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19 juin 2025
Par Moustapha DIAKHATE
L’EFFET D’EVICTION ET L’EFFET RATTRAPAGE
La masse salariale des agents de l’État représente une part importante des dépenses publiques au Sénégal. L’Etat, premier employeur du Sénégal avec plus 120 000 fonctionnaires – de vrais privilégiés- qui se partagent 1.273 milliards de FCFA i
La masse salariale des agents de l’État représente une part importante des dépenses publiques au Sénégal. L’Etat, premier employeur du Sénégal avec plus 120 000 fonctionnaires – de vrais privilégiés- qui se partagent 1.273 milliards de FCFA inscrits dans le budget général 2023 selon le PM qui le déclarait hier durant sa DPG. On en déduit ainsi une allocation de 20% du budget annuel à la fonction publique ou encore 10% du PIB national.
La croissance brusque de la masse salariale de nos administrations contraste avec un rythme de taux de croissance réel presque négatif depuis 2019. La masse salariale explose, déjà en 2021 le projet de loi de Finances fixait la masse salariale à 904,9 milliards de FCFA, contre 817,7 milliards de FCFA en 2020. Le saut de 400 milliards de Fcfa entre 2019 à 2023- 20% en glissement sur 3 ans- montre une progression des charges du personnel de l’État insoutenable.
Nos fonctionnaires sont-ils plus performants et plus productifs par rapport aux missions de service public, en tout cas dans nos écoles et universités, dans nos hôpitaux et pour notre sécurité publique ; nous sommes très loin des minima de qualité de service rendu alors que selon le PM nous continuons de recruter de nouveaux fonctionnaires et d’augmenter les indices, les indemnités ou primes
Nous payons plus de salaires et de dette que nous investissons pour l’avenir de ce pays. L’emploi compétitif correspond à un besoin économique de l’administration ou d’une entreprise du secteur privé. Sa création obéit ainsi à la règle immuable de l’offre et de la demande, contrairement aux nouveaux postes de l’administration publique au Sénégal qui répondent plus à des logiques d’insertion et de partage de revenus en faveur d’une partie de la population active inoccupée
Il n’existe pas de lien systématique entre la part de l’emploi public dans l’emploi total et les performances du marché du travail. Les constats empiriques suggèrent même, qu’à terme, les effets de la création d’emplois publics sur l’emploi et le chômage sont fonction des caractéristiques des emplois créés(nature de l’emploi, secteur d’activité...) et des spécificités structurelles des économies. Nous clamons une transformation structurelle de notre économie ainsi par exemple avons nous plus de chercheurs industriels, plus d’enseignants de qualité; plus d’ingénieur et technicien agricole ; etc le recrutement d’agents de sécurité de proximité et d’auxiliaires des eaux et forêts sans formation adéquate ni statut clair avec souvent des salaires mieux que le technicien de bâtiment dans une entreprise privée de BTP déclenche le mécanisme de base de l’éviction exercée sur le marché du travail avec une pression sur les salaires du secteur privé qui doivent forcément augmenter pour rattraper les salaires de la fonction publique hors dans le sphère privée le salaire est corrélé à la productivité réelle. En conséquence le secteur privé – créateur de richesse véritable- voit sa productivité globale baisser du fait des travailleurs qui sont tentés de migrer vers le secteur public ou l’administration pour profiter des postes créés et surtout des salaires qui augmentent plus rapidement.
Le marché de l’emploi est ainsi déstructuré par les recrutements non économiques de l’État et par sa masse salariale. L’intensité de l’éviction accentue les disparités entre le public et le privé à travers l’attrait du secteur public pour les demandeurs d’emploi, du degré de substituabilité des productions publique et privée, de la pression fiscale exercée et du type d’emplois publics in fine.
La logique keynésienne encouragerait le recrutement tous azimuts pour stimuler la demande locale dans un contexte de baisse de l’activité économique cependant cet enchaînement est valable pour les économies productrices de biens de consommation, malheureusement l’effet multiplicateur de la dépense n’est pas observable dans nos économies non – industrialisées ou peu transformatrice, en effet toutes les denrées sont importées, l’oignon, l’huile etle riz viennent de la hollande et l’inde etc…
La fluidité du marché du travail est essentielle pour notre pays ou le chômage est massif et le taux d’activité de notre population active de 8 000 000 d’adultes dépasse rarement 40% tout secteur confondu. L’état doit articuler son intervention autour de l’efficacité de sa régulation à travers une fonction publique performante capable d’infuser vigueur et dynamisme dansle tissu socio- économique global.
Moustapha DIAKHATE
Ex Cons. Spécial PM Expert et Consultant Infrastructures
QUELLE POSTURE LE PRESIDENT MACKY SALL DEVRAIT-IL AVOIR ?
Les Sénégalais, irrités par les multiples rapports d’enquêtes classés sans suite, ne comprennent toujours pas la posture du chef de l’Etat qui a publiquement avoué qu’il lui arrive de mettre le coude sur certains dossiers.
Les rapports des organes de contrôle se suivent et connaissent tous le même destin. Ils sont rangés dans les tiroirs si le président de la République ne met pas son coude dessus. Circulez, il n’y a rien à voir ! Ces rapports d’enquêtes, solidement menés, incriminent chaque année des décideurs en charge de la gestion des deniers de la République. Mais un « je m’en foutisme » effarant semble prédominer. Les personnes responsabilisées, en charge de projets ou d’entreprises publiques, usent régulièrement de subterfuges pour détourner l’argent du contribuable. Malgré la gravité de leurs actes, le président de la République, Macky Sall prend toujours le contre-pied des demandes de sanctions exprimées par les populations tandis que les juridictions, elles, restent aphones sur l’ensemble des dossiers. Constat : point de sanctions...
