Après une longue absence sur la scène musicale pour cause d'une lésion sur la corde vocale gauche, Coumba Gawlo Seck est en convalescence. Elle prépare son come-back. ''Vous me verrez chanter bientôt'', a-t-elle annoncé, hier.
Après une longue absence sur la scène musicale pour cause d'une lésion sur la corde vocale gauche, Coumba Gawlo Seck est en convalescence. Elle prépare son come-back. ''Vous me verrez chanter bientôt'', a-t-elle annoncé, hier. Parlant de la manière dont elle a vécu sa maladie, la diva renseigne qu'elle a, tout en suivant ses traitements, renforcé et diversifié ses capacités par des cours de piano et de langue anglaise, d'où son séjour à Londres, en Angleterre.
Forte et résiliente, elle a su surmonter ce moment douloureux en se mettant également à écrire de nouvelles chansons, de nouveaux projets et à faire le suivi à distance du fonctionnement de son entreprise, de ses activités humanitaires et sociales de l'association Lumière pour l'enfance, etc. A cet effet, son retour sera marqué par la parution d'un album d'une nouvelle couleur. ''Je remercie Dieu de m'avoir couvert de sa bénédiction. Je tiens à saluer la mémoire de mon père, feu Laye Bamba Seck, pour m'avoir mise sur la voie de l'endurance, la rigueur et le culte du travail.
Je tiens à rendre hommage à ma mère Adja Fatou Kiné Mbaye… Ils ont, en effet, éveillé et cultivé en moi cet amour pour la chanson dès mon enfance'', dit la musicienne sénégalaise qui a eu à remporter les titres de Meilleure chanteuse moderne, Meilleur album moderne dans la catégorie des femmes avec ''Dewenaty'', Meilleure plage moderne, Meilleur clip féminin avec ''Yomalé''.
COMPLICE ET BOUC EMISSAIRE !
Malgré les ‘’aveux’’ et autres tentatives de ‘’faire amende honorable’’, la France peine à convaincre certaines opinions publiques africaines quant à sa volonté de changer de paradigme dans ses relations avec le continent.
Malgré les ‘’aveux’’ et autres tentatives de ‘’faire amende honorable’’, la France peine à convaincre certaines opinions publiques africaines quant à sa volonté de changer de paradigme dans ses relations avec le continent. Jusque-là considérée comme complice des dirigeants responsables du sous-développement endémique dans lequel se trouve l’Afrique, il lui faudra du temps pour ouvrir une nouvelle page. Décryptage avec le directeur du cabinet InterGlobe-Conseil, spécialisé en expertise géopolitique et communication stratégique, et l’écrivaine Fatoumata Sissi Ngom.
Du discours de Ouagadougou à celui de Paris, avant-hier, la France n’a eu de cesse de multiplier les initiatives pour convaincre de sa volonté de partir sur de nouvelles bases dans ses relations avec l’Afrique. Malgré les ‘’bonnes intentions’’ maintes fois proclamées, le désamour persiste. En réponse à la dernière sortie d’Emmanuel Macron, le chantre du mouvement ‘’France dégage’’ au Sénégal, Guy Marius Sagna, déclare : ‘’La France doit comprendre que ce n'est pas le moment du ‘deuxième de rideau’, mais celui du baisser de rideau néocolonial. Fini le spectacle néocolonial !’’ En ce qui concerne la réorganisation annoncée par la France sur les bases militaires, le député rétorque : ‘’Nous ne parlons ni de "transformation" ni de "réduction" de vos bases militaires d'occupation, mais du départ de tous les militaires français en Afrique, de la fermeture des bases militaires françaises en Afrique…’’.
Mais pourquoi les nombreuses initiatives n’ont jusque-là pas porté les fruits escomptés ? Est-il même possible de retrouver des relations normales entre les deux parties ?
Enseignant et analyste en géopolitique et directeur exécutif du cabinet InterGlobe Conseils, le Béninois Régis Hounkpé apporte des éclairages. Selon le spécialiste, il y a un "impensé" persistant dans les relations entre la France et l'Afrique, surtout francophone, qui constitue à ne lire et à ne voir leurs rapports sous la jauge postcoloniale.
‘’Dans n'importe quelle configuration, soutient-il, l'histoire coloniale, néocoloniale et postcoloniale irrigue l'actualité des relations entre les pays africains et la France… La France n'est certes pas la seule ex-puissance coloniale en Afrique, mais c'est bien la seule qui a maintenu sur l'Afrique une emprise dans des domaines régaliens comme la sécurité et la défense, les finances et le développement économique, la diplomatie et la capacité d'établir ou non souverainement des partenariats extérieurs. On continue, en 2023, de parler de coopération au développement ou développement solidaire, de franc CFA, de bases militaires françaises en Afrique. Les rapports sont évidemment biaisés. La France continue d'affirmer sa puissance, en dépit des bouleversements contraires et de la nécessité de rafraîchir le logiciel franco-africain’’.
