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25 août 2025
UA, MACKY SALL CEDE LE FAUTEUIL A AZALI ASSOUMANI
Le mandat d’un an du Président Macky Sall à la tête de l’Union africaine (UA) est fini. Le chef de l’État a transmis ce samedi le flambeau à son homologue comorien, Azali Assoumani, à Addis-Abeba, à l’occasion du 36e sommet ordinaire de l’organisation.
Le mandat d’un an du Président Macky Sall à la tête de l’Union africaine (UA) est fini. Le chef de l’État a transmis ce samedi le flambeau à son homologue comorien, Azali Assoumani, à Addis-Abeba, à l’occasion du 36e sommet ordinaire de l’organisation.
Si dans son discours de fin de mandat, il a salué les avancées notées durant la présidence sénégalaise dans la défense des intérêts de l’Afrique, Macky Sall a insisté sur le chemin qui reste à parcourir. «D’autres défis non encore résolus demandent une prise en charge continue», a-t-il lancé.
Il détaille : «Je pense à l’Initiative du G20 sur la suspension du service de la dette et à la réallocation partielle des Droits de Tirage spéciaux. L’une et l’autre, censées accompagner nos efforts de résilience et de relance économique, restent encore dans l’impasse. Je pense à la transition énergétique juste et équitable, qui nous permet d’exploiter nos ressources disponibles, pour satisfaire nos besoins d’industrialisation à des coûts compétitifs et assurer à nos pays l’accès universel à l’électricité dont plus de 600 millions d’africains restent encore privés.»
La «perception exagérée du risque d’investissement en Afrique» constitue également une préoccupation du dirigeant sénégalais. «Dans mon adresse de prise de fonction du 5 février 2022 ici même, a-t-il rappelé, je disais que nos économies sont sous financées et mal financées, parce que nos pays continuent de payer de façon injuste des taux d’intérêt trop élevés, à cause d’un système inéquitable d’évaluation du risque d’investissement. Cela a été confirmé par plusieurs études, dont le Rapport 2022 sur le financement du développement durable publié en avril 2022, qui a relevé en termes explicites la sévérité des Agences vis-à-vis des pays du Sud et leur relative indulgence à l’égard des pays industrialisés.»
Macky Sall conclut : «(…) Tout cela montre que nos efforts de développement ne pourront prospérer tant que perdurent certaines règles et pratiques de la gouvernance économique et financière mondiale. Certes, nous avons la responsabilité première de créer les conditions de développement de nos pays, mais notre sort dépend aussi d’institutions et règles d’après-guerre qui ne prennent pas suffisamment en compte les besoins et intérêts de nos pays. J’appelle, par conséquent, les pays membres de l’Union et la Commission à participer activement à l’Initiative de Bridgetown sur la réforme de l’architecture financière mondiale, dont l’agenda 2023 prévoit six rendez-vous entre les réunions du FMI et de la Banque mondiale en avril, et la COP 28 en décembre.»
NOUS ASSUMONS LE BILAN DU PRESIDENT MACKY SALL
Sans détour, la Secrétaire générale du Parti socialiste (Ps), Aminata Mbengue Ndiaye, a apporté certaines précisions suite au séminaire de sa formation politique, tenue du 11 au 12 février passés.
Sans détour, la Secrétaire générale du Parti socialiste (Ps), Aminata Mbengue Ndiaye, a apporté certaines précisions suite au séminaire de sa formation politique, tenue du 11 au 12 février passés. Une rencontre qui « n’avait pas pour objectif de se prononcer sur le choix d’un candidat » du Ps à l’élection présidentielle de février 2024. Mieux, assure Mme Ndiaye, le Ps réaffirme son ancrage dans la coalition « Benno Bokk Yaakaar » et assume entièrement le bilan du Président Macky Sall. La patronne des socialistes salue, dans la même veine, la mise en œuvre des politiques que le Président est en train de dérouler et se projette dans la modernisation du Ps.
Madame la Secrétaire générale, à l’issue du séminaire de votre formation politique, il a été décidé que le Parti socialiste (Ps) n’aura pas un candidat à l’élection présidentielle de 2024 issu de ses rangs. Qu’est-ce qui explique cette décision de la doyenne des partis ?
Il n’en est rien. La question de la candidature s’est invitée au débat dans les ateliers et en plénière. Ce qui est constant, c’est la réaffirmation de l’ancrage du Parti socialiste dans la coalition « Benno Bokk Yaakaar (Bby). Notre séminaire n’avait pas pour objectif de se prononcer sur le choix d’un candidat. Il s’agissait pour notre Bureau politique, réuni en séminaire les 11 et 12 février, à la Maison du Parti socialiste, de réfléchir sur le thème « Le Parti Socialiste à la croisée des chemins : Enjeux et Défis ». Pour ce faire, cinq ateliers avaient été mis en place : structures et vie du parti ; évaluation des élections, du compagnonnage avec Bby et perspectives politiques ; financement du parti ; communication et image du parti ; rôle et responsabilité des mouvements intégrés, dont les jeunes et les femmes particulièrement.
Il s’agissait pour notre Bureau politique et l’ensemble de nos camarades Secrétaires généraux de coordination de faire l’évaluation et de tirer des perspectives et recommandations en vue d’améliorer nos modes de fonctionnement, avec un regard tourné vers l’avenir du Ps et de la coalition Bby dans laquelle nous sommes partie prenante, en tant que membre fondateur et allié de taille.
Quelles sont les principales conclusions de ce séminaire ? Y a-t-il eu unanimité ?
En démocratie, il n’y a pas d’unanimité. Cependant, il peut y avoir des convergences ou des consensus. Je précise que notre séminaire n’avait pas compétence pour décider de candidature. Cette question est du ressort du Congrès après consultation des instances compétentes. Nos camarades ont d’abord recommandé de redynamiser la base, en organisant rapidement des tournées dans les différentes unions régionales pour échanger avec nos camarades et prendre le pouls du Parti socialiste à la base, de restituer les conclusions de notre séminaire, une fois que le rapport de synthèse sera finalisé par la commission mise en place à cet effet, au terme des travaux.
Notre séminaire a également recommandé à la Direction du parti, et plus particulièrement à la Secrétaire générale que je suis, de porter la défense des intérêts du Ps au sein de la coalition (Bby, ndlr). Notre parti a une tradition démocratique consistant, par des procédures éprouvées, à consulter la base sur toutes les questions politiques majeures liées à nos choix et positions.
