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14 juin 2025
LE BILAN DE L'ACCIDENT DE SIKILO PASSE À 40 MORTS
Le bilan de l’accident survenu dimanche dans la région de Kaffrine s’est alourdi avec le décès, lundi soir, d’un des blessés. La victime a succombé à ses blessures lors de son évacuation à Dakar, à hauteur de la ville de Fatick
Le bilan de l’accident survenu dimanche dans la région de Kaffrine s’est alourdi avec le décès, lundi soir, d’un des blessés, a appris l’APS du gouverneur de cette région, William Manel.
La victime a succombé à ses blessures lors de son évacuation à Dakar, à hauteur de la ville de Fatick.
Son décès porte à 40 le nombre de passagers ayant péri à la suite de la collision entre deux bus de transport en commun à Sikilo, dans la commune de Kahi, dans la nuit de samedi à dimanche.
‘’Nous sommes toujours dans l'émotion. Toute la région de Kaffrine, à l'instar de tout le pays, est encore dans la consternation’’, a déclaré le chef de l’exécutif régional.
Dimanche dernier, le procureur près le Tribunal régional de grande instance (TGI) de Kaolack a expliqué que l’accident est survenu après l’éclatement d’un pneu de l’un des véhicules impliqué dans l’accident.
Le chauffeur a perdu le contrôle du bus qui est allé heurter l’autre véhicule qui roulait dans le sens contraire.
Outre les 40 personnes décédées, 100 autres ont été blessées dans l’accident. Trente-cinq des victimes ont perdu la vie sur le lieu même de l’accident.
Avant le nouveau décès enregistré lundi, quatre autres passagers avaient succombé à leurs blessures après leur évacuation à l’hôpital régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine.
‘’Sur les 100 patients, les 52 sont admis à l’hôpital régional Thierno Birahim Ndao de Kaffrine et sont en train d’être pris en charge, alors que 48 blessés légers sont actuellement pris en charge au centre de santé de la même ville et dans différents postes de santé’’, avait indiqué dimanche le ministère de la Santé et de l'Action sociale.
Ce dernier a mis en place un dispositif composé de chirurgiens viscéraux, de chirurgiens orthopédistes, de médecins anesthésistes réanimateurs et de techniciens anesthésistes venant de Kaolack, Diourbel et Dakar pour appuyer l’équipe locale, dans la prise en charge des blessés.
Sur la dernière situation faite lundi par le gouvernement, ‘’32 victimes ont été identifiés’’ par leurs familles.
ENTRE UN ET DEUX MILLIONS DE FRANCS CFA POUR LES VICTIMES DE SIKILO
"Une enveloppe de 200 millions de francs CFA est dégagée pour soutenir les familles. Chaque blessé va recevoir un million de francs CFA, en guise de soutien. Pour les personnes décédées, leurs familles vont recevoir deux millions de francs CFA"
Les victimes de l'accident survenu à Sikilo, près de la ville de Kaffrine (centre), dans la nuit de samedi à dimanche, vont recevoir entre un et deux millions de francs CFA chacun, en guise de soutien, annonce le gouverneur de la région, William Manel.
"Une enveloppe de 200 millions de francs CFA est dégagée pour soutenir les familles. Chaque blessé va recevoir un million de francs CFA, en guise de soutien. Pour les personnes décédées, leurs familles vont recevoir deux millions de francs CFA", a précisé le chef de l'exécutif régional.
Il a remercié les pouvoirs publics pour la solidarité envers les familles des victimes de l'accident qui a fait 40 morts, selon un bilan officiel.
Selon le gouverneur de Kaffrine, une commission régionale de suivi et d'accompagnement des victimes a été mise en place pour faire la répartition de cette enveloppe dégagée par le gouvernement, à travers le ministère du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l'Equité sociale et territoriale.
“Nous compatissons entièrement avec les victimes et rassurons que toutes les dispositions seront prises pour leur prise en charge tant sanitaire que psychologique", a dit William Manel, dans un entretien avec des journalistes.
Il a magnifié "le rôle important" joué par les populations, qui n'ont, dit-il, "ménagé aucun effort pour sauver des vies en donnant leur sang".
Pour faciliter la prise en charge d'urgence des blessés, il a été collecté 294 poches de sang à Kaffrine et 70 autres à Kaolack, auprès de donneurs volontaires.
Le ministère de la Santé et de l'Action sociale a déclaré, dimanche, que tous les services d'urgence des hôpitaux sont en situation ''d'alerte maximale'' pour la prise en charges des urgences et besoins chirurgicaux des blessés enregistrés suite à cet accident.
L'ÉMOTION RESTE VIVE À SIKILO
Dans ce village de Kaffrine appelé Keur Abdou Bamby pendant l'époque coloniale et sorti de l'anonymat par l'accident mortel de dimanche 8 janvier, la tristesse est perceptible sur les visages près de quarante-heures après le drame
L'accident de Sikilo, un village de Kaffrine (centre) où 39 personnes sont décédées dans une collision de bus survenue dimanche matin, a plongé les populations locales dans la tristesse, ont constaté des reporters de l'APS.
Dans ce village de la commune de Kahi, situé à six kilomètres de Kaffrine et où cohabitent plusieurs ethnies, l'émotion est restée encore vive, près de quarante-heures après le drame, qui a aussi fait une centaine de blessés.
Un bouleversement à la mesure du caractère tragique de cet accident qui, selon les observateurs, compte parmi les plus meurtriers de l'histoire des drames routiers au Sénégal, sinon le plus meurtrier.
Dans ce village appelé Keur Abdou Bamby pendant l'époque coloniale et sorti de l'anonymat par cet accident mortel, la tristesse est perceptible sur les visages.
