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19 juin 2025
«LES DEPUTES DE BBY ONT OUVERT LA BOITE DE PANDORE DE LA VIOLENCE DANS L’HEMICYCLE !»
Présent à Doha, la capitale qatarie, dans le cadre d’une mission de l’Assemblée nationale, le député Serigne Abdou Mbacké Bara Dolly s’est prêté à nos questions.
Entretien réalisé par notre envoyé spécial à Doha, Amadou Ly DIOME |
Publication 09/12/2022
Présent à Doha, la capitale qatarie, dans le cadre d’une mission de l’Assemblée nationale, le député Serigne Abdou Mbacké Bara Dolly s’est prêté à nos questions. Le vice-président du groupe parlementaire Wallu-Sénégal est ainsi revenu sur sa mission parlementaire à Doha, mais aussi sur la polémique née de sa procuration faite à Me Oumar Youm, président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle lors du vote du budget du ministère de l’Intérieur. Également, il se prononce sur la dernière scène de violence inouïe survenue à l’hémicycle de la place Soweto et dont une femme députée, récidiviste à ses yeux, a été victime. Entretien.
Monsieur le député Serigne Abdou Mbacké Bara Dolly, vous êtes ici à Doha (Ndlr, l’entretien a été réalisé le vendredi 02 décembre 2022 au Millénium Plazza de Doha) au Qatar pour la Coupe du monde dans le cadre d’une mission parlementaire. Quelles sont les grandes lignes de cette mission ?
Serigne Abdou Mbacké Bara Dolly - Je vous remercie de l’opportunité que vous m’offrez d’expliquer les raisons de notre présence ici à Doha, au Qatar, pour cette Coupe du monde 2022. Nous sommes effectivement ici en tant que citoyen sénégalais et en tant que parlementaire pour superviser, au nom de l’Assemblée nationale, le bon déroulement de la compétition pour la délégation du Sénégal. Dans cette mission, il y a nos collègues Oumar Sy, tête de liste de Yewwi Askan wi, Aly Mané de Benno Bokk Yakaar, Mame Guèye Diop et moi-même. Nous sommes donc quatre députés avec un ordre de mission pour observer tout ce qui se passe dans ce grand rendez-vous sportif mondial particulièrement avec la délégation sénégalaise. Vous n’êtes pas sans savoir qu’un budget de 14 milliards de F CFA a été dégagé par l’État et voté par l’Assemblée nationale pour cette compétition majeure. Donc, nous avons un devoir de contrôle sur l’utilisation de cette manne financière. Nous ne sommes pas là pour nous amuser mais pour une mission régalienne. Nous rencontrons les compatriotes présents à Doha pour nous enquérir de leurs besoins et nous assurer que le budget voté par nos soins a été utilisé à bon escient. Nous nous assurons des conditions d’hébergement des uns et des autres bénéficiaires de ce budget. De retour au pays, nous rendrons compte de nos observations au président de l’Assemblée nationale, à la commission des Sports et aux députés. Également, nous sommes là aussi pour supporter et encourager notre Onze national.
Une polémique enfle au pays avec votre procuration de vote donnée au président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle alors que vous êtes vice-président d’un groupe parlementaire de l’opposition. Pourquoi ce choix ?
Dans ce pays les gens aiment alimenter les palabres et se focaliser sur des choses inutiles. Tous ceux qui me connaissent reconnaissent en Serigne Abdou Bara Mbacké Bara Dolly un opposant radical. Je me suis toujours opposé à ce régime qui m’a arraché des maisons, fermé mes entreprises et m’a emprisonné. Quand ce régime me privait de liberté, mon épouse était en état de grossesse de six mois. Elle a eu un malaise et a été évacuée à l’hôpital. Je n’ai pas assisté à la naissance de mon enfant. Tous ces sacrifices ont été consentis parce que je me suis engagé envers le peuple et ai bénéficié de son mandat. Un engagement auquel nous tenons fondamentalement et que nous comptons poursuivre en nous opposant à ce régime incarné par le président Macky Sall.
Cependant, en battant campagne pour avoir ce mandat, j’avais clairement dit que je militais pour la suppression de certaines institutions budgétivores et inutiles comme le HCCT (Haut conseil des collectivités territoriales) et le CESE (Conseil économique social et environnemental) qui bénéficient à elles deux d’un budget de 16 milliards de FCFA. Nous n’avons malheureusement pas eu la majorité escomptée pour ce faire mais la ligne de conduite définie était de nous opposer alors au vote des budgets de ces institutions. En commission, je me suis opposé à ces budgets et ai matérialisé ma position en plénière.
Toutefois, il faut que les gens sachent que je ne suis pas à l’Assemblée nationale pour bloquer le budget du Sénégal qui impacte sur l’activité du pays. Nos pêcheurs, cultivateurs, éleveurs, enseignants et autres corps de métier dépendent de ce budget. Mon rôle est de voir ce qu’il faut améliorer dans tel domaine et la part qui est dévolue à Touba en faisant des propositions dans ce sens. Pour ce qui est du budget du ministère de l’Intérieur, des députés de mon propre groupe et de Yewwi avaient voté oui en commission.
