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18 juin 2025
HADJ 2023, LE QUOTA DU SÉNÉGAL REVU À LA HAUSSE
Pour le Hadj de cette année, le quota du Sénégal a été revu à la hausse, soit 12 860 tous pèlerins confondus. Un chiffre qui avoisine celui de l’avant-covid. En 2022, l’Arabie saoudite avait autorisé 5822 personnes pour le Sénégal.
Pour le Hadj de cette année, le quota du Sénégal a été revu à la hausse, soit 12 860 tous pèlerins confondus. Un chiffre qui avoisine celui de l’avant-covid. En 2022, l’Arabie saoudite avait autorisé 5822 personnes pour le Sénégal. Il faut noter que cette fois ci les restrictions sur l’âge ont été levées. Toutefois, même si le Test Covid n’est plus exigé à l’entrée en terre saoudienne, les vaccinations contre la fièvre jaune, la méningite et le covid restent exigées.
La Délégation générale au pèlerinage a rencontré les opérateurs privés du Hajj, ce mardi 27 Décembre 2022, en vue d’échanger sur les conditions d’organisation du Pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam, en 2023.
Selon le communiqué de la DGP qui nous est parvenu, la distribution du quota aux opérateurs privés du Hajj se fera après que l’Etat aura défini le quota de régulation géré par la DGP. Ceci devra être fait dans les plus brefs délais, note notre source.
Ainsi, sur la base de ces conclusions issues de la réunion avec le Ministère du Hajj, la DGP a décidé de fixer provisoirement la période des enregistrements des pèlerins du 1er avril au 15 mai 2023.
SERIGNE SALIOU MBACKE, LES SENEGALAIS S'EN SOUVIENNENT
Décédé à l’âge de 92 ans, Serigne Saliou Mbacké était le dernier fils de Bamba sur terre. De son vivant, il a contribué à la modernisation de la ville de Touba,à l’éducation des enfants et à l’agriculture. Quinze années après, il vit dans les mémoires
Décédé à l’âge de 92 ans, Serigne Saliou Mbacké était le dernier fils de Bamba sur terre. De son vivant, il a contribué à la modernisation de la ville de Touba,à l’éducation des enfants et à l’agriculture. Quinze années après son rappel à Dieu le 28 Décembre 2007, les sénégalais se souviennent de cet homme de Dieu.
Grand producteur, il a réalisé un énorme projet agricole à Khelcom sur une surface de 45 000 ha parce que persuadé que l’autosuffisance alimentaire était à portée de main. Ce guide religieux ,5ème khalife général des mourides bénéficiait d’une grande aura dans la communauté mouride et dans le monde musulman. Serigne Saliou Mbacké n’a pas pu voir se réaliser son projet de modernisation de la ville qu’il a confié à Wade, non sans lui remettre, en guise de participation personnelle, une somme de 7 milliards de F CFA. Il a mis en œuvre un plan de viabilisation de terrains d’environ 100 000 parcelles et un réseau d’électrification de la ville.
Celui qu’on surnommait le milliardaire qui ne s’habillait pas et le savant qui parlait peu était d’une simplicité sans faille. Son désintéressement vis-à-vis du clinquant de cette vie, laissait comprendre aux gens quelque peu avertis, que tout ce qui a une fin, une finitude, ne doit pas être considéré comme durable, réellement. Il avait la plus grande attention pour la famille de Serigne Touba. Né à Diourbel en 1915, Serigne Saliou a fait de l’éducation son occupation continue. De son vivant, il avait implanté 29 daaras à travers tout le pays. Les 14 daaras ont été acquis avant Khelcom qui ne renferme que les 15 autres. En effet, ses daaras où les étudiants travaillent dans les champs éparpillés à travers le pays datent de plus d’un demi-siècle. Dans ses écoles, l’enseignement du Coran et l’éducation religieuse étaient associés au travail pour indiquer qu’il s’agissait d’activités inséparables.
Serigne Saliou a fait du mouridisme une voie soufi connue actuellement à travers le monde entier. L’apprentissage du travail chez les jeunes leur confère la conscience qui permet à l’homme de s’accomplir, d’être utile à lui-même et à la communauté. Quant à l’éducation, elle a pour but dans ces daaras de faire connaître aux jeunes disciples le sens de la vie, les règles de comportement dans la société, les normes spirituelles et morales dont l’observation assure à chacun la sauvegarde de son humanité.. Il reprit de nombreux travaux de rénovation aussi bien internes qu’externes de la mosquée et la construction de l’université islamique qu’avait entamée son frère aîné Abdoul Ahad Mbacké.
