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20 juin 2025
ARGENTINE-FRANCE, FINALE POUR UNE TROISIÈME ÉTOILE
Deux fois sacrées, l'Argentine et la France briguent dimanche une troisième étoile planétaire en finale du Mondial-2022, un sommet entre l'astre Lionel Messi et la comète Kylian Mbappé pour refermer en apothéose un tournoi atypique et décrié au Qatar
AFP |
Antoine Maignan et Jérémy Talbot |
Publication 18/12/2022
Dans la galaxie du football, c'est un moment d'histoire. Comme un passage de relais, l'Argentin aux sept Ballons d'Or veut remporter à 35 ans le seul trophée qui lui manque, quand le prodige français vise un second sacre d'affilée avant ses 24 ans, comme le Brésilien Pelé en 1962.
Avant ce choc en hautes sphères, la journée de samedi a permis à la Croatie de Luka Modric de décrocher la 3e place (2-1), mettant fin à l'épopée du Maroc. "On est heureux au final, on est dans les quatre meilleures équipes du monde", a cependant commenté Walid Regragui, sélectionneur de la première équipe africaine à avoir atteint le dernier carré d'un Mondial.
A Doha, avant même cette "petite finale", les regards étaient déjà tournés vers l'affrontement de dimanche entre l'Argentine et la France.
Euphorique, l'Albiceleste voit affluer des milliers de fans dans l'émirat, dont beaucoup cherchent encore un billet, entre inquiétude et colère. La France, elle, s'inquiète pour ses champions du monde, rattrapés par un mystérieux virus qui a mis sur le flanc, tour à tour, cinq titulaires potentiels.
Tous les Bleus ont cependant participé au début de l'entraînement de veille de match, samedi. Mais dans quel état ? Kingsley Coman, Ibrahima Konaté et Raphaël Varane étaient encore souffrants et ménagés vendredi...
"On prend un maximum de précautions", a affirmé Didier Deschamps, sans en dire beaucoup plus sur cette maladie, que l'encadrement se refuse à nommer.
- "Cocktail parfait" -
Dans la douceur du mois de décembre au Qatar, la fièvre va se propager dimanche dans les travées du stade Lusail. L'enceinte flambant neuve de près de 90.000 places symbolise la démesure de l'émirat gazier, premier pays hôte moyen-oriental du Mondial, visé par de nombreuses polémiques extra-sportives.
"Ces moments resteront dans l'histoire et dans nos têtes", assure Lionel Scaloni. Pour le plus jeune sélectionneur du Mondial, 44 ans, "l'important, c'est le chemin que nous avons parcouru, le plaisir que nous avons pris".
Le vainqueur français de 1998, Youri Djorkaeff, savoure: "Il y a tous les ingrédients. Les fans argentins sont incroyables et puis il y a la grinta, la qualité, le coeur, l'effort, le panache des Bleus... Quand on prend les deux équipes et qu'on les met dans un +shaker+, on obtient le cocktail parfait."
Le "cocktail" est sans alcool - la vente est strictement encadrée au Qatar -, mais pas sans saveur: à lui seul, le duel Mbappé-Messi fait saliver les amateurs de foot, de sport, d'histoire et de statistiques.
Les deux superstars, qui font équipe sous bannière qatarie au Paris SG, se partagent la tête du classement des buteurs du Mondial avant la finale, avec cinq unités.
Le vainqueur filera droit vers le Ballon d'Or, le premier pour Mbappé ou un huitième pour Messi, idole planétaire soutenue dimanche par une immense majorité de supporters.
"C'est un peuple de passionnés, ils sont à fond derrière leur équipe. Ça dégage une ambiance de fête, positive", mais "nos adversaires seront sur le terrain, pas en tribunes", rétorque Deschamps, capitaine de la première étoile en 1998, et sélectionneur de la deuxième en 2018 en Russie.
- "Dernière chance" -
Eliminés dès les huitièmes de l'Euro en 2021, privés au Qatar d'une demi-douzaine de cadres blessés, dont Karim Benzema, et désormais amoindris par ce virus, les Bleus sont des rescapés avant de retrouver l'Argentine, qu'elle a battue 4-3 en huitièmes de l'édition 2018.
"Il faut être prêt à souffrir, à faire les efforts, à se surpasser malgré la fatigue, malgré l'enchaînement, malgré les circonstances", lance le capitaine Hugo Lloris, en quête d'un deuxième titre comme capitaine, prouesse inédite.
Dans l'adversité a émergé un guide, Antoine Griezmann, ex-attaquant réinventé en "petit prince" du milieu, prêt à tous les sacrifices et à toutes les souffrances pour ses partenaires de longue date, qu'ils soient sur la pelouse - Varane, Lloris ou Olivier Giroud -, ou en tribunes - N'Golo Kanté et Paul Pogba sont attendus aux côtés d'Emmanuel Macron.
En face, c'est la "Messimania". Pour présider à la table des légendes argentines, avec à ses côtés feu Diego Maradona, sacré en 1986, "La Pulga" n'a besoin que de cet ultime trophée: "Il sait que c'est sa dernière chance", souligne Pablo Zabaleta, son partenaire au Mondial-2014.
