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23 août 2025
ABDOUL MBAYE EN POSITION DE SOUTENEUR
Le leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) a reçu mandat de ses militants pour négocier des alliances possibles dans la perspective de l’élection présidentielle de 2024
Le conseil national (cn) de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) s’est réuni samedi dernier pour échanger sur l’actualité nationale et internationale. Évoquant la présidentielle de 2024, le cn a donné carte blanche à Abdoul Mbaye de négocier les meilleures alliances possibles.
Alors que les candidatures à l’élection présidentielle du 24 février 2024 se multiplient, la participation du leader de l’Alliance pour la Citoyenneté et le Travail (ACT) semble incertaine. Présidant la réunion du Conseil national (CN) de son parti, Abdoul Mbaye a reçu mandat de ses militants pour négocier des alliances possibles dans la perspective de l’élection présidentielle de 2024. «Le CN a renouvelé le mandat donné au président du Parti pour négocier les meilleures alliances possibles dans la perspective de l’élection présidentielle de 2024, à l’exclusion de tout soutien apporté au candidat de l’Apr ou d’un démembrement de la coalition Benno Bokk Yaakaar», lit-on dans une note de synthèse parvenue à la rédaction.
Une posture qui semble en dire plus sur la participation de l’ancien Premier ministre à la course vers la Magistrature suprême. Il faut rappeler que Abdoul Mbaye avait adopté la même stratégie lors des élections locales et législatives dernières en nouant une alliance d’abord avec le Crd, qu’il a quitté récemment, puis avec l’inter-coalition Wallu-Yaw.
Abordant la campagne agricole 2022-2023, l’ancien Premier ministre et ses camarades l’ont jugée catastrophique, tant pour la production de graines d’arachide que pour celle de céréales, en particulier du riz et du mil. Une situation, selon eux, qui va entrainer de graves conséquences en termes d’appauvrissement des paysans et de renchérissement des denrées produites localement du fait de leur rareté. Pour Abdoul Mbaye et Cie, cette situation découle d’une politique agricole négligée par le régime de Macky Sall qu’ils accusent de publier «des mensonges récurrents sur la production agricole sénégalaise visant à gonfler un taux de croissance nationale».
Le CN s’est également prononcé sur les difficultés persistantes du secteur de la pêche, reflétées par la baisse des revenus des pêcheurs artisanaux, l’indisponibilité des produits halieutiques pour la consommation locale et le fort renchérissement de ces produits devenus inaccessibles à plusieurs ménages. Il a renouvelé ses propositions visant à limiter les licences de pêche attribuées à des navires étrangers, souvent dans des conditions opaques, notamment en ne les accordant qu’à des navires dont les pays d’origine accueillent les pêcheurs sénégalais en réciprocité.
Ainsi, dans la perspective d’une situation de famine au cours des prochains mois de soudure, le CN appelle le gouvernement à prendre les mesures d’aide aux nombreuses populations menacées par l’insécurité alimentaire. Pour ce faire, Abdoul Mbaye et ses amis réclament que les ressources budgétaires actuellement utilisées pour mettre « en campagne illégale le président de la République dans des tournées à travers le territoire soient consacrées à lutter contre l’insécurité alimentaire et la famine ». Ils tiennent le régime comme l’unique responsable des contraintes d’ajustement structurel auxquelles le Fonds Monétaire International (FMI) a retenu de soumettre le Sénégal pour maintenir les facilités de financement dont notre pays bénéficie. Un nécessaire ajustement qui, d’après eux, se traduit en particulier par la hausse des tarifs d’électricité et des prix de carburant à la pompe, la hausse des tarifs d’électricité étant moins motivée par une augmentation des prix de pétrole que par la gestion politicienne de la SENELEC.
CANDIDATURE DE MACKY SALL A LA PRESIDENTIELLE : Abdoul Mbaye interpelle la communauté internationale
Abdoul Mbaye a profité de la réunion du CNde l’ACT pour attirer l’attention de la communauté internationale sur les conséquences d’une probable candidature de Macky Sall à l’élection présidentielle de 2024. L’ancien Premier ministre qui rappelle que le Président Sall est à la fin de son second et dernier mandat après avoir confirmé cette échéance en 2019, reste convaincu qu’un tel agissement aura des conséquences dramatiques, en plus de créer un recul démocratique dans un contexte général de pouvoir d’achat érodé et de pauvreté aggravée. D’ailleurs, le leader d’Act accuse Macky Sall «d’avoir poursuivi sa démarche visant à l’élimination des opposants politiques, en œuvrant à créer leur inéligibilité par des condamnations pénales abusives, ou en empêchant leur candidature par le moyen d’un système de parrainage qu’il maintient malgré l’injonction de le supprimer par décision de la Cour de Justice de la Cedeao». Dans la même logique, il exige la fin des persécutions engagées contre les opposants, l’organisation d’une élection présidentielle apaisée en 2024, dans le respect des dispositions de la Constitution, de la décision rendue par la Cour de Justice de la Cedeao en matière de parrainages citoyens et des libertés
LE MONDE DU BALLON ORANGE RECLAME LE DEPART DE BABACAR NDIAYE
Echecs répétitifs du basket sénégalais - Les Lions du basket ont été éliminés de la dernière fenêtre qualificative à la Coupe du monde qui se déroulait en Egypte. Il leur fallait au moins obtenir deux victoires pour pouvoir se qualifier.
Les Lions du basket ont été éliminés de la dernière fenêtre qualificative à la Coupe du monde qui se déroulait en Egypte. Il leur fallait au moins obtenir deux victoires pour pouvoir se qualifier. Malheureusement, les poulains du coach Ngagne Desagana Diop ont été battus respectivement par le Soudan du Sud puis par la Tunisie avant de s’imposer devant les Camerounais. Une non-qualification à la Coupe du monde qui fait jaser dans le milieu du basket lequel demande le départ de l’équipe de Me Babacar Ndiaye. Pendant ce temps, d’autres pays qui enviaient et voyaient de loin le basket sénégalais sont venus à notre niveau, s’ils ne nous ont pas dépassés. C’est le cas du Cap-Vert qui a décroché l’une des cinq places dédiées à l’Afrique pour la Coupe du monde.
Les férus de la balle orange sont loin d’être contents après l’élimination des coéquipiers de Branco Badji en Egypte pour la dernière fenêtre consacrée à la qualification en Coupe du monde. Battus d’emblée par le Soudan du Sud (75-83) puis la Tunisie (53- 70), les Lions, pour ne pas rentrer bredouilles du championnat, se sont imposés devant le Cameroun (89-63). Pourtant, il leur fallait tout simplement obtenir deux victoires et prétendre à l’une des cinq places qualificatives pour le Mondial qui doit se dérouler au Japon, en Indonésie et aux Philippines en septembre prochain. Malgré leur absence au Mondial, le Président de la Fédération sénégalaise de Basket, Me Babacar Ndiaye, a loué les qualités et le comportement des Lions lors du tournoi avant de décrier la méthode déployée par la Fiba monde en ce qui concerne les qualifications. D’ailleurs, il n’exclut pas de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour un éclairage sur cette affaire.
Le Sénégal, dont le basket constitue la deuxième nation en Afrique derrière l’Angola, traverse une zone de turbulences. Selon beaucoup d’observateurs de la balle orange, l’équipe de Me Babacar Ndiaye a écarté toute la crème du basket pour faire cavalier seul. Baba Tandian, ancien président de la FSB depuis la Chine a réagi par rapport à cette élimination. « Lorsqu’on m’a annoncé notre élimination, j’en ai perdu le sommeil.
Dans mes rêves les plus fous, je n’ai jamais imaginé que pour cinq places attribuées à l’Afrique, le Sénégal n’en ferait pas partie. Pourtant, depuis plus de cinq ans, je ne cesse d’alerter les autorités que le basket sénégalais est en lambeaux. Comment est-ce-que vous pouvez comprendre qu’une nation comme le Soudan du Sud qui n’a que dix ans, car formée en 2011 par un professionnel du basket, ait réussi à atteindre pour la première fois de leur histoire à une phase de Coupe du monde. Ils ont travaillé, travaillé avec la petite catégorie pour en sortir une équipe compétitive » a-t-il révélé.
Poursuivant, Baba Tandian croit que si le basket sénégalais en est arrivé à ce stade, c’est à cause d’un seul homme, Me Babacar Ndiaye. « Le danger c’est que ce dernier n’est entouré que de novices qui n’ont jamais joué au basket de leur vie et avec cela vous voulez avoir des résultats. Impossible ! En 2018, lorsque j’ai vu les Lions, j’alertais pour dire que lors de la prochaine Fiba Afrique, les Lions ne monteront pas sur le podium. L’histoire m’avait donné raison (…) il est le seul à croire que le basket sénégalais marche » a-t-il martelé.
Selon ce technicien Rufisquois sous le sceau de l’anonymat et qui a félicité les joueurs ainsi que le staff qui a travaillé avec les moyens du bord, la balle orange ne ment pas. « L’élimination des Lions est logique car seul le travail paie. On n’a plus une bonne formation, encore moins un bon championnat. On n’a plus les préalables pour être une grande nation de basket. Il n’y a plus de conduite à la base pour le basket sénégalais. La formation est négligée », a fustigé ce coach originaire de Rufisque.