A l'entrée des concessions, des groupuscules d'enfants continuent de folâtrer. Des pauses bain de soleil pour se protéger du temps frisquet.
A l'intérieur, les femmes ont toujours la mine triste, signe qu'elles restent encore marquées par la tragédie dont leur village, situé en plein cœur du bassin arachidier, a été le théâtre, dimanche matin.
Selon le chef de village, Alimou Diaby, ce sont les habitants de Sikilo qui ont secouru les premiers les victimes, avant l'arrivée des agents de la 33e compagnie d'incendie et de secours des sapeurs-pompiers de Kaffrine et des gendarmes.
‘’Nous avons été les premiers à arriver sur les lieux de l'accident, 2 heures du matin. Et pendant plus d'une heure avant l'arrivée des sapeurs-pompiers, nous avons apporté notre secours aux blessés’’, raconte-t-il d'un ton calme et d'une mine triste.
Habillé d'un boubou traditionnel marron, la tête coiffée d'un bonnet noir, l'homme déclare que les habitants de Sikilo se sont rendu compte de l'ampleur une fois sur le lieu de l’accident.
‘’Je vis depuis lors dans la peur’’
‘’Nous avons même utilisé des sacs pour évacuer les morts et les blessés. Certains déjà avaient perdu leurs jambes, d'autres, coincés dans les véhicules, perdaient beaucoup de sang’’, confie le chef de village de Sikilo, assis sur une chaise, entouré de sa famille.
Il déclare que les habitants ont vécu ‘’une nuit horrible’’, qu'il sera ‘’très difficile’’ d'effacer de leur mémoire, tellement la situation était inédite pour eux.
‘’Cet événement revient régulièrement dans mes pensées, puisqu'il est maintenant dans ma tête. C'est la tristesse et la consternation dans le village, actuellement’’, a insisté M. Diaby.
Abdoulaye Faye, l’un des notables du village, a lui aussi du mal à se remettre d'avoir vu d'effroyables images, après avoir aidé à secourir les victimes.
La cinquantaine révolue, M. Faye affirme qu'il n'oubliera jamais de sa vie cet accident ‘’très violent’’.
‘’Depuis hier (dimanche), je suis tombé malade. J'étais même parti à l'hôpital pour des soins. Je n'ai plus envie de vivre. J'ai vu le pire. Des gens ont perdu la vie devant moi. Je crois que les habitants du village de Sikilo méritent beaucoup de respect, car ils ont bien assuré les premiers secours’’, fait-il valoir.
Khady Sarr, une fille âgée de 15 ans trouvée en train de faire le linge au milieu de la maison familiale, confie même avoir peur de retourner sur le lieu du drame, effrayée qu'elle est depuis la vue de la terrible scène de l'accident.
‘’Je souhaite qu'on nous débarrasse de toutes les carcasses des véhicules accidentés pour, au moins, nous remonter le moral, car je vis depuis lors dans la peur’’, dit-elle.
Profitant de la présence des reporters de l'APS, le chef de village de Sikilo appelle les autorités sénégalaises à aider davantage leur localité qui, selon lui, est confrontée à des pénuries d’eau potable. Selon lui, le village souhaite également être connecté au réseau téléphonique.
‘’Nous demandons à nos autorités de nous venir en aide, afin que nous puissions disposer d'un meilleur système d'approvisionnement en eau potable et d'un confortable réseau téléphonique’’, insiste-t-il.
HAND BALL, CINQ EQUIPES AFRICAINES AU CHAMPIONNAT DU MONDE
L'Égypte, le Cap-Vert, le Maroc, la Tunisie et l' Algérie vont représenter le continent africain à la 28ème édition du Championnat du monde masculin de handball prévue en Pologne et en Suède
Dakar, 9 jan (APS) - L'Égypte, le Cap-Vert, le Maroc, la Tunisie et l' Algérie vont représenter le continent africain à la 28ème édition du Championnat du monde masculin de handball prévue en Pologne et en Suède, a annoncé lundi, la Confédération africaine de handball (CAHB) sur sa page Facebook.
Ces mondiaux vont démarrer à partir de ce mercredi à Katowice (Pologne) et vont se poursuivre jusqu'au 29 janvier.
La compétition qui sera jouée dans neuf villes, va regrouper 32 équipes réparties dans huit groupes de quatre.
Les Fennecs sont logés dans le groupe E avec l'Allemagne, le Qatar et la Serbie. L'Algérie a terminé 13e lors de l'édition 2001.
Le finaliste du championnat d'Afrique des nations, le Cap-Vert, en compagnie de la Suède, du Brésil et de l'Uruguay, est dans le groupe C.
Le Maroc et l'Égypte partagent le groupe G avec la Croatie et les États-Unis. Les Marocains ont remporté la troisième place au dernier Championnat africain.
Les Pharaons ont gagné lors de la même édition leur huitième titre africain. En 2001, ils avaient fini quatrième au championnat du monde.
La Tunisie, l'équipe la plus titrée du continent avec 10 trophées, est dans le groupe du double tenant du titre, le Danemark, la Belgique et le Bahreïn.
L'Égypte qui a accueilli la dernière édition du Championnat du monde de handball est l'équipe africaine qui compte le plus grand nombre de participations à ce tournoi, 17 au total.
L'Algérie et la Tunisie en comptent 16 chacune. Le Maroc joue sa huitième participation, alors que le Cap-Vert en est à sa deuxième édition.
Le vainqueur du tournoi se qualifie directement aux Jeux olympiques de Paris 2024.
