Répondant au député de Yewwi Askan Wi, Guy Marius Sagna, la cheffe de la diplomatie sénégalaise a soutenu hier à l’Assemblée nationale que le Sénégal n’a jamais exercé d’embargo sur le Mali. Répliquant aussi, Aïssata Tall Sall affirme que « c’est la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui a pris ces mesures-là« . Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, s’exprimait, hier mercredi lors du vote du budget 2023 de son département ministériel à l’Assemblée nationale.
« Le Sénégal n’a jamais exercé d’embargo sur le Mali, c’est la CEDEAO qui a pris ces mesures-là. Nous sommes membre de la CEDEAO. Nous sommes les premières victimes de cet embargo. Le Sénégal et le Mali n’ont jamais eu de relation conflictuelle. Par contre, il y a une chose qui n’est pas vraie. Tout le monde a dit ici, que Macky Sall voulait être un médiateur entre la France et Mali, ce n’est pas vrai. Parce que le Président Macky Sall n’a jamais dit qu’il était un médiateur entre la France et le Mali. C’est au contraire un journaliste de RFI qui est venu me poser une question en me disant est ce que vous ne pouvez pas offrir une médiation, j’ai dit pourquoi pas. Moi, je parle au ministre des Affaires Etrangères du Mali, je parle à la ministre des Affaires Etrangères de France, je peux bien voir avec les deux. Le lendemain, on a titré Macky Sall offre sa médiation. Macky Sall n’a jamais dit ça. Cela dit, maintenant le Mali est en train de revenir dans la CEDEAO. Il a mis en place son agenda. Il reviendra à l’ordre constitutionnel » a déclaré Aïssata Tall SALL.
Le juge du 1er cabinet a répondu favorablement à leur requête et va entendre l’ex capitaine de la gendarmerie le lundi 12 décembre prochain à 11 heures.
Une très bonne nouvelle pour les avocats de Ousmane Sonko. Ces derniers, avaient adressé un courrier au Doyen des juges pour demander l’audition de l’ancien capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré.
Le juge du 1er cabinet a répondu favorablement à leur requête et va entendre l’ex capitaine de la gendarmerie le lundi 12 décembre prochain à 11 heures.
Ce dernier, alors en poste à la Section de recherches, a contribué à l’enquête sur l’affaire Sweet Beauty dans laquelle Ousmane Sonko est accusé de viols et menaces de mort par Adji Sarr.
Rappelons que le 10 mai dernier, les conseils de Sonko avaient joint à leur correspondance une série de sept questions à l’attention de l’ex-agent de la Section de recherches.
Entre autres questions, les avocats du maire de Ziguinchor veulent savoir si, lors de son enquête, le gendarme a subi une quelconque pression de quelque nature que ce soit.
Cette pression, s’il y a lieu, vient de quel bord ? Mais, ce n’est pas tout, la défense souhaite aussi que le juge demande au capitaine Touré dans quel état était Adji Sarr lorsqu’elle s’est présentée la première fois dans les locaux de la gendarmerie ; si elle présentait quelques signes traumatiques, si elle était, un tant soit peu bouleversée etc.
L'ENJEU DE L’APPROPRIATION DES ENJEUX DU CHANGEMENT CLIMATIQUE PAR LES JOURNALISTES, PAR LES MÉDIAS
À notre petite échelle, ce qu’on fait, c’est vous aider à vous former et surtout rentrer en contact avec tous les acteurs de ce sujet.
Terra Africa outille les journalistes sur la problématique du changement climatique. En marge du Séminaire régional qui se tient à Abidjan, son directeur général Alan Dreanic revient sur les enjeux de ce projet.
Quel est l’enjeux qu’il y a derrière le projet Terra Africa pour les pays qui sont venus à Abidjan ?
Le premier enjeu fondamental, c’est l’appropriation des enjeux du changement climatique par les journalistes, par les médias. Nous croyons beaucoup que ça ne sert à rien que des médias du Nord, même notre maison mère Rfi, France 24 en parlent. Il faut que ça soit les médias locaux qui se l’approprient, qui en parlent, y compris dans les langues locales pour que les gens s’éveillent, soient sensibilisés et poussent leurs gouvernants à réagir.
Justement, comment vous comptez faire pour que les médias puissent être impliqués, placés au cœur du traitement médiatique en Afrique ?
À notre petite échelle, ce qu’on fait, c’est vous aider à vous former et surtout rentrer en contact avec tous les acteurs de ce sujet. Là, comme aujourd’hui, (il parle du séminaire), il y a des scientifiques, des Ong, parce que souvent vous ne parlez pas la même langue. Et on l’a vu tout à l’heure avec quelqu’un des Nations Unies, c’était un langage compliqué, même pour le scientifique qui était excellent, ça reste compliqué. Donc, pour les journalistes, il faut du temps pour comprendre, pour être capable de traduire cela pour des gens qui sont encore plus loin de ça. Il y a un gros travail de mise en réseau, qui est pour moi la première des formations, et puis après, apprendre à lire les rapports, à comprendre. (…)
Et qu’en est-il de la production ?