Régis Hounkpé : ‘’La normalité supposée est un leurre’’
Dans son dernier discours, Macron a annoncé d’importants changements dans ces différents secteurs. Notamment une réorganisation de la vocation des bases militaires ; un changement de paradigme en ce qui concerne le partenariat économique. Même le respect des valeurs des uns et des autres n’a pas été en reste…
Mais pour beaucoup, le passif est trop important pour être gommé avec de simples discours. A entendre Régis Hounkpé, il en faudrait bien plus pour guérir les plaies. ‘’Je ne crois pas vraiment à la normalisation spontanée des relations entre la France et l'Afrique francophone, car l'enjeu n'est pas moral, mais stratégique. Donc, la normalité supposée est un leurre. Par contre, les opinions publiques africaines ont des revendications saines qui, parfois, sont exprimées par des biais inadaptés. Que veulent les jeunesses africaines ? Des libertés, du travail, de la reconnaissance sociale et citoyenne, de la sécurité et des options pour mieux se prendre en charge. En tentant d'adresser frontalement ces requêtes aux pouvoirs publics souvent autoritaires, les opinions publiques se servent de la présence française pour contester leurs propres dirigeants. On a donc un fouet à deux branches qui frappe indistinctement pouvoirs autoritaires et ex-puissance coloniale’’, renchérit l’enseignant-chercheur.
Alors, la France serait-elle une sorte de bouc émissaire, comme le disait Emmanuel Macron ? Paie-t-elle l’échec des dirigeants impopulaires qu’elle a souvent directement ou indirectement soutenus ?
Selon l’enseignant à l’université de Reims-Champagnes-Ardennes, M. Hounkpé, certains pouvoirs africains, faute de solutions aux problèmes de leurs citoyens, redirigent la colère contre la France officielle. ‘’Certains parleront de la guerre de désinformation menée par les concurrents de la France en Afrique pour saper son image et détruire sa politique sur place. C'est beaucoup plus complexe que ça. Je ne nie pas que cela puisse exister, mais le désamour ne date pas d'aujourd'hui et mettre en perspective la rivalité entre la France et la Russie ou la Chine pour expliquer cette perte d'influence répond insuffisamment à votre question’’, a-t-il insisté.
Tisser de nouveaux liens
Écrivaine et passionnée de culture, Fatoumata Sissi Ngom estime, pour sa part, qu’il est urgent de tisser de nouveaux liens sur des secteurs aussi importants que la culture, la restitution des biens culturels, le climat, l’économie... En quelque sorte, il s’agirait de remettre l’église au centre du village.
A son avis, les solutions cavalières et les initiatives spectaculaires n’ont pas beaucoup d’impact, une fois l’engouement passé. ‘’Il faut, souligne-t-elle, un changement total de paradigme et de conscience collective et individuelle. L’utilisation des mots “humilité”, “co-construction” et “partenariat” est un signal fort, à mon avis. Mais au-delà des signaux, les Africains doivent savoir que la réponse et les solutions qu’ils cherchent se trouvent à l’intérieur d’eux-mêmes. L’Afrique doit prendre ses responsabilités sans rien attendre de quelque entité que ce soit. Il faut sortir des postures de l'attente ou de victimes séculaires devant être, pour “guérir”, dédommagées et réparées par les anciens bourreaux. C'est une dynamique ambiguë pour la jeunesse africaine et la diaspora africaine’’.
Pour le Béninois Régis Hounkpé, il ne faudrait pas se faire trop d’illusion. La France, souligne-t-il, n'a aucun intérêt à accélérer les changements escomptés, en dépit des beaux discours. ‘’Si elle veut continuer à demeurer une puissance stratégique en Afrique et dans le monde, sa politique ne déviera pas. Elle sera même accentuée par une stratégie cosmétique comme pour les bases militaires, tantôt en réarticulation de la présence militaire ou en co-administration avec les armées africaines. Ce sont les pays africains qui doivent s'affirmer et devenir réellement indépendants. C’est aux dirigeants africains de mettre fin à ce statut colonial de fait, et cela ne peut être une profession de foi, mais un véritable travail de fond. Nous en sommes très loin, mais cela n'est pas impossible’’.
Dans sa nouvelle stratégie manifestée depuis le Sommet de Montpellier et même bien avant, Emmanuel Macron a montré qu’il compte moins sur les politiques, bien plus sur les différentes composantes de la société civile, allant des artistes et sportifs aux activistes et autres acteurs de la société civile classique, en passant par les entrepreneurs. Tout en revendiquant un discours plus humble, moins arrogant et condescendant, le président français veut s’appuyer sur ces derniers pour contrecarrer le discours anti-français.
Sur son compte Twitter, Kémi Séba dénonce une ‘’stratégie perfide’’ qui vise à ‘’instrumentaliser les artistes afros’’ pour redorer l’image de la France.