«LES PRIX ELEVES DES FERTILISANTS VONT ENTRAVER LES CYCLES AGRICOLES DE 2023 ET 2024»
Dans une tribune partagée hier sur les plateformes de la Banque mondiale, David Malpass a appelé à la transformation du marché des engrais pour faire face à la crise alimentaire en Afrique
Dans une tribune partagée hier sur les plateformes de la Banque mondiale, David Malpass a appelé à la transformation du marché des engrais pour faire face à la crise alimentaire en Afrique. Le boss de l’institution financière internationale informe que les prix élevés des fertilisants vont entraver les cycles agricoles de 2023 et 2024.
«Les prix des engrais sont hors de portée de la plupart des agriculteurs et cette situation menace le cycle des cultures et la stabilité des zones rurales.» Tel est le premier constat du président de laBanque Mondiale dans une publication rendue publique sur le site de l’institution financière internationale. Ceci est d’autant plus préoccupant, dit-il, qu’à l’échelle mondiale, 205 millions de personnes dans 45 pays sont en situation d’insécurité alimentaire aiguë. Ce qui signifie que leur accès à la nourriture est limité au point de mettre en danger leur vie et leurs moyens de subsistance, ajoute Monsieur Malpass.
Toujours dans sa note, il indique que dans de nombreux pays en développement, l’un des principaux obstacles à la production alimentaire est l’accès aux engrais qui enrichissent le sol avec les nutriments nécessaires à des cultures vigoureuses. Il n’a pas manqué d’informer que les prix élevés des fertilisants vont entraver les cycles agricoles de 2023 et 2024. «Les prix des engrais ont triplé depuis le début de 2020 et restent volatils, ce qui prive de nombreux petits agriculteurs d’un approvisionnement stable», renseigne-t-il. Revenant sur les causes d’une telle situation, il pointe du doigt la guerre en Ukraine qui, à l’en croire, a perturbé les exportations d’engrais en provenance du Bélarus et de la Russie, deux fournisseurs importants de l’Afrique, tandis que d’autres pays exportateurs ont réduitl’offre par le biais de taxes à l’exportation, d’interdictions et d’exigences en matière de licences, en partie pour protéger leurs propres agriculteurs.
Avec l’augmentation des prix agricoles, souligne-t-il, les cultivateurs des pays à revenu élevé peuvent se permettre de planter davantage et de commander plus d’engrais, sans compter qu’ils bénéficient de subventions qui couvrent souvent le coût du gaz naturel nécessaire à la produc- tion des engrais et du gazole indispensable au fonctionnement de leurs équipements. Pendant ce temps, dit-il, la petite agriculture familiale dans les pays en développement ne sera pas en mesure de survivre, et encore moins d’être compétitive. «Cette situation laissera peu de place à l’agriculture subsaharienne, et en particulier aux ménages les plus pauvres, ce qui entraînera une longue et profonde crise alimentaire et de l’emploi, notamment en milieu rural», a-t-il indiqué.
90 % DES ENGRAIS CONSOMMÉS DANS LES PAYS D’AFRIQUE SUBSAHARIENNE SONT IMPORTÉS D’AUTRES CONTINENTS
David Malpass informe par ailleurs qu’en Afrique subsaharienne, le taux d'épandage est de 22 kilogrammes par hectare, alors que la moyenne mondiale est sept fois plus élevée (146 kilogrammes par hectare). Dans certains pays, précise-t-il, comme en Chine et au Chili, il peut atteindre quasiment 400 kilogrammes par hectare.
En moyenne, déclare-t-il, au niveau mondial, moins de la moitié des engrais azotés utilisés dans l’agriculture contribuent à la croissance des plantes, tandis que le reste pollue nos cours d’eau. Fort de tout cela, le président du Groupe de la Banque mondiale estime que l’Afrique doit contribuer à la réorganisation des chaînes d’approvisionnement d’engrais en levant un certain nombre d’obstacles commerciaux et logistiques internes. «Le continent produit chaque année environ 30 millions de tonnes d’engrais, soit deux fois plus que ce qu’il consomme. Malgré cela, environ 90% des engrais consommés dans les pays d’Afrique subsaharienne sont importés, principalement d’autres continents.
Cette situation illustre les inefficacités des frais de transport maritime et des coûts portuaires, des circuits de distribution, de la disponibilité de l’information et d’autres tensions commerciales », lit-on dans la tribune de Monsieur Malpass. Il appelle dans la foulée à un effort concerté des nations africaines pour réparer le système. Et d’ajouter que l’amélioration des infrastructures commerciales et l’adoption de mesures de facilitation des échanges, telles que des règles harmonisées, jouent un rôle important à cet égard. «Lorsqu’elle est techniquement et économiquement possible, la production locale peut compléter les importations en réduisant les coûts de transport et de logistique », indique Monsieur Malpass qui soutient qu’il est urgent d’améliorer l’accessibilité physique et financière des engrais pour éviter de prolonger la crise alimentaire.
«LE CHIFFRE 7 SYMBOLISE LA MISSION DIVINE»
Animant une conférence sur ses deux récents livres intitulés : «Les mathématiques dans le Coran» ; «Le lien du chiffre 7 à la mission divine», le professeur de Mathématiques, Youssoupha Gningue, est catégorique.
Animant une conférence sur ses deux récents livres intitulés : «Les mathématiques dans le Coran» ; «Le lien du chiffre 7 à la mission divine», le professeur de Mathématiques, Youssoupha Gningue, est catégorique. Il estime en effet que le chiffre 7 symbolise la mission divine.
