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18 juin 2025
TOUBA MOSQUEE VOTE SON BUDGET
Les conseillers municipaux de la commune de Touba Mosquée ont voté et adopté à la majorité le budget pour l’exercice 2023. Il s’équilibre en recettes et dépenses à la somme de 5 920 355 158 francs.
Les conseillers municipaux de la commune de Touba Mosquée ont voté et adopté à la majorité le budget pour l’exercice 2023. Il s’équilibre en recettes et dépenses à la somme de 5 920 355 158 francs. Les investissements sont chiffrés à 3 485 170 723 francs et
le fonctionnement à 2 416 184 435. Pour cette année, le budget a connu une hausse d’environ 900 millions.
Pour atteindre ce budget qui n’est que prévisionnel, le maire Abdoul Ahad Ka a demandé aux membres de la commission des finances de redoubler d’efforts dans le recouvrement des deniers. Il faudrait selon le maire que « les populations prennent conscience que c’est de leur devoir pour que l’assiette soit relevée. Il faut amener la population à contribuer , ce ne sera pas facile. Nous appelons les responsables à sensibiliser les populations à contribuer à atteindre cette somme fixée dans le budget. »
Comme priorités pour l’année prochaine, il y a l’informatisation de l’état civil qui est un point central avec des registres sécurisés. Outre le seul centre principal d’état civil qui existait, cinq centres secondaires seront créés et ils vont démarrer au mois de février. Pour 2023, 30 salles de classe sur les 74 abris provisoires existants seront construites. La mairie prévoit aussi de renforcer le dispositif sanitaire avec la création de nouveaux postes de santé.
ALERTE METEO
L’Agence nationale de l’aviation civile (ANACIM) a sorti, ce mardi, un communiqué faisant état de prévisions météorologiques pour la période du 28 au 30 décembre 2022.
L’Agence nationale de l’aviation civile (ANACIM) a sorti, ce mardi, un communiqué faisant état de prévisions météorologiques pour la période du 28 au 30 décembre 2022. Le document annonce une descente d’air froid provenant du bassin atlantique Nord, près des côtes marocaines, intéressera la quasi-totalité du territoire sénégalais du 28 au 30 décembre 2022. Une situation qui entrainera, selon le communiqué, des coups de fraicheur ainsi que des pluies faibles à modérées sur tout le pays.
« Les pluies accompagnées d’orages dans certaines localités seront particulièrement notées en Casamance, sur les régions Centre et Nord-est à partir de la matinée du mercredi 28 décembre jusqu’en fin de soirée du vendredi 30 décembre 2022. Sur le reste des localités en l’occurrence à Dakar, Saint- Louis, Louga et Kédougou les probabilités de pluies y seront très faibles », soutient l’Anacim. Toutefois, ces conditions météorologiques annoncées pourraient présenter un risque de pertes pour le bétail et les récoltes exposées à l’air libre.
VIOLENCES A L'ASSEMBLEE, DETENTION PROLONGEE POUR LES DEUX DEPUTES
C’est hier lundi que le tribunal des flagrants délits de Dakar devait rendre sa décision dans l’affaire Amy Ndiaye Gniby. Cependant lors du dernier conseil des ministres, le chef de l’État avait déclaré férié, chômé et payé, le lundi 26 décembre 2022.
C’est hier lundi que le tribunal des flagrants délits de Dakar devait rendre sa décision dans l’affaire Amy Ndiaye Gniby. Cependant lors du dernier conseil des ministres, le chef de l’État avait déclaré férié, chômé et payé, le lundi 26 décembre 2022. C’est ainsi que le tribunal des flagrants délits de Dakar a pris la décision de proroger le délibéré jusqu’au 2 janvier prochain. Les députés Massata Samb et Mamadou Niang devront donc prendre leur mal en patience.
Pour rappel, le maître des poursuites avait requis, lors du procès, deux ans de prison ferme contre deux députés d’opposition jugés pour avoir frappé une collègue de la majorité à l’Assemblée nationale. Ils sont poursuivis pour les délits de « coups et blessures volontaires ayant entraîné un ITT de 23 jours », ainsi que de « menaces de mort ».