C’est le résultat de ces consultations que nous traduisons en actes. C’est cela qui justifie notre appartenance à la coalition Bby dont nous sommes membres fondateurs. C’est le choix de la base qui guide nos actions et non les avis personnels exprimés ici et là, en dehors des instances régulières du parti.
Pourtant, quelques voix comme celle de Abdoulaye Wilane, annonçaient un candidat socialiste avant de se raviser. Ne craignez-vous pas des fissures dans vos rangs ?
Il ne peut pas y avoir de fissure dans le Parti socialiste, parce que les camarades qui se sont exprimés dans la presse, l’ont fait à titre personnel. Cela n’engage pas le parti. Je pense que lors de notre réunion du Secrétariat exécutif national en date, faisant le point avec la presse, le porte-parole a exprimé la position du Ps de manière claire et sans équivoque, en confirmant que notre parti ne s’est pas encore prononcé sur la question de la candidature, et que le moment venu, nous nous prononcerons dans le respect du mode de fonctionnement de notre Parti.
Que pensez-vous de certains socialistes comme Mor Faye qui annoncent qu’ils seront candidats à la prochaine présidentielle ?
Les camarades ont fait le constat, pour le déplorer. En tout état de cause, cette candidature n’est pas portée par notre parti. C’est une échappée solitaire. Cette candidature isolée ne concerne nullement le Parti socialiste, et ne saurait l’engager. Ce n’est d’ailleurs pas utile d’épiloguer sur le comportement d’un camarade qui, de manière solitaire, a posé un tel acte tout à fait personnel. J’exhorte les camarades à respecter la discipline du parti, conformément aux dispositions de la charte du militant.
Après un compagnonnage de plus de dix ans avec « Benno Bokk Yaakaar », comment appréciez-vous le magistère du Président Macky Sall ? A-t-il été conforme à votre idéal socialiste ?
Nous sommes tout à fait à l’aise en tant que socialistes et fiers du bilan du Président Macky Sall. Nous nous reconnaissons parfaitement dans la mise en œuvre des politiques que le Président Macky Sall est en train de dérouler, et l’encourageons à poursuivre dans cette voie : politiques en matière d’habitat avec les logements sociaux et la réduction du prix du loyer, construction et réfection des cités religieuses, la Couverture maladie universelle, l’inclusion sociale et l’équité territoriale, les bourses familiales, la liste est longue… Nous approuvons totalement ces politiques sociales qui sont également contenues dans le projet de société et l’offre programmatique du Parti socialiste portée par notre défunt Secrétaire général, le Président Ousmane Tanor Dieng.
Revendiquez-vous son bilan ?
Mieux, nous assumons entièrement le bilan du Président Macky Sall, nous avons gagné ensemble et nous gouvernons ensemble. Vous savez, nous avons deux ministres dans le Gouvernement. Moi-même qui vous parle, je suis président de la troisième institution du pays (le Haut conseil des collectivités territoriales). Ce bilan est le nôtre, nous sommes dans la coalition depuis 2012 et sommes partie prenante, allié de taille et membre fondateur.
Avez-vous une idée du poids électoral de votre parti ?
Pour avoir une idée du poids électoral de notre parti, il faut remonter aux élections où nous étions allés seuls, en 2007, en 2009, puis en 2012 au premier tour de l’élection présidentielle. C’est en ce moment que cette question pouvait avoir un sens, car le Parti socialiste était allé seul aux élections et son candidat avait réalisé un score de 11 %.
Dans une coalition, notre électorat se confond avec celui de la coalition. Ce qui est important, c’est la contribution de chaque membre pour animer et faire fonctionner la coalition, à travers nos bases respectives pour « Gagner ensemble, Gouverner ensemble ».
Le Parti socialiste est un grand parti, et nous sommes en train de nous réorganiser, pour le moderniser et le rendre plus attractif à l’endroit de toutes les cibles d’avenir. Aujourd’hui, aucun parti ne peut plus gagner seul des élections. Nous sommes à l’ère des coalitions un peu partout dans le monde.
Quels sont les autres points majeurs de votre séminaire ?
Ce sont entre autres : la redynamisation de l’Ecole du parti, la réorganisation des structures pour les rendre plus légères et enfin la massification ; l’organisation de tournées dans les 14 régions pour rencontrer la base, l’informer sur les conclusions du séminaire des 11 et 12 février, l’écouter et recueillir ses avis, l’encourager à davantage animer les structures ; la réorganisation de la communication du Parti pour lui donner plus d’impact ; l’accompagnement des jeunes dans la formation et l’employabilité, etc. Je rappelle que, une fois que le rapport de synthèse sera finalisé, une rencontre sera organisée avec la presse pour la restitution de nos travaux.
De plus en plus, on entend des voix réclamant un renouvellement au poste de Secrétaire général du Ps. Pour ces dernières, vous occupez ce poste à titre provisoire. Que leur répondez-vous ?
Le poste de Secrétaire général du parti ne peut-être renouvelé que lors d’un Congrès, c’est comme du reste le Secrétariat exécutif et le Bureau politique. Ce sera au terme d’un processus que le congrès ordinaire est, seul, habilité à installer le Secrétaire général qui aura été déjà élu par les coordinations réunies en commission administrative et à renouveler les instances de Direction.
Je n’occupe pas ce poste à titre intérimaire, mais plutôt en tant que Secrétaire général adjoint élu par le Congrès au même titre que le Secrétaire général et tous les autres membres du bureau, à la suite du rappel à Dieu de notre regretté Ousmane Tanor Dieng, dont je salue la mémoire. Personne n’est éternel, un jour, un autre militant occupera ce poste, ainsi va la vie.
Madame le Secrétaire général, que devient L’école du Parti socialiste ?
Comme je vous l’ai dit tantôt, la formation constitue une demande pressante une nouvelle fois exprimée lors de notre séminaire. Il a été également fortement recommandé la reprise des activités de L’Ecole du parti. Les jeunes et les femmes ont exprimé le besoin de la redynamiser en vue de leur offrir des formations et de renforcer les capacités des militants.
D’ailleurs, mardi 14 février dernier, nous avons reçu une délégation de la fondation Friedrich Ebert conduite par sa Représentante-résidente, Mme Claudia Ehning, à qui nous souhaitons la bienvenue au Sénégal. Nous avons beaucoup parlé de la redynamisation de notre Ecole du parti. C’est en bonne voie.