Contrairement à sa première finale perdue cette année-là après prolongation contre l'Allemagne (1-0), Messi semble entouré au Qatar d'une colonie de guerriers, de Leandro Paredes à Nicolas Otamendi, en passant par Julian Alvarez, révélation offensive avec quatre buts, comme Giroud.
Connaîtra-t-il la gloire du "Pibe de Oro"? Ou sortira-t-il entre larmes et solitude, comme Cristiano Ronaldo, l'autre légende de son siècle? "Leo" Messi détient une partie de la réponse. La France et Mbappé ont l'autre.
VIDEO
UN COUP D'ÉTAT PEUT-IL ÊTRE LÉGITIME ?
Des cris de joie, des danses et des chants dans les rues pour célébrer le renversement d’un régime pourtant démocratiquement élu. Comment expliquer ces réactions de soutien des populations ? N'est-ce pas une menace pour des démocraties en construction ?
Des cris de joie, des danses et des chants dans les rues pour célébrer le renversement d’un régime pourtant démocratiquement élu. Des scènes inimaginables qui se sont pourtant produites, à plusieurs reprises, sur le continent africain, ces deux dernières années. En Guinée Conakry, où la population a salué le départ d’Alpha Condé. Au Mali, avec le renversement d’Ibrahim Boubacar Keita. Et au Burkina Faso où les militaires ont démissionné Marc Christian Kaboré.
Avec la participation de :
- Me Robert Dossou, ancien président de la Cour constitutionnelle béninoise et ancien bâtonnier de l'Ordre des avocats du Bénin
- Me Djerandi Laguerre Dionro, bâtonnier de l’Ordre des avocats du Tchad
- Me Patrice Monthé, ancien bâtonnier de l’Ordre des avocats du Cameroun
- Me Georges-Emmanuel Germany, bâtonnier de l’Ordre des avocats de Martinique.
L’ŒUVRE DE SAFI FAYE ET KHADY SYLLA
MULTIPLE PHOTOS
UNE FENÊTRE OUVERTE DE KHADY SYLLA, CRÉER OU S’ANÉANTIR
EXCLUSIF SENEPLUS - En dialogue avec Aminata Ngom et avec elle-même, Khady Sylla nous guide vers les chemins de la douleur, des silences, des stigmatisations, de l’exclusion, de l’enfermement, de l’altérité, du suicide, de la peur de soi
Série de revues sur l’œuvre de Safi Faye et Khady Sylla
Co-éditrices de la série : Tabara Korka Ndiaye et Rama Salla Dieng
Une fenêtre ouverte de Khady Sylla : Créer ou s’anéantir
Autrice : Tabara Korka Ndiaye
Khady Sylla et Safi Faye, des noms qui devraient résonner dans notre imaginaire collectif tant elles ont été pionnières, dans leur art et dans leur vie parce que pour elles, l’art, c’est la vie. Leur vie et leur œuvre nous ont ému particulièrement. Pourtant, elles semblent porter en elles, la marque de celles vouées à être des égéries en avance sur leur temps ! Le tribut en est lourd. Si lourd ! Et si dramatique. On demeure sur sa faim. Sur la promesse d’un potentiel. On reste sur le regret de ce qu’elles auraient pu être, auraient dû être, si célébrées comme le monstrueusement gigantesque Sembène. On reste sur les si…sur la fleur de toute l’œuvre dont elles étaient fécondes.
Safi Faye a réalisé en tout treize films : La Passante (1972), Revanche (1973), Kaddu Beykat (Lettre paysanne) (1975), Fad’jal Goob na nu (La Récolte est finie) (1979), Man Sa Yay (1980), Les Ames au soleil (1981), Selbé et tant d’autres (1982), 3 ans 5 mois (1983), Ambassades Nourricères (1984), Racines noires (1985), Tesito (1989), Tournage Mossane (1990) et Mossane (1996).
Elle s’est surtout intéressée au monde rural, à l’émancipation de la femme comme à l’indépendance économique et au poids des traditions, le tout en pays sérère.
Khady Sylla pour sa part, a été une férue de l’autoexploration, pour théoriser depuis l’expérience propre. D’abord celle des marginalisés de la société avec Les bijoux (1998), Colobane Express (1999) qui capturent l’expérience du transport urbain avec un chauffeur de car rapide et son apprenti, puis la sienna avec Une fenêtre ouverte (2005) dans lequel elle parle de la santé mentale et enfin Le monologue de la muette (2008) qui parle des conditions de travail des ‘bonnes’. Auparavant, en 1992, Khady Sylla a publié chez L’Harmattan un superbe roman : le jeu de la mer. Les mots, Khady les jonglent comme elle s’y accroche car ils la maintiennent en vie. Ainsi qu’elle le reconnaît dans Une fenêtre ouvre : on peut guérir en marchant’.