Écouté, respecté voire craint, il intervenait pour sauvegarder les grands équilibres du pays. Fin janvier 2007, dans un contexte lourd d’incertitudes, il a reconcilié Abdoulaye Wade et son ex-Premier ministre Idrissa Seck. Serigne Saliou était le plus petit dénominateur commun dans un Sénégal en proie à des divisions de toutes sortes. Abdoulaye Wade, dont il était le guide spirituel et qui lui rendait régulièrement visite, s’inclinait devant lui pour solliciter ses bénédictions.
L’opposition l’avait rencontré fin novembre pour lui demander de convaincre Wade d’accepter d’ouvrir le dialogue. Les syndicats sollicitaient sa médiation avant de lancer le moindre mouvement social. Serigne Saliou était également un acteur économique convaincu de la nécessité pour son pays de réaliser l’autosuffisance alimentaire. Avant de s’installer à Touba, capitale du mouridisme, le 13 mai 1990, pour y être intronisé calife général, il n’y venait qu’une fois par an afin de remettre à ses prédécesseurs successifs sa participation aux frais d’entretien de la cité religieuse. Serigne Saliou laisse derrière lui une confrérie forte de plusieurs millions d’adeptes, mais aussi une ville qui a connu un essor exceptionnel.
UNE ÉLECTION, MILLE INCONNUES
Macky Sall candidat. Karim Wade, Khalifa Sall et Ousmane Sonko hors course pour la présidentielle de février 2024. C’est un scénario probable. Avec ses risques et périls
Macky Sall candidat. Karim Wade, Khalifa Sall et Ousmane Sonko hors course pour la présidentielle de février 2024. C’est un scénario probable. Avec ses risques et périls. Tous ces quatre leaders politiques susmentionnés pourraient aussi être sur la touche. Un autre scénario même s’il est impropre. Le cas échéant, pouvoir et opposition dite significative seront alors obligés de trouver en leur sein des candidats susceptibles de remporter cette élection à plusieurs inconnues et aux enjeux multiples.
Qui seront candidats à la prochaine élection présidentielle au Sénégal prévue au mois de février 2024 ? Mystère et boule de goule. Entre le forcing annoncé et/ou presque validé du président sortant, Macky Sall en quête d’une 3ème candidature qu’il a juridiquement validée lui-même mais qu’il peine à faire passer moralement ; Khalifa Ababacar Sall et Karim Meïssa Wade dont un recouvrement d’éligibilité semble dépendre des désidérata du Chef de l’Etat, qui l’agite quand il veut et comme il veut selon ses intérêts de l’heure en passant par Ousmane Sonko plombé par l’affaire Sweet Beauty avec ses multiples rebondissements donnant du tournis même au Temple du Thémis, le Sénégal a fini par s’installer dans une situation inédite à une année de l’échéance.
Macky Sall, une candidature légalement justifiable, moralement inacceptable
«L’Histoire ne se répète pas, elle bégaie». Cette célèbre maxime qu’on attribue à Karl Marx, s’applique à merveille au Sénégal, un pays de paradoxes et de reniements à volontiers. Puisque chez Ndoumbelane, vous pouvez ravaler vos vomis sans pour autant raser les murs. Dix (10) ans après la candidature contestée et contestable de Me Abdoulaye Wade qui a coûté 12 vies sénégalaises, l’histoire est en passe de se répéter. Son successeur, Macky Sall, même s’il s’emmure dans son «ni oui, ni non», pose des actes allant dans le sens de vouloir briguer un 3ème mandat plein d’incertitudes. D’où cette démarche clinique pour faire adopter à l’opinion sa candidature. Pour l’heure, il a réussi à installer le débat et dans les médias et au sein de la classe politique (pouvoir et opposition). La seule grosse inconnue reste la masse silencieuse. Celle qui décide qui présidera aux destinées du Sénégal les 5 prochaines années. Et c’est cette masse silence qui se trouve flouer par des volte-face loufoques que la morale la plus vénielle réprouve. Dans plusieurs moments solennels, le Président de la République a répété à qui voulait l’entendre qu’il exercera un deuxième et dernier mandat s’il est réélu en 2019. Il l’a écrit dans son livre. Plusieurs autorités du pays l’ont soutenu en 2016, parmi lesquelles, on peut citer Aly Ngouille Ndiaye, Me Oumar Youm, Me Ousmane Sèye, Aminata Touré, Pr Ismaïla Madior Fall, Mame Mbaye Niang, Mahammed Boun Abdallah Dione etc. Mais d’une manière chirurgicale, la plupart d’entre elles, sont en train de tourner casaque pour défendre une candidature de Macky Sall pour un 3ème mandat. Quid des alliés ?