Une collaboration étroite sera faite dans ce sens pour un renforcement de capacités de nos militants, principalement les jeunes et les femmes dans différents domaines, sur les valeurs socialistes, le socialisme démocratique, la paix, la sécurité, le leadership féminin, etc. L’Ecole du parti est une institution-phare et une marque de fabrique du Parti socialiste, qui forme des militants bien ancrés dans leur idéologie, et nous devons renforcer cela.
Il y a des socialistes qui sont dans d’autres coalitions comme Khalifa Sall, Barthélemy Dias, entre autres. Est-ce que vous êtes favorables à leur retour pour des retrouvailles de la famille socialiste ?
En politique, la logique c’est l’addition et non la soustraction. Ces camarades ont été exclus du parti, ce sont les aléas de la vie. Ils sont socialistes. La porte est ouverte à tous ceux qui désirent réintégrer leur parti. Je rappelle que c’était le vœu de notre défunt Secrétaire général, le Président Ousmane Tanor Dieng (paix à son âme), de rassembler la famille socialiste et, au-delà, de travailler au rassemblement de la Gauche.
Ce rassemblement renforcera davantage la coalition Bby et la majorité présidentielle, étant donné que la plupart sont déjà membres de cette coalition inédite par sa longévité. Une longévité qui s’explique parce qu’elle est basée sur le respect, la transparence et le travail pour un Sénégal toujours meilleur. Le président de la coalition, en l’occurrence Son excellence Macky Sall, est un très bon leader et travaille avec les alliés de manière inclusive, dans le cadre de la conférence des leaders et du Sep regroupant nos représentants.
Quelle lecture faites-vous de la situation politique très tendue en ce moment ?
Nous appelons au calme. La politique, c’est un débat d’idées, une compétition saine, dans le cadre de lois et de règlements. Cela ne doit pas être des invectives et des affrontements. Nous appelons à la raison et au calme. Nous espérons que cette tension sera apaisée pour l’intérêt supérieur de la Nation. Il nous faut cultiver la force des idées et non celle des biceps, qui est l’apanage des faibles et de ceux qui manquent d’arguments. Nous devons cultiver le respect, la cohésion sociale et la paix dans ce pays. Le Sénégal est un pays de tradition démocratique.
Le Président Macky Sall achève son mandat à la tête de l’Union africaine entamé en février 2022. Comment le Parti socialiste, membre fondateur de Bby et allié stratégique du rassemblement de la majorité présidentielle depuis 2012, apprécie-t-il ce mandat ?
Le Parti socialiste apprécie positivement le mandat du Président de la République à la tête de l’Union africaine. Le Président Macky Sall achève une présidence de plaidoyer en faveur d’un nouvel ordre mondial ouvert à l’Afrique, de la défense des valeurs et cultures africaines et de la résolution des conflits.
Sa présidence de l’Ua n’a duré certes qu’une année, ce qui est court, mais c’est un mandat qui a permis à l’Afrique de faire des avancées majeures et de donner au continent sa vraie place dans le concert des Nations.
Durant ce mandat africain, le Président Macky Sall a mené des actions stratégiques et un soft power pour le leadership de l’Afrique. Ses forts plaidoyers ont été couronnés de succès et ont abouti à l’acceptation par la communauté internationale d’un siège au Conseil de sécurité et au G20, à l’annulation de la dette publique africaine, à la libération du commerce des céréales suite à sa rencontre avec Poutine pour éviter une crise alimentaire dans notre continent, à l’affirmation de la neutralité de l’Afrique dans la guerre Russie-Ukraine, à l’implication de l’Ua pour la médiation et la résolution de conflits entre certains Etats d’Afrique.
Par ailleurs, le Sénégal s’est hissé à plusieurs reprises sur le toit de l’Afrique sous son mandat : première Coupe d’Afrique des nations (Can) en février 2022, septième Can de beach soccer en octobre 2022 et récemment en janvier 2023, le Championnat d’Afrique des nations (Chan) à Alger.
Donc, nous ne pouvons qu’être fière, après sa mandature à la tête de l’Union africaine. D’ailleurs, tout Sénégalais devrait en être fier ! « Gacce ngalama » (ndlr : littéralement en wolof félicitations) Monsieur le Président !
Par Pape Samba KANE
FOOT OU JEU D’ECHECS, LE MBURU AK SOOW JOUE LES PROLONGATIONS
Il reste trop peu de temps d’ici 2024, et Macky est sur trop de fronts déjà. Or celui sur lequel l’invite Ndaamal Kajoor, contrairement au « Mortal Kombat de rue », est une partie, encore amical, d’échec ou, pour rester dans notre culture, de Yoote
« Le football n’est pas une affaire de vie ou de mort. C’est plus important que cela », aimait à dire Bill Shankly, alors manager de Liverpool. Or, depuis deux ans, le football sénégalais est sur le toit de l’Afrique, champion toutes catégories pourrait-on dire, comme à la boxe : en plus des CAN, CHAN ET BEACH SOCCER, nous nous sommes payé le luxe de remporter la Coupe d’Afrique en handifoot, et le foot féminin cherche sa voie vers une phase finale de Coupe du monde. Le peuple rendu euphorique par ce narcotique identifié par Karl Marx est sur un nuage. Mais le sport, est aussi devenu l’opium des politiques - la Coupe du monde au Qatar en est la dernière manifestation planétaire. Le régime, chez nous, par une implication personnelle de Whatchatcha himself dans l’affaire, a tenté de potentialiser politiquement les victoires des différentes équipes des «Lions», en distribuant des récompenses à millions aux joueurs et encadreurs (oubliant au passage, soit dit en passant, les handicapés).
Or, voici que moins de dix jours après la réception des Lions locaux, revenus glorieux d’Alger, la politique éclipsait tout ça, par un meeting à Keur Massar de Sweetman Sonko, la star des opposants, auquel est venu répondre, et s’y ajouter pour mieux éclipser le foot, le meeting de Pikine de Benno, sous la férule d’un Njamala Ba, qui semble chercher ses marques dans la jungle politique, les tournées et Conseils décentralisés électoraux, la sortie, tout sauf anodine, d’Idrissa Seck à Thiès, invitant Macky Sall à songer à une retraite paisible pour une place «honorable» dans l’histoire. Les joies offertes par le foot national aux populations, oubliées, la récupération même de ses victoires par le pouvoir reléguée derrière l’occupation du terrain politique, la communication et cette campagne électorale prématurée, sur fonds de procès à résonnances politiques, principalement, même si à l’origine, elles étaient de mœurs ou autres !