Les Sénégalais, irrités par les multiples rapports d’enquêtes classés sans suite, ne comprennent toujours pas la posture du chef de l’Etat qui a publiquement avoué qu’il lui arrive de mettre le coude sur certains dossiers. Pire, il arrive même que des personnes incriminées soient promues. Ce qui fait que la gestion vertueuse prônée au début du premier mandat du président Macky Sall n’est plus d’actualité. Les détournements passés restés sans sanction semblent motiver de nouveaux gestionnaires des deniers publics à se remplir les poches eux aussi. Cette situation préjudiciable au développement économico-social de notre pays a obligé le directeur d’AfrikaJom Center, M. Alioune Tine, à exiger qu’il n’ait pas la moindre magnanimité pour les personnes incriminées par le rapport de la Cour des Comptes concernant l’utilisation des fonds de la Force covid-19. Outré, le vétéran de la défense des droits de l’homme Tine demande à la justice de prendre ses responsabilités afin que les personnes citées dans des malversations, des détournements et mauvaise gestion en rapport avec ce Fonds répondent de leurs actes devant les juridictions.
L’appartenance du parti au pouvoir garantit l’impunité
Le sociologue Dr Abdoulaye Cissé dit avoir constaté lui aussi que les rapports des corps de contrôle se suivent et se ressemblent en ce sens que la suite qui leur est réservée, tout le monde la connaît. Pas d’issue ni de sanction disciplinaire ou pénale. Parce que, souvent, les inculpés sont de la haute administration et militent dans la formation politique au pouvoir dirigée parle président Macky Sall. L’analyste évoque une certaine protection que ce statut d’appartenance au parti au pouvoir ou à ses formations alliées leur confère. « On est tellement habitué à l’impunité que la population a tendance à croire qu’on peut commettre impunément des détournements de deniers publics », peste notre interlocuteur. Un argumentaire conforté par celui de son collègue le Pr Aly Khoudia Diaw. Ce sociologue est d’avis que le président de la République a été piégé par le système, l’urgence, la peur mondiale de la maladie. C’est ce qui explique qu’il ait fait voter une loi d’habilitation à l’Assemblée nationale pour faire sauter certaines étapes des procédures de passation des marchés publics à cause de l’urgence liée à la crise sanitaire. D’après le Pr Aly Khoudia Diaw, donc, la loi d’habilitation dé-responsabilise ce qui fait que tout le monde agissait sous la responsabilité du chef de l’Etat.
Ainsi, la posture du chef de l’Etat lors de la pandémie, loin de servir d’exemple aux futurs décideurs, est farouchement déplorée. Notre confrère et analyste politique, Ibrahima Bakhoum, indique que, pour éviter que le silence devienne coupable, Macky Sall ferait mieux de dire aux Sénégalais qu’il a entendu leurs complaintes et plaintes. Hélas, sa posture dans d’autres situations compromettantes du passé est regrettable. En tout cas, estime le vétéran Bakhoum, le président Sall aura tout à gagner s’il dit aux Sénégalais qu’il a pris connaissance du contenu des rapports avec des promesses évidentes de sanctionner les coupables de malversations et de mauvaise gestion. Cela dit, les experts et les Sénégalais, dans leur écrasante majorité, restent sceptiques. Ils sont convaincus que des sanctions ne seront jamais prises après la sortie du rapport sur la gestion des fonds du Covid 19 de la Cour des Comptes. Les spéculations et des débats vont se poursuivre jusqu’à être dissipés par un autre événement voire un scandale plus retentissant encore. Mais rien ne pourra décourager à l’avenir les potentiels et futurs gestionnaires des affaires du pays. Hélas…
Rapport Covid 19 de la Cour des Comptes : Alioune Tine, Société civile exigent des poursuites judiciaires
Alioune Tine, figure majeure de la Société civile, a naturellement réagi au rapport de la Cour des Comptes relatif à la gestion des fonds du Covid-19. Le patron d’AfrikaJomC enter a du mal à cacher sa désolation et refuse que les dossiers des personnalités publiques incriminées pour mauvaise gestion ou détournement de deniers publics, soient mis sous le coude du chef de l’Etat. Le droit-de-l’hommiste réclame des poursuites judiciaires, autrement dit que les incriminés répondent de leurs actes devant les juridictions du pays. Alioune Tine demande à la justice de prendre ses responsabilités afin que les personnes citées dans des malversations, des détournements et mauvaise gestion répondent devant les juridictions. Il estime qu’il faut que le président de la République réagisse puisque c’est lui-même qui, à un moment donné, qui demandait l’unité de la Nation pour faire face à la pandémie. « Il avait tendu la main à tout le monde et des vies ont été emportées à cause de cette pandémie. Face à ce scandale, il doit demander des poursuites judiciaires », tonne Tine. Il regrette que les gens s’adonnent à des pratiques pires que le trafic de drogue et soient couverts et protégés par une espèce d’impunité. Comme, par exemple, l’implication d’acteurs qui n’ont rien à voir avec l’univers médical ou le secteur sanitaire dans la vente de matériels médicaux. « La démarche est coupable et les fautifs sont conscients qu’ils sont protégés. Cette protection doit être levée afin que la justice se fasse et que les recommandations de la Cour soient appliquées. Il faut une loi qui oblige le procureur de la République à poursuivre toutes les personnes citées », insiste Alioune Tine qui rappelle la sortie de Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté qui interpellait l’ancien procureur de la République Serigne Bassirou Guèye sur 17 dossiers de fraude et de corruption transmis par l’OFNAC et classés sans suite.
Dr. Abdoulaye Cissé, sociologue: « Les incriminés savent qu’il n’y aura rien comme suite»
Le Dr Abdoulaye Cissé, sociologue, estime que le président Macky Sall, en fin de mandat, doit instruire le procureur à s’autosaisir afin de situer les responsabilités dans ce carnage financier. Toutes les personnes citées dans ce rapport de la Cour des comptes, insiste-t-il, doivent aller répondre à la Justice pour expliquer sur leur niveau de responsabilité, confirmer ou infirmer leur culpabilité. Dr Abdoulaye Cissé constate, pour le déplorer, que les rapports des organes de contrôle se suivent et se ressemblent. La suite, relève-t-il, tout le monde la connaît. Pas d’issue ni de sanction disciplinaire ou pénale. Parce que, souvent, les inculpés sont de la haute administration et appartiennent au pouvoir de Macky Sall. L’analyste évoque une certaine protection que ce statut d’appartenance du parti au pouvoir ou ses alliés leur confère. Ainsi, il précise qu’il y a, au-delà de cette protection conférée par l’Etat, une autre protection sociale que la société donne à la personne incriminée. Souvent, la société a tendance à exiger que justice soit faite à l’occasion de telle ou telle affaire. Mais, c’est cette même société qui change de position quand la justice se prononce. « Cette même population a tendance à retournersa veste et à « victimiser » les coupables. De ce fait, les incriminés savent qu’il n’y aura rien comme suite. On va juste parler de leurs méfaits pendant un certain temps puis la clameur va se dissiper jusqu’à ce que l’oubli s’installe », conclut le sociologue Dr Abdoulaye Cissé.