Aujourd’hui, il n’y a que Idrissa Seck qui entretient à un mystère. D’où l’absence remarquée du président du Conseil économique, social et environnemental lors du séminaire de la coalition Benno Bokk Yaakar qui a accouché d’une petite souris. Quant aux autres alliés (Ps, Pit, Ld, Afp…), ils semblent s’asseoir sur leurs principes et/ou valeurs qui jadis gouvernaient leur formation politique. Ils ont tous donné carte blanche à Macky Sall pour qu’il apprécie l’opportunité de se porter candidat ou pas en 2024. Pendant ce temps, certains membres de l’APR ruminent leur colère, différent leurs ambitions et assistent impuissants au discours consistant à tout renvoyer au Conseil constitutionnel. Le tout juridique en marche ! Haro sur l’éthique et la morale ! Or, «le drame en Afrique et particulièrement au Sénégal, c’est que les juristes veulent faire du droit tout en ayant des arrières pensées politiques», dixit, l’éminent professeur de droit Babacar Kanté de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. D’une manière plus triviale, l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade soutenait ceci : «les constitutionnalistes sont comme des tailleurs. Il suffit juste de leur dire ce que vous voulez».L’actuel Garde des Sceaux ne nous démentira pas.
Khalifa Ababacar Sall, Karim Wade et Ousmane Sonko out ?
Khalifa Ababacar Sall et Karim Meïssa Wade courent toujours derrière leur éligibilité. Depuis leur condamnation respectivement dans l’affaire de la caisse d’avance et par la cour de l’enrichissement illicite, ils sont privés de leurs droits civiques. De temps à autre, le Chef de l’Etat agite une loi d’amnistie pour les tirer d’affaire. Mais aussitôt après le débat se dégonfle et l’espoir s’effondre. De son exil d’orée, le fils de l’ancien président de la République, commande ce qui reste de sa troupe au sein du Parti démocratique par la publication des communiqués.
Quant à Khalifa Ababacar Sall, il a fini par comprendre que seule la lutte libère. D’où cette alliance contre nature avec Ousmane Sonko. Si le leader de Pastef/Les Patriotes a déclaré déjà sa candidature à la présidentielle de février 2024, il pourrait être rattrapé par l’affaire dite Sweet Beauty, du nom de ce salon de massage où une jeune femme, Adji Raby Sarr l’a accusé de viols à répétition. Une affaire à multiples rebondissements qui tient en haleine le landerneau politique sénégalais. En cas de procès ayant débouché sur la condamnation de Ousmane Sonko, il sera lui aussi éliminé de la course à la présidentielle. Toutefois, s’il s’en sort blanchi, il sera difficile de l’empêcher de s’installer sur le fauteuil du président de la République. Voilà autant d’équations auxquelles, le Sénégal est confronté en perspective de cette élection à multiples enjeux. Mais aussi à mille inconnues.
LA TOURNEE DE MACKY SALL A TAMBA ET L'AFFAIRE SONKO-ADJI A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les quotidiens se sont surtout intéressés à la tournée du président de la République dans la région de Tambacounda (est), au dossier judiciaire Adji Sarr/Ousmane Sonko et à la dissolution de la police des mœurs de Touba (centre).
Dakar, 28 oct (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés à la tournée du président de la République dans la région de Tambacounda (est), au dossier judiciaire Adji Sarr/Ousmane Sonko et à la dissolution de la police des mœurs de Touba (centre).
Macky Sall séjourne à Tambacounda depuis dimanche. Il a inauguré plusieurs infrastructures construites dans cette région par l’Etat et va y présider un Conseil des ministres, ce mercredi.
‘’Macky Sall tire les ficelles politiques’’, titre Kritik’ en parlant d’une ‘’visite politico-économique’’ du président de la République à Tambacounda.
‘’Pour le flair politique et les visées électoralistes, le patron de BBY a bien calé ses dates (…) Evaluer les engagements du gouvernement depuis 2013 et prévoir les investissements prioritaires de l’Etat pour la période 2023-2025. Seulement, ce volet officiel cache des visées électoralistes à un an d’une élection présidentielle parmi les plus incertaines’’, commente Kritik’.
L’info affirme que ‘’le président de la République, qui est officiellement à Tambacounda pour une tournée économique, est en train de dérouler une stratégie pour la présidentielle de 2024’’.
‘’Macky Sall exhibe ses réalisations’’, titre L’As, ajoutant que ‘’l’Etat a injecté environ 250 milliards de francs CFA, entre 2013 et 2022’’, dans cette région.