Massata Samb a nié les faits en soutenant que la dame a insulté son marabout et s’est attaquée à son honneur. « Je ne l’ai pas giflée. J’ai essayé d’arracher son foulard", a-t-il dit. Pour sa part, Mamadou Niang, a dit avoir "voulu éviter la chaise. « J’ai levé la main et le pied par réflexe. Je ne l’ai pas frappée », s’est-il défendu.
La partie civile, absente lors de l’audience en raison de son état de santé, a réclamé, par le biais de ses avocats, 500 millions de dommages et intérêts. L’un des avocats de la défense, Me Adama Fall, a plaidé que le procès ne pouvait avoir lieu compte tenu de l’immunité parlementaire de ses clients, mais la cour est passée outre.
CE QUE PRECONISE LA CENA POUR LES PROCHAINES ECHEANCES ELECTORALES
La Commission électorale nationale autonome (CENA) recommande la réduction du nombre de parrains exigibles à l’élection présidentielle et aux élections législatives.
Dakar, 27 déc (APS) – La Commission électorale nationale autonome (CENA) recommande la réduction du nombre de parrains exigibles à l’élection présidentielle et aux élections législatives.
Cette recommandation et d’autres figurent dans le rapport de la CENA sur les élections législatives du 31 juillet 2022 rendu public, lundi.
L’organe de supervision recommande ainsi de ‘’revoir le nombre de parrains à la baisse en réduisant les pourcentages de parrains calculés à partir du fichier électoral et exigibles à l’élection présidentielle et aux élections législatives’’.
La CENA préconise également de ‘’supprimer les doublons externes en limitant les parrains au nombre exigé’’ et de ‘’faire respecter aux candidats le jour et l’heure du dépôt’’.
Elle recommande également de ‘’codifier le principe du tirage au sort pour le dépôt des parrains et des listes de candidature’’.
Conformément à l’article L.22-1 du Code électoral, ‘’la CENA fait un rapport général après chaque élection ou référendum et l’adresse au président de la République dans les trois (3) mois qui suivent le scrutin’’.
La même disposition précise que la CENA publie son rapport au plus tard dans les quinze (15) jours suivant sa transmission au président de la République.
Conformément à ces dispositions, la CENA dit avoir transmis au président de la République, dans les délais légaux, son rapport consécutif aux élections législatives du 31 juillet 2022.
par Alasaan Joób At-Tijaani
RETOUR SUR LE GAMMU ANNUEL DE LA DAAHIRATUL TAL ATUL HAQ
Réhabiliter Cheikh Umar demeure ainsi une mission de salut public dans cette Tijanya plus que jamais en proie à toutes sortes d'attaques
Ce samedi 24 décembre 2022, la Citée Commico de la commune de Yëmbël s'est délectée de psalmodies à l'honneur du Prophète Mohamed PSL, de Cheikh Ahmed Tijaani (Qu'Allah sanctifie son précieux secret) et de Cheikh Seydi Elhadj Malick Sy (Paix à son âme). Gàmmu annuel de la Daahiratul Tal Atul Hàq oblige.
L'arrivée du tandem Cheikh Mohamed Diop At Tijaani « Sàng bi » et Cheikh Abdul Hamid Sarr « Muhiidiin » a ressemblé aux cérémonials hollywoodiens. Poésie des lieux : décorum princier, harmonie des couleurs et tapis rouge dans un environnement à l'éclat vif et berçant l'ouïe de l'assistance de chants à la gloire du Phénix du Maghreb.
La ferveur montante annonçait l'instant capital nous rappelant l'arrivée du Prophète PSL et son fidèle compagnon Abubakrin Sadiiq à Médine la Sainte. Comme signe de continuité de l'islam que constitue la Tijanya, le refrain Talaa'aalal badru fit place à celui de Abul Àbbaas Cheikhu Tiijaan. Le moment est grave. Cheikhu Tiijaan est délicieux. Il sent bon. Il est beau. Plus que de simples mots, son état civil soulage les maux, contente le malheureux, rassasie l'affamé, désaltère l'assoiffée, réveille l'endormi, égaye le mélancolique et consacre le méritant. Ses flux ramènent les égarés sur le droit chemin, sa voie est débroussaillée de toutes embûches. Sa voix céleste vibre au tréfonds de l'âme de l'aspirant. Par sa quiddité mactomienne, il est le garant de l'équilibre cosmique. L'univers tout entier s'est construit par son intermédiaire selon Elhadj Malick Sy Djamil de Paris (Cf poème Tidjani, mon amour, paragraphe 3, lignes 10 et 11 ; https://www.asfiyahi.org/TIDJANI--MON-AMOUR_a4121.html).
