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24 août 2025
UN ETERNEL RECOMMENCEMENT
Si Abdoulaye Wade avait porté son choix sur la plan Reva et la Goana pour être autosuffisant en nourriture, Macky Sall a misé quant à lui sur le Pracas et la Stratégie nationale pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire
La problématique de la sécurité alimentaire a été toujours au cœur des politiques agricoles des différents régimes qui se sont succédé au pouvoir. Si le gouvernement de l’ancien Président de la République Abdoulaye Wade avait porté son choix sur la plan Reva et la Goana pour être autosuffisant en nourriture, l’actuel Président Macky Sall a misé quant à lui sur le Pracas et la Stratégie nationale pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire.
La question de la sécurité alimentaire a toujours préoccupé les autorités sénégalaises. Dès son accession au pouvoir en 2000, l’ancien Président de la République Abdoulaye Wade a mené des politiques agricoles pour permettre au Sénégal d’être à mesure de nourrir sa population. C’est dans cette dynamique que Me Wade avait lancé en 2006 le Plan-REVA (Retour vers l’agriculture). L’objectif de ce programme était de créer les conditions physiques et institutionnelles d’exercice d’activités de productions agricoles rémunératrices, durables qui garantissent le maintien de la ruralité et la fixation des populations. Le plan Reva n’a pas porté ses fruits malgré les milliards qui ont été décaissés pour sa réalisation. Deux ans après précisément en Avril 2008, Abdoulaye Wade revient à la charge et lance la Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (GOANA), une initiative qui vise à mettre fin à la dépendance alimentaire du Sénégal. Avec un coût estimé à 344 milliards de francs CFA, elle prévoit, en l’espace de six mois une production de deux millions de tonnes de maïs, trois millions de tonnes de manioc, 500 000 tonnes de riz paddy et deux millions de tonnes pour les autres céréales (mil, sorgho, fonio).Pour l’élevage, les objectifs portent sur une production de 400 millions de litres de lait et 435 000 tonnes de viande. Ces deux programmes ont mobilisé beaucoup de politiciens, proches du pouvoir d’alors, vers la terre.
Ce qui avait même semé le doute chez des membres de la société civile qui avait demandé un audit des terres destinées à ces programmes.
Après le départ de Wade du pouvoir, son successeur Macky Sall s’est beaucoup investi pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire au Sénégal. En 2014, il a lancé le Programme de relance et d’accélération de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS) doté de 425 milliards de FCFA. Cette option pour l’autosuffisance est une anticipation sur les grandes mutations du commerce international. Ainsi les autorités ont porté leur slogan « Autosuffisances en riz en 2017 » dans toutes les régions du pays. Mais le 15 avril 2017, Waly Diouf, coordonnateur du Programme d’autosuffisance en riz (Pnar) dira à l’occasion d’un point de presse de la Société de développement agricole et industriel (Sodagri) : «Je ne sais pas si l’objectif sera atteint ou non, parce que l’avenir appartient à Dieu.» Quelques mois plus tard, à l’issue d’une mission conjointe effectuée dans le pays par le Conseil inter-Etats de lutte contre la sécheresse au Sahel (Cilss), le Programme des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (Fao), le Programme alimentaire mondial (Pam), Fewsnet et le gouvernement du Sénégal, l’on apprenait que les productions de riz paddy pour la campagne 2017/2018 étaient d’1 million 15 mille 334 tonnes, soit une augmentation de 7% par rapport à la campagne 2016/ 2017. Alors que l’objectif des autorités était d’atteindre une production d’1 million 80 mille tonnes de riz blanc, soit 1 million 600 mille tonnes de riz paddy à l’horizon 2017. L’échéance a été donc reportée jusqu’en 2019. Toutefois, cette autosuffisance en riz n’est pas encore une réalité au Sénégal. Aujourd’hui encore, après avoir subi les conséquences de la pandémie de la Covid-19 et de la crise Ukrainienne, le Chef de l’Etat Macky Sall se donne un mot d’ordre la souveraineté alimentaire au Sénégal. Le Sénégal parviendrait-il à relever ce défi ? Si on sait que la vétusté des aménagements, le faible rythme de réalisation de nouveaux aménagements et les coûts de production sont autant de facteurs qui freinent l’atteinte de ces objectifs.
