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19 juin 2025
AFFAIRE 46 SOLDATS IVOIRIENS DETENUS, UN BALLET D'AUTORITES AU MALI
Pour rencontrer les autorités maliennes et discuter de l’affaire des 46 soldats ivoiriens détenus sous la médiation togolaise, une délégation ivoirienne a atterri ce jeudi 22 décembre à Bamako.
Pour rencontrer les autorités maliennes et discuter de l’affaire des 46 soldats ivoiriens détenus sous la médiation togolaise, une délégation ivoirienne a atterri ce jeudi 22 décembre à Bamako.
Selon Rfi, c’est le ministre d’État chargé de la Défense, Téné Birahima Ouattara, qui conduit la délégation ivoirienne. Elle comprend également au moins un autre ministre ivoirien ainsi qu’un proche collaborateur du président, Alassane Ouattara.
Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères est également attendu à Bamako ce jeudi. Le Togo assure la médiation dans l’affaire des 46 militaires ivoiriens détenus dans la capitale malienne depuis cinq mois. D’après les informations de Rfi, la médiation togolaise pourrait proposer aux deux parties une reformulation d’un protocole d’accord dans le cadre de la libération des militaires ivoiriens.
Cerise sur le gâteau, note notre source, une visite de la délégation ivoirienne au président de la transition malienne, le colonel Assimi Goïta, est annoncée. Il n’est pas du tout exclu que Bamako accepte que ses hôtes rendent également visite aux 46 militaires ivoiriens détenus.
AFRIQUE REVEILLE TOI ET MARCHE
Le cardinal Théodore Adrien Sarr a présenté au public, mercredi, à Dakar, son livre d’entretiens intitulé ‘’Afrique lève-toi et marche !’’ (Editions Parole et silence), dans lequel il dit exhorter le continent africain ‘’à se réveiller
Dakar, 21 déc (APS) - Le cardinal Théodore Adrien Sarr a présenté au public, mercredi, à Dakar, son livre d’entretiens intitulé ‘’Afrique lève-toi et marche !’’ (Editions Parole et silence), dans lequel il dit exhorter le continent africain ‘’à se réveiller et à prendre’’ la place qui lui revient.
‘’Le livre ‘Afrique lève-toi et marche !’ concentre mes réflexions et préoccupations sur le sort de l’homme noir en Afrique et dans le monde, mon grand vœu aussi de voir la disparition définitive de ce sort négatif réservé à l’Afrique’’, a expliqué l’ancien archevêque de Dakar, lors d’une cérémonie de dédicace du livre publié le 20 octobre dernier.
Les Noirs sont la cible du ‘’regard négatif des autres hommes de la planète’’ et de ‘’leurs propos et comportements désobligeants envers lui’’, a-t-il dit lors de la présentation de ce livre d’entretiens avec le journaliste français Yohan Picquart.
Le sentiment d’être concerné par un tel sort a nourri en lui, durant sa jeunesse, le vœu d’assister à sa disparition, selon le cardinal Théodore Adrien Sarr.
‘’Quel élève noir, à la rencontre des programmes d’histoire sur la traite négrière infligée à ses ancêtres par les Européens et par les Arabes pendant des siècles, n’a pas ressenti honte et douleur devant ce que nous reconnaissons aujourd’hui comme un crime contre l’humanité ?’’ s’est-il interrogé.
Le haut dignitaire de l'Eglise catholique dit approuver pleinement le combat des militants de la négritude, dont Léopold Sédar Senghor (1906-2001). Il dit adhérer aussi aux luttes menées par l’intellectuel sénégalais Alioune Diop (1910-1980) et la Société africaine de culture.
Théodore Adrien Sarr appelle les jeunes à poursuivre ce combat. ‘’J’en ai toujours appelé à l’engagement des générations actuelles et futures’’ à poursuivre les luttes qui mèneront à ‘’la fin heureuse et fructueuse du combat des Noirs, en vue de leur reconnaissance [au sein de] la grande famille humaine’’, a-t-il lancé devant le public.
‘’J’exhorte mes interlocuteurs noirs à ne pas se résigner aux regards, aux propos et aux comportements négatifs’’, a lancé Théodore Adrien Sarr.
Il les invite à ‘’nourrir la confiance et l’assurance en eux-mêmes en tant qu’êtres humains créés par Dieu et égaux à tous les autres, dotés par le même Créateur des mêmes potentialités’’.
Son ‘’livre-mémoire’’, fait de questions-réponses, est consacré à son propre parcours, à son ministère notamment au sein de l’Eglise catholique.
Le guide religieux raconte son enfance à Fadiouth, dans l’ouest du Sénégal, où il est né en 1936. ‘’Ce livre n’a nullement pas la prétention d’être une thèse de théologie, de philosophie, de sociologie, d’anthropologie ou de science politique’’, a-t-il précisé.
Théodore Adrien Sarr se prononce en toute liberté, dans son livre, sur de nombreux sujets. Son coauteur, Yohan Picquart, espère que l’ouvrage va aider à remettre en question ‘’ce regard orienté et biaisé sur l’Afrique’’.
‘’Le cardinal Théodore Adrien Sarr a la réputation d’être un homme de paix, une véritable référence morale au Sénégal et en Afrique’’, a ajouté le journaliste.
Une biographie du guide religieux sénégalais a été publiée en 2013 par le journaliste Marcel Mendy, décédé en février 2021, ‘’Cardinal Théodore Adrien Sarr soldat de la paix’’.
MBOLO MBUE LAUREATE DU PRIX LITTERAIRE LES AFRIQUE 2022
Le prix littéraire Les Afriques 2022 a été attribué à la romancière camerouno-américaine Imbolo Mbue, pour "Puissions-nous vivre longtemps", un roman publié le 4 février 2021 par les éditions Belfond (France), a appris l’APS mercredi du jury.
Dakar, 21 déc (APS) - Le prix littéraire Les Afriques 2022 a été attribué à la romancière camerouno-américaine Imbolo Mbue, pour "Puissions-nous vivre longtemps", un roman publié le 4 février 2021 par les éditions Belfond (France), a appris l’APS mercredi du jury.
“Le jury a salué un très bon récit, centré sur deux grands thèmes : la déconstruction d’un village par la pollution pétrolière d’une entreprise américaine et la lutte de ses habitants”, expliquent ses membres dans un communiqué parvenu à l’APS.
“Si l’intrigue se déroule dans une bourgade imaginaire d’Afrique de l'Ouest, le lecteur, lui, pourrait aussi bien la situer en RDC, au cœur du bassin du Congo, dans le nord-ouest nigérian, que dans tout le golfe de Guinée, c’est-à-dire partout où les intérêts économiques des multinationales comptent plus que les êtres humains”, ajoutent-ils.