Le montant des investissements consacrés à la région de Tambacounda durant la même période ne manque pas d’élasticité, entre L’As et Source A, qui avance la somme de 653 milliards de francs CFA.
‘’Macky Sall annonce des lendemains qui chantent pour la région orientale’’, fait remarquer Le Témoin Quotidien, ajoutant que cette collectivité territoriale ‘’va connaître une nouvelle impulsion durant les trois prochaines années’’.
Le journal EnQuête s’est intéressé aux cent jours du gouvernement d’Amadou Ba, qui ‘’s’est montré hyperprésent dans les médias’’, la conséquence d’‘’une volonté manifeste de ne pas laisser [les médias] aux adversaires politiques’’.
‘’Cette omniprésence médiatique (…) n’a pas que des effets positifs. Il peut aussi comporter des effets pervers’’, analyse le journaliste Abdoulaye Cissé.
Cissé est d’avis que ‘’la communication va bien au-delà du rapport avec les médias’’.
L’instruction de l’affaire de viol concernant la jeune dame Adji Sarr et Ousmane Sonko tire à sa fin, selon Le Soleil. ‘’Le juge d’instruction a adressé un avis de clôture aux avocats et au parquet’’, annonce-t-il.
Il revient maintenant au juge d’instruction Oumar Maham Diallo de prendre une ordonnance de clôture ou de poursuivre l’instruction, si le parquet en fait la demande, explique Le Soleil.
Maintenant, ‘’chacun des camps bande ses muscles et se met à l’écoute du juge’’, écrit Kritik’.
‘’Des gens sont morts dans cette affaire (…) Il faut que la vérité éclate au grand jour’’, soutient Tribune en faisant allusion aux heurts meurtriers survenus à la suite de l’interpellation d’Ousmane Sonko en février et mars 2021.
Pour rappel, Adji Sarr accuse le maire de Ziguinchor (sud) de l’avoir violée plusieurs fois et de l’avoir menacée de mort, des accusations rejetées par l’opposant, qui est placé sous contrôle judiciaire depuis le début de l’instruction du dossier, début 2021.
‘’Une importante décision’’
Les quotidiens sont nombreux à avoir annoncé la dissolution de la police des mœurs de Touba.
‘’Touba a fini par rentrer dans la République en confiant sa sécurité à nos forces nationales de défense. Bientôt la douane va y entrer, et ses habitants commenceront à payer l’eau. Comme tous les autres Sénégalais !’’ commente Le Quotidien en parlant de la capitale de la confrérie des mourides.
‘’Les jeunes de Safinatoul Amann ont abattu un énorme travail pour préserver la sécurité à Touba’’, rapporte WalfQuotidien en citant le khalife général des mourides.
Mais, poursuit Serigne Mountakha Mbacké, ‘’la sécurité est une prérogative régalienne, qui appartient exclusivement à l’Etat’’. Il dit avoir discuté du sujet avec le président de la République, Macky Sall.
Selon Le Témoin Quotidien, le commissaire de police Mass Thiombane, en poste à Touba, est à l’origine de cette décision du guide religieux. ‘’Un civil ne peut pas jouer le rôle de la police. Vous êtes des civils, vous devez rester des civils [et] laisser la police faire son travail régalien’’, a récemment déclaré M. Thiombane à des agents de Safinatoul Amann. Une mise en garde relayée par Le Témoin Quotidien.
‘’Le khalife dissout la police religieuse et réhabilite la police d’Etat’’, résume L’Observateur en saluant ‘’une importante décision’’.
‘’Nous avons confiance en l’expertise des forces de sécurité et nous espérons que Touba retrouvera son calme’’, note Libération en citant Serigne Mountakha Mbacké.
QUAND LA RENTABILITE SOCIALE ECLIPSE LE DEBAT SUR LA RENTABILITE ECONOMIQUE
Un an après sa mise en circulation, le Train express régional est devenu un moyen de transport prisé des populations, sur l’axe Diamniadio-Dakar.
Un an après sa mise en circulation, le Train express régional est devenu un moyen de transport prisé des populations, sur l’axe Diamniadio-Dakar. Tous les jours, ils sont plusieurs milliers de passagers à l’utiliser pour ses avantages en termes de confort et de durée. Aujourd’hui, de plus en plus, le débat sur sa rentabilité économique est éclipsé.
Son lancement avait suscité beaucoup de débats sur sa pertinence et quant à sa rentabilité au vu de son coût estimé à plus de 800 milliards, selon le gouvernement et plus de 1000 milliards, selon des chiffres annoncés par l’opposition. Malgré les vagues d’interpellation, le projet a continué son chemin jusqu’au voyage inaugural avec à son bord, le président de la République, Macky Sall et beaucoup de ministres et d’autorités.