Pour ma part, je ne peux pas voter oui en commission et voter non en plénière parce que les caméras sont braquées sur nous. Quand j’ai été désigné dans la mission pour le Qatar, j’ai fait une procuration à mon collègue, le député Abdou Dieng, tête de liste de Wallu dans le département de Bambey. Le 27 novembre, lors du passage du ministre Antoine Félix Diome, mon collègue n’était pas présent et j’ai donné procuration à Me Oumar Youm de la mouvance présidentielle pour voter oui pour moi. Et cette attitude s’explique aisément.
Mon président de groupe parlementaire est Lamine Thiam et il a été toujours clair sur cette question : il a toujours dit qu’il ne peut voter non et oui à la fois. Et par respect pour cette position et sa personnalité, je ne voulais pas l’indisposer sur cette question. Il me restait alors l’option de nos alliés de Yewwi. Or, avec Biram Souley, nous n’avons pas cette relation qui me permette de lui demander de voter oui pour moi. Donc, pour moi, la personne la plus indiquée pour voter à ma place était Me Youm. J’assume entièrement ma conduite et personne ne peut me mettre en mal avec le peuple que je représente. J’ai pris une part active au vote des budgets de tous les ministères.
Pour le budget du ministère de l’Environnement, par exemple, il était impensable pour moi de priver Touba de la manne de 7 milliards de FCFA allouée pour lutter contre les inondations. De même que je n’allais pas m’opposer à la construction de nouveaux postes de police à Touba et à la réhabilitation du commissariat de Mbacké alors que je suis censé représenter les populations de ces localités. Mon vote n’est et ne sera jamais guidé par la présence des media en plénière. Dans ce parlement, j’ai deux casquettes, celle de député mais, surtout celle de petit-fils de Serigne Touba. Et cette dernière casquette est la plus importante pour moi parce que c’est ad vitam aeternam alors que la première est éphémère et temporelle. Et je dois avoir une attitude en conformité avec ce statut. Si demain, les collègues et ministres me voient adopter en plénière une position autre que celle que je défends en commission, je perdrais à jamais leur respect et ne serais pas digne de porter une telle casquette. Et cela ne m’empêche nullement de m’opposer avec la dernière énergie à Macky Sall et son régime jusqu’à son départ.
Il s’est passé dernièrement des incidents regrettables dans l’hémicycle avec des violences exercées sur une députée de la mouvance présidentielle. N’est-ce pas une tache noire dans cette 14e législature qui se disait de rupture ?
C’est une déception pour moi. Je croyais véritablement en une assemblée de rupture. Sur le plan des débats, nous avons relevé le niveau mais c’est au plan comportemental que nous péchons. Ce qui choque le plus c’est cette violence inouïe surtout à l’endroit d’une femme. Dans la 13e législature, c’était impensable. Aucune femme députée n’a été ainsi violentée.
Il faut cependant regretter le rôle joué par certaines femmes téléguidées par des hommes. Personnellement, j’ai été victime de cet état de fait de la part de cette même Amy Ndiaye à laquelle je témoigne au passage toute ma compassion. En commission, devant le ministre de l’Agriculture et des collègues, elle m’avait gratuitement abreuvé d’injures devant le micro. Aucun de mes collègues présents, y compris ceux de notre coalition hormis la députée Mame Diarra Fam n’a réagi pour dénoncer ce dérapage. Si les gens avaient réagi comme il le fallait en commission, cette dame n’allait pas récidiver. Il faut que les gens sachent que nous avons nos propres réalités dans ce pays où les guides et chefs religieux bénéficient d’une certaine marque de considération. Je suis avant tout petit-fils de Serigne Touba. Les députés de BBY qui ont assisté à la scène sans s’en offusquer le moins du monde ont ouvert la boîte de Pandore.
Cela dit, je condamne toutes sortes de violences dans l’hémicycle à fortiori sur une femme. Il faut qu’on respecte le règlement intérieur de l’Assemblée nationale et, au besoin, qu’on exige du président de l’institution des sanctions allant dans le sens de la privation temporaire de parole des fautifs. J’invite le président de l’Assemblée nationale à faire respecter le règlement intérieur du parlement et à user de toute la rigueur nécessaire pour ce faire. Si les collègues de la mouvance présidentielle commencent par sanctionner les députés fautifs de leur camp, les autres en feront de même et tout rentrera dans l’ordre. Mais, encore une fois, je regrette et condamne avec la dernière énergie cette forme de violence. Je suis au Qatar et ai été choqué par la violence des images qui me sont parvenues et qui rendent une mauvaise image du parlement. Quand cette même femme m’a injurié, je pouvais me faire justice mais je ne me suis pas rabaissé à son niveau parce qu’elle fait de la provocation pour ceux qui sont derrière elle. Elle est même revenue dans mon bureau pour me lancer son portable. J’ai gardé mon calme et ma sérénité pour ne pas répondre à ses provocations.
L’Assemblée nationale n’est pas un temple de gladiateurs mais elle n’est pas non plus une place où on humilie nos chefs religieux.
Par Moussa KAMARA
1, 2 et... 3
L’argent coule à flot au Sénégal. Depuis l’avènement de l’Alternance on ne parle plus que de milliards. Nos Libéraux qui ne le sont qu’en matière d’argent savent dénicher les poches où sont nichés les sous.