C’est que, contrairement au football, et sans être plus importante, la politique, elle, est une vraie affaire de vie ou de mort. De mort tout simplement ou de mort politique, celle-ci plus tragique, parce qu’elle vous enterre vivant, en attendant la faucheuse ultime. Or, aujourd’hui, tout le monde ou presque, du personnel politique considérable, chez nous, joue sa dernière carte afin de rester politiquement vivant. Au moins ... !
Macky Sall, Ousmane Sonko, Idrissa Seck, Khalifa Sall, Karim Wade jouent, chacun pour une raison différente, sa dernière carte. De cette liste, Idrissa Seck apparaissait jusqu’à sa fameuse sortie lors du conseil présidentiel électoral de Thiès, comme le moins exposé de tous. Or, en politique, les risques que font courir la claustration sont plus sournoisement dangereuses que celles de l’exposition (et même de la surexposition à l’exemple de celle de Sonko, qui, pour le moment, est tout à son avantage, politiquement).
Ce dernier, Sweetman donc, et Whatchacha sont en pôle-position, surexposés et donc, certes avantagés pour la visibilité, mais faisant face à des risques politiques évidents connus de tous pour y revenir ici, dans lesquels ils se sont fourrés tous les deux tout seuls. Le risque, certes moindre, existe qu’ils soient tous les deux disqualifiés. Khaaf et Ka’Qatar, eux, sont trop distancés pour inquiéter qui que ce soit.
Alors, Idy, Ndaamal Kajoor qui n’est pas né de la dernière pluie, sans que ce soit forcément pour une question d’âge, doit s’être dit qu’il était temps de sortir de la claustration, prendre date, rappeler son existence à ceux qui l’avait oubliée ou faisaient juste semblant. Et que cela dût passer par une prise de position sur la question du troisième mandat, peut bien se comprendre. La lumière, toute la lumière politique est braquée là, plus même que sur l’issue des procès dans lesquels se débat Sweetman.
Bien évidemment Idrissa Seck ne pouvait pas, à Thiès, lors de son intervention dans ce Conseil présidentiel, brandir le poing et crier « À bas le troisième mandat !». Il ne pouvait non plus, faire comme si cette question ne taraudait pas les esprits à travers tout le pays et au-delà, y compris le sien, et celui du président Macky Sall, lui-même. Et il l’a abordée à sa manière, qui, en l’occurrence, sied à sa situation personnelle, à celle de Macky Sall, et à l’état même de leur alliance, assurément à la croisée des chemins à un an de l’élection présidentielle de 2024. Et qu’il fallait, aux yeux d’Idrissa Seck, sortir du ronron dans lequel ce pacte semblait vouloir s’installer depuis la nomination du gouvernement d’Amadou Ba.
Cette alliance, dite du Mburook soow, quand elle se nouait en novembre 2020, ne l’avait pas été pour juste mettre le fromage maigre du CESE dans la bouche de Ndamal Kadior. Un plus onctueux fromage était en jeu, que je n’ai pas envie d’assimiler à celui de la fable du corbeau et du renard ; vu que cette dernière intervention à Thiès, avec flatterie certes, mais pour faire bonne figure et surtout anesthésier les oreilles présidentielles avant d’y mettre le scalpel de l’injonction à ne pas écouter le chant des sirènes du troisième mandat, n’était pas pour faire pousser la chansonnette à un Watchatcha-corbeau qui lâcherait illico le morceau de la candidature de Benno dans la bouche d’un Idy-renard. Injonction ? On y vient !
C’était de prendre date qui était l’objectif de Ndamal Kadior. De sources diverses et concordantes, cette question du troisième mandat n’a jamais été discutée entre le président et ses alliés de Benno. Ça peut paraître incroyable, mais la Conférence des leaders de Benno Bokk Yakaar, alliance vieille de onze années aujourd’hui, n’aurait jamais été réunie autour de son chef, Macky Sall, pour mettre cette question explosive à l’ordre du jour. On peut croire qu’à l’APR aussi, le parti du président, ce doit être pareil. Ce pays est singulier, cette affaire de «niwinino» est en train de diviser le Sénégal en deux camps retranchés, d’exploser le pari socialiste, d’imploser la LD, et le PIT généralement extrêmement soudé se fissure, l’AFP, jusqu’ici tenue d’une main de fer par le patriarche Niasse, vacille (tous ces grands et vieux partis sont membres fondateurs de Benno) et on ne discute pas, à un an de l’échéance 2024 de cette candidature controversée, mais de plus en plus probable ? L’avenir politique (et pas que, peutêtre) de tout ce beau monde, tient à cette question, et on pratique la politique de l’autruche. On se bouche les oreilles, et on se tait.
Injonction ai-je dit ! Seuls ceux qui ne comprennent pas le langage de la politique, qualifient cette intervention d’Idrissa Seck d’ambiguë. Quoiqu’emballée dans un langage fleuri, à la lisière de l’allégorie et de la parabole, l’interpellation est d’une clarté on ne peut faire plus, si on veut aller au-delà les mots. Ce qu’elle dit, c’est : Moi, Idrissa Seck, je pense Monsieur le président, que «les choix futurs que vous aurez à faire» doivent être de nature à vous assurer, «après une longue vie auprès des vôtres », une mention honorable sur les langues de de la postérité». Dans le contexte que l’on connaît, si ceci ne signifie pas : si vous voulez cette mention, ne franchissez pas le Rubicon du troisième mandat, il faudrait que je retourne à l’école
D’ailleurs ceux que La Tribune nomme «Les faucons de l’APR» ne s’y seraient pas trompés, qui, selon le journal (lundi 13 /2) «réclament la tête d’Idrissa Seck». En clair, son limogeage de la présidence du CESE. Justement, la doctrine, depuis quelques années maintenant, est de sanctionner ceux qui disent la même chose. Mais ni Macky Sall, quels que soient ses plans pour l’avenir, ni Idrissa Seck n’ont les moyens de se risquer à une rupture brutale, une séparation conflictuelle. Aujourd’hui !
Il reste trop peu de temps d’ici 2024, et Macky est sur trop de fronts déjà. Or celui sur lequel l’invite Ndaamal Kajoor, contrairement au « Mortal Kombat de rue », est une partie, encore amical, d’échec ou, pour rester dans notre culture, de Yoote (prononcer yoté), forcément autour d’un bol de burook soow. Leur rupture, brutale, conflictuelle, n’est, de mon point de vue, pas pour aujourd’hui.
