés et un soutien aux familles qui ont perdu des proches.
Yewwi appelle à plus de responsabilité sur les routes
La coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) se prosterne devant la mémoire des quarante morts dans l’accident de la circulation d'une violence extrême à hauteur du village de Sikilo et prie pour le bon rétablissement des blessés. La conférence des leaders de Yewwi Askan Wi appelle tous les compatriotes à aller massivement et le plus rapidement possible dans les structures sanitaires pour donner de leur sang afin de sauver des vies. Khalifa Sall et Cie appellent l'Etat à plus de responsabilité dans la prise en charge de la sécurité routière et tous les compatriotes à plus de prudence, de vigilance et de responsabilité sur les routes.
Renvoi de la levée de fonds de Sonko
Le programme de levée de fonds du « Nemmeeku Tour » prévu hier a été finalement renvoyé à une date ultérieure alors qu’elle faisait le buzz sur les réseaux sociaux. C’est le leader de Pastef-les-Patriotes himself qui en a fait l’annonce. Par ailleurs, citant des sources officielles datant de 2020, Ousmane Sonko indique qu’il est enregistré chaque année au Sénégal plus de 4 000 accidents de la circulation qui occasionnent plus de 600 morts et des dégâts matériels estimés à 74 milliards de FCFA. Ces statistiques ne tiennent pas compte des accidents de motocycles et autres moyens informels de transport, ajoute le maire de Ziguinchor. Les principales causes de ce drame sans fin sont, dit-il, des chauffards ne disposant pas de permis de conduire ou en état d’ébriété, le défaut de contrôle technique, les dépassements dangereux, les stationnements irréguliers, le non-respect des règles de priorité, l’état défectueux des routes, le manque de tableau de signalisation, le manque de ralentisseurs dans les zones fréquentées par les piétons, la vétusté des véhicules, la proximité des maisons qui jalonnent certaines routes et l’absence d’aires de repos. Pour le leader de Pastef, toutes ces causes relèvent avant tout de la responsabilité principale des autorités publiques dans l’application stricte des normes de contrôle, de sanctions et d’aménagement des infrastructures routières. Il invite le gouvernement à accorder une attention prioritaire à ce fléau.
Vers une grève des transporteurs
Le Syndicat national des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Snttrs) est très remonté contre le Gouvernement. Les syndicalistes manifestent leur opposition à la hausse des prix du carburant. Ils dénoncent cette décision du gouvernement qui n’a pas pris la peine d'ouvrir une concertation avec les acteurs du secteur. Le secrétaire général du Snttrs, Alassane Ndoye, promet un plan de riposte dans les prochains jours. Il menace de paralyser le secteur pour obliger le gouvernement à revoir les prix du carburant. Par ailleurs, M. Ndoye regrette l'accident mortel survenu sur la route de Kaffrine et qui a coûté la vie à une quarantaine de personnes
La Cap infiltrée
La Coordination des Associations de Presse (Cap) dénonce l’attitude de policiers qui ont infiltré l’audience que le Khalife général des Niassènes, Cheikh Mahi Niasse, a accordée à sa délégation. Dans un communiqué reçu à «L’As», la Cap condamne l’infiltration d’éléments de la police dans les appartements privés du Khalife. Ces derniers ont enregistré les échanges d'une discussion privée malgré la résistance de toute l’assistance, rapporte la même source. Les acteurs de la presse prennent ainsi l'opinion nationale et internationale à témoin par rapport à cette attitude agressive et déplacée de la police si prompte à accuser les journalistes et techniciens des médias de prise illicite d’images. En dépit de cela, la délégation de la Cap a fait un résumé de la vérité des faits dans l'affaire Pape Alé Niang. Le guide religieux a tenu des paroles de sagesse avant de prier pour Pape Alé Niang, pour la corporation et les Sénégalais. Cheikh Mahi Niasse a appelé pour la paix et promis de mener toute action utile pour la libération du directeur de publication de «Dakarmatin». Par ailleurs, la Cap qui s’incline devant la mémoire des disparus suite au terrible accident sur la route de Kaffrine a décidé d’observer les trois jours de deuil national. En conséquence, le plan d’action est mis en berne, le temps du deuil.
«Boroom Daara yi» célébré à Tivaouane
Mouhamadou Mansour Sy, défunt Khalife général des Tidianes, a été célébré ce week-end à Tivaouane, à l’occasion de la 6e édition de la journée annuelle dédiée au Saint Coran par le Daara Serigne Mansour Sy « Boroom Daara yi » dont il est le fondateur. Pour Mouhamadou Lamine Guèye, un des gestionnaires du Daara, il s'agit de rendre hommage à Serigne Mansour Sy qui est un grand bâtisseur de daara au Sénégal. C’est en 1996 qu’il a créé ledit daara dont la gestion a été confiée à Serigne Maodo Sow. Il y a 1 000 pensionnaires avec une sortie chaque année d’une centaine d’enfants ayant totalement mémorisé le Coran. Ils sont sous le régime de l’internat et étudient, au-delà du Coran, le français, l’anglais. Chaque mercredi et jeudi, les repas sont assurés par l’établissement, avec l’appui de la Banque mondiale ; et les autres jours par les « ndeyi daara ». Selon Mouhamadou Lamine Guèye, ce legs de «Boroom Daara yi » mérite d’être accompagné en termes de dortoirs, de toilettes, etc.