L’argent coule à flot au Sénégal. Depuis l’avènement de l’Alternance on ne parle plus que de milliards. Nos Libéraux qui ne le sont qu’en matière d’argent savent dénicher les poches où sont nichés les sous. Et pour le partage avec le peuple ce n’est pas demain la veille que nous verrons cet argent revenir à ceux qui en ont le plus besoin.
Sous Wade les fans et les militants étaient au moins à la fête. L’argent circulait tant bien que mal. La générosité de Wade est simplement légendaire. Il aidait la corporation autant que faire se pouvait. Un seul hic l’a stoppé !Il a visé un troisième mandat que ses ministres, ses experts nationaux et internationaux et last not least son Conseil constitutionnel lui avaient généreusement accordé. Le peuple l’a toujours aimé mais n’était pas d’accord avec lui pour un troisième mandat. Qui aime bien châtie bien !
Et après cet épisode il continue toujours de lui manifester toute son affection dès que les occasions se présentent. Il n’y a là aucune raison pour que le peuple change entretemps. Tous nos chefs d’Etat libéraux ont fait deux mandats de sept et cinq années.
Après de belles réalisations sous son magistère, l’actuel Président en a ajouté d’autres qui n’avaient aucune raison d’être. Comme la dernière qui était de récompenser nos Lions du foot. Pour la Coupe d’Afrique, ils ont été bien honorés. Pour cette Coupe du monde, l’objectif n’a pas été atteint. Qu’à cela ne tienne, ils toucheront les primes prévues sans avoir atteint l’objectif qui leur avait été fixé pour Mondial. Simple générosité sélective !
C’est à se demander à quoi bon de fixer des objectifs à atteindre et les ignorer superbement tout en payant malgré tout les primes corrélées à ces objectifs! Bien vrai que nos Lions participent à rehausser partout le drapeau national et ils ne sont pas payés mensuellement par l’Etat. Mais ce sont des Lions qui évoluent dans de grands championnats européens et qui sont très loin d’être misérables.
Contrairement à ceux du Beach soccer qui sont plusieurs champions d’Afrique sans bénéficier de primes conséquentes. Le budget disponible pour payer ces primes indues à nos « Lions » du football pouvait bien servir à bien d’autres choses très utiles. Le football local en a bien besoin. Nos clubs n’existent plus sur le plan africain. Le transport et les hôtels sont des barrières souvent infranchissables pour ces clubs locaux sans compter les primes de nos pauvres joueurs.
A quoi sert-il de construire un stade où ne joue que le l’Equipe nationale et qui manque notablement de maintenance ? Il semble bien que beaucoup d’actes posés contribuent à valider un troisième mandat. L’élève qui a battu son Maitre méditera bien ce que le peuple lui réserve.
POURQUOI DES PAYS SONT EXCLUS DU SOMMET USA-AFRIQUE ?
Au moins cinq pays africains manqueront le prochain sommet Etats-Unis-Afrique, selon les autorités américaines
Au moins cinq pays africains manqueront le prochain sommet Etats-Unis-Afrique, selon les autorités américaines.
L ’arrivée du Républicain, Donald Trump au pouvoir en 2014 avait marqué un coup d’arrêt dans les relations américano-africaines. Durant son magistère, l’ancien président des Etats-Unis n’avait manifesté aucun intérêt pour le continent africain. Une entorse au cours de l’histoire que son successeur, le Démocrate Joe Biden tente de réparer en organisant du 13 au 15 décembre un sommet avec les dirigeants africains.
En prélude à cet évènement dont la dernière édition s’est tenue en 2014, la secrétaire adjointe du bureau des Affaires africaines, Molly Phee et le directeur principal des Affaires africaines Judd Devermont ont donné une conférence de presse en ligne mercredi 7 décembre.
Au cours de cette rencontre, Judd Devermont a rappelé que le président Biden « estravi d’accueillir 49 gouvernements, la Commission de l’Union africaine, la société civile, les entreprises et le secteur privé, les jeunes dirigeants et la Diaspora à Washington DC pour le sommet des dirigeants États-Unis-Afrique du 13 au 15 décembre ». Les discussions tourneront autour de « l’établissement de partenariat du 21e siècle ». « Durant le sommet, nous allons parler de certains défis les plus urgents au monde, de la pandémie et du changement aux conséquences négatives de l’invasion de l’Ukraine, en passant par les questions qui nous concernent tous –la démocratie et le gouvernement, la sécurité, le commerce, l’investissement et le développement », assure le diplomate américain.
Pour la secrétaire adjointe aux affaires africaines, ce sera une occasion pour le secrétaire d’Etat, Antony Blinken de « consolider ses relations de travail avec ses pairs et aussi d’approfondir vraiment nos discussions sur des questions prioritaires pour les Africains et pour les Américains ». « Ces questions incluent le changement climatique, la sécurité alimentaire, la sécurité sanitaire », précise-t-elle.