Imbolo Mbue, née en 1982 à Limbé, au Cameroun, est une écrivaine d’expression anglaise. “Puissions-nous vivre longtemps”, son deuxième roman, a été traduit de l’anglais. Elle vit à Manhattan, aux Etats-Unis d’Amérique.
Le prix littéraire Les Afriques, créé en 2015 par l’association de lecteurs La Cène littéraire, est décerné une fois par an à un écrivain - ou à une écrivaine - d’Afrique, qui publie une fiction. Il peut récompenser aussi un auteur afrodescendant.
Pour remporter le prix, “la fiction doit mettre en exergue une cause humaine, sociétale, idéologique, politique, culturelle, économique ou même historique, en rapport avec l’Afrique ou avec sa diaspora”, rappelle le jury.
Le lauréat reçoit une récompense de 6.000 francs suisses (environ 4.003.996 francs CFA) et une œuvre d’art du peintre suisse d’origine sénégalaise Momar Seck.
La maison d’édition Flore Zoa achète les droits de l’ouvrage qui remporte le prix pour la zone Afrique francophone, en cas d’accord avec l’éditeur.
Le professeur Ambroise Kom a dirigé le jury du prix Les Afriques 2022, dont étaient membres les écrivaines Fassinou Adelaïde, Bouya Alphoncine et Mars Kettly.
Semujanga Josias, professeur titulaire au département des littératures de langue française de l’université de Montréal, et le médecin Sime Hortense faisaient partie du jury.
“Les Aquatiques”, d’Oswalde Lewat (Editions Les Escales), “Cave 72”, de Fann Attiki (JC Lattès), “Les Etoiles les plus filantes”, d’Estelle-Sarah Bulle (Editions Liana Levi), et “Les villages de Dieu”, d’Emmelie Prophète (Editions Mémoire d’encrier) avaient été sélectionnés pour cette distinction littéraire.
Imbolo Mbue succède à Fiston Mwanza Mujila, le lauréat en 2021 du prix, pour “La Danse du vilain”, un roman publié par les éditions Métailié en 2020.
La Cène littéraire est une association à but non lucratif fondée le 1er juillet 2015 par Flore Agnès Nda Zoa Meiltz, une avocate camerouno-suissesse.
“Cette association développe de nombreuses initiatives, afin de promouvoir la lecture de la littérature africaine et afrodescendante”, affirme le communiqué du jury.
«C'EST FAUX DE DIRE QUE LES INFRASTRUCTURES NE SE MANGENT PAS»
Economiste spécialiste en économie de développement, Amadou Aly Mbaye pense que les infrastructures sont prépondérantes dans le développement.
Economiste spécialiste en économie de développement, Amadou Aly Mbaye pense que les infrastructures sont prépondérantes dans le développement. Sous ce rapport, le Professeur des universités, par ailleurs recteur de l'Université Cheikh Anta Diop, croit à l'investissement dans ce segment de l'économie.
L'Université Cheikh Anta Diop de Dakar a organisé un panel de haut niveau avec le bureau de la Banque mondiale au Sénégal. Il portait sur la situation économique du Sénégal. Parmi les panelistes autour de la table, il y avait Aminatou Hélène Ba, économiste pays pour la Banque mondiale, le vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique de l'ouest et du centre, Ousmane Diagana, la Professeure à l'école supérieure polytechnique au département gestion, Fatou Diop Sall et l'économiste en chef de la Banque mondiale pour l'Afrique, Andrew Dabalen. Le panel a été présidé par le Recteur de l'Université Cheikh Anta Diop, Pr Amadou Aly Mbaye. Toutefois, au cours des discussions, il a tronqué sa casquette d'officiel contre sa stature de spécialiste en économie de développement.
Ainsi, l'ancien doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion a évoqué la question de la prépondérance des infrastructures dans le développement. Une question qui suscite souvent beaucoup de commentaires, notamment dans les médias. "Je vais corriger une erreur assez fréquente dans les médias. On a l'habitude de dire que les infrastructures ne se mangent pas. En économie, on appelle cela le sophisme qui veut dire une déclaration plausible mais fausse. C'est faux ! Les infrastructures se mangent !" tonne le Recteur de l'Université Cheikh Anta Diop.
Poursuivant, le Pr Amadou Aly Mbaye ajoute :"Dans le panier de consommation des ménages, il n'y a pas de biens alimentaires. Et cela, même les étudiants en première année le savent. Les ménages vivent de nourritures mais aussi de logements. Ils vivent de transport, d'électricité, d'eau et d'assainissement. Mais qu'est-ce qui produit cela ? Mais ce sont les infrastructures". D'après l'économiste, les infrastructures produisent des services qui entrent dans le panier de la ménagère. Donc, martèle-t-il, investir sur les infrastructures, c'est booster la croissance et améliorer le bien-être social.
LA BANQUE MONDIALE VA APPUYER L'UNIVERSITE
En marge du panel, le Recteur de l'Université Cheikh Anta Diop a indiqué, dans la construction du capital humain, que la Banque mondiale va désormais appuyer l'Université. "C'est un changement important de paradigme. Parce que depuis longtemps, on comparaît le taux de rendement interne privé etle taux de rendement social. Un médecin gagne plus de son éducation que l'Etat. Donc, il fallait que le médecin contribue plus à sa formation que l'Etat à sa formation. Ce sont ces genres de généralisation qui font que les étudiants contribuent plus à leur éducation", s'est-il réjoui avant d'ajouter : "Ce n'est pas tout à fait faux, mais ils négligent un aspect assez important de l'enseignement supérieur". Car, souligne le Pr Amadou Aly Mbaye, l'enseignement supérieur joue un rôle amplificateur pour la croissance.
Kaolack : Saisie de 25 kg de cocaïne d’une contre-valeur de 2 milliards
Les douaniers de Kaolack ont effectué une saisie record de drogue mardi. Les éléments de la Brigade du Pont Noireau de Kaolack ont découvert 25 kg de cocaïne dans un véhicule de marque Toyota Land Cruiser avec une double immatriculation malienne et guinéenne. Dès que le véhicule s’est immobilisé, les gabelous ont constaté des modifications sur la banquette arrière. Le conducteur, sommé de l’ouvrir, feint de n’avoir pas la clé. Sachant que les carottes, il tente de démarrer le véhicule au moment où les douaniers cherchaient à ouvrir la cachette. Il s'ensuit alors une course-poursuite. Le véhicule sera intercepté au quartier Médina Mbaba de Kaolack où le conducteur a abandonné le véhicule. Les douaniers ont récupéré 25 paquets de poudre blanche de 01 kg. Après différents tests, le produit s'est révélé être de la cocaïne, d’une contrevaleur de 2 milliards de francs CFA.