Pr Aly Khoudia Diaw, sociologue: « La mafia politico- administrative a organisé le pillage national sans bavure »
D’après le sociologue Aly Khoudia Diaw, tout le monde sait que 1 000 tonnes de riz ne peuvent pas se trouver et se transporter en une semaine. C’est pourquoi le rapport de la Cour des comptes sur le non-respect des délais n’est pas pertinent. Ensuite, estime-t-il, si vous enfermez tous les Sénégalais chez eux, il est normal que vous leur donniez quelque chose à manger. Et en situation d’urgence, les délais ne tiennent pas la route. Sauf, si vous voulez faire du faux en antidatant les justificatifs. « Ce sont des procédures qui prennent au minimum 3 mois. Et, il n’y avait urgence, la peur sur le mensonge. C’est cette situation qui fait qu’au nom du président de la République, qui s’était fait attribuer tous les pouvoirs par l’Assemblée nationale durant cette période, la mafia politico-administrative aux affaires a organisé un pillage national, net, précis et sans bavure », a décrypté Aly Khoudia Diaw. Le sociologue assure que le président de la République ne peut prendre de sanctions contre personne. Sauf si le cas est vraiment d’une flagrance qui ne permet pas l’interprétation. « Piégé parle système, le président Sall ne peut sanctionner personne » insiste notre interlocuteur. « Ce sont ses ministres, ses Dage (Ndlr, directeurs de l’administration générale et de l’équipement), la mafia et les véreux du système qui profitent des occasions pareilles pour se sucrer et parfois même à son insu. Dans ce pays, tout est corrompu. Et ce n’est pas une première. Chaque année, c’est la même rengaine. Les rapports sortent et se ressemblent et toujours jamais de sanction. Le président Sall ne pourra rien faire. Sauf s’il se décide maintenant à sacrifier ceux en qui il avait confiance », tranche Aly Khoudia Diaw.
Ibrahima Bakhoum, journaliste: « Macky Sall ferait mieux de parler aux Sénégalais pour éviter un silence coupable »
Notre confrère Ibrahima Bakhoum constate que, généralement et dans ces cas de figure, Macky Sall refuse de se prononcer. Même s’il décide de prendre une décision, il préfère le faire dans son cabinet ou, peut-être, en Conseil des ministres. Mais, le Président Sall, regrette-t-il, n’a pas habitué les Sénégalais à se prononcer dans ces situations pareilles. D’après Ibrahima Bakhoum, ce que les Sénégalais attendent concrètement est que Macky Sall prenne conscience que cette affaire ternit l’image de la gouvernance voulue sobre et vertueuse qu’il leur promettait au début de son magistère. Le journaliste-formateur constate — et déplore — que même s’il arrive au Président de se prononcer sur des questions concernant la politique nationale, il le fait souvent à l’étranger. « Si des journalistes posent la question, il donne souvent des réponses. Mais, il aurait pu y répondre devant tous les Sénégalais à l’intérieur du pays. Ce qu’on attend concrètement est qu’il prenne conscience que cette affaire ternit l’image de la gouvernance, voulue sobre et vertueuse. Et, il rendra compte... », retient Ibrahima Bakhoum. Selon lui, pour éviter que le silence devienne coupable, Macky Sall ferait mieux de dire aux Sénégalais qu’il a entendu leurs complaintes et plaintes. Une posture qu’il a eu à avoir dans d’autres situations compromettantes dans le passé. Et il aura à gagner s’il dit aux Sénégalais qu’il a pris connaissance du contenu des rapports de la Cour des comptes avec des promesses évidentes de sanctionner les coupables de malversations et de mauvaise gestion. Cependant le journaliste semble comprendre le Président Sall qui risque de différer ses réponses et renvoyer l’opinion à son discours de fin d’année. « C’est le moment le plus traditionnellement attendu de sa communication. Est-ce qu’il va faire un bilan d’un quinquennat ou de l’année? Peu importe. Dans tous les cas, la crise est là et elle est très forte. La crise des institutions est là, la crédibilité des démembrements de l’Etat, épinglées par une institution de l’Etat» explique Bakhoum qui rappelle que le président Macky Sall a, lui-même, « renforcé la Cour des Comptes ». D’après toujours notre interlocuteur, le Sénégal est fondé à attendre du chef de l’Etat qu’il se prononce par rapport à la situation marquée par la publication de ca rapport de la Cour des comptes. A défaut de se prononcer lors de son arrivée à Tambacounda où il est attendu ce 28 décembre, il pourrait le faire trois jours plus tard, le 31 décembre au soir. Dans tous les cas, conclut Ibrahima Bakhoum, les Sénégalais attendent du Président des réponses à la fois sur sa candidature et le rapport de la Cour des Comptes sur l’argent du covid-19.
À HUIS CLOS, LE MAROC BAT LES LIONS LOCAUX (1-0)
Les Lions Locaux ont été battus sur la plus petite des marques par le Maroc (1-0), lors de leur deuxième match de préparation pour le prochain championnat d’Afrique, joué à huis ce mercredi au complexe Mohammed VI de Rabat.
Les Lions Locaux ont été battus sur la plus petite des marques par le Maroc (1-0), lors de leur deuxième match de préparation pour le prochain championnat d’Afrique, joué à huis ce mercredi au complexe Mohammed VI de Rabat.