Cependant, certains Etats africains ne seront pas au rendezvous. « Par respect pour l’Union africaine, nous n’avons pas invité les gouvernements qui ont été suspendus par l’Union africaine pour coups d’Etat », explique Molly Phee. « Concernant les pays que nous n’avons pas invités, il s’agit des pays qui ne sont pas en règle avec l’Union africaine. Cela inclut le Mali, le Soudan, la Guinée et le Burkina Faso (secoués par des coups d’Etat militaires) », précise Judd Devermont, ajoutant que « nous n’avons pas non plus invité des pays avec lesquels nous n’avons pas de relations diplomatiques, comme l’Erythrée ».
M. Phee soutient en revanche que les Etats-Unis continueront de travailler séparément avec les pays qui ne sont pas invités en raison de leur instabilité institutionnelle « pour encourager un retour à une transition démocratique ».
Par Baba DIOP
POSSEE OR
Le dépit amoureux s’était emparé de Tata depuis la sortie des Lions de la Coupe du monde. Elle avait du mal à avaler la pilule d’autant que la défaite des Lions avait plombé ses espoirs de devenir la Madame Crésus.
Le dépit amoureux s’était emparé de Tata depuis la sortie des Lions de la Coupe du monde. Elle avait du mal à avaler la pilule d’autant que la défaite des Lions avait plombé ses espoirs de devenir la Madame Crésus. Celle qui porterait dentier en or, bracelets en or, bagues en or et boucles d’oreilles en or. Celle qui surlignerait ses cils et sourcils avec du khol poussière d’or. Tata était sûre et certaine que 2022 était l’année vert jaune rouge frappée de l’étoile verte qui se terminerait avec le sacre mondial des Lions. La CAN n’était qu’un avant-goût. Son charlatan de Guinassé kate, en lançant les cauris, l’avait assurée de la victoire des Lions par 3 buts à zéro. Forte de cette prédiction, Tata partit convaincre son banquier de lui accorder un découvert de quelques millions pour son grand magasin « ku sop gaindé » (1) qu’elle entendait bien ouvrir. C’est ce qu’elle fit. Sur les rayons de son magasin tout était aux couleurs des Lions : chaussures Népé, Seru rabal, cure dents, boucles d’oreilles Dibé, tout ce qu’on pourrait s’imaginer comme objets utilitaires.
La première victoire des Lions avait boosté le commerce de Tata. La deuxième défaite sonna la mort de « Ku sop Gaindé ». Depuis ce jour Tata décréta une grève de la faim. Les médiateurs accoururent, l’imam en tête. Quand on interrogea Tata sur les raisons de cette grève de la faim. Elle murmura « Diaro or, semaine nu or, possé or ak dibé or Moy tax ma diog » (2)
1. Qui aime les Lions
2. Boucle d’oreille en or, bracelet Semaine en or, boucles d’oreilles,, dentier en or. C’est qu’il me fut pour cesser (la grève de la faim)
DÉBATS EN PLÉNIÈRE POUR L'EXAMEN DU BUDGET DES ARMÉES
Depuis l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, soit 62 ans d’indépendance, c’est la première fois que le vote budget du ministre des Forces Armées fait l’objet d’un débat, à l’Assemblée nationale
La rupture tant attendue viendrait-elle de l’examen du projet de budget du ministère des Forces Armées ? Depuis l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, soit 62 ans d’indépendance, c’est la première fois que le vote budget du ministre des Forces Armées fait l’objet d’un débat, à l’Assemblée nationale. Ayant annoncé la couleur depuis le passage du ministre Sidiki Kaba en Commission, les parlementaires de l’opposition ont forcé au débat en plénière hier, jeudi 8 décembre 2022, lors du vote du budget alloué au ministère des Forces Armées, pour l’exercice 2023, arrêté à 513.377.040.441 FCFA.
Lors des échanges, Me Sidiki Kaba a été interpellé sur plusieurs sujets intéressant la défense et la sécurité nationale, la sous-région et le Sahel, entre autres. Abordant la crise en Casamance, Thierno Alassane Sall a interpellé le ministre des Forces Armées sur la question des «messieurs Casamance» qui, à son avis, «ont beaucoup retardé l’installation de la paix» dans la région méridionale du pays en proie à un conflit armée depuis plus de quatre décennie (depuis 1982). «Les messieurs Casamance ont beaucoup retardé l’installation de la paix, car ils faisaient du n’importe quoi et ce qu’ils voulaient. Alors que si l’Etat laissait l’Armée régler ce problème, on n’en arriverait pas là», déclare le député non inscrit.
Mieux, Thierno Alassane Sall a tressé des lauriers aux «Jambars» de l’Armée sénégalaise dont les compétences sont reconnues hors de nos frontières. «Dans une mission au Comores, les éléments en faction attendaient l’arrivée des officiers sénégalais pour pouvoir aller au front. C’est pour montrer que la réputation de nos officiers est tant chantée en Afrique», évoque-t-il avec fierté. Autre intervenant, autre sujet ! Le député Chérif Ahmed Dicko lui regrette «l’instrumentalisation» des Forces de Défense et de Sécurité dans la politique. «Notre sentiment et conviction, c’est que nos Forces de Défense et de Sécurité sont en train d’être instrumentalisées dans la politique, au bénéfice du plus petit politicien qui gère ce pays. Nous lui lançons ce message, qu’il le veuille ou pas, le Néméku Tour aura lieu», lance le parlementaire.
