SOMMET DE L’UNION AFRICAINE, QUELS RESULTATS ATTENDRE DE LA PLENIERE ?
Les chefs d’État africains poursuivent leurs travaux, ce dimanche 19 février, au deuxième jour du sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba, en Éthiopie. La plénière se déroule à huis clos.
Les chefs d’État africains poursuivent leurs travaux, ce dimanche 19 février, au deuxième jour du sommet de l’Union africaine, à Addis-Abeba, en Éthiopie. La plénière se déroule à huis clos.
Les chefs d’État devraient notamment se prononcer, dans leurs conclusions, sur la situation en Libye. Le président congolais Denis-Sassou Nguesso qui dirige le Comité de haut niveau de l’Union africaine sur ce pays, a présenté son rapport devant ses pairs, en fin de matinée. Selon nos informations, le principe de l’organisation d’une conférence de réconciliation nationale inclusive a été soumis au vote et adopté, ce dimanche matin.
Une décision pourrait aussi être prise concernant la participation de l’Union africaine au financement des opérations de maintien de la paix sur le continent, la lutte contre les violences armées et le terrorisme dans le Sahel étant un des thèmes majeurs du sommet.
Une position de l’Union africaine est également attendue sur le dossier sensible de l’est de la RDC et du différent Kinshasa et Kigali. Selon nos informations, le président Tshisekedi a eu des mots très durs et virulents vis-à-vis de son voisin rwandais ainsi que du positionnement de l’UA sur ce dossier, lors de la réunion du Conseil paix et sécurité, vendredi 17 février.
Conclusions du mini-sommet EAC-Angola
Les conclusions du mini-sommet réunissant les pays de la Communauté est-africaine (EAC) et l’Angola qui s’est tenu vendredi matin, ont été rendues dans la matinée de ce dimanche 19 février.
Dans ce document, les chefs d’Etat réaffirment la nécessité d’une « cessation des hostilités » et en particulier des « attaques du M23 contre les FARDC et la Monusco ».
S’agissant du calendrier, ils renvoient aux décisions prises le 9 février par les chefs d’État-major à Nairobi. Les précédents calendriers n'ayant pas été respectés, les chefs d'État se sont « engagés », cette fois, à « mettre en place dans les plus brefs délais » un mécanisme de « suivi » de la mise en œuvre du « retrait du M23 », sous la houlette du président burundais, Évariste Ndayishimiye.
Le communiqué acte également « le déploiement complet » de la force régionale de la communauté est-africaine ainsi que la « mise en œuvre rapide de son mandat, conformément aux décisions des différents mini-sommets ». Kinshasa reproche à cette Force de ne pas faire usage de la force pour chasser le M23 des zones occupées.
Le document prévoit aussi « le cantonnent et le désarmement du M23 sur le territoire congolais »
Les chefs d’État « y réitèrent enfin la nécessité de promouvoir le dialogue politique et diplomatique » pour trouver « une solution durable à la crise »
L’EXHIBITIONNISME SENSUEL DES FUTURES MARIÉES
Ça se raconte dans les marchés, grands-places, véhicules de transports publics, cérémonies de mariage ou de baptême, dans les familles… « Henné time » est sans doute l’un des mots les plus utilisés ces derniers temps.
Ça se raconte dans les marchés, grands-places, véhicules de transports publics, cérémonies de mariage ou de baptême, dans les familles… « Henné time » est sans doute l’un des mots les plus utilisés ces derniers temps. De quoi s’agit-il ? A quelques heures de la nuit de noces, la jeune mariée organise une fête avec ses amies et proches une cérémonie nocturne au cours de laquelle elle est parée de henné aux mains, aux pieds, de bijoux, entre autres, accompagnée de pas de danse et de chants, parfois avec un accoutrement sensuel dominé par un « béthio » (petit pagne) exposé. Auparavant, cette cérémonie était pratiquée dans la pure tradition, un cortège nuptial sans aucune forme d’extravagance. Mais aujourd’hui, on est arrivé à y voir pire que de petits pagnes. Parfois c’est la nudité revendiquée, filmée, « tik tokée ». Henné time rime avec « aimer time », mais le show fait des dégâts dans les cérémonies et prend d’autres tournures. Bés bi décortique ce phénomène.