En tout état de cause, une assise du basket est plus que nécessaire. Depuis 1997, les Lions n’ont plus gagné un trophée continental. Ce qui montre une déchéance du basket sénégalais. Le nouveau ministre des Sports doit prendre les taureaux par les cornes et s’imprégner des problèmes du Basket pour tenter de les résoudre afin que la balle orange retrouve son lustre d’antan.
Par Amadou Lamine SALL
NON, LES SENEGALAIS NE SERONT PAS DANS LES TRANCHEES !
C’est bien Macky Sall, qu’il le veuille ou non, le plus approprié chef d’orchestre de tout apaisement. L’opposition, partout, joue au feu, à ses risques, car telle est souvent la nature de la redoutable marche vers le pouvoir qui lui est imposée !
Peut-il être permis et… pardonnable d’avoir de l’affection et de l’espoir pour son Président élu au suffrage universel, d’aimer son pays, son peuple, de respecter et de rendre un invincible hommage à la haute lutte et au courage des forces de l’opposition ? Peut-il être possible de décider de ne pas se laisser vaincre par la dictature de l’intimidation quand les réponses tournent les questions à l’envers, des injures aveugles fusant des réseaux sociaux certes contestés mais qui résolument célèbrent la liberté ? Méfions-nous de mettre la « clef dans la serrure et que la porte reste muette » ! Peut-il être permis de dire que ce qui compte le plus, c’est d’abord l’unité de notre pays, un Sénégal dans la paix et la fraternité ? Si oui, lisez-nous. Si non, quittez cette page, jetez l’ancre ailleurs et que Dieu vous couve !
Ce pays n’aurait-il plus de portes mais rien que des fenêtres ? Et si elles se fermaient elles aussi ?Il semblerait, dit-on, ne plus exister un seul enfant dans ce pays. Tous ont vite et mal grandi : Un seul meurtrier en serait la cause : la politique ! Ce pays, conte-t-on, est devenu tel, que nous sommes désormais condamnés à être élégants même avec les rats ! Refusons qu’il fasse froid dans nos cœurs. Dans nos corps faisons flamber les bûches de la foi et du respect de notre pays. Lapidons toutes nos peurs. Ceux qui veulent installer le mal et la mort ne voient pas qu’ils portent des dates de péremption et qu’ils sont déjà morts. Ils ne savent pas qu’ils ont choisi d’être le « génie de leur propre ruine » et non de leur « propre grandeur ».
Chaque aveugle tient un miroir ! Chaque homme politique est même candidat à Miss Sénégal. L’essentiel est de paraitre ! Je sais que notre pays restera contre vents épineux et marées salées, plus qu’un pays : « un continent de l’esprit », une grande voix du cœur ! Ce pays est une promesse ! Il est temps de reposer Dieu, de reposer notre tensiomètre et de travailler davantage ! Il est temps d’arrêter les divisions et de bannir la haine et le rejet de l’autre. Si chacun se bat avec ce qu’il considère comme sa vérité, c’est vérité contre vérité, c’est-à-dire l’impasse. C’est pourquoi Serigne Cheikh dit alors : préférez la paix à la vérité. La paix de part et d’autre aboutit à la paix et donne la paix. Que personne ne cherche demain à humilier Macky Sall. Le peuple sénégalais l’a déjà élevé et pour le respect de ce même peuple, il sera protégé conformément à nos valeurs les plus élevées : le « soutoura », la mesure, la grandeur d’âme, la clémence, le respect, le pardon, le recours à la Générosité divine. Que personne, par ailleurs, ne cherche aujourd’hui à vouloir humilier coûte que coûte un quelconque leader de l’opposition.
Chaque opposant est sacré ! Sinon, on aura humilié le Sénégal face au monde ! Il ne nous faut jamais imaginer ou programmer des vengeances d’État. Il ne nous faut pas des « Mozart assassiné ». Il ne nous faut pas une démocratie amputée de ses deux bras ! Savoir toujours raison garder ! Savoir que les hommes politiques meurent toujours deux fois : en rejoignant comme tout humain le fond d’une tombe. En disparaissant de la mémoire du peuple qu’ils ont mal servi. Macky Sall n’est pas Toutankhamon et ne sera pas Toutankhamon ! Ni dieu ni roi ! Non plus, il n’emportera pas avec lui tous ses trésors : son pays, sa jeunesse, son gaz, son pétrole, ses poètes et écrivains, ses artistes, ses maitres, professeurs, enseignants émérites, ses infrastructures ! Monsieur le Président, demandez à Dieu de vous placer plus haut encore que ce que vous propose votre camp et plus haut encore que là où vos adversaires vous attendent. Écoutez les amis qu’aucun de vos décrets n’a donné un bol de riz. Fuyez les complices.
Soyez celui qui sait s’asseoir sur un œuf sans le casser. Dieu en a élu quelques-uns ! Faites-en donc partie ! IL vous a déjà prouvé combien IL vous aimait en vous plaçant à la tête du Sénégal. Écoutez-LE, même à votre insu. Par ailleurs, le Seigneur accepte et tolère qu’on L’aime comme IL accepte et tolère qu’on LE haïsse. Sans sévir. Pourquoi alors Ses périssables et éphémères serviteurs seraient-ils le contraire de ce qu’IL est ? Ceux qui ont fait le pari de vous aimer sans jamais chercher ni vouloir vous rencontrer, selon leur éducation et principe de vie, ont droit de ne pas s’être trompé. Monsieur le Président, sachez que vous avez beaucoup, beaucoup travaillé ! Reste, dit-on, à desserrer l’étau autour de ceux qui cherchent la face du soleil. N’en faites pas des martyrs comme vous l’avez été vous-même ! Dieu vous a si choyé, si élevé, si grandi ! Soyez le meilleur pour l’histoire. Relevez les soldats blessés du camp ennemi ! Il est 1h du matin et je ferme les pages de « Oraisons funèbres et sermons » de Bossuet, chez les Classiques Larousse. Je cède un regard à la chaîne Africable où tourne un documentaire sur la vie de Nelson Mandela.
J’apprends et cela me touche, que cet homme avait transformé sa prison en bibliothèque. En effet, on y entend Mandela dire à ses compagnons qu’il faut faire venir des livres, apprendre, se cultiver, se former, lire, pour connaître et connaître son ennemi pour mieux le combattre. Il a plus de 70 ans quand il sort de prison le 11 février 1990. C’est beaucoup ! Il nous confie trois leçons de vie que sa très longue incarcération lui a enseignées : savoir beaucoup écouter. Ne jamais prendre de décisions hâtives. Se battre pour l’équité pour tous, la dignité humaine, la liberté. Mandela dit qu’il faut arriver à la paix, renoncer à la violence sans rien céder à son engagement pour la liberté et la démocratie. Je pense alors à mon cher pays le Sénégal, à ses interrogations d’aujourd’hui, ses camps raidis et opposés, ses impasses démocratiques, ses rancœurs tenaces. Je pense plus encore au face à face de deux camps particulièrement radicalisés : celui de mon Président et celui de Ousmane Sonko. Ne risquons surtout pas de désigner l’offenseur. Nous serions hélas des médiateurs partiaux, des réconciliateurs déboutés et vite lynchés.
La vérité, nous dira-t-on, a menti. C’est ainsi. L’espace politique sénégalais est devenue une impasse sans fin ! Quelque chose de sombre pourrait menacer notre pays et dont nous avons déjà vécu quelques tristes et sanglants soubresauts. Une autre forme d’Apartheid, en effet, s’est dessinée : le camp présidentiel ostracisé, celui de l’opposition ostracisé. Bien sûr, aucune forme de menace de la part de l’opposition sur la stabilité de notre pays ne saurait être acceptée. Par ailleurs, aucune répression aveugle de l’opposition par le pouvoir en place, ne saurait être tolérée. Les deux camps doivent sortir de la crèche et grandir. Deux camps arc-boutés, droits dans leur botte, ivres d’eux-mêmes et des ambitions de leur parti se font face. Et cela ne sent pas bon. A chacun son odorat, certes, mais l’odeur et la densité des braises inquiètent. Qui pense le contraire est un Dieu beaucoup trop miséricordieux ! Cette ultime, probable ou improbable confrontation, nous devons nous y opposer de toutes nos forces. Je crois au pouvoir des femmes. J’en appelle à elles. Sortez pour clamer la paix des braves ! Vous portez une charge symbolique plus puissante que celle des hommes ! Autant le Président Sall est jugé comme raide et rude avec ses opposants, autant ces derniers sont raides et rudes avec lui et son pouvoir. Aucun gagnant de part et d’autre. Rien que des perdants et le Sénégal avec ! De part et d’autre, personne ne crèvera seul.
