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17 juin 2025
LE BRÉSIL DÉCRÈTE TROIS JOURS DE DEUIL NATIONAL
Après l’annonce de la mort du Roi Pelé, le Brésil a décrété trois jours de deuil national pour celui qui lui a permis de remporter trois Coupes du monde en 1958, 1962 et 1970.
Après l’annonce de la mort du Roi Pelé, le Brésil a décrété trois jours de deuil national pour celui qui lui a permis de remporter trois Coupes du monde en 1958, 1962 et 1970. À Santos, où l’ancien joueur a brillé de mille feux entre 1956 et 1974 et qui a décrété sept jours de deuil, une veillée funèbre, ouverte au public, aura lieu lundi au stade et durera 24 heures.
Pour la première fois depuis 82 ans, le Brésil va se réveiller sans Pelé. Avec le décès du "Roi" du football, le pays entame un deuil national de trois jours, une marque de respect pour Edson Arantes do Nascimento, accompagné de condoléances planétaires. Après la mort d’Elizabeth II en septembre, c’est une autre figure majeure du XXe siècle qui disparaît en 2022, suscitant des réactions du monde du foot, mais aussi de la politique ou de la culture.
Une veillée funèbre, ouverte au public, aura lieu lundi et durera 24 heures, au stade du Santos FC, club où l’éternel numéro 10 a brillé de 1956 à 1974. L’enterrement, mardi, se déroulera en revanche dans l’intimité familiale, après un cortège suivant le cercueil dans les rues de Santos, ville portuaire à 80 km de Sao Paulo qui a décrété pour sa part un deuil de sept jours.
Devant l’hôpital pauliste où le triple champion du monde est décédé, des fans ont brandi une banderole où l’on pouvait lire : "Roi Pelé éternel". À Rio de Janeiro, le Christ Rédempteur du Corcovado, monument emblématique qui domine la baie, a été illuminé en hommage à Pelé, tout comme le mythique stade Maracana.
PAR Courani DIARRA
DESAMMOUR
Est-il seulement possible de conjuguer l’action du Président Macky Sall à l’imparfait en cette semaine finissante de l’année 2022 ? Sans ambages, je réponds : « Non ! ». Avant tout, parce qu’il est le président de la République en exercice.
Est-il seulement possible de conjuguer l’action du Président Macky Sall à l’imparfait en cette semaine finissante de l’année 2022 ? Sans ambages, je réponds : « Non ! ». Avant tout, parce qu’il est le président de la République en exercice. Je n’aime pas parler de politique mais il est bon, parfois, de se mêler de « ceux qui ne nous regardent pas » (les tenants du pouvoir). Car de plus en plus, le désamour entre acteurs politiques contamine d’autres couches de la population et pollue l’atmosphère, hélas !
Que les politiques jouent à « Je te tiens, tu me tiens.. », -vous savez, la comptine qui autorise les claques- ou à « Ali Baba et les 40 voleurs » (sous nos tropiques, leur nombre devient exponentiel), c’est leur malédiction ! Mais comment comprendre l’acharnement de certains observateurs sur ces rappeurs qui ont rencontré le chef de l’État ? Ces acteurs culturels n’ont pas besoin de l’onction de leurs pourfendeurs pour discuter avec l’autorité qu’incarne Macky Sall de leur vécu, leur vision, leurs opinions et leurs projets. Rappeurs ou promoteurs culturels, ils sont citoyens de ce pays et, à ce titre simplement, ont le droit de dialoguer avec le Président. Bien plus, leurs voix portent souvent plus loin que celles des élus. Ce propos ne porte donc pas sur le fond, mais sur la forme. Qui, parmi ceux qui clashent Xuman et ses potes reçus en audience au palais de la République, oserait refuser de déférer à l’invitation du Président ?
Tant que le dialogue est possible, encourageons-le !
Notre société est réputée pour sa tradition du dialogue, des échanges, des discussions au sein des familles et des communautés, pour trouver une solution à un problème quelconque ou parvenir à un consensus. Par conséquent, toute rencaontre ou discussion entre le chef de l’État et toute autre partie ne fait que perpétuer cette vieille tradition sénégalaise que nous avons toujours célébrée et protégée. Chacun est libre cependant d’émettre son avis sur les résultats d’une telle rencontre. Par contre, critiquer, voire s’opposer à sa tenue, est inacceptable sous peine de remettre en cause une valeur fondamentale de notre société. Tant que le dialogue est possible, encourageons-le ! Tous les peuples n’ont pas ce privilège qui est un gage de stabilité. C’est surtout en se parlant et en s’écoutant qu’on pourra préserver la paix et la cohésion au Sénégal, même s’il reste vrai, comme disait le doyen Ibrahima Bakhoum, il y a bientôt 25 ans, que « les chemins qui mènent à l’enfer peuvent être pavés des plus louables intentions ».
Ne nous laissons pas manipuler par la haine gratuite, la peur de l’inconnu. Apprenons plutôt à panser nos maux avec des mots, à penser ces mots avant de les prononcer. Comme les rappeurs, quoi. Sachons raison garder, interroger les actes avant de les condamner. L’air infect qui circule dans le pays n’étouffe pas quelques-uns pour épargner les autres. Il asphyxie tout autant les pragmatiques et les marchands de sommeil, les bosseurs et les branleurs. Croyez-moi, le Sénégal a certainement d’autres urgences à gérer. Si en 2022, des compatriotes croient encore que le raccourci pour la richesse, c’est le vol (détournement) ou la multiplication de billets, alors le chemin reste long vers l’émergence. Et d’autres viendront promettre, pire que Koukandé, de ressusciter Moïse pour qu’il sépare, non pas la Mer Rouge, mais l’océan Atlantique en deux.
Cessons les enfantillages et mettons-nous au travail, parce que « ligeey mo yorr reew » (c’est par le travail qu’un pays se développe), ainsi que le chante Youssou Ndour. L’élégance suppose aussi de ne pas douter de la bonne foi d’autrui à tout bout de champ…
«ON N'INTERPRÈTE PAS CE QUI EST CLAIR COMME L'EAU DE ROCHE»
Pour le professeur en sciences politiques Maurice Soudiek Dione, la constitution du Sénégal est claire sur la question des mandats
Pour le professeur en sciences politiques Maurice Soudiek Dione, la constitution du Sénégal est claire sur la question des mandats. «On n'interprète pas ce qui est précis et clair comme l'eau de roche», affirme le chercheur à l'Université Gaston Berger (Ugb) de Saint Louis qui était l'invité de «Appel sur l'actualité» sur «RFI».