Indéniablement, l'écume des vagues se constate. L'utile se joint à l'agréable d'autant plus que nécessité fait loi. Aux grands seigneurs, les grands honneurs. C'est le moment de l'hommage à l'infatigable défenseur de l'Islam et de la Tijanya, en l'occurrence Mawlaayaa Cheikh Abdul Hamiid SAAR qui, comme à son habitude, délivre un cours magistral alliant nombre de champs de connaissances : jurisprudence, histoire, gnose, fiq de la Tijanya... Révélation de taille venant de lui : Cheikh Umar est le parrain de Sang bi Jóob. Ce système de parrainage dans le Royaume divin est gage de grande ouverture. Sa mission, il en eut entre autres confirmations de validation, bien des années après l’entame, à travers un rêve à Ceenéen, dans le Jolof. Le natif de Halwaar s'y retrouve dans une chambre, affamé et s'y voyant nourri par son filleul. Morale de l'histoire : une absence notoire de Cheikhu Umar dans les causeries de la voie. Rendons donc à César ce qui lui appartient, ce vade-mecum de la confrérie, annonciateur des symboles du Serignat en terre sénégalaise. Sa mise sous silence a corrodé nombre de foyers religieux.
Réhabiliter Cheikh Umar demeure ainsi une mission de salut public dans cette Tijanya plus que jamais en proie à toutes sortes d'attaques autant dehors que dedans.
Le défi de l'époque pour la jeunesse Maalikit demeure un retour dans les assemblées de wazifa selon l'enseignement de Sëriñ Aadama Kan : « Jamonoy Séydil Haaji Maalig, kenn ñemewul jéggi mbalaanu wazifa. Ñaan wérd ak ñàkk a ñaan wérd a ci yem. » et Paab Bachiir Ñaŋ, fils de Soxna Faatumata SI bint Safyétu Ñaŋ de raconter qu'un jour, alors qu'il était à bas âge, il manqua une assemblée de wazifa. De retour à la chambre de son grand-père où il vécut en sa compagnie pendant des années, il l'informa de son omission du jour et ce dernier s'attela à l'y accompagner autour du Mbalaan. Autant d'anecdotes pour rétablir la vérité sur une prétendue réserve de Mawdo à voir les jeunes s'adonner à ce rituel quotidien que racontent fabulateurs, diffamateurs et autres suppôts de santan.
Boroom Njàrnde a de quoi être fier de cet intraitable défenseur de sa cause, ce modèle de disciple achevé qui a sacrifié sa vie sous l'autel de la préservation du legs des illustres devanciers.
Il se dégage une complicité on ne peut plus visible entre les deux guides au service de l'idéal de la Charia et de la Sunnah de même qu'une réciproque générosité chevaleresque qui nous rappelle ce marqueur historique qu'a constitué la nature des relations entre les premiers compagnons du meilleur des créatures. Relations empreintes de cordialité.
Dès l'entrée de la tente, une dichotomie des deux sexes est rigoureusement observée et scrupuleusement respectée par organisateurs et visiteurs.
La 12e édition du Gàmmu de la Daahiratul Tal Atul Hàq a vécu. La moisson a été fructueuse telle une véritable fête des âmes. Nos félicitations aux organisateurs en tête de qui se trouve le Président Baabakar Ndoom.
Voilà une communauté soufie dont la conduite s'apprécie à l'aune de cette propension quasi-obsessionnelle à assurer les cinq prières canoniques à la mosquée et à remplir les assemblées de wazifa d'aurore et de crépuscule.
plume citoyenne, par Marem Kanté
FORCE COVID ET FOSSOYEURS DE L’EFFORT COLLECTIF
EXCLUSIF SENEPLUS - Des citoyens sans états d’âmes ont toujours usé de tous les stratagèmes possibles pour vivre du bien commun.Ce mal restera incurable et incontrôlable sans « ndeupeu collectif »
Il est intolérable de toujours vouloir chercher un bouc émissaire dans un situation qui n’honore pas une nation.
