Diourbel, 7 déc (APS) - Le taux d’abandon scolaire est passé de 7 % à 5, 1 %, en trois ans, dans le département de Diourbel, a affirmé Yancoba Massaly, l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF).
Le taux d’abandon scolaire de l’IEF de Diourbel est passé au cours des dernières années de 7% à 5,1%’’. Nous avons un progrès de plus de deux points entre 2019 et 2021. Cela veut dire qu’il y a de moins en moins d’élèves qui décrochent ‘’, a-t-il indiqué lors d’un entretien avec l’APS.
L’inspecteur de l’éducation et de la formation de Diourbel a lié ce résultat aux activités de renforcement du système éducatif autour des enseignants et des élèves. Il a toutefois insisté sur le fait que le taux d’abandon de scolaire actuel (5, 1 %) était encore élevé.
‘’Notre objectif est d’aller à un système éducatif où il y a zéro décrochage, zéro abandon et je pense que c’est possible. Il faut pour cela faire en sorte de prendre en charge tous les enfants afin de renforcer les indicateurs, a laissé entendre Yancoba Massaly.
Il a souligné la nécessité de réajuster le système éducatif en favorisant des solutions aux difficultés liées aux abandons, citant notamment les mariages précoces dans le département de Diourbel.
A l’élémentaire, les filles sont bien représentées et s’illustrent avec de bons résultats, mais constate un relâchement à mesure que les années passent. Le décrochage concerne beaucoup plus les filles que les garçons, a signalé l’IEF.
Massaly a dans le même temps fait remarquer qu’en dépit des abandons le nombre de filles dans le système éducatif était supérieur à celui des garçons. ‘’Cela traduit une volonté manifeste de scolariser les filles. Le défi si situe maintenant dans leur maintien dans le système’’, a-t-il commenté.
Il a ajouté : ‘’Un système éducatif efficace ne laisse aucun enfant, aucun élève hors du circuit. A chaque fois qu’un enfant abandonne les études, c’est le système éducatif qui a échoué’’.
L’IEF de Diourbel compte 32 collèges publics et privés au cycle moyen, 247 écoles élémentaires publiques et privées, et 78 écoles pour le préscolaire.
LA JOURNEE NATIONALE DE LA DECENTRALISATION CELEBREE DIMANCHE
La Journée nationale de la Décentralisation, initialement prévue, jeudi, sera, célébrée, dimanche, à partir de 9 heures, au Grand Théâtre national sur le thème ‘’Les territoires face aux défis du développement durable’’.
Dakar, 7 déc (APS) - La Journée nationale de la Décentralisation, initialement prévue, jeudi, sera, célébrée, dimanche, à partir de 9 heures, au Grand Théâtre national sur le thème ‘’Les territoires face aux défis du développement durable’’, a appris l’APS de source officielle.
L’évènement se tiendra sous la présidence du chef de l’Etat, indique, dans un communiqué, le ministère des Collectivites territoriales, de l’Amenagement et du Developpement des territoires.
‘’La Journée nationale de la Décentralisation est un moment de dialogue direct et constructif entre le chef de l’État, les élus locaux et l’ensemble des parties prenantes sur les orientations stratégiques, les contraintes et perspectives de la politique de la décentralisation, du développement et de l’Aménagement des territoires’’, explique le ministère.
A cette occasion, l’Etat, les Collectivités territoriales et les partenaires techniques et financiers ‘’vont interagir’’, en vue de prendre ‘’de décisions qui vont positivement modifier le visage de nos territoires’’.
Par Alpha YOUM
LA PERFORMANCE AU CŒUR DE L’ADMINISTRATION DU TRAVAIL AU SENEGAL
Au Sénégal, l’administration du travail s’est jointe aux principes fondamentaux des droits humains en œuvrant régulièrement au respect de la législation du travail.
Au Sénégal, l’administration du travail s’est jointe aux principes fondamentaux des droits humains en œuvrant régulièrement au respect de la législation du travail. Celle-ci est constituée de toutes les dispositions relatives aux relations de travail, la sécurité et la protection sociale, la prévention des risques professionnels, la gestion du climat social et les normes.
Dans un environnement mondial complexe et difficile, marqué par des incertitudes liées à une baisse de la croissance et une hausse de l’inflation ; l’administration du travail s’est engagée à changer de paradigme pour mieux remplir sa mission en donnant satisfaction aux usagers du service public. C’est pour cela qu’elle s’inscrit dans une dynamique de performance pour faire face aux défis actuels : dématérialisation des procédures, écoute des usagers, traitement rapide des plaintes, gestion de proximité, contrôle et conseils. Elle s’est engagée à construire une performance organisationnelle sur la base des connaissances, compétences et capacités pour la création de valeurs. Elle a bâti une intelligence stratégique lui permettant d’adopter rapidement une cohérence d’actions.
C’est pour cela que le budget 2023 doit prévoir un renforcement de moyens et programmes pour la prise en charge des nouvelles préoccupations : prévention des risques professionnels, travail solidaire et social surtout dans le secteur primaire, égalité de traitement en entreprise, prévention de conflit de travail, revalorisation de traitement des inspecteurs du travail.