C’est à l’abri des regards, sur la pelouse du complexe Mohammed VI que le Sénégal et le Maroc s’affrontaient cet après-midi en match amical en vue du championnat d’Afrique des nations, Algérie 2023.
Pour cette rencontre, le sélectionneur national, Pape Thiaw a radicalement changé son onze de départ par rapport au dernier match contre l’Algérie. Seuls l’attaquant Raymond Dieme Ndour et le milieu de terrain Lamine Camara ont été reconduits. Les remplaçants qui étaient aux commande n’ont pas réussi à enregistrer un résultat positif face à la formation marocaine qui s’est imposée sur le score d’un but à zéro (1-0).
Après avoir fait un match nul contre les Algériens à Alger (2-2) samedi dernier, les partenaires de Moutarou Baldé terminent leur deuxième phase de préparation pour le CHAN sur un revers contre l’équipe la plus titrée de cette compétition ex æquo avec la République démocratique du Congo (2 trophées). La délégation sénégalaise attendue demain au Sénégal va continuer sa préparation en régime interne avant de s’envoler vers le pays hôte l’Algérie pour les besoins de la septième édition du championnat d’Afrique qui se jouera du 13 janvier au 4 février 2023.
Rappelons que les Lions Locaux qui partagent leur groupe avec la RDC et la Côte d’Ivoire feront leur entrée en lice face aux Ivoiriens le 14 janvier prochain.
Par La Coordination des Associations de Presse (CAP)
LES INCONGRUITÉS ET CONTREVÉRITÉS DE LA «PRÉCISION» DU PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE
Le journalisme et la justice ont en commun certains fondamentaux. Ce sont entre autres les faits. Ils sont intangibles. Toute action judiciaire, toute information doit reposer sur des faits. Or, dans son communiqué, le procureur lui prête des intentions
La Coordination des Associations de Presse (CAP) |
Publication 22/12/2022
Les maladresses de Pape Alé NIANG dans ses courts moments de liberté ne peuvent décemment autoriser le procureur de la République, Hamady Diouf à raconter des histoires sur notre confrère en prenant souvent des libertés avec la vérité. S’il est vrai que son comportement peut indisposer et mettre mal à l’aise beaucoup de gens, mais la corporation des journalistes reste déterminée à défendre les valeurs et principes du métier.
Le journalisme et la justice ont en commun certains fondamentaux. Ce sont entre autres les faits. Ils sont intangibles. Toute action judiciaire, toute information doit reposer sur des faits. Or, dans son communiqué, le procureur lui prête des intentions et des allégations. Il a écrit noir sur blanc les propos suivants :
Les dernières sorties médiatiques de l’inculpé Pape Alé NIANG, telles qu’il ressort des audios et des vidéos joints à la procédure, caractérisent largement une violation des obligations prescrites notamment celles qui lui faisaient défense de communiquer sous aucune forme sur les faits, objets des poursuites, dans la perspective de garantir l’intégrité de la procédure et de prévenir efficacement la réitération des faits ». Certainement, nous n’avons pas écouté et regardé les mêmes audios et vidéos. Le journaliste, de nouveau en captivité depuis mardi 20 décembre, n’a fait qu’une sortie. Il est établi – et de manière clairement incontestable - qu’il n’a nullement et aucunement évoqué la procédure ni les éléments du dossier le concernant. Pape Alé NIANG a dénoncé les conditions de son arrestation qui sont rocambolesques et inacceptables dans le contexte d’un État de droit qui poursuit un citoyen régulièrement domicilié à Dakar. Il est surtout revenu sur la situation des «détenus politiques» dont les sieurs Cheikh Oumar DIAGNE et Abdou Karim GUEYE qu’il a eu le loisir de rencontrer en prison.
Clairement et sur la base du principe de responsabilité qui guide son action, la Coordination des Associations de Presse (CAP) n’épouse pas cette sortie et la trouve inopportune. Cependant, monsieur le procureur de la République ne peut oublier un seul instant que Pape Alé NIANG est un citoyen sénégalais qui bénéficie toujours et jusqu’à preuve du contraire de la présomption d’innocence. A cet effet, rien ni personne ne l’empêche - conformément aux articles 8 et 10 de la Constitution - de jouir de sa liberté d’expression dans le respect des dispositions de l’article 127 du Code de procédure pénale. En l’espèce, les avocats et des juristes ont raison de dénoncer ce que le procureur qualifie allègrement et émotionnellement d’actes constitutifs de la violation des termes ou conditions du contrôle judiciaire.
S’agissant des posts de Pape Alé NIANG sur sa page Facebook concernant le Directeur de la police nationale, c’est une erreur. A l’intention de l’opinion publique nationale et internationale, la CAP révèle ici que c’est elle qui a demandé et obtenu la suppression de tous les posts. Pape Alé NIANG est disposé à s’amender parce que manifestement, il a eu tort et a porté atteinte à l’honorabilité d’une famille de citoyens sénégalais. La CAP réfute, par ailleurs, l’analyse du chef de parquet qui tente d’écarter tout cas de force majeure, erreur ou négligence. C’est un commentaire gratuit et méchant qui prouve encore l’acharnement sur la personne de Pape Alé NIANG. Pourtant en lieu et place d’un mandat de dépôt, le procureur avait la possibilité d’assignation à « résidence avec surveillance électronique», ou d’une admonestation (faire une réprimande sévère, une remontrance solennelle), entre autres, comme un juge a eu à le faire récemment dans un dossier où l’inculpé aurait manifestement violé les conditions du contrôle judiciaire. Ces considérations sont compte non tenu des vices de forme dans la réquisition du parquet. La Coordination des Associations de Presse (CAP) se veut encore une fois responsable. Elle a froidement analysé la situation actuelle et usé du langage de vérité à l’endroit de notre confrère. Elle est dans cette logique depuis le début de cette affaire. Elle est déterminée à engager toutes actions légales afin d’obtenir la libération de Pape Alé NIANG. Sa place n’est pas en prison.