Dans cette série, nous vous proposons nos regards croisés sur l’œuvre de Safi Faye et de Khady Sylla, ceux d’une curatrice, créative et chercheuse Tabara Korka Ndiaye dont le projet s’intitule Sulli Ndaanaan et celle d’une auteure, créative et universitaire, Rama Salla Dieng, passionnée de documenter la vie et l’œuvre des oublié.e.s et silencié.e.s, toutes les deux férues de film et de littérature.
Créer ou s’anéantir
Dans Une fenêtre ouverte (2005), Khady Sylla nous dévoile les expériences de la maladie. La maladie veut dire la maladie mentale. Pour les malades, il n’y a pas besoin de dire l’expression en entier. Comme si c’était une évidence. Il semble que ce soit une évidence pour elle et les personnes qui s’identifient à elles, comme moi.
En dialogue avec Aminata Ngom et avec elle-même, Khady Sylla nous guide vers les chemins de la douleur, des silences, des stigmatisations, de l’exclusion, de l’enfermement, de l’altérité, du suicide, de la peur de soi et des autres, d’un trop pleins d’émotions difficiles à nommer parfois. Khady Sylla a clairement fait une recherche sur soi. Elle rappelle : après avoir fait l’expérience de l’intérieur, la douleur a envahi le monde. Une fenêtre ouverte raconte une histoire d’amitié entre deux femmes qui toutes deux se sont retrouvées là l’une pour l’autre, particulièrement en temps de maladie. Sylla, en gros plan, débite les mots en un rythme avec une intensité sans nom. Elle est pleine et même la caméra semble trop petite pour la contenir. En la regardant, on reçoit ce trop plein d’émotions vives. Son regard (nous) dérange. Ses yeux nous transpercent. Elle se filme et son corps demi-nu est plein d’expériences, de vécu. Depuis son film les surexposés, elle passe ‘de l’autre côté’ comme elle le dit. Elle rejoint ainsi son amie Aminata Ngom et d’autres malades dans le terrain de la douleur indescriptible, de la souffrance indicible et de la perte, puis de l’exploration de soi. L’image du miroir en morceaux qu’elle convoque au début du film est une représentation de soi associé à la lumière et à sa violence par moment.
‘Tu te regardes dans un miroir brisé.
Tu vois des morceaux de ton visage. Ton visage est en miettes.
Et celui qui te regarde dans le miroir brisé, il voit des morceaux d’images de ton visage.’
Elle se positionne en cinéaste transparente dans sa démarche autoréflexive. La discussion sur le consentement d’Aminata à participer au film ou non est rendue dans son intégrité à la caméra. Cette transparence de la réalisatrice nous édifie sur le fait que le consentement n’est jamais définitif et est à renégocier en permanence, surtout lorsque la personne qui l’accorde est vulnérable. D’où l’importance d’obtenir le consentement des proches, ce que Khady Sylla a recherchée en les incluant. D’abord en entamant une médiation avec la mère de Aminata, puis avec sa fille Thiané.
Sylla a une admiration pour Aminata qu’elle qualifie de résistante, ‘exhibant sa folie librement’. Khady et Aminata partagent des silences complices. Sylla fait une médiation pour que la famille accorde à Aminata des moments à elle, hors de la maison : des promenades quotidiennes comme des bouffées d’air dont pourtant Aminata ne veut pas, mais que Khady recherche ardemment. Khady Sylla s’avoue être ‘la clé’ d’Aminata et la réalisation de cette responsabilité est un terrible fardeau pour elle, qui a eu des épisodes similaires. Aminata, pour sa part, préfère rester cloisonnée. L’envie d’avant de sortir en cachette pendant des jours parfois ne l’intéresse plus du tout. Elle donne l’impression d’avoir peur de l’extérieur et surtout des autres. De la même manière que l’autre a peur de vous. Comme Khady le dit si bien dans sa narration : L’autre a peur de vous. Vous avez changé, vous avez le regard hagard, vous avez enflé. Et vous aussi qui faites peur, avez peur de l’autre’.
Elles se remémorent ensemble du poids du regard des autres sur la maladie : ‘les autres pensent que vous n’avez rien, que vous faites semblant ‘da fa reew, dara jotu ko’ alors que les malades n’ont, selon elles, aucun intérêt à prétendre. Khady Sylla se comporte comme elle prêche. La maladie, ‘c’est le moment où on a besoin que quelqu’un nous retienne sur cette terre’. À la place, comme elle se rappelle à juste titre, on nous rappelle constamment que les suicidés vont en enfer. Aminata Ngom habite dans la cité silencieuse et déserte que Khady Sylla nomme et vient peupler, dardant ses yeux hagards sur l’innommable. Dans la nouvelle cité qu’elles habitent toutes les deux dans ce film, Aminata fait l’expérience d’une féminité retrouvée, après l’étrangeté de la maternité. Sylla la sort en promenade. Toutes les deux se retrouvent devant le vendeur de perruques. Dans cette scène, Sylla veut qu’Aminata choisisse une perruque qui lui convient et elle lui retourne que le sol se dérobe sur ses pieds. Éventuellement, elle accepte d’essayer une perruque. Cette image contraste tellement avec la terrible histoire d’Aminata. C’est une femme à qui on a refusé l’expérience de la maternité car malade. Elle ne savait comment allaiter. Et personne ne lui a appris. Sylla entame une conversation entre Aminata et son autre fille Thiané. Les quelques mots que Thiané partagent sont noyés dans son regard et son silence. À quoi doit ressembler une absence d’expérience de l’enfance et de la maternité ? Deux femmes partageant le même toit en font des expériences de la vie complètement différentes.