60 ANS D’INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE
L’autosuffisance alimentaire qui s’est transmuée en impératif de souveraineté alimentaire depuis la crise de Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne cessera-t-elle d’être un jour un vœu pieux de la part de l’Etat sénégalais ?
L’autosuffisance alimentaire qui s’est transmuée en impératif de souveraineté alimentaire depuis la crise de Covid-19 et la guerre russo-ukrainienne cessera-t-elle d’être un jour un vœu pieux de l’Etat sénégalais ? Pour cause, les différentes politiques agricoles mises en œuvre depuis 1960 n’ont pas su enrayer l’insécurité alimentaire devenue de plus en plus inquiétante et la pauvreté qui ne cesse de gagner du terrain dans le monde rural. Malgré les projets, plans et programmes pilotés vraisemblablement à vue par les autorités depuis une soixantaine d’années. Sud Quotidien passe en revue ces divers schémas qui nécessitent, selon l’ingénieur agronome à la retraire Amadou Méthiour Ndiaye que «L’Etat change de paradigme».
PRODUCTIVITE AGRICOLE SOUS LE REGIME SOCIALISTE : Mille schémas, peu de résultats !
De Léopold Sédar Senghor (1960-1980) à Abdou Diouf (1980-2000), une série de politiques macro-économiques aux implications diverses pour le secteur agricole, et suivant des séquences temporelles déterminées par des contraintes et des mutations internes et externes, a été mise en œuvre à chaque étape, tout en s’ajustant. Mais, à l’arrivée, les voies et les moyens pour que le secteur agricole participe plus et mieux au développement de l’agriculture vivrière, de l’agriculture industrielle et de l’agriculture d’exportation sont plus prégnantes que jamais.
Depuis l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale (indépendance), différentes politiques agricoles ont été élaborées. Au nombre de ces politiques agricoles : le Programme agricole (Pa) de 1960 à 1980, le Programme de redressement économique et financier (Pref) de 1981 à 1984, la Nouvelle politique agricole (Npa) de 1985 à 1994, les Programmes, lettres et déclarations de politique agricole (Pdpa) de 1995-2005 y compris la politique agricole commune de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (Uemoa) à partir de 2001.
Sous les régimes Senghor et Diouf (1960-2003) les réformes agricoles sont passées « d’une politique participative à une politique totalement libéralisée de l’Etat et d’un objectif d’autosuffisance alimentaire à un objectif de sécurité alimentaire », rappellent Alioune Dieng et Adama Gueye dans leur revue bilan critique de quarante années de politique céréalière. Durant cette période, le principal souci du gouvernement sénégalais était de rendre le secteur agricole assez performant pour développer le monde rural et porter la croissance économique. En clair, les objectifs globaux de cette politique agricole étaient d’améliorer la sécurité alimentaire et de promouvoir un développement rural durable. Durant toute cette période (1960-2003), la moyenne de la production céréalière (mil/ sorgho) était de 74%. Et ce, en dépit du développement de la production et de la consommation de riz et de maïs. Or, la production de mil/sorgho est celle qui augmente le plus lentement sur la période (0,3 % en moyenne par an, contre 1% environ pour le riz et le maïs) en raison notamment d’une quasi stagnation des rendements (+0,1% par an seulement sur la longue période). De ce fait, le taux de croissance de la production globale de céréales est resté faible (+0,5% environ par an) et inférieur à celui de la population ; ce qui entraîne une réduction de la production céréalière domestique par tête.
LE PROGRAMME AGRICOLE (PA) : 1960-1980
Avec ce programme, expression d’une politique de soutien des cultures d’exportation, l’Etat du Sénégal a dû créer de nombreuses sociétés d’encadrement destinées à vulgariser les méthodes culturales modernes et à diversifier la production agricole.
C’est ainsi que trois institutions ont été créées pour venir en appoint au service agricole ; à savoir l’Office de commercialisation agricole (Oca) créé à l’aube de l’indépendance et qui avait en charge l’achat des récoltes, de la livraison et la distribution des semences et de l’importation du riz ; les Centres régionaux d’assistance au développement (Crad) créés en 1964 qui encourageaient la création de coopératives, assuraient la liaison entre celles-ci et l’Oca et appuyaient la formation de la direction coopérative ; la création en 1966 de l’Office national de coopération et d’assistance pour le développement (Oncad) qui visait à consolider les fonctions de l’Oca et du Crad. Les Centres d’expansion rurale polyvalents (Cerp) avaient pour objectif la fonction, en coordination avec l’Oca et le Crad de prodiguer des conseils techniques aux ruraux sur l’agriculture, la santé, la sylviculture, l’élevage et les coopératives. Au cours de cette période, le taux de croissance de la production des céréales était de 0,65 %, largement inférieur à celui de la population.
