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23 août 2025
LES ANNONCES DE MACKY SALL À SÉDHIOU À LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Les quotidiens parus ce mercredi 1er mars commentent dans leur ensemble Les promesses du chef de l'Etat, en termes d’investissements, lors du conseil présidentiel sur le développement de Sédhiou.
Dakar, 1er mars (APS) – Les promesses du chef de l'Etat, en termes d’investissements, lors du conseil présidentiel sur le développement de Sédhiou, sont largement commentées par les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’400 milliards de francs Cfa d’investissement programmés dans la région de Sédhiou d’ici à 2025, affiche en Une le quotidien Le Soleil.
Le chef de l'Etat a annoncé, mardi, un paquet d’investissements de 400 milliards FCFA déclinés en 18 mesures pour ‘’satisfaire les attentes'' de la région de Sédhiou.
‘’Il y a beaucoup d’attentes dans le Pakao, mais le paquet d’investissements de 400 milliards FCFA déclinés en 18 mesures pourra satisfaire ces attentes’’, a dit le chef de l’Etat.
En clôturant le Conseil présidentiel sur le développement, Macky Sall a annoncé 18 mesures dont le renforcement du maillage sécuritaire, la modernisation des localités frontalières de la région, l’accélération du désenclavement intégral, le renforcement de la vocation agricole de Sédhiou.
Plusieurs acteurs composés d’élus territoriaux, les représentants des chambres consulaires, les femmes et les jeunes ont pris part à la rencontre en insistant sur les doléances liées à l’achèvement de la politique de désenclavement du Pakao.
Selon L’As, ‘’Macky Sall annonce 400 milliards de francs Cfa sur la période 2023-2025’’.
‘’Ce programme couvre tous les domaines d’activités qui contribuent au développement de la région de Sédhiou’’, selon Le Quotidien qui titre en Une : ‘’Le paquet du Pakao’’.
Le chef de l’Etat ‘’casque 400 milliards de francs Cfa’’ pour la région de Sédhiou, renchérit Kritik.
Vox Populi note que Macky Sall ‘’annonce 400 milliards pour 2023-2025’’ avec un paquet d’investissement déclinés en 18 mesures pour ‘’satisfaire les attentes de la région’’ de Sédhiou.
Le quotidien EnQuête parle des ‘’18 commandements du Pakao’’, soulignant que les priorités sont le maillage sécuritaire, l’accélération du désenclavement, l’amélioration des conditions du transport fluvial, etc.
‘’Macky Sall alloue 400 milliards à Sédhiou’’, signale Le Témoin, en faisant noter qu’à travers ‘’cette enveloppe conséquente, répartie en 18 projets phares et sur une durée de trois ans, le président de la République veut changer radicalement le visage de cette région parmi les plus pauvres du Sénégal’’.
En politique Sud Quotidien s’intéresse au processus électoral et note que ‘’la société civile prend les devants’’. A en croire la publication, le Collectif des organisations de la société civile pour les élections a organisé, mardi, en collaboration avec le programme ‘’Nietti élection’’ de l’Usaid, un atelier de réflexion et d’échanges sur processus électoral.
L’objectif est de ‘’contrecarrer la tension préélectorale au Sénégal en renouant le fil du dialogue entre acteurs politique’’.
Le quotidien Bës Bi interroge sur le ‘’silence’’ des partis de gauche sur un troisième mandat de Macky Sall.
‘’Sous Wade, le PS, l’AFP, le PIT ou la LD ont, pendant des années, investi la rue contre une troisième candidature du président sortant. 11 ans après, alors que le débat fait rage, ces partis de gauche observent le silence à la limite complice à une tentative pour un troisième mandat’’, écrit le journal.
LE MAIRE ALIOUNE NDOYE REJETTE LE DECRET PRESIDENTIEL SUR LA MODERNISATION DES DAARAS
La Haute autorité du Waqf (HAW), détentrice d’un titre foncier pour réaliser un projet immobilier de daaras modernes sur l’ancien site de l’école Amadou Assane Ndoye à Dakar-Plateau, bute sur le veto du maire Alioune Ndoye
La Haute autorité du Waqf (HAW), détentrice d’un titre foncier pour réaliser un projet immobilier de daaras modernes sur l’ancien site de l’école Amadou Assane Ndoye à Dakar-Plateau, bute sur le veto du maire Alioune Ndoye. Les bénéficiaires, en visite de chantier ce dimanche 26 février 2023, ont constaté que les occupants avaient quitté les lieux, conformément aux sommations de la police. Les équipes de la Haute autorité considèrent qu’un décret présidentiel, étant d’utilité publique, doit être respecté. Mais, ils regrettent que les voies d’accès du site d’Amadou Assane Ndoye aient été tout bonnement cadenassées.
Le maire de Dakar-Plateau, Alioune Ndoye, semble faire fi de la volonté du président de la République, Macky Sall. Ce dernier, tenant à cœur la modernisation des daaras, a signé, à la date du 16 septembre 2022, le décret n°2022- 1680, portant constitution d’un Waqf public au profit des daaras modernes. La Haute Autorité du Waqf (HAW) a ainsi bénéficié d’un titre foncier pour un projet immobilier de daaras modernes sur l’ancien site de l’école Amadou Assane Ndoye à Dakar-Plateau. Cette attribution, rappelle-t-on, fait suite à l’acquisition par l’Etat d’un financement de la Banque Islamique de Développement (BID) pour la construction sur ce site d’un immeuble waqf de 16 étages dont les revenus locatifs serviront à financerle Projet de Modernisation des daaras.
Ainsi, face à cette volonté, il a été constaté que des éléments de la commune de Dakar-Plateau, venus s’enquérir de la situation, ont détruit le portail. Lesdits éléments, se réclamant du maire Alioune Ndoye et par ailleurs ministre de la République, empêchent même les équipes de la HAW de poursuivre la prise de possession des lieux. Selon les bénéficiaires, ce blocage du site par le maire de Dakar-Plateau, « sans base légale », date de 2018. Malgré les démarches visant à intégrer dans la phase de construction et d’exploitation de l’immeuble la jeunesse du Plateau, le maire Alioune Ndoye refuse d’adhérer à ce projet. Ce alors pourtant qu’il est conscient que lesrevenusissus de la mise en place des projets du Waqf serviraient à prendre en charge les mosquées et les daaras du Plateau. Malgré tout, Alioune Ndoye est resté sourd par rapport à toutes propositions de diligence
Missions de la Haute Autorité du Waqf
La loi portant modernisation des Daaras, prévoit entre autres mesures une scolarisation des élèves, selon les trois étapes suivantes : une première étape de trois ans, consacrée à la mémorisation du Coran. La second étape de deux ans, alliant mémorisation du Coran et programmes des classes de Cours d’Initiation (CI), de Cours préparatoire (CP) et de Cours élémentaire-première année (CE1). Mais aussi, une troisième étape de trois ans, réservée aux programmes des classes de Cours élémentaire deuxième année (CE2), de Cours moyen première année (CM1) et de Cours moyen deuxième année (CM2). Il est également prévu une certification de l’apprentissage du Coran par un inspecteur d’académie.