Terra Africa aussi croit que la formation est importante. Donc, dans le cadre de Terra Africa, on va voir comment accompagner dans la production avec des coachs. Et souvent, on fait de petits concours pour valoriser les meilleurs contenus qui vont être produits en radio, sur le net, la presse écrite, la télé, et surtout voir ce qui peut avoir un vrai impact. Il s’agira de toucher les gens localement, provoquer des réactions et avancer. Moi, je crois beaucoup au rôle des médias.
Quelles sont les attentes dans le court, moyen et long terme ?
Je commence par le court terme, déjà que tous les médias qui sont là repartent en ayant appris quelque chose qu’ils vont pouvoir transmettre, c’est ça l’importance parce que ça va rester. Donc en moyen terme, il y a effet domino, car vous allez peut-être former d’autres collègues à développer des contenus sur les médias. Et à long terme, c’est de réussir à sensibiliser, éveiller, éduquer les jeunes et que l’ensemble des acteurs arrivent à se mobiliser pour trouver des solutions. Vous avez des opportunités en Afrique parce que vous êtes en train de construire beaucoup de choses par exemple en Afrique. Pour nous c’est trop tard. On est obligé de déconstruire, de tout recasser pour recommencer. Nous sommes tous là pour améliorer le monde dans lequel on vit.
CES FEMMES QUI FONT BOUGER LES LIGNES
MYRIAM THIAM, UNE VOIX QUI PORTE
EXCLUSIF SENEPLUS - Le féminisme de cette figure de Yewu Yewi prend racine dans un événement fondateur : le viol d’une jeune fille dont l’auteur est absout après avoir payé « le prix de la virginité » : 60000 francs
Kaïra Thiam, Fatima Sow et Fatou Sow |
Publication 08/12/2022
Comme chaque année, la campagne des 16 jours d’activisme bat son plein contre les violences faites aux femmes. Toutefois, il est des violences faites à certaines femmes qui passent (presque) inaperçues. Ce sont les violences des institutions nationales et internationales contre les féministes sénégalaises. L’entrisme dans les institutions qui refusent le progressisme, le copinage, les réflexions absurdes, les considérations et compliments non sollicités, les tentatives de corruption financières ou sexuelles, sans doute pour en délégitimer certaines, le flicage, la pratique du blacklistage, du male gaze qui veut que des anti-féministes demandent à des hommes de pouvoir de valider des féministe sénégalaise ou non ; voire de favoriser des personnes que les féministes ne reconnaissent pas comme tel pour des faits graves d’attaques contre des femmes réclamant leur liberté, des victimes de viol ou encore contre des féministes. Les féministes sénégalaises ne valident pas ce qu’il est commun d’appeler, chez nous, des « pick me women ». Celles qui tirent du regard masculin une valorisation de leur existence.
En cette fin des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, qui nous mènent à la journée des droits humains, le 10 décembre, il nous paraissait nécessaire de faire front commun contre ces pratiques patriarcales. Cela d’autant que le thème retenu cette année par ONU femmes est « Tous unis ! L’activisme pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles ». Notre unité féministe se restitue donc dans cette action collective de diffusion d’une partie de notre Hall of fame féministe. L’une des premières leçons à retenir du féminisme est que dans la culture féministe, la seule et unique reconnaissance qui nous importe est celle de nos consœurs toutes obédiences confondues. Nous n’avons besoin ni de la reconnaissance patriarcale, individuelle et masculine, ni de celle plus structurée des institutions. Ainsi, voici une série de portraits, dont le projet est validé par une féministe, Pr Fatou Sow, écrits par une féministe, Khaïra Thiam, corrigés par une autre féministe, Fatima Diallo, et autorisés par toutes celles qui y figurent. Elles ont la reconnaissance et la gratitude de chacune d’entre nous et elles œuvrent au quotidien pour la libération de chacune d’entre nous des fers du patriarcat sénégalais. Et cela bien malgré nos divergences d’opinions, de positionnement, de stratégies ou de modes de lutte.
Ainsi donc pour paraphraser un slogan féministe des années 70 : « Ne nous croquez pas, on s’en charge ! »
Myriam Thiam, une voix qui porte
Myriam Thiam a été élevée dans les années 70, dans une famille d’intellectuels qui valorisait les filles, leur éducation et leur instruction. Elle a été biberonnée aux droits des femmes et à la conscience aigüe d’être un être humain comme les autres.
Son féminisme prend racine dans un événement fondateur pour elle : Le viol d’une jeune fille dont l’auteur est absout après avoir payé « le prix de la virginité » : 60000 francs. Myriam Thiam est heurtée et outrée par cet événement et par le traitement réservé aux jeunes filles devenues mères ainsi que leurs enfants traités de « domou kharam ». Elle n’a ensuite de cesse d’être violement en révolte contre le traitement réservé à des êtres humains sur la seule base qu’elles sont des femmes.