UNE DIZAINE DE TIRAILLEURS VONT RENTRER AU SÉNÉGAL GRÂCE À UNE AIDE EXCEPTIONNELLE DE L'ÉTAT FRANÇAIS
Cette aide a pour but de financer le voyage retour, le déménagement et la réinstallation de ces personnes au Sénégal
Une dizaine de tirailleurs d'origine sénégalaise vivant en France vont pouvoir rentrer au Sénégal en avril grâce à une aide financière exceptionnelle de l'Etat français, a-t-on appris mercredi auprès du cabinet de la secrétaire d'Etat aux Anciens combattants.
"Cette aide importante, et exceptionnelle", décidée par la secrétaire d'Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire Patricia Mirallès, s'inscrit "dans le cadre de la solidarité que l'Etat a envers les anciens combattants et qui va permettre à ces tirailleurs de pouvoir rentrer chez eux dans de bonnes conditions", a précisé à l'AFP l'un de ses conseillers. Cette aide a pour but de financer le voyage retour, le déménagement et la réinstallation de ces personnes au Sénégal.
"Certains ont accumulé plusieurs décennies en France, c'est toute une vie qu'ils doivent remporter et donc on les aide à cela aussi", a souligné le conseiller. "Ce soutien du ministère des Armées à ses anciens combattants afin de leur permettre de revenir auprès de leurs familles, de leurs enfants et de leurs petits-enfants s'inscrit dans le cadre des mesures de solidarité que l'Office national des combattants et de victimes de guerre accorde quotidiennement à ses ressortissants. C'est l'honneur de la République que de se soucier de ceux qui ont tant donné pour sa défense", a déclaré Mme Mirallès dans un communiqué à l'AFP. Le secrétariat d'Etat n'a pas souhaité préciser le montant de cette aide pour préserver la "sérénité" du retour des bénéficiaires. Ce montant a été fixé au regard des besoins et "en accord avec les intéressés et les associations" qui sont historiquement auprès d'eux, a expliqué le conseiller.
Le secrétariat aux Anciens combattants estime à 37 le nombre de tirailleurs sénégalais vivant en France. Lors d'un premier voyage prévu en avril, une dizaine - dont une majorité ont plus de 85 ans et certains 95 ans - vont d'ores et déjà rentrer au Sénégal, a précisé le conseiller. Ces personnes sont en majorité seules. "C'est l'une des raisons pour lesquelles ils souhaitent retourner au Sénégal, c'est être avec leurs familles", a-t-il ajouté.
Créé sous le Second Empire (1852-1870) et dissous au début des années 1960, le corps français des "Tirailleurs sénégalais" rassemblait des militaires nés dans les anciennes colonies françaises en Afrique et enrôlés dans l'armée française. Le terme a fini par désigner l'ensemble des soldats d'Afrique noire qui se battaient sous le drapeau français, quelle que soit leur nationalité ou pays d'origine. Ils ont participé à la Seconde Guerre mondiale et aux guerres de décolonisation, notamment en Indochine et en Algérie. Leur histoire a longtemps été mésestimée, voire ignorée.
Le ministère a indiqué n'avoir "pas connaissance" aujourd'hui de "tirailleurs qui ne seraient pas de nationalité sénégalaise" vivant en France, mais s'il en existait, le dispositif d'aide au retour serait le même. En janvier, le secrétariat aux Anciens combattants avait annoncé que les derniers "tirailleurs sénégalais" pourraient rentrer dans leur pays d'origine tout en touchant le minimum vieillesse.
PASTEF MOBLISE LE CANADA CONTRE MACKY SALL
La députée fédérale canadienne, Brenda Shanahan, a reçu des membres du bureau de Pastef Canada mardi 28 février à Montréal - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous le communiqué bureau de Pastef Canada concernant sa rencontre avec la parlementaire Brenda Shanahan, présidente du Caucus libéral, le mardi 28 février à Montréal.
« La députée fédérale canadienne, Mme Brenda Shanahan, a reçu des membres du bureau de Pastef Canada mardi 28 février à Montréal. Présidente du Caucus libéral, la parlementaire canadienne est également la coprésidente de l’Association parlementaire Canada-Afrique. Plusieurs sujets portant principalement sur la situation politique du Sénégal ont été abordés lors de cette entrevue de plus d’une heure. Ainsi, la tentative d’une troisième candidature illégale du président Macky Sall, les nombreuses arrestations arbitraires des militants du Pastef ainsi que l’instrumentation de la justice dans l’unique objectif de liquider le leader de l’opposition sénégalaise, M. Ousmane Sonko, ont été fortement dénoncées devant la députée fédérale canadienne.
Des copies de la lettre du président Ousmane Sonko adressée à la communauté internationale, du rapport du département d’État américain sur les droits de l’homme au Sénégal et de la lettre de procédures spéciales des mandats du Rapporteur spécial sur les droits de réunion pacifique et la liberté d’association lui ont été remises. Mme Shanahan s’est montrée très préoccupée par l’emprisonnement de Mouhamed Samba Djim plus connu sous le nom de Hannibal Djim.