Les apéristes de Mboro prient pour les victimes de l’accident
Le dramatique accident de la circulation de Kaffrine, avec sa quarantaine de morts, a été fortement ressenti à Mboro, dans le département de Tivaouane. En effet, l'Alliance pour la République (Apr) devait y procéder hier à la vente de ses cartes et à l’installation de comités, sous la supervision de Seynabou Ndiéguène, commissaire du parti dans cette commune. Selon Dr Abdoulaye Dieng responsable de l’Apr à Mboro, il était prévu de monter 5 comités le matin, avant de poursuivre l’aprèsmidi et tout était déjà en place. Avec le tragique accident survenu à Kafrine, il a été décidé, d’un commun accord avec Seynabou Ndiéguène commissaire de la vente des cartes à Mboro, de mettre en veilleuse ces activités politiques. Et en lieu et place, il y a eu une séance de prières à la mémoire des victimes, pour montrer que c’est tout le Sénégal qui est frappé par ce deuil. Il s'y ajoute que dès ce lundi, une opération don de sang sera lancée dans la commune.
Serigne Khadim Lô Gaydel sur l’accident
Le Sénégal s’est réveillé hier dimanche 08 janvier 2022 dans la grande tristesse, suite à l’accident survenu à 6 km de Kaffrine entre 2 bus en provenance respectivement de Tamba et Dakar. Le bilan provisoire fait état d’une quarantaine de morts et de blessés graves. « Ce bilan est très lourd et interpelle tout un chacun sur ce fléau », a-t-il indiqué avant d’exhorter l’Etat à plus responsabilité sur le contrôle technique et routier des véhicules. Il a réitéré ses recommandations à l’endroit des chauffeurs et acteurs de la route pour éviter les surcharges de passagers et de bagages, l’excès de vitesse et les comportements irresponsables sur la route. Le guide religieux a par ailleurs présenté ses condoléances au peuple sénégalais et aux familles des victimes qui, pour la plupart, dit-il, traversaient le pays afin de nourrir leurs familles.
Réunion des conseils locaux de la pêche artisanale
Les Conseils locaux de la pêche artisanale au Sénégal (Clpa) se sont réunis pour faire une introspection sur les difficultés que traverse leur secteur. Ayant conscience que les choses vont de mal en pis et que les résultats sont de moins en moins bons au fil des années, ils ont décidé de prendre leurs responsabilités. Lors de leur rencontre qui s'est tenue à Saly, ils ont fait leur mea culpa en reconnaissant d'abord leur responsabilité avant d'évoquer celle du gouvernement. Ainsi, ils affirment que leur secteur est menacé par beaucoup de facteurs. C'est pourquoi le coordonnateur national des CLPA du Sénégal, Alassane Diatta demande à ses camarades de se dresser contre cette menace et d’en faire leur cheval de bataille car à ce rythme-là, la pêche artisanale risque d’être un vieux souvenir et cela pourrait causer une situation catastrophique, surtout que le secteur est l'un des principaux pourvoyeurs d'emplois et contribue massivement à l'alimentation. Entre autres difficultés qui sont à l'origine de la crise dans la pêche artisanale, il cite le manque de financement des acteurs de la pêche, la sécurité en mer qui fait défaut, mais également la gestion de la ressource. A l’en croire, s’il n’y a plus de ressource, les populations ne seront plus en sécurité parce que beaucoup de personnes dépendent des activités halieutiques. Pour sa part, le ministre de la Pêche, Pape Sagna Mbaye, demande aux acteurs de prendre un peu plus leurs responsabilités et de mettre le curseur sur la sensibilisation, car la plupart des problèmes qui secouent le secteur sont causés par les acteurs.
NECESSITE D’UN PLAN DE TRAVAIL ANNUEL POUR LA PECHE ARTISANALE
Les Conseils locaux de la pêche artisanale (Clpa) du Sénégal, qui sont au nombre de 42, se sont penchés sur les maux dont souffre leur secteur.
Les Conseils locaux de la pêche artisanale (Clpa) du Sénégal, qui sont au nombre de 42, se sont penchés sur les maux dont souffre leur secteur. Entre autres difficultés, le Réseau national des Clpa du Sénégal a noté l’accès aux financements, la gestion durable des ressources halieutiques, la sécurité en mer. Malgré la création des Clpa qui jouent un rôle prépondérant dans la gestion de la pêche, indique le Coordonnateur national des Clpa du Sénégal, beaucoup reste à faire. «Nous sommes bien organisés certes, mais pour mieux travailler, nous devons mettre en place un plan de travail annuel», a déclaré Alassane Diatta.
Il rappelle que les Clpa ont permis de résoudre, depuis quelques années, des problèmes liés à la gouvernance locale. «C’est une implication des communautés de pêche dans la gestion. L’Etat a jugé plus intelligent de laisser une place aux communautés dans les prises de décision. Par exemple, les problèmes spécifiques de Saint-Louis dans le domaine de la pêche sont discutés entre Saint-louisiens, ainsi de suite. Les propositions sont soumises à l’autorité et les décisions sont prises. Ce sont les acteurs qui sont au début et à la fin de la gestion de la ressource. C’est une chose qui marche, à part quelques difficultés liées aux moyens et financements, et nous allons discuter de ces problèmes», a déclaré Abdoul Aziz Ly. Et sur les contraintes auxquelles ces acteurs de la pêche artisanale sont confrontés, le chef des Services régionaux des pêches de Thiès informe que le ministre de la Pêche et de l’économie maritime a promis de rencontrer très prochainement les Clpa. Il invite tout de même ces acteurs à se pencher sur ces questions, afin de lui faire des propositions. Ils vont mettre en place le plan de travail annuel qui va leur servir de boussole pour bien mener leurs activités, assure M. Ly.