De l'avis du politiste, les membres de la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby) qui parlent d'un deuxième quinquennat racontent des histoires. «En réalité, la Constitution est très claire là-dessus. L'argument des membres de la coalition BBY n'est pas juridiquement recevable pour la bonne et simple raison que la nature du mandat n'a rien à voir avec la durée du mandat. Aux Etats-Unis le mandat est de 4 ans, en France le mandat est de 5 ans, en République Démocratique du Congo le mandat est de 7 ans. Le mandat, qu'est-ce c'est ? C'est une habilitation à représenter, à agir et à parler au nom et pour le compte du peuple pour un temps qui peut être variable », explique Pr Maurice Soudieck Dione avant de préciser que «le premier mandat était un mandat de 7 ans, le second un mandat de 5 ans. Ce qui fait deux mandats et au regard de la Constitution, nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs»
Battant en brèche les arguments des tenants du pouvoir, il souligne que si ces derniers considèrent que le mandat de 7 ans n'est pas un mandat, en ce moment, c'est un cataclysme juridique qui se produit. À l'en croire, cela veut dire que le président de la République a eu à exercer un pouvoir de fait. C'est-à-dire, indique-t-il, sans titre juridique valide et valable. «Et dès lors, toutes les lois qui ont été promulguées par lui sont nulles, toutes les nominations à des emplois civils et militaires qu'il a faites sont nulles. Vous comprenez alors le séisme que cela produit dans l'ordonnancement juridique», explique que Pr Soudieck Dione qui estime que cela constitue une aberration. «Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. C'est clair. Et nul n'est un pronom impersonnel. Et si on remplace nul par Macky Sall dans la situation actuelle, cela donne que Macky Sall ne peut pas exercer plus de deux mandats. On n'interprète pas ce qui est précis, clair comme de l'eau de roche», serine le Pr Maurice Soudieck Dione sur les ondes de «Rfi» avant de soutenir qu'une troisième candidature serait une violation manifeste et flagrante de la charte fondamentale. Pour lui, il n'est pas normal de faire primer les envies d'un individu, fût-il le président de la République, sur la Constitution.
Toutefois, il pense que l'opposition doit éviter d'entrer dans une confrontation inutile et prématurée, «tout en travaillant politiquement dans la perspective de cette échéance».
C’est le vœu du professeur en sciences politiques.
AÏSSATA TALL SALL RASSURE LES PARTENAIRES SUR LE RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES
La ministre des Affaires étrangères, a déclaré, jeudi, avoir apporté les clarifications nécessaires et rassuré les Ambassadeurs de l'Union européenne sur les conclusions du rapport de la Cour des Comptes sur le Fonds Force Covid-19
La ministre des Affaires étrangères, a déclaré, jeudi, avoir apporté les clarifications nécessaires et rassuré les Ambassadeurs de l'Union européenne sur les conclusions du rapport de la Cour des Comptes sur le Fonds Force Covid-19.
Sur son compte twitter, Me Aïssata Tall Sall a indiqué avoir déjeuné avec les Ambassadeurs de l'Union européenne. ‘’Nos discussions ont porté sur l'approfondissement de notre coopération, la mise en œuvre des conclusions du Sommet UE/UA, les conclusions du rapport de la Cour des Comptes sur le Fonds Force Covid’’, a-telle écrit.
A propos du rapport de la Cour des comptes, elle dit avoir ‘’apporté toutes les clarifications nécessaires et rassuré nos partenaires’’.
La Cour des comptes a décelé de nombreuses irrégularités dans un rapport sur la gestion des fonds alloués à la lutte contre la Covid-19 et demandé l’ouverture d’informations judiciaires. Des organisations de la société civile ont appelé à un grand rassemblement, vendredi, pour réclamer l'application des recommandations de la Cour des comptes tandis que la coalition de l'opposition Yewwi askan wi a appelé à un concert de casseroles, le 31 décembre à 20h.
Lors d’une conférence de presse, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, a assuré que le gouvernement ‘’donnera suite aux recommandations’’ du rapport de la Cour des comptes sur le contrôle et la gestion du fonds de riposte Force COVID-19, entre 2020 et 2021.
LES CAS DE TUBERCULOSE FLAMBENT DANS LE MILIEU CARCÉRAL
"De 2013 à 2018, nous avons eu une moyenne de tuberculose au niveau du pavillon spécial estimée à 30 cas par année. De 2018 à 2022, nous avons dénombré 174 cas", indique le médecin chef de l’administration pénitentiaire Dr Famara Seck
La réunion de coordination et de suivi annuelle qu’organisent le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (Pnlt) et les établissements pénitentiaires a fait l’état des lieux de la lutte contre la tuberculose dans le milieu carcéral. Et c’est pour souligner qu’entre 2018 et 2022, 174 cas ont été recensés dans les établissements pénitentiaires.
La tuberculose est la troisième cause de mortalité en milieu carcéral. Cette situation s’explique par les nombreux cas de tuberculose dans ce milieu. Le médecin chef de l’administration pénitentiaire Dr Famara Seck explique que les détenus constituent une population clé concernant la lutte contre la tuberculose. «En détention, nous avons des cas de tuberculose. D’après les données que nous avons, de 2013 à 2018, nous avons eu une moyenne de tuberculose au niveau du pavillon spécial estimée à 30 cas par année. De 2018 à 2022, nous avons dénombré 174 cas qui ont été tous hospitalisés et pris en charge dans l’unité de traitement du pavillon spécial», dit-il en ajoutant que la région de Dakar est la plus touchée.
Les facteurs qui peuvent favoriser la propagation de la maladie sont le surpeuplement, la promiscuité, le confinement, le manque d’aération et la vétusté des lieux, les transferts répétés entre établissements, le profil socio-économique des détenus. Pour sa part, la coordonnatrice du Programme National de lutte contre la tuberculose Dr Yacine Mar Diop estime qu’ils sont en train d’élaborer un nouveau plan stratégique 2023-2030. «Ce qui fait la spécificité de ce milieu est qu’il est fermé avec peu d’aération. Il regroupe beaucoup de personnes et il y a une transmission plus facile des maladies comme la tuberculose, et elle se fait par voie aérienne», souligne-t-elle. «Quand nous avons un cas, s’il n’est pas pris en charge très tôt et correctement, il y aura une dissémination de la maladie. La principale contrainte en matière de prise en charge est l’élargissement des détenus. Les infirmiers ignorent parfois le moment où le détenu doit être élargi et n’ont pas le temps d’établir la connexion avec le centre de traitement qui se trouve dans la zone du domicile du patient», explique-t-elle.
par Mame Diarra Sow
ENGAGEONS LA GUERRE REPUBLICAINE POUR LA PAIX
La guerre républicaine, seule solution pour sortir de cette violence qui mine notre Sénégal et qui risque de nous conduire au chaos. Une bataille républicaine massive et totale avec comme arme miracle l’impératif d’unité nationale
La guerre républicaine, seule solution pour sortir de cette violence qui mine notre Sénégal et qui risque de nous conduire au chaos. Une bataille républicaine massive et totale avec comme arme miracle l’impératif d’unité nationale. Une bataille de réconciliation nationale pour 2023 avant 2024 s’avère inéluctable. Sinon la victoire des uns, sera improbable et la défaite des autres impossible
VIOLENCE ET CHAOS.