Féministe dès les prémisses de Yewu Yewi, mouvement féministe sénégalais des année 80, Myriam Thiam n’a jamais arrété de militer et de déconstruire concrètement les stéréotypes de genre. De formation universitaire, elle a pourtant fait le choix de s’attaquer, au quotidien, à tout ce qui pourrait freiner l’épanouissement des femmes, en particulier celle des « petites gens ».
De tradition walo walo, elle a aussi pour modèles Fatou Sow, Gisèle halimi, Marie Angélique Savané et quelques autres. C’est pourquoi, Myriam ne s’en laisse pas conter et s’impose partout où elle passe. Elle contribue aussi par les arts qu’elle maitrise : le chant et la bijouterie, à faire vivre et promouvoir la culture au Sénégal et au-delà.
Sur le plan personnel, Myriam Thiam est une maman de trois grands et beaux garçons, qu’elle a élevé seule en leur donnant des clés pour être des hommes respectueux des femmes et conscients du monde inégalitaire dans lequel ils vivent. Elle continue à espérer qu’on ait plus de lois scélérates au Sénégal et que les femmes puissent avoir le droit de choisir et d’être considérées pour ce qu’elles sont : la moitié de l’humanité.
CES FEMMES QUI FONT BOUGER LES LIGNES
MARAM GUEYE, UNE FÉMINISTE CHERCHEUSE EN AMÉRIQUE
EXCLUSIF SENEPLUS - La Professeure de littérature africaine et des diasporas africaines à l’Université East Carolina est une militante sans complsaisance, très clairement intersectionnelle, décoloniale et anti-suprématiste arabe
Khaira Thiam, Fatima Diallo et Fatou Sow |
Publication 08/12/2022
Comme chaque année, la campagne des 16 jours d’activisme bat son plein contre les violences faites aux femmes. Toutefois, il est des violences faites à certaines femmes qui passent (presque) inaperçues. Ce sont les violences des institutions nationales et internationales contre les féministes sénégalaises. L’entrisme dans les institutions qui refusent le progressisme, le copinage, les réflexions absurdes, les considérations et compliments non sollicités, les tentatives de corruption financières ou sexuelles, sans doute pour en délégitimer certaines, le flicage, la pratique du blacklistage, du male gaze qui veut que des anti-féministes demandent à des hommes de pouvoir de valider des féministe sénégalaise ou non ; voire de favoriser des personnes que les féministes ne reconnaissent pas comme tel pour des faits graves d’attaques contre des femmes réclamant leur liberté, des victimes de viol ou encore contre des féministes. Les féministes sénégalaises ne valident pas ce qu’il est commun d’appeler, chez nous, des « pick me women ». Celles qui tirent du regard masculin une valorisation de leur existence.
En cette fin des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, qui nous mènent à la journée des droits humains, le 10 décembre, il nous paraissait nécessaire de faire front commun contre ces pratiques patriarcales. Cela d’autant que le thème retenu cette année par ONU femmes est « Tous unis ! L’activisme pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles ». Notre unité féministe se restitue donc dans cette action collective de diffusion d’une partie de notre Hall of fame féministe. L’une des premières leçons à retenir du féminisme est que dans la culture féministe, la seule et unique reconnaissance qui nous importe est celle de nos consœurs toutes obédiences confondues. Nous n’avons besoin ni de la reconnaissance patriarcale, individuelle et masculine, ni de celle plus structurée des institutions. Ainsi, voici une série de portraits, dont le projet est validé par une féministe, Pr Fatou Sow, écrits par une féministe, Khaïra Thiam, corrigés par une autre féministe, Fatima Diallo, et autorisés par toutes celles qui y figurent. Elles ont la reconnaissance et la gratitude de chacune d’entre nous et elles œuvrent au quotidien pour la libération de chacune d’entre nous des fers du patriarcat sénégalais. Et cela bien malgré nos divergences d’opinions, de positionnement, de stratégies ou de modes de lutte.
Ainsi donc pour paraphraser un slogan féministe des années 70 : « Ne nous croquez pas, on s’en charge ! »
Maram Gueye, une féministe chercheuse en Amérique
La sémillante Professeure de littérature africaine et des diasporas africaines à l’Université East Carolina n’en est pas moins une féministe sénégalaise extraordinaire, régulièrement présente au Sénégal. D’un tempérament très affirmé, elle l’est aussi en féminisme. Elle est très clairement intersectionnelle, décoloniale et anti-suprématiste arabe.
Comme ses prédécesseuses, Pr Fatou Sow en tête, bell hooks, Maria Lugones, Wangari Mathai ou Audre Lorde, Professeure Maram Guèye participe autant à l’évolution de la pensée féministe par sa participation assidue à diverses manifestations scientifiques au Sénégal et dans le monde, qu’elle ne participe à la lutte sur le terrain. Autrice de divers articles universitaires comme dans la presse mainstream anglophone, elle n'hésite pas à faire connaitre l’état actuel de la lutte féministe sénégalaise et les problématiques auxquelles celle-ci est confrontée. Militante sans complaisance, elle n’est jamais la dernière à organiser, porter des pancartes ou à marcher pour renforcer la lutte féministe de terrain.