PROGRAMME DE REDRESSEMENT ECONOMIQUE ET FINANCIER
Dans les années 80, l’Etat a mis en place la nouvelle politique d’ajustement (Plan de redressement économique et financier) plus connue sous le nom de Pref. Avec ce plan, les soutiens à l’arachide sont supprimés et réorientés vers les céréales. Conséquence, une crise du secteur arachidier, au point que les exportations d’arachide ne suffisent plus à financer les importations de riz, mais une certaine relance de la production domestique de céréales se fait sentir. La mise en place de cette réforme brutale, conjuguée à la faillite de l’Oncad a entraîné une désorganisation complète de la distribution d’engrais dont la consommation chute brutalement.
NOUVELLE POLITIQUE AGRICOLE (NPA) 1985-1994
Les mesures mises en œuvre par le Programme d’ajustement structurel (Pas) avaient pour objectif principal d’assainir la situation budgétaire de l’État tout en diminuant les contraintes à l’exportation. Et l’ensemble des secteurs économiques était concerné de manière directe ou indirecte par cette politique. Au finish, pas grand-chose de positif à tirer de ce Npa. En cause, le choc de la dévaluation du franc CFA de 1994 qui a fortement déprimé la consommation d’engrais qui s’est située à un maxima de 25 000 tonnes en 1994. En somme, les différentes politiques agricoles mises en œuvre depuis 1960 n’ont pas su enrayer l’insécurité alimentaire devenue de plus en plus inquiétante et la pauvreté qui ne cesse de gagner du terrain dans le monde rural
KEEMTAAN Gi – DIABOLISATION
Lorsqu’il battait campagne pour conquérir nos suffrages, en 2012, ils n’étaient, pour l’alors candidat, que des citoyens ordinaires. Il l’avait dit dans toute sa candeur comme quand il nous promettait une gouvernance sobre et vertueuse. La suite, on la connait. Jamais sans doute les foyers religieux n’ont été aussi courtisés, aussi choyés, aussi maternés jusqu’à saper la laïcité de l’Etat, que sous son magistère. D’importants moyens financiers ont été déboursés par le successeur du Père Wade pour la modernisation des cités dites religieuses. Quant aux autres cités considérées sans doute comme laïques, voire mécréante ou païennes, elles n’avaient pas droit à la sollicitude du Chef qu’il est devenu. Tant pis pour elles, elles n’avaient qu’à compter un marabout porteur de voix parmi leurs résidents ! Etant donné que l’Eglise également a été chouchoutée, les seuls perdants dans cette opération de séduction ont donc été les animistes dont les bois sacrés ont été omis. Que ces animistes montrent donc aux prochaines élections qu’eux aussi disposent de bulletins de vote ! Durant ses 12 ans de magistère, le Chef (d’un pays constitutionnellement laïc !) a plus investi dans les mosquées et les églises qu’il n’a construit d’usines. Tant pis pour les jeunes diplômés qui sortent de nos universités et de nos institut de formation professionnelle. Les chômeurs pourront toujours se consoler de leur misère en allant prier dans les mosquées. Après que ses flagorneurs ont accusé son plus sérieux opposant d’être un Salafiste et autres termes qui font peur, ils ont encore vite fait de trouver en lui l’ennemi, celui qui encourage ses militants à insulter des marabouts. Les discours qui incitent à la violence ? C’est bien sûr lui ! Ce même si, pour le moment, celui qui use et abuse de la violence sur les pauvres citoyens que nous sommes, surtout si on ose critiquer celui qui l’incarne, c’est l’Etat. L’ennemi des « Tariqah » c’est l’autre à qui on prête même l’intention de vouloir mettre fin à la toute-puissance des confréries. Et faire tabula rasa des mosquées et des mausolées comme l’avaient fait les salafistes à Tombouctou. Les rayer de notre patrimoine religieux. Sacrilège si l’on sait l’ancrage de ces confréries dans la conscience des citoyens. Mais que ne ferait-on pas pour faire porter à l’autre le manteau du diable ? Leur dernière cartouche a en tout cas fait pschitt depuis hier. En attendant qu’ils trouvent d’autres prétextes, voire mensonges, pour éliminer leur ennemi n° 1. La tentative d’opposer celui qui empêche le Chef de roupiller ferme avec les Tariqah ayant été étouffée, il leur faudra trouver d’autres arguments. L’installation d’un mouvement Doomi Daara autour de Oscar Sierra constitue vraisemblablement un pied-de- nez à tous ces hypocrites et une indication sans ambages que la guerre entre politiques et religieux n’aura pas lieu dans ce pays où règne une harmonie religieuse entre musulmans, chrétiens, animistes, athées et autres « musulmenteurs ». Les pyromanes peuvent chercher autre chose pour brûler PROS sur le bûcher de l’Inquisition ! KACCOOR BI - LE TEMOIN