Personne n’est sans savoir les efforts fournis par l’Etat du Sénégal pour revaloriser la rémunération de la fonction publique pour un coût de 120 milliards FCFA ; une décision fondée sur la justice sociale et l’efficacité économique. Il est toujours utile de renforcer l’administration du travail pour améliorer l’efficacité de ses services.
Alpha YOUM
Spécialiste de Gestion publique et Droit social
QATAR 2022, MACKY TIENT À SES ENGAGEMENTS
Le chef de l'Etat sénégalais a décidé du paiement de primes de qualification en quarts de finale en faveur des Lions en dépit de leur élimination en 8e de finale de la Coupe du monde, rapporte le quotidien sportif Wiw sports
Le chef de l'Etat sénégalais a décidé du paiement de primes de qualification en quarts de finale en faveur des Lions en dépit de leur élimination en 8e de finale de la Coupe du monde, rapporte le quotidien sportif Wiw sports.
‘’(…) je vous redis notre fierté et vous renouvelle ma confiance et mon soutien. Je resterai toujours votre premier supporter pour que rien ne vous manque lors de la préparation de vos prochaines échéances’’, a déclaré le président de la République qui recevait les Lions, jeudi soir, à Dakar.
‘’Dans cette perspective je maintiens les primes de qualification pour les quarts de finale’’, a-t-il annoncé.
Macky Sall a encouragé les Lions à ‘’rester concentrer sur les échéances à venir à commencer par la conservation de (leur) couronne africaine (…)’’.
Le journal rapporte qu’une partie des joueurs, le staff sont arrivés, mardi soir, à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar vers les coups de 21 heures. Ils ont été ‘’accueillis et acclamés par les supporters sénégalais tout au long du chemin qui leur a mené vers le Palais de la République où le Président Macky Sall les attendait’’, selon la publication.
‘’Bienvenu et bon retour au pays après votre campagne épique au Qatar où vous venez de représenter notre pays parmi les 32 meilleurs Nations de football du monde. Cette campagne vous l’avez menée sans notre camarade Sadio Mané notre +Nianthio+ national à qui je renouvelle nos meilleurs vœux de prompt rétablissement’’, a dit Macky Sall dans son discours.
‘’On a joué sans Sadio en huitièmes de finale tout comme sans Idrissa Gana et Cheikhou kouyaté. Vous avez passé le cap des phases de poules et ce n’est pas le cas de l’Allemagne qui est une grande nation de Football. L’Italie n’est même pas qualifié, la Turquie non plus (…) Donc vous n’avez pas démérité et vous avez donné le meilleur de vous-mêmes’’, a-t-il ajouté.
Par Mohamed Bachir DIOP
L’HOMME QUI A PROVOQUE LA GUERRE DE SECESSION DU BIAFRA AU NIGERIA
Ojukwu était un militaire et un homme politique nigérian. Il a été le chef de la guerre de sécession du Biafra, à la fin des années 1960
Ojukwu était un militaire et un homme politique nigérian. Il a été le chef de la guerre de sécession du Biafra, à la fin des années 1960. Licencié en histoire contemporaine à Oxford et diplômé de la Mons Officer Cadet School, il devient gouverneur militaire de la Région de l’est (Eastern Region) au Nigeria à partir de janvier 1966. Il proclame l’indépendance du Biafra le 30 mai 1967 et devient le chef militaire de la province sécessionniste.
Auparavant, il s’était installé dans l’État d’Enugu au sud-est du pays. Il se présente à des élections, notamment aux sénatoriales de 1983, mais n’est pas élu. De nouveau candidat à l’élection présidentielle de 2003, l’ancien chef rebelle biafrais est alors l’une des composantes majeures de l’opposition, avec son parti La Grande alliance pour le progrès (« All progressive grand alliance »). Ilse fait ensuite plus discret avant de mourir le 26 novembre 2011 à Londres, à l’âge de 78 ans.
La guerre du Biafra est une guerre civile au Nigeria qui s’est déroulée du 6 juillet 1967 au 15 janvier 1970 et a été déclenchée par la sécession de la région orientale du Nigeria, qui s’auto-proclame République du Biafra sousla direction du colonel Ojukwu.
Le blocus terrestre et maritime du Biafra par les troupes gouvernementales provoque, dans la région, une famine qui aurait entraîné la mort d’un à deux millions de personnes. Cette guerre est largement couverte par les médias étrangers, d’autant que le photojournalisme est en plein essor, et expose aux populations occidentales le dénuement du tiers monde. Une des conséquences de cette guerre est l’évolution de la doctrine de l’aide humanitaire qui prône la médiatisation intense des conflits et une ingérence directe pour venir en aide aux réfugiés, matérialisée par la création en 1971 de l’organisation caritative d’origine française Médecins sans frontières.
Le Nigeria, qui acquiert son indépendance en 1960, était alors le pays le plus peuplé d’Afrique avec 40 millions d’habitants. Il l’est toujours d’ailleurs. Une population divisée en 250 ethnies, dont les trois principales sont les Haoussas, les plus nombreux, majoritairement musulmans et vivant au nord ; les Yorubas, musulmans et chrétiens vivant à l’ouest et au sud-ouest ; et les Igbos (ou Ibos), majoritairement chrétiens et animistes, qui vivent au sud-est et détiennent la majorité des postes dans l’administration et les commerces.