Les missions de la Haute Autorité du Waqf (HAW)sont définies à l’article 3 du décret n°2016-449, fixant ses règles d’organisation et de fonctionnement. Elle est chargée de gérer, d’administrer les Waqf publics et d’assurer le contrôle, ainsi que la supervision des autres types de Waqf. Elle doit aussi contribuer à la politique sociale de réduction des inégalités, d’amélioration de l’accès aux services sociaux de base, de redistribution des revenus, de protection sociale des groupes vulnérables et d’organisation de la solidarité nationale.
Par ailleurs, la Haute autorité doit trouver des sources de financement stables et permanentes pour subvenir aux besoins religieux, sociaux et économiques de la communauté. Dans ses rôles, elle doit consolider les valeurs de solidarité entre les classes sociales, contribuer à la lutte contre la pauvreté et la réduction du chômage. Seulement, l’autorité étatique doit agir au plus vite pour résoudre cette situation afin de faire progresser l’ambitieux projet de modernisation des daaras.
Pour un besoin d’équilibrage de l’information, le chargé de la communication du ministre-maire Alioune Ndoye ainsi qu’un agent de la mairie ont été contactés. Sans réponse de leur part.
LETTRE A L’AMI IZ POUR UNE LECTURE
Le journaliste Cheikh Yerim Seck a écrit Macky Sall face à l’Histoire. Le titre est alléchant. Le livre a suscité des réactions mitigées plus nourries par une approche superficielle.
Cher ami, Iz. Je t’appelle ainsi, non pour brouiller les pistes, mais ce truc me permet aisément de jeter le pont entre le juriste que tu es et le philosophe que je souhaite devenir, toujours plus. Tu m’as donné, avec grâce, ce livre dont je me faisais déjà une idée moins solide. Le journaliste Cheikh Yerim Seck a écrit Macky Sall face à l’Histoire. Le titre est alléchant.
Ça peut faire fortune. D’emblée, je te le dis, cher Iz, je ne considère jamais un livre comme mauvais. Tout livre enseigne quelque chose. En bien ou en mal. Le premier édifie. Le second nous aide à ne pas chuter dans son invite. Je dois dire que ce livre de Monsieur Seck est fade, dans son contenu, malhonnête, dans son orientation. En lisant l’Introduction, je m’attendais à des informations sur la trajectoire socio-historique de notre cher pays, depuis 2012 avec des logiques mafieuses cachées au grand public. Que nenni !
Je te reviens pour répondre à l’invitation qui accompagna l’envoi du livre. En vérité, j’ai lu un texte qui distribue les bons points pour les uns et les mauvais, pour les autres. L’auteur a voulu berner son lecteur, seulement, il a fait usage d’une approche manichéenne qui ne révèle que ses propres intentions qui ne sont pas des plus saines. Aucune révélation, alors qu’il avait promis ça. Quelle insulte pour notre intelligence. J’ai lu un livre laudatif à l’endroit du Prince du moment. Je ne suis point surpris si je me réfère au remarquable texte que le Professeur Djibril Samb, notre ami commun, a consacré à la pensée de Lucien de Samosate sur la figure de l’intellectuel à gage. Sur ce point-là, au moins, le monde n’a pas beaucoup bougé.
Voici quelques points qui ont attiré mon attention. Le chapitre consacré à la Première Dame est l’un des mieux servi en bonnes et odorantes fleurs pour la concernée et son aimé de frère. L’auteur tente de mitiger son propos. Mais voici la nature de celui qui ne s’assume pas ; il tente toujours de donner des coups bas pour se faire aimer par l’autre. C’est de la lâcheté et de la fourberie. Le récit -ou la description- est plat, sans profondeur, beaucoup de juxtapositions incommodes. En vingt-deux chapitres avec une Introduction et une Conclusion, notre auteur n’a fait qu’évoquer des lieux communs.
Je risque cette question : Que vaut un intellectuel ? Sans conviction, un intellectuel qui se trouve à faire le sale boulot pour le compte du Prince dumoment en disant qu’il œuvre pour l’intérêt de la nation est du lot de ceux qui élaborent « des prétextes et justifications destinés à couvrir leur turpitude du manteau de la nécessité », pour reprendre Djibril Samb dans ses Etudes de philosophie ancienne et médiévale. L’intellectuel doit être du côté de la Vérité et non de celui de l’intérêt qui n’est tel que cherchant à assouvir un dessein particulier, voire crypto-personnel. Cette seconde attitude, qui n’honore nullement, est conditionnée, le plus souvent, par un souci de ne pas perdre un certain nombre de privilèges qui consolident un train de vie assez élevé. Finalement, dans ce cas de figure, celui qui est appelé à donner un avis juste et éclairé devient un laudateur pour ne pas sombrer. Pire : un bouffon. Le constat du philosophe sénégalais estsans appel lorsqu’il soutient : « Le sort des intellectuels aux gages des princes n’est pas […] enviable. Il s’apparente à un naufrage ».
Tous les scandales que ce livre semble révéler étaient déjà surla place publique, depuis belle lurette. Les journaux en avaient parlé. Tout le monde sait que le Président Macky Sall a un réel problème avec la morale dans sa manière de faire de la politique. Le voilà qui ditse rendre à Sédhiou pour une tournée économique alors qu’en réalité il est en campagne déguisée. Des inaugurations qui rappellent la mentalité coloniale. D’autres promesses
Cher Iz, je soupçonne M. Seck d’être en service commandé pour des desseins obscurs. L’Histoire arbitrera après le dévoilement que le temps opère sur les actions des hommes ! Dans tout le livre, la seule regrettable révélation que j’ai lue c’est que notre Président fumait de la cigarette à l’insu de sa femme. Il décrit un comportement propre à un enfant qui traverse la puberté avec les choses peu recommandables pour son âge. Un fin stratège de la plume, M. Seck sait utiliser les mots qui font mal -des expressions assassines- sans révolter le lecteur, mais l’amener à approuver son jugement désobligeant sur de nobles citoyens. C’est de la manipulation pure et simple.