PROCES SONKO / MAME MBAYE NIANG : LES 31 MILITANTS DE PASTEF RISQUENT 3 MOIS FERME
Les 31 militants de Pastef arrêtés le 16 février, jour du procès opposant Ousmane Sonko et Mame Mbaye Niang, risquent six mois de prison dont trois mois ferme. Ils ont comparu ce jeudi 23 février 2023 devant le tribunal d’instance hors classe de Dakar pour participation à une manifestation non déclarée. La majeure partie est constituée d’étudiants de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar mais on trouve aussi dans le lot des commerçants, un chef d’entreprise, un technicien supérieur agricole et un technicien de laboratoire. Ils ont tous contesté les faits alléguant qu’ils ont été interpellés alors qu’ils vaquaient tranquillement à leurs occupations. Certains d’entre eux ont laissé entendre qu’ils étaient simplement venus pour suivre l’audience. Lors de son réquisitoire, la déléguée du procureur a indiqué que les débats d’audience ont permis de comprendre les circonstances de l’arrestation des prévenus. En effet, le 16 février dernier, 31 personnes ont été interpellées dans différents endroits de la capitale plus précisément sur la corniche vers le tunnel de Soumbédioune, à la Médina, à la Gueule Tapée et au Plateau. D’après la police, ces individus avaient érigé des barricades pour empêcher les gens de passer et, par la suite, ils ont eu à lancer des projectiles sur les forces de l’ordre. C’est ainsi qu’ils ont été interpellés. À la lumière de cette affaire, ilse dégage des catégories de prévenus selon le maître des poursuites. «Ceux qui ont catégoriquement contesté les faits soutenant qu’ils étaient en train de vaquer tranquillement à leurs occupations. Ceux qui déclarent qu’ils étaient venus suivre le procès et qu’ils ont pu accéder au tribunal et, après le renvoi du procès, ils ont suivi le convoi du leader de Pastef et ont été interpellés à quelques encablures du tunnel de Soumbédioune. Sous le bénéfice de toutes ses observations, le parquet a soutenu que la culpabilité de certains prévenus ne fait aucun doute et a requis une peine d’emprisonnement de trois mois dont trois mois ferme contre El Hadji M. G., Ibrahima B, O. Lopez, Mohamed K., Joseph D. et El H. S. Quant aux autres, la parquetière a laissé leur sort à l’appréciation du tribunal.
PROCES SONKO / MAME MBAYE NIANG : LES 31 MILITANTS DE PASTEF RISQUENT 3 MOIS FERME (BIS)
Restons à ce procès pour dire que les avocats de la défense ont usé de tous les subterfuges pour sortir leurs clients des griffes de la justice. Me Moussa Sarr a estimé que si le parquet poursuit cette démarche d’arrestation sélective, «nous reviendrons et plus nous reviendrons, plus il y aura des arrestations». «Le peuple sénégalais n’est pas un peuple couché. Le pouvoir se trompe lourdement en pensant que les nombreuses arrestations vont régler le problème», a indiqué selon qui la police sénégalaise est devenue une police politique. «Elle doit s’en tenir à la sécurisation des personnes. Seul le tribunal peut mettre fin à cette dérive autoritaire pour un meilleur Sénégal», a plaidé Me Moussa Sarr. A en croire Me Fodé Ndiaye, le tribunal est en train de débattre sur des faits où il n’y a aucune preuve. Quant à Me Koureyssi Ba, il a dit qu’il compatit aux souffrances de ces jeunes arrêtés depuis le 16 février et jugés ce jeudi 23 février. Ils ont passé six jours en garde-à-vue. Pour abréger leurs souffrances, Me Ba demande le renvoi des fins de la poursuite de tous les prévenus. Il a sollicité du tribunal d’accorder une liberté provisoire aux mis en cause s’il souhaite mettre l’affaire en délibéré. La déléguée du procureur s’est opposée aux demandes de liberté provisoire. Finalement, l’affaire a été mise en délibéré au 27 février prochain.
