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25 août 2025
KHALIFA SALL TRACE SA VOIE
Alors que beaucoup s’attendaient à un duel Macky-Sonko pour 2024, l’ancien maire de Dakar essaie de prendre de l’avance ou de refaire son retard, en sillonnant le pays, en marchant sur les bastions du Pastef dans la diaspora
Que mijote Khalifa Ababacar Sall ? Alors que beaucoup s’attendaient à un duel Macky Sall-Ousmane Sonko pour la présidentielle de 2024, l’ancien maire de Dakar essaie de prendre de l’avance ou de refaire son retard, en sillonnant les régions du Sénégal, en marchant sur les bastions du Pastef dans la diaspora, mais aussi en se débarrassant du poste de président de Yewwi Askan Wi qu’il trainait comme un boulet.
Certains analystes téméraires ont voulu réduire le jeu politique à un mano a mano entre Macky Sall et Ousmane Sonko. Mais l’avenir pourrait leur réserver bien des surprises. Alors que les nuages continuent de s’amonceler sur la candidature d’Ousmane Sonko, au moment où presque une bonne partie des leaders de Yewwi Askan Wi donnent l’impression de se mobiliser autour du patron du Pastef/Les patriotes, alors même que la candidature du président Macky Sall reste à confirmer, Khalifa Ababacar Sall, lui, multiplie les actes pour maximiser ses chances en direction de la Présidentielle de 2024. Le dernier en date, c’est sa décision de se décharger du poste de président de la Conférence des leaders de Yewwi Askan Wi (Yaw) qui lui a été confié depuis la naissance de cette grande coalition de l’opposition.
Dans un communiqué, la Conférence des leaders de Yaw informe qu’il a été remplacé par Habib Sy, lors de la dernière assemblée générale de cette instance.
Si officiellement aucun motif n’a été avancé sur ce départ volontaire, certains membres de l’entourage du candidat l’expliquent par une volonté de ne pas entraver le fonctionnement de la coalition. ‘’Pour être sincère, la question n’a pas été évoquée. Mais je pense que c’est juste pour ne pas plomber le fonctionnement du groupe. C’est pourquoi on a proposé Habib Sy qui, non seulement est un sage, mais aussi n’est pas candidat à la Présidentielle de 2024. Notre calendrier ne lui permettait plus d’occuper ce poste’’.
Avant même cette démission, Khalifa Ababacar Sall avait déjà brillé par son absence lors des dernières sorties de la coalition. Des absences qui n’ont pas manqué de susciter des interrogations. Dans son entourage, il n’y a pas de quoi fouetter un chat, c’était juste à cause de son programme ‘’Motalli Yéene’’, qui le mène souvent hors de Dakar, voire du Sénégal.
Aujourd’hui, alors que tous les leaders de Yewwi Askan Wi vont se mobiliser autour de leur camarade Ousmane Sonko dans ce qu’ils considèrent comme un combat vital, Khalifa, lui, fait du porte-à-porte dans le Sénégal oriental où il va séjourner du 14 au 28 février prochain. ‘’En principe, on devait rester pendant toute cette période, mais avec l’Appel des layennes, il se susurre qu’il pourrait revenir à Dakar, avant de rejoindre à nouveau sa délégation. Pour le moment, rien n’a été retenu’’, confie une source.
L’ancien maire de Dakar va ainsi visiter les coins et recoins des régions de Tambacounda et de Kédougou, en privilégiant surtout le porte-à-porte et en s’appuyant sur les bases profondes du Parti socialiste, dont il s’est toujours réclamé.
Dans sa stratégie, Khalifa Ababacar Sall accorde aussi une haute importance à la diaspora, où il a passé plusieurs jours à la quête des voix de la diaspora, du 26 janvier au 11 février, précise notre interlocuteur. Un périple qui l’a mené dans plusieurs bastions électoraux, notamment en France, en Italie, aux États-Unis, au Canada, pour ne citer que ces pays. Dans un entretien accordé à la radio SunuAfrik, lors de l’étape américaine, il disait : ‘’C’est une tournée de massification, d’animation et de structuration. Pour les USA et le Canada, c’est une tournée de structuration. Il s’agira de prendre contact pour redynamiser Taxawu dans ces pays. Et nous avons été heureux de noter beaucoup d’engouement chez nos compatriotes…’’
De fait, l’ancien édile de Dakar profite du blocage d’Ousmane Sonko sur le territoire national pour convoiter son électorat, notamment dans des zones comme l’Amérique du Nord.
Avant le Sénégal oriental et la diaspora, Khalifa a également été dans le Baol, à Bambey, à Diourbel et à Touba pour dérouler le même programme. Il a aussi été au Centre, notamment à Kaolack.
À ceux qui s’interrogent sur son éligibilité, il rétorque, dans un entretien avec la radio SunuAfrik, lors de l’étape américaine de sa tournée : ‘’Moi, je ne doute pas un instant que je serai candidat en 2024. C’est déjà très clair. Comme je l’ai dit : c’est la politique qui m’avait empêché d’être candidat. Par la politique, je serai candidat et c’est pour bientôt.’’
