Demain samedi 25 février, les 93,5 millions d'électeurs nigérians vont élire leur président de la République. Le Sénégal sera représenté par l'ancienne députée Marième Soda Ndiaye. Elle sera parmi les observateurs internationaux.
Demain samedi 25 février, les 93,5 millions d'électeurs nigérians vont élire leur président de la République. Le Sénégal sera représenté par l'ancienne députée Marième Soda Ndiaye. Elle sera parmi les observateurs internationaux.
"Présentement en terre nigériane depuis le 20 février 2023, je suis très honorée et heureuse de prendre part à la mission conjointe NDI-IRI d’observation électorale internationale pour les élections au Nigeria qui se tiendront le samedi 25 février 2023.
Nous sommes une délégation de 40 membres dirigée par Dr Joyce Banda, ancienne Présidente du Malawi, et déployée dans 20 États", a-t-elle écrit hier sur sa page Facebook. L'actuel président est Mouhhamedu Buhari.
Par Assane Guèye
CEUX QUI DEMANDENT À MACKY DE SE REPRÉSENTER NE L’AIMENT PAS
L’ascension de Macky Sall a été fulgurante. La courte traversée du désert qui était la sienne a rendu son parcours encore plus net. Une bonne étoile a tissé son destin. Il est aujourd’hui adulé par les grands de ce monde.
Senghor a abdiqué parce que ses forces le quittaient. Le réveil a été brutal pour Diouf après être resté longtemps coupé de la réalité. Après s’être entêté, Wade a été battu à plate couture par son ancien Premier ministre. L’humiliation était si grande pour lui qu’il est le seul à avoir été évincé par un collaborateur déchu. L’ascension de Macky Sall a été fulgurante. La courte traversée du désert qui était la sienne a rendu son parcours encore plus net. Une bonne étoile a tissé son destin. Il est aujourd’hui adulé par les grands de ce monde. Il peut toutefois tout gâcher avec la tentation du mandat de trop.
À un an de l’élection présidentielle, le Président garde un silence énigmatique et stratégique sur ses intentions. Pour ne pas semer la zizanie dans son parti où la discipline n’est pas la principale force, il donne du temps au temps. Tout doit être mûrement réfléchi. Avec l’expérience accumulée, il sait qu’une maladie honteuse abîme la démocratie et ravage la société. L’absence de convictions et de colonne vertébrale est un symptôme bien sénégalais. Pour avoir lui aussi instrumentalisé la peste de la transhumance politique, il sait qu’il en sera un jour victime. On a beau être entouré de personnages vertueux comme de gens opportunistes, le jour où cet entourage insincère voit le premier orage arrivé, il n’aura aucun scrupule à tourner le dos. Le téléphone qui sonnait toutes les secondes le fera moins d’un coup. Les invitations sur fond de tapis rouge seront de plus en plus rares. En vérité, dans l’exercice du pouvoir, on est un homme seul en dépit des convois quotidiens qu’on voit défiler. « Il faut se méfier de ceux qu’on croise en montant, ce sont les mêmes qu’on croise en redescendant », dit la formule.
Ils n’aiment que les places, les commodités, les petits fours
Ceux qui s’agitent aujourd’hui à vouloir valider un non-respect de la parole donnée sont les ennemis de celui qu’ils prétendent défendre. Ils ne l’aiment pas. Ils n’aiment que les places, les commodités, les petits fours. Une sortie ratée et mal maîtrisée de leur champion ne les troublerait pas outre mesure car bien souvent personne ne sait quel type de sang chuchote dans leurs veines. Ils n’ont pas eu de veine non plus ceux qui se voyaient en recours au sein de l’Apr. Toute tête qui a essayé de dépasser a été aussitôt tranchée. Personne d’autre ne s’impose ou n’a été préparé. Nul signal n’est émis en ce sens. C’est le sentiment dominant. Il y a une forme de manque de générosité à la lecture des événements. Il ne faut pas que triomphe en fin de compte la sinistre phrase du « après moi, le déluge ». Le contexte est sans précédent. Il rend les choses plus complexes. Il n’est pas du tout facile de tourner le dos au pétrole et au gaz. On pèse très lourd à diriger un pays qui va figurer dans le gotha des producteurs d’hydrocarbures.