Un an après le début des rotations entre la gare de Dakar et le terminal de Diamniadio, beaucoup de citoyens se réjouissent de ce nouveau train. En effet, ils sont nombreux à s’abonner maintenant au train Express Régional pour rallier Dakar. D’habitude très difficile, le trajet entre Rufisque et Dakar est « devenu très facile » pur beaucoup de Rufisquois et même d’autres qui viennent de Bargny, Diamniadio, Sébikhotane et même de Thiès. « Il faut l’avouer, c’est une aubaine, pour nous qui avions d’énormes difficultés pour nous rendre à notre lieu de travail à Dakar. Il fallait se lever tôt le matin pour pouvoir avoir la chance de trouver un véhicule, soit un bus de transport en commun ou un taxi collectif. Et s’il arrivait qu’on a la chance de trouver un moyen de locomotion jusqu’à Dakar, il y avait l’épreuve des embouteillages sur l’autoroute à péage ou encore sur la nationale 1. On pouvait mettre parfois plus de deux heures pour arriver à Dakar, il y a un gain de temps énorme. Aujourd’hui avec le Ter, toutes ces tracasseries sont derrière nous, même s’il y a encore des choses à améliorer, notamment la gestion des heures de pointe », confie Pape Momar Mbaye qui a son service au cœur du centre-ville de Dakar.
Il n’est pas le seul dans ce cas, d’autres qui avaient leur propre véhicule, ont adopté le modèle du transport alternatif, préférant laisser leur véhicule au niveau des parkings dans les principales gares au niveau des différents arrêts sur le trajet. M. Fall est un adepte des motos, tous les matins, il vient stationner sa moto pour prendre le Ter et allez vaquer à ses occupations avant de revenir prendre son engin et rentrer. « Pour dire vrai on l’avait beaucoup critiqué au début, mais là maintenant on se rend compte qu’il fallait le faire plus tôt. Vraiment c’est plein d’avantages. Moi je ne m’attendais pas à voir une telle affluence des voyageurs sur le Train. Apparemment les promoteurs ne l’avaient appréhendé ainsi, c’est pourquoi, on note ces surcharges sur le trajet. Parfois au niveau des gares, on est obligé d’attendre parfois jusqu’à deux lignes pour pouvoir avoir une place debout. Et sur ce plan, il y a des choses à améliorer », dit-il.
Même chose pour Aliou Samb, qui habite à Keur Ndiaye Lô dans la commune de Sangalkam: « depuis le début, je prends le train, c’est quelque chose de très avantageux financièrement et physiquement aus si c’est reposant. Là, avec le stress qu’on avait avec les embouteillages et tout, le Ter, est comme une bouée de sauvetage. Toutefois, si on pouvait diminuer les délais entre les départs pour les rapprocher ce serait mieux. Cela permettrait d’éviter les surcharges et les précipitations qu’on trouve au niveau des différentes gares », a-t-il soutenu.
En effet, dès les premières heures de la matinée, les gares sont prises d’assaut par les voyageurs qui font d’abord la queue pour acheter le ticket au niveau des guichets, après il faut faire encore un autre rang pour pouvoir composter son ticket et arriver sur la bordure du quai d’embarquement. Même les places VIP qui coûtent 2500 frs sont rationnées pour permettre aux autres abonnés et détenteurs de tickets au niveau des différents arrêts de pouvoir trouver une place. On réserve des places pour chaque gare.
Finalement, le débat sur les coûts, la pertinence ou la rentabilité préoccupe peu les usagers qui réclament aujourd’hui, l’amélioration du service et l’augmentation des trains pour réduire la durée de l’attente au niveau des différentes stations. Une requête qui pourrait bientôt être satisfaite, si on en croit le directeur général de l’APIX, Abdoulaye Baldé qui a annoncé sur la TFM « l’arrivée de 07 nouvelles rames ». Dans le même sillage, il a informé que le TER a déjà fait 13 milliards de recettes et créé 5000 emplois directs et plus de 1000 emplois indirects.
MACKY PROMET LE DEVELOPPEMENT DE TAMBA
La trajectoire de développement de la région orientale du Sénégal va connaitre une nouvelle impulsion durant les trois prochaines années (2023-2025), a annoncé le président de la République Macky Sall.
Tambacounda, 27 dèc (APS) - La trajectoire de développement de la région orientale du Sénégal va connaitre une nouvelle impulsion durant les trois prochaines années (2023-2025), a annoncé le président de la République Macky Sall.