« Bride to be » ou encore enterrement de vie jeune fille, un phénomène qui avait choqué bon nombre de Sénégalais. La future mariée était entourée de ses amies, toutes sont vêtues de peignoirs en satin doux de couleur blanche où il est imprimé au dos « Team Brides », assortis des écharpes personnalisées. Le tout en harmonie avec des chaussures pantoufles de spa. Mieux, la future mariée était coiffée d’une couronne en strass et brille de mille feux, le visage est maquillé de manière soft. Avec l’émergence des réseaux sociaux, cette pratique a été dévoyée et fait scandale dans certaines cérémonies.
En effet, cette page « Bride to be » fermée, revoilà une nouvelle tendance aux allures d’exhibitionnisme sensuel qui fait polémique surtout sur la toile. Et ça se passe sur les réseaux sociaux notamment tik-tok. Le « Henné time » est devenu une tendance pour ne pas dire une règle chez les futures mariées sénégalaises. La fiancée organise à la veille de la cérémonie du mariage, une soirée nocturne aux allures d’enterrement de vie de jeune fille en compagnie de ses copines. Une bâche est dressée, bien décorée en mode traditionnelle avec des tissus en wax, « cuub », de petit mortier, etc., c’est selon la communauté. La future mariée s’habille également en grand boubou assorti d’accessoires ressemblant à une princesse « peul », « sérère », « wolof »... Bien allongée sur un matelas avec drap blanc, souvent une natte multicolore, elle est dressée au milieu de la tente et deux colonnes lui font face. Les amies bien drapées dans leurs boubous traditionnels avec des foulards et un éventail en wax à la main, se tiennent debout. Pendant ce temps, la future mariée est en train de se faire belle avec un professionnel qui lui applique soigneusement du henné moderne de couleur rouge bordeaux aux mains et aux pieds avec de belles figurines. Parfois le nom de l’époux est mis en exergue. L’espace est embaumé par l’odeur de l’encens. Du thé, du lait frais distribué aux invités. La cérémonie est rythmée par une ambiance électrique, souvent par les « Bogoman » et le spectacle est à son paroxysme.
Le « Henné time » dévoyé de son sens
Le « Henné time », appelé autrement à l’époque, était un moment pour la future épouse d’exalter la richesse culturelle de sa communauté où les « badiènes (tantes paternelles) chantent les louanges et conseillent à leur fille qui va entamer une nouvelle vie. Et c’était accompagné de pas danse qui allient grâce et élégance, avec émotion. C’était des moments dans la tradition pure. Hélas, le constat est amer car depuis un certain moment, ce qui se fait n’a rien n’avoir avec la tradition. C’est devenu une séance d’exhibition sexuelle. Les femmes se lancent dans un concours de danse perverse, rivalisent de beauté de leur « béthio (petit pagne) », et de « bines-bines (perles que les femmes mettent autour des reins) » qui brillent autour de leur rein suivant le rythme effréné des tams-tams.
Le plus choquant des « Henné time » qui a défrayé la chronique est celui de la vendeuse de savon de dépigmentation, Mame Ndiaye « savon ». Pour célébrer ses 10 ans de vie conjugale, elle a organisé un « Henné time » dont la vulgarité et le laisser-aller a heurté la sensibilité d’un bon nombre de Sénégalais. Elle y est allée avec ses amies dans un « leumbeul » sensuel, en exhibant leurs sous-vêtements, des lingeries et bines-bines. Une séance qui a heurté et interpellé plus d’un.