D’ailleurs, des militants dopés par le Diable se le disent par camps opposés et invectives incendiaires. Comme des gosses ! Mais l’inimaginable est dépassé quand, dans la rue et devant les micros, une certaine jeunesse tient ce langage terrifiant : « Nous acceptons de périr pour notre leader. Nos mamans feront d’autres enfants » ! Aussi loin que nous jetterons notre regard dans le futur, le Sénégal restera et les acteurs politiques d’aujourd’hui auront disparu avec armes et bagages. Rien ne restera de leur nom que ce qu’ils auront laissé de beau et de grand à leur pays, l’Afrique, le monde. Certains et parmi les plus nombreux aujourd’hui, ont une renommée qui ne dépasse même pas Bargny Sendou ! Avouons-le avec respect : nos hommes politiques ne font pas une belle vitrine pour le Sénégal ! A l’étranger d’ailleurs, on a du mal à vous en citer deux noms ! Sachons, en un mot, que « la place est petite que nous occupons en ce monde ! La figure de ce monde passe et notre substance n’est rien devant Dieu. ». Nous devons apaiser les esprits, nous réconcilier sur l’essentiel : la paix, la tolérance, le respect du suffrage du peuple. Qu’on le veuille ou non, c’est à la loi que le peuple a confié le respect de son suffrage. Voudrait-il le lui retirer, il passerait encore par la loi à défaut de la remplacer directement par lui-même. Le peuple est la seule vraie loi mais il l’exerce en la déléguant à la justice comme haute institution de la République, impartiale et respectable. A la vérité, ce n’est pas la République qui corrompt la justice, c’est plutôt la justice qui trahit sa mission, son idéal, le peuple, si elle cédait son pouvoir à la politique, comme une dépravée céderait son corps pour un billet de banque. Puisse cette justice n’être pas la nôtre, celle que nous aimons et à laquelle nous croyons, malgré les teigneuses et noires suspicions qui pèsent sur elle et la démembrent.
Quand on évoque un État de droit, ce sont plus les juges qui sont interpellés que le président de la République. Inflexibles, intouchables, inattaquables, ils doivent aider sinon forcer les chefs politiques à tenir la route droite. C’est eux qui rendent la justice et non le Président, même si c’est lui qui les nomme ! C’est la bonne compréhension d’une République normale. Les juges doivent être la citadelle imprenable. Le politique est plus fragile, ce qui ne saurait le dédouaner. Il apparait que le pouvoir judiciaire, partout dans le monde, garantit mieux la démocratie que le pouvoir exécutif. Ce dernier veille toujours jalousement sur son pouvoir possessif, même à son insu. Seul alors le pouvoir judiciaire peut se dresser comme arbitre central et comme arbitre de touche. C’est particulièrement par les fautes de touche non sifflées que les centres partent et que les buts sont marqués alors qu’ils n’auraient pas dû être validés. Il n’est jamais souhaitable que le peuple se substitue à la loi et l’exerce. Voilà pourquoi les hommes politiques de tous bords doivent raison garder ! C’est bien à la justice, quel qu’en soit le prix, de réguler et de donner le juste verdict applicable à tous. Si elle doute d’elle ou si elle laisse douter d’elle, elle périt. Il n’y a aucune place dans ce pays où la foi est le sourire du cœur, pour la division, la haine. Il faut à tout prix aller à la paix. Abdoulaye Wade l’a fait face à Abdou Diouf. Macky Sall l’a fait face à Abdoulaye Wade. Mais ne rien lâcher. Être conquérant. Ne rien céder à l’injustice, mais toujours rester dans l’élégance, l’ouverture, la paix.
Macky Sall ne pourrait déroger à cette belle règle de grandeur malgré l’adversité, le moment venu, face à son successeur, qui qu’il soit ! Dans la perspective des élections présidentielles de 2024, chaque opposant, en pré-candidat libre non encore reconnu par la Cour constitutionnelle, combat pour accéder au pouvoir si le peuple sénégalais le veut. Cela doit se passer ainsi, hors de tout hold-up, tricherie, supercherie, ruse. Senghor a quitté librement et volontairement le pouvoir, en démissionnant. Il a confessé, très tôt, être resté trop longtemps au pouvoir mais en donnant les raisons. Diouf a fini par céder le pouvoir dans la paix, seulement après que le peuple a arbitré. Wade a cédé le pouvoir après avoir d’abord résisté et passé les barricades, mais stoppé net aux portes des urnes par l’arbitrage de son peuple. Sall cédera-t-il le pouvoir avant les barricades ou après les barricades, devant les urnes de 2024 ou celles de 2029 ? Le Sénégal est en perte d’haleine ! L’Afrique et le monde attendent de voir la posture du Lamtoro ! Il n’y a pas deux Présidents du Sénégal, mais un seul : Macky Sall. Ce qui fait de lui le premier garant de la paix. Tout le reste fait partie de la macaroni politique. Mais celle-ci compte et il en faut, car elle est le miroir de toute démocratie ! En revanche, la loi doit rester à la loi et pour cela elle doit être infaillible, insoupçonnable. « Ne pas obéir à la loi cesse d’être un devoir, si celle-ci a failli » a-t-on écrit. Hélas, Macky Sall n’a plus à convaincre son opposition. C’est trop tard, peine perdue, elle ne croit plus en lui. Convaincre l’adversaire déjà passé à l’eau bouillante, n’est pas aisé, rit-on dans les salons. Il lui reste à écouter et à convaincre le peuple qui l’a élu ! Et ce peuple ne se limite pas au nombre de partisans ou de majorité acquise. Il le dépasse. Et c’est justement ce qui dépasse, qui fait la différence.
C’est bien Macky Sall, qu’il le veuille ou non, le plus approprié chef d’orchestre de tout apaisement. L’opposition, partout, joue au feu, à ses risques, car telle est souvent la nature de la redoutable marche vers le pouvoir qui lui est imposée ! Ceux qui ont accédé au pouvoir le savent ! Épargnons les grands Oulémas, les grands guides religieux ! Laissons-les prier et indiquer la voie du Salut. Ceux qui veulent, suivront. Ne mettons pas les hommes de Dieu en péril, dans la souillure et les injures. Cependant, il est clair, qu’on l’approuve ou le désapprouve, que le Président a deux rendez-vous avec son peuple : devant la Cour constitutionnelle et devant les urnes. Deux rendez-vous qui pourraient être annulés si lui-même le décidait librement en mettant fin à sa candidature pour 2024 ! La perspective de ces deux rendez-vous suffit pour ne plus figer le pays dans un interminable piaillement. A quoi sert-il donc de vomir son cœur et ses poumons pour qu’un homme libre vous débarrasse de votre propre interrogation, alors qu’il a choisi de vaquer souverainement à ses devoirs d’État ? Par contre, veillons. Ne soyons pas congelés, partiaux, dégoûtés même, sourds, confortablement aveugles. Ce pays est le nôtre et il nous interpelle. Jusqu’à l’intérieur de nos familles.
Quant à tous les vaillants opposants, légitimement, ils aspirent au trône et c’est leur droit. Ce droit n’est pas négociable et il doit être solidement protégé ! Protégé par la loi, protégé par le peuple qui a confié ses lois à la République, protégé par le président de la République lui-même. La loi doit être sauve et pour tous les camps ! Jamais un président de la République n’a été autant porté par un destin qu’il lui incombe seul de transformer en légende. Sans rien sacrifier et sans rien céder de l’autorité de l’État, il devra décider du chemin à suivre et ne rien hypothéquer de son pays jusqu’ici glorieux. Ne tournons pas en rond et allons au but : sa candidature pour 2024 lui incombe personnellement et relève de sa propre responsabilité, avant que les juges constitutionnels ne se prononcent. Libre, il est face à lui-même, d’abord. Face à son peuple, ensuite. Face à l’histoire, enfin. C’est beaucoup pour un seul homme ! Avouons que cela demande une très longue retraite avec soi-même et en soi-même ! Que personne ne se presse ! Le temps qui reste d’ici février 2024 doit rassembler les cœurs ! A regarder si tard ce documentaire sur Mandela, à mesurer la sérénité, la grandeur, le courage, l’élévation de ce Président hors norme face à la cruauté du régime de l’Apartheid, j’ai tellement souhaité que mon Président puisse ne considérer que l’essentiel : la paix, l’unité de notre pays et quoi que cela puisse lui coûter ! Nous ne lui demandons pas de se sacrifier pour les autres. Nous lui demandons d’assumer et de forger sa légende. Ce qui se passe, se confesse, se dit, se trame dans ce pays n’est ni beau ni grand.
J’ai décidé, pour ma part, de ne retenir que ce qui peut rendre beau et grand mon Sénégal ! Avec tristesse, j’ai constaté déjà que le Sénégal est devenu plus grand, plus noble que certains de ses fils. Ceux-là ne seront pas les plus nombreux ! Les grands hommes d’État, dit-on, ont été grands en rencontrant l’Histoire. En voilà une bien grande et qui ne demande qu’à être prise. Ne la ratez pas Monsieur le Président. Elle vous couvrira d’or et de pourpre pour toujours. Ce ne sera pas votre majorité présidentielle qui fera votre histoire. Ce ne seront pas vos opposants qui feront votre histoire. Ils se battent pour prendre le trône comme vous vous êtes battu pour aller le chercher et vous y asseoir. C’est l’acte que vous aurez posé et qui ne sera pas facile, côté pile comme côté face, qui vous construira des maisons ombragées dans le cœur de votre peuple. Ceux qui vous demandent de rester pour cent ans sont émouvants. Ils confondent passé, présent et futur. Non, ils ne sont ni fous ni excessifs ! Ils ont seulement fermé tous les livres, même ceux qu’ils n’ont pas lu. Ils ont bu toute mémoire. Ils ont leur propre horloge hors de toute réalité historique.