Aujourd’hui, tout le monde est au courant du rapport de la Cour des comptes. Plus d’un Sénégalais se sont indignés du comportement de ceux qui ont utilisé le bien commun de la « Force Covid-19 » à leur fin personnelle.
Au moment où le monde entier traversait une grave crise sanitaire sans précédent, obligeant les populations à rester chez eux sur une longue et douloureuse période de confinement, quitte pour certains de perdre la vie et pour d’autres des emplois et toutes sources de revenus ; au moment où les gouvernements se sont mobilisés pour venir en aide aux populations en mettant en place un fonds d’urgence et de solidarité ; au même moment, des citoyens voyous de la nation, tels des rapaces autour d’une proie, ont mutualisé leurs forces malsaines et dévastatrices, pour aller à l’assaut, sucer la collecte de la solidarité.
Aujourd’hui, après la publication du rapport de la Cour des comptes, tout le monde s’indigne et accuse le gouvernement en tenant pour responsable morale de cette situation honteuse, le président de la République. Pauvre président !
Oui je n’en disconviens pas ! La responsabilité de l’autorité administrative est engagée. La nation sénégalaise attend des sanctions et corrections.
Mais ce qui m’horripile dans ce rapport de la Cour des comptes, c’est l’attitude hypocrite des vrais malfaisants, ceux qui ont détourné sciemment une partie de ce fonds « force Covid-19 » qui appartient à tout un peuple. Par leurs actes égoïstes et indignes de l’essence humaine, ils ont arraché à leurs concitoyens leur droit de traverser dignement les affres du confinement, en leur privant de pouvoir donner correctement à manger à leurs familles, de soulager leur souffrance. Et pire encore, par ce vol du bien collectif, sans le savoir parce que obnubilés par l’appât de la manne financière, l’acte ignoble de ces délinquants de la nation, a entraîné toutes sortes de maladies chez leurs concitoyens, tout cela a cause du stress du confinement.
Aujourd’hui, sur tous les médias, les débats font rage sur cette malversation financière soulignée dans le rapport de la Cour des comptes. Je les imagine, ces fossoyeurs de la solidarité, devant leurs écrans de télévision, le regard perfide derrière un sourire faux, en train de suivre tous les débats télévisés sur cette chronique de dilapidation financière actionnée par leurs propres mains. Je les imagine, devant leurs concitoyens, tandis qu’ils affichaient un semblant d’indignation en se prenant pour des parangons de la probité et du civisme, leur subconscient faisant rejaillir sur leur conscience le souvenir de leurs actes sangsues sur les dos du peuple.
Chers concitoyens sénégalais ! Arrêtons ce jeu de l’autruche. Nous avons eu toujours l’art d’enfouir notre tête dans le sable, de peur de toucher le fond du problème.
Nous savons tous que ces actes ignobles qui défrayent la chronique, ne datent pas d’aujourd’hui. Chaque régime ayant dirigé ce pays a vécu ces situations de malversations.
Elles ont été décriées sous le magistère des présidents, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade et même du temps du président Léopold Sédar Senghor. Consultez les archives !
Aujourd’hui, ceux qui sont en train de commettre ces actes ignobles de malversation financière sont en fait les dignes héritiers de gros délinquants qui ont commencé à dilapider les ressources collectives de la nation. Et, tant qu’on ne procède pas à un « ndeupeu collectif », c’est à dire un lavage du subconscient nationaliste, le mal restera incurable et incontrôlable.
Oui ! Chers concitoyens sénégalais ! Soyons honnêtes et arrêtons de nous voiler la face ! Arrêtons de toujours vouloir chercher un bouc émissaire. Chaque citoyen dans son subconscient profond et secret sait pertinemment quel rôle il ou elle a eu à jouer dans la gestion du fonds force Covid-19.
Et d’ailleurs, nous savons également que la corruption et la malversation des biens publics ne datent pas d’aujourd’hui. C’est seulement « l‘effet Internet + réseaux sociaux » qui ont permis d’accentuer la portée et l’ampleur de ces dérives auprès des populations qui autrefois n’avaient pas accès à ces moyens d’information.