Largement christianisés et alphabétisés par les missionnaires, lesIgbos ont été favorisés par l’administration britannique soucieuse de diviser le pays et mieux asseoir sa domination. De plus, la plupart des mines de charbon et des réserves de pétrole du pays sont situées à l’est du delta du Niger, où vit la majorité des Igbos. De 1960 à 1966, les deux partis politiques haoussa et igbo s’allient pour diriger le Nigeria, excluant de fait les Yorubas. Les autres ethnies, se sentant lésées à différents niveaux, s’opposent aux Igbos et les tensions montent jusqu’à atteindre un paroxysme en 1966.
Les Yorubas soutenaient jusqu’alors un parti réformiste à tendance progressiste, opposé au bloc conservateur des musulmans du Nord, l’Action Group. Ils mènent alors un coup d’État qui conduit à la formation d’un parti yoruba plus conservateur, le NNDP, et forment une alliance avec les Haoussas. Les composantes de cette nouvelle alliance politique excluent les Igbos du pouvoir et les menacent de leur confisquer leurs richesses, tirées notamment du pétrole.
Lors des élections de 1965, l’Alliance nationale nigériane (Nigerian National Alliance) des Haoussas, alliée aux membres conservateurs yorubas,s’oppose à la Grande Alliance progressiste unie (United Progressive Grand Alliance ou UPGA) igbo, alliée aux membres progressistes yoruba. L’Alliance nationale nigériane, menée par Sir Abubakar Tafawa Balewa, remporte la victoire avec une écrasante majorité (toutefois entachée par des soupçons de fraude électorale massive). Des officiers igbos à tendance gauchisante renversent alors le gouvernement et placent le général Johnson Aguiyi-Ironsi à la tête de l’État le 15 janvier 1966. Ironsi met fin le 24 mai 1966 au fédéralisme et renforce la domination de la capitale, mais les tensions s’attisent dans le pays. Une rébellion antiigbos éclate dans le Nord, déclenchant un exode massif vers la province de l’Est, et les massacres provoquent plus de 30 000 morts. Ironsi est assassiné le 29 juillet 1966 et un autre coup d’État instaure un gouvernement fédéral militaire. La junte, en majorité musulmane, place à la tête de l’État un officier chrétien, le général Yakubu Gowon, avec pour mission de rétablir la paix dans le pays avant de rendre le pouvoir aux civils. Mais dans le Nord du pays, en majorité peuplé de musulmans, les Igbos, ethnie chrétienne, sont victimes de massacres malgré les tentatives de Lagos de ramener le calme. Le général Gowon modifie les structures administratives du pays, ce qui suscite l’opposition des Igbos, qui perdent alors le pétrole, présent principalement à l’est du Delta et est exploité par les compagnies pétrolières Shell et British Petroleum (BP).
Odumegwu Emeka Ojukwu, le gouverneur militaire de la région de l’Est, fief des Igbos, refuse alors de reconnaître l’autorité de Yakubu Gowon et la tension monte entre chrétiens et musulmans, plaçant le pays au bord de la guerre civile. En janvier 1967, l’accord d’Aburi est proposé au Nigeria au terme d’une médiation ghanéenne. Il prévoit l’abandon de la division du pays en régions afin d’instaurer une République fédérale composée de douze États. Le général Gowon propose de son côté un nouveau découpage administratif qui priverait les Igbos de la grande partie des ressources pétrolières. Ojukwu rejette ces propositions et déclare que tous les revenus générés dans la région de l’Est seront réquisitionnés par le gouvernorat pour faire face au coût du déplacement des dizaines de milliers d’Igbos fuyant le Nord.
30 Mai 1967 : Ojukwu proclame l’indépendance du Biafra
Le 26 mai 1967, le Conseil consultatif de la région de l’Est vote la sécession de la région. Le 30 mai, Ojukwu proclame l’indépendance de la région, qui prend le nom de République du Biafra, avec Enugu pour capitale. L’armée biafraise compte alors environ 100 000 hommes. L’état d’urgence décrété au Nigeria le 26 mai 1967 permet d’instaurer des mesures policières visant à reprendre le contrôle du Biafra mais sans grand succès. Au début du mois de juillet, les forces fédérales franchissent la frontière biafraise et marchent sur Enugu : la guerre du Biafra commence. Au cours de l’été 1967, les forces biafraises contre-attaquent : ayant le contrôle des deux tiers des réserves de pétrole du Nigeria, Ojukwu tente de s’approprier le dernier tiers en traversant le Niger et en envahissant la région du Centre-Ouest, où se constitue une éphémère République du Bénin avec Benin City pour capitale (à ne pas confondre avec l’actuel Bénin, qui correspond à l’ancien Dahomey). Pendant quelques semaines, le Biafra semble même être en mesure de pousser ses incursions jusqu’à Lagos, la capitale du Nigeria.