J’ai lu un homme qui nourrit une haine viscérale envers quelques-uns de ses compatriotes, ainsi que M. D comme pour le prisonnier Claude Gueux. Seulement, Victor Hugo a été plus qu’un humaniste lorsqu’il indique, de manière réaliste : « Il y a des hommes qui sont fer et des hommes qui sont aimant. Claude était aimant ». La force d’attraction qu’un humain exerce sur ses semblables est un fait qui témoigne de la grandeur de son âme. Le reconnaitre nous libère d’un fardeau qui s’incruste au cœur et trouble la conscience : la haine. La mauvaise foi et la malhonnêteté poussent les pseudo-intellectuels à exceller dans des vociférations qui tentent de suppléer à l’argumentation ; de la surenchère pour intimider en vue d’avoir gain de cause. Et ses pairs -des journalistes- ont dressé un tableau qui renseigne sur l’auteur.
Le livre a suscité des réactions mitigées plus nourries par une approche superficielle. Des extraits visant des personnes identifiées ont plus attiré l’attention du grand public. Certains, se sentant diffamés, avaient annoncé leur volonté de porter les passages jugés fallacieux les concernant devant les juridictions du pays. C’est malsain pour un intellectuel, de surcroit un journaliste devant informer juste et vrai, d’arborer le manteau d’un sycophante.
Cher Iz, nous aurons surement l’occasion de prolonger l’échanger autour des idées comme il en a toujours été. Je te renouvelle mes amitiés les plus sincères.
Le directeur général du Port autonome de Dakar, Mountaga Sy, grossit bien. Désormais, il va gérer tous les ports publics et prendra aussi en charge les droits et obligations de l’Etat au niveau du port vraquier de Bargny-Sendou. C’est un combat de près de plus 30 ans que le Port et la Communauté des acteurs portuaires viennent ainsi de gagner.
La stratégie nationale portuaire du Sénégal butait dans sa mise en œuvre depuis fort longtemps sur un conflit qui a opposé l’ancien ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Alioune Ndoye, à l’ancien directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), Aboubacar Sédkh Bèye. Alioune Ndoye avait affiché sa ferme volonté de confier les ports publics du pays à l’Agence nationale des affaires maritimes(Anam) qui pilotait le processus d’élaboration de la Stratégie nationale portuaire. D’ailleurs à maintes reprises lors de ce processus, le port de Dakar avait fait la chaise vide ou était sous-représenté. Cela avait conduit au blocage du processus. Finalement, tous les deux hommes sont partis. Alioune Ndoye a migré à l’Environnement, Aboubacar Sédikh Bèye à l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd).
Le nouveau duo formé par Pape Sagna Mbaye, nouveau ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, et Mountaga Sy, directeur général du Port autonome de Dakar depuis octobre, a fini par rassurer le président de la République. Hier lors de la cérémonie de fête des retraités du PAD, Mountaga Sy a révélé que désormais le Port de Dakar va gérer tous les ports publics du Sénégal. Par décret n° 2023-353 du 21 février 2023, cette entreprise étend désormais sa juridiction à l’ensemble des pôles portuaires du Sénégal en ce qui concerne les conditions d’aménagement, d’exploitation, de conservation mais aussi de développement.
La décision prise par le président de la République le 18 janvier 2023 sanctionne un combat de plus de 30 ans des portuaires et de la communauté portuaire, selon Mountaga Sy. « Le président de la République a été conforté dans sa décision par le fait que le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime, Pape Sagna Mbaye, le Président du Conseil d’administration, Moussa Sy, et le directeur général Mountaga Sy parlent le même langage, et sont déterminés à travailler ensemble main dans la main. Le président Macky Sall sait que le top management du Port est à même de gérer tous les ports du pays. La tutelle nous appuie, ce qui a achevé de convaincre le président Macky Sall de nous confier de nouvelles missions » a souligné Mountaga Sy devant les travailleurs du Port.
Les ports publics qui sont gérés désormais par le Port autonome de Dakar sont ceux maritimes (Dakar, Ndayane) ; les ports fluvio-maritimes (Kaolack et ses escales : Lyndiane et Diorhane, Ndakhonga/Foundiougne), le port fluvial de Ziguinchor et son escale Carabane, le port fluvial de SaintLouis mais aussi les ports de pêche, de plaisance et secs. Dans les circonscriptions des ports, la Société nationale du Port autonome de Dakar va mettre en œuvre la stratégie nationale portuaire qui consiste à aménager, exploiter, développer et entretenir les ports ainsi que leurs dépendances dans les meilleures conditions de coût, de sécurité et de qualité. Dans les circonscriptions des ports publics, la Société nationale du Port autonome de Dakar dispose du droit de préemption pour l’acquisition des terrains et immeubles mis en vente par des entités publiques ou privées
Port vraquier de Bargny-Sendou
L’innovation majeure du décret n°2023-353 du 21 février est que l’Etat a décidé de confier ses droits et obligations qu’il détenait au niveau du port vraquier de Bargny-Sendou à travers la convention d’exploitation le liant à Sénégal Minergy, le droit de préemption pour l’acquisition des terrains mis en vente par des entités publiques et privées. Tout cela est désormais confié au PAD.
LES DIFFERENTS SCHEMAS DE L'APR POUR LA PRESIDENTIELLE DE 2024
Dans l’hypothèse d’une non-participation à ces joutes présidentielles et nonobstant son « deal » supposé avec le leader de Rewmi, Idrissa Seck, sa formation politique, l’Alliance pour la République (APR), dispose d’autres cartes maîtresses
En tournée « économique » dans la région de Sédhiou, le chef de l’Etat, Macky Sall, continue d’entretenir le flou sur sa supposée troisième candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 en refusant de se prononcer sur la question. Une annonce qu’il devra pourtant faire tôt ou tard. Dans l’hypothèse d’une non-participation à ces joutes présidentielles et nonobstant son « deal » supposé avec le leader de Rewmi, Idrissa Seck, sa formation politique, l’Alliance pour la République (APR), dispose d’autres cartes maîtresses pour pallier son éventuelle défection. Focus sur les différents schémas en perspective d’un retrait de Macky Sall.