Le bureau de Pastef Canada projette d’autres rencontres avec les autorités canadiennes provinciales et fédérales afin de poursuivre la campagne d’informations et de dénonciations des dérives dictatoriales du président Macky Sall. »
par l'éditorialiste de seneplus, tidiane sow
ÊTRE DU BON COTÉ DE L’HISTOIRE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le monde a changé mais l’Occident semble ne pas s’en apercevoir. Ils pensent toujours exercer un contrôle sur nous autres. Ils veulent recueillir de force notre coopération au nom de ce qu’ils croient bons pour l’humanité
Les Occidentaux croient toujours que leur pensée doit dominer le monde. Leur manichéisme atavique se manifeste encore une fois dans le conflit russo-ukrainien : « Si vous ne supportez pas ceux que nous supportons, vous êtes forcément contre nous ». C’est ainsi que tous ceux qui n’auront pas voté la résolution onusienne condamnant l’invasion russe de l’Ukraine, tous ceux qui ne qualifieraient pas d‘agression l’occupation russe, seraient des ennemis de l’Occident toute puissante.
Pourtant il y a quelques années de cela, Mandela avait fait la leçon à un journaliste américain prétentieux, qui l’avait apostrophé et lui reprochait des amitiés coupables avec le truculent leader libyen Mammouar Kadhafi. Mandela lui avait répondu sur un ton cinglant, qu’il avait le libre-choix de ses amitiés et que les ennemis des Etats-Unis n’étaient pas forcément les ennemis de l’Afrique du Sud. Il lui rappela en substance que la Libye était une amie de longue date et qu’elle avait soutenu l’ANC pendant la dure épreuve de l’apartheid. Ce qui n’était pas le cas des USA. Cela avait douché l’atmosphère !
C’est cette même histoire qui se répète : pour l’Occident, la Russie doit être l’ennemie de tous à partir du moment elle est déclarée ennemie de l’Occident. Pourtant le monde a changé mais l’Occident semble ne pas s’en apercevoir. Il se réfugie et se complait dans son déni. En son sein déjà, beaucoup de transformations ont eu lieu : les USA ont décidé de se recroqueviller sur eux-mêmes depuis la présidence d’Obama ; les Anglais de Theresa May et de Boris Johnson sont sortis bruyamment de la communauté européenne ; et la sacro sainte alliance entre la France et l’Allemagne bat de l’aile depuis que Merkel a raccroché. Ailleurs aussi, le monde a changé : l’Inde a ravi à son ancien colonisateur, le Royaume Uni, la 5e place du classement mondial des puissances économiques.
Les crises nombreuses ont favorisé le repli dans des régimes autoritaires, Lula est revenu au pouvoir au Brésil et les pays d’Amérique du sud et d’Afrique ne se sentent pas concernés par cette « guerre européenne » et ont décidé de ne pas choisir un camp.
Malgré ces changements, pour l’Occident, un colonisé restera toujours un colonisé, figé dans son statut éternel. Ils pensent toujours exercer un contrôle sur nous autres. Ils ne comprennent pas que nous refusions de choisir un camp, le leur. Ils ne comprennent pas que nous n’empruntions pas le chemin qu’ils nous indiquent. Ils ne comprennent pas que l’Afrique du Sud fasse des manoeuvres militaires au large de ses côtes avec la Russie quand eux, allègrement, peuvent les faire en leur sein sans explications d’aucune sorte. Ils ne comprennent pas que le ministre des Affaires étrangères russe Serguei Lavrov, soit bien accueilli en Inde et en Afrique, des pays qu’ils ont colonisés. Ils ne comprennent pas que des États africains ne fassent pas de la Russie un monstre. Ne menacent-ils pas de sanctionner désormais toutes les personnes qui feraient la propagande de la Russie ? Comme dirait un ministre indien : « l’Europe pense que ses problèmes doivent concerner le monde et que ceux du monde ne la concernent pas ». Ils veulent recueillir de force notre compassion et notre coopération au nom de ce qu’ils croient bons pour l’humanité. Oui, ils pensent être « du bon coté de l’histoire ». Ils veulent nous entrainer par force, dans cette rhétorique politique d’« être du bon coté de l’histoire » si chère aux démocrates américains. Ce qu’ils ne disent pas, c’est que ce sont eux qui déterminent le bon coté de l’histoire. Les droits de l’homme n’ont apparemment pas la même valeur au Tchad et en Ukraine, comme ils n’ont pas la même valeur en Palestine et en Ukraine. Pour l’un, on condamnera fermement l’invasion, et on voudra que toutes les voix du monde se joignent à vous et pour l’autre on détournera la tête, et on fermera les yeux.