Demain ? Ak polotik ni mu tërëdée … Je m’abstiens d’engager Le Politicien
BOMBARDIER, LE DÉBUT DE LA FIN ?
Dimanche dernier, Serigne Dia a enregistré sa deuxième défaite contre Tapha Tine. Un triomphe sans gloire du chef de file de l’écurie de Baol Mbollo, mais qui pourrait bien sonner le glas du champion mbourois qui prend de l’âge
À 46 ans, Bombardier a-t-il largué tous ses missiles ? Tout porte à le croire. Et pourtant, le combat perdu le 27 mars 2022 par le B52 contre Eumeu Sène sonnait comme les prémices d’une fin de carrière démarrée en avril 1995. Depuis sa première défaite en juillet 1998 contre Tyson 2, Bombardier a mordu la poussière à trois reprises face à Yekini (2000, 2004, 2011). Il a également perdu contre Baboye (2006), Gris Bordeaux (2007), Tapha Tine (2012) et Eumeu Sène (2018, 2022). En plus d’un quart de siècle de présence dans l’arène, le champion mbourois a remporté 18 victoires. Les plus mémorables restent celles contre Modou Lô (2015), Balla Gaye (2014, 2022), Tyson (2002, 2007), Baboye (2013), Boy Kaïré (1999), Zale Lô (2002). Son succès contre Tapha Guèye, le Tigre de Fass, le 29 juillet 2001, l’avait propulsé dans la cour des grands. Et il y restera pendant deux décennies, sans jamais en ressortir. Mais la trajectoire de Bombardier n’a pas été un long fleuve tranquille.
Le 25 décembre 2002, alors que le monde de la lutte misait sur Mohamed Ndao « Tyson » qui avait réussi à faire mordre la poussière aux redoutables lutteurs de l’époque, le B52 avait réussi à mettre fin à l’invincibilité du leader de la génération Boul Faalé. Et devient roi des arènes. Mais, le règne du géant mbourois, très contesté d’ailleurs, sera très éphémère (1 an, 3 mois et 5 jours). Yakhya Diop Yékini, qui l’avait déjà défait en 1999, va le détrôner le 30 mars 2004. Depuis, sa carte de visite a été altérée de quelques revers (face à Baboye le 16 avril 2006, puis contre Gris Bordeaux, le 22 juillet 2007). Le 8 juin 2014, il marque à nouveau l’histoire de la lutte en devenant le premier lutteur à reconquérir la couronne de roi des arènes après l’avoir perdu huit ans plus tôt. Une retentissante victoire sur Balla Gaye 2, qui avait déchu Yékini de son titre, le 22 avril 2012, lui avait permis de réussir cette prouesse. Avec cette victoire, Bombardier devient le seul lutteur de l’histoire à porter le titre de Roi des arènes à deux reprises. Dans la foulée, il fera mordre la poussière à Modou Lô le 25 juillet 2015. Le 28 juillet 2018, Bombardier perd à nouveau son titre qu’il n’aura défendu qu’à deux reprises. Eumeu Sène est passé par là.
L’on se rappelle qu’aux lendemains de sa victoire sur le « Lion » de Guédiawaye, Bombardier criait à qui voulait l’entendre qu’il n’avait encore rien montré de ses capacités et de ses prouesses techniques. « Ils verront mes qualités lors de mes prochains combats et là, ils sauront que j’ai beaucoup de bagages avec moi », disait-il dans l’ivresse de sa belle performance. Depuis, le B52 a peiné à convaincre les amateurs les plus avertis qui sont restés sur leur faim. Et dimanche dernier, c’est un Bombardier rongé par l’âge, qui n’avait donc plus ses jambes de 20 ans, qui s’est présenté face à Tapha Tine. Ce semblant de choc s’est achevé sur une triste note. Le mastodonte mbourois a été victime, pendant le combat, d’une blessure qui l’a obligé à abandonner. Un abandon qui profite au « Géant » du Baol qui prend encore le dessus après leur première confrontation en 2012.
Avec cette dixième déconvenue, l’on voit mal comment Bombardier pourrait relancer sa carrière, lui qui flirte avec la retraite et qui fait partie des lutteurs ayant connu le plus d’années blanches (11) dans l’arène. Et la montée en puissance des jeunes lutteurs (Boy Niang, Reug Reug, Ama Baldé) pourrait ne pas lui faciliter la tâche.
PAR Jean-Baptiste Placca
UNION AFRICAINE, SOIXANTE ANS D'UNE RÉALITÉ DISPARATE
Pour espérer présenter au monde un profil respectable de l’Afrique, l’Union africaine a le devoir d’harmoniser, à l’échelle continentale, le bon usage démocratique. Sans quoi, le pire ne finira jamais d’altérer le meilleur
Terrorisme, changements anticonstitutionnels, conséquences de la pandémie de Covid-19 et de la crise russo-ukrainienne, autant de défis, que les populations africaines affrontent avec résilience, si l'on en croit les ministres de l’Union africaine, réunis pour préparer le sommet des chefs d’État, qui se tient, ce week-end, dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba.
Cette résilience n’est-elle pas, au fond, une source d’espérance ?
Il faut juste prendre garde à ne pas trop ancrer le destin de l’Afrique dans la seule capacité des peuples à encaisser les chocs, à s’y résigner, à s’adapter, en espérant éventuellement s’en relever. Une telle banalisation de la résilience des populations africaines serait malheureuse, si elle devait assigner ce continent aux caprices d’un sort maudit, alors que les autres peuples s’évertuent à tenir le monde sous leurs pas. Lorsque l’on évoque la question des changements climatiques et la situation humanitaire comme autant d’autres défis pressants pour l’Afrique, d’aucuns pourraient rétorquer qu’il en est ainsi depuis toujours, hélas !
L’on pourrait garder le silence, devant des discours aussi convenus, à la limite de la froideur, sur des fléaux qui tirent frénétiquement le continent vers le bas ; des maux et des urgences, que l’organisation panafricaine trouve à intervalles réguliers à son agenda, sans que jamais l’on annonce que l’Afrique en a fini avec ceux-ci ou est près d’en finir avec ceux-là. L’on aurait laissé passer ces indifférences, si ce sommet ne se situait à trois mois à peine du 60e anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) devenue, depuis, Union africaine. La résilience, ici, n’a rien réglé.