Face à cette perspective, le dilemme peut être grand. Mais l’homme d’Etat doit être capable de s’élever en empruntant les chemins les plus lumineux. C’est faire preuve de modernité en faisant ce qu’on a dit. « Ma parole est la lumière de mes pas », disent les textes sacrés. Ceux qui s’excitent ont mieux à faire que de gesticuler. On pense d’abord au ministre de la Justice à qui il faut rappeler que le Sénégal ne dispose pas d’un ministère de l’injustice. Le conseil le plus avisé est qu’il y en a pour qui il sera difficile de s’approcher de l’autorité constitutionnelle. Après avoir bâti des ponts, la sagesse veut plutôt qu’on lui aménage un pont de douceur pour la sortie en fanfare comme il était entré. La gestion est humaine. On arrive à un point où les idées ne sont plus claires. Où la lassitude et l’usure font qu’on est moins flamboyant. Le Président Macky Sall a positivement surpris son monde. Il a été plus compétent que prévu. Il va laisser un pays plus que jamais stable s’il part en bon ordre. Il a réussi à se débarrasser d’un voisin peu commode qui s’appelle Jammeh. Sous son magistère, les Sénégalais ont oublié les coupures de courant. Il y a une vie après l’exercice du pouvoir et son nom doit rester dans l’histoire.
Dans un an, les concitoyens espèrent une alternative et pas seulement une alternance qui depuis 2000 est synonyme de changement dans la continuité. L’élection à venir devra être inclusive. Ceux qui avaient perdu leurs droits civils devront être réhabilités au plus vite. Ceux qui l’ont encore ne doivent pas être l’objet d’épuration politique. Le dernier grand chantier, c’est de travailler à la commune volonté de vie commune en rassemblant tous les Sénégalais.
PAR Mouhamadou DIENG
OUI, DÉTHIÉ FALL PEUT BEL ET BIEN ÊTRE CANDIDAT EN 2024
Cher grand frère Bachir, dans votre post de ce jour, vous aviez tenté, avec un argumentaire juridique, de "démontrer" que le président Déthié FALL serait inéligible pour 2024. Eh bien Bachir, en toute modestie, vous vous êtes trompé.
Cher grand frère Bachir, dans votre post de ce jour, vous aviez tenté, avec un argumentaire juridique, de "démontrer" que le président Déthié FALL serait inéligible pour 2024. Eh bien Bachir, en toute modestie, vous vous êtes trompé.
Vous aviez fait référence aux articles L29 et L30 du code électoral. Eh bien, creusons davantage.
1. Je vous invite à lire, attentivement, l’alinéa 3 de l’article L31 dudit code électoral qui, dans sa substance, a été introduit dans le code électoral depuis 1992 avec le fameux code consensuel du feu juge Kéba MBAYE (paix à son âme).
L’alinéa 3 de l’article L31 dit ce qui suit :
« N’empêchent pas l’inscription sur les listes électorales :
3) les condamnations prononcées pour des infractions prévues aux articles 92 à 95 du Code pénal. »
2. Maintenant allons voir ce que dit le Code pénal.
Dans le Code pénal du Sénégal, au chapitre consacré aux attroupements, réunions et rassemblements ; à la Section première des attroupements, il est dit ceci.
Article 95
« Toute provocation directe à un attroupement non armé soit par discours proférés publiquement, soit par écrits ou imprimés, affiches ou distribués, sera punie d’un emprisonnement d’un mois à un an, si elle a été suivie d’effet et, dans le cas contraire, d’un emprisonnement de deux mois à six mois et d’une amende de 25.000 à 1 00.000 francs ou de l’une de ces deux peines seulement. »
3. Rappelons la décision de condamnation de Déthié FALL.
Nous sommes le 28 juin 2022 !! Le Président Déthié FALL, en homme véridique, très courageux, avec un ton martial, a effectivement reconnu avoir été l’organisateur principal de la manifestation (qui n’a jamais eu lieu d’ailleurs.) ; un vrai nittou deugg. Par ce fait, le juge le condamne, en référence à l’article 95 du Code pénal, à six mois assortis de sursis.
4. Le rappel étant pédagogique, rappelons les dispositions de l’article L31 du Code électoral qui nous dit que n’est pas empêchée l’inscription sur les listes électorales toute personne (ici Déthié FALL) condamnée pour des infractions prévues à l’article 95 du Code pénal.
1+2+3+4=5. Faisons une lecture combinée de l’article L31 et de l’article 95 respectivement du Code électoral et du Code pénal.
Ce qui amène à conclure que Déthié FALL peut donc valablement s’inscrire sur les listes électorales.
6. Déthié FALL peut donc effectivement être candidat à l’élection présidentielle de 2024.
L’article 31 du Code électoral a sauvé Déthié FALL de la volonté non moins hideuse du pouvoir d’user de la justice pour l’écarter de la présidentielle de 2024 et de réduire sa candidature à sa plus simple expression. Eh bien, Déthié sera bel et bien candidat en 2024, In Sha Allah.
CQFD : Ce qu’Il Fallait Démontrer.
Amicalement, cher grand frère.
N.B : RV le 26 février 2023 au siège du PRP pour l’importante déclaration du Président Déthié FALL.