Une tentative de coup d’Etat déjouée en Gambie
Des militaires gambiens sont soupçonnés d’une tentative de renverser le régime du Président Adama Barro. Le porte-parole du gouvernement gambien et conseiller présidentiel de la diaspora, Ebrima Sanbarch, informe que le gouvernement détient des renseignements selon lesquels certains soldats de l'armée gambienne complotent contre le pouvoir en place. Aussitôt le haut commandement des forces armées gambiennes a mené une opération militaire qui a permis l’arrestation de quatre soldats impliqués dans le putsch. Selon la même source, les soldats appréhendés aident actuellement la police militaire dans ses investigations pour arrêter tous les militaires impliqués. Pendant ce temps, l'armée est à la poursuite de trois autres complices présumés. Le porte-parole du gouvernement rassure les populations et les membres du corps diplomatique et consulaire que la situation est sous contrôle total et qu'il n'y a pas lieu de paniquer
Gambie : 4 soldats présumés putschistes arrêtés
Restons avec le porte-parole du gouvernement gambien qui annonce l'arrestation du caporal Sanna Fadera de la marine gambienne, Mbarra Touray du 1er Bataillon d'infanterie du camp de Yundum, Ebrahima Sanno de la prévôté militaire qui est actuellement en congé d'études etle sergent Gibril Darboe de la marine gambienne. D’après Ebrima Sanbarch, les soldats en fuite sont Njie B. du bataillon de la garde présidentielle, l'adjudant Jadama de la marine gambienne et un certain Badjie de la marine gambienne
Macky Sall condamne la tentative de coup d'État en Gambie
Le Président Macky Sall exprime son soutien à son homologue gambien que des présumés putschistes voulaient renverser. En séjour en Turquie, le président en exercice de l’Union Africaine condamne fermement la tentative de déstabilisation du gouvernement gambien. Selon lui, l’Union Africaine rejette avec vigueur toute prise de pouvoir par les armes et reste solidaire du gouvernement gambien.
Droit d'informer et secret défense
Le chef de la DIRPA, colonel Moussa Coulibaly, a invité les journalistes à traiter les informations afférentes à la sécurité avec parcimonie. Intervenant à l'occasion de «Cas d'école », rencontre mensuelle organisée par le CORED, colonel Moussa Coulibaly trouve nécessaire que la presse fasse son travail. Toutefois, il a fait savoir que les questions liées à la sécurité nationale ne doivent pas être galvaudées. Au risque, insiste-t-il, que cette notion perde sa substance. «Au moment où vous avez conscience que malgré votre grande liberté, il y a des choses pour lesquelles l'intérêt national peut primer, je ne dirais pas que vous allez vous auto-censurer, mais vous allez faire attention », estime colonel Coulibaly. Selon lui, une information protégée est souvent relative aux opérations militaires, à la logistique et au renseignement. A l’en croire, la détention de toute information estampillée «très secret», «secret » ou «confidentiel» requiert de «l’habilitation et le besoin d’en connaître ». D’après l’officier supérieur, la défense nationale dépasse les considérations personnelles.
Le maire de Khossanto convoqué par la gendarmerie
Le maire de la commune de Khossanto, Mamady Cissokho, accompagné par la population, le député de Saraya, Mady Danfakha, le président de l’association des maires de la région de Kédougou, Mamadou Yéro Ba, du maire de la commune de Saraya, Sambaly Biagui, et de son avocat Maître Abdinar Ndiaye, a déféré à la convocation de la gendarmerie de Khossanto. Cette convocation fait suite à la plainte de la société Sored Mine dont le manager est en bras de fer avec le maire Mamady Cissokho qui l’accuse d’exploiter l’or de sa commune d’une façon illégale. L’audition a été annulée à cause de l’arrivée d’une mission de contrôle du ministère des Mines et de la Géologie, rapporte Dakaractu. L’édile de Khossanto a été invité à recevoir la délégation séparément avec le préfet. Il a posé comme condition la visite du site par la mission pour lui montrer l’usine d’exploitation. Mais ses exigences n’ont pas été acceptées. Le maire a appelé au calme la population qui était très agitée. Cependant la tension était vive. Les habitants de la commune de Khossanto entendent aller jusqu’au bout pour être éclairés sur cette affaire.
Les malfrats voulaient dévaliser des boutiques à Yoff
Le multirécidiviste S. Kondé, O. Sall et M. Mbaye ont comparu hier devant la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar pour les délits de vol en réunion et de violence et voies de fait. S. Kondé, O. Sall et M. Mbaye avaient quitté Thiès pour venir à Yoff dans le but de dépouiller des commerçants. Pour leur forfait, ils sont entrés en premier dans la boutique d’Adji Diallo. O. Sall l'avait mise en aparté en la faisant sortir de son magasin pour lui demander le prix des marmites. En retournant à l’intérieur, elle a surpris S.Kondé en train de fouiller son comptoir. Après avoir constaté que les voleurs n’avaient rien pris, elle a fini par les laisser partir. Cette tentative de vol est tombée dans l’oreille d’un pêcheur qui s’est porté volontaire pour les suivre. Lorsque les malfrats se sont arrêtés dans une quincaillerie pour commettre un autre forfait, le pêcheur a alerté les jeunes du quartier qui l’ont aidé à les maîtriser avant de les amener à la gendarmerie. Déférés au parquet, O. Sall, S. Kondé et M. Mbaye ont été placés sous mandat de dépôt. Hier, face au juge du tribunal de grande instance de Dakar, les mis en cause ont nié à l’unanimité les faits qui leurs sont reprochés. Soudeur métallique de son état, O. Sall a contesté être un voleur. Il était dans le magasin, dit-il, pour acheter un tuyau. Son coprévenu, M. Mbaye prétend être élève en classe de 1ere L. S.Kondé, le multirécidiviste qui a été condamné à deux reprises pour vol dira qu’il a été arrêté devant la boutique tandis que O. Sall était dans la quincaillerie. Le parquet a sollicité la relaxe pour M. Mbaye au bénéfice du doute et requis 3 ans ferme contre ses acolytes. La défense a plaidé la relaxe. Le tribunal a relaxé M. Mbaye au bénéfice du doute avant de condamner les autres prévenus à 2 ans dont 6 mois ferme
Un livreur épinglé avec 48 capsules de drogue, protoxyde d’azote
Marié sans enfant, El.H. Thiémokho Keita, livreur de son état, est poursuivi pour offre ou cession de drogue dénommée protoxyde d’azote, soit 48 capsules qu'il avait dissimulées dans deux cartons. A la barre hier, le mis en cause a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il a fait savoir que c’était la première fois qu'il achetait cette drogue. Et son intention était seulement de tester le produit. Des déclarations qui ne corroborent pas avec celles tenues à l’enquête préliminaire où il soutenait avoir acheté la drogue pour la revendre dans une boîte de nuit aux Almadies. Le parquet a relevé que la détention de cette drogue ne fait l’objet d’aucune contestation. A l’en croire, le mis en cause a été arrêté à la cité Mixta à bord d’une moto lors d’un contrôle de routine. La défense demande au tribunal de ne pas suivre les réquisitions du procureur. Car c’est une drogue qui a fait son avènement au moment du confinement contre la pandémie de Covid-19. Les jeunes l’utilisent pour décompresser, souligne la défense et le produit est en vente libre. L'affaire a été mise en délibéré jusqu'au 28 décembre prochain.