Aussi le député du département de Goudomp réclame-t-il un cantonnement militaire dans la commune de Yarang, abritant un marché hebdomadaire sous régional, où, à l’en croire les vols de bétail sont récurrents. «Le département de Goudomp sollicite le maillage sécuritaire, le long de la frontière avec la Guinée-Bissau. La preuve, le vol de bétail est très fréquent dans la zone de Yarang où aucun cantonnement militaire n’existe», relève l’élu du Balantacounda. Quant à Farba Ngom, il n’a pas été tendre avec ses collègues de l’opposition. Ainsi le député de la majorité, Bennoo Bokk Yaakaar dira-t-il au ministre des Forces Armées, Sidiki Kaba, s’agissant du groupe adverse : «On a affaire à des gens qui n’ont pas le niveau et le vécu politique».
BARTHELEMY DIAS AU MINISTRE DES FORCES ARMEES : «La mort de Fulbert Sambou et de Didier Badji est un assassinat qui ne se justifie pas»
Barthélémy Dias a interpellé le ministre des Forces Armées, Sidiki Kaba, sur la disparition de Fulbert Sambou et de Didier Badji. Il demande des comptes sur la déclaration du parquet disant que le corps de Fulbert Sambou, retrouvé au large des côtes, ne peut être autopsié. Pour Barthélémy Dias, leur mort est un «assassinat qui ne se justifie pas» et que l’unique cause est la troisième candidature du président Macky Sall. Barthélémy Dias a aussi demandé des comptes sur la présence de la Gendarmerie, lors de la cérémonie d’installation du président de l’Assemblée nationale. La Gendarmerie ne doit plus être présente à l’hémicycle. Il demande que cela ne se reproduise plus.
GUY MARIUS SAGNA INTERPELLE ME SIDIKI KABA : «Tout le monde sait que c’est l’Armée Française qui soutient les Jihadistes»
«Je vous avais demandé l’utilité de la présence de l’Armée Française au Sénégal, en commission. On continue de faire des exercices, depuis 1960, avec cette Armée. C’est comme si l’élève sénégalais est nul. Et pourquoi on le fait au Sénégal ? Et pourquoi pas en France ?... Les accords signés, bien avant les indépendances, avec les Français demeurent toujours. L’Armée Française devrait quitter le territoire, pour la souveraineté du Sénégal. Armée française, allez-vous en ! Vous n’avez pas confiance en notre Armée, sans quoi vous demanderez à l’Armée Française de quitter nos terres. La France n’a rien à faire au Sénégal, sauf pour protéger les présidents qui sont à sa solde. C’est l’Armée Française qui soutient les Jihadistes. On n’a rien à faire avec une Armée qui bombarde d’autres pays de la sous-région et des autres continents», assène l’activiste Guy Marius Sagna, député de Yewwi Askan Wi, par ailleurs secrétaire exécutif de Frapp/France Dégage, au ministre des Forces Armées.
L’OFNAC AU TESTEUR DE SERIGNE BASS
L'ancien procureur n’a jamais accordé du crédit au travail de l'autorité anti-corruption dont il vient de prendre la tête. Une nomination diversement appréciée à la veille du terme du mandat du régime dont des membres sont épinglés pour malversation
La communauté internationale célèbre en ce jour du vendredi 9 décembre, la 19e journée internationale de lutte contre la corruption. Au Sénégal, la coïncidence de cette célébration avec la nomination à la tête de l’Office national de Lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) de l’ancien procureur Serigne Bassirou Guèye qui s’était illustré par son mépris des rapports de cet organe suscite moult interrogations. Surtout à moins de quatorze mois du renouvellement de l’actuel mandat présidentiel dont certains partisans ont été épinglés par les rapports de l’Ofnac.
Le Sénégal célèbre, en ce jour du 9 décembre, la journée internationale de lutte contre la corruption. Instituée par l’Assemblée générale des Nations unies à la suite de l’adoption de la Convention des Nations unies contre la corruption le 31 octobre 2003, cette 19e édition intervient dans un contexte très particulier marqué par la nomination de Serigne Bassirou Guèye, à la tête de l’Office national de Lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac).
Ancien procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe (Tgihc) de Dakar, Serigne Bassirou Guèye n’a jamais accordé du crédit au travail de cette autorité administrative indépendante, créée par la loi N° 2012-30 du 28 décembre 2012. De 2016, année de la publication du premier rapport de l’Ofnac jusqu’à son départ du Parquet en 2021, Serigne Bassirou Guèye n’a instruit aucun rapport d’enquête que lui a transmis l’Ofnac.
Mieux, il s’était plutôt érigé en défenseur des responsables du régime en place dont la gestion a été épinglée en classant sans suite ces documents compromettants. Parmi ces rapports, nous pouvons citer entre autres, le rapport de 2019 qui incrimine l’ancien Directeur des Domaines Mamour Diallo avec Tahirou Sarr d’« association de malfaiteurs, escroquerie portant sur des deniers publics, tentative d’escroquerie portant sur des deniers publics; complicité d’escroquerie portant sur les deniers publics » dans l’affaire dite des 94 milliards. Il en est de même du rapport de 2015 qui fait état d’une malversation portant sur plus de 127 millions de FCFA au niveau du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), alors dirigé par l’actuel ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Anne.