Pour Pythagore, les nombres gouvernent le monde. Et Goethe d'ajouter : «Non seulement les chiffres gouvernent le monde, mais encore nous montrent-ils comment il est gouverné». C'est ce que le professeur de mathématiques Yousoupha Gningue a essayé de démontrer lors d'une conférence relative aux deux ouvrages qu’il a récemment publiés.
Devant plusieurs sommités intellectuelles et du monde universitaire, Pr Gningue s'est penché sur la structure mathématique du Coran pour révéler : «La structure mathématique de base du Saint Livre est un niveau de créativité et de raffinement insoupçonné».
Disséquant le chiffre dans cette structure mathématique du Coran, il souligne : «Considérant toutes les occurrences du chiffre 7 dans la création, considérant toutes les occurrences du chiffre 7 notées le Coran, les signatures de thèmes les plus rencontrées dans le Coran sont de classe 7 ; les liens révélés à la mission divine par les 14 sourates ; nous pouvons conclure que le chiffre 7 symbolise la mission divine». Il ajoute qu'en faisant cette étude, il a détecté un code mathématique du Coran. «Il y a beaucoup de possibilités de recherches mathématiques dans le Coran. La séparation des sourates de longueur multiple de 7 : cette séparation est présente dans toutes les sourates dichotomiques et les sourates qui ne sont pas dichotomiques du Livre Saint. Je dirais que la structure du Coran sur une tablette auprès d'Allah repose sur un code mathématique qui est à la fois discret, invisible et périodique, diversifié et infini», affirme le chercheur avant d’indiquer que le code est constitués de nombres périodiques et infinis qui ne sont pas visibles dans le Livre. «Et il faut aller le chercher par la recherche. La science ne doit pas ignorer la religion ; la science ne doit pas ignorer le Coran. Ces notions mathématiques devraient être étudiées dans les classes pour pouvoir raffermir d'abord les croyances, mais aussi faire aimer les mathématiques beaucoup plus», renchérit-il.
Dans le même ordre d’idées, il estime que les gens doivent s’intéresser à un groupe de sourates. «Ici, l'ensemble mathématique qui va nous concerner, ce sont les sourates avec un nombre multiple de 7. Ce nombre est de 14 dans le Coran, constitué par un nombre de versets multiples de 7. Parmi ces 14, nous pouvons distinguer deux groupes : un premier groupe qu'on appelle les sourates dichotomiques et un deuxième groupe qui concerne les sourates non dichotomiques. Il y a deux sourates qui sont de longueur 7 dans le Coran. Il s'agit de l'Ouverture et de l'Entraide qui est sa sourate jumelle et leur signature structurelle est 1 sur 7 ; et 1 sur 7, c'est 0, 142857 qui se répète infiniment. Et ce nombre a un lien avec la structure mathématique du Coran».
Faisant une longue démonstration sur le 142857, le mathématicien montre que c'est le nombre le plus exceptionnel en mathématiques. «Parce qu'il a des propriétés qu'aucun nombre en mathématiques ne possède. Il est connu que les gens l'utilisent dans beaucoup de choses», renseigne-t-il tout en signalant dans la foulée que c'est un nombre de Kaprekar (qui est un nombre entier naturel qui, élevé au carré, peut-être séparé en deux parties dont la somme donne le nombre initial).
22 mesures pour la sécurité routière
A l’issue du conseil interministériel sur la sécurité routière, le Premier ministre Amadou Ba a annoncé 22 mesures pour réduire les accidents de circulation. Il promet que le gouvernement sera sans concession avec ceux qui contreviennent aux règles édictées pour garantir l’intégrité physique de nos concitoyens. Parmi les décisions phares, on peut citer : l’interdiction de circuler pour les véhicules de transport public de voyageurs sur les routes interurbaines entre 23 heures et 5 heures ; limitation de la durée d’exploitation à 10 ans pour les véhicules de transport de personnes, à 15 ans pour les véhicules de transport de marchandises ; interdiction d’importation des pneus usagés (pneus d’occasion) ; passage gratuit du contrôle technique à Dakar pour tous les véhicules de transport de personnes et de marchandises et suspendant pour une période de 3 mois les visites techniques des véhicules particuliers ; ouverture dans les meilleurs délais des centres de contrôle technique dans les régions ; obligation de plombage des compteurs de vitesse des véhicules de transport de personnes et de marchandises à 90 km/heure ; interdiction de toute transformation de véhicules destinés au transport de marchandises en véhicules de transport de passagers ; interdiction de toute transformation des véhicules visant à augmenter les places assises pour les passagers ou à créer des porte-bagages supplémentaires ; interdiction de la pose et l’usage des porte-bagages, et démantèlement de ceux déjà fixés sur les véhicules de transports de personnes ; révision de l’âge minimum pour obtenir le permis et conduire les véhicules de transport urbain et interurbain de personnes à 25 ans, et à 23 ans pour les véhicules de transportinterurbain de marchandises ; projet de dématérialisation du paiement des amendes et pénalités liées aux infractions routières.
Accident de Sikilo : 32 corps sans vie sur les 39 sont identifiés
Au deuxième jour de l’accident survenu à Sikilo (Kaffrine), le ministère de la Santé et de l’Action Sociale renseigne que sur 39 corps sans vie, 32 ont été identifiés et 07 restent encore non identifiés. D’après le ministère, il y a eu un renfort en personnel venant des hôpitaux Idrissa Pouye de Dakar et Kaolack pour la prise en charge des blessés. Ainsi le personnel de l’hôpital a démarré le programme opératoire du deuxième jour. Un deuxième blessé a été évacué de l’hôpital de Kaffrine pour libérer la place à une urgence obstétricale. Pour ce qui est des médicaments et autres produits, il y a eu une acquisition de dispositifs médicaux et implants pour renforcer le stock de l’hôpital. A cet effet, 200 poches de sang collectées sont en cours de traitement. Le ministère de la Santé indique également que sa cellule psychosociale avec l’équipe sociale de l’hôpital de Kaffrine ont démarré le travail de suivi et d’accompagnement des blessés, du personnel, des accompagnants des blessés et des parents des personnes décédées.