La récente visite de Biden à Kiev, pour marquer le choix fort des Occidentaux dans cette guerre russo-ukrainienne, en cette date d’anniversaire de l’invasion russe, a démontré l’impuissance européenne sur son propre sol. Les Etats-Unis restent la locomotive dans l’effort de soutien militaire à l’Ukraine et la lutte contre la Russie. Du haut de sa tribune à Varsovie en Pologne, Biden a annoncé plus de crédits de guerre pour l’Ukraine. N’eut été le cuisant échec et la débandade en Afghanistan, il aurait du mal à résister à l’idée d’envoyer des troupes dans le Donbass. Les anciens pays du rideau de fer, pourtant affranchis par l’union européenne, se refugient en masse sous l’aile protectrice de l’OTAN. La défense européenne tant voulue par la France n’a jamais pu se faire. L’Europe est devenue une seconde zone. La guerre se passe chez elle et elle n’a pas les moyens d’être un acteur majeur dans son déroulement. Les véhicules de combat Bradley américains sont ceux qu’attendent l’Ukraine pour lancer sa contre-offensive.
Pendant que l’Europe perd de son pouvoir et donc de son influence, la Chine, l’Inde et dans une moindre mesure la Turquie gagnent du terrain. Elles ont de plus en plus leur mot à dire. L’Afrique, quant à elle se sait courtisée et donc elle fait la belle. Elle multiplie déjà ses sources d’approvisionnement et de coopération. La Chine, l’Inde et la Turquie sont devenues ses principaux partenaires économiques. Par ailleurs, sur le plan militaire elle se rebiffe. Le Mali et le Burkina ont emboité le pas à la République centrafricaine et ont demandé à la France de se désengager de leurs territoires. Nul doute que cette tendance à ne plus être la chasse gardée de l’Occident s’accélèrera de plus en plus. Le temps de ceux qui vivent dans l’opulence des dépouilles de leurs victimes est compté. Macron pourra toujours convoquer le roi perse Xerxès et bombarder la Russie coupable d’avoir dessillé nos yeux sur l’impuissance du maitre. L’Histoire se poursuivra inéluctablement.
C. Tidiane Sow est coach en Communication politique.
UN COUTEAU À DOUBLE TRANCHANT
La multitude de candidatures au sein de Yewwi Askan Wi peut être une bonne stratégie pour amener le candidat du pouvoir au second tour. Mais elle pourrait mener cette coalition de l’opposition vers le syndrome de Benno Siggil Senegaal en 2012
La multitude de candidatures au niveau de la coalition Yewwi Askan Wi peut être une bonne stratégie pour amener le candidat du pouvoir au second tour. Mais elle a l’inconvénient de provoquer une dispersion des voix et de mener cette coalition de l’opposition vers le syndrome de Benno Siggil Senegaal en 2012. Ironie de l’histoire, Sonko et Cie pourraient être sauvés par le parrainage de Macky Sall.
‘’Dans 12 mois, s’il plaît à Dieu, celui qui va diriger le Sénégal sortira de Yewwi Askan Wi. Peu importe qu’il s’appelle Serigne Moustapha Sy, Ousmane Sonko, Khalifa Sall, Malick Gakou, Déthié Fall, Aida Mbodj, peu importe son nom. Ce qui est sûr, c’est que le futur président ne sort pas de cette assemblée…’’. Ainsi s’exprimait, il y a quelques jours, le président de Pastef/Les patriotes Ousmane Sonko, à l’occasion de la célébration des 25 ans du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur). Ce rêve a des chances réelles de devenir réalité, si la coalition reste ce bloc homogène qui a ébranlé la majorité présidentielle dans la plupart des grandes villes, aux élections territoriales de 2022, en plus d’avoir été à deux doigts de réussir à réaliser la cohabitation aux Législatives de la même année, grâce à son alliance avec le Parti démocratique sénégalais.
Mais vu la prolifération des candidats qui la mine, la deuxième force politique du pays pourrait filer tout droit vers le syndrome de Benno Siggil Senegaal en 2012.
Avec la candidature de Déthié Fall officialisée hier, ce n’est pas moins de six candidats qui vont sortir des flancs de cette coalition d’une dizaine de partis et mouvements citoyens. Outre le leader de fait Ousmane Sonko, il faudra compter sur Khalifa Ababacar Sall, Serigne Moustapha Sy annoncé pour le compte du Pur, Malick Gakou, Dr Babacar Diop et peut-être Aida Mbodj, si elle confirme son intention manifestée il y a plusieurs mois.
À coup sûr, si toutes ces candidatures sont validées, Yewwi connaitrait une dispersion des voix qui pourrait lui être fort préjudiciable. Cela est d’autant plus vrai que chacun de ces potentiels candidats a des arguments à faire valoir dans son terroir, avec le vote affectif.