Toujours dans cette liste des rapports rangés dans les tiroirs du Parquet par l’actuel président du l’Ofnac, figure également celui de l’année 2020 qui a épinglé la gestion des 69 milliards F cfa de fonds dans le cadre de la lutte contre la pandémie Covid-19 par l’actuel ministre des Transports terrestres, Mansour Faye, alors ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale (MDCEST).
Cette liste des rapports de l’Ofnac rangés dans les tiroirs du Parquet ou mis sur le coude par Serigne Bassirou Guèye est loin d’être exhaustive puisque son prédécesseur, Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté, a annoncé en 2020 que l’OFNAC avait transmis plus de 20 rapports au Procureur de la République dont elle ignorait totalement la suite qui leur a été réservée.
Au regard de ces faits, pas mal de Sénégalais s’interrogent, aujourd’hui, sur le choix de Serigne Bassirou Guèye pour présider aux destinées de l’Ofnac, organe que le chef de l’Etat a dit avoir créé pour veiller au respect des règles de la bonne gouvernance des deniers par les membres de son régime. Serait-on forcé à penser, comme certains esprits subversifs, que le maître du jeu chercherait à laver plus blanc encore ses partisans incriminés ou incriminables ? Surtout à moins de quatorze mois du renouvellement du mandat présidentiel qui donne tous les signes d’une compétition acharnée entre l’opposition et le pouvoir, sur fond de troisième mandat.
LA COMMANDE D'ARMES POUR LE COMPTE DU MINISTÈRE DE L'ENVIRONNEMENT EN PHASE DE LIVRAISON
La commande en armement pour les personnels des Eaux et Forêts et les agents des Parcs Nationaux est en livraison. L’annonce a été faite hier, jeudi 8 décembre, par le ministre de l’Environnement Alioune Ndoye
La commande en armement pour les personnels des Eaux et Forêts et les agents des Parcs Nationaux est en livraison. L’annonce a été faite hier, jeudi 8 décembre, par le ministre de l’Environnement, du développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye. Il était à l’Assemblée nationale pour le vote du budget de son département.
Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a annoncé aux députés que le matériel et équipement militaire, d’une valeur de plus de 45 milliards, qui devrait être acquis par les Eaux et Forêts par commande, et évoqués dernièrement par la presse, commence à être livré. Il était à l’Assemblée Nationale hier, jeudi 8 décembre, pour l’examen du budget de son ministère. «Le marché ne souffre d’aucune irrégularité», a-t-il ajouté car étant pour la défense nationale. Il a aussi précisé que c’est destiné aux Forces de Défense et de Sécurité (les agents des Eaux et Forêts ainsi que ceux des Parcs nationaux), pour les doter d’équipements de sécurité afin de faire face aux délinquants lourdement armés, de logistique pour lutter efficacement contre le trafic illicite et l’exploitation abusive de bois, contre les feux de brousse, le braconnage, entre autres.
Face aux parlementaires, il est également revenu sur la mise en œuvre de la loi sur le plastique, révélant que plus 70.000 tonnes ont été saisies dernière ment par ses services. Selon lui, le fait que la loi qui ne soit toutefois pas appliquée dans toute sa rigueur, est une mesure de souplesse décidée par l’Etat à cause de la situation mondiale comme la guerre en Ukraine. Parlant de la coupe de bois en Casamance, Alioune Ndoye annonce que plusieurs zones sont désormais sécurisées et que la traque continue, comme recommandée parle président de la République, Macky Sall.
A l’Assemblée nationale, le ministre de l’Environnement a, en outre, annoncé des projets d’aménagement du Parc de Hann et le Parc National du Niokolo-Koba. À propos de l’effectif du personnel forestier, Alioune Ndoye souligne que les agents sont au nombre d’un peu plus d’un millier pour les Eaux et Forêts, regroupant tous les grades : personnel technique, ingénieur des travaux et ingénieur de conception.
A signaler que le ministre Alioune Ndoye a été longuement interpellé par les députés sur plusieurs points. Le député Malick Kébé, par exemple, a voulu avoir plus de détails sur la mise en œuvre de la loi sur le plastique. Thierno Alassane Sall, quant à lui, s’est offusqué de la situation du marigot de Mbao, tout en déplorant la perte des massifs forestiers.
Le député Ibrahima Diop demande des solutions à la mauvaise qualité de l’air dans la capitale, Dakar, causée notamment par la pollution automobile. Babacar Mbengue est revenu sur le cas de la baie de Hann que polluent une dizaine d’entreprises qui y déversent leurs déchets. Les députés Lemou Touré et Fatou Gaye se sont attaquées à la pollution causée par les industries dans la zone de Mboro. Pour l’exercice 2023, le budget du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique s’élève à 67.281. 966.160 FCFA en Autorisations d’engagement (AE) et 38. 781. 966. 160 FCFA en Crédits de paiement (CP).
KEEMTAAN GI - SILENCE !!!