VAR : VACCIN ANTI-RETOURNEMENT DE VESTE DOSES DE RAPPEL MORTELLES
La VAR, cette preuve vidéo du déjà dit ! Plus qu’un phénomène, la VAR est en train de devenir un outil citoyen pour infliger une piqûre de rappel d’un vaccin contre les trous de mémoire
La VAR, cette preuve vidéo du déjà dit ! Plus qu’un phénomène, la VAR est en train de devenir un outil citoyen pour infliger une piqûre de rappel d’un vaccin contre les trous de mémoire. Des promesses électorales, des sorties médiatiques très engagées, que certains leaders de Ndoumbélane font semblant d’oublier quand ça ne les arrange plus leur sont renvoyé à la figure. Qui sait, peut-être même qu’ils les ont vraiment oubliées. Et là, ça relève de la psychiatrie.
La piqure VAR est trop souvent administrée à certains, tant qu’il faut craindre le surdosage potentiellement politiquement mortel. Cela risque d’arriver à Watchatcha sur sa position vis-à-vis des manifestations, de la « répression » de la presse et surtout de cette troisième candidature mi lëmbe reew mi. Il n’y a pas que Kor Marième, cependant, qui est bousculé par la VAR, l’opposant Sweetman Sonko ou un Idy Ndama Seck sont souvent envoyés vers la VAR pour leur rappeler leurs propos tenus à telle ou telle autre occasion. Aujourd’hui, du fait de la VAR, il est difficile de retourner sa veste sans en subir les conséquences. Preuve vidéo à l’appui.
Bon, ça ne changera pas les politiciens, on le sait, mais ça nous venge de leur manque de considération. Petite vengeance, certes, en attendant les urnes !
LE SENEGAL FIGURE SUR TOUS LES SCANDALES
Le consortium international de journalistes Forbidden Stories révèle l'existence d'une obscure entreprise basée en Israël soupçonnée d'avoir influencé des élections par des campagnes de désinformation dans plusieurs pays, dont le Sénégal
Une enquête menée par le consortium international de journalistes Forbidden Stories révèle l'existence d'une obscure entreprise basée en Israël soupçonnée d'avoir influencé des élections par des campagnes de désinformation dans plusieurs pays, dont le Sénégal, et pendant plusieurs années. Une sale affaire.
Le consortium international de journalistes Forbidden Stories, auquel contribuent ‘’Le Monde’’ et Radio France, révèle l'existence d'une obscure entreprise basée en Israël soupçonnée d'avoir influencé des élections par des campagnes de désinformation. Plusieurs articles publiés ce mercredi 15 février 2023 révèlent l'existence de cette société basée en Israël surnommée "Team Jorge", qui affirme avoir procédé à des ingérences dans des campagnes électorales.
"Nous sommes intervenus dans 33 campagnes électorales au niveau présidentiel. Les deux tiers d'entre elles en Afrique anglophone et francophone. Vingt-sept ont été un succès", fait savoir un des membres de l'entreprise auprès des journalistes d'investigation.
Ainsi, les éléments recueillis par ces derniers ont permis de mettre à jour au moins quatre scrutins lors desquels Team Jorge aurait eu une influence, en près de dix ans. Même si l'impact réel de cette entreprise n'a pu être mesuré, ni les possibles agissements détaillés, au moins un en Europe et trois en Afrique ont été formellement identifiés.
Selon l'enquête, lors de l'élection présidentielle du Sénégal en 2019, Team Jorge s'est engagé dans la campagne présidentielle du Sénégal, en faveur du président sortant, Macky Sall, rapporte ‘’Le Monde’’.
Voulant conserver son fauteuil, la société israélienne a alors aidé le président Sall à battre ses deux adversaires, même si rien ne permet d'affirmer avec certitude que le président-candidat était au courant. À cet effet, ‘’The Guardian’’ explique que "l'équipe a été impliquée dans la diffusion de la désinformation", à l'aide de robots numériques.
Ce même Team Jorge aurait également été impliqué dans l'élection présidentielle du Nigeria, en 2015.
De même, lors de la Présidentielle au Kenya, en 2022, les enquêteurs révèlent que Team Jorge serait aussi intervenu en faveur du président sortant. ‘’The Guardian’’ affirme que, lors de cette campagne, Team Jorge a piraté au moins trois conseillers politiques de William Ruto, par un procédé montré en direct aux journalistes sous couverture, en guise de démonstration.
Dans la même veine, la société serait parvenue à infiltrer une boîte Gmail et deux comptes Telegram. De quoi permettre à Team Jorge d'envoyer des messages au nom de la personne, sans que cette dernière ne le sache. Et donc "semer la confusion", comme l'affirme Tal Hanan, car "le plus important est de mettre des bâtons entre les bonnes personnes".
Cependant, l'opération de déstabilisation de William Ruto a échoué, puisque le candidat a finalement été élu président du Kenya avec 50,49 % des voix.
En plus de ces quatre scrutins identifiés par les journalistes, la Team Jorge serait intervenue dans une trentaine d'autres.
‘’Sabotage de plusieurs scrutins"
En outre, indiquent les enquêteurs, Team Jorge a fait la même chose, lors du référendum sur l'indépendance de la Catalogne, en 2014. Mais ce n'est que neuf ans plus tard que Radio France révèle que Team Jorge serait intervenu dans cette élection. Dans un document visionné par des journalistes du consortium, Team Jorge s'enorgueillit "d'avoir aussi participé au sabotage de plusieurs scrutins", mais n'a pas détaillé les actions mises en place.
En parlant de participation à des "campagnes au niveau présidentiel", Tal Hanan suggère qu'il travaille principalement pour les pouvoirs en place. Mais pas que. Car, selon ses dires auprès des journalistes relatés par ‘’The Guardian’’, il aurait également accès "aux boîtes de réception de courriers électroniques de hauts responsables gouvernementaux ailleurs sur le continent africain".
‘’Le Monde’’ fait notamment part d'un accès au compte Gmail d'un ministre du Mozambique.
La parution de nouveaux articles dans les jours à venir, notamment sur le site d'’’El Païs’’, principal journal espagnol, permettra-t-elle d'en apprendre davantage ?
Toutefois, selon l'enquête, les détails des actions menées par ces procédés (et/ou d'autres) n'ont pas été divulgués par le patron de Team Jorge.
LE GOUVERNEMENT MONTE AU CRENEAU
Procès Mame Mbaye Niang vs Ousmane Sonko, - Face à la presse hier, le gouvernement a dépêché quatre ministres pour répondre à Ousmane Sonko. Ils lui ont lancé des vertes et des pas mûres.