Comme en témoignent ses étudiantes, les femmes sénégalaises aux USA, ou les nouvelles feministes sénégalaises, Maram Gueye est une grande fédératrice de la solidarité féminine à travers des groupes réels ou virtuels qu’elle a créés et qu’elle administre.
Sur le plan personnel, elle Saloum Saloum, issue d’une famille griotte dont elle est extrêmement fière car ancrée dans sa culture. Maman solo fantastique, elle élève ses enfants sur les principes et les valeurs du féminisme. Elle investit sur cette jeunesse qui demain surement réalisera l’égalité entre les femmes et les hommes auxquelles nous aspirons toutes.
LE HARAS NATIONAL AU CŒUR D’UNE DISCORDE
Rien ne va plus entre les habitants de sept villages environnants de Ndiengue Madior Diaw et l’administrateur du haras national le colonel Barro. L’élargissement des champs aménagés à proximité du Haras national est la pomme de discorde entre les deux par
Rien ne va plus entre les habitants de sept villages environnants de Ndiengue Madior Diaw et l’administrateur du haras national le colonel Barro. L’élargissement des champs aménagés à proximité du Haras national est la pomme de discorde entre les deux parties.
Pour manifester leur mécontentement, les populations des villages impactés ont tenu une marche pacifique sur trois kilomètres pour manifester leur ras-le-bol contre l’expropriation à proportions inquiétantes de leur espace champêtre.
Munis de brassards rouges, les jeunes manifestants pour la plupart ont failli faire tomber le mur du Haras national.
Ils interpellent les pouvoirs publics à décanter la situation le plus rapidement possible avant que le pire ne se produise sur ce site qui fait actuellement l’objet du litige. « Nous réclamons nos terres, sinon nous sommes prêts à laisser nos vies sur ce site car nous n'allons jamais laisser nos terres où nos ancêtres cultivaient durant plusieurs décennies" a soutenu Ndiaga Diaw qui porte la parole des manifestants.
par Courani DIARRA
DÉPUTÉS DÉPITÉS
Le comportement des députés, depuis leur installation, pose ces questions : ont-ils le profil de l’emploi ? Sont-ils dignes d’agir et de parler en notre nom ?
« Dis-moi qui te représente, je te dirai qui tu es ». Cet adage serait vrai que nous serions un peuple violent, fourbe, sans conviction, asservi et vile. Et pourtant ! De nombreux compatriotes n’hésitent pas à coller ces étiquettes sur la peau des Sénégalais car, l’enfer étant les autres, ils s’extirpent de la masse, ne prennent pas la mesure de leur présence dans la foule. Plus rien ne choque plus personne. Plus rien, depuis le naufrage du bateau « Le Joola », n’impose l’introspection, étape importante pour bien grandir. Faire le ménage au fond de soi, débarrasser son âme de toute toxicité, se délester des bagages lourds et avilissants de la cupidité, de l’asservissement et de la méchanceté.
Le comportement des députés, depuis leur installation, pose ces questions : ont-ils le profil de l’emploi ? Sont-ils dignes d’agir et de parler en notre nom ? Si être député, c’est avoir l’invective facile, passer maître dans l’art de se ridiculiser et défendre des intérêts crypto-personnels, alors mesdames et messieurs de la Place Soweto, bravo ! Mais quel Sénégalais oserait proclamer sa fierté devant la scène surréaliste du député qui a envoyé un coup de pied dans le ventre de sa collègue en direct à la télé ? Qui n’a pas pris le temps d’avoir un « talk » avec ses ados pour leur expliquer en quoi ce geste est répréhensible partout, en tout temps, quelle que soit l’offense ? Que dans nos traditions sénégalaises, « thiamigne », bien plus qu’un frère, désigne pour la femme un chevalier servant, protecteur des intérêts et de l’intégrité de la femme, fût-elle sa sœur, son épouse, sa voisine ou même une simple inconnue. A défaut d’ignorer ce qu’on doit faire, il faut savoir quoi éviter. Et lorsqu’on a le privilège de représenter quelqu’un, on se surpasse, parce que c’est un honneur d’être choisi parmi tant d’autres. Mesdames et messieurs les députés, veillez à éviter les débats de bas étage alors que la marche du pays est en jeu. Évitez les insultes alors que vos compatriotes vous regardent et vous écoutent ! Montrez-vous dignes, à défaut d’être compétents, de représenter les Sénégalais dans leur diversité !
L’impérieuse urgence de dire stop !