Il en est ainsi de Khalifa Sall qui trône à Dakar depuis 2009, du Pur avec ses bastions aussi bien dans la zone de Dakar, à Tivaouane et ailleurs dans le pays, du Dr Babacar Diop renforcé par son poste de maire acquis grâce à la coalition, du duo Malick Gakou-Ameth Aidara qui a un capital affectif indéniable dans la banlieue…
Le parrainage, un rempart pour éviter l’éclatement à Yewwi Askan Wi
Présenté comme l’un des grands favoris de ces prochaines joutes électorales, le maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko, malgré son optimisme béat, risque ainsi d’être l’une des principales victimes de cette floraison de candidatures. Comme Moustapha Niasse en 2012, qui s’est fait chiper la deuxième place par Macky Sall. Encore que lui avait réussi, à l’époque, à capitaliser presque tous les candidats sérieux de l’opposition, à l’exception d’Ousmane Tanor Dieng porté par le Parti socialiste.
À Yewwi Askan Wi, on a une tout autre compréhension des enjeux pour 2024. Membre de la Conférence des leaders, le président du Mouvement pour une citoyenneté engagée (MCE)-Andu Nawle, Mamadou Lamine Dianté, explique : ‘’D’abord, il faut savoir qu’il n’y a rien de plus naturel quand on est parti politique de se présenter à des élections. Ensuite, dans une élection présidentielle, il est même préférable, pour l’opposition, d’avoir plusieurs candidats. Au premier tour, chacun engrange le maximum de voix pour amener le candidat du pouvoir au second tour. Au tour suivant, en ce qui concerne Yewwi Askan Wi en tout cas, on va soutenir le candidat le mieux placé.’’
A son avis, le schéma n’est pas le même qu’en 2012. Il justifie : ‘’Vous savez, en 2019, si Macky Sall est passé au premier tour, c’est parce que Karim Wade n’était pas candidat, Khalifa Sall n’était pas candidat… A partir de ce moment, leurs électeurs n’ont pas la même mobilisation et les candidats présentés par l’opposition n’auront pas forcément leur adhésion. C’était d’ailleurs l’objectif du pouvoir avec cette loi sur le parrainage.’’
Gare au syndrome de Benno Siggil Senegaal en 2012
Très optimistes, les leaders de Yewwi Askan Wi, à l’instar de Sonko, semblent convaincus que ce futur candidat au second tour va sortir de leurs rangs. Mais avec la multitude de candidatures, les chances de voir les première et deuxième places leur échapper augmentent.
Pour Dianté, ce n’est pas si évident que certains peuvent le penser. ‘’Chaque membre a certes ses militants qui sont soumis aux consignes, mais chacun a aussi sa caution personnelle au sein de la population, avec des électeurs libres qui peuvent être enclins à voter pour lui, mais pas pour un autre. C’est comme ça que je vois les choses. Si on dit que Déthié Fall n’est pas candidat, il n’est pas évident que tous ceux qui voulaient voter pour lui vont se rabattre sur le candidat de Yewwi Askan Wi’’.
Aussi, clame-t-il, qu’au niveau de la coalition, tout a été clair depuis le début. ‘’La charte nous engageait à aller ensemble aux élections territoriales et législatives. Pour la Présidentielle, la charte avait prévu que chacun peut déclarer sa candidature. Et c’est même ce qui est le plus pertinent’’.
Egalement, cette floraison de candidatures peut être une stratégie de positionnement, pour montrer son envergure. Et au dernier moment, se rallier à un des deux ténors de la coalition. Car, rarement, la scène politique sénégalaise n’avait été aussi bipolarisée que maintenant, avec Macky Sall d’un côté et Ousmane Sonko de l’autre. Depuis des mois, ce sont les principaux animateurs du landerneau politique. Et la tendance n’est pas prête de s’inverser. D’où la difficulté pour les autres leaders d’exister et d’attirer la lumière sur soi. Seul Khalifa Sall parvient à tirer son épingle du jeu, pour le moment.
Dans tous les cas, à ce jour, il est tôt de savoir combien de candidats sortiront de ce groupe. Malgré les intentions manifestées, il est presque sûr que certains vont être recalés par le parrainage. Il y a, en outre, des obstacles judiciaires sur la tête de certains candidats, dont Ousmane Sonko et Khalifa Ababacar Sall, pour ce qui concerne ladite coalition. Moins il y aura de candidats, mieux ce sera pour le candidat qui réussira à passer les différents obstacles. Plus il y en aura, mieux ce sera pour les candidats des autres blocs de l’opposition.
LE VOTE D’ALIOU CISSÉ QUI FAIT DÉBAT
Objet de critique de la part des sénégalais du fait de son choix, le sélectionneur des Lions, Aliou Cissé est à nouveau au banc des accusés pour avoir classé son attaquant en troisième position pour le classement du meilleur joueur FIFA The Best.
Sadio Mané a terminé 6ème au classement du Meilleur joueur FIFA The Best et est le joueur africain le mieux placé malgré son absence à la Coupe du monde 2022. Mais le choix d’Aliou Cissé de mettre son métronome en troisième position a fait beaucoup parler et créé une certaine polémique.