Quant à ceux qui vous demandent de partir, ils ne vous haïssent pas, ne vous trahissent pas. Ils sont même dévastés et perdus, car eux aussi savent qu’une grande page va se fermer. Ils sont vos vrais compagnons de demain et pas une seule fois ils ne doutent du gigantisme de l’œuvre déjà accomplie et de la reconnaissance du peuple sénégalais pour le fils de Fatick à la si belle et si émouvante histoire humaine. En effet Dieu n’a confié à personne le destin de Macky Sall. IL s’en est occupé Lui-Même ! Gloire à Sa générosité ! Mais trouvez donc Monsieur le Président comment Lui rendre Sa Bonté et n’oubliez surtout pas vos opposants ! « La charité, dit-on, rapproche les créatures les unes des autres, pour que la pyramide de l’amour soit parfaite et complète ». Encore qu’il s’agisse de droit légitime plus que de charité ! les mots comptent ! A vous de jouer en sachant que vous n’êtes hélas qu’un homme ! Pour l’heure, continuez à émerveiller, à bâtir vos infrastructures, à chercher à soulager le bol des ménagères et la poche trouée des pères de famille.
C’est chaque jour au petit matin que se lève l’armée invincible des démunis ! Des puits d’or n’y suffiraient pas mais distribuez équitablement l’or. Continuez avec votre bel engagement à aider la jeunesse à chercher du front le ciel. Élever encore le chant des trompettes pour le Sénégal : la CAN, le CHAN, le BEACH SOCCER, l’UFOA/A ; la présidence de l’UA menée tambour battant et avec tant de succès et d’éclat ; l’effectivité du oïl and gaz sénégalais; le rayonnement sans répit de vos artistes par le monde avec un ministère de la Culture qui donne à l’international du relief au Sénégal, qui veille à une véritable renaissance artistique, littéraire et scientifique, mais qui a davantage besoin pour cela de votre oreille et de votre constante attention, puisque le Sénégal c’est d’abord et avant tout pour les érudits, les voyageurs, les visiteurs, les poètes, les écrivains, les historiens, les philosophes, les hommes d’État, le visage de la culture et des arts ; la parole engagée, forte, sans gant, des intellectuels libres de leurs pensées critiques sur la conduite de votre pouvoir d’État et face à eux, vos intellectuels d’État dont deux de vos conseillers particulièrement teigneux, sonores, brillants et conciliants : l’infatigable veilleur, savoureux érudit, Abdoul Aziz Diop et le fin poète-philosophe El Hadj Kassé. Regardez donc comme la bataille des idées apaise et grandit contrairement à celle de l’arène politique des gladiateurs ! On se demande pourquoi l’APR n’a pas ses vendredi ou samedi mensuels d’agora culturelle, politique, économique, qui rassemblerait les meilleurs des Sénégalais, sans coloration politique, pour des débats d’idées !
Donnez davantage de la vie à l’esprit ! Tenez Monsieur le Président, et si vous pensiez poursuivre la publication de la série de vos tomes « Conviction républicaine » dont le 1er paru en avril 2018 portait sur « Discours sur le développement » ? La pensée est plus durable que l’action politique ! Il arrive qu’elle ressuscite et donne de la vie et de l’écho à la dernière, si fragile et éphémère ! Partir est facile. Être poussé dehors est certes moins acceptable. Mais quand une vérité prétend combattre une autre vérité, même le droit y perd sa neutralité. Monsieur le Président, si la loi et votre peuple vous gardent, alors restez. Parachevez votre œuvre déjà si colossale ! Mais si la loi vous garde et que votre peuple tourne la clef de la porte, la nuit sera définitivement tombée. Le peuple reste la loi suprême ! Celle où celui qui viendra demain après vous, aura à cœur de rencontrer l’histoire et pour rencontrer l’histoire, il faut quelque part la complicité du divin. Vous avez déjà rencontré Dieu une première fois en devenant le 4ème président de la République du Sénégal parmi d’autres prétendants. Ne ratez pas la prochaine rencontre avec LUI. Écoutez-LE. IL vous aime. IL vous l’a déjà prouvé. A tous, sachez que ce pays n’est pas un champ de patates pourries. Ce pays n’est pas un hôpital, un tribunal à pendaison, une prison, un peloton d’exécution. Voudrait-il l’être, personne d’entre les Sénégalais ne laisserait faire ! Ce pays est un drapeau, haut. Laissez-le flotter. Tenez-le d’une main ferme. Saluez-le et serrez bien les fesses ! Saluez-le les yeux bien ouverts et le front droit. Gloire et honneur à notre armée nationale, notre plus belle parure avec la culture ! Ceux qui ont gouverné hier et ceux qui gouvernent aujourd’hui ne seront pas les meilleurs. Les meilleurs sont à venir.
C’est cette prière seule qui grandit et fortifie un pays, une nation, un peuple. Que le futur soit toujours meilleur que le passé qui le serve et le nourrit. Que l’excellence soit toujours à peine suffisante pour nous tirer encore plus vers le haut. Que nos enfants soient meilleurs que nous. Il est écrit avant nous que nous serons toujours des générations différentes, des temps d’histoire différente, des lampes différentes, cependant, toujours le même pays, la même nation écarlate. « Personne n’est en retard, personne n’est en avance. Chacun est dans son fuseau horaire ». Repensons souvent au mot de Moïse s’adressant au Dieu Unique : « Si je n’ai pas grâce à leurs yeux, efface-moi de l’histoire de mon peuple. »Si nous avions à choisir entre de grands hommes ou de grands Présidents, nous aurions choisi de grands hommes. Les grands hommes font forcément de grands Présidents.
Les grands Présidents ne font pas forcément de grands hommes. Les premiers sont périssables, quoique. Les seconds éternels. Ils habitent les dictionnaires, le temps, la mémoire éveillée des peuples. A qui confier le Sénégal après Macky Sall ? D’abord à Dieu comme avant lui et après lui ! Par toutes les lettres le composant, le Sénégal ne sera pas et ne sera jamais un pays de lion en paille ! Puisse Dieu nous donner à la tête de l’État des tableaux de maître plus que des enseignes de magasin !« Quand j’étais petit, Dieu habitait à côté de chez nous… » à Kaolack. IL n’a jamais quitté le Sénégal ! Puisse ce pays vivre et vivre dans la paix des cœurs, la concorde, la fraternité.
Au Sénégal, une chaine d’union nous a fait traverser le temps et l’espace et fait murir notre héritage de bravoure, de résistance, d’honneur : peuple, pouvoir et opposition, Musulmans et Chrétiens ensemble, main dans la main. Restons ouverts et unis au-delà de cette appartenance originelle à ce qu’il y a de meilleur en l’homme sénégalais, c’est-à-dire la recherche du savoir, du bien, du juste, du beau, de la vertu ! Puissions-nous trouver en chaque femme, chaque homme, chaque acteur politique Sénégalais, cet idéal, pour qu’il soit encore et encore histoire et ferment de l’universel à la rencontre du respect et de l’admiration que nous vouent tant de peuples par le monde. Payons ensemble un meurtrier pour qu’il aille assassiner sans tarder la haine et le malheur ! « Un mur peur rapprocher deux mondes mais il lui faut un courage d’alpiniste » !
Donnons-nous la main pour qu’il fasse moins froid ! Ce pays est un désir. Ce pays est du pur corossol ! N’y mettez pas du cyanure !
EN COLERE, LES POPULATIONS DES ILES BLISS REJETTENT LA THESE DE LA NOYADE ET EXIGENT DE L’ETAT LA LUMIERE TOTALE
Ces insulaires s’étaient donnés rendez-vous à Bliss pour dénoncer la mort et la disparition de leurs proches, Fulbert Sambou et de Didier Badji, deux sous-officiers de l’armée et de la gendarmerie, originaires tous les deux de la localité
Jean Diatta, Correspondant permettant à Ziguinchor |
Publication 28/02/2023
Le village de Niomoune a été ce weekend le lieu de convergence des populations des îles Bliss, dans le département de Bignona. Ces insulaires, dans une colère noire, s’étaient donnés rendez-vous à Bliss pour dénoncer la mort et la disparition de leurs proches, Fulbert Sambou et de Didier Badji, deux sous-officiers de l’armée et de la gendarmerie, originaires tous les deux de la localité.
Ces populations ont tout d’abord effectué de longues séances de libation, comme c’est de coutume quand l’heure est grave dans ce milieu. Les femmes, vêtues de noir, ont passé la nuit la veille dans le bois sacré pour des rituels. Et c’est le lendemain qu’elles sont sorties pour rejoindre les hommes à la grande place publique du village pour d’autres cérémonies. C’est après cela que les sages, les femmes du bois sacré et les jeunes des îles, visages graves, ont fait face à la presse pour évoquer le sujet qui les a réunis, à savoir la disparition mystérieuse de leurs fils Fulbert Sambou et Didier Badji mais aussi s’offusquer de l’attitude de l’Etat face à cette affaire. Alphonse Tabar, leur porte-parole, a d’emblée rejeté la thèse de la noyade que certains tentent d’accréditer pour justifier la disparition des deux sous-officiers. ‘’Personne ne peut nous enlever le sentiment que leur mort est suspecte et la thèse de leur noyade ne peut pas prospérer. C’est impossible !’’, a-til martelé.