L’armée fédérale repousse cette contre-offensive et prend peu à peu le contrôle des principales villes, tandis que le territoire du Biafra se réduit au fil des mois comme une peau de chagrin : Ogoja, Nsukka et l’île de Bonny tombent dès le 30mai 1967, Enugu le 28 septembre 1967 (capitale transférée à Umuahia), Port Harcourt et ses champs pétrolifères le 24 mai 1968, Umuahia le 22 avril 1969 (capitale transférée àOwerri) et finalement Owerri le 9 janvier 1970. Avec la chute de Port Harcourt le 24 mai 1968, le Biafra se trouve définitivement privé d’un accès à l’océan Atlantique. La stratégie d’étouffement des poches de résistance biafraise par l’armée nigériane conduit irrémédiablement à l’écrasement sanglant de la révolte. C’est alors qu’Ojukwu s’exile avant de revenir au pays après avoir bénéficié d’une grâce présidentielle. Mais c’est à Londres qu’il s’éteindra le 26 novembre 2011 à l’âge de 78 ans.
LA CONFRONTATION SONKO ADJI SARR A LA UNE DE LA REVUE DE L'ACTUALITE DE L'APS CE MERCREDI
L’opposant Ousmane Sonko et la masseuse Adji Sarr qui l’accuse de ‘’viols’’ et ‘’de menaces de mort’’ sont en vedette dans les quotidiens après leur passage chez le juge d’instruction.
Dakar, 7 déc (APS) – L’opposant Ousmane Sonko et la masseuse Adji Sarr qui l’accuse de ‘’viols’’ et ‘’de menaces de mort’’ sont en vedette dans les quotidiens après leur passage chez le juge d’instruction.
Après leurs auditions séparées dans le cadre de l’affaire de viols les opposant, le leader de Pastef et la jeune masseuse du salon de massage ‘’Sweet Beauty'' se sont retrouvés mardi dans le bureau du Doyen des juges, Oumar Maham Diallo pour une confrontation.
‘’Sweet beauty en mode face à face !’’, titre Sud Quotidien, qui souligne que ‘’’la confrontation entre la masseuse Adji Sarr et Ousmane Sonko qu’elle accuse de +viols répétés’’ et de ‘’menaces de mort’’ a eu lieu, mardi. Après avoir été entendus séparément sur le fond du dossier, les deux protagonistes ont passé plusieurs heures dans le bureau du Doyen des juges’’.
‘’Reste maintenant à savoir qu’elle suite sera donnée à cette scabreuse affaire teintée de politique, ayant causé la mort de plus d’une dizaine de jeunes Sénégalais’’, ajoute Sud.
Adji Sarr ex-employée du salon de massage ‘’Sweet Beauty’’ accuse depuis février 2021 le leader de Pastef, Ousmane Sonko, de ‘’viols répétés et de menace de mort’’.
L’opposant et ancien député, sous contrôle judiciaire depuis mars 2021, nie les faits dont il est accusé et soutient être la cible d’un ‘’complot’’ tramé par ses adversaires politiques.
Le déclenchement de cette affaire avait provoqué de violentes manifestations occasionnant la mort de 14 personnes et de nombreuses destructions en mars 2021.
L’accusatrice qui vit sous protection policière a fait une apparition, lundi, à la Place du souvenir africain où elle a pris part à une rencontre présidée par la ministre de la Femme sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes et des filles.
‘’Une confrontation à l’épreuve des…preuves’’, affiche à la Une Vox Populi, notant qu’après le face à face, place à ‘’la farouche bataille de l’opinion’’. Dans le journal, Ousmane Sonko confie que ‘’c’était un massacre, ce n’était pas une confrontation’’ alors que Adji Sarr, déclare : ‘’c’était décevant, car il (Sonko) a refusé de parler’’.
L’Observateur révèle qu’’’aucune des deux parties n’a voulu dévoiler sa stratégie’’. ‘’La masseuse déroule un film érotique. Le leader de Pastef accrédite la thèse du complot et nie le viol’’, rapporte L’Obs.
Le quotidien ‘’Yoor Yoor’’ décrit un ‘’Sonko d’attaque’’ en face d’une ‘’Adji Sarr groggy’’. Et, ‘’faute d’adversaire, le combat tant redouté n’a pas finalement eu lieu. In fine, la montagne a accouché d’une souris’’.
C’était ‘’un dialogue de sourds entre’’ les deux parties, selon Bës Bi qui relève qu’’’au terme de 9heures d’audition, Adji Sarr et Ousmane Sonko ont refusé de répondre aux questions de l’une et l’autre. Si l’ex masseuse s’est dit déçue par l’attitude du leader de Pastef, les avocats de la défense se désolent d’une montagne qui a accouché d’une souris’’.
Le Quotidien parle de ‘’leurres de vérité’’ et écrit : ‘’Ceux qui s’attendaient à des révélations explosives (…) ont déchanté. Les deux parties se sont emmurées dans le silence. Aucune d’entre elles n’a voulu répondre aux questions de l’autre. Les avocats de Sonko plaident pour un non-lieu +faute de preuve de viol+ tandis que ceux de Adji Sarr estiment qu’il n’y a pas eu de confrontation’’.