Congrès de succession de Moustapha Niasse à l’AFP
Le secrétaire général national de l'Alliance des Forces de Progrès (Afp), Moustapha Niasse, a indiqué hier que s'il est encore resté à la tête du parti, c'est parce qu'il n'a pas encore trouvé de remplaçant. Moustapha Niasse soutient toutefois que le congrès qui est en train de se préparer se fera démocratiquement. A l’en croire, le congrès devait se tenir en janvier, mais la direction du parti qui s'est réunie en son absence a suggéré d'attendre la fin de la vente des cartes. «Maintenant, ma succession se fera démocratiquement à l'issue d'un congrès qui est en train de se préparer. Et celui ou celle qui sera choisi va diriger le parti », a-t-il dit en marge de la conférence de presse du secrétariat exécutif national de la coalition BBY, rapporte Dakaractu.
Livre du Cardinal Théodore Adrien Sarr
Le Cardinal Théodore Adrien Sarr a présenté au public, hier, son livre d’entretiens intitulé «Afrique lève-toi et marche ! », dans lequel il dit exhorter le continent africain à se réveiller et à prendre la place qui lui revient. «Le livre «Afrique lève-toi et marche !» concentre mes réflexions et préoccupations sur le sort de l’homme noir en Afrique et dans le monde, mon grand vœu aussi de voir la disparition définitive de ce sort négatif réservé à l’Afrique », a expliqué l’ancien archevêque de Dakar, lors d’une cérémonie de dédicace du livre publié le 20 octobre dernier. Les Noirs sont la cible du «regard négatif des autres hommes de la planète » et de «leurs propos et comportements désobligeants envers lui », a-t-il dit lors de la présentation de ce livre d’entretiens avec le journaliste français Yohan Picquart. Le sentiment d’être concerné par un tel sort a nourri en lui, durant sa jeunesse, le vœu d’assister à sa disparition, selon le Cardinal Théodore Adrien Sarr. «Quel élève noir, à la rencontre des programmes d’histoire sur la traite négrière infligée à ses ancêtres par les Européens et par les Arabes pendant des siècles, n’a pas ressenti honte et douleur devant ce que nous reconnaissons aujourd’hui comme un crime contre l’humanité ? » s’est-il interrogé. Le haut dignitaire de l'Eglise catholique dit approuver pleinement le combat des militants de la négritude, dont Léopold Sédar Senghor (1906-2001). «J’en ai toujours appelé à l’engagement des générations actuelles et futures à poursuivre les luttes qui mèneront à la fin heureuse et fructueuse du combat des Noirs, en vue de leur reconnaissance [au sein de] la grande famille humaine », a-t-il lancé, rapporte l’Aps.
ABDOULAYE SEYDOU SOW S’INSCRIT EN FAUX ET EXPLIQUE…
Que des contre-vérités. C’est du moins ce qu’a soutenu le ministre de l’Urbanisme pour balayer d’un revers de main les accusations de mauvaise gestion dans le cadre d’un marché juteux exécuté par l’Ucg (Unité de coordination des déchets solides)
Alioune Badara Diallo (Correspondant à Kaolack) |
Publication 22/12/2022
Le ministre de l’Urbanisme, en déplacement à Kaffrine dans le cadre d’une assemblée générale tenue au siège de Benno dans la capitale du Ndoucoumane, s’est prononcé sur la faute de gestion qui lui « a été attribuée » par l’Autorités de régulation des marchés publics (Armp) dans son récent rapport. D’après lui, il y a une mauvaise interprétation du texte publié par l’organe de contrôle.
Que des contre-vérités. C’est du moins ce qu’a soutenu le ministre de l’Urbanisme pour balayer d’un revers de main les accusations de mauvaise gestion dans le cadre d’un marché juteux exécuté par l’Ucg (Unité de coordination des déchets solides) qui dépend de son ministère. Alors pour certainement tenter de démontrer que les informations relayées par la presse à son sujet sont sans fondement, le patron de la ville de Kaffrine a mené la riposte sur deux fronts. Le premier a consisté à dire que le rapport de l’Autorité de régulation des marchés publics concerne une période avant sa nomination au poste de ministre de l’Urbanisme.
Selon lui, en effet, « j’ai été nommé le 1er novembre 2020 alors que le marché dont il est question a été exécuté en mars 2020, ce qui prouve que ma personne n’est mêlée ni de près ni de loin à cette affaire ». Autrement dit, même si l’administration est une continuité, ce qui justifie d’ailleurs, selon lui, son silence depuis lors, il n’en demeure pas moins que le fait que son nom ait été cité et sa photo publiée dans des médias reste une erreur. Et pour clore le débat, Abdoulaye Sow a souligné « qu’au sujet dudit marché, l’ARMP n’a jamais écrit dans son rapport sur- facturation mais plutôt surcoût ». La nuance serait importante, selon le ministre de l’Urbanisme.
Selon le patron de la mouvance présidentielle dans l région de Kaffrine, ce qui s’est passé c’est qu’« après le lancement de l’appel d’offre sur l’achat de matériel, mes services avaient constaté que, parmi les offres, il y en avait une qui était moins chère mais il se trouvait que cette offre bien que mieux disante et ayant présenté un coût plus accessible que ses concurrents, n’a par contre pas présenté du matériel de qualité.
Conséquence, l’UCG a été dans l’obligation de se rabattre sur un autre soumissionnaire qui, au moins, assure la livraison de matériel de qualité, un choix qui s’est fait faire ressentir dans l’enveloppe à dégager car, avec cette nouvelle offre, le coût était plus élevé. Là, on parle de surcoût et non de surfacturation » a expliqué le ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Sow. Il a tenu ces propos en marge d’une assemblée générale de la mouvance présidentielle tenue ce weekend à Kaffrine. Une occasion qu’il a saisie pour inviter à l’unité au sein de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) pour une victoire à la prochaine élection présidentielle. Il a aussi informé que, dans le cadre de la vente des cartes et pour la structuration de l’Alliance Pour la République (APR), pour Kaffrine, « 154 comités sont prêts en attendant la finalisation de 87 autres ». Une manière de ancer l’offensive contre l’opposition dans la zone.
«JE CRAINS POUR MA VIE, JE NE MENE PLUS UNE VIE TRANQUILLE...»
Le gynécologue Alphosseyni Gaye, qui avait consulté la masseuse du salon «Sweet Beauté», Adji Sarr, l’accusatrice de l’opposant Ousmane Sonko d’agressions sexuelles multiples et de menace de mort, alerte
Le gynécologue Dr Alphosseyni Gaye, qui avait consulté la masseuse du salon «Sweet Beauté», Adji Sarr, l’accusatrice de l’opposant Ousmane Sonko d’agressions sexuelles multiples et menace de mort, alerte. Harcelé, menacé, persécuté, Dr Alphousseynou Gaye dit craindre pour sa vie.