Accident de Sikilo : 10 blessés graves sont sous traitement
Restons sur l'accident de Sikilo pour dire que dans son point du jour (16h), le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, soutient que le nombre de victimes recensées est passé de 139 à 140 dont 39 décès et 101 blessés. Selon M. Fofana, 10 blessés graves sont sous traitement et sur les 39 personnes décédées, 32 ont été identifiées par leurs familles. Le porte-parole du gouvernement renseigne qu’une commission régionale de suivi et d'accompagnement des victimes, dirigée par le Gouverneur de la région de Kaffrine, est instituée.
Grave accident à Thiès
La série d’accidents macabres se poursuit, après la tragédie de Kaffrine avec sa quarantaine de morts. En effet, un accident grave est survenu hier, aux environs de 17 heures, entre Thiès et Tivaouane, précisément à hauteur de Lam-Lam, faisant deux morts sur le coup. Il s’agit de Cheikh Guèye, agent de la municipalité de Tivaouane qui officie au service de l’urbanisme, etle conducteur de moto Jakarta qui le transportait vers Thiès. A hauteur de Lam-Lam, ils ont été percutés par un camion et ils ont péri atrocement, nous souffle une source. La veille, un autre conducteur de moto Jakarta, originaire de Thiénaba, avait été écrabouillé par un camion non loin de l’hôpital régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès, sur la route en carreaux menant vers Keur Dago.
Le juge du 2e cabinet corse le dossier de Pape Mamadou Seck
Le juge d’instruction du 2e cabinet corse le dossier du responsable de Pastef, Pape Mamadou Seck arrêté dans l’affaire dite «des forces spéciales ». Après la valse entre la Sûreté urbaine etla cave du Palais de justice, depuis la semaine passée, Pape Mamadou Seck qui avait fugué du pavillon spécial de l’hôpital Le Dantec a été présenté au magistrat du 2e cabinet. Ce dernier a inculpé et placé sous mandat de dépôt le responsable de Pastef, pour évasion avec bris de prison. Quant aux quatre gardes pénitentiaires qui surveillaient le pavillon spécial, ils sont inculpés pour évasion par négligence et complicité. Mais ils ne sont pas envoyés en prison. Le magistrat a préféré les mettre sous contrôle judiciaire.
La proposition de Mansour Faye rejetée
La hausse du prix du carburant à 100 francs le litre divise le gouvernement et les acteurs du transport routier. Ces derniers qui continuent d’exiger une hausse des tarifs du transport l'ont fait savoir hier, lors d’une réunion avec le ministre des Infrastructures, des Transports Terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye. Les acteurs du transport qui ne veulent rien entendre d’autre que la baisse du prix, ont rejeté la proposition de subvention de 25 milliards du ministre Mansour Faye. Certains d'entre eux, notamment les proches d’Alassane Ndoye secrétaire général du cadre unitaire des syndicats du transport routier, menacent d'ailleurs de réunir incessamment leurs bases pour décréter un mot d’ordre de grève avec les autres syndicats de transports.
Marche des retraités, veufs et veuves
L'association des retraités, veufs, veuves et orphelins du Sénégal (Arvvos) hausse le ton. Ils déplorent la gestion de l'Ipres en indexant particulièrement le Conseil d'administration. D’ailleurs, ces retraités envisagent de marcher le 14 janvier prochain dans les rues de Dakar. Ils réclament le toilettage des textes, l’audit de l'Ipres et l'intégration des retraités dans le conseil d'administration par voie délibérative.
Le ministre Samba Sy dans le viseur de syndicats
Le ministre du Travail Samba Sy est dans le collimateur de certaines organisations syndicales enseignantes regroupées autour de : «Mobilisation des syndicats pour le vote physique (Msvp) ». Ces dernières, qui rejettent sa proposition pour la tenue des élections de représentativité syndicale dans leur secteur par vote électronique, pensent que c'est un abus de pouvoir. Ils promettent d'en découdre avec lui s’il s’entête.
Spoliation de terres au village Kandam
Le député Guy Marius Sagna apporte son soutien aux populations du village de Kandam (commune de Diass, département de Mbour). L’activiste porte désormais le combat du village qui réclame les 60 hectares que le gouvernement a déclassifiés de la forêt classée qui limite le village de Kandam. Il y est allé hier pour s’enquérir de la situation. Selon le parlementaire, au lieu de donner les 60 ha aux populations du village de Kandam où les enfants et les petits enfants vivent dans l'étroit avec leurs parents etleurs grands-parents, «ils volent ces terres ». A l’en croire, le village est confronté à un problème d'espace car il ne dispose pas encore de marchés, de terrains de football, de structure de santé... «Cela s'appelle déshabiller les villageois deKandam pour habiller des copains du Président Macky Sall, des délinquants fonciers (…). Mais cela ne passera pas », dixit M. Sagna. Il note la même situation à Boukhou, à Daga Kholpa, à Guéréo, à Dougar, à Toglou... dans le département de Mbour. Le député se demande si Mbour estla capitale de la délinquance foncière.