Alors que les déclarations de candidatures foisonnent de toutes parts à un an de l’élection présidentielle fixée au 25 février 2024, du côté de la mouvance présidentielle, particulièrement de sa locomotive, l’Alliance pour la République (Apr), les jeux sont loin d’être faits. Dans un entretien accordé à nos confrères du journal Le Quotidien le vendredi 11 novembre 2022, Mbaye Ndiaye, le chargé des structures du parti présidentiel et par ailleurs ministre d’Etat auprès du chef de l’Etat, en pleine tempête d’opposition à une troisième candidature de son mentor, était monté au créneau pour déclarer que le seul plan qui existe au sein de l’APR est la candidature du président Macky Sall pour l’élection de 2024.
A l’en croire, il n’y a ni plan B, ni plan C encore moins plan X. Macky Sall est, selon lui, leur seul et unique candidat et il a une obligation d’écouter le parti et de se conformer à sa volonté. Seulement voilà, l’intéressé lui-même occulte sciemment le sujet qui indispose tout en gardant une position de ni oui, ni non. Ses adversaires dont le principal leader de l’opposition, Ousmane Sonko du Pastef qui a initié sur l’étendue du territoire national des “Nemmeku Tour Focus 2024” auprès de ses sympathisants, ironisent sur ses tournées économiques dans certaines régions du pays. Des tournées aux relents de campagne électorale qu’ils assimilent à des “Tagatu Tour” à l’orée de ce dernier virage vers la présidentielle. Autant le dire ici et maintenant, toutes les attentions sont focalisées sur la décision de l’actuel locataire du palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor à propos de la prochaine présidentielle.
Matérialiser le deal avec Idrissa Seck
Macky Sall, qui excelle dans l’art de surprendre son monde, pourrait se résoudre à ne pas participer à l’échéance du 25 février 2024 pour préserver la paix sociale et la stabilité du pays. Et dans ce cas-là, il pourrait matérialiser un accord ou « deal » préalablement établi consistant à mettre sur orbite son allié Idrissa Seck qui ne se gêne point pour lui rappeler son “engagement” à tout bout de champ. Dans cette hypothèse, le leader de Rewmi serait ainsi le candidat de la mouvance présidentielle et bénéficierait des avantages de l’appareil d’Etat, des moyens financiers et de l’accompagnement physique du président sortant pour conquérir les suffrages des Sénégalais et succéder à Macky Sall. Un échange, il garantirait à ce dernier une sortie paisible et honorable marquée par l’absence de poursuites contre les membres de son clan empêtrés dans de nombreux scandales financiers.
Toutefois, dans ce cas de figure, la position des autres alliés majeurs de Benno Bokk Yakaar pourrait enrayer la machine. En effet, le Parti socialiste (Ps), qui est traversé par une guerre larvée de positionnement, et l’Alliance des forces de progrès (Afp), au bord de l’implosion avec les ambitions présidentielles de l’ancien ministre du Tourisme, Alioune Sarr, n’ont pas encore clairement défini leur position sur cette mère des batailles électorales.
Une candidature à l’interne au nom des intérêts communs
L’autre cas de figure d’une non participation du président Macky Sall à la prochaine présidentielle serait l’émergence d’une candidature au sein même de l’Alliance pour la République qui regorge de loups aux dents longues qui n’attendent que le retrait de la course de l’actuel chef de l’Etat pour laisser éclore leurs ambitions présidentielles jusqu’ici refoulées. On peut citer dans le lot, l’actuel Premier ministre Amadou Ba qui s’était déjà préparé en conséquence avant que le maître du jeu n’en fasse, par défaut, son chef de gouvernement. Il y a également l’ancien argentier de l’Etat et aujourd’hui directeur de cabinet du président de la République, Abdoulaye Daouda Diallo. Sans compter l’actuel ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye.
Au nom des intérêts communs du camp présidentiel qui s’exposerait à de gros risques en cas de perte du pouvoir, ces candidats potentiels pourraient taire leurs divergences, trouver un consensus et s’allier derrière l’un d’eux sous la bénédiction de Macky Sall. Ils pourraient ainsi assurer leurs arrières et ne pas s’exposer à d’éventuelles poursuites judiciaires avec les nombreux scandales qui ont jalonné le magistère de leur mentor. On se le rappelle, à la veille de la présidentielle de 2019, l’ancien président du groupe parlementaire du Parti démocratique sénégalais (PDS), Doudou Wade, soulignant que les conditions normales d’un scrutin libre et transparent étaient loin d’être réunies, avait soutenu que les membres du camp présidentiel étaient prêts à tout pour passer au premier tour afin d’éviter la prison. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il ne serait guère surprenant que les uns et les autres fument le calumet de la paix afin et unissent leurs forces pour tenter de contenir la bourrasque «pastéfienne» au cas où le leader de cette formation politique, principal challenger du pouvoir en place, sortirait indemne des guet-apens judiciaires éparpillés sur son chemin.
PAPE DEMBA DIOP, UN FUTUR GRAND DE LA TANIERE
Auteur de quatre buts en trois matchs, le milieu de terrain sénégalais Pape Demba Diop, l’homme fort du côté des Lionceaux, est en train de réaliser une première partie de Coupe d’Afrique des nations de haut niveau.
Auteur de quatre buts en trois matchs, le milieu de terrain sénégalais Pape Demba Diop, l’homme fort du côté des Lionceaux, est en train de réaliser une première partie de Coupe d’Afrique des nations de haut niveau.
Brillant lors de ces phases de poule de la CAN, le joueur de Zulte Waregem (Jupiler Pro League, Belgique) fait entrevoir les prémices d’un futur grand joueur. A ses touches de balles, sa technique et ses contrôles prometteurs, son talent paraît comme une évidence, tant le joueur possède déjà, toutes les qualités.
Sa capacité à anticiper les trajectoires du ballon et à lire les mouvements adverses, justifient le surnom de Kevin De Bruyne, le milieu de terrain belge de Manchester City (Premier League anglaise), que lui ont donné ses coéquipiers. Ce n’est sans nul doute pour une affaire de taille qu’ils ont en commun (1,82 m), mais plutôt pour cette vivacité et efficacité chez l’un et l’autre.
Formé à Diambars (ligue 1 sénégalaise), Pape Demba Diop a rejoint le club belge en septembre 2022 où il a signé un contrat jusqu’à fin juin 2024. Le natif de Ouakam (Dakar) n’a encore joué que deux matchs en championnat et en Coupe de Belgique, avec son club. Sans doute s’il continue sur cette lancée, Zulte Waregem pourra compter sur Diop pour sortir de son équipe de la relégation. Le club fondé en 1935 est classé 16e avec 23 points, après 27 journées.