Face à la presse hier, le gouvernement a dépêché quatre ministres pour répondre à Ousmane Sonko. Ils lui ont lancé des vertes et des pas mûres.
’Ce jeudi 16 février 2023 sera, sans aucun doute, inscrit dans le marbre. En ce jour, en effet, nous sommes tous témoins de la forme suprême de l'irresponsabilité politique et de la forfaiture morale. Après avoir traîné un citoyen dans la boue, porté gravement atteinte à son honorabilité, diffusé de fausses rumeurs, Ousmane Sonko, se sentant de plus en plus lâché par l'immense majorité du peuple sénégalais, renoue avec ses pratiques favorites’’, a déclaré hier le ministre de l'Urbanisme, du Logement et de l'Hygiène publique. Abdoulaye Saydou Sow, faisait face à la presse en compagnie de ses collègues de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Entrepreneuriat Pape Malick Ndour, du Tourisme et des Loisirs Mame Mbaye Niang et de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants Fatou Diané.
‘’Pas plus tard qu'avant-hier seulement, selon M. Sow, le leader du Pastef a insulté tous les acteurs du système judiciaire, citant nommément des magistrats, sur fond de menaces d'une gravité extrême. Injures, menaces, défiance et attaques permanentes contre les institutions du pays. Voilà ce qui caractérise et définit M. Sonko’’. Ce dernier, a-t-il indiqué, se pense au-dessus des lois, s'autorise d'injurier les marabouts et de mettre en œuvre sa volonté de ‘’brûler’’ le pays, suite à ses ‘’turpitudes’’ et ‘’errances’’ privées qui le démasquent au grand jour.
‘’Pour laver un honneur, on l'a traduit devant la justice. Et sa réponse, claire et sans ambiguïté, a été de lancer un appel à un assaut massif au tribunal, pour empêcher, à tout prix, la tenue du procès. Drôle de manière de démontrer que l'on a la vérité avec soi ! Pour nous, et le monde entier peut en attester, on retient que le peuple sénégalais a refusé de suivre la voie de l'aventurisme, du mensonge et de la défiance infecte. Qu'il a, tout au contraire, choisi la voie de la raison et de la responsabilité, en s'éloignant d'un politique radioactif qui transforme les questions privées en questions politiques. De même, cette journée a témoigné de la solidité de notre système judiciaire qui n'a, nullement, cédé aux menaces du colosse aux pieds d'argile, du véritable tigre de papier ! Enfin, l'État de droit a montré, si besoin en était, qu'il est debout et prêt à faire respecter les valeurs et principes de la République, tout en rappelant que lui seul a le monopole de la violence légitime’’, a poursuivi le maire de Kaffrine.
Il pense que la journée d’hier a, enfin, témoigné d'une grande vérité : monsieur Ousmane Sonko se complaît dans les différés et reports. ‘’Que tous les Sénégalais sachent que c'est lui, M. Sonko, qui demande, toujours, les reports et autres différés ! Pour quiconque se soucie de la vérité, de la preuve, ne saurait être plus éloquent de sa culpabilité. Il est la plus grande escroquerie politique que le Sénégal ait connue. Ses attaques contre le système judiciaire sont, dans le fond, un aveu plus qu'une posture de résistance. Pour ce qui nous concerne, nous pouvons vous assurer que Mame Mbaye Niang ne lâchera rien, qu’il ira jusqu'au bout de son combat pour que justice soit faite et soit dit le droit. Cette bataille sera menée dans le respect absolu des règles et lois en vigueur au Sénégal avec le soutien actif de tous les militants et sympathisants du parti’’, a-t-il ajouté.
Malick Ndour : ‘’S’il meurt, nous allons épouser ses femmes’’
Pour le ministre de la Jeunesse, désormais, ils vont faire face à l’imposture, à l’indiscipline, à l’arrogance et à l’impolitesse du leader du Pastef. ‘’On ne va plus accepter qu’on saccage les biens de ce pays. Nous ferons face à lui. Nous serons debout dans les quartiers comme un seul homme pour lui donner une réplique. S’il meurt, nous allons épouser ses femmes. Que cela soit clair dans sa tête. On ne va plus lui laisser le terrain ou mourir pour lui. La seule chose que nous avons appréciée chez lui aujourd’hui, est le fait qu’il a accepté de répondre à Dame Justice. Ce qui est une bonne chose. Surement, il a entendu notre message de l’autre jour. Il a compris que s’il ne répond pas, il va subir les conséquences’’, a tonné M. Ndour.
Celui qui a esté en justice Ousmane Sonko est allé plus loin. ‘’Il est habitué des faits. C’est un grand menteur. Je ne lui ai jamais manqué de respect. Hier (avant-hier) quand je l’ai entendu, j’ai dit alhamdoulilah, car je me suis dit qu’il va donner des preuves une fois au tribunal. Il ne devrait pas reporter. La seule chose que j’attendais est qu’il rend public ce rapport. Je voudrais aussi dire que, dans cette histoire, je n’agis ni au nom de Macky Sall, Farba Ngom. J’ai porté plainte, quand il m’a accusé. Je ne l’ai fait sous l’influence de personne. Si le président de la République m’avait demandé de retirer cette plainte, je jure que je préfère me retirer du gouvernement et continuer cette action judiciaire. C’est une question d’honneur pour moi. Il (Sonko) est un menteur, une mauvaise personne, un manipulateur. S’il dit que c’est Macky qui est derrière moi, il ne respecte pas les Sénégalais. Il n’a pas de programme. Depuis qu’il a écrit son livre, tout ce qu’il dit, c’est basé sur les réseaux sociaux’’, déclare Mame Mbaye Niang.
Le ministre d’ajouter : ‘’C’est aujourd’hui, malgré tout son bruit, qu’il a su que je n’ai jamais été le coordonnateur de Prodac. Il sait que les carottes sont cuites pour lui. Il en est conscient. Ce dossier n’est pas politique. C’est entre lui et moi. Il est en train d’abrutir la jeunesse sénégalaise. Il ne fait que diffamer. Qui a une fois vu un rapport IGE publié via Internet ? Lesdits rapports sont classifiés. Pour qu’une personne y puisse mettre la main, il faut le déclassifier. Il doit être un psychopathe doublé d’un menteur. Qu’il montre le rapport. Mon éducation ne me permet pas de tromper la confiance portée sur ma modeste personne. J’ai proposé ma démission pour aller au tribunal et défendre mon honneur. Je ne suis pas une personne qui dilapide l’argent du contribuable. Je ne vais pas laisser passer cela. Tout sera clair. Si c’est ce procès qui l’empêchera d’être candidat, c’est fini pour lui.’’