Et de relever : ‘’c’est le lieu où les nageurs de Dakar-Gorée prennent le départ à l’occasion de la traversée. Cinq jours après, ils disent avoir retrouvé le corps de Fulbert sur le même lieu. Ce qui est matériellement impossible. C’est la preuve qu’ils ne nous disent pas la vérité. C’est une zone sous surveillance parce que trop proche du palais présidentiel. C’est une zone militaire. Il y a le camp où officiait Fulbert Sambou et, en plus, il y a deux miradors qui constituent des postes d’observation. Il y a une tour de contrôle qu’on appelle Vijy qui est en mesure de balayer toute la zone’’. Alphonse Tabar souligne que les populations des îles Bliss constatent un manque de volonté de la part de l’Etat de faire la lumière sur cette affaire.
Aussi, réclament-elles une enquête sérieuse et impartiale. « Nous ne croyons pas à leur thèse. C’est pourquoi nous réclamons une enquête impartiale. On ne peut pas évacuer la responsabilité de l’État. C’est un manque de volonté manifeste’’, relève-t-il avant d’indiquer que toutes les populations de leur contrée sont déterminées à pousser l’Etat à dire la vérité aux familles qui savent que leurs fils ne se sont pas noyés.
Que justice soit rendue…
‘’Nous alertons toutes les organisations citoyennes pour que justice soit rendue. L’armée, la gendarmerie et l’Etat, nous les pousserons à bout pour qu’ils se prononcent’’, a tempêté le porte-parole du jour des populations des îles Bliss. Des populations qui, depuis la disparition de leurs fils Didier Badji et de Fulbert Sambou, remuent ciel et terre pour savoir ce qui est arrivé à ces deux sous-officiers. C’est devenu une affaire communautaire, toutes les îles environnantes de la contrée se jointes à celle de Niomoune d’où sont originaires les disparus (Ndlr, le corps de l’un d’entre eux a été retrouvé mais dans un tel qu’il n’était plus possible de l’autopsier) pour sonner la mobilisation afin que la vérité éclate par rapport à cette affaire. Pour ces populations, fermer les yeux sur cette affaire serait un énorme sacrilège par rapport aux traditions léguées par les ancêtres, confie un habitant de Niomoune, basé à Ziguinchor.
‘’Les gens pensent que nous avons laissé tomber cette affaire mais ils se trompent. Nuit et jour, nous sommes mobilisés pour savoir ce qui est arrivé à nos parents. Chez nous, quand une ou des personnes disparaissent mystérieusement, nous avons l’obligation d’élucider cela, ce sont nos traditions qui nous l’exigent. Sinon, nous allons nous attirer les foudres des ancêtres. C’est pour vous dire que nous saurons d’une manière ou d’une autre ce qui s’est réellement passé concernant Fulbert et Didier car ils n’ont commis aucun sacrilège pour mériter ce sort’’, laisse entendre notre locuteur qui renseigne que si des gens sont coupables dans cette affaire, ils le paieront très cher. ‘’Pour l’instant, nous attendons de savoir ce qui s’est réellement passé pour que nos parents disparaissent comme ça. Et c’est après cela que nous allons passer à la seconde étape, c’est-à-dire punir sévèrement tous ceux qui ont joué un rôle quelconque dans leur disparition et cela quel que soit leurs rangs ou statuts.
Chez nous, il est interdit de faire du mal à quelqu’un mais c’est aussi interdit de pardonner à quelqu’un qui a fait du mal. Toute personne coupable dans une affaire malveillante et de surcroît dans la disparition d’un être vivant va le payer très cher, sa vie sera brisée à jamais. C’est pour cela que vous n’entendez jamais dire chez nous que quelqu’un a été victime d’un vol. Même si vous oubliez votre téléphone portable en brousse ou à la plage, celui qui le ramasse vous cherchera pour vous le rendre. Cette bonne manière fait partie des coutumes qui nous ont été léguées par nos ancêtres’’, explique ce ressortissant des îles Bliss vivant à Ziguinchor. Notre interlocuteur souligne que les sanctuaires traditionnels créés depuis la nuit des temps par leurs ancêtres y sont toujours très vivaces et qu’il suffit de faire recours à eux pour régler ce genre de problèmes.
Le gala «Sargal Lions yi reporté au 06 mai 2023
Le dîner de gala en hommage aux Lions du football, prévu pour samedi prochain, est reporté. L’annonce est du lead vocal du Super étoile de Dakar. Youssou Ndour et la Fédération Sénégalaise de Football en ont décidé ainsi, suite au décès d'une des grandes icônes de la musique sénégalaise, Ismaëla Touré, du groupe «Touré Kunda». Le Super étoile et le comité d’organisation du gala «Sargal Lions yi», en accord avec la Fédération Sénégalaise de Football, vont finalement tenir le gala le samedi 06 mai 2023.
2e retour de parquet pour Azoura Fall
La garde-à-vue d’Assane Guèye dit Azoura Fall au commissariat central de police deDakar est encore prolongée, en attendant son audition par un juge d’instruction. Après avoir passé le weekend au violon du commissariat, ce militant de Pastef a été déféré hier au parquet. Mais, il a bénéficié d’un deuxième retour de parquet avant son face-à-face aujourd’hui avec le juge du 2e cabinet d’instruction. Pour rappel, Azoura Fall a été extrait de la prison par la Sûreté Urbaine pour de nouvelles charges. Le magistrat instructeur va ajouter dans son dossier les chefs de menace de mort, appel au meurtre et diffusion de fausses nouvelles de nature à occasionner des troubles politiques graves.
Lamine Niang et Gaoussou Sonko sous contrôle judiciaire
Restons au palais de justice de Dakar où défilent les militants de Pastef traqués par le pouvoir pour dire que Lamine Niang et Gaoussou Sonko ont échappé à la prison après une dizaine de jours de garde-à-vue. Respectivement conducteur d’un véhicule du cortège d’Ousmane Sonko et agent de sécurité de Sonko, ils ont été arrêtés le 16 février lors du procès Mame Mbaye Niang contre Sonko. Présentés hier à la juge du 4e cabinet d’instruction, Lamine Niang et Gaoussou Sonko ont été inculpés et mis sous contrôle judiciaire. Selon leur avocat, Me Cheikh Koureyssi Ba, les articles 307-bis du code pénal et 13 du code des contraventions ne peuvent justifier le mandat de dépôt requis.
28 patriotes relaxés et 03 condamnés à un mois avec sursis
Ne quittons pas le Palais de justice de Dakar sans souligner que le tribunal a rendu son verdict dans le procès en flagrant délit des 31 patriotes. Finalement, 28 militants de Pastef ont été purement et simplement relaxés. Mais trois de leurs camarades ont écopé d’une peine d’un mois avec sursis. Il s’agit de Mohamed Konaté, Joseph Diatta et Amadou Badiane qui sont déclarés coupables d’avoir participé à une manifestation non déclarée.
L’alerte des anciens de l’Apr à Thiès
Les anciens de l’Alliance pour la République (Apr) de Thiès avaient souhaité une audience avec le Président Macky Sall lors de son dernier séjour dans la capitale du Rail. Finalement, le chef de l’Etat a promis de les rencontrer à Dakar, pour discuter de la situation du parti à Thiès. Mais d’ores et déjà, ils sont montés au créneau pour alerter contre toute tentative de sabotage de la rencontre. Selon Ndongo Tabane, responsable Apr à Thiès-Est et coordonnateur des anciens, à chaque fois que des rencontres de ce genre sont annoncées, des personnes mal intentionnés font tout pour mettre dans la liste des responsables qui n’en font pas partie. A l’en croire, le Président Macky Sall veut échanger avec ses militants de la première heure etil n’est pas question que des opportunistes viennent prendre la place des ayants-droit. C’est pourquoi, il a interpellé le ministre Augustin Tine, directeur de cabinet politique du président de la République, sur la nécessité d’associer les anciens à la confection de la liste de ceux qui devront se rendre au palais.
L’ACSIF/A portée sur les fonts baptismaux à Thiès
L’Association des Clients et Sociétaires des Institutions Financières Authentique (ACSIF/A) a été officiellement lancée le weekend dernier à Thiès. Pilotée par Abdou Diouf de Mbour, l’association compte s’investir dans la pacification de l’écosystème financier, l’assistance et l’accompagnement des usagers. Il s’y ajoute une volonté de faciliter les relations entre clients et sociétaires des institutions financières, pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations, afin de booster l’inclusion financière. A cette occasion, l’Acsif/A a invité les institutions financières à «alléger les taux d’intérêt pour faciliter l’accès au crédit, faciliter la mobilité bancaire en diminuant les frais des attestations d’engagement et de non-engagement, accélérer les externalités du crédit Dmc, veiller à l’application effective des 19 mesures de gratuité édictées par la Bceao, etc…». C’est pour atteindre cet objectif que l’Acsif/Aa annoncé une collaboration avec tous les acteurs, pour aller vers «la mise en place d’un cadre de concertation et de veille qui permettra de prendre en charge toutes les réclamations des clients et sociétaires des institutions financières, avec efficacité et efficience». Il faut signaler que le président de l’Acsif, Famara Cissé, avait alerté sur la création de l’Acsif/Authentique. A l’en croire, cette association a été créée par les banques pour saboter le combat de l’Acsif contre l'arnaque bancaire
Le chef de l’Etat à Sédhiou
Le Président Macky Sall séjourne dans la capitale du Pakao-Balantacounda, dans le cadre de ses tournées économiques. Il a été accueilli hier à Sédhiou par ses militants et sympathisants de Benno Bokk Yaakaar. Il va présider aujourd’hui un conseil présidentiel avant de procéder à l'inauguration du pont de Marsassoum. Le chef de l’Etat dirigera le conseil des ministres mercredi dans la matinée et dans l’après-midi, il va inaugurer l'hôpital régional de Sédhiou. Pour la journée du jeudi, Macky Sall procédera au lancement de la boucle du Pakao et à l’inauguration de la centrale électrique de Tanaff. Après la prière du vendredi, il Sall va inaugurer la mosquée de Sédhiou etle centre de formation professionnelle en foresterie de Bounkiling.