Par ailleurs, dans sa stratégie, Khalifa Ababacar Sall compte pour le moment sur le Parti socialiste, mais aussi sur toutes les forces de gauche. À l’en croire, regrouper la famille socialiste, c’est un devoir. ‘’C’est non seulement un devoir, mais il est aussi temps. Nous sommes des socialistes, nous allons tout faire pour non seulement faire venir les socialistes, mais aussi tous les militants de gauche. Parce que la gauche, ce n’est pas seulement le Parti socialiste. C’est cela notre objectif.’’
LES «LIONNES» FACE AU DEFI DES «GRENADIERES»
L ’équipe nationale féminine du Sénégal va affronter, dans la nuit de ce vendredi 17 à samedi 18 février, au North Harbour Stadium d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, celle d’Haïti, pour le compte des demifinales des barrages de la Coupe du monde féminine
L’équipe nationale féminine du Sénégal va disputer contre celle d’Haïti, ce samedi 18 février, au North Harbour Stadium d’Auckland, en Nouvelle-Zélande (1H du matin), son premier match des demi-finales des barrages de la Coupe du monde féminine 2023. A quelques heures de ce match capital, le sélectionneur Mame Moussa Cissé a pu disposer d’un groupe au complet, avec l’arrivée de ses six professionnelles expatriées en France. Satisfait de sa préparation, le technicien se dit rassuré de la compétitivité de son groupe. En cas de victoire sur les «Grenadières», les «Lionnes» assureraient leur qualification pour l’une des trois finales de ces barrages où les filles de Mame Moussa Cissé retrouveraient «La Roja» du Chili
L ’équipe nationale féminine du Sénégal va affronter, dans la nuit de ce vendredi 17 à samedi 18 février, au North Harbour Stadium d’Auckland, en Nouvelle-Zélande, celle d’Haïti, pour le compte des demifinales des barrages de la Coupe du monde féminine. En direction de ce premier match, Mame Moussa Cissé s’est dit rassuré par un bilan satisfaisant des dix jours de préparation. «Nous sommes à Auckland depuis une dizaine de jours. Il était important de venir tôt et de permettre aux joueuses de bien digérer la fatigue du voyage, de s’acclimater, prendre leur repères par rapport au décalage horaire puisqu’il est important. Tout se passe bien et les joueuses commencent à retrouver leur rythme normal. On s’entraine tous les jours. On n’a eu qu’un seul jour de repos pour permettre aux filles de décompresser un peu. Il y a eu l’effet du cyclone qui nous a un peu perturbés. Mais maintenant tout est en ordre. Le groupe vit bien», a-t-il confié au micro de la RSI
Il rassure que son groupe est désormais au complet, avec l’arrivée de France, après 26 heures de vol, de ses six (06) joueuses professionnelles. Il s’agit de la capitaine Safiétou Sagna (FC Metz), des pensionnaires de l’Olympique de Marseille, Mama Diop, Mbayang Sow et Awa Diakhate, de la nouvelle recrue d’Yzeure, Meta Camara, et de Nguenar Ndiaye (Bourges Foot 18).
«Les joueuses qui sont arrivées de France vont avoir une séance spéciale avec le préparateur physique. On verra avec les médecins et essayer de les récupérer sur le plan physique et de leur forme», soutient-il, avant de relever la compétitivité de son équipe. «On a une groupe qui a de la compétitivité, qui a joué et remporté le tournoi de l’Ufoa. Même s’il y a beaucoup de jeunesse, ce sera le groupe de base. Les joueuses qui viennent de France ne constituent que 25% de l’effectif et on se basera plus sur la compétitivité en club», note-t-il. En cas de qualification, samedi, les «Lionnes» retrouveront, le 20 février, «La Roja» du Chili, en finale des barrages. En phase finale, le Sénégal évoluera dans le groupe D du Mondial, contre l’Angleterre, championne d’Europe en titre, le Danemark et la Chine.
Par Assane Guèye
OUSMANE SONKO FAIT PARTIE DU BILAN DE MACKY SALL
Le Président a aménagé des ponts et viaducs. Mais il n’a pas transformé le plomb en or. Il y a à cela un début d’explication. Le capital humain n’a pas été assez capitalisé. Les pierres ne font pas les cités. Ce sont les hommes qui les façonnent.
Le Président a aménagé des ponts et viaducs. Mais il n’a pas transformé le plomb en or. Il y a à cela un début d’explication. Le capital humain n’a pas été assez capitalisé. Les pierres ne font pas les cités. Ce sont les hommes qui les façonnent. En matière d’émergence et de philosophie comportementales, le bilan est un boulet. Dans un contexte où des générations entières ont été biberonnées aux OGM et aux pesticides, il est toujours plus avisé de jeter toutes ses forces dans les ressources humaines qu’à bâtir des temples. Cela empêche d’être confronté à un tonneau des Danaïdes. Et c’est malheureusement ce à quoi on assiste en se penchant un peu sur la sphère politique.