L’invite de Bby aux populations et aux autorités
Le secrétariat exécutif permanent(Sep) de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (Bby) demande à tous les acteurs du transport, aux autorités, aux forces de défense et de sécurité ainsi qu’aux citoyens de prendre conscience de la nécessité de veiller au strict respect des lois et règlements et des contraintes de la circulation routière pour assurer paix et sécurité à tous les usagers de la route. Dans un communiqué reçu à «L’As », la mouvance présidentielle pense qu’il y va de la sécurité de tout le monde. La coalition présidentielle invite le gouvernement à prendre toutes les dispositions pour que pareil drame ne se reproduise plus en faisant appliquer de manière durable toutes les mesures tirées des conclaves. Le Secrétariat exécutif permanent de Bby s’associe, par ailleurs, au deuil qui frappe toute la nation sénégalaise.
Bamtaaré bat le rappel des troupes
Le Mouvement Bamtaaré a battu le rappel de ses troupes le weekend dernier à l’occasion d’une assemblée générale à son siège social à Dakar. Présidée par le président du Mouvement, Amadou Kane Diallo, en présence des cadres de Dakar, la rencontre a permis aux membres d’échanger sur la massification et la structuration de Bamtaaré en perspective de l’élection présidentielle de 2024. Amadou Kane Diallo a constaté pour s’en féliciter que plus de 20.000 cartes de membres sont vendues. Dans le même sillage, il a félicité Mme Diouf née Marième Faye pour le travail abattu aux Parcelles Assainies et à Ouest Foire. Amadou Kane Diallo compte implanter le mouvement Bamtaaré à Dakar et sa banlieue et dans la région de Thiès pour soutenir le Président Macky Sall. Cependant, les membres du Mouvement réclament une audience avec le chef de l’Etat.
L’appel du Khalife général de Medina Gounass
Suite àl'accident qui s’est produit à Sikilo, sur la route de Kaffrine, le Khalife général de Med́ ina Gounass, Thierno Ahmadou Tidiane Ba (Rta), par la voix de son porte-parole, Thierno Ibnou Oumar Ba, invite les conducteurs à plus de prudence et de responsabilité́ sur les routes. Le guide religieux présente ses sincères condoléances aux familles des victimes, au président de la République et à tous les Sénégalais. Le Khalife prie pour un prompt rétablissement aux blessés et pour un Sénégal de paix.
La société a rencontré l'Union Européenne
Des organisations de la sociétés civiles sont sur les traces du ministre des Affaires Étrangères, Me Aissata Tall Sall, pour déconstruire sa stratégie de communication. Des membres de la société civile dont le coordonnateur du mouvement Y en a marre ont pris part hier à une rencontre d'échanges avec l'Union Européenne (partenaire financier principal de l'Etat du Sénégal 450 millions d'euros, soit 85% des contributions de partenaires techniques et financiers) sur la lutte contre la Covid-19. Selon Aliou Sané de Y en a marre, les discussions ont porté sur le rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds de la Force covid-19 et sur le combat contre la troisième candidature de Macky Sall. Devant l’Ambassadeur de l’UE au Sénégal et plusieurs autres représentants diplomatiques des Etats membres, Aliou Sané et compagnie ont affirmé l'exigence forte des citoyens sénégalais pour la mise en œuvre des recommandations de la Cour des comptes, par le gouvernement du Sénégal. Sur la troisième candidature du Président Macky Sall, la société civile a expliqué aux diplomates la capacité du peuple sénégalais à se prendre en charge et à apporter la résistance adéquate le moment venu. Seulement, ont-ils prévenu, la population saura distinguer les institutions et les organisations internationales qui soutiennent le peuple souverain de celles qui renforcent les chefs d'État fossoyeurs de la démocratie et tripatouilleurs de Constitution.
Sonko devant la barre le 2 février prochain
Le leader de Pastef sera à la barre du tribunal hors classe de Dakar le 2 février prochain. Ousmane Sonko est poursuivi pour diffamation par le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang. Il en veut à Ousmane Sonko qui avait, lors d’un point de presse, déclaré qu’il a été épinglé par un rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF), en tant que coordonnateur national du Programme de Gestion des Domaines Agricoles Communautaires (Prodac).
33 ARBITRES, 55 ARBITRES ASSISTANTS ET19 OFFICIELS DE MATCH VIDEO NOMMES
En vue de la Coupe du monde féminine 2023 qui doit se dérouler en Australie et Nouvelle-Zélande, la Commission des Arbitres de la FIFA a annoncé les noms des officiels de match sélectionnés pour la compétition.
En vue de la Coupe du monde féminine 2023 qui doit se dérouler en Australie et Nouvelle-Zélande, la Commission des Arbitres de la FIFA a annoncé les noms des officiels de match sélectionnés pour la compétition.
Selon ladite commission, un total de 33 arbitres, 55 arbitres assistants et 19 officiels de match vidéo (VMO) formeront la FIFA Team One et ont été choisis en étroite collaboration avec les six confédérations, sur la base de la qualité des officiels et des performances réalisées lors des tournois de la FIFA ainsi qu’à d’autres compétitions internationales et nationales au cours des dernières années. La nouveauté de cette édition reste cependant la sélection, pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, de six VMO féminines.
«Comme toujours, le critère que nous avons utilisé est ‘la qualité d’abord’ et les arbitres sélectionnés sur le terrain représentent le plus haut niveau d’arbitrage au monde», a déclaré le président de la Commission des arbitres de la FIFA, Pierluigi Collina. Et de poursuivre : «Nous nous souvenons tous de la très réussie Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2019 en France. Le haut niveau de l’arbitrage a largement contribué à ce succès. L’objectif de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, Australie et Nouvelle-Zélande 2023 est de répéter ce succès et de convaincre à nouveau avec d’excellentes performances des arbitres»
Selon la Commission des Arbitres, le projet «Road to Australia & New Zealand» a débuté en 2020, avec plus de 170 arbitres candidats qui ont suivi une préparation intensive. En raison de la pandémie de COVID-19, cependant, cette préparation était tout sauf facile car les activités en présence ont été suspendues pendant une longue période.