Depuis que le Sénégal est devenu une République, des citoyens délinquants et sans états d’âmes ont toujours usé de tous les stratagèmes possibles pour vivre du bien commun. Pour arriver à leurs fins, ils ont fait usage de flagornerie, de courtisanerie, de clanisme, de favoritisme, de despotisme pour se faire la part belle dans les ressources de la nation sénégalaise. Et ce, parfois en complicité avec d’autres concitoyens naïfs et totalement dévoués à leur service, prêts à tirer les marrons du feu pour nourrir leurs maîtres.
Quelle tromperie !
En réalité, ce groupe d’individus tapis dans l’ombre, insoupçonnable de toutes malversations, sont ceux-là les véritables fossoyeurs des efforts de développement et de l’émergence du Sénégal.
Comment imaginer qu’un citoyen imbu de foi et d’humanisme puisse agir de la sorte devant le bien commun ? Pensez-vous que des citoyens normaux agiraient égoïstement de la sorte devant ce qui appartient à tout le monde ?
En réalité, ces individus sont les rapaces de la nation. Ils sont avant tout malades d’un nombrilisme boulimique et incurable. Ils sont dépourvus de tout sentiment de service et de loyauté envers leurs concitoyens. Ils sont motivés par l’essence de « se servir d’abord avant de servir leur prochain ». Ils n’ont aucune culture du sens de la probité, du civisme et du partage.
C’est trop facile de vouloir chercher un bouc émissaire. Chaque citoyen est conscient de son rôle dans la société. À plus forte raison ceux, des mains de qui passent les ressources collectives.
Il appartient à chaque citoyen de jouer pleinement son rôle quand il s’agit du bien commun dont nul n’a le droit de l’utiliser à sa guise.
Il nous appartient à tous de jouer pleinement notre rôle afin que la nation sénégalaise devienne plus responsable dans la gestion des ressources collectives et plus égalitaire devant le partage de ces mêmes ressources.
Ensemble, avec toutes les autorités administratives et gouvernementales, il revient aux citoyens de tous bords, qui ont compris la vraie démarche à suivre pour mettre fin à ces dérives, d’aider ces délinquants à mieux reformater leur subconscient individuel face au bien collectif. Car il s’agit bien de les aider puisqu’ils sont malades et ignorants de leurs actes indignes qui impactent négativement l’image du pays et la sécurité du peuple.
Ils nous appartient donc à tous de cultiver dans le subconscient collectif et surtout dans celui de ces délinquants de la nation, ces fossoyeurs de l’effort collectif, la probité et afin de les amener à agir pour tout ce qui est utile à la conscience collective.
Si on ne touche pas le fond du problème, je vous assure qu’aucun magistère ne saura venir à bout de ce mal qui gangrène la nation en privant le peuple de ce qui lui revient de droit. Aux bonnes consciences de veiller à ce que ces maux soient complément éradiqués dans la gestion des ressources publiques afin que la prochaine génération n’en hérite de nouveaux germes.
Joyeux noël à tous les croyants imbus de probité en la bonne gestion et égal partage du bien commun. Telle la bonne parole prêchée par le Saint-Esprit : « Je suis au milieu de vous comme celui qui sert », nous dit Jésus (Luc 22, 27). Alors apprenons tous ensemble à servir au lieu de se servir. Tel a été le crédo de tous ceux qui ont eu à jouer un rôle fondamental dans la construction de notre nation. Ils ont avant tout, mis leur rôle citoyen au service du bien commun. Dans chaque dans chaque famille, communauté, le Sénégal regorge de ce genre de modèle.
One love.
LE TER ET LES ÉCONOMIES AUTOUR
Une petite économie s’est développée autour des gares à la faveur de la mise en circulation du Train express régional (TER), qui assure le transport entre Dakar et Diamniadio
Une petite économie s’est développée autour des gares à la faveur de la mise en circulation du Train express régional (TER), qui assure le transport entre Dakar et Diamniadio, a constaté l’APS.
L'arrivée de ce nouveau mode de transport dans la capitale a suscité de nouvelles opportunités dont profitent par exemple les conducteurs de motos dites "Jakarta''.
Ces derniers sont désormais omniprésents à la sortie de la gare de Diamniadio.