PAR Mary Teuw NIANE
LA FIN DE LA VÉRITÉ
L‘Administration coloniale, en ne respectant aucun pacte signé avec les autorités des royaumes trouvés sur place, avait, très tôt, donné le ton. Le papier signé par le chef blanc en kaki ne servait que ses intérêts conjoncturels.
Il y a déjà longtemps que les personnes attachées à nos valeurs ancestrales, « dire la vérité », « respect de la parole donnée », « jugement basé sur la vérité », « ne pas travestir la vérité », « ne pas créer une contre-vérité », ont perdu leurs repères et ne savent plus à quelle « sainte désinformation » se fier.
L‘Administration coloniale, en ne respectant aucun pacte signé avec les autorités des royaumes trouvés sur place, avait, très tôt, donné le ton. Le papier signé par le chef blanc en kaki ne servait que ses intérêts conjoncturels. Lorsque ses intérêts changeaient, il n’hésitait pas à le jeter allègrement à la poubelle sans consulter les protagonistes de l’accord signé.
Ainsi, pour les populations, le pacte de la parole donnée était-il plus fort, plus solide et plus pérenne que la signature couchée sur du papier.
Nos gouvernements des indépendances à nos jours ont très souvent appliqué cette pratique déloyale héritée de la colonisation. Les syndicats des travailleurs peuvent brandir un empilement d’accords successifs signés sans être respectés.
Combien de jugements en faveurs de travailleurs sont restés non exécutés ?
L’adage populaire a convenu que la politique est une anti valeur synonyme de mensonge.
Jeunes, nous avions régulièrement vu l’empilement de poteaux électriques annonçant l’électrification imminente du village ou du quartier à la veille d’une élection importante. Puis, l’élection passée, nuitamment un camion revenait récupérer les poteaux qui disparaissaient avec la promesse d’accès à l’électricité.
L’homme et la femme politique ont, au fur et à mesure des années, affiné leurs stratagèmes d’énoncés péremptoires de contrevérités et de promesses mensongères.
En effet, il est arrivé une nouvelle expertise, la communication.
Une expertise importante, essentielle pour sensibiliser, mobiliser sur la santé publique, l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques, l’hygiène, l’environnement, le déboisement, la sécurité, les maladies sexuellement transmissibles, etc.
Les politiciens se sont emparés de la communication pour en faire l’arme imparable pour rendre absorbables et digestes leurs promesses qui, à force d’être reniées, ont installé dans l‘esprit des populations que la « la parole du politicien n’engage que celui qui la croit ».
Petit à petit, malheureusement, la politique est devenue un métier à part entière.
Des hommes et des femmes, sans activité professionnelle connue, pauvres à l’origine, se sont enrichis à une vitesse exponentielle grâce à leur accession à des positions prestigieuses dans l’appareil d’État à travers uniquement la politique.
Le petit politicien du coin, mal fagoté, méprisé, chahuté, connu pour ses mensonges à répétition, était devenu une personnalité importante. Il portait désormais ñetti abdou, costumes, avait de grosses voitures neuves rutilantes, distribuait des billets de dix mille francs CFA, avait la voix impériale, les gestes paresseux et une horde de laudateurs à ses bottes.
Les politiciens avaient fait de leur métier une chasse-gardée.
Les cadres, les intellectuels devaient servir le pays. Ils ne devaient pas s’intéresser à la politique, l‘espace où se prennent les décisions qui peuvent transformer le destin du pays. Et la majorité de cette catégorie sociale, inconsciemment, avait fini par intérioriser ce mensonge idéologique de cette nouvelle caste de prédateurs des biens publics. Il n’est pas rare d’entendre le professeur n’a rien à faire dans la politique ! Le médecin, sa place est dans l’hôpital ! L’ingénieur ne doit pas se salir les mains dans la politique !
Heureusement que ce rideau de désinformation, de contrevérités, commence à se déchirer.