En attendant, l’équipe nationale du Sénégal va miser sur lui, et sur ses coéquipiers ; Papa Amadou Diallo, Mamadou Lamine Camara, Lamine Camara, Samba Diallo et Souleymane Faye pour tenter de décrocher leur première CAN de la catégorie. Le Sénégal jouera, jeudi à 14h, le Bénin en quarts de finale.
VERS DES BULLETINS PERIODIQUES POUR REDUIRE LES RISQUES SANITAIRES
Avec l’appui de la National oceanic and atmospheric admnistration (Nooa) des EtatsUnis d’Amérique, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) va démarrer une campagne de sensibilisation contre les vagues de chaleur.
Avec l’appui de la National oceanic and atmospheric admnistration (Nooa) des EtatsUnis d’Amérique, l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) va démarrer une campagne de sensibilisation contre les vagues de chaleur. L’objectif est d’aider les populations à prendre les mesures préventives idoines contre la hausse des températures.
L ’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim), en collaboration la National oceanic and atmospheric admnistration (Nooa) des Etats-Unis d’Amérique, a initié des campagnes de sensibilisation ainsi que des bulletins d’alerte afin de mieux protéger les populations contre les vagues de chaleurs devenues fréquentes. Une rencontre d’échange a été tenue dans ce sens hier, mardi 28 février 2023 à Dakar. Le directeur de l’Exploitation de la Météorologie de l’Anacim, Ousmane Ndiaye, affirme ainsi que : «depuis des années on travaille, en collaboration avec la météorologie américaine, pour voir comment faire pour mettre en place un système d’alerte précoce». La motivation est, dit-il, que «les températures augmentent de plus en plus et le phénomène mérite d’être pris en charge sur tous ses aspects».
Pour imprégner les populations des dangers de la forte chaleur, les équipes de l’Anacim se déploieront au Nord du pays, notamment à Matam et Podor. Une campagne sera aussi menée à Ranérou et Linguère. L’Anacim s’engage aussi à publier des bulletins de prévention pour atteindre les cibles. «Il s’agit de lancer des alertes, en cas de prévision de forte chaleur, pour que les populations prennent les dispositions nécessaires sur la santé»
«Les fortes températures ont aussi des conséquences sur la santé animales ; ce qui sera pris en charge», promet Ousmane Ndiaye, qui trouve, par ailleurs, «qu’on est en train de vivre les changements climatiques. Et la hausse des températures est un des signaux de ce problème. Cette année, on n’a presque pas eu d’hiver au Sénégal ; ça montre que la chaleur va s’accentuer».
DESHYDRATATION, L’HYPERTENSION ARTERIELLE ET LES PROBLEMES RESPIRATOIRES EN SUSPENS
Le directeur du Bureau international du Centre de prévision climatique de la Noaa, Wassila Mamadou Thiaw, informe que l’objectif du Centre de prévision américain est d’aider pour plus d’utilité de l’information métrologique. «Notre rôle, c’est de travailler avec l’Anacim pour améliorer les prévisions sur les vagues de chaleur, mais aller au-delà c’est à de travailler avec les partenaires tel que le ministère de la santé pour essayer de faire en sorte que les prévisions soient utilisés de façon à réduire les risques de maladies qui sont associées à ces vagues de chaleur». Aux EtatsUnis, la Noaa aide à prévoir les vagues de chaleur, une pratique qui sera dupliquée au Sénégal. «Selon les variables météoritiques, on essaie de voir la température la plus prévisible. Nous pouvons mettre cela à profit pour essayer d’atteindre les populations avec cette information pour essayer de réduire les risques de maladies liées à la chaleur». Les vagues de chaleur ont des conséquences sur la santé humaine. Elles sont responsables notamment de la déshydratation, l’hypertension artérielle et les problèmes respiratoires. Malheureusement, regrette Wassila Mamadou Thiaw, «les populations vaquent à leur occupations, sans se rendre compte des effets néfastes de la chaleur sur la santé, jusqu’à ce qu’une catastrophe se présente».
AVIS DIVERGENTS À PORPOS DES ABRIS PROVISOIRES
Retard dans la résorption des abris provisoires, Le président de la Coalition nationale pour l’éducation pour tous au Sénégal (CNEPT), Silèye Gorbal Sy et le Sgn du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), Amidou Diédhiou donnent leurs avis
En marge de la célébration de la Journée internationale de la langue maternelle, samedi dernier à Kaffrine, le ministre de l’Education nationale a dénoncé les défaillances des entreprises sénégalaises sélectionnées dans le cadre du Programme de remplacement des abris provisoires et d’ouvrages annexes (PROPAP). A en croire Cheikh Oumar Anne, l’Etat du Sénégal a mis 50 milliards de FCFA, depuis 2016, alors que le nombre de salles réceptionnés ne fait même pas 800. Ce, sur 6000 abris provisoires à remplacer. Il a menacé de «résilier les contrats pour sélectionner d’autres entrepreneurs plus à même de respecter leurs engagements contractuels». Le président de la Coalition nationale pour l’éducation pour tous au Sénégal (CNEPT), Silèye Gorbal Sy et le secrétaire général national du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS), Amidou Diédhiou donnent leurs avis.
AMIDOU DIEDHIOU, SECRETAIRE GENERAL NATIONAL DU SELS : «Nous sommes satisfaits de la déclaration du ministre»
«Les classes constituent un intrant déterminant pour la qualité du système éducatif et que, de ce point de vue, un État qui se soucie de la qualité de ses enseignements doit travailler à construire des écoles. La construction, ce n’est pas une affaire d’une année. Elle doit suivre l’évolution de la démographie sénégalaise. Aujourd’hui, nous savons qu’il y a des millions d’enfants en âge d’aller à l’école qui ne sont pas partis à l’école. Nous savons qu’il y a des localités où les gens veulent envoyer leurs enfants à l’école, mais n’ont pas de classes, d’écoles. Ils (l’Etat) font recours à une politique qui, en principe, devrait être une politique provisoire. C’est ce qu’on appelle la politique des abris provisoires. Un abri provisoire, par essence, il doit être provisoire. Il ne doit pas dépasser le maximum de 3 ans, 4 ans. Mais, nous constatons aujourd’hui que ce sont des abris qui ne sont pas provisoires parce que faisant 5 ans, 10 ans ou même plus. Chaque année, les populations s’organisent, en début d’année, à faire des huttes pour permettre à leurs enfants d’aller à l’école, avec tout ce qu’il y a comme risque. D’abord, ils ne commencent pas au même moment que les autres ; mais, avec ces abris, il y a des risques avec les reptiles, les aléas du climat à savoir le vent, les tornades et tout. L’autre conséquence, c’est qu’ils sont obligés de fermer dès que la pluie commence à tomber.