La Coordination des Associations de Presse (CAP)
LE JOURNALISTE DEMBA NDIAYE RAPPELLE L'IMPORTANCE DES REUNIONS DE REDACTION, AUJOURD'HUI NEGLIGEES
Aux réunions de rédaction de l’hebdomadaire Sud Hebdo, les débats étaient aussi «houleux que lors d’un bureau politique», chaque journaliste défendant son point de vue sur la base de faits
Chargé d’introduire un panel sur le ‘’traitement professionnel des informations relevant du secret défense et du secret de l’instruction’’, Ndiaye, un ancien employé du groupe privé Sud Communication et de Radio Sénégal, s’est étonné de s’entendre répondre par ses jeunes confrères qu’‘’il n’y a presque plus de réunions de rédaction’’ aujourd’hui. ‘’Il n’y a pas de traitement particulier à une information dite secret-défense ou non. Ce qui incombe au journaliste, c’est d’en faire un traitement professionnel’’, a soutenu Demba Ndiaye lors du panel faisant partie des ‘’cas d'école du CORED’’, des rencontres périodiques qu’organise le Conseil pour l'observation des règles d'éthique et de déontologie dans les médias (CORED). Ce traitement professionnel devrait constituer, selon lui, une ‘’parade’’ contre le secret-défense ou le secret de l’instruction, que certains professionnels des médias considèrent comme une entorse à la liberté d’informer.
Le panéliste affirme que les réunions de rédaction représentaient le ‘’cadre idéal’’ pour discuter de la ‘’pertinence’’ ou pas d’une information et du ‘’traitement’’ qu’il faut en faire. ll a rappelé à l’assistance les réunions de rédaction de l’hebdomadaire Sud Hebdo, l’ancêtre du journal Sud Quotidien, où les débats étaient aussi ‘’houleux que lors d’un bureau politique’’, chaque journaliste défendant son point de vue sur la base de faits. Avec plus de trente ans d’expérience, Demba Ndiaye, qui a aussi travaillé pour ‘’Takusan’’, un journal qui appartenait à l’opposant Abdoulaye Wade, dit détenir encore des informations sensibles, mais qu’il ne divulguera ‘’jamais’’, au nom de la ‘’responsabilité’’. ‘’C’est la pratique du métier et l’organisation des rédactions qu’il nous faut questionner’’, a soutenu Ndiaye, invitant les journalistes à recourir à leur ‘’intelligence’’ et à leur ‘’responsabilité’’
YEWWI SUR LE MEME TEMPO QUE WALLU
Les députés de l’opposition parlementaire, membres du groupe parlementaire Yewwi askan wi, se disent favorables à l’ouverture des poursuites contre toutes les personnes incriminées dans le « carnage financier » relevé par le rapport de la Cour des comptes
Les députés de l’opposition parlementaire, membres du groupe parlementaire Yewwi askan wi, se disent favorables à l’ouverture des poursuites contre toutes les personnes incriminées dans le « carnage financier » relevé par le rapport de la Cour des comptes. En conférence de presse hier, mercredi 21 décembre, Birame Souleye Diop, président dudit groupe parlementaire, et ses collègues ont également exigé à la suite de leurs pairs du groupe parlementaire « Liberté-Démocratie et changement », la traduction de tous les ministres en tant qu’ordonnateurs des dépenses devant la Haute cour de justice.
Va-t-on vers une troisième mise en branle de la Haute cour de justice au Sénégal ? En effet, après la sortie des députés de l’opposition parlementaire membres du groupe parlementaire « Liberté-Démocratie et changement » en faveur de la traduction des ministres dont les départements ont été incriminés par le rapport de la Cour des comptes, c’est au tour de leurs collègues du groupe parlementaire Yewwi askan wi d’emboucher la même trompette. En conférence de presse hier, mercredi 21 décembre, Birame Souleye Diop, président dudit groupe parlementaire, et ses collègues sonnent la mobilisation de tout le peuple sénégalais pour une effectivité des poursuites pénales comme cela a été recommandé par la Cour des comptes contre toutes les personnes incriminées dans ce « carnage financier ». Sous ce rapport, ils sont ainsi annoncés la saisine prochaine du président de l’Assemblée nationale pour une mise en accusation de tous les ministres dont les départements ont été incriminés par le rapport de la Cour des comptes devant la Haute cour de justice dont la demande de renouvellement a été déjà formulée. En effet, selon eux, les Directeurs des affaires générales et de l’équipement (Dage) pointés du doigt dans le cadre des détournements des fonds Covid ne sont que les exécutants des ordres ou directives et que les véritables responsables sont leurs ministres qui se trouvent être également aux yeux de la loi les ordonnateurs de dépenses. Insistant sur cette responsabilité pénale des ministres dans ces détournements, Dr Mohamed Ayib Daffé, un des porte-paroles du jour du groupe parlementaire Yewwi askan wi a convoqué la jurisprudence de l’affaire de la caisse d’avance de la ville de Dakar où Khalifa Ababacar Sall a été condamné en tant qu’ordonnateur au même titre que son Daf, Mbaye Touré. Lors de ce face-à-face avec des journalistes, les députés de Yewwi askan wi ont également annoncé la convocation prochaine du Gouvernement à l’Assemblée nationale dans le cadre des questions orales pour s’expliquer sur ce « carnage financier ».
DE LA HAUTE COUR DE JUSTICE
Juridiction spéciale, la Haute cour de justice est chargée de juger le président de la République pour haute trahison, le Premier ministre, les ministres poursuivis dans le cadre de l’exercice de leur fonction. Elle est composée de membres élus par l’Assemblée nationale après chaque renouvellement et, est présidée par un magistrat. Son organisation et sa procédure sont déterminées par une loi organique. Depuis 1960, la Haute Cour de justice n’a jugé que deux anciens dignitaires. Il s’agit de l’ancien Président du Conseil, feu Mamadou Dia (condamné à 12 ans de prison en 1962), et le président du parti Rewmi Idrissa Seck (qui avait bénéficié d’un non-lieu total, en 2004, dans le cadre des chantiers de Thiès).