Khady Sylla termine ce film avec ces mots laconiques :
‘Les fous errants ne sont pas des rois-mages. Ce sont des personnages à la conscience fracassée par la douleur. Même leur marche est une forme de résistance.’
Un film actuel sur la santé mentale à (re)voir absolument !
LA CIRCULATION ENTRE PAYS AFRICAINS, TROP SOUVENT ENTRAVÉE, FREINE LE PROJET DE MARCHÉ UNIQUE
Le nouveau rapport 2022 sur les visas en Afrique publié à Maurice, lors de la Conférence économique africaine, le week-end dernier, indique que seulement 27% des pays du continent ne demandent pas de visas aux Africains
Le projet de l’Union africaine de faciliter les déplacements des Africains sur l’ensemble du continent en supprimant les visas d’entrée avance lentement. Le nouveau rapport 2022 sur les visas en Afrique publié à Maurice, lors de la Conférence économique africaine, le week-end dernier, indique que seulement 27% des pays du continent ne demandent pas de visas aux Africains. Il y a donc des progrès à faire.
Le projet de faire tomber toutes les barrières qui entravent la libre circulation des Africains à travers l’Afrique est bien loin du compte. A tel point qu’il est plus simple pour un Américain qu’un Africain de circuler d’une frontière à l’autre en Afrique. Seulement 27% des pays du continent ne demandent pas de visa aux Africains, selon la nouvelle étude sur la mobilité intra-africaine.
Jean Guy Afrika, directeur par intérim du Bureau de coordination régional de la Banque africaine de développement, est un des auteurs de l’étude 2022 : « On essaie à travers l’outil de pousser vers une plus forte ouverture, plus de no-visas, plus de visa à l’arrivée et beaucoup moins de visa au départ. »
Les bons élèves sont le Bénin, Les Seychelles et la Gambie, les seuls trois pays du continent qui ne réclament pas de visas aux Africains.
LE NEMMEEKU TOUR DE PASTEF TROUBLE LE SOMMEIL DU MACKY
L’acharnement contre Sonko n’aura d’autre résultat que de renforcer la détermination et la combativité des militant-e-s et de rallier d’autres patriotes au projet Pastef
Tout citoyen sérieux et honnête devrait se féliciter de voir un parti politique et son leader s’évertuer à se rapprocher des populations, à se lier à elles pour sentir au plus près leurs préoccupations et leurs attentes, en vue de trouver avec elles les réponses les plus adaptées. Macky Sall avait-il été une seule fois empêché, par le président d’alors Abdoulaye Wade, d’effectuer ses multiples tournées dans les milliers de villages du Sénégal et auprès des populations, à la veille de la présidentielle de février 2012 ? Pourtant aujourd’hui, Ousmane Sonko, à la tête du parti Pastef-Les Patriotes qui jouit pleinement de tous les droits attachés à son récépissé délivré en bonne et due forme, est systématiquement en butte à toutes sortes de menaces, d’agressions, de provocations et de traquenards, dont le seul but est d’empêcher coûte que coûte sa candidature en 2024, son contact et son dialogue directs à la base avec les citoyen-ne-s de notre pays. Après avoir décidé de lui interdire de sortir du territoire national, voici qu’on veuille l’empêcher de circuler à l’intérieur du territoire national ! Rappelons que déjà lors du lancement du premier « Nemmeeku Tour (tournée de visite aux populations) », accompagné d’une campagne de levée populaire de fonds, le ci-devant Ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome, dans un communiqué daté du 02 janvier 2021, n’avait pas trouvé mieux que de brandir une menace de dissolution à l’encontre du parti Pastef ? Vaine tentative d’intimidation.
En cette fin de l’année 2022, du 19 au 21 octobre, se déroulait comme par hasard dans la zone de Mbour et de la Petite Côte, un exercice militaire bilatéral entre les armées sénégalaise et française baptisé « Xaritoo 2022 », en même temps que le nemmeeku tour de Pastef.
En d’autres termes, ‘’moi le président autocrate je fais comme je veux mes exercices militaires avec mes copains ou maitres de l’étranger ; quant à toi l’opposant aux mains nues, je t’interdis de dialoguer pacifiquement avec tes concitoyen-ne-s sur le territoire national’’ : tel est aujourd’hui le visage balafré de « l’État de droit »’ au Sénégal !