Beaucoup trop d’énergies ont été consacrées à affaiblir et réduire à néant ceux qui s’opposent. Dans une démocratie digne de ce nom, les agendas de démantèlement de l’opposition sont un signe d’immaturité politique. Dans les situations où de tels projets aboutissent, c’est d’abord une digue potentielle contre les extrêmes et les aventuriers qui explose. Mais ce sont surtout les avertisseurs d’incendie et lanceurs d’alerte que l’on éteint. Une opposition républicaine ne fait pas que convoiter le palais des vitres, elle est aussi force de propositions et régulatrice sociale. Il y a donc un certain génie à protéger et à respecter ceux qui font le choix de la différence de points de vue. Rien de cela n’a été fait. On a plutôt accusé de rage puis on a jeté en prison. Khalifa Sall et Karim Wade ont été broyés par la machine judiciaire sur la base d’accusations infamantes. La normalité était devenue anormale. La radicalité s’est engouffrée dans la brèche. La nature et le vide ne font pas bon ménage. Dans la trajectoire des peuples, des phénomènes surgissent régulièrement. Au moins chaque quart de siècle.
Sonko et Wade
Au Sénégal, Maitre Wade était phénoménal comme animal politique. Quand il a rencontré Ousmane Sonko en 2019, il a évoqué des réminiscences de jeunesse. Ce dernier est le nouveau chouchou d’une bonne partie de la jeunesse. Tout ce que le pouvoir entreprend à son encontre semble le renforcer en faisant paradoxalement son plan de communication. On parle même plus de lui que des réalisations emblématiques du Président et de leurs impacts sur la population. Sonko a pris toute la lumière avec des méthodes, des us et coutumes qui ne rassurent pas tout le monde. L’usage abusif du forceps le diabolise. Son ubiquité le banalise. Ses conférences de presse à l’emporte-pièce paralysent sa pensée. Autre point d’attention, les concitoyens écrasés par la charge sociale et empêchés d’aller chercher la dépense quotidienne peuvent retourner leur colère. Il y a des limites à ne pas franchir. Beaucoup pensent toutefois qu’il est persécuté et ses supporteurs raflés. Les Sénégalais n’ont jamais supporté l’injustice. Ils seront les juges de paix.
On peut être héros aujourd’hui et blaireau demain. C’est valable pour tout un chacun. Sonko est adulé mais doit impérativement soigner ses points de faiblesses au risque de voir tout lui filer entre les doigts. Le sens de la mesure sera chez lui le bienvenu d’autant plus qu’il est sous contrôle judiciaire. Dans l’opposition comme au pouvoir, il n’est jamais bon d’être au sommet de son arrogance. Ceux qui sont aux manettes savent que les places qu’ils occupent sont provisoires. Ceux qui les convoitent ne peuvent pas perdre de vue le sens de la responsabilité.
Les pastéfiens mesurent mal les préjudices que leur causent les « anonymes » en ligne dont le bon goût est très altéré. Si leur champion accédait aux responsabilités dans ces conditions de nihilisme et de dévalorisation de toutes les valeurs, il se perdrait systématiquement dans l’immensité de l’Etat. Et devrait se préparer à gouverner un champ de ruines. S’il a beaucoup de chances, il se contentera d’essuyer les pierres de ceux qui le défendaient bec et ongles. Parce qu’ils se seront rendus compte qu’ils ont été menés en bateau avec tant de démagogie, de solutions simplistes et de discours de feu.
«JE VAIS TRES BIEN MAINTENANT ET JE SERAIS LA EN MARS AVEC L’EQUIPE NATIONALE»
Heureux de la visite du ministre des sports à Munich aujourd’hui, Sadio Mané a donné rendez-vous pour bientôt aux supporters de l’équipe nationale du Sénégal.
Heureux de la visite du ministre des sports à Munich aujourd’hui, Sadio Mané a donné rendez-vous pour bientôt aux supporters de l’équipe nationale du Sénégal.
En visite de courtoisie ce jeudi 16 février à Munich, le ministre des Sports Yankhoba Diattara a été voir Sadio Mané en Bavière pour prendre de ses nouvelles. Blessé depuisle mois de décembre 2022, l’international Sénégal du Bayern Munich est toujours convalescent même s’il a confié qu’ilse sentait très bien maintenant et proche d’un retour après avoir magnifié la visite du patron du sport sénégalais
« Honnêtement vous ne pouvez passavoir à quel point je suis heureux aujourd’hui. A travers cette visite je remercie le président de la république et la Fédération parce qu’ils ont toujours été là dans les moments difficiles. Ils n’arrêtent jamais de prendre de mes nouvelles et d’ailleurs le président de la république a été la première personne à m’appeler (quand il s’est blessé). Je pense que c’est vraiment quelques chose qui m’a fait plaisir de même que les prières et les messages que le peuple sénégalais m’envoie. Cela me donne une motivation supplémentaire pour me donner davantage. Ça a été long et alhamdulilah je me sens même très bien. Ça n’a pas été facile mais ça fait parti de notre métier » a t’il confié.