Il présidait, mardi, dans l’après-midi, un conseil présidentiel devant permettre ‘’d’assoir un développement équitable et durable de la région de Tambacounda''.
Se ‘’félicitant'' de la bonne préparation de cette rencontre qui a permis des ‘’échanges directs'', le chef de l’Etat a dit noter des ‘’perspectives fort prometteuses pour la région de Tambacounda, après un diagnostic sans complaisance''.
En termes de programmes et projets phares pour la régionale orientale, le chef de l’Etat a notamment insisté sur la création de l’université du Sénégal oriental, la construction d’un hôpital de niveau 3, la relance du chemin de fer.
Macky Sall a aussi évoqué le besoin de renforcement de la sécurité pour mettre fin au trafic de bois et la nécessité de désenclavement de la région, à travers notamment le développement de l’aéroport régional de Tambacounda.
Le président de la République a aussi souligné la nécessité ‘’d’intensifier'' l’affectation d’agents publics dans la région dans les secteurs prioritaires comme la santé.
Le chef de l'Etat a par ailleurs invité le Premier ministre et son gouvernement d’assurer un ‘’suivi permanent'' des programmes qui ont été arrêtés durant ce conseil présidentiel consacré au développement économique et social de la région de Tambacounda
KEEMTAAN Gi - SENEGAL HORS EMERGENCE
Et pourtant les populations sont toujours plongées dans une extrême pauvreté ! Des femmes meurent encore en couches. Pour obtenir des soins, les habitants doivent parcourir des milliers de kilomètres. Ils vivent dans une situation de précarité extrême. Le repas est pour le moins austère. Le menu reste pour une bonne partie de cette population constitué par du riz blanc agrémenté de la fameuse pâte d’oseille. C’est le menu quotidien de cette partie du Sénégal des profondeurs que visite actuellement le Chef. D’autres populations meurent de faim malgré les bourses familiales devenues un fonds de commerce électoral. Les enfants étudient dans des abris de fortune qui ne devraient même pas accueillir des animaux. Dans ces régions de l’intérieur du pays subsistent encore des bizarreries qui crèvent l’œil. C’est pourtant dans ces contrées que l’on dit avoir investi des milliers de milliards de francs pour leur développement. A quelques kilomètres de l’endroit où le Chef tient ce matin son Conseil des ministres, dans une région aurifère où des compagnies internationales explorent des zones et font des bénéfices de milliers de milliards. Dans ces zones, donc, des gens pataugent dans la misère et crèvent de faim. Ils ont beau crier leur indigence, ils peinent à se faire entendre des décideurs. Ces malheureux vivent dans des endroits qui devraient être des paradis et qui sont devenus un enfer pour eux. Ce sont justement ces miséreux qui ont été transportés comme du bétail pour orner le cortège du Chef et à qui on faisait hurler des slogans à sa gloire. Un tee-shirt, un bout de sandwich, un billet de cinq mille francs et ils sont comblés avant que tout ce beau monde ne les quitte, les laissant à leur vie de débrouille, jusqu’à la prochaine visite du Chef. Des populations abusées par des chiffres qui donnent le tournis et qui auront le destin des fonds Force Covid-19. Ce dont cette population a le plus besoin, c’est de travail et de pain. Ce qui manque, hélas, cruellement dans ces zones où sévit une pauvreté révoltante. Tant pis pour ces maudits qui pourront toujours rouler sur des routes neuves avec leurs vélos. KACCOOR BI - LE TEMOIN
MAILLAGE SECURITAIRE GOUDIRY DISPOSE D’UN CAMP MILITAIRE
Un des temps forts de la visite présidentielle à Tambacounda a été l’inauguration hier du nouveau camp militaire de Goudiry. Un cantonnement qui répond, selon le président Macky Sall, au déploiement du dispositif de sécurité de la zone militaire numéro 4 recouvrant Tamba et Kédougou. Le nouveau camp militaire va participer à un maillage plus cohérent des actions et d’une meilleure prise en compte des risques et des menaces transfrontières surtout que cette vaste zone du territoire est frontalière des Républiques sœurs de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie et de la Gambie. Il va jouer, selon le président Macky Sall, un rôle primordial dans la défense de l’intégrité territoriale et la protection des personnes et de leurs biens. Construit sur plusieurs hectares, cette infrastructure militaire est dotée, entre autres, d’un poste de commandement, de dortoirs et d’un espace pour les loisirs et la restauration. Le colonel Babacar Touré, commandant de la zone militaire numéro 4, a indiqué que ce nouveau camp va « servir de base pour mieux remplir » la mission régalienne assignée aux forces de défense en général, à savoir la défense du territoire national et la protection des citoyens et de leurs biens. Il a précisé que la délocalisation partielle à Goudiry du 4e bataillon d’infanterie, initialement implanté à Tambacounda, permettra de « renforcer assurément cette posture et de garantir un meilleur contrôle de l’espace frontalier sur la frange orientale et une meilleure surveillance des espaces ».