Cependant personne ne pouvait imaginer la puissance qu’allait donner au mensonge l’Internet et les réseaux sociaux.
Des femmes et des hommes, sortis de nul part, affublés de noms tirés de la Grande Histoire, de noms de héros admirables, parsèment nos WhatsApp, nos TikTok, nos pages Facebook, etc. Ils ont appris à s’adresser en public. Ils savent tenir en haleine sur un sujet dérisoire. Ils connaissent le bon moment pour dire une sornette. Ils sont futés pour rassembler de faux arguments, donner de faux exemples, pour enfoncer dans la tête de leur auditoire leur mensonge.
Ils sont devenus des vedettes nationales et même internationales.
Ce sont des intouchables. Gare à vous si vous osez remettre en cause leur « sacro-sainte vérité ». Vous serez dénudé, trainé dans la boue, humilié.
C’est pourquoi cette nouvelle caste est redoutable.
Elle fait peur aux honnêtes citoyens qui, fatalistes, préfèrent s’en laver les mains, vaquer à leurs occupations. Ainsi, inconsciemment, contribuent-ils au renforcement par la terreur du pouvoir de cette nouvelle caste, d’avocats du diable, cette nouvelle armée de Satan.
Les politiciens se sont emparés de ces soldats des ténèbres du vingt-unième siècle.
Les partis politiques ont constitué des armées d’activistes à leur solde dans le seul but de garder le pouvoir ou d’arracher le pouvoir. Il n’y a plus de tabou, aucune valeur n’est préservée. La seule valeur est le pouvoir : s’y maintenir coûte que coûte ou bien s’en emparer au plus vite.
Plus le mensonge est gros, plus il sera difficile à effacer !
Plus une personne sera discréditée par une contre-vérité, moins facile sera le moyen de la réhabiliter !
Ainsi tout y passe ! Les faits sont falsifiés, mis dans des contextes inadéquats. Les autorités politiques, religieuses, intellectuelles, traditionnelles, sont affublées de tares afin que leur discours soit inaudible ou tout simplement inacceptable. Au langage policé, ces soldats sataniques ont substitué le langage cru, le langage de l’incorrection et de l’insolence.
Ce sont en fin de compte tous les ressorts de stabilité sociale qui sont un à un méthodiquement brisés pour espérer ainsi obtenir une société désarmée, sans protection, à la merci des turbulences dévastatrices.
La vérité est d’autant plus orpheline que ces activités ont attiré les entreprises, les États et les groupes terroristes.
Les entreprises y trouvent un moyen de gagner facilement de l’argent, les États le moyen d’étendre leur influence et les groupes terroristes le moyen de recruter ou d’instrumentaliser à distance des personnes innocentes. Le citoyen devient une proie à atteindre, à apprivoiser, à défaut à anesthésier ou bien à rendre totalement opposé à telle situation ou à telles personnalités.
Cette machine de la désinformation n’a pas de frontière. Aucune population n’est à l’abri.
C’est pourquoi il est essentiel de bâtir un système éducatif fondé sur notre identité, nos langues maternelles, nos religions, nos valeurs cardinales de culture et de civilisation, la science et la technologie.
La reconquête de la vérité dans l’espace public est intimement liée à notre capacité d’être autonome dans notre manière de pensée, d’être indépendant, de refuser catégoriquement de laisser un cavalier des forces de l’ombre s’installer dans notre cerveau.
La dignité de l’être humain est intrinsèquement liée à sa capacité de discernement, à sa capacité à réfléchir en son âme et conscience et à son refus d’être le mouton qui suit tranquillement son bourreau à l’autel de son sacrifice.
Notre monde est rempli de mirages sédatifs virtuels inédits.
La drogue virtuelle est plus puissante que la cocaïne.
Refusons l’accoutumance au discours satanique virtuel qui asservit l’être humain que nous sommes !
Disons non à la transgression de nos valeurs qui nous protègent !