« C’était dur mais je me suis dit que ma blessure était la volonté de Dieu »
Privé de Coupe du monde 2022 avec les Lions, Sadio Mané a vu ses espoirs s’envoler lors de sa blessure au péroné contre Schalke à quelquesjours du début de la compétition au Qatar. Un choc émotionnel que le « Nianthio » se remémore encore. « Je me rappelle quand je me suis blessé, je me suis assis sur la pelouse car je connais mon corps et j’ai tout de suite su que c’était quelque chose de sérieux. Je me suis dit que c’était la volonté de Dieu à la veille d’une coupe du monde et on y peut rien. Ce sont des moments qui arrive dans la vie d’un sportif de haut niveau. J’ai essayé d’être le plus positif possible pour pouvoir récupérer le plus vite possible. Ça a été le cas et ma famille, mes amis, la fédé , tout le monde a été derrière moi. Cela m’a facilité la tâche » révèle Sadio Mané qui compte revenir en sélection dés la prochaine fenêtre FIFA de ce mois de Mars. « Je reprends dans une semaine donc je dirai oui (un retour en mars avec les Lions). Si je suis footballeur aujourd’hui c’est grâce à l’équipe nationale. Quand j’étais jeune je ne regardais pas les championnats, je suivais plutôt l’équipe nationale et c’est ce qui m’a poussé à devenir footballeur »
Le champion d’Afrique de féliciter par ailleurs l’équipe nationale locale du Sénégal qui a remporté le CHAN 2022. « J’étais le premier supporter devant mon petit écran. Ça été comme nous avec une victoire aux penalty. J’étais plus nerveux qu’eux (les joueurs) parce que comme vous le savez les penalty et moi, ça été longue histoire. Mais ils sont fait et jetais tellement content pour eux parce qu’ils ont été mentalement costauds et présents du début à la fin. Il faut féliciter M. le ministre et le président de la république pour tous les moyens qu’ils déploient à l’encontre de notre football. Nous sommes sur la bonne voie et j’espère qu’on va continuer comme ça »
FAIRE DE DAKAR UNE PLACE FINANCIERE DE REFERENCE
Le président du Conseil national du Patronat (Cnp), Baïdy Agne, est convaincu que Dakar peut être une place financière de référence.
Faire de Dakar une place financière de référence. Cette ambition a été au cœur de vifs débats hier lors des « Assises de l’entreprise » édition 2023. Selon la plupart des intervenants, en effet, cette ambition ne pourrait se réaliser que si certaines contraintes sont levées. En fin de compte, un consensus fort a été obtenu entre l’Etat et le secteur privé national pour travailler ensemble sur un certain nombre de réformes destinées à faire de Dakar une place financière de référence.
Le président du Conseil national du Patronat (Cnp), Baïdy Agne, est convaincu que Dakar peut être une place financière de référence. « Ce projet, fruit de notre réflexion avec l’APIX, arrive à son heure. Je dois dire que, pour que Dakar soit une Place financière de référence, toutes les conditions sont réunies car notre pays dispose de l’écosystème global approprié. Mieux des plates-formes financières africaines ont déjà un œil ouvert sur ce que nous entendons réaliser. Je précise que notre projet vise la complémentarité et non la concurrence avec les places financières africaines existantes » a indiqué le patron des patrons, Baïdy Agne. Sur ce point, le Premier ministre Amadou Ba a soutenu de son côté que le développement d’un écosystème favorable à l’innovation en matière de services financiers est une priorité nationale portée par le président de la République
. « Le Sénégal a pour ambition de faire émerger des champions en attirant et en développant à partir de son territoire des investissements directs étrangers, qui, en partenariat avec notre secteur privé local, positionneront notre pays dans les chaines de valeur mondiales et favoriseront l’éclosion d’un tissu dense de PME à travers des filières compétitives » a indiqué Amadou Ba. Le Premier ministre a cependant déploré l’existence de freins qui, malgré les efforts immenses des pouvoirs publics, peuvent grever l’essor de Dakar comme une place financière de référence. Il a mis le doigt sur l’accès au financement alors qu’il est urgent de favoriser l’innovation, développer la compétitivité et la conquête de marchés dans un contexte de croissance à deux chiffres prévue dès 2023 avec le démarrage de l’exploitation de nos hydrocarbures au 4ème trimestre de cette année. « La BNDE joue un rôle important en apportant des réponses globales aux besoins financiers des PME-PMI. La Banque Agricole n’est pas en reste en mettant un accent particulier sur le financement des différentes chaînes de valeur relevant de l’agriculture au sens large.
Toutefois, la vingtaine de banques et établissements de crédit présents au Sénégal ne financent que 25 % de l’activité économique et seulement 6 % de la population adulte détient un compte dans une institution financière formelle. Dès lors, des instruments de financement plus innovants s’avèrent indispensables pour compléter les financements classiques utiles mais insuffisants, qu’il s’agisse du financement bancaire qui ne répond pas au besoin critique de renforcement des capitaux propres, ou de la microfinance, dont les taux sont beaucoup plus élevés et les délais trop courts ».
Les préoccupations des acteurs
Le Premier ministre estime que, avec l’évolution technologique combinée à un environnement favorable au développement des affaires et sa stabilité, « Dakar place financière de référence » s’inscrit absolument dans la logique de transformation structurelle de notre économie. Les réflexions issues des Assises de l’Entreprise édition 2023 permettront de coconstruire des partenariats novateurs pour que Dakar soit une place financière de référence. Sur ce point, les assureurs, les experts-comptables, le patronat bancaire, les notaires ont émis différentes préoccupations qui ont été prises en compte par le gouvernement.
Le député de l’opposition et économiste, Mamadou Lamine Diallo, ancien de la Banque centrale, a estimé que cette vocation de faire de Dakar une place financière de référence est noble surtout étant donné les potentialités existant au Sénégal. Cependant, il note qu’il y a un problème d’approfondissement du système financier avec la faiblesse des détenteurs de comptes bancaires et surtout l’échec de la mobilisation de l’épargne nationale intérieure.