Séquence d’une vidéo lors de la confrontation entre l’homme le plus honni du pouvoir en place et la masseuse Adji Sarr. Deux jeunes dans un live en train de se faire des vannes, rigolant dans un pays où les gens ont perdu le sourire depuis longtemps. Le crime de ce jeunes gens, c’est de s’être trouvés non loin de la maison de correction de Rebeuss que l’on n’aperçoit même pas dans la vidéo. Deux jeunes gens dont le tort est certainement d’être des inconditionnels du leader du Pastef, Ousmane Sonko. Ils s’appellent Diop Taïf et Vito Der Maister Diouf. Depuis mardi, ils dorment à la prison de Rebeuss. Où ils ont sûrement retrouvé deux autres jeunes gens coupables, eux, d’avoir parodié des Unes de journaux. Eux également faisaient dans la dérision. Seulement voilà, eux aussi, leur crime c’est d’être proches de l’ennemi public numéro 1 du pouvoir en place. Dans le même temps, les auteurs de vidéos et de caricatures présentant le même Sonko en tenue d’Adam courent toujours. Avant-hier encore, un autre élément proche du diable Sonko a été arrêté pour s’être exprimé dans le dossier relatif à la disparition de deux militaires il y a quelques semaines. Pourtant, un thuriféraire du pouvoir en place, qui avait soutenu sur le plateau d’une télévision, que ces deux militaires ont été enlevés et probablement noyés vaque tranquillement à ses occupations. A ce rythme, il y a fort à craindre qu’il y aura bientôt plus de détenus d’opinion que d’agresseurs dans nos geôles. Ne parlons évidemment pas de notre confrère Pape Alé Niang emprisonné pour avoir fait son métier de journaliste d’investigation. Bref, le régime veut installer la terreur dans l’optique certainement de bâillonner la pensée et annihiler tout esprit critique dans ce pays. Sur un autre sujet, on nous promettait donc des vidéos plus hard que les films X et qui ôteraient toute envie au supposé violeur chef du Pastef de diriger le Sénégal. On nous promettait qu’il quitterait la queue basse le tribunal de Dakar mardi dernier. L’un de ses détracteurs déclarait même que les Sénégalais ne commettraient pas la bêtise d’élire un homme dont l’anatomie pourrait se retrouver dans la rue. Bon, soyons sérieux éloignons-nous de ce Vaudeville de piètre qualité. Un procès de l’opposant public N° 1, c’est un coût cher pour nos finances publiques ne serait-ce que pour le déploiement de toutes nos forces de sécurité et même de défense, en termes aussi de carburant, d’indemnités journalières d’opérations pour les policiers et les gendarmes, de lacrymogènes et même de grenades offensives à balancer en veux-tu en voilà, d’avocats à rémunérer par l’Etat, de com à financer pour obtenir le lynchage médiatique de Sonko, de journées de travail et d’études perdues, de destruction de commerces, d’édifices publics et d’infrastructures etc. Face au silence des Apéristes, auparavant si bruyants sur ce dossier de viol consenti, il appartient au Chef de siffler la fin de la récréation. La comédie a trop duré. KACCOOR BI - LE TEMOIN
PRECISION SUR LE TEXTE « COMPLOT SWEET BEAUTY » DE BORIS DIOP
Dans la soirée du mercredi 07 décembre, un texte de l’écrivain-journaliste Boubacar Boris Diop a été largement partagé sur beaucoup de plateformes poussant certains à croire que c’est un document récent. Il faut signaler que l’article, consacré au complot Sweet Beauty, a été publié en mars 2021. Le texte qui reste d’une brûlante actualité constitue une piqûre de rappel. C’est dans ce dessein que nous l’avons publié sans toutefois préciser qu’il est vieux de plus d’un an. Toutes nos excuses à l’auteur et à nos lecteurs.
UNE PASSATION PEUT CACHER UNE INJUSTICE
On vous parlait hier de la passation de service à l’Agence de presse sénégalaise. Il faut signaler que cette passation de service se déroulait au moment même où des journalistes manifestaient à la maison de la presse, réclamant la libération de notre confrère Pape Alé Niang qui observe une grève de la faim à la prison de Sébikotane… Sous le chaud soleil, les manifestants voyaient d’autres confrères bien sapés, sortir de rutilantes bagnoles et s’engouffrer à l’intérieur de la maison de la presse sans aucun signe de solidarité. Comme quoi, le sort de Pape Alé Niang ne les concerne pas.
MEDIAS LE CESTI CELEBRE SON PREMIER DOCTEUR
Jusqu’ici les docteurs en sciences de l’information et de la communication venaient d’une approche classique, notamment une formation dans les universités européennes et américaines. D’ailleurs les rares journalistes devenus des docteurs en sciences de l’information et de la communication avaient aussi suivi cette même approche classique en partant à l’extérieur pour revenir avec un doctorat. Ce jeudi 08 décembre 2022marque une rupture historique puisque le Cesti a délivré son premier doctorat en sciences de l’information et de la communication. L’ancien journaliste au Soleil, Abdou Diaw, a soutenu brillamment avec une mention Très Honorable une thèse sur le thème : « Modèle économique et transformation des entreprises de presse écrite au Sénégal : Etude comparative des processus d’adaptation dans l’écosystème du numérique (les exemples du Soleil et de l’Observateur) » Abdou Diaw est d’ailleurs largement revenu sur le choix d’un tel sujet. « Qu’il s’agisse du mode de collecte, de traitement, de diffusion et de distribution de l’information, tous ces maillons subissent d’importantes mutations dues à une forte percée des services du digital dans les médias au Sénégal», a-t-il déclaré. « Il est ressorti des résultats de nos travaux de recherches basés sur une approche méthodologique mixte qu’en dépit de ces changements, on observe que le modèle économique des deux entreprises de presse, objet de notre étude, n’a pas été fondamentalement remis en cause. Car ce modèle, qui repose essentiellement sur le triptyque : vente au numéro, publicité et aide à la presse, continue de résister (…) », a poursuivi le confrère.