NON SOUTIEN DE LA MOTION DE CENSURE DU GOUVERNEMENT : Birame Soulèye Diop «clashe» Wallu
Lors de cette rencontre avec des journalistes, le président du groupe parlementaire Yewwi askan wi est également revenu sur la motion de censure déposée son groupe et rejetée par l’Assemblée nationale lors de sa plénière du 15 décembre dernier. Et c’est pour se démarquer des raisons évoquées par son collègue président du groupe parlementaire « Liberté-Démocratie et changement », Mamadou Lamine Thiam.
« Nous avons été convoqués le lundi 12 décembre pour la Déclaration de politique générale. Le dimanche 11, à 23 h 30, il a été tenu une réunion durant laquelle on devait statuer sur un certain nombre de sujets et quand la motion de censure a été synthétisée, à 23 h 34, j’ai appelé le président Lamine Thiam, sans succès. Le lundi, jour de la Déclaration de politique générale, à 8 h, je l’ai encore appelé encore une fois sans succès », raconte Birame Souleye Diop. Avant d’ajouter : « À 9 h 04 mn, il m’a lui-même rappelé me disant qu’il était dans les embouteillages. Lorsqu’il est arrivé à 9 h 45, je l’ai rejoint à son bureau pour lui présenter la situation. Il m’a fait savoir que son groupe avait tenu une réunion, mais que la motion de censure n’avait pas été évoquée. Aussi, il m’a expliqué que pour tenir une autre réunion, il fallait qu’il prenne les avis des hauts d’en haut. Je lui ai rétorqué que nous restions à l’écoute ». Poursuivant son explication, le président du Groupe parlementaire Yeww Askan wi souligne avoir même sollicité des conseils de Mamadou Lamine Thiam du fait de son expérience parlementaire sur le «meilleur moment de dépôt de la motion » et ce dernier l’aurait orienté vers le député Mamadou Lamine Diallo contacté par son collègue Abass Fall. « Une réunion a même été tenue entre Mamadou Lamine Thiam, Mamadou Lamine Diallo et moi le mardi à10h. Le même jour à18h, une copie de la motion a été envoyée au président du groupe Wallu. Nous avons patienté jusqu’à 20 h avant de déposer la motion de censure », renseigne encore Birame Souleye Diop qui prône des rapports basés sur la vérité entre les deux groupes de l’opposition, nonobstant le fait qu’ils «ne sont pas tenus d’être d’accord sur tous les sujets »
BENNO EN QUETE D’UN «APPAREIL REPENSÉ ET REORGANISÉ»
La présidentielle de 2024, étant une échéance décisive à franchir pour la poursuite et l’approfondissement du PSE, devra permettre à la majorité, avec le candidat qu’elle aura investi, de consolider, de renforcer et d’élargir le score obtenu aux législati
L’élection présidentielle de 2024, étant une échéance décisive à franchir pour la poursuite et l’approfondissement du Plan Sénégal Emergeant (PSE), devra permettre à la majorité, avec le candidat qu’elle aura investi, de consolider, de renforcer et d’élargir le score obtenu aux législatives. C’est la profonde conviction que la majorité présidentielle a fait connaitre à l’opinion sénégalaise hier, mercredi 21 décembre 2022.
En effet, lors d’un point dans la capitale sénégalaise, les membres de la coalition présidentielle annoncent l’organisation d’une rencontre dans le cadre d’un séminaire, pour se doter d’un appareil politique ad hoc. Ce conclave que la coalition présidentielle (BBY) a décidé de tenir, en prélude à l’élection présidentielle de 2024, devrait ainsi permettre avec le concours de tous les responsables de « se doter d’un appareil politique repensé, réorganisé, mis en ordre de bataille, fonctionnant au quotidien et à tous les niveaux: national, départemental et communal, au niveau des villages, des quartiers, des entreprises, et de la diaspora », lit-on dans une déclaration faite hier, mercredi 21 décembre 2022.
Cette importante rencontre, souligne-t-on par ailleurs, « devra élaborer les orientations stratégiques et les plans d’actions opérationnels, réalistes, capables de redynamiser la majorité et de reprendre l’initiative politique sur le terrain et dans la confrontation des idées et des programmes, afin de consolider les acquis et de convaincre la grande majorité des Sénégalais».
A cet effet, ont fait savoir les membres de la majorité présidentielle, « La marche vers 2024 sera fondée sur une feuille de route exécutée et animée par une équipe soudée autour d’un projet, d’une offre politique pour une gouvernance réappropriée au service exclusif du bien-être des populations». Sous ce rapport, relève BBY, « Les hommes et les femmes de cette nouvelle dynamique seront des acteurs reconnus, légitimes par leur seule volonté d’offrir à notre peuple une perspective économique et sociale qui l’éloigne de la scission et de l’aventure ». Il s’agira en outre, informe-t-on, « pour BBY de jeter les bases d’une entente parfaite entre la majorité, dans ses différentes composantes et organisations, et le gouvernement qui est chargé de conduire une politique fondée sur la vision du chef de l’Etat ».