En réponse à ces différentes interpellations, Amadou Ba a magnifié la posture du député Mamadou Lamine Diallo. Il a indiqué que le premier socle reste la paix et la démocratie. « Notre environnement des affaires s’améliore beaucoup. Le Sénégal est la deuxième économie de la sous-région, il détient 34% des actifs de la zone et les assureurs sont passés d’un chiffre d’affaires de 100 milliards de frs en 2014 à 200 milliards de frs en 2023. Les banques restent dynamiques même s’il faut déplorer la faiblesse du niveau de bancarisation. Nous sommes aux côtés du patronat dans son unité et dans sa diversité. Dakar, place financière de référence, c’est possible parce que notre pays a les atouts qu’il faut notamment des ressources humaines de qualité, des infrastructures physiques et télécommunications de taille, un potentiel de croissance à deux chiffres avec l’exploitation prochaine du gaz et du pétrole. Dakar peut devenir une place financière de rang mondial.
Dans cette stratégie, le gouvernement va appuyer l’APIX en partenariat avec le secteur privé pour gagner la bataille des délais pour faire avancer les projets. Nous devons aussi gagner les défis de la mobilisation de l’épargne intérieure » a exhorté le Premier ministre Amadou Ba.
LE DG OUSMANE SYLLA FAIT LE BILAN ET DÉVOILE LES PERSPECTIVES
Après 100 jours passés à la tête de Dakar Dem Dikk, le directeur général Ousmane Sylla a fait face à la presse, ce jeudi, pour faire le bilan et parler des perspectives de la société de transport.
Après 100 jours passés à la tête de Dakar Dem Dikk, le directeur général Ousmane Sylla a fait face à la presse, ce jeudi, pour faire le bilan et parler des perspectives de la société de transport.
Il a commencé par rappeler que DDD « c’est 3 300 CDI, prestataires 04 Domaines d’activités / Business Unit 60 Ans d’expérience cumulée dans le transport, 44 Millions de voyageurs par an / en 2015 ». Selon lui, Dakar Dem Dikk incarne le fleuron industriel du transport public au Sénégal à travers ses femmes et ses hommes pétris de valeurs humaines et dévoués à leurs tâches au quotidien. « Dakar Dem Dikk, c’est l’histoire du transport au Sénégal, une longue et riche histoire parsemée de jalons cruciaux qui fondent l’espoir autant qu’ils posent des défis structurels », a-t-il déclaré. Dans sa présentation, le directeur général a fait montre de leur programme zéro accident. « Nous avons noté moins de 1% et je parle bien sûr du taux d’accident pour une exploitation de 300 bus par jour. Il y’a eu 0 accident impliquant DDD depuis le lancement de l’interurbain en 2017 », s’est-il réjoui.
Faisant le bilan des 100 jours sur le terrain, il a indiqué qu’il y’a plus + 28 % du relèvement du parc de bus et + 45 % de hausse du gap de trésorerie. S’agissant du renouveau industriel, il a relevé, entre autres, le paiement électronique, la digitalisation avec la vidéo surveillance et la connectivité du système de contrôle des abonnés. Pour finir, il soutient que son ambition est la digitalisation intégrale en 2023 : processus, métiers, support, expérience voyageurs. Capital humain.
Pour le positionnement stratégique en 2024, il y’aura le rabattement BRT/TER, leader du transport interurbain, Mini réseaux locaux. Concernant les projets transversaux en 2025, on peut citer parmi les ambitions le mix énergétique, contrôle technique, Label DEM DIKK sur la formation des conducteurs de l’interurbain. Face à la presse, Ousmane Sylla a annoncé dans les perspectives l’arrivée de nouveaux bus.
Il a commencé par rappeler que DDD « c’est 3 300 CDI, prestataires 04 Domaines d’activités / Business Unit 60 Ans d’expérience cumulée dans le transport, 44 Millions de voyageurs par an / en 2015 ». Selon lui, Dakar Dem Dikk incarne le fleuron industriel du transport public au Sénégal à travers ses femmes et ses hommes pétris de valeurs humaines et dévoués à leurs tâches au quotidien. « Dakar Dem Dikk, c’est l’histoire du transport au Sénégal, une longue et riche histoire parsemée de jalons cruciaux qui fondent l’espoir autant qu’ils posent des défis structurels », a-t-il déclaré. Dans sa présentation, le directeur général a fait montre de leur programme zéro accident. « Nous avons noté moins de 1% et je parle bien sûr du taux d’accident pour une exploitation de 300 bus par jour. Il y’a eu 0 accident impliquant DDD depuis le lancement de l’interurbain en 2017 », s’est-il réjoui.
Faisant le bilan des 100 jours sur le terrain, il a indiqué qu’il y’a plus + 28 % du relèvement du parc de bus et + 45 % de hausse du gap de trésorerie. S’agissant du renouveau industriel, il a relevé, entre autres, le paiement électronique, la digitalisation avec la vidéo surveillance et la connectivité du système de contrôle des abonnés. Pour finir, il soutient que son ambition est la digitalisation intégrale en 2023 : processus, métiers, support, expérience voyageurs. Capital humain.