Assis sur des bancs ou des tabourets et protégés du soleil par des parasols bien déployés, ils scrutent attentivement l'arrivée de chaque train, à la recherche d'éventuels passagers à transporter dans les quartiers de la nouvelle ville ou dans ses environs.
Une vingtaine de motos bien alignées sont ainsi prêtes à démarrer à la moindre sollicitation. Ces conducteurs de “Jakarta” fréquent les lieux depuis le lancement, en 2017, des chantiers du Pôle urbain de Diamniadio, avec la présence de nombreux ouvriers.
Ils affirment que leur chiffre d'affaires est en hausse avec la mise en circulation du TER.
A l'image de Cheikh Ahmadou Bamba Mbaye, la plupart d’entre eux exerçaient d'autres métiers avant de se reconvertir en conducteurs de motos "Jakarta".
Habillé d'un boubou bleu assorti d'un gros bonnet qui cache sa chevelure, il affirme : “Tous ceux que voyez ici avaient leur métier. Mais, depuis quelques années, nous nous sommes reconvertis dans cette activité de +thiak-thiak+ [terme désignant le transport des passagers par les moto-taxis ou Jakarta], pour subvenir à nos besoins et ceux de nos familles."
“Parmi nous, il y en a qui ont tenté l'émigration irrégulière”, révèle-t-il, en montrant un jeune conducteur d'une vingtaine d’années, les yeux rivés sur son téléphone.
Ces conducteurs se sont constitués en un collectif qui compte environ 50 membres.
"Aucun passager n'a eu de perte de bagage ni été victime de vol ou d'indiscipline venant de nous'', assure Cheikh Bamba Mbaye, qui fait office de chargé de communication dudit collectif.
“Vous avez constaté que le lieu est très bien organisé. Nous avons même une caisse sociale […] dans le but de s'entraider et de se soutenir mutuellement en cas de besoin”, explique M. Mbaye.
“Certes nos tarifs, comparés à ceux des bus Dakar Dem Dikk, sont plus chers. Néanmoins, les passagers préfèrent les motos Jakarta. Cela est dû à la rapidité et la sécurité du service que nous offrons aux clients”, reconnait-il.
Au-delà des cotisations et versements de caution, leur structure dénommée “Thiak-Thiak Pôle urbain Diamniadio'', ”compte confectionner des cartes de membre, des casques de protection et des gilets''. Néanmoins, pour formaliser leur travail, ces conducteurs demandent l'appui et l'accompagnement des autorités étatiques.
“Nous souhaitons collaborer avec l'Etat dans le but de nous formaliser. Malheureusement, nous peinons toujours à les rencontrer pour leur exposer nos doléances”, lance Ibrahima Sané, debout derrière son collègue Bamba. Les conducteurs confient, en effet, qu'ils sont priés de quitter les lieux.
A quelques mètres du lieu de stationnement des motos, se dresse la gargote de fortune de mère Seynabou Saye, une habitante de Bargny qui rallie le site chaque jour par le TER.
Elle explique que c'est sa fille, Mariétou, qui "gère la gargote, aménagée récemment grâce à l'appui de ces vaillants conducteurs".
"Nous sommes ici bien avant l'arrivée du TER. Depuis la mise en circulation du TER, les choses sont améliorées. Avant, nous ne vendions qu'aux ouvriers mais maintenant, avec le TER, il y a même des passagers qui se restaurent ici'', se réjouit-elle.
“Avec le TER, on s'en sort bien. On se frotte bien les mains. Notre bénéfice quotidien peut avoisiner 11.000 francs CFA”, renchérit-elle, le sourire aux lèvres.
Vêtue d'une robe de couleur verte, Madame Saye indique qu'il se pose un problème de sécurité du fait qu'il n'est pas possible de "vendre à certaines heures de la nuit.''
Aly Camara est un habitué de la gargote. Assis sur une chaise, le photographe passe sa commande pour le petit déjeuner. "Pain omelettes au menu'', lance-t-il.
“Chaque jour, je quitte Keur Massar pour rallier les sphères ministérielles de Diamniadio. Les motos-Jakarta sont non seulement plus rapides, mais aussi j’y trouve du confort et de la sécurité. Les conducteurs sont disponibles et courtois, j'apprécie bien leur travail”, témoigne-t-il.