KEEMTAAN GI - FUNESTE COMPLOT
Quatorze jeunes gens sont morts bêtement. Ils avaient la vie devant eux, même s’ils la voyaient en pointillés dans un pays amoché par des gens de peu de vertu et qui considèrent qu’aucun adversaire ne devrait se dresser devant eux. Un des antagonistes de celui qui se présente comme le plus sérieux opposant au pouvoir avait flairé un joli coup et se voulait un excellent scénariste. Son projet était de « tuer » politiquement l’opposant. Le discréditer aux yeux des populations et lui ôter toute ambition de vouloir solliciter leurs suffrages. Lui-même – l’instigateur — avait été dégommé par la faute de l’opposant qui avait étalé sur la place publique ses deals. Ce qui avait accru sa rancœur et sa volonté perverse de se venger d’un homme qui lui promettait l’enfer lui et d’autres spoliateurs. Si son scénario qu’il pensait irréprochable, mais hélas mal conçu, avait marché l’opposant allait se retrouver tout droit en prison. Mais voilà que le peuple — qu’on n’attendait pas — est venu constituer le grain de sable qui a enrayé la machine du complot. Dans cette intrusion inattendue, ce même peuple a perdu une quinzaine des siens, tous des jeunes gens à la fleur de l’âge. Des morts passés par pertes et profits par le régime qui n’a jamais daigné ouvrir une enquête pour retrouver leurs tueurs. Pour ce qui est des prétendus viols dont faisait état une masseuse nymphomane, l’opposant avait nié les faits et il fallait être le dernier des idiots pour croire au récit alambiqué que la jeune fille avait servi. Fort heureusement, depuis quelques temps, les langues se délient pour démonter une affaire qui apparait comme une sale cabale. Dernier témoignage en date, hier, face à l’Histoire, le gynécologue au cœur de l’intrigue a parlé et dit craindre pour sa vie. Et dans la même soirée, une audio de la victime a fuité dévoilant à la face du monde que tout cela relevait d’un complot avec de piètres acteurs. Cette affaire de viol, depuis qu’elle a éclaté, nous n’avons pas varié sur notre position. Nous avons toujours soutenu que nous n’y croyons pas, que cette masseuse est une menteuse et que son cul ne mérite pas que notre beau pays soit déstabilisé. Il est temps pour la justice de prononcer un non-lieu et qu’on passe à autre chose de plus essentiel pour les 17 millions de Sénégalais. KACCOOR BI - LE TEMOIN
ESCROQUERIE DE HAUT VOL ZAKY SOW DRIBLE ABDOULAYE SYLLA D’ECOTRA DE 5 MILLIARDS DE FRS REÇUS POUR LE RACHAT DE SIAB DU TOGO
Une affaire d’escroquerie de haut vol est gérée actuellement par la Division des Investigations criminelles (DIC). Zaky Sow a été arrêté et déféré hier au Parquet pour avoir escroqué Abdoulaye Sow d’Ecotra d’environ 5 milliards de frs. Il a bénéficié d’un retour de parquet. Il devrait être présenté au Procureur ce matin pour la suite de cette affaire. Zaki Sow, ancien administrateur de Tamweel Africa, filiale de la Banque islamique de développement et holding des banques islamiques dans la sous-région ouest-africaine, a joué le rôle de facilitateur pour Abdoulaye Sylla d’Ecotra, qui cherchait à participer au rachat de la Société Inter Africaine de Banque (SIAB), l’une des premières banques commerciales au Togo. Pour ce faire, il avait reçu un virement de 5 milliards d’Abdoulaye Sylla. Ce dernier s’est rendu compte, après avoir attendu 8 mois, qu’il venait d’être arnaqué. « Huit mois après le virement des 5 milliards de frs, n’ayant reçu aucune information de Zaky Sow, un mail de demande de documents lui a été adressé. Il avait promis de nous revenir mais c’était depuis lors silence radio jusqu’au jour où nous avons envoyé une mission au Togo et que nos avocats ont appris que l’opération de vente de cet établissement bancaire a pris fin et que le sieur Sow procédait, à travers SIRAJ Financial Holding au Togo, une entité dont nous ignorions totalement l’existence, à des transactions sur notre dos » renseigne un proche d’Abdoulaye Sylla sous anonymat. Zaky Sow épinglé mardi par la DIC a été déféré hier mercredi au Parquet. N’ayant pas pu être reçu par le Procureur, il a bénéficié d’un retour de parquet. Il devrait être à nouveau conduit aujourd’hui à la cave du tribunal avant d’être extrait pour être conduit dans le bureau du maître des poursuites pour connaître le sort qui lui sera réservé. Selon nos sources, Zaky Sow cherche une médiation pénale. Le hic, c’est qu’Abdoulaye Sylla d’Ecotra reste injoignable actuellement. Les gens au courant de cette affaire s’interrogent sur l’imprudence du patron d’Ecotra qui a libéré aussi facilement une telle somme d’argent alors qu’il pouvait s’entourer de toutes les garanties possibles avant de débloquer ces fonds. Dossier à suivre.
L’UA MEMBRE DU G20 MACKY SALL OBTIENT LE SOUTIEN DE RECEP TAYYIP ERDOGAN DE LA TURQUIE
La Turquie va soutenir la candidature de l’Union Africaine au G20. Le président Macky Sall, qui a fait une escale en Turquie sur le chemin retour de sa visite officielle au Japon, obtient ainsi une grande victoire diplomatique. Après les soutiens des Etats-Unis, du Japon et de la France sur ce dossier, il décroche celui de l’influent président de la Turquie Recep Tayiip Erdogan. Ce qui devait être une simple escale s’est finalement transformé en une visite de travail. Les deux dirigeants ont fait un tour d’horizon de l’excellente coopération bilatérale entre les deux pays qui porte sur les infrastructures, l’éducation, la santé, l’énergie, la défense etc. Deux grandes décisions ont été prises au cours de cette rencontre. Il s’agit notamment de porter les échanges commerciaux sénégalo-trucs à un milliard de dollars contre environ 700 millions actuellement. L’autre point est relatif à la sollicitation du président Macky Sall auprès de son homologue Erdogan pour un siège de l’UA au G20. Le président Turc a de son côté répondu favorablement à cette requête en décidant de soutenir l’Afrique pour sa candidature comme membre du G20. Après les soutiens récents des États Unis et du Japon, le président Sall continue ainsi d’ouvrir à l’UA un large boulevard vers ce club des 20 économies le plus développées du monde que constitue le G20.