Pour le positionnement stratégique en 2024, il y’aura le rabattement BRT/TER, leader du transport interurbain, Mini réseaux locaux. Concernant les projets transversaux en 2025, on peut citer parmi les ambitions le mix énergétique, contrôle technique, Label DEM DIKK sur la formation des conducteurs de l’interurbain. Face à la presse, Ousmane Sylla a annoncé dans les perspectives l’arrivée de nouveaux bus.
KAZU RAJAB A TOUBA, LA GRANDE AFFLUENCE AUTOUR DU MAUSOLEE DE SERIGNE FALLOU
Le Kazu Rajab, aussi appelé « Magalou Serigne Fallou », est célébré ce vendredi 17 février. Déjà, Touba prise d’assaut par des milliers de pèlerins, est plongée dans une belle ferveur. La grande attraction est le mausolée de Serigne Fallou Mbacké
Le Kazu Rajab, aussi appelé « Magalou Serigne Fallou », est célébré ce vendredi 17 février. Déjà, Touba prise d’assaut par des milliers de pèlerins, est plongée dans une belle ferveur. Les artères principales de la cité religieuse ont renoué avec les embouteillages des grands jours. La grande attraction, ces derniers jours, est le mausolée de Serigne Fallou Mbacké, deuxième Khalife général de la communauté mouride.
La célébration du Kazu Rajab revêt une double importance pour la Ummah islamique. Elle coïncide, d’une part, avec le voyage nocturne du Prophète Mohamad qui nous a permis de bénéficier des cinq prières quotidiennes, et, d’autre part, la commémoration de la naissance d’un homme de Dieu qui a contribué à la vulgarisation et à l’acquisition de la foi en l’Islam par son verbe, et son œuvre, a rappelé Serigne Ahmadou Badawi Mbacké. Et Touba n’a pas dérogé à la tradition.
L’atmosphère des grands jours d’action de grâces est souvent interrompue par les sirènes des ambulances. Embouteillages, files ininterrompues de fidèles devant les mausolées à l’intérieur de la grande mosquée, pied de grue devant la résidence de Serigne Fallou Mbacké ou Serigne Abo Mbacké Fallilou reçoit les fidèles. Depuis quelques jours, le Khalife de la famille n’a de cesse de recevoir des autorités de tous les foyers religieux, mais aussi des personnalités politiques. À ce lot, s’ajoutent les dahiras du pays et de l’extérieur en quête de prières et de bénédictions pour la satisfaction de leurs besoins.
Ziarras chez le Khalife et au mausolée de Serigne Fallou
Devant la concession du Khalife de la famille de « Gallas », c’est la grande affluence, avec des foules comme on en voit lors du Grand Magal de Touba. Serigne Abo Mbacké Fallilou, petit-fils de Khadim Rassoul, par son père et de Cheikh Ibrahima Fall, par sa mère, est venu au khalifat avec le rythme. À l’intérieur de la concession de Serigne Fallou, les Zikrs des Baye Fall et les rythmes des tambours résonnent, tandis que des bols de victuailles destinés au « berndé » sont présentés au Cheikh qui reçoit les dahiras et ses hôtes de marques dans la grande salle. Il formule des prières et les chambellans se chargent de transmettre ses propos de réconfort et d’encouragement aux disciples.
Dans la vaste cour, l’eau et le café Touba sont distribués gratuitement. Comme chez le Khalife Serigne Abo Mbacké Fallilou, de longues files de disciples se dessinent aussi à la devanture des différentes concessions des fils de Serigne Fallou, pour perpétuer leur soumission et participer à la réussite de l’événement.
Disciples en quête d’agrément
Serigne Fallou Mbacké est resté dans les cœurs. Il est toujours ce guide charismatique qui a marqué son époque et continue de marquer les esprits des jeunes générations. Ils étaient nombreux à vouloir faire leur ziarra dans le mausolée du deuxième Khalife de la communauté mouride.
Des milliers de disciples, la foi en bandoulière, ont fait fi de la chaleur pour se recueillir auprès de son mausolée. Dans cette atmosphère de ferveur religieuse, l’on ne sent pas le temps passer, comme le révèle Saër Mbaye, venu du village de Mabo pour célébrer le Kazou. Pour la descendance de l’illustre fils de Khadim Rassoul, rien n’est de trop pour rendre inédite cette commémoration. À la devanture de leurs domiciles, des troupeaux de bétails (moutons bœufs) sont attachés et des camions de glace sont stationnés.
Serigne Ahmadou Badawi a rappelé l’importance de la commémoration de la disparition d’El Hadji Mouhamadou Lamine Bara Fallilou, premier petit-fils Khalife général, la veille du Magal de Kazou Rajab. Il a invité les chauffeurs à la prudence et a insisté sur l’amplification des récitals du saint Coran et la déclamation des panégyriques de Khadim Rassoul, mais aussi une exposition sur la vie et l’œuvre de Serigne Fallou. Le guide religieux a magnifié les ouvrages de qualité réalisés par les petits-fils de Serigne Fallou Mbacké, Serigne Bara pour les intimes.