Camara plaide pour “un accompagnement de l'Etat” en faveur de ces transporteurs. “Avec la problématique du chômage de nos jours, si des jeunes s'efforcent de trouver des voies et moyens pour décrocher un boulot avec un revenu journalier de 5.000 Fcfa, l'Etat doit se rapprocher d'eux et les accompagner'', dit-il
INAUGURATION DU NOUVEAU CAMP MILITAIRE DE GOUDIRY
La zone militaire numéro quatre, correspondant aux régions de Tambacounda et Kédougou, s'est résolument inscrite dans une dynamique d’anticipation opérationnelle, avec la réception mardi d'un nouveau camp militaire à Goudiry
Goudiry, 27 déc (APS) - La zone militaire numéro quatre, correspondant aux régions de Tambacounda et Kédougou, s'est résolument inscrite dans une dynamique d’anticipation opérationnelle, avec la réception mardi d'un nouveau camp militaire à Goudiry, a déclaré son commandant, le colonel Babacar Touré.
''Conscient des enjeux sécuritaires, et conformément aux orientations (...), les unités de la zone militaire n°4 se sont résolument inscrits dans l'anticipation opérationnelle, avec un effort particulier sur la frange frontalière'', a-t-il notamment déclaré.
L'officier supérieur s’exprimait mardi lors de la cérémonie d'inauguration du nouveau camp militaire de Goudiry, en présence du chef de l’Etat Macky Sall.
Construit sur plusieurs hectares, cette infrastructure militaire est dotée, entre autres, d'un poste de commandement, de dortoirs et d'un espace pour les loisirs et la restauration.
Ce nouveau camp militaire va ''jouer un rôle central au niveau de la zone militaire couvrant les régions de Tambacounda et de Kédougou, soit près du tiers de la superficie nationale", a dit le président de la République.
Evoquant les enjeux de cette nouvelle infrastructure, il a précisé que "cette vaste zone militaire est frontalière des Républiques sœurs de la Guinée, du Mali, de la Mauritanie et de la Gambie''.
Le commandant de la zone militaire numéro quatre a relevé que ce nouveau camp va "servir de base pour mieux remplir'' la mission régalienne assignée aux forces de défense en général, à savoir la défense du territoire national et la protection des citoyens et de leurs biens.
Selon le colonel Babacar Touré, la zone militaire qu'il dirige est “une zone ''charnière'' qui se situe à “l'avant-garde'' de la "posture permanente de sécurité et de défense nationale face aux menaces de toutes sortes''.
Il a aussi souligné que la délocalisation partielle à Goudiry du 4e bataillon d'infanterie, initialement implantée à Tambacounda, permettra de ''renforcer assurément cette posture et de garantir un meilleur contrôle de l'espace frontalier sur la frange orientale, et une meilleure surveillance des espaces".
Le colonel Touré a par ailleurs salué la cohérence du dispositif opérationnel de cette zone militaire couvre les régions administratives de Tambacounda et de Kédougou.
UNE ANNEE APRES, VOICI LES LES RETOMBEES DU TER
Le Train express régional (TER) dont l’exploitation commerciale a débuté le 18 janvier 2022 a transporté plus de 16 millions de voyageurs, générant plus de 13 milliards francs CFA de recettes
Le Train express régional (TER) dont l’exploitation commerciale a débuté le 18 janvier 2022 a transporté plus de 16 millions de voyageurs, générant plus de 13 milliards francs CFA de recettes, a appris mardi.
‘’Il est heureux de constater que le TER a transporté à date plus de 16 millions de voyageurs et a généré plus de 13 milliards de recettes’’, indique un document remis à la presse à l’occasion d'une cérémonie marquant la célébration du premier anniversaire de la mise en service du TER qui assure la liaison entre Dakar et Diamniadio.
Les responsables du TER revendiquent un taux de régularité, ces (3) derniers mois, de plus 98%, ‘’ce qui signifie que chaque jour, sur 100 trains, 98 sont à l’heure''. ‘’C’est une performance considérable pour ce premier train électrique à écartement standard d’Afrique de l’ouest’’, estiment-ils.