J’aimerais bien voir la fiche de poste d’un député. Il ne serait pas superflu d’y inscrire « capable de travailler sous pression, dans un environnement multiculturel ». Ce qui décrit bien, à bien des égards, notre société actuelle. D’où l’impérieuse urgence de dire stop à ces comportements dégradants, indignes et irresponsables. Une place à l’Assemblée nationale doit se mériter par la lutte pour l’équité, la justice et le développement, avec des idées et des convictions. Parfois cependant, l’intervention de certains élus semble juste inouïe d’absurdité… Trouver des compromis pour « l’intérêt supérieur de la nation », en toute responsabilité, est tout à fait normal, mais toute compromission déshonore.
Cette violence pour des peccadilles traduit l’exaspération et le manque de confiance en l’avenir d’une grande frange de la population. Nos élus, bien que très largement mieux lotis que ceux qui les paient, n’échappent pas à cette crispation générale. Vu leur position, ils pourraient facilement s’allonger sur le divan de… quelques pays pour évacuer leur stress. Un luxe que n’importe qui ne peut pas s’offrir. En tant que représentants de la collectivité, nos députés, même dépités, ne peuvent et ne doivent pas être en mission commandée d’individus élus ou non.
QATAR 2022, LE BILAN D’UNE PARTICIPATION
Le Sénégal a quitté ce Mondial avec une lourde défaite devant l’Angleterre (3-0) en huitième de finale de la Coupe du monde 2022. Un revers anecdotique qui sépare la sélection sénégalaise aux meilleurs du monde, quand on interroge le niveau.
L’aventure des Lions s’est terminée en queue de poisson avec cette promenade des Anglais (3-0) à Al Bayt Stadium avec à la clé une élimination en huitième de finale. Entre une défense qui a peiné, une attaque morose, des cadres plutôt bien présents et un tournoi meilleur que celui de 2018, le Sénégal aura vécu une Coupe du monde mi-figue mi-raisin, marquée entre autres par l’absence pesante de Sadio Mané.
Le Sénégal a quitté ce Mondial avec une lourde défaite devant l’Angleterre (3-0) en huitième de finale de la Coupe du monde 2022. Un revers anecdotique qui sépare la sélection sénégalaise aux meilleurs du monde, quand on interroge le niveau. En dépit de ce statut de Champions d’Afrique, les Lions sont tombés sur plus fort face aux Three Lions et ont courbé l’échine face à un adversaire supérieur techniquement, tactiquement et physiquement. Le collectif s’est liquéfié après 37 minutes de jeu plutôt bien gérées avec deux erreurs qui se sont payées cash.
Défense fébrile, attaque modérée
Le bilan global est quelque peu mitigé entre une qualification pour les huitièmes pas si évidente avec l’absence de Sadio Mané et certains joueurs qui n’ont pas répondu présents à ce rendez-vous unique. Les Lions auront inscrit 5 buts et encaissé 7. Comme un symbole, en s’inclinant (3-0) face à l’Angleterre, le Sénégal a concédé sa plus lourde défaite sous Aliou Cissé. La défense qui faisait jadis la force de la bande à Kalidou Koulibaly a été son talon d’Achille avec des buts évitables entre hésitation, manque de concentration et replis défensifs mal gérés. Une fébrilité défensive qu’Aliou Cissé devra travailler lors des prochains regroupements pour redonner à son arrière-garde sa solidité d’antan.
L’attaque n’aura pas été mieux avec une inefficacité offensive réelle en l’absence du leader. Il y a eu des occasions lors de chaque match, mais il a manqué cet instinct de tueur, cette efficacité devant les buts. Boulaye Dia, contre Equateur et contre l’Angleterre, avait eu des opportunités nettes qu’il a malheureusement vendangées. Ismaïla Sarr s’est démené sur son côté gauche mais ne s’est pas créé beaucoup d’occasions. Il aura tenté de faire oublier Mané mais n’a pas eu les épaules trop larges pour porter une attaque sénégalaise où Krépin Diatta, le top des flops, n’a jamais véritablement existé en trois titularisations, Illiman Ndiaye a montré des fulgurances qui prédisent un bel avenir et un Bamba Dieng dont le but contre le Qatar a sauvé un tournoi quelconque. Famara Diedhiou a marqué sur sa seule opportunité contre le pays hôte avant de disparaître des radars pour tout le reste de la compétition.
Sadio a manqué
Il aura également manqué ce génie pour faire la différence à tout moment en attaque. Forfait pour ce Mondial, Sadio Mané aura manqué à cette équipe sénégalaise. Homme à tout faire de la formation coachée par Aliou Cissé, le joueur du Bayern Munich était le meilleur buteur, le meilleur passeur, le détonateur de l’attaque mais aussi le créateur des Lions. Ismaïla Sarr, Iliman Ndiaye ou Krépin Diatta n’ont véritablement pas pu remplacer l’enfant de Bambali dont l’ombre a plané à Doha. Même si Izo s’est plutôt bien distingué et Iliman a montré quelques bonnes facettes, mais aucun n’a eu cette maestria de Mané pour porter l’équipe et être le fer de lance du Sénégal. Comme l’atteste les cinq buteurs différents dans cette compétition (Boulaye Dia, Famara Diedhiou, Bamba Dieng, Ismaïla Sarr et Kalidou Koulibaly).