Dans les différentes concessions, les chants de « Khassidas », les « zikrs » et la lecture du Coran accompagnent les ziarra des pèlerins. Serigne Mouhamadou Fallilou Mbacké a été gratifié par le Tout-Puissant d’une large famille et, au cours de sa vie, il a fondé plusieurs localités à Touba et environs, notamment Khayra, Ndindy et Alieu, entre autres. Dans chacune de ces localités résident ses enfants et ses petits-enfants, en parfaite harmonie avec les disciples. Celles-ci accueillent, depuis quelques jours, des pèlerins organisés en dahiras. Devant chacune des résidences de la descendance se dresse une tente pour abriter les cérémonies religieuses, conférences et chants à la gloire du Prophète Mohamad et de Serigne Fallou Mbacké pour magnifier la baraka de la nuit.
Texte Collectif
DECLARATION SUR LA TENSION POLITIQUE ET SES CONSEQUENCES SUR LA STABILITE DU PAYS
Confronté à une multitude de crises au plan économique, social et politique, le Sénégal traverse depuis quelques temps des moments difficiles suite à une tension extrême due à une confrontation entre pouvoir et opposition découlant de graves violations du droit des citoyens notamment des partis politiques, des membres de la société civile et des activistes à exercer leurs droits reconnus et garantis par la Constitution.
Les événements violents survenus à MBACKE le vendredi 11 février, que nous déplorons du reste, suite à l’arrêté illégal préfectoral interdisant le meeting de l’opposition et les tracasseries policières dont sont victimes les partis de l’opposition en général et le leader du parti PASTEF en particulier avec à la clé des arrestations tous azimuts interpellent tous les démocrates attachés à la paix, à l’exercice des libertés individuelles et collectives et à la sauvegarde du climat de stabilité dont notre pays continue de bénéficier dans un contexte sous-régional très tendu.
Prenant l’exacte mesure des graves conséquences qu’une telle situation pourrait avoir pour la sécurité et la stabilité du Sénégal, les organisations signataires de la présente déclaration, qui avaient déjà alerté sur les dangers qui guettent le pays dans une première en date du 23 janvier dernier, appellent l’Etat ainsi que toutes les parties engagées dans cette crise à prendre toutes les mesures de nature à apaiser le climat politique et à sauvegarder la cohésion nationale en procédant notamment :
- Au respect des droits de tous les partis politiques et citoyens à exercer librement dans le respect des lois et des textes en vigueur leurs droits constitutionnels de manifestation pacifique
- A l’observation par l’administration territoriale d’une posture républicaine de neutralité et d’équidistance vis-à-vis de tous les partis politiques;
- A la garantie du droit à l’information des citoyens en rétablissant le signal du groupe Walfadjri injustement suspendu ;
-A la libération de toutes les personnes détenues pour des délits d’opinion ou arrêtées dans le cadre de manifestations;
- A l’arrêt de toutes les poursuites ainsi que de la violence perpétrée contre les citoyens d’où qu’elles viennent ;
Considérant que cette tension découlant des faits cités plus haut constitue assurément un indicateur probant de la gravité exceptionnelle de la situation qui a dépassé la cote critique d’alerte.
Lancent encore une fois un nouvel appel à un dialogue sincère et invitent le Président de la République à prendre d’urgence les mesures les plus appropriées permettant d’apaiser la situation et d’assurer le respect des libertés garanties par la constitution ainsi que les valeurs et principes démocratiques qui seuls peuvent garantir une paix et une stabilité durable.
ENDA GRAF SAHEL FORUM SOCIAL SENEGALAIS GROUPE DE RECHERCHE ET D’APPUICONSEIL POUR LADEMOCRATIE PARTICIPATIVE ET LA BONNE GOUVERNANCE - GRADEC RESEAU AFRICAIN POUR LE DEVELOPPEMENT INTEGRE - RADI THINK TANK IDEES SENEGAL
SONKO EN RÉSIDENCE SURVEILLÉE, SELON YAW
Le dispositif de sécurité est renforcé aux alentours de son domicile, les visites suspendues, ses déplacements interdits. Macky installe notre pays dans le totalitarisme. Il ne laisse aucun autre choix à l'opposition que celui de faire face - COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, le communiqué de la Coalition Yewwi Askan Wi, daté du 17 février 2023, relatif à la situation autour du leader de Pastef Ousmane Sonko.
"Macky Sall poursuit son sport favori : persécuter Ousmane Sonko. Après avoir orchestré sa convocation ce jeudi 16 février 2023 au tribunal à laquelle Ousmane Sonko a normalement déféré, et qui a malheureusement foiré pour lui, lâche ses forces de défense et de sécurité aux trousses de son principal opposant, à coup de gaz lacrymogènes. Multipliant les dérives, des gendarmes s'en sont pris physiquement à Ousmane Sonko, en brisant sur lui les vitres de ses portières pour l'extirper manu militari, le kidnapper et l'introduire contre son gré dans une fourgonnette, pour le conduire de force chez lui.
Depuis lors, le dispositif de sécurité est renforcé aux alentours de son domicile, les visites suspendues, ses déplacements interdits et ses activités entravées.
Ce qui n'est plus ni moins qu'un placement en résidence surveillée.
La Coalition Yewwi Askan Wi s'indigne de cette énième violation des
droits d’Ousmane Sonko et prend à témoin l'opinion nationale et internationale des dérives scandaleuses de Macky Sall, qui installe notre pays dans un totalitarisme intégral. Elle interpelle les organisations des droits de l'homme et appelle tous les Sénégalais épris de paix et de démocratie à prendre leurs responsabilités afin de sauver le Sénégal.