Tension au foirail
Le foirail des grands ruminants de Mbao renoue encore avec la tension. Des éleveurs, mécontents de la gestion de leur équipement marchand par le comité de gestion, ont organisé un point de presse pour charger leurs responsables et le sous-préfet de l’arrondissement de Thiaroye, Marcel Thiaw Mbaye. Selon leur porte-parole, Samba Dia, le bilan présenté par le comité de gestion à savoir 65 millions FCFA de recettes et 58 millions FCFA de dépenses, ne reflète pas la réalité. Il en veut pour preuve les nombreuses fréquentations de l’équipement marchand.
Réplique du comité de gestion du foirail
Restons au foirail des grands ruminants pour dire que la réplique du comité de gestion n’a pas tardé. Les responsables dudit comité, par la voix du vice-président Malick Yéro Ba, ont tiré à boulets rouges sur leurs détracteurs qu’ils taxent de bande de mauvais perdants aux élections du comité de gestion du foirail. Il les défie de porter plainte s’ils estiment être volés.
Les éclairages du sous-préfet de Thiaroye
Restons avec cette polémique au foirail pour indiquer que le sous-préfet de Thiaroye, Marcel Thiaw Mbaye, se dit surpris de l’attaque de ces éleveurs. Il précise n’être mêlé ni de près, ni de loin à la gestion de l’équipement marchand qui relève de la prérogative d’un comité élu démocratiquement. Selon le sous-préfet, les électeurs avaient tranché démocratiquement en faveur du comité de gestion avec 69%. Ce comité de gestion est une association qui a des modes de fonctionnement internes, dit-il.
Décès de Ismaila Touré du groupe musical «Touré Kunda»
Membre fondateur du groupe musical Touré Kunda, Ismaïla Touré est décédé hier, à Paris, à l'âge de 73 ans des suites d'une longue maladie. Sa famille indique dans un communiqué qu’il a laissé une empreinte indélébile dans le monde de la musique et de la culture. Elle est fière de son héritage et de toutes les contributions qu'il a apportées tout au long de sa vie. D’après la même source, Ismaila Touré a fondé le groupe «Touré Kunda » avec son frère aîné, Sixu Tidiane Touré, en 1978. Le groupe a connu un grand succès grâce à sa musique qui mélangeait des rythmes africains traditionnels avec des influences funk, reggae et pop. Son répertoire est composé d'une douzaine d'albums. Ismaila Tour et le groupe ont joué dans des festivals et des concerts à travers le monde. Au-delà de sa carrière musicale, renseigne le communiqué, le défunt était un activiste social et culturel passionné. Il a œuvré pour la promotion de la diversité culturelle etle dialogue interculturel. Ismaila Touré, c’était également, un défenseur de la paix, de la justice sociale et de l'égalité des chances. La famille Touré remercie tous ceux qui ont exprimé leur sympathie et leur soutien depuis l'annonce du décès de Ismaila Toure. Les détails des funérailles seront communiqués ultérieurement.
Ouverture du cimetière de Guédiawaye
Les populations de Guédiawaye s’impatientent de la livraison des cimetières chrétiens et musulmans promis par les autorités étatiques. Elles l’ont exprimé au cours d’une journée de désherbage des lieux. Le maire de Guédiawaye Ahmed Aidara estime que l’ouverture du cimetière de Guédiawaye est devenue une demande sociale, vu le trop-plein des cimetières de Pikine et de Saint-Lazare.
Idy sanctionne le coordonnateur départemental de Mbacké
Le leader de Rewmi ne tolère pas des propos désobligeants de responsables de son parti à son endroit. Le coordonnateur du département de Mbacké de Rewmi, Mouhamed Cissé, l’a vérifié à ses dépens. Il nous revient qu’il avait tenu des propos que Idrissa Seck considère comme irrespectueux à son endroit. Et la sanction n’a pas tardé. Le président du parti Rewmi a pris une note d’information pour nommer Malick Diagne, coordonnateur du département de Mbacké, membre du Secrétariat National. Ce dernier remplace Mouhamed Cissé. Par ailleurs, Idrissa Seck a copté Bassirou Ndiaye coordonnateur du département de Tivaouane, comme membre du Secrétariat National ainsi que Docteur Cheikh Dièye, coordonnateur de la commune de Notto Gouye Diama.
Non au racisme d'état
Des organisations de défense des droits de l’homme au Sénégal s’offusquent de la déclaration de la présidence de la République tunisienne. Afrikajom, Raddho, Amnesty International etc, estiment qu’en plus d'être raciste, le communiqué est un clair appel au crime contre les 57.000 africains sub-sahariens, dont la plupart sont des étudiants et des stagiaires, résidents en Tunisie. Selon ces organisations, depuis cette déclaration, plus de 300 d'entre eux ont été interpellés et des milliers expulsés de leurs logements ou renvoyés de leurs emplois. Des actes qui semblent être une réponse à la pétition lancée en janvier dernier par le parti nationaliste tunisien qui réclamait «l'expulsion de la colonie de migrants sub-sahariens qui s'installent en Tunisie », se désolent-elles avant de condamner très fermement ces déclarations inacceptables du Président de la République tunisienne etlui rappeler que son pays, en tant qu'État membre de l'Union africaine est tenu de respecter la lettre et l'esprit de l'Acte constitutif de l'Union et de la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples qui l'obligent à traiter tous les Africains se trouvant sur son territoire avec dignité et sans discrimination. Elles mettent en garde les autorités tunisiennes contre d'éventuelles arrestations, détentions arbitraires, déportations illégales, persécutions et stigmatisations liées à la peau ou à la race. L'Union africaine et le Royaume du Maroc sont interpellés.
Oumar Ba, candidat aux législatives en France
Candidat aux élections législatives françaises de 2024, Oumar Ba promet être l’avocat des Français qui vivent hors de leur territoire. Face à la presse hier à Dakar, il a souligné que ces derniers éprouvent d'énormes difficultés pour bénéficier de services sociaux comme la prise en charge sanitaire et l'éducation de leurs enfants. Sénégalais d'origine, Oumar Ba va à la conquête de l'électorat français établi en Afrique pour les élections législatives françaises de 2024. Sur la relation de la France avec les pays africains, il est d'avis que la France est dans une situation peu confortable en Afrique. A l’en croire, les intérêts des français sont menacés.
NOËL LE GRAËT ANNONCE SA DÉMISSION
Comme pressenti, Noël Le Graët a annoncé ce mardi sa démission de la présidence de la Fédération Française de Football à l’issue du Comité exécutif de la FFF, qui s’est réuni à Paris.
Comme pressenti, Noël Le Graët a annoncé ce mardi sa démission de la présidence de la Fédération Française de Football à l’issue du Comité exécutif de la FFF, qui s’est réuni à Paris. Cette décision survient un mois après sa mise en retrait faisant suite à un rapport accablant pour le patron du foot français et quelques jours après la fronde de l’équipe féminine.
Noël Le Graët n’est plus président de la Fédération française de football. Quelques minutes après le début du comité exécutif de la FFF organisé ce mardi matin, le dirigeant breton de 81 ans a annoncé sa démission, a révélé l’AFP, RMC Sport et Libération. Celle-ci a été acceptée par les autres membres du Comex. Noël Le Graët met ainsi fin à un règne de douze ans à la tête de l’instance, où il effectuait son quatrième mandat depuis mars 2021.
DEMARRAGE DU CONSEIL PRESIDENTIEL SUR LE DEVELOPPEMENT DE SEDHIOU
Un conseil présidentiel de développement territorialisé s'est ouvert mardi matin à la gouvernance de Sédhiou (sud), sous la présidence du chef de l'Etat, Macky Sall
Sédhiou, 28 fev (APS) - Un conseil présidentiel de développement territorialisé s'est ouvert mardi matin à la gouvernance de Sédhiou (sud), sous la présidence du chef de l'Etat, Macky Sall, a constaté l'APS.
Le président Sall est arrivé à la mairie de Sédhiou accompagné du Premier ministre, Amadou Bâ, et du gouverneur de Sédhiou, Papa Demba Diallo.
Le rencontre qui se tient sous un chapiteau dressé dans l'enceinte de la marie a démarré par une minute de prières en mémoire de l'artiste compositeur sénégalais Ismaïla Touré du mythique groupe des "Touré Kunda" décédé ce lundi à Paris (France) à l’âge de 73 ans.