La Société en charge de l’exploitation du Train express régional (SETER) ambitionne de réceptionner ‘’dans un futur proche'' d’autres trains dans le but de résorber la demande croissante des voyageurs.
‘’L’objectif est de réceptionner rapidement 7 trains additionnels qui permettront d’augmenter la capacité des places offertes de 115 000 à plus de 225 000. Ce gain en capacité permettra de résorber la demande des voyageurs sans cesse croissante et en saturation en heures de pointes’’, peut-on lire dans le même document.
La même source signale que le Ter va fêter son 17 millionième voyageur le 17 janvier 2023.
par l'éditorialiste de seneplus, jean-claude djéréké
LA POLITIQUE AFRICAINE DES ÉTATS-UNIS CHANGERA-T-ELLE ?
EXCLUSIF SENEPLUS - Les États-Unis auront attendu 76 ans pour se rendre compte que le format de l’ONU est devenu obsolète et que le monde d’aujourd’hui ne peut pas continuer à fonctionner comme en 1946
Jean-Claude Djéréké de SenePlus |
Publication 27/12/2022
Les lampions se sont éteints sur le dernier sommet États-Unis/Afrique à Washington (13-15 décembre 2022). Au cours de ce sommet, Joe Biden a plaidé pour un « partenariat destiné non pas à créer des obligations politiques, à créer de la dépendance, mais à stimuler des succès partagés et à créer de l’opportunité ». Car, « quand l’Afrique réussit, les États-Unis réussissent et le monde entier réussit ». Il est heureux que la première puissance militaire mondiale ait enfin compris que les uns ne peuvent faire leur bonheur en créant le chaos et le malheur chez les autres.
Le président américain a en outre souhaité que l’Afrique puisse être « à la table dans chaque salle où l’on discute des défis mondiaux et dans toutes les institutions comme le Conseil de sécurité de l’ONU et le G20 ». Une prise de conscience qui, selon nombre d’Africains, arrive un peu tardivement car les États-Unis auront attendu 76 ans pour se rendre compte que le format de l’ONU est devenu obsolète et que le monde d’aujourd’hui ne peut pas continuer à fonctionner comme en 1946. Cela fait plusieurs années que les Africains réclament un aggiornamento (mise à jour) du fonctionnement de l’ONU, qu’ils constatent que c’est toujours la France qui parle au nom de ses anciennes colonies aux Nations unies et que l’Afrique reste à la périphérie alors qu’elle « compte 54 États et 1,4 milliard d’habitants et peut se prévaloir d’un PIB de 2,7 billions de dollars ». Or, comme l’a bien souligné Macky Sall, président du Sénégal et président en exercice de l’Union Africaine, pendant son entretien avec le New York Times, « nous devons faire partie des solutions et ne pas être seulement un sujet de discussion ».
Au total, on peut affirmer que les 49 chefs d’État africains ont eu droit à un joli discours, lors de leur rencontre avec Biden. Mais que vaut un beau discours s’il n’est pas suivi d’actes ? Seules des actions concrètes contre le terrorisme, la pauvreté, la confiscation de l’État depuis 30 ou 40 ans par certains dirigeants et le changement climatique montreront que les États-Unis ont vraiment changé de regard sur l’Afrique et d’approche ou non. Certains soutiennent que, si Biden a organisé ce sommet, c’est uniquement pour contrer l’influence de la Chine qui, depuis quelques années, construit des stades, des autoroutes et des aéroports ou pour freiner la montée en puissance de la Russie accusée, à tort ou à raison, de violer les droits humains, de créer l’insécurité et de priver de richesses minières les pays africains où le groupe Wagner s’est installé. Pour eux, Washington n’a pas renoncé à imposer la démocratie occidentale, la reconnaissance des LGBT et la bonne gouvernance. Certes, les populations africaines ont envie de vivre dans des pays moins exposés à la dictature et à la corruption, mais la découverte d’un million et demi d’euros par la police belge chez la vice-présidente du parlement européen, Eva Kaili, pourrait les conduire à penser que l’Occident devrait se garder de donner à l’Afrique des leçons que lui-même peine à appliquer chez lui.
Le sommet de Washington marque-t-il une vraie rupture avec des pratiques détestables ou bien doit-il être considéré comme un sommet de plus ? Le temps nous le dira.