«Même si la pandémie a affecté nos activités, nous avons eu suffisamment de temps pour bien préparer les candidats. Comme nous l’avons fait pour la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022, nous annonçons ces sélections bien à l’avance pour pouvoir travailler de manière ciblée avec tous ceux qui ont été nommés pour la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, en les surveillant au cours des prochains mois. Nous attendons des arbitres sélectionnés une préparation rigoureuse et ciblée pour la Coupe du monde féminine, une compétition que la FIFA et son président tiennent en haute estime», a déclaré Collina.
Kari Seitz, responsable de l’arbitrage féminin de la FIFA, a souligné que les arbitres continueront de recevoir tout le soutien nécessaire de la FIFA, car leur préparation est primordiale.
«Avec le temps critique perdu en raison de la pandémie en préparation de la Coupe du monde féminine, nous avons développé de nouveaux programmes pour accélérer le développement de nos arbitres, comme notre programme très efficace de suivi et de soutien, où chaque candidat arbitre s’est vu attribuer un entraîneur de la FIFA qui a fourni des commentaires sur leurs matchs chaque mois. Ce programme continuera d’être essentiel dans la phase finale de préparation de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA. Jusqu’à présent, le programme d’arbitrage féminin de la FIFA a assuré une préparation de haut niveau et ciblée tout au long de la phase de préparation, les arbitres participant à des compétitions importantes et exigeantes pour montrer leurs compétences et utiliser ces matches pour se préparer mentalement, physiquement et techniquement. Outre la Coupe du Monde Féminine U-17, la Coupe du Monde Féminine U-20 et la Coupe de l’Algarve, la FIFA a également créé un nouveau partenariat avec le Tournoi Maurice Revello, une compétition pour équipes nationales masculines U-20, afin de faire avancer les candidats.
Plus récemment, une étape historique a été franchie lorsque six arbitres féminines ont été nommées pour la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022. En arbitrant le match de la phase de groupes entre le Costa Rica et l’Allemagne, Stéphanie Frappart, Karen Diaz et Neuza Back sont entrées dans l’histoire en devenant les premières arbitres féminines à diriger un match de la Coupe du Monde de la FIFA. Kathryn Nesbitt a également agi en tant qu’arbitre assistante pour le match des huitièmes de finale entre l’Angleterre et le Sénégal.
En janvier et février, les officiels de match sélectionnés participeront à des séminaires préparatoires (à Doha et à Montevideo), visionnant et analysant des clips vidéo de situations de match réelles et prenant part à des sessions de formation pratique avec des joueurs, qui seront filmées pour permettre aux participants de recevoir instantanément commentaires des instructeurs
Le système VAR a été mis en place avec un succès retentissant lors de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, France 2019. Quatre ans plus tard, une équipe de 19 officiels de match vidéo (VMO) opérera en Australie et à Aotearoa en Nouvelle-Zélande, comprenant, pour la toute première fois, six femmes VMO.
« Le développement des VAR féminines a été vital pour la FIFA dans le cadre du projet Road to Australia & New Zealand, et nous sommes ravis d’avoir obtenu ce résultat. Avec seulement quelques compétitions féminines utilisant des VAR, le rôle de la FIFA a été de fournir une expérience de jeu internationale aux femmes lors des Coupes du Monde Féminines U-17 et U-20 ainsi que d’encourager les associations membres utilisant des VAR à certifier leurs arbitres féminines dans ce domaine. Bien que des progrès significatifs aient été réalisés, il reste encore du travail à faire », a conclu Collina.
LES LIGUES REGIONALES HARMONISENT LEURS PRATIQUES
Les quatorze présidents de Ligues régionales de football du Sénégal se sont retrouvés le week-end dernier (samedi 7 et dimanche 8 janvier) à Saly pour harmoniser leurs activités, afin de mettre le football dans les conditions optimales
Etienne NDIAYE (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 10/01/2023
Saly Portudal a abrité le weekend dernier le séminaire d’harmonisation des présidents des ligues régionales de football. Ce conclave dans la station balnéaire était guidé par le souci de mettre fin aux disparités notées quelques fois entre les différentes ligues. La finalité de cette initiative n’est rien d’autre que d’être une contribution pour l’amélioration de notre football à tous les niveaux, à partir de la base.
Les quatorze présidents de Ligues régionales de football du Sénégal se sont retrouvés le week-end dernier (samedi 7 et dimanche 8 janvier) à Saly pour harmoniser leurs activités, afin de mettre le football dans les conditions optimales.
A cette occasion, le président du Collège des présidents de Ligues régionales de football, Mame Adama Ndour a déploré les disparités constatées quelques fois entre les ligues ; ce qui explique selon lui l’organisation de ce séminaire.
Le représentant du Président de la Fédération Sénégalaise de Football, Amadou Kâne, a estimé pour sa part que cette rencontre est très importante pour la FSF pour la simple raison que les ligues régionales constituent le réceptacle de l’applicabilité de tout le travail que fait le football, que ce soit le football professionnel ou le football amateur. Il a aussi fait part de l’intérêt que le comité exécutif de la FSF accorde au travail des directions techniques régionales surtout en ce qui concerne la détection des talents.
Pendant deux jours, les responsables de Ligues régionales ont pu discuter de sujets très importants tels que les compétitions régionales, les questions de budget, les infrastructures, les équipements et l’affiliation des clubs.