Accrochons-nous à la Vérité avant que le Déluge virtuel ne l’emporte !
Je vous souhaite une excellente journée dominicale sous la protection divine.
LES POLICIERS ONT BRUTALISÉ L’ÉPOUSE DU DÉPUTÉ MAMADOU NIANG QUI ÉTAIT ENCEINTE
L’affaire des deux députés du PUR Massata Samb et Mamadou Niang condamnés à six mois de prison ferme pour avoir frappé une collègue de la majorité, Amy Ndiaye, à l’Assemblée nationale, a été soulevée lors de l’émission Jury du Dimanche sur la 90.3 Iradio
L’affaire des deux députés du PUR Massata Samb et Mamadou Niang condamnés à six mois de prison ferme pour avoir frappé une collègue de la majorité, Amy Ndiaye, à l’Assemblée nationale, a été soulevée lors de l’émission Jury du Dimanche sur la 90.3 Iradio. Dr Mame Moussa Kane, Coordonnateur adjoint du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), qui en est l’invité du Jury du Dimanche, a donné les nouvelles de ses camarades. « Ils se portent très bien. On a fait une délégation pour aller rencontrer la famille de Massata Samb à Tivaouane et après, on est allé à Mbour chez Mamadou Niang. Je vais vous faire une confidence. Lorsqu’on est allé voir la première femme de Mamadou Niang qui était en état de grossesse très avancée, elle nous a expliqué que les forces de l’ordre l’ont secoué. C’est extrêmement grave parce qu’ils pensaient que le député était chez lui. Ils ont même réveillé les enfants en pleine nuit et brutalisé une femme en état de grossesse », déplore-t-il.
« Ce qu’on attendait du président de l’Assemblée nationale »
Revenant sur les faits qui se sont produits à l’Assemblée nationale, Dr Mame Moussa Kane a indiqué : « vous savez il y’a des libertés, des sensibilités à ne pas franchir dans un État. C’est des lignes rouges à ne pas regarder à fortiori les franchir. Quand Amy Ndiaye Gniby a commencé à tenir ces propos déplacés, on attendait du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, de suspendre la séance. Il a la police de l’Assemblée nationale et il devait arrêter la dame. Par ailleurs, je suis d’accord que la violence ne peut pas se justifier ». Et d’ajouter : « ici, toute une communauté a été offensée et personne n’en parle. Je ne vais pas revenir sur les propos incorrects. Elle a heurté les sensibilités. La dame a pris une chaise et le geste de Mamadou Niang, c’est juste un geste défensif. Si on était dans un État de droit, on allait tenir un débat pour situer les responsabilités. La dame s’est adressée presque à tous les chefs religieux et c’est des lignes à ne pas franchir.
LE PUR SE LANCE DANS UNE DÉMONSTRATION DE FORCE
En l’absence de Serigne Moustapha Sy, le Guide et no mois président du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), ses lieutenants ont sonné la grande mobilisation avec un stade Amadou Barry archi-comble.
En l’absence de Serigne Moustapha Sy, le Guide et no mois président du Parti de l’unité et du rassemblement (PUR), ses lieutenants ont sonné la grande mobilisation avec un stade Amadou Barry archi-comble. Les leaders du parti ont, tour à tour, galvanisé les militants venus très nombreux répondre à l’appel du parti dirigé par Serigne Moustapha Sy.
C’est dans un stade archicomble que s’est tenu le meeting du Pur. Cette grande mobilisation qui fête les 25 ans du parti s’est tenue en présence de plusieurs leaders de la coalition Yewwi Askanwi dont Ousmane Sonko, Malick Gackou et Ahmed Aïdara. Nous y reviendrons.
CAN U20, BELLE ENTREE EN COMPETITION POUR LES LIONS
L'équipe nationale du Sénégal des moins de 20 ans a réussi dimanche une bonne entrée en matière en venant à bout de celle du Nigéria, 1-0, en match comptant pour la première journée de la phase de poule de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) U20.