Partir des mots simples pour décrire les maux complexes qui gangrènent notre vivre ensemble, pour décrier la violence qui sévit dans notre cher Sénégal et le chaos qui le guette.
Une tribune pour redire la gravité de l’heure qui a été déjà amplement et abondamment décriée partout, par tous. Aussi bien en public qu’en privé ; aussi bien par l’opinion nationale qu’internationale. A l’intérieur nous sommes tous sidérés. De l’extérieur nous sommes regardés avec stupéfaction.
Indignations à l’unisson. Condamnations à l’unanimité. Un appel à l’unité nationale pour sauver notre belle République du chaos. L’impératif d’unité s’avère inéluctable pour l’année 2023 avant de parler de l’enjeu majeur de 2024.
Car à y voir de près à la surface avec une courte vision l’enjeu demeure la violence réduite aux altercations physiques de l’Assemblée nationale ou aux dérives verbales de l’espace public. Mais à l’appréhender dans sa profondeur, cette violence générale et généralisée et son cortège de déflagrations est bien ancrée dans notre vivre ensemble. Les faits de violence connus s’apparentent à l’arbre qui cache la forêt.
La violence exprimée par les uns et les autres est le résultat d’un long parcours parsemé d’épines et de cactus ; de piques et de cailloux. C’est une escalade de violences, Initialement verbale, elle s’est développée de manière forte et exponentielle. Elle a pris forme avec de l’élan et de l’épaisseur et s’est confortablement installée dans notre vivre ensemble. Une violence multiforme, politique, sociale et économique
Au plan politique, l’on a constaté qu’à force d’invectives, qu’à force de propos agressifs, les débats politiques sont devenus haineux. La compétition s’est mue en animosité. Et les adversaires politiques sont devenus des ennemis. S’y ajoute que c’est une minorité politique bruyante qui exerce la violence sur une majorité citoyenne silencieuse. Des contradictions violentes aux antipodes des oppositions de vision politique de naguère entre Cheikh Anta Diop sur l’antériorité de la civilisation africaine et la vision mondialiste de la civilisation de l’universel de Léopold Sédar Senghor. Ou bien encore de son socialisme africain face au libéralisme de Maitre Abdoulaye Wade. Et L’on pourrait poursuivre la liste de ces oppositions politiques républicaines et fécondes. Avec ces grandes figures emblématiques qui ont fait la fierté et la grandeur de notre République.
Au plan sociétal, c’est le déficit de civisme et l’insuffisance du savoir faire et du savoir être. A la place des intellectuels, ce sont les influenceurs qui occupent la scène sociale. Le savoir qui est la pierre angulaire de tout progrès est placardisé au profit de l’avoir. Nul besoin d’avoir une trajectoire républicaine par le mérite pour contribuer au progrès de son pays. C’est le laissez aller et le laissez faire. Tout est autorisé même ce qui est interdit au nom de la démocratie et des libertés s’y rattachant. Libertés et libertinage sont confondus. La frontière entre la vie privée et la vie publique dans cette ère numérique est devenue floue voire illisibles. Dans le champ républicain on ne débat plus de l’essentiel mais de l’accessoire. Les débats structurels sont remplacés par des échanges sur les parties fines des uns, les frivolités des autres. Et les responsabilités sont partagées depuis l’affaire sweet beauté Adji sarr/ Ousmane Sonko et son déroulé.
Au plan économique, la violence fait l’actualité. Les populations sont violentées avec des crimes économiques sans précédent. Les scandales financiers font foison. Tout grand projet de l’Etat pour inscrire le pays dans l’émergence est une occasion de détournement et de corruption pour dirigeants et fonctionnaires véreux. Le récent rapport de la Cour des comptes sur la gestion des fonds de 1000 milliards destinés à sauver la nation en est une illustration parfaite.
Force est de constater que le climat républicain est devenu extrêmement délétère. Un climat venteux, poussiéreux, ensablé. Une atmosphère polluée, anxiogène qui se pointe à l’horizon depuis un bon moment. Une tension sociale qui couve depuis fort longtemps. Et c’est dire que la République dégradée, déchirée avec une fracture sociale profonde verbatim Président français J. CHIRAC et une plaie béante s’est résolument inscrite dans une descente aux enfers.
A cet égard, comment panser la plaie républicaine et la fracture sociale décrites ? Comment penser les solutions et thérapies de soin de cette République malade?
D’emblée une seule réponse à cette interrogation : l’impérieuse nécessité d’une réconciliation nationale pour l’année 2023 préalable à tout rendez républicain de 2024. L’impératif d’unité nationale pour sauvegarder notre commun vouloir de vie commune cher au père fondateur de la nation sénégalaise
La bataille républicaine de la réconciliation nationale s’avère inéluctable pour 2023 sinon nulle bataille électorale pour 2024. Apaiser le climat social et restaurer notre République en agonie dont les piliers institutionnels très fébriles s’affaissent de jour en jour.
S’agissant du pouvoir Exécutif, une rupture de confiance entre les gouvernants et les gouvernés due principalement à une mal gouvernance insatisfaisante qui impacte négativement le bien- être des populations. Des citoyens qui sont préoccupés par leur pouvoir d’achat et qui attendent leurs fins de mois comme leurs fins du monde. Qui attribuent leurs insuffisances et leurs misères à une gouvernance prédatrice et prévaricatrice des deniers publics par ceux qui les dirigent. En lieu et place de les servir, ils ne cessent de se servir à leur détriment.
Concernant le pouvoir judiciaire, le débat s’articule au niveau d’une justice à deux vitesses et à géométrie variable selon que l’on soit au pouvoir ou à l’opposition. L’instrumentalisation de la justice à des fins politiques est éminemment d’actualité. Sur toutes les affaires pendantes, il n’y a presque plus de frontière entre les droits des uns et les devoirs des autres. Une confusion d’interprétation sur toutes les questions de droit qui nous interpellent. Le principe sacro -saint de l’autorité de la chose jugée est remis en question ; même sur l’interprétation de notre loi fondamentale. En atteste la question actuelle de la troisième candidature du Président SALL pour l’année 2024 et les différentes interprétations déjà agitées. Au demeurant alors que ce n’est ni le moment ni le lieu. Ni le moment car en République on doit se soumettre au calendrier républicain qui fixe les rendez- vous républicains et les débats y afférent en prélude du choix des citoyens, et le temps présent n’est pas dédié à installer le pays dans une campagne prématurée. Ni le lieu car en République, il y a une institution autre que le tribunal médiatique chargée de juger la recevabilité des candidatures pour toute élection républicaine. Encore une violence.