Le gynécologue Dr Alphousseyni Gaye se révèle au grand jour suite à l’affaire qui a vu la masseuse de «Sweet Beauty», Adji Sarr, accuser le leader du Pastef, Ousmane Sonko, de viols multiples et de menaces de mort. Le gynécologue déclare qu’il ne mène plus une vie tranquille. Depuis l’éclatement de cette histoire, dit-il, il est harcelé, menacé et persécuté de tous bords. «Je suis vraiment fatigué. Je n’ai pas peur de vaquer à mes occupations, mais je crains quand même pour ma vie. Il ne se passe pas une semaine sans que quelqu’un ne cogne mon véhicule. Parfois, je sais que je suis suivi. Je me gare quelque part frayant un chemin libre à la ou les personnes qui me suivent. Parfois, je prends mon téléphone, je le mets dans ma poche, sors de mon véhicule et me mets debout en croisant les bras. Parfois encore, c’est un conducteur qui s’arrête brusquement sans raison devant moi. Heureusement que je reste toujours vigilant et en alerte. Peut-être qu’ils mijotent quelque chose. Je ne sais pas, mais je me prépare toujours en conséquence pour éviter de cogner quelqu’un. Je laisse tout entre les mains de Dieu face à ces harcèlements, ces menaces et ces persécutions de tous bords. J’ai vécu ce dossier (Ndlr: Adji Sarr-Ousmane Sonko). Je connais un peu ce dossier. J’ai eu vraiment peur et je crains pour ma vie. Je vous prends pour témoin pour tout ce qui m’arrivera à l’avenir...», a-t-il confié au site Kéwoulo de notre confrère Babacar Touré.
Harcelé, menacé, persécuté parce qu’il aurait juste établi un certificat médical sans complaisance avec professionnalisme et respect du secret médical, le gynécologue Alphousseyni Gaye s’est confié et prend l’opinion à témoin. Son professionnalisme, depuis quelque temps, est devenu une menace pour sa vie. Une vie qui, après 20 ans passés dans la profession médicale, va basculer en février 2021 suite à un coup de fil reçu de son ami et avocat, Me Pape Samba Sow alias Gaby. Lequel lui a envoyé une patiente qui aurait été violée par le plus grand opposant du pouvoir en place. C’était vers les coups de 19 heures ou 20 heures passé ce jour-là. Au bout du fil, Me Sow lui a d’emblée demandé sa position. «Dr, vous êtes à Dakar ? Oui. Vous n’envisagez pas de bouger ? Non. Pour l’instant je suis à Dakar», a-t-il répondu. Son appelant à l’autre bout du fil lui dit qu’il allait le rappeler. Un appel qui ne va intervenir que le lendemain. Le même avocat rappelle pour lui dire qu’il aurait besoin de lui. «Il me disait qu’il y a une personne en danger qu’il allait m’envoyer. Connaissant les subtilités de la justice, j’avais eu peur de tomber pour non-assistance en danger. Il m’a mis en rapport avec Sidy Ahmed Mbaye qui m’a présenté la fille que j’ai accueillie à l’hôpital (Ndlr: Ex-Cto devenu hôpital Idrissa Pouye (Hogip). J’ai fait le constat». Un constat qui a révélé des affaires dans l’affaire.
Une fille sans détresse qui ne semblait pas être en danger
La première observation du médecin va montrer une fille sans détresse et très calme qui ne donnait pas l’impression d’être en danger alors qu’on lui a parlé d’une supposée agression sexuelle. «Je suis médecin, je suis lié. Je ne peux pas parler de certaines choses. Je ne veux pas parler de la procédure, mais je peux dire que mon métier me permet de dire si c’est une personne en détresse ou une personne très calme. Je veux parler, mais je suis médecin, j’ai prêté serment...Mais je peux dire que j’étais devant une personne très calme qui ne me donnait pas l’impression d’être en danger ou d’avoir été en danger. On me dit que c’est une personne en danger, mais cela me paraissait un peu bizarre quand on m’a parlé d’une soi-disant agression sexuelle».
Ce jour-là, dit-il, il n’y avait pas de rapport médical mais juste un constat suite à la sollicitation de Gaby et de Mamour Diallo qui voulaient savoir le contenu de la note. «L’orthodoxie ne me permettait pas de répondre à la question. J’ai fait un prélèvement pour attendre les résultats qui devaient sortir le lendemain. J’ai également fait une note que j’ai gardée». La note et le prélèvement n’étaient que le début d’un «examen» à différentes épreuves portant pièces à conviction. D’abord le bruit autour de cette affaire très médiatisée, les supputations dans les couloirs de l’hôpital... ne feront guère reculer le gynécologue dans les quelques phrases paraphées dans le rapport médical portant «viol» sur la personne de la masseuse de «Sweet Beauty», Adji Sarr. Comme d’habitude, le lendemain, il est allé au travail. A la descente, vers 17 heures, alors qu’il était déjà en route pour sa maison, la secrétaire appelle pour lui dire que les gendarmes sont revenus avec la fille, Adji Sarr. «J’ai rebroussé chemin. C’était pour une réquisition. Dans une réquisition, on ne pose des questions à répondre avec exactitude. Peut-être que ce n’était pas parfait, mais j’ai essayé. Entre 17 et 18 h, c’était le 3 février 2021. La question m’a été posée, «veuillez examiner X et dire ce que vous avez vu. Après la gendarme avait voulu savoir ce qui se passait, j’ai refusé tout en lui demandant d’aller voir l’officier de police. Elle dit, et si j’ouvre le document ? Elle me dit, je suis gendarme, mais ne m’a jamais présenté de carte. Après, j’ai vu qu’il y avait aussi environ quatre autres gendarmes qui accompagnaient la dame. J’en ai parlé à mon directeur lui disant que ça me semblait lourd. Il me dit Ok, on va suivre. Le surlendemain, il m’appelle pour me demander son nom. Je lui dis que les réquisitions, on en reçoit toujours venant de partout. Il me demande si ce n’est pas Adji Sarr. Je lui dis, exact. Il me dit qu’il y a un bruit autour de ça. A partir de là, ma famille et mes amis commençaient à appeler», a narré le spécialiste en gynécologie qui dit n’être guère ébranlé. «Quand je m’engage, je ne recule pas. Même dans l’équipe médicale tout le monde se demandait ce qui se passait. Mais je ferme les yeux et les oreilles. Je réponds à la justice seulement»
Concernant le rapport médical sur Adji Sarr, Dr Alphousseyni Gaye a choisi de ne répondre qu’au juge. S’agissant de son rôle dans ce dossier supposé de viol, il dit n’avoir agi qu’en qualité de médecin. Et qu’il ne serait lié ni de près ni de loin à cette histoire de sexe. «Mamain sur le Saint coran. Je n’ai jamais su ce qui est à l’origine du problème. Je ne me suis jamais impliqué dans un complot. Le problème, je n’en sais rien. Je n’en fais pas partie. Je suis médecin et on m’a appelé en qualité de médecin», a-t-il juré. Tout comme il a aussi juré n’avoir jamais vu Ousmane Sonko en chair et en os avant l’éclatement de cette affaire l’opposant à la masseuse, cliente reçue pour examen médical. «J’ai vu Sonko la première fois, je le jure devant Dieu, je pense que c’était le 25, 26 ou 27 juillet à Kolda. Elle traversait lors des élections. Sinon, jamais de ma vie en face à face ou au téléphone. Je le jure sur le Saint Coran»
Il n’aurait donc jamais connu Ousmane Sonko ni Adji Sarr avant cette accusation de viol, mais depuis qu’il a établi le rapport médical sur cette supposée agression sexuelle, son quotidien tourne autour du «dossier et la persécution, dit-il.