K-RIM XRUM XAX REPOND AUX « AMIS » DE MACKY SALL
Le président de la République Macky Sall a reçu le 25 décembre des acteurs majeurs du mouvement Hip Hop. Lors de de leurs échanges, les rappeurs ont exhorté le chef de l’Etat à accorder une liberté provisoire au rappeur et activiste Abdou Karim Guèye alias Karim Xrum Xax. Une demande fustigée par le principal intéressé qui regrette que ses pairs aient formulé cette requête en son nom. « Je tenais à dire à tous les Sénégalais et Sénégalaises que je n’ai demandé aucune liberté provisoire venant des rappeurs qui sont allés répondre à une invitation de Macky au palais, a-t-il écrit dans un message. Qu’ils me dissocient complètement de leurs prises d’initiative. Quand j’étais dans un état beaucoup plus critique, à l’hôpital, j’ai refusé les avances du pouvoir. Ce n’est pas maintenant que je quémanderai quoique ce soit. Quant au juge Mamadou Seck (2e cabinet), il a une haine viscérale à mon endroit. Il veut coûte que coûte me faire subir les plus grosses peines. Il continue d’être le pantin du régime. ALLAH est avec nous. Le combat continue » a écrit le rappeur depuis la prison de Sébikotane.
CONCERT CASSEROLES DE YEWWI LA COALITION BBY DANS TOUS SES ETATS...
Selon Abdou Karim Fofana et ses camarades, le concert de casseroles de l’opposition du 31 décembre est un précédent dangereux pour la démocratie et le respect des institutions. La coalition Benno demande à « l’Etat de veiller au fonctionnement normal des institutions de la République, mais également à assurer rigoureusement la sécurité et la libre circulation des citoyens sur l’étendue du territoire national ». Dans un communiqué, le camp présidentiel soutient qu’« avec ses acolytes de la pseudo société civile, Yewwi tente aujourd’hui de reprendre du service en s’agrippant désespérément au prétexte du rapport d’audit de la Cour des Comptes sur la gestion du fonds Force covid19. Après avoir orchestré la manipulation mensongère du contenu dudit Rapport en prétendant que la cour aurait conclu à un vol de 1000 milliards, elle pense avoir suffisamment abusé la crédibilité des Sénégal pour les pousser dans la rue. Leur désillusion sera cruelle car les Sénégalais sont beaucoup plus mûrs qu’ils ne le croient. Ainsi, après la Justice et l’Assemblée Nationale, ils appellent à s’attaquer à l’institution du président de la République et à la solennité de son adresse à la Nation prévue le 31 décembre prochain. La coalition Benno Bokk Yakaar appelle tous les camarades et compatriotes à la mobilisation et à la vigilance face à la manipulation et à la surenchère d’une opposition violente qui multiplie les actes de défiance contre la République, contre notre modèle démocratique et contre notre commune volonté de vivre en commun ».
PLUIES HORS SAISON SUR TOUT LE TERRITOIRE LE BETAIL ET LES RECOLTES MENACES
Comme à Kolda il y a quelques jours, on pourrait assister ce mercredi 28 décembre à des pluies hors saison. Les pluies pourraient s’étendre jusqu’au vendredi 30 décembre. Du moins, selon les prévisions météorologiques de l’Agence Nationale de l’aviation Civile et de la Météorologie (Anacim) dans son Bulletin Météo Spécial-Pluies Hors Saison. Ces pluies hors saison annoncées par l’Anacim qui s’étendront sur la quasi-totalité du territoire sénégalais s’expliquent par une descente d’air froid provenant du bassin Atlantique Nord près des côtes marocaines. Elles intéresseront la quasi-totalité du territoire national du 28 au 30 décembre 2022. Une situation qui entraînera des coups de fraîcheur ainsi que des pluies faibles à modérées sur tout le pays. Les pluies accompagnées d’orages dans certaines localités seront particulièrement notées en Casamance, sur les régions Centre et Nord Est à partir de la matinée du mercredi 28 décembre 2022 jusqu’en fin de soirée du vendredi 30 décembre 2022. Dans le reste des localités en l’occurrence Dakar, Saint Louis, Louga et Kédougou les probabilités de pluies seront très faibles.