Quant au Pouvoir législatif qui est l’épicentre du séisme de la violence, empruntant les propos de René Dumont tiers-mondiste et ami de l’Afrique force est de constater que « la rentrée parlementaire de la 14ème législature était déjà mal partie ». Avec ce tohu-bohu, ces scènes de turbulence et de chahut au rythme des sons de chaises et de tables. Ce tintamarre en place et lieu de débat. Il ne fait pas exception et reste à l’image nationale. L’on voit un parlement de gueux, teinté de fanatisme et de radicalisme qui tend à faire mourir la République alors que la naissance de notre toute première République y a eu lieu. En parole, des honorables députés crient urbi et orbi qu’ils sont des serviteurs alors qu’en actes ils apparaissent comme des misérables élus dans leurs respectives positions partisanes qui minent la République.
L’impératif d’unité nationale comme arme miracle
Une fois le constat d’une République en agonie et d’une nation malade. Aux grands maux les grands remèdes. Dans ce vaste champ républicain en ruines une guerre républicaine doit être engagée sans tarder avant qu’il ne soit trop tard. Face à chaos debout prêt à s’emparer de la république. Avec comme seule arme l’impératif d’unité nationale. Une arme miracle qui n’est ni mirage ni utopie
Toutefois dans cette bataille pour la réconciliation nationale qui s’avère inéluctable pour l’année 2023 avant tout enjeu de 2024 il faut la mener avec organisation et méthode. « philosophie du Président SENGHOR ». Chacun son rôle et sa mission.
A Monsieur le Président de la République de mener cette bataille de réconciliation nationale pour l’intérêt du Sénégal et l’honneur de la République.
En présidant aux destinées de la République, vous êtes également le Chef de l’Etat et le Chef des Armées. Ce faisant, il vous appartient de mener cette bataille républicaine pour apaiser notre pays, pour sécuriser nos concitoyens. Un climat républicain serein et paisible est la condition sine qua none pour toute vision de progrès et de prospérité inhérente à chaque société. Monsieur le Président, il vous appartient de siffler la fin de la récréation avec autorité sans autoritarisme. Parlez à votre peuple surtout à propos des violences économiques. Parlez à vos collaborateurs indexés qui ne respectent pas le jeu républicain en se démettant de leurs charges et se mettre à la disposition du pouvoir judiciaire pour clarifier leur innocence présumée. En même temps ne pas gêner l’autorité et le gouvernement qui est la structuration du fonctionnement du pays. Aussi, Un appel à l’ensemble de la nation même, à vos concitoyens les plus virulents ne serait pas une faiblesse coupable mais un devoir historique.
Il vous appartient de mobiliser les forces de la nation. Il vous appartient de rassembler tous les Sénégalais. Il vous appartient de nous guider pour l’année 2023 sur le chemin de l’unité nationale. Que les sénégalais d’ici et d’ailleurs soient unis dans cette bataille de réconciliation nationale. Qu’ils soient liés dans la résistance républicaine. Pouvoir comme Opposition puisque tout part du champ politique.
Vivement que toutes les affaires judiciaires pendantes des acteurs politiques ou des militants républicains en maille avec la justice soient purgés au nom de la réconciliation nationale.
Vivement que les ressources attendues pour 2023 deviennent la gloire de notre Sénégal à l’instar des Emirats Arabes Unis, modèle d’intelligence économique.
Le message attendu pour 2023 quoique cela vous coute est un dialogue national d’anthologie en vue d’une Conférence nationale pour la réconciliation des esprits et des cœurs conformément à la volonté du peuple sénégalais traduite dans la configuration parlementaire issue des dernières élections.
Aucune majorité absolue de part et d’autre
Ma conviction est que le leader naturel de l’opposition Ousmane SONKO répondra positivement quel qu’en soit le prix. Parce que dans sa clairvoyance, il fait la différence entre l’exigence de compromis républicain de l’heure et la compromission. Entre responsabilité et faiblesse. Il comprend l’aspiration de ses concitoyens et l’enjeu républicain de mener le combat pour permettre à notre pays d’accéder à une souveraineté pleine et entière (économique, éducationnelle sanitaire...). Et que le vrai débat, c’est de transformer nos ressources pétrolières et gazières en richesses. De débattre sur les visions d’industrialisation et de numérisation de notre économie avec comme préalable l’apaisement national.
Ma conviction est que les sages de la République comme les anciens Présidents Diouf et Wade répondront à l’appel pour sauver la République et par ricochet leurs héritages.
Ma conviction est que tous les dignitaires religieux épris de paix seront présents.
Ma conviction est que la jeunesse activiste ou pas doit être de la partie.
Parlez à votre jeunesse par crainte qu’elle s’égare dans les pénombres du populisme politique et du terrorisme intellectuel comme vous suggérez votre défunt frère d’arme ABC CISSE.
Pour l’année 2023 l’année de la synthèse et de la réconciliation, tous ensemble pour une Co construction de paix et de progrès.
Pour l’année 2024, l’année du choix, seul le peuple est souverain.
Vive le Sénégal. Vive la République.
LES HOMMAGES AU ROI PELE ET D'AUTRES SUJETS POLITIQUES ET SOCIAUX AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE VENDREDI
Les quotidiens ont mis en exergue les sujets politiques et sociaux dans leur édition de ce vendredi, en même temps qu’ils rendent hommage à Pelé, la star mondiale du football décédée jeudi à l’âge de 82 ans.
Dakar, 30 déc (APS) – Les quotidiens ont mis en exergue les sujets politiques et sociaux dans leur édition de ce vendredi, en même temps qu’ils rendent hommage à Pelé, la star mondiale du football décédée jeudi à l’âge de 82 ans.
EnQuête analyse la collaboration de Macky Sall avec le Premier ministre, Amadou Ba. ‘’Le déplacement du président Macky Sall dans la région de Tambacounda, avec tout son gouvernement, a été un test de popularité (…) pour le chef de la majorité présidentielle. Cependant, son Premier ministre s’est montré discret’’, commente le journal, estimant que ‘’si [Amadou Ba] n’a pas eu toute la lumière à Tambacounda, il a gagné en pouvoir auprès du président Macky Sall’’.
Le Quotidien annonce des réunions prévues mardi prochain entre les militants de la société civile et Amadou Ba, qui va également rencontrer les partenaires techniques et financiers de l’Etat du Sénégal. C’est une ‘’mission d’explication’’ que le chef du gouvernement va effectuer. Elle portera sur les audits menés par la Cour des comptes sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre la pandémie de coronavirus.
Le rapport en question signale plusieurs malversations dans la gestion de ces fonds, dans plusieurs ministères notamment.
Selon Vox Populi, la ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, s’est prêtée à l’exercice avant le Premier ministre, puisqu’elle ‘’a longuement échangé avec les ambassadeurs des pays partenaires (…) du Sénégal’’. ‘’Au menu des discussions, l’approfondissement de la coopération mais aussi, et surtout, le rapport de la Cour des comptes’’, ajoute le journal.
Pour rappel, des institutions financières et des Etats partenaires économiques du Sénégal ont contribué au fonds national destiné à la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Tribune évoque le rassemblement prévu cet après-midi à la place de la Nation, à Dakar, à l’initiative de la société civile, en guise de protestation contre le détournement présumé des fonds destinés à la lutte contre la pandémie de Covid-19.