Dakar, 19 fév (APS) - L'équipe nationale du Sénégal des moins de 20 ans a réussi dimanche une bonne entrée en matière en venant à bout de celle du Nigéria, 1-0, en match comptant pour la première journée de la phase de poule de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de la catégorie.
Le but sénégalais, arrivé contre le cours du jeu, a été inscrit par Souleymane Faye à la 38e de cette rencontre jouée au Caire, en Egypte où se déroule l'édition 2023 de la CAN des moins de 20 ans, du 19 février au 11 mars.
Les Nigérians ont dominé une bonne partie de la première mi-temps et ont eu les meilleures occasions de scorer, sans y parvenir.
Le portier sénégalais Landing Badji a réussi à contrer la plupart des actions adverses.
Le Nigéria a eu l'occasion d'ouvrir le score à la 31e minute par exemple, mais la tête du joueur nigérian était trop peu puissant pour inquiéter le portier sénégalais.
Du côté sénégalais il y a eu quelques tentatives dont une tête de Pape Diallo à la 33e minute, et c'est à peu près tout, cette tentative ayant été captée par le gardien adverse.
Le Nigeria semblait parfaitement maîtriser le match avant de se faire surprendre sur un contre du Sénégal soldé sur un but de Souleymane Faye.
En deuxième période, le Nigeria a maintenu la pression sur le camp du Sénégal, mais les Lionceaux sont restés solides avec un bloc bas à partir duquel ils procédaient par contre.
Les Lionceaux ont failli réussi la balle du break dans les cinq minutes du temps additionnel. Mais Libasse Ngom du Guédiawaye FC, entré en jeu, a raté deux balles de match, dont l'une a atterri sur la barre transversale du portier nigérian.
Dans le temps additionnel, Ahmed Abdullahi est expulsé côté nigérian, pour cumul de cartons.
Avec ce résultat, les joueurs de Malick Daf s'emparent de la tête de la poule A, après le match nul vierge ayant sanctionné le match Égypte-Mozambique.
CAN U20 2023, EL HADJI AMADOU SY PARMI LES ARBITRES RETENUS PAR LA CAF
Le Sénégalais El Hadji Amadou Sy figure sur la liste des 16 arbitres de champ retenus par la Confédération Africaine de football (CAF) pour officier à la Coupe d'Afrique des nations de football (CAN) des ''moins de 20 ans'' prévu du 19 février au 11 mars.
Dakar, 19 fév (APS) - Le Sénégalais El Hadji Amadou Sy figure sur la liste des 16 arbitres de champ retenus par la Confédération Africaine de football (CAF) pour officier à la Coupe d'Afrique des nations de football (CAN) des ''moins de 20 ans'' prévu du 19 février au 11 mars en Égypte, indique un communiqué de l'instance dirigeante du football africain reçu à l'APS.
Son compatriote El Hadji Malick Samba est parmi les six arbitres à la VAR qui vont participer au tournoi, et 18 arbitres assistants viennent compléter la liste de 40 arbitres choisis au total par la CAF pour la CAN des U20, "les arbitres sélectionnés sont originaires de 30 pays différents", précise la même source.
La liste composée essentiellement de jeunes arbitres comprend également deux femmes : Akhona Makalina de l'Afrique du Sud et Bouchra Karboubi du Maroc. Elles sont accompagnées des assistantes : Jermoumi Fatiha et Hamdi Soukaina du Maroc, Fanta Idrissa Kone du Mali et Yara Atef de l'Égypte.
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LE CNRA ACCUSE WALF TV DE RÉCIDIVE
Le Conseil national de régulation de l'audiovisuel (CNRA) déclare être "constant et déterminé" à "ne laisser personne diffuser, pendant des heures et en live, des scènes de violence impliquant des enfants et des adolescents"
Dans une déclaration, le CNRA, "droit dans ses bottes", se veut "inflexible" sur cette question qui ne devrait pas être politisée, selon le texte reçu de son président, Babacar Diagne.