Les membres du gouvernement, les autorités administratives, les élus locaux de la région, ainsi que plusieurs autres personnalités civiles et militaires prennent part à ce conseil présidentiel consacré au développement économique et social de la région de Sédhiou.
Le chef de l’Etat, Macky Sall, est arrivé lundi à 16h45 à l’aérodrome de Diendé, à quelques encablures de Sédhiou où il effectue une tournée économique.
Le président Sall entame, ce mardi, les activités prévues dans le cadre de cette tournée en présidant durant la matinée un conseil présidentiel sur le développement de la région.
Dans l’après-midi, à 14 heures, il inaugurera le pont de Marsassoum, avant de lancer dans la matinée de mercredi les travaux de la boucle du Pakao. La cérémonie de lancement de cet axe routier, qui reliera Karantaba à Kolibantang et Saré Tanné, se tiendra à Sandinéri, près de Sédhiou.
Il inaugurera ensuite la centrale électrique de Tanaff dans l’après-midi, à 14 heures. Une heure plus tard, il se rendra à la grande mosquée de Sédhiou, réhabilitée dans le cadre du programme de rénovation des lieux de culte.
Dans la journée de jeudi, il présidera un conseil des ministres décentralisé. Plus tard dans l’après-midi, il procédera à l’inauguration de l’hôpital Amadou Tidiane Ba de Sédhiou. Cet hôpital a été réalisé dans le cadre du programme de construction d'hôpitaux régionaux à Sédhiou, Kaffrine, Kédougou et Touba, pour un coût global de 97 milliards de francs CFA. Le seul hôpital de Sédhiou a nécessité des investissements évalués à 20 milliards de francs CFA.
Le lendemain vendredi, il inaugurera le centre de formation professionnelle en foresterie de Bounkiling, avant de quitter la région.
Selon le gouverneur de la région, soixante-trois pour cent des engagements pris lors du Conseil des ministres délocalisé à Sédhiou (sud) en 2015 ont été réalisés, sans compter que onze pour cent desdits engagements sont en cours de réalisation.
Ces statistiques dénotent d’un bilan satisfaisant du taux d’exécution de l’enveloppe financière dégagée pour l’exécution de ces engagements, a souligné Papa Demba Diallo.
"Soixante-trois pour cent des engagements pris lors du Conseil des ministres délocalisé de 2015 ont été réalisés et onze pour cent sont en cours de réalisation", a déclaré le gouverneur de Sédhiou, Papa Demba Diallo.
Concernant les réalisations "hors engagements", sur "deux cent onze actions identifiées, cent cinquante-huit ont été réalisées, représentant un volume financier de cent huit milliards trois cent quatre-vingt-six millions de francs CFA", a précisé le chef de l’exécutif régional, dans un entretien avec l’APS.
Papa Demba Diallo a rappelé que "soixante-seize engagements" avaient été pris pour des actions à mener correspondant à un volume financier de "deux cents milliards de FCFA".
LEGISLATIVES FRANCAISES, LE FRANCO-SENEGALAIS OUMAR BA CANDIDATE
Le Franco-Sénégalais Oumar Ba a fait une déclaration de candidature aux élections législatives de la neuvième circonscription des Français de l’étranger prévues les 2 et 16 avril 2023
Le Franco-Sénégalais Oumar Ba a fait une déclaration de candidature aux élections législatives de la neuvième circonscription des Français de l’étranger prévues les 2 et 16 avril 2023, a constaté l’APS, lundi, à Dakar.
‘’Je suis, à mon avis, le meilleur [profil] pour assurer la représentation de la France au Sénégal et en Afrique. On ne peut pas avoir un député qui a le profil aussi idéal que le mien pour la France. Ma candidature est une chance pour la France’’, a-t-il soutenu lors d’une conférence de presse.
Ce ressortissant de Boyinadji, un village du nord du Sénégal, a entamé ses études dans son pays de naissance avant de les poursuivre en France.
Sa candidature prend en compte les problèmes auxquels les Français vivant à l’étranger sont confrontés, a-t-il dit, promettant de travailler à la revalorisation des pensions de retraite des citoyens de la France vivant dans la neuvième circonscription des Français de l’étranger.
Il a promis un remplacement de l’assurance santé des expatriés par un régime général de sécurité sociale pour tous les Français vivant hors de leur pays.
Oumar Ba a pris l’engagement d’assurer la gratuité de la scolarité des enfants français vivant hors de la France. Ils ont victimes d’une discrimination, selon lui.
M. Ba a promis aussi de réconcilier la France avec une partie de la jeunesse d’Afrique subsaharienne qui, selon lui, entretient l’hostilité avec ce pays d’Europe. ‘’Je suis le candidat qu’il faut pour que cette réconciliation soit une réalité.’’
De même s’est-il engagé à entreprendre des réformes en matière de coopération entre la France et les pays africains, ceux du Sahel notamment, et à contribuer, s’il est élu député, à la sécurité des Français vivant dans cette partie de l’Afrique.
‘’Nous devons […] respecter la souveraineté de ces Etats amis de la France’’, a soutenu Oumar Ba.
M. Ba, âgé d’une cinquantaine d’années, déclare résider en France depuis près de trente ans.
Militant du Mouvement démocratique, le parti politique de l’ancien ministre François Bayrou, il siège à son comité central et à son secrétariat fédéral.
La neuvième circonscription des Français de l’étranger est constituée de pays du Maghreb (Algérie, Libye, Maroc et Tunisie) et de 12 pays d’Afrique de l’Ouest. Elle concentre une population de 177.137 citoyens français.
Par Ousmane SONKO
APPEL À LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE
Le 16 février 2023, le Sénégal et le monde entier découvraient, médusés, la scène surréaliste qui s’est déroulée sur la corniche Ouest de la capitale sénégalaise.
Le 16 février 2023, le Sénégal et le monde entier découvraient, médusés, la scène surréaliste qui s’est déroulée sur la corniche Ouest de la capitale sénégalaise. Les réseaux sociaux, les télévisions et la presse écrite du monde entier ont relayé l’agression dont je venais, une fois de plus, de faire l’objet de la part du président Macky Sall. Pour m’extraire de force et m’obliger à entrer dans un de leurs fourgons, les membres de l’unité d’élite de la Police nationale (B.I.P), assistés par le G.I.G.N, l’unité d’élite de la Gendarmerie nationale, ont brisé la vitre de ma voiture avec une violence inouïe. Cette forfaiture aurait pu me causer des dommages physiques plus importants que les égratignures aux pieds causées par les tessons de vitre.
Auparavant, ces mêmes forces de sécurité m’ont refusé un itinéraire dégagé pour obliger mon convoi à emprunter un tunnel piégé où se tenaient des miliciens du régime, armés de fusils lance-grenades et d’armes à feu. Ces milices n’ont pas hésité à inonder le tunnel de grenades lacrymogènes dès que ma voiture, sous contrainte policière, s’y est engagée.
Il s’agit là sans doute d’une tentative d’atteinte à mon intégrité physique qui ne restera pas sans suite.
En réalité, cette attaque préméditée n’est que la suite d’une très longue liste de violences et de violations délibérées de mes droits depuis mon entrée en politique en janvier 2014.
Au-delà de ma personne, les militants et sympathisants de notre parti, PASTEF/LES PATRIOTES, sont tout autant victimes du régime répressif et violent instauré par le président Macky Sall à des seules fins de conservation du pouvoir.
A cette persécution ciblée et systématique s’ajoute une campagne de diffamation, de dénigrement et de diabolisation aux relents discriminatoires et régionalistes. Nous subissons constamment des actes d’intimidation et de harcèlement moral de la part de la Police et de la Gendarmerie sans compter les menaces et les agressions physiques contre nos convois.
Je suis le seul homme politique dont les droits les plus élémentaires relevant du respect de ma vie privée et familiale, de mes libertés d’aller et de venir, sont systématiquement violés.
Je suis le seul justiciable dont le domicile fait l’objet d’un blocus total par les forces de l’ordre avant, pendant et après mes convocations par la justice.
Je suis un justiciable sous contrôle judiciaire depuis plus de 2 ans et empêché de sortie du territoire national.
Je suis un justiciable qui, depuis plus de 2 ans, n’a jamais bénéficié d’un avis favorable à mes demandes d’autorisation de sortie du territoire Sénégalais malgré mes statuts de député, avant, et de maire aujourd’hui.
Aux observateurs de la vie politique sénégalaise à qui j’adresse ce message, je dis que depuis 11 ans, Monsieur Macky Sall exerce la fonction présidentielle de façon violente parce qu’il n’a ni le talent, ni le génie, ni l’envergure d’une fonction qui requiert une haute idée de la tolérance et de l’acceptation de l’opinion dissidente.
Malgré le statut de l’opposition politique qui, en vertu de la Constitution, est un pilier fondamental et un rouage indispensable de notre démocratie, Macky Sall s’est engagé, depuis le 17 avril 2017, dans le cadre d’une déclaration publique inédite, à « réduire l’opposition à sa plus simple expression » !
Premier garant de la liberté politique d’après cette même Constitution, Macky Sall est devenu la plus grande menace contre la démocratie, la liberté politique et la paix civile au Sénégal.
Pourtant jadis terre de respiration démocratique nourrie par la liberté d’expression et le consensus politique, le Sénégal s’est transformé en une véritable autocratie.