Les manifestants vont dénoncer ‘’tous les gloutons qui profitent de leur position pour festoyer sans retenue (…) avec l’argent public’’, ajoute-t-il.
L’Observateur s’est intéressé au traditionnel discours du président de la République du 31 décembre et pose la question de savoir de quoi va parler Macky Sall aux Sénégalais. ‘’La seule chose qui intéresse le peuple, c’est la question de la troisième candidature du chef de l’Etat (sera-t-il candidat ou pas)’’, affirme le journal en résumé du point de vue de l’un des analystes interrogés.
‘’La relève, ce ne sont pas ceux qui vont passer leur temps à taper sur des bols’’, note Libération en citant Macky Sall.
Le président de la République fait allusion au concert de casseroles que veut organiser l’opposition au moment où il va s’adresser à la nation, le soir du 31 décembre.
‘’Lueurs d’espoir’’
Concernant la politique sociale du gouvernement, Source A annonce la gratuité, à partir de janvier prochain, de la prise en charge médicale des femmes porteuses de fistules obstétricales.
La prévalence de la tuberculose dans les prisons préoccupe L’As. ‘’La tuberculose est la troisième cause de mortalité en milieu carcéral’’, lit-on dans le journal, selon lequel 174 cas ont été enregistrés entre 2018 et 2022 dans les prisons sénégalaises. Un nombre jugé élevé.
L’info met en exergue ‘’les lueurs d’espoir’’ de l’éducation sénégalaise en se basant sur un rapport consacré à ce secteur par la COSYDEP, un regroupement d’organisations intervenant dans la politique éducative nationale. La COSYDEP a fait plusieurs propositions à l’Etat en vue d’un bon déroulement de l’année scolaire, selon L’info.
‘’Les forces de défense et de sécurité doivent être formées sur la spécificité de Touba’’, suggère Cheikh Guèye, un spécialiste de cette ville, la plus peuplée du pays après Dakar, en même temps capitale de la confrérie des mourides.
Le khalife général des mourides a dissous la police des mœurs de Touba et a donné les ‘’pleins pouvoirs à la police et à la gendarmerie’’, qui sont chargées maintenant de faire régner l’ordre dans cette ville où leur présence était restreinte.
‘’Après la démolition précipitée, le néant’’, titre Le Témoin Quotidien, concernant l’hôpital Aristide-Le-Dantec de Dakar.
‘’Les autorités ont ordonné le déménagement’’ en toute hâte de cet établissement de santé, ‘’pour un démarrage imminent [de ses] travaux de reconstruction’’, rappelle-t-il.
Mais, plusieurs mois après le déménagement des services de cet hôpital recevant des centaines ou des milliers de patients par jour, ‘’le site ressemble à un champ de ruines’’, affirme Le Témoin Quotidien.
Une ‘’aura prophétique’’
La presse sénégalaise commente aussi la mort survenue jeudi, à l’âge de 82 ans, de l’ancien footballeur brésilien Edson Arantes do Nascimento, dit Pelé.
‘’Un pan de l’histoire du football s’effondre’’ avec sa mort, lit-on dans Stades.
‘’Le Brésilien Pelé, première star planétaire du football et attaquant de génie qui a révolutionné la pratique du ballon rond, est mort (…) après avoir lutté pendant plus d’un an contre le cancer’’, écrit-il.
Record estime que ‘’le football est orphelin’’, puisque ‘’son roi est mort’’.
Il publie les hommages de plusieurs célébrités footballistiques et de Luiz Inácio Lula da Silva, réélu président du Brésil depuis plusieurs semaines. ‘’Peu de Brésiliens ont porté le nom de notre pays aussi loin que lui’’, témoigne le chef d’Etat.
Bés Bi Le Jour rappelle le match que Pelé a joué à Dakar en 1967, contre un club sénégalais.
‘’Ses performances sportives, notamment celle de l’unique triple vainqueur du Mondial, ont (…) fait le tour du monde, racontées sous tous les formats possibles, parfois avec exagération, mais toujours à la mesure de la grandeur de sa légende’’, commente le même journal.
‘’Rapide, résistant, dribbleur fou, bon des deux pieds, au jeu de tête ravageur, il s’est brillamment illustré…’’ se souvient Le Soleil, rappelant que Pelé est le plus jeune joueur à avoir remporté la Coupe du monde (à 17 ans) et le seul à avoir soulevé son trophée trois fois.
‘’Avec sa disparition, c’est une belle page du football qui se referme’’, conclut Le Soleil.
‘’Même ceux qui l’ont regardé sur de vieilles bandes qui se plantent ont constaté l’étendue de son talent (…) Pelé est éternel’’, commente Le Quotidien.
EnQuête estime qu’‘’il était le football’’. ‘’Pelé était une source d’énergie positive, guidée par une foi religieuse qu’on retrouve souvent dans la diaspora africaine éparpillée dans le monde et sublimée par un talent sportif inouï, à l’aura prophétique’’, lit-on dans le même journal.
LE DIRECTEUR DE L’HOPITAL LE DANTEC PROMET DE FAIRE L’INVENTAIRE DES EQUIPEMENTS
Le conseil d’administration de l’hôpital « flottant » Le Dantec s’est réussi le jeudi 22 décembre 2022 dansleslocaux du ministère de la Santé
Le conseil d’administration de l’hôpital « flottant » Le Dantec s’est réussi le jeudi 22 décembre 2022 dansleslocaux du ministère de la Santé. Les questions de la dette de l’établissement estimée à plus de 4 milliards cfa, des arriérés de salaires et des patients déboussolés ont été abordées et discutées. De même que le nébuleux projet « démolition-vente-reconstruction » filé aux Espagnols de l’entreprise « Quantum » portés disparus, faute de financement. Egalement à l’ordre du jour, l’embarrassante affaire des équipements et autres accessoires médicaux dépecés et détournés vers des cliniques privées que « Le Témoin » avait révélée. Acculé par les administrateurs, le directeur de l’hôpital, Babacar Thiandoum, a promis de faire l’inventaire de tous les équipements médicaux enlevés ou déménagés. On lui souhaite bien du plaisir !
Dans une de ses éditions, « Le Témoin » écrivait qu’après le « Covidgate », les Sénégalais devaient s’attendre à un autre scandale relatif à la démolition de hôpital Aristide Le Dantec qualifié de « DantecGate ». Rappelons-le, bien avant le projet de déménagement-démolition-reconstruction, l’Etat avait renforcé le plateau technique de tous les services de l’hôpital Aristide Le Dantec. Ce dans le cadre de l’exécution d’un vaste programme d’équipement estimé à plusieurs milliards de francs CFA. A cet effet, de nouvelles unités de cardiologie interventionnelle et de web radiologie numérisée avaient été commandées et installées, sans oublier les équipements du centre de dialyse, de la pédiatrie, de l’orthopédie, de la cancérologie, de la maternité etc. Mieux, l’Etat avait aussi commandé des scanners, des endoscopes pour l’urologie, des lots d’équipement pour la biologie et l’immunologie, des vidéo-laryngoscopes pour la réanimation, etc. Tous ces équipements et matériels ont-ils été bien inventoriés, sécurisés, surveillés ou réinstallés dans d’autres structures sanitaires, lors du déménagement des services ? Selon un membre du corps des techniciens de l’hôpital interrogé par « Le Témoin », la plupart des équipements très coûteux et autres accessoires des blocs opératoires ont été dépecés et détournés vers des cliniques privées.