Les flibustiers invétérés et ceux néo-convertis défenseurs du « respect de l’État de droit, des règles et de l’ordre dans un État fort », feignent d’oublier que les peuples partout dans le monde ont le droit imprescriptible et le devoir sacré de se révolter contre l’injustice et le piétinement de leur dignité : oseraient-ils en toute bonne foi appeler la résistance palestinienne au respect des règles de l’État de droit israélien d’occupation et de colonisation ? Mandela et ses camarades « terroristes de l’ANC » devaient-ils se soumettre aux lois d’apartheid de la république sud-africaine, apartheid déclaré crime contre l’humanité ? Si les révolutionnaires, démocrates, progressistes et autres forces vives du Sénégal ne s’étaient pas soulevés lors du referendum colonial de De Gaule de 1958, des revendications populaires de mai 68 contre le régime néocolonial de Senghor, des protestations prolongées de 1988 contre les fraudes électorales, avec à la pointe du combat la jeunesse qualifiée de « malsaine » par le président d’alors Abdou Diouf, ou lors de « la révolution citoyenne » du 23 juin 2011 rejetant à la mer de Ndaayaan le projet wadien de dévolution dynastique du pouvoir, pour ne citer que ces exemples, le peuple sénégalais aurait-il réussi à « dessoucher » ou à faire craqueler les régimes d’oppression et de servitude volontaire toujours en vigueur dans notre pays ? Ou à réaliser les alternances de 2000 et 2012, lesquelles attestent largement des aspirations des masses populaires au changement en même temps que de leurs capacités à les concrétiser, quelles qu’en soient les limites par ailleurs dans la dynamique de construction de l’incontournable alternative de rupture ?
Fau- il le souligner, le soulèvement populaire décisif de mars 2021 en riposte au sordide complot d’Etat de bas étage ourdi contre le président de Pastef Ousmane Sonko, s’inscrit parfaitement dans cette longue tradition populaire de refus, de résistance et de lutte. Comme disait l’autre, on n’arrête pas la mer avec ses bras ! L’acharnement contre Sonko n’aura d’autre résultat que de renforcer la détermination et la combativité des militant-e-s et de rallier d’autres patriotes au projet Pastef. L’enlèvement, la détention puis la condamnation des membres de la sécurité rapprochée de Sonko au lendemain des provocations clairement établies contre le nemmeeku tour dans le département de Mbour, l’arrestation et l’emprisonnement, en vertu des dispositions scélérates du longtemps décrié Article 80 du Code pénal dont vient d’être victime le camarade Fadilou Keïta coordinateur national du nemmeeku tour, les autres arrestations de membres de la prétendue ‘’Force spéciale’’, ou d’honnêtes citoyens activistes, influenceurs et de journalistes debout de la trempe de Pape Alé Niang, ne font que traduire la peur marron et la panique d’un pouvoir d’autant plus féroce qu’il sent en plein nez sa fin prochaine. Peine perdue, le nemmeeku tour continuera, avec ou sans la présence du coordonnateur Fadilou ou du président Sonko, car il ne s’agit rien de moins pour le parti Pastef-Les Patriotes, ses dirigeants comme ses militants et cadres, que d’aller constamment à la rencontre des populations de base, dans le pays et dans la diaspora, avec les méthodes et moyens appropriés de leur déploiement, en droite ligne du cap indiqué : focus sur 2024 !
Le nemmeeku tour continuera de rapprocher le parti et son président des masses populaires des villes et surtout des campagnes, de faire découvrir et apprécier le vrai visage du projet Pastef et de son leader Ousmane Sonko. Militant certes courageux et ferme sur les principes, mais bien aux antipodes du « terroriste djihadiste émeutier » peint par les thuriféraires du Macky, un homme plutôt simple, taquin sur les bords, imbu des valeurs de vérité, de probité, de justice, de paix, de respect et de courtoisie, un acteur politique qui inspire espoir et confiance, bref « un honnête homme », comme en a témoigné tout récemment un vieux grand-père après l’avoir écouté, observé et lui avoir serré la main dans un village profond du Cayor.
Le nemmeeku tour a donc cette vertu de déconstruire la désinformation et la manipulation des clichés fabriqués, d’établir ou de renforcer avec les masses de chez nous, sans distinction, les liens d’une interactivité féconde dont ont besoin notre pays et notre continent pour aller résolument de l’avant. C’est la portée d’un tel message que les tenants du Macky veulent étouffer à tout prix, et surtout par les moyens de l’arbitraire, de l’intimidation, de la provocation, de la violence et de la répression tous azimuts. Afin de faire échec à de telles menées, d’atteindre nos objectifs à l’horizon 2024 et au-delà, les maitres mots devront rester pour nous : clairvoyance et intelligence politique, organisation et discipline militante, détermination et vigilance constante, avec la conviction forte que seule la lutte libère et que seul le peuple est éternel. C’est ici le lieu de saluer le courage de Pape Alé Niang, la mobilisation soutenue de ses confrères et de tous les démocrates, qui ont permis d’arracher la libération de ce valeureux journaliste d’investigation. Victoire précieuse dans un contexte d’assassinats politiques ciblés, de menaces accrues sur les libertés publiques, proférées par le Président de la République lui-même contre, à titre d’exemple récent, la mise en place de l’association des élus dénommée REEL, ce au nom d’une logique absolutiste méprisant la Constitution et les règles de fonctionnement de l’administration étatique, logique digne de ce ‘’ Roi Soleil’’ français du 17ème siècle qui proclamait sans fard : « l’Etat c’est moi » !