Lionel Messi a été plébiscité Meilleur joueur FIFA The Best devant son coéquipier Kylian Mbappé et le Ballon d’Or France Football Karim Benzema. 6ème au classement final avec 19 points, Sadio Mané n’était pas attendu comme vainqueur, mais c’est le choix de son entraîneur en équipe nationale du Sénégal qui fait débat depuis la proclamation des votes. Aliou Cissé a mis Kylian Mbappé (Paris Saint-Germain & France) en première position suivi d’Achraf Hakimi (Paris Saint-Germain et Maroc) et enfin Sadio Mané en troisième position. Là où son capitaine, Kalidou Koulibaly, a mis en avant Sadio Mané suivi de Mbappé et Messi.
Un choix bizarre du sélectionneur national qui a fait jaser et beaucoup fait réagir sur les réseaux sociaux. Si Mbappé a réussi une bonne saison avec le PSG et un bon Mondial avec la France, c’est le choix du latéral marocain devant le numéro 10 des Lions du Sénégal qui pose problème même si ce dernier a perdu du terrain entre son transfert au Bayern Munich le 22 juin 2022 et sa blessure au genou en novembre 2022 qui l’a privé du Mondial qatari.
Hakimi ne peut se targuer que d’avoir été demi-finaliste de la Coupe du monde avec le Maroc mais n’a pas dépassé les quarts de finale de la CAN et a été éliminé dès les huitièmes de finale de la Ligue des champions. Contrairement à un Mané qui a réussi une des meilleures saisons de sa carrière avec le sacre à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec les Lions et les titres en Carabao Cup et FA Cup en plus de cette place de finaliste de la C1 avec Liverpool, sans oublier le trophée de Joueur africain de l’année 2022 et sa deuxième place au Ballon d’Or France Football 2022. Ce trophée est censé récompenser les meilleurs joueurs de la saison, pas de la Coupe du monde 2022. Sur cet aspect, Achraf Hakimi ne peut nullement être devant Sadio Mané si Cissé se voulait objectif.
Cissé a mis en avant le Mondial
Mais à se fier à ses votes, Aliou Cissé a clairement pris en compte les résultats de la dernière coupe du Monde, et surtout, le parcours historique du Maroc alors que pour cette édition, ce sont les performances entre le 8 août 2021 et le 18 décembre 2022, date de la finale de la Coupe du monde, qui ont été prises en compte. Pour les titres de meilleur entraîneur et meilleur gardien, le sélectionneur des Lions a voté pour Regragui en premier, Scaloni en 2 et Deschamps en 3 puis Bounou en premier, Martinez en 2 et Courtois en 3. Aliou Cissé s’est créé une polémique dont il se serait bien passé en reléguant en dernière position sa star, son homme à tout faire, le métronome de son équipe.
Les retrouvailles en sélection, au mois de mars prochain pour les besoins des éliminatoires de la CAN 2023, seront scrutées de près avec un Sadio Mané de retour à la compétition depuis la semaine dernière.
LES TROIS JAMBARS DÉCORÉS À TITRE POSTHUME
Les trois soldats sénégalais, tombés au champ d’honneur, dans le cadre des opérations de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), ont reçu les hommages de la nation.
Les trois soldats sénégalais, tombés au champ d’honneur, dans le cadre des opérations de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), ont reçu les hommages de la nation. Le caporal Eugène Idrissa Badhine Mingou, et les marins Ousseynou Diallo et Pierre Tama Boubane ont été élevés aux rangs de chevaliers dans l’Ordre national du Lion à titre Posthume.
Présidant ce mercredi matin, la cérémonie de levée de corps des trois ‘’Jambars’’, au camp Dial Diop de Dakar, siège de l’État-major des armées sénégalaises, le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, a annoncé que l’État a pris des mesures sociales fortes pour accompagner les familles endeuillées, en guise de reconnaissance aux ‘’Jambars’’.
“Ces jeunes soldats partis à la fleur de l’âge dans l’accomplissement de leur mission. L’État a déjà pris des mesures sociales fortes pour accompagner leur famille dans le deuil et aussi de façon durable indépendamment de ce qui est prévu par les Nations unies. La Nation leur sera éternellement reconnaissante”, a-t-il déclaré.
Pour rappel, un véhicule du contingent sénégalais a heurté un engin explosif improvisé, mardi dernier, au retour d’une mission de ravitaillement.
Une semaine après le drame, parents, amis et frères d’armes, leur ont rendu un dernier hommage. Pour le commandant du 11e détachement du Minisma, Mathieu Diogoye Sène, “ils ont bravé menaces et danger pour protéger personnes et biens ou sauver des vies en péril. Ils sont surtout restés fidèles à leur noble et belle devise ‘’on nous tue, on ne nous déshonore pas’’. Leur souvenir restera à jamais gravé dans nos mémoires”.