Et le journal de poursuivre : ‘’après cet épisode tant attendu, la décision finale de la poursuite ou non de la procédure va dépendre du Doyen des juges d’instruction en charge de ce dossier brûlant’’.
Selon WalfQuotidien, ‘’La confrontation n’a pas eu lieu’’.
Le journal qui s’est intéressé au port vestimentaire de Adji Sarr, apparue ‘’en robe rouge moulante -tiens, tiens !-, talons aguichés’’ à bord d’une ‘’Range Rover’’, écrit : ‘’De la tragédie d’un viol présumé à un cirque de mauvais goût, il n’y a qu’un pas que Adji Raby Sarr est en train de franchir sans difficulté’’.
‘’Hier, c’est en robe rouge moulante -tiens, tiens !-, talons aguichés, Range Rover que la présumée victime de +viols répétés sous la menace d’armes+ a débarqué au Palais de justice’’, rapporte Walf.
Pour la publication, ‘’une fille de moins de 25 ans, victime de viols à répétition, devrait penser à tout sauf à faire le show devant les caméras de télévision. Une fille, victime de viol, devrait penser à raser les murs plutôt qu’à jouer les starlettes de téléréalité. Sans le savoir, Adji Raby Sarr est en passe de devenir la marionnette qu’actionnent des hommes politiques aux dents acérées, avocats et activistes en quête de buzz’’.
MACKY SALL, SATISFAIT DES TRAVAUX DU BRT, FIXE LA LIVRAISON AU DERNIER TRIMESTRE 2023
Les travaux du premier BRT électrique en Afrique et premier BRT 100 % électrique au monde avancent bien.
Le président de la République s’est dit hier satisfait des travaux du BRT (Bus Rapid Transit). Il a effectué une visite de chantier au niveau de Liberté VI pour constater de visu l’état d’avancement des travaux. Il a fixé un ultimatum au dernier trimestre de 2023 aux maîtres d’œuvre notamment le Cetud et l’Ageroute, pour la livraison du chantier.
Les travaux du premier BRT électrique en Afrique et premier BRT 100 % électrique au monde avancent bien. Le chantier qui s’étale sur 18 km et traverse 14 communes va relier la ville de Guédiawaye, en banlieue, au centre-ville de Dakar. Lorsque ce moyen de transport de masse sera fonctionnel, il convoiera 300.000 personnes par jour. Alors, pour constater de visu l’état d’avancement du projet, le président de la République s’est personnellement déplacé hier sur le site de Liberté VI. Sur place, il a eu droit à des explications des directeurs généraux du Cetud, Thierno Birahim Aw, et de l’Ageroute, Ibrahima Ndiaye. « Nous sommes très avancés globalement sur ce chantier du BRT. Les travaux ont débuté au mois de décembre 2021. Mais rassurez vous, l’assainissement a été pris en compte sur l’ensemble du trajet de 18 km. Nous avons même pu régler des problèmes d’assainissement qui étaient là depuis des décennies. Le couloir du BRT sera coloré pour donner une identité visuelle. Le dépôt central de Gadaye est très avancé, c’est un élément très important du BRT. Il sera livré au mois de mars. Les stations très visibles seront faites sous des designs architecturaux très modernes. Les structures et finitions seront terminées au mois de mars. Les infrastructures routières et les équipements connexes sont en place. Les réalisations du projet intègrent les volets environnemental et social créant du coup les conditions d’une exploitation aux normes » a indiqué Ibrahima Ndiaye, directeur général de l’Ageroute.
Selon les différents intervenants, plus de 500.000 passagers seront transportés à bord du BRT par jour. « 500.000 x 365 billets vendus, cela, rapporté à la population, c’est une prouesse, mais cette dernière n’est pas que l’affaire du BRT, elle est le résultat de la vision du président de la République Macky Sall qui est d’abord une vision multimodale d’aménagement du territoire. Les projections sont claires. 40% des Sénégalais qui prendront le BRT viendront des bus de rabattement d’où l’importance du système multimodal qui sera mis en place » selon le directeur général du Cetud, Thierno Birahim Aw.
2000 emplois créés au cours du chantier, 1000 autres emplois dans l’exploitation
Le TER a pu créer 2000 emplois dans sa mise en œuvre, il va générer 1000 autres emplois dans l’exploitation selon les promoteurs. Le président Macky Sall n’a pas caché sa satisfaction à l’issue de sa visite du chantier. « Ce fameux chantier dont on a tant parlé pour donner une mobilité nouvelle aux populations de Dakar, mobilité qui respecte l’environnement parce qu’il s’agira de bus électriques sur voies dédiées qui permettront une capacité de transport jamais égalée au Sénégal. Je suis très heureux de voir que les travaux avancent comme je l’espérais. J’ai voulu challenger l’entreprise de travaux de génie civil CRBC et aussi l’entreprise partenaire Dakar Mobilité qui est concessionnaire BRT parce que c’est elle qui doit fournir les bus BRT pour que le tout soit opérationnel au dernier trimestre 2023. J’ai laissé suffisamment de marges pour les uns et les autres. Au dernier trimestre 2023, les populations doivent pouvoir emprunter les bus de Guédiawaye à Dakar sur le trajet de 18 km du parcours et des 23 stations dédiées. Je suis très fier de ce travail » s’est réjoui le chef de l’Etat au micro de la RTS.