A cette allure, ce sera bientôt : « il n’y a à Ndumbelaan qu’un seul parti, une seule coalition : l’Etat-Parti APR-BBY » ! Contexte aussi de carnage financier exacerbé à l’image de la gestion calamiteuse des 1 000 milliards de francs du ‘’Fonds Corona Business’’ pointée par le récent rapport de la Cour des Comptes et impliquant plusieurs ministres, éternellement impunis. Et ce n’est pas sur cet ex-procureur de la République que les Sénégalais-es pourront compter pour espérer changer la donne, lui qui n’a jamais instruit aucun de la trentaine de rapports d’enquête à lui transmis et qui pourtant vient d’être planqué à la tête de l’Office national de Lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), tout juste une semaine avant la célébration le 9 décembre de la Journée internationale de lutte contre la corruption. Suprême insulte au peuple sénégalais, confirmée si besoin est, par la stupide sortie publique de ce ministre fort en couleurs qui exprime son mépris de l’OFNAC, parce que selon lui, cet organisme porte les mêmes couleurs que le … parti Pastef : vert, blanc et mauve ! Comble de l’ignorance, de la paranoïa et de la mauvaise foi, heureusement pour lui que le ridicule ne tue point ! Ainsi, avec le lourd coude du Président et les tiroirs sans fond des coffres de Monsieur l’ex-Procureur, le macky proc-de-t-il à l’enterrement de première classe de toute volonté de « gestion sobre et vertueuse » ou de lutte résolue contre le fléau de la corruption. Fort heureusement, souffle opportunément sur le Sénégal le vent d’espoir des initiatives du nemmeeku tour de Pastef et des luttes multiformes des différentes sections du peuple debout !
A bon entendeur, salut !
Madieye Mbodj est membre du bureau Politique de Pastef, Vice-président chargé de la Vie politique nationale.
PAR Abou A. Lizé
LES CHALLENGERS D’ORANGE, FREE ET EXPRESSO DANS L’ENFER DE LA RÉGULATION
Dans sa composition actuelle, le collège de l’ARTP n’a plus à émettre quelque avis que ce soit du simple fait de sa forclusion. Orange n’a pas besoin de l’aide d’une régulation cupide et devrait savoir qu’à vaincre sans péril on triomphe sans gloire
L’ARTP est-elle un organe de régulation des télécoms sénégalais ou un instrument d’étranglement des challengers d’Orange au bénéfice exclusif de ce dernier ? Sans même évoquer les mises en demeure intempestives, répétées et souvent sans cause réelle, que l’organe de régulation signifie à certains des challengers d’Orange, Free et Expresso en particulier, il semble que l’injustifiable commence vraiment à…se voir.
D’abord, sur la forme, il devient urgent de convoquer le principe de réalité et d’affirmer que dans sa composition actuelle, le collège de l’autorité de régulation des télécommunications au Sénégal n’a plus à émettre quelque avis que ce soit du simple fait de sa forclusion. Car selon le Décret n° 2014-12 du 9 janvier 2014 portant nomination du président et des membres du collège de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), le collège est composé de sept membres, nommés par décret pour un mandat irrévocable de cinq ans non renouvelable. Pour cette simple raison, ces membres qui pourrissent la vie de certains challengers d’Orange, n’ont rien à y faire depuis maintenant 3 ans. Même si un prétendu décret a été pris dans le but de prolonger leur mandat, nous pensons que ce dernier serait en violation flagrante des textes et notamment le décret du 9 janvier 2014 qui parle expressément de « mandat irrévocable de cinq ans non renouvelable ». De toute façon, le fameux « décret de prolongation » demeure introuvable. Ainsi, le président Abou Abel Thiam et ses collaborateurs siègent tous en toute illégalité au collège de l’ARTP. L’État sénégalais doit-il couvrir des décisions illégales prises par ce collège forclos sur proposition du tout puissant Abdou Ly, DG de l’ARTP du haut de sa tour des Almadies ? l’État trouverait-il intérêt du fait de sa participation au capital d’Orange, à voir les concurrents affaiblis par certaines menées agressives de Abdou LY et de Abou Abel Thiam afin de fragiliser ces derniers ? C’est juste une question que le gouvernement sénégalais doit s’atteler en toute sérénité à éclaircir. Voilà pour la forme.
Quant au fond, les tergiversations et les enquiquinements imposés aux challengers d’Orange comme Free et Expresso, matérialisés par les bouleversements injustifiés du principe bien admis de l’asymétrie, commencent vraiment à faire désordre et à peser sur l’économie même de ces derniers opérateurs.
L’asymétrie est un mécanisme qui consiste à appliquer des tarifs différents entre opérateurs. Ce tarif est le montant reversé par un opérateur lorsque son abonné effectue un appel vers le réseau du concurrent. Ces tarifs d’interconnexion constituent des leviers pour équilibrer le marché surtout lorsque de nouveaux challengers arrivent. Cela leur permet de soutenir leurs lourds investissements et de ne pas être asphyxier par un opérateur historique et ultra dominant.