Donc, je dois me féliciter de cette sortie parce que j’ai dit : «c’est la haute autorité en charge de l’éducation qui en parle». Nous, nous avons fait tout le pays. L’avant dernière école où je suis sorti, dans le département de Vélingara, nous a montré deux bâtiments de deux classes chacun dans la seule école qui a fait plus de 20 ans, sans que la construction ne soit achevée. Ça, c’est l’exemple patent que j’ai vécu ce matin (hier, ndlr). C’est l’école de Sinthiang Koundara, dans le département de Vélingara. Il y en a beaucoup dans le pays. On en a trouvé à Goudomp mais aussi partout dans le pays. De la même manière, on a trouvé des abris provisoires jusque dans les grandes communes des régions. Aucune région n’est épargnée, même s’il y a des régions championnes en abris provisoires, comme Sédhiou où même l’Inspection d’Académie (IA) est dans un abri provisoire. Donc, nous sommes satisfaits de la déclaration du ministre et je pense qu’il s’adresse à l’État qui, dans son organisation, ne doit pas accepter qu’un entrepreneur commence un marché qu’il n’achève pas. Donc, il est en train de demander des comptes à ses prédécesseurs. Il faut que ceux qui se sont succédé à la tête du ministère de l’Education nationale puissent rendre compte. Mieux, dans notre préavis de grève, que le SELS a déposé le 16 décembre, nous avons demandé, dans un des points, l’évaluation du Programme de résorption des abris provisoires. Nous continuons à exiger, à ce jour, en tant que syndicat, l’évaluation du Programme des abris provisoires. Nous, on parlait de 8000 abris provisoires dans ce pays, mais avec l’information du ministre, on se demande, est-ce qu’on n’est pas à plus de 10 000».
SILEYE GORBAL SY, PRESIDENT DE LA CNEPT : «Si les contrats sont résiliés, on va recommencer à zéro»
«Nous avons fait une sortie pour donner notre avis sur la résiliation des contrats. Les contrats sont déjà en cours. Donc, il pouvait quand-même essayer de négocier avec les entrepreneurs pour poursuivre les activités, pour qu’on puisse terminer définitivement avec les abris provisoires. Nous, nous œuvrons pour une éducation de qualité pour tous. Et, avec ces abris-là, il est difficile voire même impossible d’atteindre l’éducation de qualité pour tous. Dans les abris provisoires, les conditions d’apprentissage ne sont pas réunies, pour pouvoir atteindre cet objectif-là et l’ODD4 auquel notre pays est engagé au niveau international. Si les contrats sont résiliés, on va recommencer à zéro. Ça va encore prendre beaucoup de temps. On risque de rester des années sans pour autant aller vers la suppression des abris provisoires. Donc, comme j’ai dit, il est difficile voire même impossible d’avoir une éducation inclusive de qualité parce que l’ODD4 relatif à l’éducation, c’est pour atteindre l’éducation pour tous tout au long de la vie, pour aller sur le pied d’égalité ; alors qu’il est impossible, avec les abris provisoires, d’avoir de la qualité dans les enseignements-apprentissages. C’est pourquoi nous avions souhaité qu’on aille vers la suppression totale de ces abris provisoires. A l’intérieur même de la ville de Mbacké, il y a des abris provisoires. Il y a une école où il y a trois abris provisoires. Donc, avec ça, c’est difficile d’atteindre une éducation de qualité pour tous parce qu’il y a même la santé des élèves et des enseignants qui est menacée. Le vent circule un peu partout. Ils ne sont pas protégés. Il y a même leur sécurité qui est en jeu. Ily a parfois des reptiles qui peuvent entrer dans les dans les salles de classe. Donc, c’est tout un arsenal de manque de sécurité pour les enseignants et les élèves»
Troisième retour de parquet pour Azoura Fall
Assane Guèye alias Azoura Fall a passé sa dernière nuit hier au commissariat central de Dakar où il est en garde-à-vue depuis la semaine passée. Déféré hier au parquet, ce militant de Pastef a bénéficié d’un troisième retour de parquet. Mais, il fera face aujourd’hui au juge Mamadou Seck du 2e cabinet d’instruction. D’après son avocat, Me Cheikh Koureyssi Ba, le parquet, en ouvrant un nouveau dossier, a décidé de le poursuivre pour offense au chef de l'Etat, diffusion de fausses nouvelles, menaces de mort sur la personne de Raby Adji Sarr. L'activiste porteur du drapeau national dans les convois d’Ousmane Sonko est déjà sous le coup d'une première inculpation au 8e cabinet le 17 février 2023, pour diffamation, diffusion de fausses nouvelles et offense au chef de l'Etat.
Satisfaction de la mega coalition Itcts And Gueusseum
La méga coalition Itcts-And Gueusseum a obtenu gain de cause après une longue bataille. Les revendications des travailleurs des collectivités territoriales, relatives à la revalorisation de leurs salaires connaissent un début de satisfaction, a annoncé la coalition dans un communiqué reçu à «L’As». En effet, le ministre des Collectivités Territoriales a adressé une circulaire aux maires et présidents de Conseil Départemental pour l’application des dispositions règlementaires aux personnels de la Fonction Publique Locale conformément aux barèmes définis, afin de préserver un climat social apaisé. Dans la lettre, le ministre Mamadou Talla demande aux maires et présidents de Conseil départemental de procéder à la revalorisation des salaires des agents des secteurs d'enseignement et de la santé, suite aux protocoles d'accord signés entre le gouvernement et les syndicats respectivement le 26 février. Il précise que la rémunération et les indemnités auxquelles a droit le fonctionnaire des Collectivités territoriales sont à la charge de la collectivité territoriale ou du service utilisateur. Toutefois, l’intersyndicale se réserve le droit de continuer son plan d’actions pour veiller aux modalités pratiques de paiement. Elle félicite les travailleurs qui viennent de gagner une large victoire, dans le cadre de la jonction de lutte Iscts-And Gueusseum.