Les institutions étatiques et leurs moyens sont utilisés pour persécuter toutes les voix discordantes: l’opposition politique, la société civile, les mouvements citoyens, les lanceurs d’alerte ou encore la presse libre, sont systématiquement persécutés.
A ce jour, le pays compte plus d’une centaine de détenus politiques en attente d’un jugement. Ils sont tous membres de Pastef. Cette répression s’est faite pendant longtemps sans aucune condamnation, même de principe.
Le peuple sénégalais a l’impression de subir cette violence historique sous la passivité de nombre de partenaires étrangers.
C’est pourquoi nous saluons les récentes productions sur le Sénégal, notamment :
- le rapport du département d’État américain intitulé ”Rapports nationaux 2021 sur les pratiques en matière de droits de l’homme : Sénégal”
- la Lettre de procédures spéciales des Mandats du Rapporteur spécial sur les droits de réunion pacifique et la liberté d’association ; du Rapporteur du Groupe de travail sur la détention arbitraire et du Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires ;
- le rapport de la Mission de Suivi Électoral de l’UE au Sénégal du 12 mars au 9 avril 2022.
Ces rapports ont relevé et dénoncé, à juste titre, les violations très graves des droits et libertés, de l’intégrité humaine et du processus électoral par le régime de Macky Sall. Nous encourageons cette posture qui est celle objectivement attendue de la communauté internationale, consacrant la primauté de valeurs et principes universels sur des intérêts individuels ou de groupes.
Nous savons que le régime du président Macky Sall entretient une propagande active auprès des représentations diplomatiques et des organisations internationales contre son opposition.
Cette campagne est même planifiée et entretenue par des médias et cabinets de lobbying internationaux rémunérés avec l’argent du contribuable.
L’objectif principal de cette propagande est non seulement d’isoler notre parti et son leader par la diabolisation et la stigmatisation, mais aussi de faire peur en surfant sur le contexte sous régional et international. A cette fin, ils déploient principalement deux arguments :
- assimiler, à tort, le parti PASTEF à un parti terroriste ;
- assimiler, à tort, le parti PASTEF à un parti anti-occidental.
Nous savons bien que tous les régimes autocratiques se drapent du manteau de lutte contre le terrorisme et/ou exploitent le contexte international tendu, notamment entre l’Occident et la Russie (sur le plan militaire) et la Chine (sur le plan économique), pour exercer un chantage sur leurs partenaires ou se présenter comme unique solution dans leur pays.
Ils en profitent pour réclamer à certains États leur soutien, des armes et de la formation des forces de répression pour réprimer, au besoin dans le sang, toute aspiration populaire à la démocratie, aux libertés, à une justice indépendante, au respect de la Constitution et du nombre de mandats (deux mandats au Sénégal) à la transparence dans la gestion des affaires publiques, à la bonne gestion des ressources naturelles, à la redevabilité…
Une partie de ces partenaires, certains de bonne foi et d’autres pour diverses considérations, succombe à cette duperie qui, pourtant, ne résiste à aucune analyse factuelle ou discursive de l’évolution de notre parti. Nous sommes un parti politique moderne intégrant les pratiques et standards internationaux de bonne gouvernance associative, rejetant les pratiques occultes.
PASTEF/LES PATRIOTES repose sur :
- un leadership moderne et agile ;
- une démocratie interne;
- des pratiques transparentes avec une communication bidirectionnelle avec la base;
- un discours limpide et responsable ;
- une vision claire de souveraineté économique et d’ouverture sur le monde ;
- un programme innovant conçu par les cadres du parti ;
- un financement innovant et participatif en toute transparence;
- une démarche inclusive qui prends en compte toutes les couches sociales de la société ;
- une intégration dynamique et évolutive ;
- une coopération équitable par un partenariat gagnant-gagnant.
C’est en cela que PASTEF/LES PATRIOTES séduit des millions de Sénégalais, toutes catégories confondues. L’ascension politique de notre parti, dans un pays comme le Sénégal où le peuple a une forte culture politique et démocratique, n’est pas le fait du hasard, mais un engagement rigoureux et sans complexe autour des enjeux de l’heure.
C’est la raison pour laquelle :
- Qualifier PASTEF de parti terroriste et antidémocratique relève de l’allégation d’un régime sociologiquement et politiquement minorisé et qui ne compte désormais que sur la désinformation, la manipulation, l’instrumentalisation de la Justice et la violence d’État pour réprimer des populations qui n’en veulent plus ;
- Qualifier PASTEF de parti violent, c’est s’attaquer à l’intelligence des millions de Sénégalais de toutes catégories socio-professionnelles, de toutes religions ou ethnies confondues ; c’est aussi manquer de respect à des millions d’hommes et de femmes d’ici et de la diaspora qui ont, librement et en toute connaissance, choisi ce projet politique comme la voie d’un changement structurel d’un pays pris en otage par la mal gouvernance depuis des années ;
- Qualifier PASTEF de parti anarchiste, c’est aussi insulter et manquer de respect à ces nombreux partenaires nationaux, étrangers et internationaux qui échangent, travaillent et partagent avec notre formation autour des enjeux pluriels du moment et de l’Afrique.
Aux observateurs de la vie politique sénégalaise, j’aimerais dire que :
- PASTEF est un parti de son époque, ouvert sur le monde, mais foncièrement attaché aux valeurs culturelles fondamentales qui constituent le ciment de l’unité nationale sénégalaise ;
- PASTEF est un parti dont le candidat à la fonction présidentielle s’engage à coopérer politiquement, économiquement et diplomatiquement avec tous les partenaires du Sénégal dans un schéma bénéfique à toutes les parties et dans le respect des principes fondamentaux du droit des relations internationales, notamment celui de l’égalité souveraine des Etats ;
- PASTEF est un parti dont le seul souci est le développement du Sénégal et la sauvegarde de notre dignité par des mesures endogènes axées sur une coopération durable, équitable, sincère et mutuellement gagnante.
À moins d’un an d’une élection présidentielle cruciale, le Sénégal est à la croisée des chemins, tant l’incertitude et le climat de tension font craindre le pire. Le responsable de cette situation n’est autre que le président Macky Sall qui, à l’évidence, veut plonger le pays dans le chaos :
- Il exerce une violence policière et judiciaire jamais égalée au Sénégal contre ses opposants ;
- Il entretient un système de corruption, d’impunité contre les actes de mal gouvernance, de détournements de deniers publics et d’exactions commis par ses plus proches collaborateurs ;
- Il fait entretenir un discours vicieux et dangereux pour la stabilité nationale sur la religion et les appartenances ethniques ;
- Il entretient des nervis et des milices privées qui officient aux côtés des forces de défense et de sécurité en toute impunité.
Les partenaires du Sénégal doivent s’abstenir de tout soutien au projet destructeur du président Macky Sall dont la motivation principale est la peur des lendemains de sa gestion calamiteuse, clanique et violente, émaillée de corruption, de détournements et de crimes impunis. Le peuple sénégalais, qui a beaucoup donné à l’humanité et qui a encore beaucoup à donner, a déjà tourné la page Macky Sall.
CAN U20 : PAPE DEMBA DIOP, UN FUTUR GRAND DE LA TANIERE
Auteur de quatre buts en trois matchs, le milieu de terrain sénégalais Pape Demba Diop, l’homme fort du côté, est en train de réaliser une première partie de Coupe d’Afrique des nations de haut niveau.
Dakar, 28 fév (APS) - Auteur de quatre buts en trois matchs, le milieu de terrain sénégalais Pape Demba Diop, l’homme fort du côté, est en train de réaliser une première partie de Coupe d’Afrique des nations de haut niveau.
Brillant lors de ces phases de poule de la CAN, le joueur de Zulte Waregem (Jupiler Pro League, Belgique) fait entrevoir les prémices d’un futur grand joueur. A ses touches de balles, sa technique et ses contrôles prometteurs, son talent paraît comme une évidence, tant le joueur possède déjà à ans, toutes les qualités.
Sa capacité à anticiper les trajectoires du ballon et à lire les mouvements adverses, justifie le surnom de Kevin De Bruyne, le milieu de terrain belge de Manchester City (Premier League anglaise), que lui ont donné ses coéquipiers.
Ce n’est sans nul doute pour une affaire de taille qu’ils ont en commun (1,82 m), mais plutôt pour cette vivacité et efficacité chez l’un et l’autre. Formé à Diambars (ligue 1 sénégalaise), Pape Demba Diop a rejoint le club belge en septembre 2022 où il a signé un contrat jusqu’à fin juin 2024.
Le natif de Ouakam (Dakar) n’a encore joué que deux matchs en championnat et en Coupe de Belgique, avec son club. Sans doute s’il continue sur cette lancée, Zulte Waregem pourra compter sur Diop pour sortir de son équipe de la relégation. Le club fondé en 1935 est classé 16e avec 23 points, après 27 journées.
En attendant, l’équipe nationale du Sénégal va miser sur lui, et sur ses coéquipiers ; Papa Amadou Diallo, Mamadou Lamine Camara, Lamine Camara, Samba Diallo et Souleymane Faye pour tenter de décrocher leur première CAN de la catégorie.
Le Sénégal jouera, jeudi à 14h, le Bénin en quarts de finale.