Par Moustapha DIAKHATE
L’EFFET D’EVICTION ET L’EFFET RATTRAPAGE
La masse salariale des agents de l’État représente une part importante des dépenses publiques au Sénégal. L’Etat, premier employeur du Sénégal avec plus 120 000 fonctionnaires – de vrais privilégiés- qui se partagent 1.273 milliards de FCFA i
La masse salariale des agents de l’État représente une part importante des dépenses publiques au Sénégal. L’Etat, premier employeur du Sénégal avec plus 120 000 fonctionnaires – de vrais privilégiés- qui se partagent 1.273 milliards de FCFA inscrits dans le budget général 2023 selon le PM qui le déclarait hier durant sa DPG. On en déduit ainsi une allocation de 20% du budget annuel à la fonction publique ou encore 10% du PIB national.
La croissance brusque de la masse salariale de nos administrations contraste avec un rythme de taux de croissance réel presque négatif depuis 2019. La masse salariale explose, déjà en 2021 le projet de loi de Finances fixait la masse salariale à 904,9 milliards de FCFA, contre 817,7 milliards de FCFA en 2020. Le saut de 400 milliards de Fcfa entre 2019 à 2023- 20% en glissement sur 3 ans- montre une progression des charges du personnel de l’État insoutenable.
Nos fonctionnaires sont-ils plus performants et plus productifs par rapport aux missions de service public, en tout cas dans nos écoles et universités, dans nos hôpitaux et pour notre sécurité publique ; nous sommes très loin des minima de qualité de service rendu alors que selon le PM nous continuons de recruter de nouveaux fonctionnaires et d’augmenter les indices, les indemnités ou primes
Nous payons plus de salaires et de dette que nous investissons pour l’avenir de ce pays. L’emploi compétitif correspond à un besoin économique de l’administration ou d’une entreprise du secteur privé. Sa création obéit ainsi à la règle immuable de l’offre et de la demande, contrairement aux nouveaux postes de l’administration publique au Sénégal qui répondent plus à des logiques d’insertion et de partage de revenus en faveur d’une partie de la population active inoccupée
Il n’existe pas de lien systématique entre la part de l’emploi public dans l’emploi total et les performances du marché du travail. Les constats empiriques suggèrent même, qu’à terme, les effets de la création d’emplois publics sur l’emploi et le chômage sont fonction des caractéristiques des emplois créés(nature de l’emploi, secteur d’activité...) et des spécificités structurelles des économies. Nous clamons une transformation structurelle de notre économie ainsi par exemple avons nous plus de chercheurs industriels, plus d’enseignants de qualité; plus d’ingénieur et technicien agricole ; etc le recrutement d’agents de sécurité de proximité et d’auxiliaires des eaux et forêts sans formation adéquate ni statut clair avec souvent des salaires mieux que le technicien de bâtiment dans une entreprise privée de BTP déclenche le mécanisme de base de l’éviction exercée sur le marché du travail avec une pression sur les salaires du secteur privé qui doivent forcément augmenter pour rattraper les salaires de la fonction publique hors dans le sphère privée le salaire est corrélé à la productivité réelle. En conséquence le secteur privé – créateur de richesse véritable- voit sa productivité globale baisser du fait des travailleurs qui sont tentés de migrer vers le secteur public ou l’administration pour profiter des postes créés et surtout des salaires qui augmentent plus rapidement.
Le marché de l’emploi est ainsi déstructuré par les recrutements non économiques de l’État et par sa masse salariale. L’intensité de l’éviction accentue les disparités entre le public et le privé à travers l’attrait du secteur public pour les demandeurs d’emploi, du degré de substituabilité des productions publique et privée, de la pression fiscale exercée et du type d’emplois publics in fine.
La logique keynésienne encouragerait le recrutement tous azimuts pour stimuler la demande locale dans un contexte de baisse de l’activité économique cependant cet enchaînement est valable pour les économies productrices de biens de consommation, malheureusement l’effet multiplicateur de la dépense n’est pas observable dans nos économies non – industrialisées ou peu transformatrice, en effet toutes les denrées sont importées, l’oignon, l’huile etle riz viennent de la hollande et l’inde etc…
La fluidité du marché du travail est essentielle pour notre pays ou le chômage est massif et le taux d’activité de notre population active de 8 000 000 d’adultes dépasse rarement 40% tout secteur confondu. L’état doit articuler son intervention autour de l’efficacité de sa régulation à travers une fonction publique performante capable d’infuser vigueur et dynamisme dansle tissu socio- économique global.
Moustapha DIAKHATE
Ex Cons. Spécial PM Expert et Consultant Infrastructures
QUELLE POSTURE LE PRESIDENT MACKY SALL DEVRAIT-IL AVOIR ?
Les Sénégalais, irrités par les multiples rapports d’enquêtes classés sans suite, ne comprennent toujours pas la posture du chef de l’Etat qui a publiquement avoué qu’il lui arrive de mettre le coude sur certains dossiers.
Les rapports des organes de contrôle se suivent et connaissent tous le même destin. Ils sont rangés dans les tiroirs si le président de la République ne met pas son coude dessus. Circulez, il n’y a rien à voir ! Ces rapports d’enquêtes, solidement menés, incriminent chaque année des décideurs en charge de la gestion des deniers de la République. Mais un « je m’en foutisme » effarant semble prédominer. Les personnes responsabilisées, en charge de projets ou d’entreprises publiques, usent régulièrement de subterfuges pour détourner l’argent du contribuable. Malgré la gravité de leurs actes, le président de la République, Macky Sall prend toujours le contre-pied des demandes de sanctions exprimées par les populations tandis que les juridictions, elles, restent aphones sur l’ensemble des dossiers. Constat : point de sanctions...