AFFAIRE «SWEET BEAUTY»:L’ORDRE DES MEDECINS DEMANDE A L’ETAT D’ASSURER LA SECURITE DE DR ALPHOUSSEYNI GAYE
Enfin! L’Ordre national des Médecins du Sénégal (Onms) monte au créneau. Après le communiqué du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames), les membres de l’ordre professionnel de la médecine au Sénégal ont sorti un communiqué dans lequel ils disent apporter leur soutien à leur collègue Dr Alphousseyni Gaye. Le spécialiste en gynécologie-obstétrique a affirmé dans une interview accordée à notre confrère Babacar Touré de Kewoulo Tv avoir été victime d’actes d’intimidation répétés depuis le démarrage de la procédure judiciaire de l’affaire de la masseuse Adji Sarr. Ce, alors qu’il a été juste réquisitionné, il y a près de deux ans, pour un avis médical sur cette affaire pendante devant la justice. Au-delà de ce soutien, ses amis médecins comptent aussi l’accompagner «dans toutes les actions qu’il sera nécessaire de mener». Selon le président de l’ordre des médecins, Dr Boly Diop, le gynécologue en service à l’hôpital général Idrissa Pouye de Grand Yoff (Hogip) bénéficie depuis le début de l’éclatement de cette affaire de l’accompagnement de ses collègues de l’ordre. «Il a été même reçu à son siège à plusieurs reprises», a-t-il dit. Tout comme ses camarades du Sames, les médecins de l’ordre demandent à l’Etat d’assurer la sécurité à cet «expert assermenté dûment réquisitionné pour les besoins d’une enquête». En outre, l’ordre national des médecins du Sénégal appelle à la retenue dans les propos et les agissements. Dr Boly Diop et ses camarades disent surtout rester sereins quant à la suite de la procédure judiciaire en cours. Ils déclarent que des actions concrètes sont en cours pour assurer à leur confrère un environnement adéquat pour la pratique de son art. Ce, conformément aux dispositions de l’article 4 du Code de Déontologie médicale qui prévoient qu’ «en aucun cas, le médecin ne doit exercer sa profession dans des conditions qui puissent compromettre la qualité des soins et des actes médicaux», rappelle le communiqué de l’Onms qui souligne aussi que « le directeur de la Santé publique est habilité à s’assurer des conditions dans lesquelles sont effectuées les soins et les actes médicaux».
NECROGOLIE DECES DE LA MAMAN DU DOYEN DES JUGES OMAR MAHAM DIALLO
Le doyen des juges du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Oumar Maham Diallo, a perdu hier à Thilogne sa mère Hawo Dia. La défunte est décédée à l’hôpital de Thilogne où elle a séjourné juste deux jours. Des sources proches de la famille indiquent que la vieille dame âgée de 80 ans était malade depuis fort longtemps. Ces derniers temps, elle avait rechuté. Le doyen des juges Oumar Maham Diallo est au cœur de l’actualité surtout avec la gestion du dossier Adji Sarr/Ousmane Sonko. Le Témoin présente ses condoléances à la famille du magistrat.
ESCROQUERIE KOUKANDE ET SANT YALLAH SOUS MANDAT DE DEPOT A THIES
Présentés ce mardi 27 décembre 2022 au Parquet du Tribunal de grande instance de la cité du rail, Amadou Diouldé Diallo dit Kounkandé, Ibrahima Niasse alias Sante Yallah et leur victime Ibrahima Diamé (pour avoir remis à ces charlatans de l’argent qui lui avait été confié afin qu’ils le lui démultiplient !), vont passer leur première nuit carcérale à la Maison d’arrêt et de correction de Thiès (MAC). Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, tentative d’escroquerie, escroquerie. Selon DakarActu, ils ont été arrêtés samedi dernier par la Section de recherches des pandores de Thiès. Ibrahima Niasse a été arrêté à Saly (Mbour) alors qu’il s’apprêtait à passer de bonnes fêtes de réveillon. Kounkandé a été arrêté à Dakar. Sur ordre du procureur, Moussa Thiam, ils sont tous les deux tombés dans les mailles des pandores de la Section de recherches de Thiès qui, en moins d’un an ne cesse de faire parler de son efficacité contre les grands délinquants. Pour rappel, Kounkandé et Ibrahima Niass alias Sante Yalla avaient promis à leur victime, Ibrahima Diamé, la réalisation d’un portefeuille magique pour lui soutirer des millions FCFA. Pour avoir misé et perdu l’argent que lui avait envoyé un émigré pour qu’il lui construise sa maison, Ibrahima Diamé, bien que victime des deux charlatans, a également obtenu un mandat de dépôt.