Macky Sall félicite le ministre Mansour Faye, tous les acteurs et surtout l’Ageroute
Il reste à faire du BRT une des composantes de la multi modalité en matière de transport. « Quelqu’un qui quitte son domicile pour prendre le BRT et pour ensuite aller vers une direction autre, il a besoin d’un autre support comme le TER, un bus, un taxi. Il faut alors que le Cetud travaille de façon rapide sur l’inter modalité et sur la liaison du terminus de Petersen et la gare du BRT pour une solution de transfert pour une mobilité circulaire. Je voudrais aussi féliciter l’Ageroute pour son travail remarquable auprès du Cetud notamment au niveau de la supervision des travaux du génie civil surtout l’assainissement qui a beaucoup fait souffrir les populations de Dakar pendant ces deux dernières années. Je me réjouis de l’ingénierie sociale dont le BRT a pu faire montre. Des réconciliations faites. L’Etat a mis beaucoup de moyens pour payer les impenses. C’est un grand satisfécit que je donne à l’ensemble des acteurs notamment au ministre des Infrastructures Mansour Faye, aux différentes directions comme le Cetud, l’Ageroute et aux partenaires surtout que le BRT a été une grande réalisation du partenariat public-privé » a conclu le président Macky Sall toujours sur les ondes de la RTS.
DIOP TAÏF ET VITO DER MAISTER DIOUF, DES PRO-SONKO DEFERES…
L'étau se resserre autour de Mouhamadou Lamine Bara Diop, plus connu sous le sobriquet de Diop Taïf et de son acolyte Vito Der Maister Diouf, qui avaient filmé la prison de Rebeuss dans la matinée d’hier. Selon une source de Seneweb, les susnommés ont été placés en garde à vue dans les locaux du commissariat de Rebeuss, à l'issue de leur interrogatoire. L’activiste, proche de Ousmane Sonko risque gros. Et pour cause, Diop Taïf sera présenté au procureur de la République aujourd’hui sauf changement de dernière minute. Le duo file directement vers la prison pour avoir collecté des données à caractère personnel. Pour rappel, les deux mis en cause ont été surpris en train de filmer la prison de Rebeuss. Ils ont été arrêtés par les éléments de l'administration pénitentiaire puis mis à la disposition des éléments du commissariat de Rebeuss. L'activiste Diop Taïf a déjà été arrêté et condamné pour avoir filmé le camp Abdou Diassé.
Hausse de l’indemnité de l'officier principal d'état civil
Les indemnités des officiers principaux d'état civil vont doubler. Le ministre des Collectivités Territoriales, de l'Aménagement et du Développement des Territoires, Mamadou Talla a fait l’annonce hier, à l’Assemblée nationale. Selon M. Talla, ses services ont travaillé sur des propositions en vue de revoir à la hausse les indemnités de l'officier principal d'état civil, de 30 000 à 60 000 FCFA et de celles de l'adjoint, de 15 000 à 30 000 FCFA par mois.
Projet de développement économique de la Casamance
Le gouvernement veut faire une discrimination positive pour la Casamance. En effet, lors de l’examen du projet de budget 2023 du ministère des Collectivités territoriales, de l'Aménagement et du Développement des Territoires, le ministre Mamadou Talla a annoncé le démarrage du projet de développement économique de la Casamance (PDEC). Pour un financement de 26 milliards FCFA, le projet couvre la période 2022-2027. M. Talla précise que ce projet sera exécuté dans les régions de Ziguinchor, Sédhiou et Kolda, en complément des initiatives qui ont existé dans ces zones.
Rappel à Dieu du Khalife des Firdou
Le Fouladou vient de perdre un illustre guide religieux. Thierno Amadou Balndé, le khalife des peuls (firdou) à Madina Gounass a été rappelé à Dieu dans la nuit de lundi à mardi vers 4h du matin dans son champ qui lui servait aussi de lieu de retraite. Dès l’annonce de la nouvelle, les disciplines ont convergé vers sa cité qu’il a baptisée Médinatoul Houda où on pleure la perte d’un guide, un défenseur des couches vulnérables, un éducateur hors pair et un acteur de développement. Thierno Ahmadou Balndé est décrit comme un grand soufi et un fédérateur des fils du Fouladou.
Conseil des médias
La coordination des associations de presse déroule son plan d’actions malgré l’annonce de l’audition sur le fond du directeur de Dakarmatin, Pape Alé Niang. A l’instar du gouvernement qui tient sa réunion hebdomadaire aujourd’hui, la coordination des associations de presse organise son conseil des médias. Il s’agit d’une mobilisation des acteurs des médias pour dénoncer « les menaces sur la liberté de la presse et exiger la libération sans condition de notre confrère ». La Cap promet un grand rassemblement à la maison de la presse. A rappeler que Pape Alé Niang, détenu à la prison de Sébikhotane, est à son 6e jour de grève de la faim. Son épouse avait alerté que sa santé se dégrade.