NE PAS ALLER À LA COUPE DU MONDE M’A FAIT MAL
L’international sénégalais se livre après son retour sur les terrains dimanche dernier, lors de Bayern / Union Berlin 3-0, pour le compte de la 22e journée de Bundesliga. Dans une interview pour Bild, le double ballon d’or africain a évoqué ses sensations
L’international sénégalais se livre après son retour sur les terrains, dimanche dernier, lors de Bayern / Union Berlin, 3-0, pour le compte de la 22e journée de Bundesliga. Dans une interview pour Bild, le double ballon d’or africain a évoqué ses sensations et ce fameux match retour.
"Ça faisait longtemps, mais maintenant je me sens beaucoup mieux. Me tenir debout sur le terrain avec mes coéquipiers et avoir à nouveau le ballon à mes pieds me rend heureux”, savoure-t-il.
Un sentiment loin de ce qu’il a ressenti à l’annonce de son forfait au Mondial (20 novembre – 18 décembre) 2022. Le meneur des Lions du Sénégal a souligné que “ne pas être à la Coupe du monde lui a fait mal.” “J’étais triste, mais ça arrive. J’ai dû accepter la situation difficile et rester optimiste. Ce n’était pas facile mentalement, mais cette expérience peut m’aider dans le futur”, a-t-il confié.
Absent au Parc des Princes pour la première manche, Sadio Mané sera bien présent à l’Allianz Arena dans une semaine pour défier le PSG, en huitième de finale retour de la Ligue des champions. A ce propos, a dit le joueur : “le club s’est très bien occupé de moi. Le match aller contre le PSG était trop tôt pour moi, mais le match retour était toujours dans ma tête.”
Le champion d’Afrique a ensuite évoqué la confiance qu’il a en son équipe. “Nous avons bien contrôlé le match aller. La victoire 1-0 à l’extérieur nous place dans une bonne situation, même si à Munich, nous devons être incroyablement prudents contre Paris. J’ai regardé le match à la télé avec mes amis. Je suis très nerveux et je fais beaucoup de commentaires quand je regarde les matchs à la télé. Mais j’avais confiance en mes coéquipiers. Même quand Kylian Mbappé est entré. C’est un grand joueur qui a eu une influence sur le jeu, mais nos défenseurs peuvent l’arrêter”, a-t-il expliqué.
Sadio Mané de poursuivre : "le Bayern a remporté la Ligue des champions six fois, le club est l’un des plus grands du monde. C’est un fait bien connu, l’histoire du club est attrayante, c’était mon cas quand j’ai décidé de déménager à Munich. Je ne vois aucune équipe plus grande que le Bayern ou imbattable. Ce serait une erreur de penser que personne ne peut rivaliser avec nous. Si on pense comme ça, une mauvaise surprise peut arriver très vite. Il y a de grandes équipes dans cette compétition. Il faut d’abord jouer le match retour."
La recrue estivale du Bayern Munich a aussi précisé n’avoir “jamais douté” de son choix. “Quand j’ai décidé de quitter Liverpool, je voulais seulement aller au Bayern, en Bundesliga. Je connais le championnat depuis mon passage à Salzbourg, je ne regardais pas la Premier League à l’époque mais la Bundesliga. Le Bayern m’attirait beaucoup. Je reçois un retour différent même de la part de mes anciens collègues de la Premier League. Je suis sûr que nous verrons bientôt plus de joueurs de Premier League venir en Bundesliga", a-t-il expliqué.
“Le championnat est très serré et équilibré, regardez le classement. L’ambiance est géniale. Pourquoi dirait-on non à la Bundesliga ? Ça m’étonnerait. On dit souvent que la Premier League est plus dure et plus physique. Beaucoup de gens pensent ainsi. Sur le terrain ici, j’ai remarqué : ’Wow ! Les joueurs ici sont vraiment forts’ - la Bundesliga est au moins aussi physique que la Premier League. En plus, beaucoup d’équipes effectuent un pressing haut. Je prends beaucoup de plaisir. Je suis content de mon choix, content d’avoir fini à Munich”, a-t-il enchainé, évoquant une possible arrivée d’Harry Kane (attaquant à Tottenham Hotspur) à Munich.
D’ailleurs, a-t-il ajouté, “j’ai rencontré Cristiano Ronaldo à Majorque avant cette saison après la fin de mon déménagement. Il m’a félicité et m’a dit : Un grand club ! C’est un grand pas pour toi !”
S’exprimant sur la situation de Liverpool, Sadio Mané ne doute pas “du retour” du club anglais. “Je suis convaincu qu’ils surmonteront cette situation. Ils ont eu de nombreuses blessures et des tests difficiles, mais Jürgen Klopp est définitivement l’homme qu’il faut. Il ramènera Liverpool à partir de cette saison, les joueurs l’adorent”.
Les Reds ont sombré, 5-2, face au Real Madrid, en Ligue des champions. Actuellement 7e au classement, Liverpool est à neuf longueurs de la quatrième place occupée par Tottenham Hotspur.