354,5 millions d'euros pour l’acquisition de 380 bus pour Dakar
Le gouvernement veut améliorer le transport urbain à Dakar qui constitue un casse-tête pour les populations. A ce propos, le ministre de l'Économie, du Plan et de la Coopération, Oulimata Sarr, a signé avec la European Investment Bank, au Luxembourg, un partenariat. Selon Mme Sarr, cette première phase de la restructuration du réseau de bus de la ville de Dakar comprendra l'acquisition de 380 bus au gaz naturel, la construction de deux dépôts, l'installation de billetterie et de systèmes de gestion et de contrôle du réseau, ainsi que l'aménagement de routes sur une longueur totale de 30 km pour 14 lignes prioritaires. A l’en croire, le projet vise à réduire la dépendance à l'égard des voitures particulières et à augmenter la part des transports publics propres dans la ville de Dakar, contribuant ainsi au transport durable et à l'atténuation du changement climatique. D’un côut de 354,5 millions d'euros, le projet est cofinancé par la République du Sénégal, l'Union Européenne, la BEI, l'AFD et la KFW.
La gendarmerie interpelle 5 individus à Bounkiling
Les éléments de la brigade mixte de gendarmerie de Bounkiling ont interpellé cinq individus dans le cadre de la sécurisation des personnes et des biens dans le secteur sud. Les pandores de Bounkiling ont effectué une descente au village de Boudouk (commune de Ndiamalathiel, arrondissement de Boghal) où ils ont saisi un lot de produits non conformes à la vente. Il s’agit de 25 grammes en vrac et 26 cornets de chanvre indien ; 18 cartons de 24 canettes royal dutch ; 11 cartons de 12 bouteilles de Gin ; 07 cartons de 12 Don Garcia ; 06 bouteilles de Whisky Black et 9 bouteilles de Gin best-seller. Ils ont mis la main sur cinq individus dont 04 pour détention et usage de chanvre indien et 01 pour exploitation illicite de débits de boisson.
Démantèlement d’un site d’orpaillage clandestin à Faraba
Les opérations de démantèlement de sites d’orpaillage clandestins se poursuivent dans le département de Saraya. Après les sites de Dalafing et de Boféto, les éléments de l’adjudant Laye Diaw Ndiaye, commandant la brigade de gendarmerie territoriale de Saraya, ont mis fin à des activités illicites d’altération du domaine forestier, le long de la Falémé. C’est hier, au cours d’une opération de sécurisation, que les hommes en bleu sont tombés sur un site d’orpaillage clandestin à Faraba, localité située dans la commune de Bembou dans le département de Saraya. A la vue des gendarmes, les occupants des lieux ont pris la clé des champs pour se fondre dans la nature. Sur place, renseigne «Seneweb», les pandores ont saisi plusieurs groupes électrogènes, des marteaux piqueurs et des panneaux solaires. Une enquête a été ouverte.
Le collectif «Jamm a Gën 3e mandat» reçu par Decroix
Dans le cadre de ses rencontres avec la classe politique, le collectif «Jamm a Gën 3e mandat » a été reçu hier par le leader du parti Aj/Pads, Mamadou Diop Decroix. Les échanges ont porté sur la mise sur pied d'un large front des forces vives contre la 3e candidature du président Macky Sall
Opération coup de poing du Service du Commerce de Dakar
Le service régional du commerce de Dakar a effectué une opération coup de poing pour vérifier le respect des prix des denrées de première nécessité des services et produits de consommation courante dans la région de Dakar. En effet, pour pratique de prix illicite, des boutiquiers ont vu leurs marchandises saisies, notamment des bouteilles de gaz, des sacs de riz, du pain, entre autres produits. L’infraction leur a aussi été notifiée. Ils vont payer une amende allant de 25.000 à 100.000 Fcfa, voire un million selon le calcul qui sera fait, d’après «Seneweb». L’opération consiste au retrait systématiquement du pain dans les boutiques, au contrôle de la qualité des produits, au retrait de tous les produits contrefaits, prohibés et périmés, au contrôle de l'eau, au respect des prix en vigueur (riz, huile, sucre, pain, gaz et farine). Dans la même dynamique, le Service régional de Dakar a mené une campagne de communication et de sensibilisation en direction des opérateurs économiques et des consommateurs, sur l'importance et la portée des mesures prises par le gouvernement dans le cadre de la préservation de leur pouvoir d'achat. Ces opérations se tiennent tous les mois pendant trois jours et dans toutes les régions. Il faut noter qu’en plus de ce contrôle spécial, tous les jours, les agents sont sur le terrain, selon Serigne Diaw commissaire aux enquêtes, chef de service régional de Dakar. Il a rassuré que l’Etat a sécurisé le stock pour le Carême et le Ramadan.
Me El hadji Diouf écope 8 mois assortis de sursis
Le barreau a livré son verdict hier à la suite d’une longue audience. Me El Hadji Diouf qui comparaissait devant ses pairs a eu beaucoup de chances. D’autant qu’au terme de son audition, le barreau a levé sa suspension. Mais le bouillant avocat est condamné à une peine de 8 mois avec sursis. Pour rappel, on reproche à Me El hadji Diouf d’avoir offensé le bâtonnier.
Coumba Gawlo revient sur scène
«Je vais continuer la musique», a déclaré Coumba Gawlo Seck devant ses fans. Face à la presse hier, la diva à la voix d'or a annoncé son retour imminent sur la scène musicale. Après trois ans de retrait pour des raisons de santé, Coumba Gawlo réserve de belles surprises à ses fans. Elle annonce la reprise de ses activités professionnelles musicales y compris celles humanitaires avec la fondation Lumière pour l'Enfance. Coumba Gawlo Seck promet de revenir sur scène pour faire plaisir à ses fans. Elle est guérie de sa maladie après trois années de traitement.
Kédougou : quatre hommes arrêtés pour détention de stupéfiants
Un Sénégalais et trois Maliens ont été arrêtés pour détention de comprimés de Tramadol, de chanvre indien et des bouteilles de boisson de 24 heures interdites à la vente, rapportent nos confrères de l’«Aps». Ils ont été récemment interpellés pour détention de 408 comprimés de Tramadol, cinq kilogrammes de chanvre indien et 34 bouteilles de boisson de 24 heures dans les sites d’orpaillage clandestins de Lafia, de Douta et de Sambranbougou, a précisé la brigade régionale des stupéfiants de l’Orctis de Kédougou. Elle explique que leur interpellation entre dans le cadre des opérations de sécurisation et de lutte contre le banditisme. Les quatre dealers menaient leurs activités criminelles dans les sites d’orpaillage de Kédougou et vendaient ces substances psychotropes aux orpailleurs et aux prostituées clandestines. Ils seront déférés ce mercredi au tribunal de grande instance (TGI) de Kédougou.