Déménagement anarchique !
Quelquefois, Dieu fait bien les choses! Car nos révélations ont coïncidé avec la tenue du conseil d’administration de l’hôpital « flottant » Aristide Le Dantec. Une réunion qui a eu lieu le jeudi 22 décembre 2022 dans les locaux du ministère de la Santé. Plusieurs sujets essentiels ont été abordés et discutés entre les administrateurs de l’hôpital Le Dantec et le directeur général Dr Babacar Thiandoum. L’embarrassante question des équipements et autres accessoires médicaux dépecés et détournés vers des cliniques privées a été soulevée. Pris de court, sans doute, par cette question, nous raconte-t-on, Dr Thiandoum a d’abord précisé que, bien avant le grand déménagement, il a fait procéder à l’inventaire des équipements médicaux de tous les services de l’hôpital Le Dantec. Vrai ou faux ? Toujours est-il que, dans sa réponse jugée à la fois laconique et évasive, le directeur général de l’hôpital Le Dantec a promis qu’il va confronter les centaines voire les « tonnes » de lots d’équipements médicaux répertoriés à ceux déjà stockés ou réinstallés dans d’autres structures sanitaires d’accueil afin de pouvoir connaitre d’éventuels matériels manquants. Des explications tirées par les cheveux puisqu’elles n’ont pas pu convaincre certains administrateurs au sortir de cette réunion annuelle du conseil d’administration. Justement, l’un d’entre eux s’est confié à notre rédaction en ces termes : « Il faut avoir le courage de le dénoncer, ce déménagement de grande ampleur a été effectué dans un pur amateurisme sur fond de laxisme. Alors que, dans ce genre de situation, il fallait réquisitionner les soldats de l’intendance des armées, spécialistes et professionnels du déménagement. Il est vrai qu’il serait très difficile de voler, de cacher ou de détourner les équipements lourds issus des blocs opératoires ! Par contre, la direction générale de l’hôpital Le Dantec aurait du mal à localiser, pister ou évaluer les équipements légers ou moyens lourds volés ou détournés comme les électrocardiographes (Ecg), les caméscopes, les visio-tests (ophtalmologie), les endoscopes fibroscopes, les bistouris électriques etc. Sans oublier les accessoires médicaux indispensables aux blocs opératoires et autres mobiliers sanitaires ou de bureau. Allez visiter les autres structures d’accueil comme le nouvel hôpital Cheikhoul Khadim de Touba, le centre de santé de Ngor, Abass Ndao, Dalal Jammn, Diamniadio, le Hangar des pèlerins de Dakar-Yoff, l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye, l’Hôpital militaire de Ouakam (Hmo), la Pmi de Médina etc., vous ne verrez pas tous les équipements médicaux démontés et enlevés de Le Dantec ! Parce que le déménagement a été effectué dans un désordre total où chaque service démontait et transportait à sa manière ses équipements et blocs opératoires. On se demande comment un Etat peut-il effectuer un déménagement aussi lourd dans l’anarchie ! » s’est étranglé un administrateur au sortir de la réunion du conseil d’administration de l’hôpital Le Dantec. Et de nous rappeler avec désolation l’histoire de la nouvelle maternité de l’hôpital le Dantec dont les travaux sont estimés à plus 2 milliards de francs. Sans oublier les équipements ultramodernes estimés à plusieurs milliards. « Malheureusement, tout a été rasé ! Et les équipements complets, je dis bien complets, ont-ils été bien sécurisés, stockés ou réinstallés dans une autre structure d’accueil ? » s’interroge-t-il.
Une précipitation de démolition suspecte
Au cours de ce conseil d’administration, le projet de la reconstruction de l’hôpital Le Dante déjà rasé a été soulevé et longuement discuté dès lors que les travaux tardent à démarrer. Ce alors que les premières semelles de fondation devaient être normalement mises en place depuis le 1e septembre 2022 pour que l’hôpital soit livré fin décembre 2023. Depuis lors, rien n’a été fait ! Même pas la pose de la première pierre réclamée par le président de la République. Selon toujours notre interlocuteur administrateur de l’hôpital Le Dante, les promoteurs espagnols de l’entreprise « Quantum » chargés du projet n’ont plus fait signe de vie ! « Certainement, n’ont-ils pas de financement ! Ils n’ont même pas de siège social à Dakar. Il est clair qu’aucune banque ne veut prendre des risques de financer un projet qu’un éventuel futur régime pourrait remettre en cause les années à venir. Evidemment nous allons vers une année 2024 de grand choix électoral. Bref, en complicité avec des courtiers d’Etat et prédateurs fonciers, ces Espagnols étaient seulement obnubilés par la vente de l’assiette foncière pour ensuite délocaliser l’hôpital Le Dantec hors de Dakar. Une vente-deal de 3 hectares qui devait leur rapporter près de 40 milliards cfa pour financer, disaient-ils, la construction de l’hôpital. Hélas, à l’heure actuelle, personne ne peut vendre le site qui est un bien immobilier du domaine privé de l’Etat sans soumettre cette vente à une autorisation de l’Assemblée nationale où les députés de l’opposition attendent ces promoteurs louches de pied ferme ! » prévient l’un des administrateurs de l’hôpital Le Dantec.
En tout cas, jamais « déménagement démolition » n’avait été aussi rapide que celui de l’hôpital Le Dantec. Car, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, les immenses et solides bâtiments s’étalant sur 6 hectares ont été complètement vidés avant d’être rasés par les bulldozers. En deux temps trois mouvements, comme diraient les militaires. Pourquoi cette précipitation ? « Parce qu’ils étaient trop pressés de brader le site avant l’installation de la 14e législature, histoire de contourner le vote du projet de loi autorisant la vente ou non des 3 hectares par l’Assemblée nationale » estime un responsable du Syndicat démocratique des travailleurs de l’hôpital Aristide Le Dantec. Qui s’étrangle : « Aujourd’hui, on a rasé l’infrastructure pour rien. C’est un vrai scandale d’Etat ! Pire, beaucoup de malades qui avaient payé leur argent pour des opérations programmées à court ou long terme sont décédés ou ont vu leur état se dégrader, faute de suivi médical ou chirurgical. Parce qu’ils ne savaient pas où aller » ajoute ce syndicaliste, la mort dans l’âme à l’endroit de ces patients désemparés à l’arrivée des bulldozers sur le site.