Lorsque les bases des abonnés des opérateurs téléphoniques sont fortement disproportionnées, il s’ensuit un déséquilibre au niveau de la viabilité du modèle économique des autres acteurs du marché.
A titre d’exemple, il faut savoir que l’opérateur Orange Sénégal détient 60% du parc mobile et près de 70% de la valeur totale du marché. C’est la raison pour laquelle, après une farouche bataille d’arguments, les challengers avaient obtenu du régulateur une asymétrie d’interconnexion sur 2021 qui leur permettaient de réduire leurs charges.
C’est cette asymétrie rudement obtenue qui a été totalement balayée par cette décision N° 2022 – 021 du 28 novembre 2022. Ainsi, le collège de l’ARTP offre à nouveau à Orange la symétrie et ce jusqu’en 2025 modifiant et les règles et les équilibres. Abou Abel Thiam et Abdou Ly changent, se faisant, les fourchettes de ristournes dans un sens qui pénalise véritablement les concurrents et challengers d’Orange. Pire, cette décision va freiner fortement la croissance des challengers, menacer des milliers d’emplois et ralentir les investissements.
Il est donc important et vital que les tarifs qui sont appliqués soient revus pour un équilibre et pour la survie des opérateurs challengers. Encore une fois, des milliers d’emplois sont en jeu avec des familles derrières mais aussi l’équilibre même du marché des télécommunications. L’État, quels que soient les intérêts qui le lient à Orange, doit prendre ses responsabilités et arbitrer sans faiblesse coupable cet imbroglio anticoncurrentiel, en classant sans effet les décisions prises par un collège qui n’aurait plus dû être là depuis trois années déjà, et en veillant à l’équité des engagements pris pour véritablement réguler un secteur en pleine mutation.
Orange n’a pas besoin de l’aide d’une régulation cupide et devrait savoir qu’à vaincre sans péril on triomphe sans gloire.
Abou A. Lizé est Geek équitable et compulsif.
CAN U20, LISTE COMPLETE DES PAYS QUALIFIES
La République centrafricaine et le Congo Brazzaville ont complété la liste des douze pays qui prendront part à la 22e édition de la Coupe d'Afrique des nations U20, qui se déroulera en Egypte du 19 février au 11 mars 2023.
Dakar, 17 déc (APS) - La République centrafricaine et le Congo Brazzaville ont complété la liste des douze pays qui prendront part à la 22e édition de la Coupe d'Afrique des nations U20, qui se déroulera en Egypte du 19 février au 11 mars 2023.
Les équipes de ces deux pays se ont qualifiées à l'issue de la compétition zonale de l'Union des fédérations de football d’Afrique centrale (UNIFFAC) lors de laquelle le Cameroun et la République démocratique du Congo (RDC) ont été éliminés.
Le Sénégal a validé début septembre son ticket pour participer à la compétition, au terme du tournoi de la zone A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA-A).
Les Lionceaux avaient battu en demi-finale la Mauritanie sur le score de 4 buts à 1. Ils ont remporté le tournoi en battant la Gambie par 1 but à 0. Les Scorpions sont également qualifiés pour la CAN U20.
La CAN des moins de 20 ans, organisée depuis 1979 par la CAF, se tient tous les deux ans.
La première édition a été remportée par l’Algérie. Jusqu’en 1989, la finale se jouait en match aller et retour, avant la mise en place d’une finale organisée par un pays en 1991.
Le Sénégal, pays organisateur et finaliste de la 19e édition en 2015, n’a jamais remporté le tournoi. Les Lionceaux ont perdu les deux suivantes éditions.
Le Nigeria est la nation la plus titrée avec sept trophée. Le Ghana, tenant du titre, a remporté quatre éditions de même que le pays hôte, l’Egypte.
Voici la liste des pays qualifiés :
Bénin, Congo-Brazzaville, Egypte, Gambie, Mozambique, Nigeria, Ouganda, République centrafricaine, Sénégal, Soudan du Sud, Tunisie et Zambie.
QATAR 2022, LE MAROC AU PIED DU PODIUM
La Croatie a remporté, samedi, le match pour la troisième place de la Coupe du monde en battant le Maroc par 2 buts à 1.
Dakar, 17 déc (APS) - La Croatie a remporté, samedi, le match pour la troisième place de la Coupe du monde en battant le Maroc par 2 buts à 1.
L'équipe nationale de la Croatie a plié le match durant la première mi-temps au terme de laquelle elle menait par 2 buts à 1.
Les Croates ont ouvert le score dès la 7e mn sur une tête du défenseur central Josko Gvardio. Deux minutes plus tard, Achraf Dari égalisait de la tête pour le Maroc.
L'Equipe finaliste de la dernière édition du Mondial en Russie doublait la mise en fin de première mi-temps sur un but de Mislav Oršić.
Le score n’évoluera pas en deuxième période, malgré un fort engagement des deux équipes. La Croatie a eu plusieurs occasions d’inscrire un troisième but, mais n’a pu concrétiser ses actions.
Les Marocains ont tenté jusqu’à la dernière minute d’égaliser, mais se sont heurtés à une solide défense croate.