"L'organe de régulation des médias ne laissera personne diffuser, pendant des heures et en live, des scènes de violence impliquant des enfants et des adolescents", lit-on dans cette déclaration faisant allusion à la décision du CNRA de suspendre, le 10 février dernier et pendant sept jours, la diffusion des programmes de Walf TV.
Il reproche à cette télévision privée d'avoir diffusé "en boucle des images montrant des violences" à Mbacké (centre), "en violation totale de la réglementation" du secteur de l'audiovisuel.
Le CNRA avait prévenu dans sa décision qu'en cas de récidive, après la reprise de la diffusion de ses programmes, Walf TV "pourrait voir sa convention résiliée définitivement".
Les reproches faits par le CNRA à Walf TV découlent de la couverture d'un rassemblement que le Pastef, le parti de l'opposant Ousmane Sonko, tenait à Mbacké, le 10 février.
Les forces de l'ordre ont empêché la tenue de la rencontre de M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud) et candidat à l'élection présidentielle de 2024, avec ses partisans.
Interdits d'accéder au boulevard où devait se tenir leur manifestation, l’opposant et ses partisans ont rebroussé chemin en parcourant les rues de la ville à bord de plusieurs voitures.
"Sur cette question, en dépit des rassemblements et autres vociférations, le CNRA restera constant et déterminé", assure le régulateur dans sa déclaration transmise dimanche à l'APS.
Babacar Diagne affirme que "l'argument du 'temps d'antenne vendu' avancé comme ligne de défense par Walf TV est tout simplement inacceptable, d'autant plus qu'il y a deux ans, l'entreprise avait été mise en demeure et sanctionnée pour des faits de même nature".
"Nous sommes devant un cas de récidive", soutient le régulateur en faisant valoir que les dégâts de la violence à l'écran sur les enfants et les adolescents sont "un fait indiscutable, prouvé scientifiquement". "Aussi ne pourrait-il y avoir de spécificité sur cette question. Aucun régulateur au monde ne l'accepterait", argue Babacar Diagne.
"Il s'agit de l'avenir de nos enfants et de notre pays"
Il dit refuser de s'arrêter "sur les comparaisons tout à fait inadéquates entre les événements du Capitole et des Gilets jaunes survenus dans des pays où l'enfance est très protégée".
Le président du CNRA fait allusion à l'attaque perpétrée contre le Capitole, le siège du pouvoir législatif américain, à Washington, par des personnes présentées comme des partisans de l'ancien président américain Donald Trump.
Cet assaut du 6 janvier 2021 s'inscrivait dans un contexte de contestation des résultats de l'élection présidentielle américaine de 2020.
Babacar Daigne laisse de même entendre que les faits pour lesquels le signal de Walf TV a été suspendu ne sont pas comparables au mouvement social apparu en France à partir d'octobre 2018, dont les Gilets jaunes – nom donné par allusion aux gilets de couleur jaune portés par les manifestants - sont la pointe contestataire.
Le groupe Walfadjri, se disant victime d'un "acharnement", a organisé vendredi un sit-in de contestation auquel avaient participé des hommes politiques, mais aussi des personnalités des médias et de la société civile.
Certains participants à ce rassemblement ont comparé la couverture médiatique des événements du Capitole et des manifestations des Gilets jaunes avec la manière dont Walf TV a retransmis le rassemblement interdit de Pastef.
“Je comprends la propension de nos compatriotes à politiser toutes les questions mais celle-ci ne saurait être politisée, a commenté Babacar Diagne. Il s'agit de l'avenir de nos enfants et de notre pays.”
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VIOLENCE D'ETAT
Jootaay Mimi -"Il faut arrêter cette violence d'état" -wolof