Ancienne communauté rurale, Mlomp devenue une commune de plein exercice, avec l’Acte 3 de la décentralisation, conserve tout son charme traditionnel, malgré le vent de la modernité qui souffle dans ses différents villages
Ancienne communauté rurale, Mlomp (arrondissement de Loudia Wolof), devenue une commune de plein exercice, avec l’Acte 3 de la décentralisation, conserve tout son charme traditionnel, malgré le vent de la modernité qui souffle dans les différents «gros» villages qui la composent. Mlomp, reste cette «vieille» commune jalouse de son identité.
Située en Basse-Casamance, à 9 kilomètres d’Oussouye, capitale départementale, Mlomp fait partie des grandes communes du Kassa. Gros village fondé il y a des siècles, elle est une commune très peuplée. Aujourd’hui, celle-ci compte en son sein 24 villages dont Djicomole, Kadjifolong, Haer, etc. Dans lesdites bourgades, les principales activités que mènent les populations sont la pêche, le maraîchage mais aussi la récolte du vin de palme plus connu sous le nom de «Bounouck» en diola. Une boisson connue dans le Kassa et très prisée par les autochtones et même les étrangers grâce à sa saveur naturelle. Cette collectivité territoriale se singularise aussi par sa capacité à conserver ses coutumes ancestrales. Ses nombreux fétiches implantés çà et là, sous les géants fromagers ou encore les cases traditionnelles couvertes en paille en disent long. Mlomp veut certes entrer de plain-pied dans le développement, mais veut conserver ses pratiques d’antan.
Chef de village de Mlomp Djicomole depuis 2017, Jean-Claude Manga soutient que la commune de Mlomp qui l’a vu naître et grandir est prête à entrer dans l’ère du modernisme, «mais jamais» elle ne va renoncer au legs des ancêtres. Le chef de village raconte que quand un visiteur débarque dans la commune de Mlomp, pour la première fois, il va penser être dans un gros village. C’est normal, affirme-t-il, car «tout jeune, nous avons toujours évolué dans un environnement pareil. Actuellement, plusieurs villages de Mlomp Kassa sont électrifiés», souligne Jean-Claude Manga. C’est un acte à saluer car «nos arrière-grands-parents se sont battus pour faire de Mlomp ce qu’il est devenu aujourd’hui. Mais, on ne doit jamais oublier que le développement n’est pas synonyme de renoncement de sa culture», renseigne M. Manga, affirmant que Mlomp ne refuse pas le développement.
Trouver Dieu par l’intercession des fétiches
Sauf que, les gens sont ancrés dans la religion traditionnelle. «Nous faisons tout dans les fétiches. Il y a des idoles incarnées par les rois du «bukut » (rites initiatiques), les femmes, etc. Chaque fétiche joue un rôle bien déterminé. Et nous y allons pour solliciter Dieu qui nous répond favorablement», insiste le représentant de l’État, dans le village de Djicomole. À Mlomp, poursuit Jean-Claude Manga, les populations des villages comme Djicomole, Djibétène, Etébémaye, Kadjifolong, etc., revendiquent fièrement leur être sous le regard bienveillant du roi Sibilé Sambou et sont décidées à se donner la main pour l’essor de la localité. Pour parvenir à un développement endogène de toute la commune de Mlomp, le chef de village de Djicomole évoque la nécessité de miser sur la cohésion sociale. «C’est une fierté de travailler ensemble, au développement économique et social de la collectivité territoriale. Ensemble, nous pouvons y arriver. Un seul village ne peut pas tracer sa voie de développement. Nous avons l’obligation de rester unis à jamais», suggère Jean-Claude Manga.
MAMOUDOU IBRA KANE N'EXCLUT PAS UNE CANDIDATURE À LA PRÉSIDENTIELLE
Le directeur général de Emedia a lancé samedi son mouvement citoyen dénommé « Demain, c’est maintenant »
Mamoudou Ibra Kane a lancé samedi son mouvement citoyen dénommé « Demain, c’est maintenant ». Et le Directeur général de Emedia n’exclut pas de se présenter pour la présidentielle de 2024.
«Mamoudou Ibra Kane, candidat à l’élection 2024. Je l’ai lu, je l’ai entendu. La question m’a été posée à plusieurs reprises. Mais, ma réponse est très simple. Rien n’est exclu », a déclaré le journaliste hier samedi, lors de la cérémonie de lancement de son mouvement. « Nous ne nous fixons aucune limite quand il s’agit de servir le Sénégal. J’ai dit bien aucune limite », a-t-il précisé. Pour lui, la seule limite à l’engagement citoyen comme politique, c’est de s’abstenir d’exposer son pays au chaos et aux calamités.
CONTE THEATRAL
En coproduction avec le théâtre de la Mascara de France, Grand Écart compagnie (Sénégal) monte un spectacle titré ''L’arbre et la jeune fille''. Il s'agit d'un conte théâtral qui parle de la dégradation de l’environnement, des agressions sur la nature.
En coproduction avec le théâtre de la Mascara de France, Grand Écart compagnie (Sénégal) monte un spectacle titré ''L’arbre et la jeune fille''. Il s'agit d'un conte théâtral qui parle de la dégradation de l’environnement, des agressions sur la nature, ainsi de la dégradation de la condition de la femme dans toute sa complexité. Avec ce spectacle, Grand Ecart Compagnie envisage de faire une tournée de diffusion au niveau des centres culturels régionaux du Sénégal.
Le public est convié à la première représentation qui se déroulera au Centre culturel régional Blaise Senghor, le jeudi 02 mars prochain à 18 h. Et le vendredi 03 Mars est consacré à une représentation scolaire. ''L'arbre et la jeune fille'' est le projet proposé au Sénégal.
En effet, Grand Écart compagnie est créée par deux comédiens sénégalais : Abdoulaye Seydi et Moustapha Mboup dans l’objectif de renforcer le pont entre le Sénégal et la France, dans le cadre de la collaboration culturelle Nord - Sud. Tous deux sont sortis du conservatoire d’art dramatique de Dakar et mènent tous une carrière en France. Ainsi, ils sont souvent au Sénégal pour des créations théâtrales, des laboratoires, des formations.