Comme en 1998, lors de l’édition organisée en France, la Croatie décroche la troisième place du mondial de football. En 2018, elle avait perdu la finale devant la France, à l’occasion de la Coupe du monde en Russie.
CHEIKH OMAR ANNE FAIT OEUVRE UTILE
e ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne, a lancé, ce samedi, à Podor (nord), une campagne de consultations ophtalmologiques et de dons de lunettes médicalisées au profit des élèves, enseignants et personnes du 3ème âge
Podor (nord), 17 déc (APS) – Le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne, a lancé, ce samedi, à Podor (nord), une campagne de consultations ophtalmologiques et de dons de lunettes médicalisées au profit des élèves, enseignants et personnes du 3ème âge des régions de Saint-Louis, Louga et Matam, a constaté l’APS.
L'association ‘’Solidarité pour la santé des femmes du Fouta’’ (ASSFF), initiatrice de cette action, entend ainsi manifester sa solidarité ‘’agissante'' envers les populations des régions du nord exposées aux troubles visuels, a expliqué sa présidente, Coumba Ndom.
Elle a souligné que cette question est une préoccupation de personnes de bonne volonté ici au Sénégal et dans la diaspora, qui ont conjugué leurs efforts pour répondre favorablement à la forte demande existante.
Venu présider la cérémonie de lancement, le ministre de l'Education nationale, par ailleurs maire de Ndioum, a rappelé que ‘’la vision est un facteur déterminant dans les résultats scolaires''.
De nombreux élèves, enseignants et personnes du 3ème âge ont envahi les locaux de l’espace numérique ouvert de l'UVS de Podor, pour bénéficier de consultations ophtalmologiques gratuites et des paires de lunettes médicalisées offertes par L'ASSFF.
Cheikh Oumar Anne a salué cette action de bienfaisance et annoncé la signature dans ce cadre d'une convention avec l'association Solidarité pour la santé des Femmes du Fouta.
Beaucoup de localités des régions de Saint Louis, Matam et Louga vont accueillir la caravane, qui va séjourner dans le nord du pays jusqu'au 27 décembre prochain.
Lors de la cérémonie, Cheikh Oumar Anne a réceptionné 10 mille paires de lunettes, offertes par l'association Solidarité pour la santé des Femmes du Fouta (ASSFF).
SARA KONARE, NOUVEAU SG DU SNTPGS/FC
Sara Konaré a été élu, samedi, nouveau secrétaire général du Syndicat national des travailleurs du pétrole et du gaz du Sénégal (SNTPGS/FC), à l’issue d’un congrès organisé à Dakar, a constaté l’APS.
Dakar, 17 déc (APS) - Sara Konaré a été élu, samedi, nouveau secrétaire général du Syndicat national des travailleurs du pétrole et du gaz du Sénégal (SNTPGS/FC), à l’issue d’un congrès organisé à Dakar, a constaté l’APS.
Konaré, qui était jusque-là le secrétaire général par intérim du SNTPGS/FC, remplace à ce poste Abdourahmane Cissokho, empêché depuis quelques temps pour cause de maladie.
Le nouveau SG a été élu sur proposition des délégués lors du 12ème congrès du syndicat, organisé en présence de Cheikh Diop, secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces de changement (CNTS/FC).
‘’Nous allons être ouverts à tous les travailleurs. Nous demandons également à tous d’être soudés et d’aider la nouvelle équipe, pour qu’elle puisse mener à bien notre travail. Le chantier est énorme. Déjà, nous avons trois réunions avec le ministre de tutelle cette semaine’’, a lancé Sara Konaré.
Il a souligné que son principal combat sera de parvenir à l’application de la convention collective des travailleurs du secteur pétro-gazier, pour lesquels les choses continuent de traîner.
Il a précisé que son premier chantier sera de parvenir à l’élaboration d’un arrêté devant permettre d’appliquer la convention collective du secteur, mais aussi du sous-secteur des hydrocarbures. ‘’Nous allons également organiser à l’endroit de nos nouveaux délégués des ateliers de capacitation, pour qu’ils s’imprègnent du règlement intérieur’’, a-t-il par ailleurs annoncé.
Selon le SG de la CNTS/FC, Cheikh Diop, avec cette élection, ‘’une nouvelle génération de syndicalistes va reprendre le flambeau pour diriger le SNTPGS, qui a vu le jour à la fin des années 1950 avec son premier secrétaire général Magatte Diack, frère de feu Lamine Diack''.
Il a invité les syndicalistes à aller vers la mise en place d’un nouveau contrat social. ‘’Aujourd’hui, le combat du mouvement syndical est de faire en sorte d’aller vers un nouveau contrat social, dans lequel se trouve le secret du secteur du pétrole et du gaz. Cela veut dire que les syndicalistes doivent être à jour, fonctionner avec modernité, car tout est digitalisé et robotisé de nos jours’’, a-t-il dit.
‘’Le rôle du SNTPGS/FC dans l’économie petro-gazière naissante’’ est le thème central du congrès organisé ce samedi.