Les cadres ont répondu présents
L’absence de Sadio Mané a confié une plus grande responsabilité aux autres cadres de l’équipe qui devaient tirer le reste du groupe vers le haut. Ils ont dans l’ensemble bien tenu leur rôle. Malgré son implication sur les deux buts encaissés contre les Pays-Bas et les sept sur l’ensemble de ce Mondial, Édouard Mendy aura tenu son rang en sauvant souvent les meubles. Kalidou Koulibaly, Cheikhou Kouyaté et Idrissa Gana Guèye ont également tiré leur épingle du jeu. Le capitaine aura été le patron de la défense alors que les deux derniers nommés ont rayonné dans l’entrejeu. Si Kouyaté n’a disputé que le premier match avant de sortir sur blessure qui l’a privé du reste du tournoi, Gana a été l’un des meilleurs Lions de ce Mondial. Il a été ce régulateur du jeu, cet amorceur du pressing mais aussi ce leader sur le terrain pour placer et replacer ses partenaires. Son absence contre l’Angleterre, à cause d’une suspension pour cumul de cartons, s’est beaucoup fait ressentir avec un entrejeu qui a été ballotté par le trio anglais après 37 minutes.
LE DG DU CROUS DE THIES ÉPINGLÉ POUR SES LIBERTÉS AVEC LE CODE DES MARCHÉS PUBLICS
L’Armp a déniché les cafards du maire de Méouane et Directeur du Centre des œuvres universitaires de Thiès (Crousth), Cheikh Sall, auteurs de plusieurs manquements dans l’acquisition et l’attribution des marchés de l’Université de Thiès
Le Directeur du Centre des œuvres universitaires de Thiès(Crous) Cheikh Sall, est épinglé parle rapport de l’Agence de régulation des marchés publics (Armp) dans ses attributions de plusieurs marchés. Après vérification des processus de passation, d’exécution, de suivi administratif, financier et technique des marchés conclus parle Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales de Thiès (CROUSTH) pour la période allant du 1erjanvier au 31 décembre 2020, des manquements sont relevés. Des incohérences et manquements sont notés dans l’acquisition et l’attribution de plusieurs marchés de son Université. Le Maire de Méouane, d’après le document, n’a pas non plus respecté les procédures de transparence de l’Armp.
L’Agence de régulation des marchés publics a déniché les cafards du maire de Méouane et Directeur du Centre des œuvres universitaires de Thiès (Crousth), Cheikh Sall, auteurs de plusieurs manquements dans l’acquisition et l’attribution des marchés de l’Université de Thiès. Le rapport de l’Armp a exposé ses multiples incohérences, loin d’une pratique de gestion transparente des affaires publiques. L’enquête de l’Armp rentre dans le cadre de cette mission, de mesurer le degré de respect des dispositions et procédures édictées par le décret 2014-1212 du 22 septembre 2014, portant Code des Marchés publics. Son idéal est d’exprimer une opinion motivée sur l’adéquation des procédures de passation des marchés et de gestion des contrats conclus. Mais, la gestion des marchés de Cheikh Sall au Centre Régional des Œuvres Universitaires Sociales de Thiès (CROUS-TH) s’éloigne largement des dispositions dudit code des marchés publics.
Ainsi, il a été relevé que l’examen des procédures de passation des marchés lancées par le CROUS-T a permis de noter des non-conformités récurrentes. D’abord, les preuves de l’accomplissement de la formalité de publicité dans le portail des marchés publics des avis d’attribution des marchés passés par DRP-CR ne sont pas classées dans les dossiers de marchés. Alors qu’il s’agit d’une prescription de l’article 4 de l’arrêté N°107 du MEFP pris en application de l’article 78 du CMP. Et, les dates de réception des convocations adressées aux membres de la Commission des Marchés pour les inviter à assister aux séances d’ouverture des plis ou d’attribution des marchés ne sont pas systématiquement mentionnées sur les copies desdites convocations classées dans les dossiers de marchés. Mais aussi, les contrôles de la Cellule de Passation des Marchés sur les procédures de DRP en application des dispositions de l’article 12 de l’arrêté N°0107 du MEF ne sont pas dûment documentés au vu des pièces des dossiers de marchés. Idem, le délai d’attente pour l’exercice d’un éventuel recours contre l’attribution des marchés n’est pas systématiquement observé avant la conclusion des contrats. En plus de cela, des incohérences récurrentes ont été notées dans les dates d’établissement des documents de marchés qui sont des indices de régularisation d’opérations non effectuées à bonnes dates.