La Coalition Yewwi Askan Wi constate que Macky Sall ne laisse aucun autre choix à l'opposition et au peuple sénégalais que celui de faire face, et entend prendre toutes les dispositions idoines pour défendre ses droits."
Par Jean-Paul DIAS
NDANANE BI
Je te redis que ta mère, ton épouse, tes sœurs, tes enfants, toute la famille et moi-même sommes, tous, fiers de toi. A présent, Barthélemy Dias, embarque nous dakarois, sur ton vaisseau amiral et fais-nous voguer
Je saisis l’occasion de l’anniversaire de ta prise officielle de fonction (17 Février 2022) pour revenir sur ton éclatante victoire du 21 Janvier 2022. D’aucuns ont écrit que tu avais jailli sur la scène politique comme un geyser. Visiblement, ceux là ne te connaissent pas. Pas nous. Le tsunami que tu as fait déferler sur tes adversaires a été si puissant qu’il a laissé certains sans voix. Pourtant ce succès n’est, logiquement, que le fruit de ton engagement, de ta détermination, de ton courage, de ta constance.
Déjà plus jeune maire du Sénégal à l’issue des élections locales de 2009, à près de 34 ans, Vice-président de l’Association des maires du Sénégal, député et membre du Bureau de l’Assemblée nationale durant tout un mandat, plus jeune maire élu et premier maire réélu de la Commune de Mermoz - Sacré Cœur, rien de plus normal qu’après 10 ans comme maire de base tu te retrouves « grand maire »( ainsi que vous désignez, avec affection, dans votre jargon, le maire de la ville de Dakar). Tu avais, clairement, le profil de l’emploi, parfaitement outillé pour présider aux destinées de note ville natale.
En cet instant, me reviennent, en mémoire, les propos de l’honorable Mbaye Jacques Diop (« toujours élu, jamais nommé »), parlementaire émérite, qui aimait à dire que, pour un homme politique, il n’y avait pas plus grand honneur que celui d’être élu Maire de sa ville natale. Il avait raison..
Je te redis que ta mère, ton épouse, tes sœurs, tes enfants, toute la famille et moi-même sommes, tous, fiers de toi. Sous la protection divine, tu resteras dans la voie que tu t’es tracée : total engagement pour le bien commun, avec focus sur l’Essentiel c’est-à-dire l’Humain, respect de la parole donnée…
Que le sang précieux de Jésus-Christ te lave, te purifie de toutes les méchancetés, des manigances mystiques de certains de tes adversaires y compris des incantations magiques de ces shamanes indiens engagés pour te combattre. Que Maman Marie étende son manteau virginal sur ta personne afin de te protéger de tous les ennemis connus et inconnus, visibles et invisibles, ceux du passé, du présent et du futur. Ainsi soit-il ! Que l’Esprit Saint te précède et t’accompagne dans toutes tes décisions et entreprises destinées à la Ville de Dakar et à ses habitants. Veni Creator Spiritus !
Durant cette année de grâces 2022, en quelques mois, tu as réussi à suivre les pas de Dial (Diop), premier natif de Dakar élu à une fonction sociale élective, de même que ceux de Blaise (Diagne), premier députémaire de Dakar. Rien ne pouvant être parfait tu n’as pas réussi à égaler Lamine Coura (Guèye). Partie remise ?
En tout cas, nous, Dakarois, te reconnaissons comme notre Ndanane. Ce terme intraduisible en français ni dans aucune autre langue d’ailleurs renvoie à un concept culturel spécifique au Sénégal. Il s’apparente à un mix du Chevalier de l’époque médiévale, du gentleman anglais, de l’aristocrate. Ce terme désigne le champion dans ce qu’il fait, l’AS, le meilleur en même temps doté des plus hautes qualités humaines comme la générosité, le courage, la serviabilité…..
A présent, Barthélemy Dias, embarque nous, nous tes concitoyens dakarois, sur ton vaisseau amiral et fais-nous voguer à travers des paysages merveilleux vers les rivages urbains de notre siècle
Par élégance politique, tu avais dédié ta victoire à ton illustre prédécesseur. Quant à moi, pour autant que je puisse me le permettre, je la dédie aux femmes : D’abord à ta mère en souhaitant qu’elle lui mette du baume au cœur et qu’elle lui assèche les torrents de larmes qu’elle a tant versés lorsque la méchanceté, la dictature, la complicité voire la combine politico-judiciaire se sont abattues sur toi. ; à Aminata Mbengue Ndiaye, ta maman du Parti socialiste qui, elle aussi, s’est émue pour toi à Rebeuss (prison de Dakar), à maitre Aïssata Tall Sall, notre avocat défenseur des moments sombres qui a versé des larmes lorsque sa science s’est heurtée au zèle télécommandé d’un juge d’instruction instrumentalisé. Quelque part, n’est-ce pas aussi la victoire du PS ?
Les attaques, la médisance, les calomnies continueront mais que ta foi en Dieu et en ton Destin au service des Dakarois et du pays, le Chapelet de ta mère, les prières de toutes les religions élevées en ta faveur t’accompagnent pour Que le Seigneur achève lui-même ce qu’il a commencé