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Hommage aux victimes des accidents 

Rien ne saurait remplacer une vie humaine !

Je suis triste et en deuil pour toutes ces vies perdues dans l’accident tragique de Gniby ! J’aimerais exprimer ma compassion et mes sincères condoléances ainsi que celles de l’encadrement technique des lions et des joueurs qui sont très affectés par le drame, aux familles des victimes, au peuple sénégalais, au président de la République et à toutes les autorités religieuses, coutumières et politiques du pays ! Prières pour le repos de l’âme des disparus !

Pensées pour les proches !

Le ministère de la Santé et de l’Action sociale a déclaré, dimanche, que tous les services d’urgence des hôpitaux sont en situation ''d’alerte maximale'' pour la prise en charges des urgences et besoins chirurgicaux, suite au grave accident qui s'est produit dans la nuit de samedi à dimanche à Kaffrine (centre), faisant 39 morts et une centaine de blessés, selon les premiers bilans.

"Tous les services d’urgence des hôpitaux, les réanimations et les blocs opératoires sont en situation d’alerte maximale pour la prise en charges des urgences et besoins chirurgicaux'', informe le ministère de la Santé et de l’Action sociale.

Selon un communiqué reçu, à l’APS, l’accident intervenu à Kaffrine a fait un total de 139 victimes dont 39 morts et près de 100 blessés.
Il précise que 52 blessés sont pris en charge à l’hôpital régional de Kaffrine. Quarante huit autres moyens critiques sont soignés au niveau du centre de santé de Kaffrine et dans les postes de santé environnants.

Le ministère de la santé annonce également ‘’la mobilisation de chirurgiens-viscéral, de chirurgiens orthopédistes, des médecins anesthésistes et réanimateurs'' qui viendront de Kaolack, de Diourbel et de Dakar pour appuyer ‘’les équipes locales''.

Le ministre du Développement communautaire et de l’Equité sociale Samba Ndiobène Ka a réaffirmé l’engagement de son département à prendre en charge les blessés de l’accident survenu, dimanche, à six kilomètres de Kaffrine, faisant près de 140 victimes dont 39 morts, selon une source judiciaire.

‘’La prise en charge sur le plan sanitaire est assurée et la prise en charge sur le plan pécuniaire sera aussi assurée par le ministère en charge de la solidarité nationale ’’, a déclaré M. Ka à la Télévision nationale (RTS).

Le ministre du Développement communautaire et de l’Equité sociale a magnifié la ''réaction rapide'' de l'Etat, à travers notamment les autorités administratives qui ont pris ''toutes les dispositions depuis hier pour apporter les premiers secours aux blessés''.

‘’C’est une occasion de dire que l’Etat a été au chevet des blessés’’, a-t-il ajouté.

Samba Ndiobène Ka a aussi salué la décision du chef de l’Etat de décréter un deuil national de trois jours, à partir de lundi.

‘’C’est une fois de plus une façon de montrer à quel point cette tragédie est poignante au niveau du peuple sénégalais’’, a-t-il poursuivi.

La coalition politique Yewwi Askan Wi (opposition) partage sa ''compassion'' après l’accident de la route, à l’origine de la mort de près de 40 personnes et une centaine de blessées, dans la région de Kaffrine (centre) et appelle, par ailleurs, à un don de sang pour sauver des vies.

‘’Yewwi Askan Wi se prosterne devant la mémoire des disparus et prie pour le bon rétablissement des blessés'', a d’abord écrit la coalition dans un communiqué parvenu à l’APS.

La coalition de l'opposition a aussi appelé tous ‘’les compatriotes à aller massivement et le plus rapidement possible dans les structures sanitaires pour donner de leur sang afin de sauver des vies''.
Elle a  également invité les Sénégalais à observer plus de ‘’prudence, de vigilance et de responsabilités sur les routes''.

Depuis trois ans, la pandémie de COVID-19 avait imposé son tempo dans les églises du monde : masques, distanciation sociale. Pour être en phase avec les consignes édictées par les autorités, dans les églises le port de masques a été longtemps systématique, sur les sièges, les fidèles n’avaient aucun contact entre eux. Mais depuis quelques mois, un semblant de normalité s’est installé à tel enseigne que ce 31 décembre 2022, jour de la Saint-Sylvestre, l’eucharistie a été célébrée sans masques ni obligation de distanciation.

Ce 31 décembre, l’église était archi pleine. Les fidèles sont assis les uns près des autres sans aucun besoin d'espacement. En revanche, après l’Agnus dei, l’échange de poignée de main qu’échangent les fidèles en signe de paix du Christ en se serrant la main, n’a pas repris.

En lieu et place, les fidèles se joignent les deux mains et font juste face à leur voisin avant de s’incliner légèrement vers lui en signe de révérence et en disant Paix du christ réciproquement. Suivre le reportage dans la prochaine vidéo.

Partout dans le monde, l’on assiste à une remonté décomplexé de partis d’extrême droite : xénophobie et surtout négrophobie, racisme, haine tout simplement de l’autre, c’est la ligne de conduite de ces partis qui considèrent l'autre comme l'enfer et prophétise une apocalyse pour leur peuple. Apocalypse qui n'est que fictive.

Pour le chercheur Demba Moussa Dembélé, la montée de ces extrêmes devrait être une opportunité pour l’Afrique de s’émanciper intellectuellement, politiquement et économiquement. Surtout les dirigeants africains doivent renouer avec la pensée de  certaines de ses figures politiques et scientifiques.

La plupart de ces partis ont le vent en poupe en Allemagne, en France, en Belgique, en Italie, aux États-Unis, en Israël, même dans certains pays d’Amérique Latine comme le Brésil, la Colombie, etc.  

Si  aux États-Unis, au Brésil, Tump comme Bolsonaro sont chacun élus, avant de perdre lors d’une nouvelle tentative, Netanyahu a, lui, été réélu en Israël après quelques mois seulement de break et Gorgia Meloni élu récemment en Italie tandis que Marine Le Pen  était encore aux porte de l'Élysée et croit encore à sa chance aux prochaines élections. Ivan Duque a, lui, fini son seul mandat en Colombie.

Dans la dernière partie de notre entretien avec le chercheur en économie Demba Moussa Dembélé, il analyse cette percée des extrêmes dans le monde. Reprenant à son compte la thèse de Noam Chomsky, le chercheur estime que le monde va faire une Néofascisation. Avant de souligner que c’est peine perdue. Mais quel est l'impact de la monté en puissance de ces partis d'extrême droite sur l'Afrique? Il est grand temps que les dirigeants africains  se réveillent et impulsent un nouveau leadership à la tête de nos Etats.