Violation du principe de transparence
La Revue indépendante de la passation des marchés au titre de la gestion 2020, révèle que plusieurs factures pro-forma, bordereaux de livraison ou factures définitives ont été datées ex-post en violation du principe de transparence. Et, plusieurs bons de commande ont été établis antérieurement à l’attribution des marchés y relatifs, laissant entrevoir que les procédures de dévolution desdits marchés viennent régulariser des opérations déjà effectuées en violation de l’article 24 du CO Aet des articles 85 et 86 du CMP. Dans ces opérations, il a été constaté que les dates de réception des lettres de notification de l’attribution et d’information des soumissionnaires évincés ne sont pas systématiquement mentionnées dans les copies CROUS-T. Sous ce registre, un tel manquement, constate-t-on, laisse subsister une incertitude sur la transmission effective des lettres d’information en application de l’article 3 de l’arrêté N°107 du MEFP. Plus dramatique encore, les signatures des membres de la Commission des Marchés et du rapporteur figurent toutes sur une feuille détachable de certains procès-verbaux d’ouverture des offres ou procès-verbaux d’attribution laquelle, pouvant être utilisée ex-post, sur toute autre procédure impliquant l’intervention des mêmes personnes. Et, le format des procès-verbaux d’ouverture des plis généralement utilisé, n’est pas conforme aux modèles de documents élaborés par l’ARMP.
Marchés examinés
Des incohérences et manquements sont notés dans l’acquisition et l’attribution de plusieurs marchés. D’abord, il a été visible avec l’acquisition de produits d’entretien, attribuée à Khaira Business Services pour un montant de 14 753 540 FCFA. Dans ce marché, les lettres d’invitation à soumissionner ne mentionnent pas la liste de tous les candidats invités à participer à la procédure concurrentielle. Il ressort de l’examen des pièces du dossier de marché mis à disposition que les lettres d’invitation à soumissionner ont été transmises à quatre (04) candidats au lieu des cinq (05). Alors que la preuve de la conformité à cette exigence relative à la mise en concurrence d’au moins cinq (5) candidats doit être classée dans le dossier soumis aux vérificateurs. En plus, les cachets des destinataires des lettres de saisine ne sont pas apposés au bas des dates de réception, figurant sur les lettres d’invitation à soumissionner. Le rapport conteste le fait de faire référence à des marques sans indiquer en complément la mention « ou équivalent ». Et dans ce marché, il a été décompté une liste de trente- huit(38) produits, dont les dates de livraison ont été arrêtées au plus tôt et au plus tard, respectivement, à 10 jours et 30 jours. Les fournitures contractuelles sont donc différentes de celles arrêtées à dix (10) produits et mentionnées sur les documents d’exécution que sont les factures définitives, le BL et le PV de réception.
Nébuleux marché des fontaines du Campus de l’Université de Thiès
Le Directeur du Crous Th, Cheikh Sall est épinglé sur le marché d’acquisition de fontaines pour le Campus de l’Université de Thiès. Ledit marché a été attribué à Authentik pour un montant de 12 971 740 FCfa. Le rapport de l’Armp a précisé que les lettres d’invitation à soumissionner ne mentionnent pas la liste de tous les candidats invités à participer à la procédure concurrentielle. Les dates effectives de réception des convocations adressées aux membres de la Commission des Marchés ne sont pas mentionnées sur la copie classée dans le dossier de marché. D’après le rapport, les lettres d’invitation à soumissionner ont été émises les 28/01/2020 et transmises aux quatre (04) candidats (AUTHENTIK, RASSOUL BOUTIQUE, GLOBAL INDUSTRIE SERVICE, AFROKIDS) pour une date limite de dépôt des offres fixée au 03 février 2020. En revanche, celle adressée à MADYANA GROUP SURL a été établie le 13 février 2020 (bien après la date d’ouverture effective des plis) pour une date limite de dépôt fixée au 04 février 2020. Le bon de commande est daté du 3 février 2020, avant l’attribution du marché le 10 février 2020. Ces incohérences sont le résultat d’erreurs commises dans la CROUS-T Revue indépendante de la passation des marchés au titre de la gestion 2020. Le rapport mentionne que les dates de réception des lettres de notification de l’attribution et d’information des soumissionnaires évincés ne sont pas mentionnées dans les copies desdites lettres classées dans le dossier de marché. Un tel manquement laisse subsister une incertitude sur la transmission effective desdites lettres en application de l’article 3 de l’arrêté N°107 du MEFP.
Offres reçues sans date
L’acquisition d’habillements et accessoires de travail pour les agents de sécurité, attribuée à Nouroul Services Solutions pour un montant de 6 460 000 FCFA n’a pas aussi, respectée les procédures de transparence de l’Armp. Puisqu’aucune des offres reçues n’est datée. Et, il en est de même pour la facture définitive du titulaire et pour le bordereau de livraison. Alors que l’absence de dates sur les documents de marché est un indice de régularisation d’opérations non effectuées à bonnes dates.
L’offre de la Société Porokhane Vision, régulièrement invitée à soumissionner est classée dans le dossier de marché sans être retracée dans le procès-verbal d’ouverture des offres.