Les Sénégalais, irrités par les multiples rapports d’enquêtes classés sans suite, ne comprennent toujours pas la posture du chef de l’Etat qui a publiquement avoué qu’il lui arrive de mettre le coude sur certains dossiers. Pire, il arrive même que des personnes incriminées soient promues. Ce qui fait que la gestion vertueuse prônée au début du premier mandat du président Macky Sall n’est plus d’actualité. Les détournements passés restés sans sanction semblent motiver de nouveaux gestionnaires des deniers publics à se remplir les poches eux aussi. Cette situation préjudiciable au développement économico-social de notre pays a obligé le directeur d’AfrikaJom Center, M. Alioune Tine, à exiger qu’il n’ait pas la moindre magnanimité pour les personnes incriminées par le rapport de la Cour des Comptes concernant l’utilisation des fonds de la Force covid-19. Outré, le vétéran de la défense des droits de l’homme Tine demande à la justice de prendre ses responsabilités afin que les personnes citées dans des malversations, des détournements et mauvaise gestion en rapport avec ce Fonds répondent de leurs actes devant les juridictions.
L’appartenance du parti au pouvoir garantit l’impunité
Le sociologue Dr Abdoulaye Cissé dit avoir constaté lui aussi que les rapports des corps de contrôle se suivent et se ressemblent en ce sens que la suite qui leur est réservée, tout le monde la connaît. Pas d’issue ni de sanction disciplinaire ou pénale. Parce que, souvent, les inculpés sont de la haute administration et militent dans la formation politique au pouvoir dirigée parle président Macky Sall. L’analyste évoque une certaine protection que ce statut d’appartenance au parti au pouvoir ou à ses formations alliées leur confère. « On est tellement habitué à l’impunité que la population a tendance à croire qu’on peut commettre impunément des détournements de deniers publics », peste notre interlocuteur. Un argumentaire conforté par celui de son collègue le Pr Aly Khoudia Diaw. Ce sociologue est d’avis que le président de la République a été piégé par le système, l’urgence, la peur mondiale de la maladie. C’est ce qui explique qu’il ait fait voter une loi d’habilitation à l’Assemblée nationale pour faire sauter certaines étapes des procédures de passation des marchés publics à cause de l’urgence liée à la crise sanitaire. D’après le Pr Aly Khoudia Diaw, donc, la loi d’habilitation dé-responsabilise ce qui fait que tout le monde agissait sous la responsabilité du chef de l’Etat.
Ainsi, la posture du chef de l’Etat lors de la pandémie, loin de servir d’exemple aux futurs décideurs, est farouchement déplorée. Notre confrère et analyste politique, Ibrahima Bakhoum, indique que, pour éviter que le silence devienne coupable, Macky Sall ferait mieux de dire aux Sénégalais qu’il a entendu leurs complaintes et plaintes. Hélas, sa posture dans d’autres situations compromettantes du passé est regrettable. En tout cas, estime le vétéran Bakhoum, le président Sall aura tout à gagner s’il dit aux Sénégalais qu’il a pris connaissance du contenu des rapports avec des promesses évidentes de sanctionner les coupables de malversations et de mauvaise gestion. Cela dit, les experts et les Sénégalais, dans leur écrasante majorité, restent sceptiques. Ils sont convaincus que des sanctions ne seront jamais prises après la sortie du rapport sur la gestion des fonds du Covid 19 de la Cour des Comptes. Les spéculations et des débats vont se poursuivre jusqu’à être dissipés par un autre événement voire un scandale plus retentissant encore. Mais rien ne pourra décourager à l’avenir les potentiels et futurs gestionnaires des affaires du pays. Hélas…
Rapport Covid 19 de la Cour des Comptes : Alioune Tine, Société civile exigent des poursuites judiciaires
Alioune Tine, figure majeure de la Société civile, a naturellement réagi au rapport de la Cour des Comptes relatif à la gestion des fonds du Covid-19. Le patron d’AfrikaJomC enter a du mal à cacher sa désolation et refuse que les dossiers des personnalités publiques incriminées pour mauvaise gestion ou détournement de deniers publics, soient mis sous le coude du chef de l’Etat. Le droit-de-l’hommiste réclame des poursuites judiciaires, autrement dit que les incriminés répondent de leurs actes devant les juridictions du pays. Alioune Tine demande à la justice de prendre ses responsabilités afin que les personnes citées dans des malversations, des détournements et mauvaise gestion répondent devant les juridictions. Il estime qu’il faut que le président de la République réagisse puisque c’est lui-même qui, à un moment donné, qui demandait l’unité de la Nation pour faire face à la pandémie. « Il avait tendu la main à tout le monde et des vies ont été emportées à cause de cette pandémie. Face à ce scandale, il doit demander des poursuites judiciaires », tonne Tine. Il regrette que les gens s’adonnent à des pratiques pires que le trafic de drogue et soient couverts et protégés par une espèce d’impunité. Comme, par exemple, l’implication d’acteurs qui n’ont rien à voir avec l’univers médical ou le secteur sanitaire dans la vente de matériels médicaux. « La démarche est coupable et les fautifs sont conscients qu’ils sont protégés. Cette protection doit être levée afin que la justice se fasse et que les recommandations de la Cour soient appliquées. Il faut une loi qui oblige le procureur de la République à poursuivre toutes les personnes citées », insiste Alioune Tine qui rappelle la sortie de Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté qui interpellait l’ancien procureur de la République Serigne Bassirou Guèye sur 17 dossiers de fraude et de corruption transmis par l’OFNAC et classés sans suite.
Dr. Abdoulaye Cissé, sociologue: « Les incriminés savent qu’il n’y aura rien comme suite»
Le Dr Abdoulaye Cissé, sociologue, estime que le président Macky Sall, en fin de mandat, doit instruire le procureur à s’autosaisir afin de situer les responsabilités dans ce carnage financier. Toutes les personnes citées dans ce rapport de la Cour des comptes, insiste-t-il, doivent aller répondre à la Justice pour expliquer sur leur niveau de responsabilité, confirmer ou infirmer leur culpabilité. Dr Abdoulaye Cissé constate, pour le déplorer, que les rapports des organes de contrôle se suivent et se ressemblent. La suite, relève-t-il, tout le monde la connaît. Pas d’issue ni de sanction disciplinaire ou pénale. Parce que, souvent, les inculpés sont de la haute administration et appartiennent au pouvoir de Macky Sall. L’analyste évoque une certaine protection que ce statut d’appartenance du parti au pouvoir ou ses alliés leur confère. Ainsi, il précise qu’il y a, au-delà de cette protection conférée par l’Etat, une autre protection sociale que la société donne à la personne incriminée. Souvent, la société a tendance à exiger que justice soit faite à l’occasion de telle ou telle affaire. Mais, c’est cette même société qui change de position quand la justice se prononce. « Cette même population a tendance à retournersa veste et à « victimiser » les coupables. De ce fait, les incriminés savent qu’il n’y aura rien comme suite. On va juste parler de leurs méfaits pendant un certain temps puis la clameur va se dissiper jusqu’à ce que l’oubli s’installe », conclut le sociologue Dr Abdoulaye Cissé.