TOURISME UN BATEAU DE CROISIERE DE 1077 TOURISTES ACCOSTE AU PORT DE DAKAR
Le Port de Dakar a vécu hier un grand événement. Un bateau de croisière y accostait pour la première fois depuis près de deux ans pour cause de pandémie de Covid-19. Le navire ZAANDAM-Flag The Netherlands-IMO 9226891 a mouillé au port de Dakar hier matin à 8 h pour une escale d’une journée puisqu’il devait quitter nos eaux à 18h. L’événement était d’autant important que le navire transportait 1077 touristes de nationalités américaine, canadienne, anglaise et australienne entre autres qui ont pu visiter notre pays au cours de la journée. Les 1077 touristes ont pu admirer des sites comme le Lac rose, la réserve de Bandia et les Iles du Saloum. Près de 80 bus ont été mobilisés parles autorités du ministère du Tourisme pour le déplacement des touristes sur ces différents endroits. Le ministre de la Pêche Pape Sagna Mbaye, le directeur général du Port de Dakar Mountaga Sy et le directeur général de l’Agence sénégalaise de promotion touristique avaient fait le déplacement au poste 24/Mole 2 pour magnifier le choix de l’armateur TVS Sea Invest qui a favorisé le séjour de la croisière qui n’avait pas prévu de faire escale à Dakar. Mais le DG de TVS, Assane Diouf, a pu convaincre la croisière venant d’Abidjan de faire escale à Dakar avant de continuer son chemin sur le Cap-Vert. Les différentes personnalités présentes ont magnifié la venue du bateau de croisière à Dakar. Un choix qui vend la destination touristique du Sénégal avec des impacts à tous les niveaux. D’ailleurs le commandant du navire, satisfait des conditions d’accueil à Dakar, promet une autre croisière au Sénégal en début de 2023.
GUY MARIUS SAGNA, UN DEPUTE HORS DU COMMUN
Dans son palais, le Président Sall doit se maudire, lui-même, d’avoir rendu si célèbre Guy Marius Sagna à force de l’arrêter et le faire emprisonner. Élu député, le leader du mouvement Frapp en fait voir de toutes les couleurs aux ministres à l’Assemblée nationale. Il ne fait jamais les choses comme les autres dans son temps de parole. Il y va souvent par des phrases assassines mais avec correction et sa légendaire pertinence, chiffres et documents à l’appui. Mais hier, lors du passage de M. Alioune Ndoye, ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition Écologique, Guy y est allé de son petit rappel, histoire certainement de montrer le caractère du maire de Dakar-Plateau. Regardant le ministre dans le blanc des yeux, il lui a demandé s’il le reconnaissait. Et c’est pour lui dire que c’est lui, Guy, qui était allé déposer une lettre à sa mairie de Plateau et le ministre avait demandé à ses nervis de les battre. «Ngawakh say nervis ñiou nokk ñiou, ñu nok ñiou bañiou beug dei », sacré Guy !
RAVAGE PALUDIQUE A KAOLACK LE MEDECIN-CHEF CONFIRME «LE TEMOIN»
Dans une de ses récentes éditions, « Le Témoin » quotidien avait révélé que la région de Kaolack était en passe d’être décimée parle paludisme ! La preuve, écrivions-nous, par toutes les structures sanitaires comme l’hôpital régional ElHadj Ibrahima Niass, l’Infirmerie du camp militaire, le poste de santé de Sara Ndiougary, de Boustane et autres submergés de cas palustres. Faute de lits, rappelons-le, des patients gravement atteints sont hospitalisés à…même le sol. Le médecin-chef de la région de Kaolack interpellé par notre confrère « Dakaractu » a confirmé l’alerte donnée par « Le Témoin ». Mieux, le médecin-chef est allé plus loin en révélant que sa région médicale a enregistré 17.000 cas de paludisme à la fin du troisième trimestre de 2022. Aux yeux de notre confrère « Dakaractu », ces chiffres font froid dans le dos alors qu’en 2021, Kaolack avait eu juste 1.845 cas en cette même période. Donc le nombre cas de palu est passé de 1.845 à 17.000 en une seule année. « Depuis une semaine, pratiquement tous les membres de ma famille sont hospitalisés, les uns après les autres, au poste de santé de Sara Ndiougary. J’ai dépensé entre 30.000 et 40.000 francs par personne, pour une perfusion antipaludique communément appelée à Kaolack « Cocktail ou Diamante ». Dans certains cas graves, la perfusion reste et demeure le seul traitement de salut! » avait déploré dans nos colonnes le vieux M. A. Diop, commerçant domicilié au quartier Boustane.