Les mêmes remarques sont faites sur l’acquisition de consommables informatiques et fournitures de bureaux, attribuée au Gie Kramex pour un montant de 11 151 285 FCFA. Sur ce marché aussi, aucune des offres reçues n’est datée. Pire encore, le bon de commande a été établi le 23 novembre 2020 avant la signature du contrat. La date du procès-verbal de réception a été altérée et la facture a été datée ex-post à la main le 24 novembre 2020
Les mêmes vices de procédures ont été notés sur l’acquisition de mobiliers et matériels, attribuée à Authentik pour un montant de 14 889 122 FCFA. Sur ce marché, un écart de 7 866 000 F Cfa a été relevé entre le montant facturé de 12 617 900 FCFA et les livraisons mentionnées sur les documents.
Revenant sur le marché de blanchissage des Draps, Couvertures, Taies et Rideaux attribué n’a respecté aucunement les règles. Le dossier d’appel à la concurrence (DAC) précise que le marché est relatif à des prestations de « blanchissage » de draps, taies, couvertures, etc.., localisées à l’Université de Thiès, à l’Hôtel du rail, à l’EPT et à ENSA. Mais, il n’indique pas qu’il s’agit d’un marché de commande ou de clientèle. La lettre d’invitation à soumissionner adressée aux candidats short-listés, leur demande de déposer leurs offres pour le lot 1 : Université de Thiès(U.T), lot 2 : Hôtel du Rail, lot 3: EPT et ENSA. Ce manquement, regrette-t-on, aurait pu être évité par l’application stricte des dispositions de l’article premier de l’arrêté N° 0865 du 22 janvier 2015 du MEFP - sur les cinq (05) candidats short-listés dans le document de consultation.
D’après le rapport, aucune des lettres d’invitation à soumissionner ne porte la décharge signée, datée et cachetée de son destinataire. Et, le PVO ne précise pas les lots pour lesquels, les candidats ont soumissionné. Sur les trois offres reçues, celle du GIE AND DEFFAR MECKHE ne figure pas dans le classement.
Dépenses engagées dans la lutte contre la Covid 19, Cheikh Sall 4 fois épinglés par des rapports
Les dépenses engagées dans le cadre de la lutte contre la Covid 19 sont chiffrées à 19 86 122 990 FCfa. Il a été noté l’existence de marchés d’un montant total de 33 346 990 FCFA, passés antérieurement à l’entrée en vigueur du décret 2020-781du18mars 2020. Ces marchés figurent dans la liste des dépenses engagées dans le cadre de lutte contre la COVID-19 pour un montant global de 86 120 990 FCFA.
Cheikh Sall, a déjà été épinglé par au moins quatre (4) rapports d’audit (IGE gestion de Matabara Diop, Cour des comptes toujours au COUD, rapport de l’OFNAC sur la gestion de Cheikh Oumar Hanne où il a été nommément cité avec exigence de remboursement, ARMP sous sa propre gestion du CROUS de Thiès). Seulement à chaque fois, il n’a jamais été inquiété. Mieux, après chaque audit accablant, il bénéficie curieusement d’une promotion. Cette impunité selon beaucoup est due à ses liens de parenté avec l’aide de camp du Chef de l’Etat, le Général Meissa Selle Ndiaye dont il est le neveu et à sa proximité avec l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur et maire de Ndioum qui l’a fait nommer à ce stratégique poste de Directeur du CROUS de Thiès.
D’ailleurs, avant ce rapport de l’ARMP, Cheikh Sall avait déjà fait l’objet d’une plainte à l’Ofnac pour des faits supposés de corruption bizarrement confortés par le rapport de l’autorité de régulation des marchés publics.
Officiellement à la retraite, il continue de trôner à la tête de cet établissement. Mais bon, on nous dira qu’il n’est pas le seul retraité maintenu à son poste parle président de la République.
A retenir qu’une plainte a été déposée contre Cheikh Sall, maire de Méouane et Directeur du Centre des œuvres universitaires de Thiès (Crous) pour des faits supposés de fraude et de corruption à l’Office national de lutte contre la Fraude et la Corruption (Ofnac).
ZAHRA IYANE THIAM A LA TETE DE L'ASEPEX
L’ancienne ministre Zahra Iyane Thiam a été nommée directrice générale de l’Agence sénégalaise pour la promotion des exportations (ASEPEX), annonce le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 7 décembre.
Dakar, 7 déc (APS) – L’ancienne ministre Zahra Iyane Thiam a été nommée directrice générale de l’Agence sénégalaise pour la promotion des exportations (ASEPEX), annonce le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 7 décembre.
L’ex-ministre de la Microfinance, titulaire d’un master 2 en relations internationales, succède au docteur Malick Diop, de l’Alliance de forces de progrès (majorité présidentielle), qui a été élu député en juillet dernier.
Zahra Iyane Thiam est une militante de l’Alliance pour la République, le parti politique de Macky Sall.