Pr Aly Khoudia Diaw, sociologue: « La mafia politico- administrative a organisé le pillage national sans bavure »
D’après le sociologue Aly Khoudia Diaw, tout le monde sait que 1 000 tonnes de riz ne peuvent pas se trouver et se transporter en une semaine. C’est pourquoi le rapport de la Cour des comptes sur le non-respect des délais n’est pas pertinent. Ensuite, estime-t-il, si vous enfermez tous les Sénégalais chez eux, il est normal que vous leur donniez quelque chose à manger. Et en situation d’urgence, les délais ne tiennent pas la route. Sauf, si vous voulez faire du faux en antidatant les justificatifs. « Ce sont des procédures qui prennent au minimum 3 mois. Et, il n’y avait urgence, la peur sur le mensonge. C’est cette situation qui fait qu’au nom du président de la République, qui s’était fait attribuer tous les pouvoirs par l’Assemblée nationale durant cette période, la mafia politico-administrative aux affaires a organisé un pillage national, net, précis et sans bavure », a décrypté Aly Khoudia Diaw. Le sociologue assure que le président de la République ne peut prendre de sanctions contre personne. Sauf si le cas est vraiment d’une flagrance qui ne permet pas l’interprétation. « Piégé parle système, le président Sall ne peut sanctionner personne » insiste notre interlocuteur. « Ce sont ses ministres, ses Dage (Ndlr, directeurs de l’administration générale et de l’équipement), la mafia et les véreux du système qui profitent des occasions pareilles pour se sucrer et parfois même à son insu. Dans ce pays, tout est corrompu. Et ce n’est pas une première. Chaque année, c’est la même rengaine. Les rapports sortent et se ressemblent et toujours jamais de sanction. Le président Sall ne pourra rien faire. Sauf s’il se décide maintenant à sacrifier ceux en qui il avait confiance », tranche Aly Khoudia Diaw.
Ibrahima Bakhoum, journaliste: « Macky Sall ferait mieux de parler aux Sénégalais pour éviter un silence coupable »
Notre confrère Ibrahima Bakhoum constate que, généralement et dans ces cas de figure, Macky Sall refuse de se prononcer. Même s’il décide de prendre une décision, il préfère le faire dans son cabinet ou, peut-être, en Conseil des ministres. Mais, le Président Sall, regrette-t-il, n’a pas habitué les Sénégalais à se prononcer dans ces situations pareilles. D’après Ibrahima Bakhoum, ce que les Sénégalais attendent concrètement est que Macky Sall prenne conscience que cette affaire ternit l’image de la gouvernance voulue sobre et vertueuse qu’il leur promettait au début de son magistère. Le journaliste-formateur constate — et déplore — que même s’il arrive au Président de se prononcer sur des questions concernant la politique nationale, il le fait souvent à l’étranger. « Si des journalistes posent la question, il donne souvent des réponses. Mais, il aurait pu y répondre devant tous les Sénégalais à l’intérieur du pays. Ce qu’on attend concrètement est qu’il prenne conscience que cette affaire ternit l’image de la gouvernance, voulue sobre et vertueuse. Et, il rendra compte... », retient Ibrahima Bakhoum. Selon lui, pour éviter que le silence devienne coupable, Macky Sall ferait mieux de dire aux Sénégalais qu’il a entendu leurs complaintes et plaintes. Une posture qu’il a eu à avoir dans d’autres situations compromettantes dans le passé. Et il aura à gagner s’il dit aux Sénégalais qu’il a pris connaissance du contenu des rapports de la Cour des comptes avec des promesses évidentes de sanctionner les coupables de malversations et de mauvaise gestion. Cependant le journaliste semble comprendre le Président Sall qui risque de différer ses réponses et renvoyer l’opinion à son discours de fin d’année. « C’est le moment le plus traditionnellement attendu de sa communication. Est-ce qu’il va faire un bilan d’un quinquennat ou de l’année? Peu importe. Dans tous les cas, la crise est là et elle est très forte. La crise des institutions est là, la crédibilité des démembrements de l’Etat, épinglées par une institution de l’Etat» explique Bakhoum qui rappelle que le président Macky Sall a, lui-même, « renforcé la Cour des Comptes ». D’après toujours notre interlocuteur, le Sénégal est fondé à attendre du chef de l’Etat qu’il se prononce par rapport à la situation marquée par la publication de ca rapport de la Cour des comptes. A défaut de se prononcer lors de son arrivée à Tambacounda où il est attendu ce 28 décembre, il pourrait le faire trois jours plus tard, le 31 décembre au soir. Dans tous les cas, conclut Ibrahima Bakhoum, les Sénégalais attendent du Président des réponses à la fois sur sa candidature et le rapport de la Cour des Comptes sur l’argent du covid-19.
À HUIS CLOS, LE MAROC BAT LES LIONS LOCAUX (1-0)
Les Lions Locaux ont été battus sur la plus petite des marques par le Maroc (1-0), lors de leur deuxième match de préparation pour le prochain championnat d’Afrique, joué à huis ce mercredi au complexe Mohammed VI de Rabat.
Les Lions Locaux ont été battus sur la plus petite des marques par le Maroc (1-0), lors de leur deuxième match de préparation pour le prochain championnat d’Afrique, joué à huis ce mercredi au complexe Mohammed VI de Rabat.
C’est à l’abri des regards, sur la pelouse du complexe Mohammed VI que le Sénégal et le Maroc s’affrontaient cet après-midi en match amical en vue du championnat d’Afrique des nations, Algérie 2023.
Pour cette rencontre, le sélectionneur national, Pape Thiaw a radicalement changé son onze de départ par rapport au dernier match contre l’Algérie. Seuls l’attaquant Raymond Dieme Ndour et le milieu de terrain Lamine Camara ont été reconduits. Les remplaçants qui étaient aux commande n’ont pas réussi à enregistrer un résultat positif face à la formation marocaine qui s’est imposée sur le score d’un but à zéro (1-0).
Après avoir fait un match nul contre les Algériens à Alger (2-2) samedi dernier, les partenaires de Moutarou Baldé terminent leur deuxième phase de préparation pour le CHAN sur un revers contre l’équipe la plus titrée de cette compétition ex æquo avec la République démocratique du Congo (2 trophées). La délégation sénégalaise attendue demain au Sénégal va continuer sa préparation en régime interne avant de s’envoler vers le pays hôte l’Algérie pour les besoins de la septième édition du championnat d’Afrique qui se jouera du 13 janvier au 4 février 2023.
Rappelons que les Lions Locaux qui partagent leur groupe avec la RDC et la Côte d’Ivoire feront leur entrée en lice face aux Ivoiriens le 14 janvier prochain.