Diourbel : cinq ans de prison requis contre un jeune charretier
Le procureur du tribunal de grande instance (TGI) de Diourbel a requis, mardi, cinq ans de réclusion criminelle contre un jeune charretier poursuivi pour viol, pédophilie et détournement de mineure sans fraude ni violence, rapportent nos confrères de l’«Aps». Le mis en cause était attrait à la barre du TGI de Diourbel à la suite d’une plainte des parents de sa présumée victime, qui venaient de découvrir que leur fille était en état de grossesse. Les faits remontent à septembre 2020. A l'époque, le prévenu et sa victime avaient respectivement,19 et 15 ans. Devant le juge, l’accusé a reconnu avoir eu, à trois reprises, des relations sexuelles avec sa victime, soutenant qu’il entretenait avec cette dernière une véritable liaison amoureuse. Des propos confirmés par cette dernière. Mais, d'après elle, le jeune charretier l’aurait maraboutée avant de passer à l’acte. Selon le procureur, même s’il est très difficile d’établir les thèses de viol et de détournement de mineure, au regard de l’attitude de la présumée victime et de ses différentes déclarations contradictoires, par contre, le chef de pédophilie est bien établi dans cette affaire, puisque l’accusé connaissait bien l’âge de la présumée victime. Pour sa part, l’avocat de la défense a émis des doutes sur la sincérité de l’acte de naissance de la fille versée au dossier et qui n’est produit qu’en 2021, sans aucune référence sur le bulletin ou encore le livret de famille. Toutefois, il a reconnu que si on s’en tient à la rigueur de la loi, le prévenu peut-être reconnu coupable de pédophilie
LA SOCIETE CIVILE PREND LES DEVANTS DU PROCESSUS ÉLECTORAL
Le Cosce de Babacar Guèye a tenu à Dakar hier, mardi 28 février, en rapport avec le programme « Nietti Élections » du gouvernement américain via l’Usaid, un atelier de réflexion et d’échanges afin de contrecarrer la tension pré-électorale
Le processus électoral devant conduire à une élection présidentielle 2024 «crédible, transparente, inclusive et apaisée » est encore au centre des préoccupations des organisations de la société civile comme de moult acteurs politiques et institutionnels. C’est dans ce cadre que le Cosce de Babacar Guèye a tenu à Dakar hier, mardi 28 février, en rapport avec le programme « Nietti Élections » du gouvernement américain via l’Usaid, un atelier de réflexion et d’échanges sur ledit processus électoral. Objectif : contrecarrer la tension pré-électorale au Sénégal en renouant le fil du dialogue entre acteurs politiques.
«A l’approche de chaque échéance électorale, notre pays est soumis à des tensions politiques. Et c’est le rôle de la société civile que nous représentons, de relancer le dialogue politique de manière pérenne pour la préservation des acquis du processus électoral et la consolidation du système démocratique», a soutenu d’emblée le professeur Babacar Guèye du Cosce. Et le président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections (Cosce) de relever que « Cette rencontre a pour but de rassembler les acteurs politiques et la société civile, de débattre et identifier des stratégies d’apaisement de l’espace politique, à travers la formulation de recommandations pertinentes à l’endroit des acteurs du processus électoral ». Et cela d’autant plus que, a-t-il précisé, «Le dialogue est rompu depuis des années. D’ailleurs, c’est la source de la plupart des problèmes, obstacles auxquels le processus électoral est souvent confronté.
Ainsi, c’est le lieu de se concerter avec eux afin de trouver des solutions». Acteur clé du programme «Nietti Elections », le National democratic institute (NDI) a également invité les acteurs politiques à un consensus pour un scrutin présidentiel de 2024 sans taches. C’est ainsi qu’Alain Ayadokoun, directeur de NDI, dira : « (…) Nous espérons que les travaux de cette matinée permettront d’approfondir toutes ces questions et d’en aborder d’autres afin de trouver un consensus sur les réformes prioritaires à un an de l’élection présidentielle et de définir le rôle de chaque acteur et partie prenante pour une élection présidentielle crédible, transparente, inclusive et apaisée», Le NDI conviera par la même occasion les acteurs politiques et l’Etat « au dialogue et à la pacification du discours politique afin de préserver la paix en conformité avec les initiatives des régulateurs sociaux et religieux dont les efforts de médiation sont soutenus par le Programme « Nietti Elections ».
Dans la foulée, le directeur du NDI a mis en avant les résultats des rencontres avec ces acteurs du processus électoral et qui ont permis de prioriser certains points focaux à l’issue de l’atelier de restitution du 27 janvier 2023.
Il s’agit, a-t-il relevé, de faciliter la révision des listes électorales et la révision exceptionnelle; de réactiver le cadre de dialogue politique des parties prenantes au processus électoral. Il en est de même de la mise en place des stratégies de proximité pour apaiser les tensions et prévenir la crise, du plaidoyer pour la réforme du système de parrainage en vigueur, entre autres points. L’atelier centré sur le processus électoral s’est tenu avec la présence de la Direction générale des Élections, de la Commission électorale nationale autonome (Cena), de l’ambassadeur des États-Unis à Dakar, des partis et coalitions tels que Bby, Yaw et de plusieurs autres membres de la société civile.
PROGRAMME «NIETTI ELECTIONS » : Un appui au cycle électoral 2021-2024 du Sénégal
Dans le cadre de son appui au cycle électoral 2021-2024 du Sénégal, le Gouvernement Américain, à travers l’Usaid, a retenu le Consortium pour le renforcement du processus politique (CEPPS), composé de la Fondation Internationale pour les Systèmes Électoraux, l’institut républicain International et le National Democratic Institute pour l’exécution de son programme dénommé USAID Elections Support, communément appelé « Nietti Elections ». Ce programme a pour objectif d’apporter un appui technique directement profitable aux organes de gestion des élections,renforcerle dialogue entre la société civile, les partis politiques et le gouvernement Sénégalais pour suivre le processus électoral et de soutenir les actions de sensibilisation citoyenne et des électeurs en ciblant les personnes en situation de handicap, les femmes et les jeunes. Ce programme triennal dont les bénéficiaires directs sont la Direction Générale des Élections, la Commission Électorale Nationale Autonome (CENA) et le Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Élections (COSCE), mettra en œuvre les stratégies d’ouverture du dialogue pour la mise en place de réformes politiques et électorales.