Barthelemy Dias chez Pape Alé Niang
Restons sur l’affaire du journaliste Pape Alé Niang qui a le soutien des responsables de l’opposition. Hier, le député maire de Dakar, Barthélemy Dias a rendu une visite de courtoisie à l’épouse de Pape Alé Niang. En ces moments d’épreuves, l’édile de Dakar réitère son soutien «à tous les journalistes debout».
L’ambassadeur Cheikh Niang reçu par le chef de l’Etat
Le président du comité des Nations unies pour la promotion des droits du peuple palestinien, Cheikh Niang, à la tête d’une délégation, a été reçu hier au Palais par le Président Macky Sall. L'ambassadeur Cheikh Niang, par ailleurs représentant permanent du Sénégal auprès des Nations unies, et son homologue de la Palestine ont exprimé leur reconnaissance au chef de l’Etat pour son plaidoyer pour la cause palestinienne. Le comité des Nations unies pour la promotion des droits du peuple palestinien est en retraite à Dakar.
Réception d’infrastructures à la zone militaire n°4
Le ministre des Forces Armées tient à l'amélioration des conditions de vie et de travail des militaires et de leurs familles. A cet effet, Me Sidiki Kaba a réceptionné hier au camp Mamadou Lamine Dramé de Tambacounda des infrastructures réhabilitées ou construites par le commandement. Il s’agit du domicile du commandant de Zone, de la cuisine, de la boulangerie, de l’école maternelle et du simulateur de tir qui est un outil moderne au service de la formation et l'entraînement tactique. D’après un communiqué reçu à «L’As », le simulateur de tir est essentiel au maintien de l’aptitude opérationnelle des militaires. Aussi le centre médical de garnison qui assure le soutien santé des militaires et de leurs familles a-t-il fait peau neuve. D’après la même source, il participe énormément à la couverture médicale de la commune avec des statistiques encourageantes. Car le centre médical consacre 92% de ses prestations aux populations civiles avec en moyenne 1 900 consultations mensuelles. Le ministre des Forces Armées signale, par ailleurs, que d’autres chantiers sont en cours, notamment le nouveau poste de commandement de la zone 4, les logements de famille des militaires de rang. La zone militaire 4 qui englobe les régions administratives de Tambacounda et de Kédougou occupe une place essentielle dans le dispositif sécuritaire national, souligne-t-on.
Le Dr Babacar Diop réclame son récépissé
En tournée politique à Touba, le maire de Thiès, Dr Babacar Diop, annonce sa candidature à la Présidentielle de 2024. A l’en croire, elle est en construction et ses fondements sont solides. Son parti, les Forces Démocratiques du Sénégal (FDS)/ Les Guelwaars, qui tient son congrès en janvier, se prononcera sur la candidature de l’universitaire. Seulement, dénonce Dr Babacar Diop, le parti n’a pas encore obtenu son récépissé après deux ans d’existence. L’édile de Thiès interpelle les défenseurs des droits humains car ses droits sont «piétinés et violés » par le ministre de l’Intérieur. Antoine Félix Dione refuse de délivrer le récépissé aux FDS à cause du nom : «Les Guelwaars ». Par ailleurs, Dr Babacar Diop va à la rencontre des paysans qui sont, à ses yeux, abandonnés. Selon lui, c’est un peuple qui souffre, qui a besoin du soutien de l’État. Il continue de réclamer la construction d’un État social au Sénégal, capable de soutenir les populations paysannes. Quant à la campagne agricole, Dr Diop parle d’une succession d’échecs depuis l’avènement du Président Macky Sall. Il pense qu’on doit privilégier le secteur privé qu’il trouve moribond. A l’en croire, le Sénégal est envahi par des entreprises étrangères alors qu’on devrait relancer le secteur privé, le protéger et développer le patriotisme économique.
Audition de la député Amy Ndiaye Gniby
On en sait un peu plus sur l’état de santé de la député-maire de Gniby. Nos sources nous renseignent qu’elle va mieux. D’ailleurs, suite à sa plainte déposée auprès du Parquet par ses avocats contre ses collègues députés Pape Massata Samb et Mamadou Niang pour agression, Amy Ndiaye a été auditionnée par les limiers de la Division des investigations criminelles (Dic).
Plaintes contre plaintes
Restons sur l’agression de la député de Benno Bokk Yaakaar pour confirmer les plaintes des deux députés incriminés et portés disparus depuis quelques jours. Les parlementaires Pape Massata Samb et Mamadou Niang se sont signalés à la Dic par le biais de leurs avocats qui ont déposé deux plaintes contre la député-maire de Gniby Amy Ndiaye pour agression verbale, injures publiques, atteinte à la foi et coups et blessures volontaires.
Un taximan sénégalais tué au Mali
Ibra Seck, taximan sénégalais habitant à Pire, a été sauvagement tué par pistolet par une bande armée, à une soixantaine de kilomètres de la frontière sénégalo-malienne, non loin de Kayes. Une triste nouvelle qui a ameuté la communauté sénégalaise au Mali. Les acteurs du transport exigent la lumière sur le meurtre.