MACKY SALL CANDIDAT EN 2024 BBY MAINTIENT LE SUSPENSE ET DECLARE QUE LA COALITION AURA UN CANDIDAT
Quand c’est Moustapha Niasse qui sort de son « trou » pour diriger la troupe de BBY, c’est que la coalition présidentielle engage la bataille de 2024. L’ancien président de l’Assemblée a présidé hier le Secrétariat exécutif national de la coalition BBY qui était en conférence de presse. La coalition de la majorité présidentielle a maintenu le suspense sur l’éventuelle du président Macky Sall pour la présidentielle de 2024. « Ne dansons pas plus vite que la musique ! Pour la présidentielle de 2024, nous jugeons très prématuré de dire qui sera candidat ou non. Mais tout ce qu’il faut savoir, c’est que BBY aura son candidat et l’enjeu est de mettre en œuvre tous les moyens pour que ce candidat gagne l’élection », ont précisé les membres du SEN de BBY dont l’ancien président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse, le ministre d’État Mor Ngom, Aymérou Gningue, Augustin Tine, Me Ousmane Sèye, Zahra Iyane Thiam, entre autres. Par ailleurs, le Secrétariat Exécutif national de BBY a précisé que cette élection à venir devra permettre à la majorité, à travers le candidat qu’elle aura investi, de consolider, de renforcer et d’élargir le score obtenu aux législatives. « L’élection présidentielle de 2024 se situe par conséquent à une étape cruciale de l’histoire de notre pays, en ce sens qu’elle constitue une échéance décisive à franchir pour la poursuite et l’approfondissement du Plan Sénégal Émergent (PSE) d’ici à l’horizon 2035, mais surtout pour la consolidation de l’État de droit, la sauvegarde de la République et de notre modèle démocratique. Cette élection à venir devra permettre à la majorité, avec le candidat qu’elle aura investi, de consolider, de renforcer et d’élargir le score obtenu aux législatives et démontrer l’attachement des Sénégalais à une démocratie apaisée, avec une majorité consciente des enjeux économiques du monde et de la sécurité de notre sous-région », a affirmé le secrétariat exécutif de Benno qui annonce un séminaire prochain qui sera présidé par le président Macky Sall...
MOUSTAPHA NIASSE SUR SA SUCCESSION « ÇA SE FERA DEMOCRATIQUEMENT A L’ISSUE D’UN CONGRES !»
Restons avec le secrétariat exécutif de BBY pour dire que le secrétaire général national de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) a encore évoqué sa succession. L’ancien président de l’Assemblée nationale a une nouvelle fois étonné son en soutenant que, s’il reste encore au poste de secrétaire général national de l’AFP, c’est parce qu’il n’a pas encore trouvé de remplaçant (Sic). C’est à croire qu’il n’en trouvera jamais ! Mais, selon Moustapha Niasse, le congrès de son parti qui est en train de se préparer se fera démocratiquement. « Le 16 Juin dernier, lors de l’anniversaire du parti, j’ai rappelé aux camarades du Parti que si je reste au poste de secrétaire général national, c’est parce que je n’ai pas encore qui me remplacer. Le congrès devait se tenir en Janvier, mais c’est la direction du parti qui s’est réunie pendant que j’étais en France pour demander d’attendre la fin de la vente des cartes. Maintenant ma succession se fera démocratiquement à l’issue d’un congrès qui est en train de se préparer. Et celui ou celle qui sera choisi va diriger le parti », a-t-il encore indiqué en marge de la conférence de presse du secrétariat Exécutif national de la coalition BBY... Comme quoi, de toute la masse de cadres dont dispose l’AFP, aucun d’eux n’est digne de succéder à Moustapha Niasse. Comme nous l’écrivions ici dans ces colonnes, de son vivant Niasse ne se choisira jamais de successeur et mourra à la barre !
COVIG GATE BBY DIT QUE LA JUSTICE DECIDERA DES SANCTIONS IDOINES
Terminons avec le secrétariat exécutif national de BBY qui ne pouvait passer sous silence le rapport de la Cour des Comptes sur la gestion des fonds force Covid-19. Selon l’instance, l’exploitation qui doit être faite par la justice de ce rapport, se sera en toute indépendance et des sanctions idoines seront prises à l’encontre des personnes impliquées. « Les réformes les plus importantes qui concernent la Cour des comptes ont été faites par le président Macky Sall en 2012. C’est lui qui a donné l’essentiel des moyens de contrôle aussi bien en moyens humains qu’en dispositif règlementaire et législatif pour permettre à la Cour des comptes de faire son travail. Aujourd’hui la Cour a sorti un rapport qui est public et ce rapport a désigné des personnes qui étaient chargées de gérer des fonds publics, l’exploitation qui doit être faite par la justice le sera de façon à ce que, si une personne est entachée dans sa gestion, on puisse normalement prendre les sanctions idoines qui doivent prévaloir », a indiqué Aymérou Gningue. Toutefois, le secrétaire exécutif national de BBY invite au respect de la présomption d’innocence des personnes citées et à l’ouverture d’une information judiciaire. « La première mission de la Cour, à travers ces rapports, c’est de faire des recommandations. Il se peut que la Cour rencontre, au cours de son travail, des soupçons de détournement de derniers publics. Parce que, sur la base du rapport seulement, on ne peut pas indexer quelqu’un pour dire qu’il est coupable ou qu’il a détourné. C’est pourquoi, la Cour préconise l’ouverture d’une information judiciaire parce que les gens bénéficient de la présomption d’innocence », a expliqué l’avocat Me Ousmane Sèye, membre du SEN de BBY...
KAOLACK :LA DOUANE SAISIT 25 KG DE COCAÏNE D’UNE CONTREVALEUR DE 2 MILLIARDS DE FRANCS
La Douane a frappé encore un grand coup. Elle a opéré une saisie de 25 kg de cocaïne pure d’une contrevaleur de 2 milliards de francs. Grâce à leur flair, les agents de la Brigade du Pont Serigne Bassirou Mbacké de Kaolack ont immobilisé mardi, aux environs de 13h 30mn, un véhicule suspect de marque Toyota Land Cruiser avec une double immatriculation malienne et guinéenne (Conakry). La fouille dudit véhicule a permis aux douaniers de déceler 25 paquets de poudre blanche de 01 kg de chaque. Après différents tests effectués avec des kits de détection de stupéfiants, le produit s’est révélé être de la cocaïne pure d’un poids de 25 kg pour une valeur totale de 2 milliards de francs CFA. Après la saisie record des 300 kg de cocaïne à Kidira, les éléments de la douane nt encore frappé à la porte des trafiquants de stupéfiants