Il ajoute : ‘’Il était où le 23 juin, quand on défendait la démocratie ? Il n’a jamais été présent dans les grands combats pour la démocratie. Au nom de la République, il faut arrêter cet imposteur qui est en train de disloquer notre société, un danger pour la République, notre nation. Il n’est pas un homme de vertu. Il ne mérite pas un soutien, surtout des religieux. S’il le faut, je vais mourir pour l’arrêter, d’autant plus que la vérité est avec nous.’’
DUELS OUVERTS POUR LE TITRE DE CHAMPION DE LA PHASE ALLER
Respectivement premier et deuxième du championnat, Diambars et Casa Sports vont engager ce week-end un duel à distance pour l’attribution du titre symbolique de la première phase du championnat de Ligue 1
Respectivement premier et deuxième du championnat, Diambars et Casa Sports vont engager ce week-end un duel à distance pour l’attribution du titre symbolique de la première phase du championnat de Ligue 1. Deuxième du championnat à égalité de points avec le leader, le club de Ziguinchor effectue ce samedi le déplacement sur la pelouse de l’As Douanes. L’affiche phare de cette 13e journée sera le duel qui opposera cependant les Académiciens de Saly à Guédiawaye FC.
L a Ligue 1 s’ouvre ce weekend sa 13e journée qui va marquer la fin de la phase aller du championnat. Le leader Diambars (24 pts) effectue un périlleux déplacement dans la banlieue pour y défier Guédiawaye FC. Deuxième du championnat à égalité de points avec le leader, le club de Ziguinchor rend visite ce samedi au stade Ibrahima Boye, à l’As Douanes, première équipe relégable (13e; 11 points). En cas de succès, les champions du Sénégal en titre ont l’opportunité de retrouver le fauteuil de leader. Ils auront toutefois un œil sur le leader Diambars (24pts) qui effectue un périlleux déplacement sur la pelouse de Guédiawaye FC. Les Académiciens vont devoir batailler ferme pour s’offrir ce duel au sommet et terminer la phase aller du championnat avec le titre à mi-parcours.
Les enjeux seront identiques chez l’équipe de la Banlieue en quête de la première place (3ème, 21 pts). En déplacement, à Mbour, le Jaraaf (4ème,18 pts) fera face au Stade de Mbour (11e, 13 pts). La victoire sera tout aussi précieuse pour les « Vert et Blanc » puisqu’il leur permettra de rester en contact avec les équipes de tête. Mais surtout éviter d’être décroché par son suivant immédiat, notamment Teungueth Fc qui le talonne au classement (5e, 17 points). Les Rufisquois rendront visite au stade Ely Manel Fall de Diourbel à la Sonacos de Diourbel ( 7e, 16 points) à cœur de se relancer au sortir d’une dernière défaite.
Après la défaite concédée à domicile, l’Us Gorée (8ème, 16pts) profitera de la réception de Dakar Sacré Cœur qu’elle ne distance que d’un petit point (6e,17 pts). Lanterne rouge de ligue 1 avec 4 petits points au compteur ( 14e, 4 points), le CNEPS reçoit l’AS Pikine (11e,13 pts) qui a un besoin impérieux de points pour se dégager de la zone rouge et se replacer pour la deuxième partie du championnat. A noter que la rencontre entre la Linguère et Génération Foot a été reportée à une date ultérieure.
PROGRAMME 13E JOURNÉE
SAMEDI 18 FÉVRIER
Stade Ibrahima Boye
16 h 30 : AS Douane- Casa Sport
Stade Ely Manel Fall
16 h 30: Sonacos- Teungueth FC
DIMANCHE 19 FÉVRIER
Stade Iba Mar Diop
US Gorée-Dakar Sacré Cœur
Stade Caroline Faye
16 h 30 : Stade de Mbour-Jaraaf
Stade Maniang Soumaré
16 h 30: CNEPS-AS Pikine
Stade Ibrahima Boye
16 h 30: Guédiawaye -Diambars
Génération Foot-Linguère (reporté)
LES FLYINGS EAGLES, PREMIER DEFI DES LIONCEAUX
L’équipe nationale U20 du Sénégal entame, ce dimanche, la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 20 ans qui se joue du 18 février au 11 mars en Egypte
L’équipe nationale U20 du Sénégal entame, ce dimanche, la Coupe d’Afrique des Nations des moins de 20 ans qui se joue du 18 février au 11 mars en Egypte. Les Lionceaux débuteront leur campagne avec le duel qui les oppose aux Flyings Eagles du Nigéria, sextuples champions d’Afrique. Avec l’ambition d’inscrire leur nom au palmarès de cette compétition après trois finales perdues.
L ’équipe du Sénégal engage ce dimanche 19 février la CAN U20 qui regroupe du 18 février au 11 mars en Egypte, 12 nations africaines. Les Lionceaux entrent en lice au stade International du Caire en faisant face aux Flying Eagles du Nigeria, septuples champions d’Afrique, pour le compte de la poule A. Equipe la plus titrée du tournoi avec sept trophées continentaux à leur actif, les Juniors nigérians sont encore un prétendant sérieux au titre. Les Flying Eagles n’ont pas manqué d’annoncer la couleur avec un festival offensif face au club marocain de Kawkab Marrakech ( 6-1). C’est sans doute un message fort envoyé à la sélection sénégalaise qui aura l’ambition d’inscrire son nom au palmarès de c la compétition après trois finales perdues en six participations.
Le sélectionneur sénégalais Malick Daff mesure la tâche qui l’attend lorsqu’il laisse entendre qu’il se basera sur le travail effectué durant sa préparation. Ce qui, selon lui, lui permettra d’asseoir sa force et de s’imposer match après match.
Pour leur deuxième sortie, les Lionceaux croiseront le 22 février, les Juniors du Mozambique. Le Sénégal boucle, le 25 février, la phase de poule avec le duel qui l’opposera à l’Egypte, pays hôte de la compétition et quadruple vainqueur. Les deux équipes qui sortiront de cette poule, se qualifieront pour les quarts de finale. Les demi-finalistes représenteront l’Afrique à la Coupe du monde de football des moins de 20 ans qui aura lieu en Indonésie.