Par Moussa Kamara
CARNAGE ET PILLAGE
Peut-être que la presse mourra si les sites cessent de la piller pour se doter de rédactions qualifiées et pérennes. Et pour cela ce n’est pas encore demain la veille !
Ces temps-ci, nous nous réveillons chaque matin avec au choix plus d’une vingtaine de quotidiens qui nous proposent des tas d’informations. Des infos quelques fois très partisanes, rarement neutres ou objectives.
Il suffit quelque fois de parcourir les Unes pour se rendre compte des sources de revenus de ces canards. On tire sur le pouvoir ou on tire sur l’opposition pour exister. Il y a quelques années, la mort de la presse traditionnelle était largement programmée. Pour être remplacée par une presse numérique qui n’a pas apparemment pas répondu à toutes les attentes.
Des groupes de presse sont nés, avec des sites bien fournis en journalistes là où d’autres existaient déjà mais sans le personnel adéquat. Personne ne peut dire exactement le nombre de sites existant sur la toile. A croire que c’était plus facile d’ouvrir un site que de créer un journal traditionnel. Il suffit de visiter les sites pour se rendre compte de l’inanité des prévisions de disparition de la presse traditionnelle. D’ailleurs, la plupart de ces sites ne faisaient que reprendre les articles de la presse traditionnelle. Sans d’ailleurs avoir la grandeur de les citer! Faut bien reconnaitre que ce n’est pas ainsi qu’il fallait combattre la presse d’avant. Parce les meilleures plumes sont dans la presse traditionnelle. Certains doyens qui continuent de publier des articles le font dans la presse avant d’être repris dans les sites.
Avec les sites sont nées les fake news. N’en déplaise à certains internautes qui n’ont aucun respect pour les journalistes. Avec Internet c’est le tout-venant. On participe et on intervient sur tout. Avec une liberté inouïe, ils publient tout ce qui leur passe dans la tête.
Avec le Net il n’y a pas de Dirpub ni de Redchef pour vous corriger ou vous censurer. Ce manque de surveillance donne des ailes à certains intervenants qui se croient alors tout permis. N’ayant jamais eu la possibilité de publier dans la presse traditionnelle, ils prennent leur revanche sur la toile.
Difficile d’échapper à leurs diatribes quand on travaille dans la presse écrite ou à la télé. On peut se demander à juste raison qu’est-ce qui les pousse à agir ainsi ? Il est rare qu’un journaliste trouve grâce à leurs yeux. Cette intimidation cesse dès que le patron de presse affiche des opinions qui recoupent les leurs. Ces individus qui réclament à tout va la démocratie sans être des démocrates dans l’âme illustrent parfaitement ces impertinents du Net.
Peut-être que la presse mourra si les sites cessent de la piller pour se doter de rédactions qualifiées et pérennes. Et pour cela ce n’est pas encore demain la veille !
Touba : Opérations combinées police et gendarmerie
Les forces de défense et de sécurité ont lancé des opérations à Touba pour réduire la délinquance dans le département de Mbacké. En effet, la gendarmerie nationale en appui au commissariat spécial de police de Touba, a participé aux opérations combinées dans la période du 25 au 27 décembre dans le département. Pendant ces trois jours, les forces de défense et de sécurité ont visité les communes de Touba Mosquée, Taïf et Kaël dans les arrondissements de Ndame, Taïf et Kaël. D’après la gendarmerie, 153 personnes ont été interpellées dont 130 pour identification et 03 pour nécessité d’enquête, 18 pour ivresse publique manifeste, 01 pour détention et usage de produit cellulosique et 01 pour détention d’armes blanches et destruction de biens d’autrui. Les opérations vont se poursuivre pour mettre hors d’état de nuire les délinquants.
Manifestation de la société civile
Le combat pour la traque des voleurs des deniers publics commence aujourd’hui. La société civile appelle à un grand rassemblement aujourd’hui à la place de la Nation pour exiger des poursuites judiciaires contre toutes les autorités épinglées par le rapport de la Cour des comptes et d’autres corps de contrôle de l’Etat. La société civile sera soutenue dans la lutte par l’opposition, notamment la coalition Yewwi Askan wi qui appelle également à la mobilisation à la place de la Nation. Maintenant, il reste à savoir si le Préfet de Dakar, prompt à interdire des manifestations, ne va pas gâcher le rassemblement.
Le Préfet de Tivaouane interdit le rassemblement
Depuis son incarcération, la vague de soutien au député Massata Samb, ne cesse de s’amplifier à Tivaouane, où il a été élu sur la liste départementale de l’inter coalition Yewwi-wallu. D’ailleurs hier, un vaste rassemblement était prévu dans la cité religieuse pour demander la libération du député, mais il a finalement été interdit par le Préfet. Serigne Mansour Balkhawmi, le porte-parole du collectif, explique que le rassemblement pacifique était prévu à 16 heures, la lettre d’information a été déposée sur le bureau de l’autorité administrative depuis le vendredi 23 décembre. Mais, se désole-t-il, le Préfet a attendu le jour de l’évènement, à 11 heures 06 mn, pour notifier aux organisateurs la décision d’interdiction, pour risques de troubles à l’ordre public. En lieu et place du rassemblement, la foule a finalement convergé vers le domicile familial du député Massata Samb où elle a été reçue par la maman de ce dernier.
Les prestataires et contractuels de l'hôpital le Dantec en chômage
Dégâts collatéraux de la construction de l'hôpital Aristide le Dantec. Les prestataires et contractuels (CDD) dudit hôpital, déployés à l'hôpital militaire de Ouakam, seront virés à partir d’aujourd’hui. Ils sont envoyés au chômage. Le médecin-colonel Youhanidou T. Wane, Directrice de l'hôpital militaire de Ouakam, a pris une note de service pour informer que les contractuels dont le contrat expire en décembre 2022 et les prestataires mis à la disposition de l'hôpital militaire depuis le redéploiement du personnel de l'hôpital Aristide le Dantec, sont priés d'arrêter leurs activités à compter du 31 décembre 2022, délai de rigueur. A cet effet, la Directrice de l'hôpital militaire de Ouakam demande aux chefs de services concernés de prendre toutes les dispositions utiles pour la continuité du service.
Le budget de la Ville de Dakar s’élève à plus de 59 milliards
La ville de Dakar tient son budget pour l’exercice 2023. Le Conseil municipal de la Ville de Dakar a voté son budget 2023 qui s’équilibre en recettes et en dépenses, à la somme de 59 834 649 789 francs FCFA. Il connaît une hausse de 5 880 825 949 francs FCFA par rapport à l’année 2022, soit 9,82% en valeur relative. En plus, le Conseil présidé par le maire Barthélemy Dias a adopté le plan d'action pour l'accès à l'énergie durable et le climat (PAAEDC) qui fait un diagnostic de la situation de l’accès à l’énergie dans la Ville de Dakar, l’analyse de la consommation d’énergie des installations municipales et la proposition d’actions et de mesures pour promouvoir l’accès universel à l’énergie et l’économie de la facture d’électricité municipale. L’équipe municipale a également actualisé le plan annuel de renforcement de capacités (PARCA) pour l’année 2023, le tableau de programmation des projets du plan triennal d’investissement (PTI) 2023 - 2025 et du plan annuel d’investissement (PAI) 2023.