Au sortir de ce conclave de Saly, les décisions prises et recommandations formulées seront mises à la disposition du comité exécutif qui compte s’en inspirer pour élaborer un plan de développement du football à la base. Les organisateurs de ce séminaire ont indiqué d’ailleurs qu’ils s’attendaient à ce que cette initiative puisse contribuer fortement à améliorer l’existant à l’image des grands pays de football.
LE FMI DEBLOQUE 133 MILLIARDS DE FRS ET SOUTIENT LA HAUSSE DES PRIX DE L’ELECTRICITE ET DU CARBURANT…
Le Sénégal termine 2022 sur une bonne note économique.
La situation économique du Sénégal est saluée positivement par le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI). Il a approuvé hier la sixième et dernière revue du Programme au titre de l’instrument de coordination des politiques et des troisièmes et dernières revues de l’Accord de confirmation (AC) et de la Facilité de crédit de confirmation (FCS). Ces différentes notes positives ont favorisé le déblocage de 133 milliards de francs par le FMI qui a aussi salué la réduction des subventions sur les prix de l’électricité et du carburant. En outre le FMI a pris acte des engagements Gouvernement à la suite du rapport de la Cour des Comptes.
Le Sénégal termine 2022 sur une bonne note économique. En effet, le conseil d’administration du FMI a publié hier un communiqué de presse pour dire qu’il approuve la sixième et dernière revue du programme au titre de l’instrument de coordination des politiques(ICPE) et des troisièmes et dernières revues de l’Accord au titre de l’Accord de confirmation (AC) et de la Facilité de crédit de confirmation (FCS). « Les résultats obtenus dans le cadre des programmes ont été globalement satisfaisants malgré les multiples chocs encourus, et le Sénégal a mené à bien toutes les revues » s’est félicité M. Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim du conseil d’administration.
L’achèvement des revues permet, selon le document, le déblocage immédiat d’environ 215,96 millions de dollars(161,8 millions de DTS ou 133 milliards de FCFA) au profit du Sénégal. Le conseil d’administration du FMI a noté cependant que le ralentissement de la demande extérieure, la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, le resserrement des conditions financières et l’appréciation du dollar américain ont eu un impact négatif sur l’économie sénégalaise. Il a aussi rappelé que le pays fait face à de multiples défis, notamment une insécurité régionale accrue et une demande sociale croissante dans un contexte de renchérissement du coût de la vie.
En conséquence, la croissance a été revue à la baisse à 4,7 % et l’inflation à la hausse, tandis que les finances publiques sont soumises à des pressions croissantes. Malgré ces difficultés, indique Kenji Okamura, directeur général adjoint et président par intérim du conseil d’administration du FMI, les autorités sont déterminées à maintenir le déficit budgétaire à 6,2 % du PIB en 2022, conformément à la précédente revue des programmes, grâce à des mesures de recettes supplémentaires et à des économies destinées à compenser des subventions à l’énergie plus importantes. Les autorités se sont également engagées à accélérer l’assainissement budgétaire pour contenir le déficit budgétaire de 2023 en dessous de 5 % du PIB, tout en renforçant leur réponse pour alléger le poids de la crise du coût de la vie.
Suppression des subventions et Rapport Cour des Comptes
Pour réduire les subventions à l’énergie en 2023, les autorités ont décidé d’augmenter certains prix de l’électricité et des carburants, tout en amortissant l’impact sur les ménages vulnérables. En outre, le gouvernement a publié une feuille de route visant à supprimer progressivement les subventions à l’énergie d’ici 2025. « Conjugués à une meilleure mobilisation desrecettes, ces efforts devraient contribuer à reconstituer les marges budgétaires et à placer la dette publique sur une trajectoire résolument descendante à moyen terme » souligne le conseil d’administration du FMI.
En outre, l’institution de Bretton Woods estime que le Sénégal a réalisé des progrès significatifs dans l’amélioration de la transparence et de la responsabilité. « Le rapport d’audit de la Cour des comptes sur l’utilisation des fonds COVID-19 a été publié et les autorités envisagent des mesures pour remédier aux faiblesses dans la gestion des dépenses. L’adoption d’un nouveau code des marchés publics favorisera également des appels d’offres plus ouverts et plus compétitifs. Enfin, le cadre fiscal pour la gestion des revenus des hydrocarbures devrait être mis en place rapidement afin de s’assurer que ces ressources profiteront au développement du Sénégal » selon M. Kenji Okamura, directeur général adjoint et Président par intérim du Conseil d’administration. « Faiblesse dans la gestion des dépenses » : Nul doute, le FMI sait user de termes diplomatiques pour parler d’un carnage financier qui choque tous les Sénégalais ! « Les perspectives de croissance à moyen terme semblent plus favorables avec le démarrage de la production de pétrole et de gaz à la fin de 2023, à condition que des politiques appropriées soient mises en œuvre.
Toutefois, les risques qui pèsent sur les perspectives restent élevés et fortement orientés à la baisse, notamment une croissance mondiale plus faible, un resserrement des conditions financières, des pressions inflationnistes, une guerre plus intense et prolongée en Ukraine et une nouvelle appréciation du dollar américain. Parmi les autres risques figurent les catastrophes naturelles liées au changement climatique, et la détérioration de la situation sécuritaire régionale. Dans cet environnement difficile, le Fonds est prêt à continuer à soutenir le Sénégal » a conclu M. Okamura. Selon le président par intérim, à la suite des revues finales du PCI, de l’accord de confirmation et du SCF, le conseil d’administration du Fonds monétaire international a décidé que le Sénégal devrait s’engager dans une Evaluation post-financement (EPF).