LA CINEASTE SAFY FAYE S’ECLIPSE
L’une des pionnières du cinéma africain et première femme sénégalaise à se retrouver derrière la caméra, Safy Faye, est partie comme elle a vécu. Loin des turbulences frénétique de la vie. Elle est décédée à Paris à l’âge de 80 ans. Enseignante, elle avait laissé la craie pour la caméra. Elle réalise en 1972 son premier court-métrage intitulé « La Passante », suivi d’un documentaire sur les difficultés économiques au Sénégal « Kaddu Beykat » (Lettres paysannes). Un film qui avait été interdit par les autorités de l’époque. Cette pionnière a également travaillé pour la télévision entre 1979 et 1982. Après plusieurs documentaires sur le travail et la condition des femmes (Selbé, Tesito), elle réalise en 1996 son premier long métrage de fiction, « Mossane », l’histoire d’une adolescente qui refuse le mariage arrangé parses parents.
FOOT :LA FEDE LIBERE 1 MILLIARD 300 MILLIONS AU PROFIT DU MONDE DU BALLON ROND
L’argent du foot aux fouteux. La Fédération sénégalaise de football a décidé hier de distribuer une manne financière d’un milliard 300 millions de frs au monde du foot sénégalais. A travers un communiqué de presse, on apprend que Me Augustin Senghor et Cie ont entamé la procédure de libération des subventions au profit des clubs et des acteurs du football pour la saison 2022-2023. Ce sont les clubs de Ligue 1 (1ère division) qui se frottent les mains puisqu’ils vont recevoir un pactole de 15 millions de frs par club, la Ligue 2 (10 millions de frs), Nationale 1 (7 millions de frs), Nationale 2 (3 millions de frs), Division 1 Féminin (3 millions de frs), Nationale 2 féminin (2 millions de frs), Beach Soccer (un million), Club régional(1. 500.000 francs), Oncav (10millions de frs), ASMS (3 millions de frs), AEEFS (2 millions de frs), AIFS ( 2 millions de frs), ANAF (2millions de frs),ANPS (2millions de frs), CONEFS (2 millions de frs) et les supporters (6 millions de frs). La Fédération de foot précise par ailleurs que tous les bonus et primes ont été libérés au profit des différentes équipes nationales concernées et qu’elle procédera bientôt aux remboursements des arriérés de récompenses que la LSFP devait à certains clubs de 2016 à 2019.
BABA TANDIAN FELICITE ME AUGUSTIN SENGHOR ET FLETRIT ME BABACAR NDIAYE DU BASKET
Baba Tandian s’est vivement félicité de l’acte posé par Me Augustin Senghor et Cie. « C’est absolument clair. Il n’y a rien de plus clair que l’acte posé par Me Augustin Senghor et Cie. La Fédération sénégalaise de football donne l’exemple à sa sœur du basket où il y a un manque total de transparence à tous les niveaux. Au niveau de la Fédération de foot, les contrats marketing, de sponsorisation, tout est mis sur la table. L’argent reçu de la FIFA, tout est mis sur la table. Au niveau de la Fédération de Babacar Ndiaye tout est opaque. C’est vraiment dégueulasse ce qui se passe au niveau de la Fédération de basket » vitupère Baba Tandian depuis la Chine où il s’active dans le cadre de son projet d’unité d’emballage de Diamnadio. Ce qui sidère l’ancien patron de la balle orange, c’est qu’il y a des gens qui défendent les actes posés par Me Babacar Ndiaye. « S’il y a des gens qui regardent Babacar Ndiaye faire ses conneries et surtout qui le défendent, il n’y a rien de plus dégueulasse. Je suis écoeuré. A l’époque, lorsque je dirigeaisla fédération de basket, nous n’avions pas autant d’argent mais je me débrouillais partout pour pouvoir avoir de l’argent pour la fédération. Une fois les dépenses terminées, le reste de l’argent était redistribué aux clubs, ces derniers n’en revenaient pas. »