Gambie : les détails du coup d'État déjoué
Les autorités gambiennes ont livré jeudi pour la première fois des détails sur la tentative de coup d'Etat déjouée le 20 décembre à Banjul, affirmant que ses auteurs avaient prévu d’arrêter de hauts responsables du gouvernement et de les utiliser comme otages pour empêcher toute intervention étrangère. «Ils avaient également l'intention de retirer (de leurs fonctions) tous les officiers supérieurs de l'armée à partir du grade de major et au-dessus, ainsi que de restructurer les forces armées gambiennes », a assuré Abubakarr Suleiman Jeng, le conseiller à la sécurité nationale, qui a lu la déclaration devant les médias au quartier général de la Défense à Banjul. Une commission d'enquête, qui doit rendre son rapport dans un mois, a été créée mardi en Gambie pour faire la lumière sur cette tentative de putsch présumée, rapportent nos confrères de l’AFP. Sept soldats ont été arrêtés dans le cadre de cette affaire.
Gambie: les détails du coup d'État déjoué (bis)
Restons sur le putsch manqué en Gambie pour souligner qu’un responsable politique, ancien ministre des Affaires présidentielles sous le régime de Yahya Jammeh (1994 - 2017) et membre du principal parti d'opposition, le Parti démocratique unifié (UDP), est aussi détenu après être apparu dans une vidéo suggérant que le président Barrow sera renversé avant les prochaines élections locales. Son parti exige sa libération immédiate d’après toujours l’Afp. Le plan détecté par les autorités «montre la composition de la formation qui devait participer » à la tentative de putsch ainsi que son plan pour prendre le pouvoir, notamment le contrôle des médias d'Etat, a déclaré M. Jeng. «Entre-temps, il a été établi que les comploteurs (...) ont établi des contacts, tenu des réunions clandestines dans certains endroits identifiés à l'intérieur du pays » pour planifier le coup d'Etat, a-t-il poursuivi, évoquant en outre des complicités de civils à l'intérieur et à l'extérieur du pays.
«Magi Pastef» de Keur Massar
Les sages du parti d’Ousmane Sonko, appelés « Magi Pastef » du Département de Keur Massar, exigent un non-lieu pour leur leader accusé de viol par la masseuse Adji Sarr. Ils estiment que les révélations faites par cette dernière à travers des audio prouvent à suffisance que cette histoire est un complot politique qui a mal tourné. Par ailleurs, le coordonnateur départemental de «Magi Pastef », Ousmane Kébé, exige la lumière sur les fonds Force-Covid-19 et la libération de leurs camarades détenus dans l’affaire des « Forces spéciales ».
Colère des chauffeurs du corridor Dakar-Bamako
Une dizaine de chauffeurs de camions qui s’activent sur le corridor Dakar-Bamako souffrent actuellement le martyre. Car leurs camions sont bloqués depuis le mois d’août dernier à Kidira. Aujourd’hui, ils sont pris entre le marteau de la misère et l’enclume des dettes contractées auprès des banques. En plus, leurs véhicules sont en train de se détériorer. Ces conducteurs courent dernière des arriérés de paiement de sociétés qui leur doivent de l’argent. Ainsi, ces acteurs du transport routier affiliés à l’Union des routiers du Sénégal (Urs) dont les véhicules sont immobilisés sont sortis de leurs gonds pour réclamer le paiement des dommages. Ils interpellent le président de la République, le ministre des Affaires Étrangères Aïssata Tall Sall et le ministre des Infrastructures et des Transports, Mansour Faye, pour décanter la situation.
Escroquerie foncière
Déféré à deux reprises au parquet pour des histoires d’escroquerie foncière, le promoteur O. Ndiaye, âgé de 45 ans, ne veut pas rompre d’avec ses vieilles habitudes. Il obtient à nouveau un ticket pour Rebeuss.Il a été interpellé par la Division des investigations criminelles (Dic) suite à une plainte de M. Seydi. Ce dernier lui avait remis une somme de 1,250 million de francs pour l’achat d’un terrain à Rufisque depuis 2019. Voulant construire sur le terrain, M. Seydi a eu la désagréable surprise de recevoir la visite de O. Ndiaye qui lui intime l’ordre de ne pas entamer les travaux sous prétexte que le site est en litige. Avant de promettre de le rembourser. Une promesse qui ne sera jamais respectée par O. Ndiaye. Ayant marre de cette situation, M. Seydi s’est rendu à la Division des investigations criminelles pour porter plainte contre O. Ndiaye qui a été entendu sur le dossier. Avec son passé de récidiviste, il n’a eu aucune chance de bénéficier de la clémence du plaignant. Le promoteur a été finalement déféré au parquet pour escroquerie foncière.
Détournement de mineure
J. C. Mendy, footballeur de profession âgé de 19 ans et habitant à Grand Yoff, a été déféré au parquet par la Division des investigations criminelles (Dic) pour détournement de mineure suivi de grossesse au préjudice de R. S. Le mis en cause continue de réfuter les accusations. Il accuse à son tour le père de la victime d’avoir falsifié l’âge de sa fille. Affaire à suivre.
Tamba : Vers l'implantation d’une fabrique d’aliments de poissons
Une fabrique d'aliments de poissons sera prochainement implantée à Tambacounda pour rendre ce produit disponible dans la région orientale, a-t-on appris jeudi, de la directrice de Directrice de l’Agence nationale de l’aquaculture (ANA). Après l’installation de la dernière antenne de l’ANA à Tambacounda, nous avons comme perspectives de mettre en place pour bientôt une fabrique d’aliments pour rendre disponible ce produit qui n’existe pas dans la région de Tambacounda, a annoncé Téning Sène, en marge de la célébration de la journée nationale de l’élevage. Elle fait savoir qu'ilfallait se déplacer jusqu’à Dakar pour avoir ces produits d’aliments. Dans un entretien à l’APS, la directrice de l’ANA a aussi annoncé la mise en place, dans les prochains jours, d’un projet dans les fermes de de Balou et Aroundou. A terme, a fait savoir Tening Sène, ces projets devront permettre l’installation d’une écloserie de production d’alevins pour en produire la semence qu’on ne trouve pas dans la région. Elle a aussi indiqué que l'ANA prévoit l’implantation, dans chaque département, d’un projet aquacole d’une valeur de 20 millions de francs CFA. «Nous avons également mis en place une association pour réunir les acteurs du secteur afin de leur permettre de se prendre en charge », a-t-elle fait savoir, se félicitant des activités aquacoles qui commencent à bien se développer dans la région de Tambacounda.