Visite du procureur et des juges à la prison de Mbour
Le procureur de la République près le tribunal de grande instance de Mbour, le président dudit tribunal et les deux juges d'instruction ont rendu visite hier aux détenus de la Maison d’arrêt et de correction de Mbour. Selon des sources de Dakaractu Mbour, le procureur a évoqué avec les pensionnaires la question des lenteurs judiciaires. Il a réussi à calmer les détenus qui étaient dans tous leurs états à cause des longues détentions. Le porte-parole des détenus est revenu longuement dans son discours sur les longues détentions préventives, l'absence de libération conditionnelle et les retards relatifs aux auditions préventives. Les juges auraient amené des éléments de réponse par rapport aux doléances précitées. Il faut signaler que le tribunal de grande instance de Mbour est confronté à un déficit de personnel et de salles d'audience. Il y a une seule salle d’audience pour les correctionnelles, les flagrants délits et les Chambres criminelles.
Kédougou : 51 personnes interpellées, neuf véhicules immobilisés
Le commissariat central de police de Kédougou a interpellé dans la première semaine du mois de décembre 51 individus et immobilisé neuf véhicules, dans le cadre d’opérations de sécurisation et de lutte contre le banditisme, a appris de l’APS l’adjudant Chérif Mbodj. Les personnes interpellées l’ont été pour nécessité d’enquête, vérification d’identité, ivresse publique manifeste et racolage sur la voie publique. En outre, les policiers ont saisi des motos et diverses pièces d’identité, selon M. Mbodj. Ces opérations, nous les menons dans le cadre de la sécurisation des personnes et des biens, a expliqué cet adjudant du commissariat central de police de Kédougou. Les patrouilles nocturnes effectuées lors de ces opérations sont bien appréciées par les populations locales. Elles souhaitent que les policiers les mènent plus souvent que d’habitude.
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«CETTE CONFRONTATION ETAIT UNE FORME D’HUMILIATION ORCHESTREE PARLE REGIME DE MACKY SALL»
Le leader de Pastef n’a pas mis du temps pour livrer les contours de son face à face avec son accusatrice Adji Rabi Sarr au bureau du doyen des juges, Oumar Maham Diallo
Le leader de Pastef n’a pas mis du temps pour livrer les contours de son face à face avec son accusatrice Adji Rabi Sarr au bureau du doyen des juges, Oumar Maham Diallo.
C’est à travers sa page Facebook que le leader que de Pastef s’est adressé au peuple sénégalais, particulièrement à ses souteneurs dans cette affaire de viols répétitifs et menaces de morts qui défraye la chronique et pour lesquels il est poursuivi. Ousmane Sonko a soutenu d’emblée que cette confrontation était une forme d’humiliation orchestrée par le régime de Macky Sall. « Nous étions partis aujourd’hui répondre à la confrontation. Mais toutes les personnes éprises de justice savent que cette confrontation ne devrait pas avoir lieu parce que, vu la forme du dossier, il y a d’autres éléments qui devaient précéder cette confrontation. Parce qu’il y a beaucoup de personnes qui ont été citées dans le dossier et nous avions demandé qu’elles soient entendues et tel n’est pas encore le cas. S’ils ont organisé cette confrontation, ce n’est pas parce qu’ils ont besoin de rendre justice, mais c’est juste pour humilier la personne de Ousmane Sonko. Mais, quoiqu’il puisse advenir, on est allé répondre et on est revenu. Je voudrais préciser que, lors de notre confrontation, il n’y a eu qu’une seule suspension de séance parce que le greffier qui écrivait la séance avait perdu un de ses dossiers dans sa machine. Celle qui m’accuse de viol a été très correcte. Et elle a répondu correctement, malgré les manœuvres de son avocat qui voulait la pousser à dire des choses incohérentes. Elle n’a jamais manqué de respect à personne. Elle n’a prononcé aucun mot déplacé à mon égard encore moins à l’égard du juge et du procureur », a révélé le leader de Pastef.
Ousmane Sonko a tenu à démentir l’avocat Me El Hadj Diouf qui avait affirmé qu’il avait refusé délibérément de répondre aux questions qui lui ont été posées. « Certains disent que j’ai refusé de répondre. Mais je précise qu’il n’y a que quatre personnes qui doivent poser leurs questions et le plus important c’est le doyen des juges qui fait l’enquête. J’ai répondu à toutes ses questions. Donc dire que je n’ai pas répondu à ses questions, c’est raconter des contrevérités », a martelé Sonko.
A propos du procureur, le leader de Pastef affirme qu’il réitéré les propos qu’il avait tenus la dernière fois lors de son audition sur le fond de cette affaire. « Parce que le procureur c’est une administration. Je pense que celui qui est là-bas est une bonne personne. Mais il représente le parquet et celui qui dirigeait ce parquet, à savoir Serigne Bassirou Guèye, avait falsifié le PV de la gendarmerie. Ce qui est une faute grave. C’est pourquoi j’ai refusé de répondre aux questions du parquet. Ils ont dit aussi que je n’ai pas répondu aux avocats de Adji Sarr. Je dis que je leur ai bien répondu. Seulement, le problème c’est que ma réponse ne les arrange pas. Donc qu’ils ne viennent pas dire que je n’ai pas répondu », dixit en conclusion Ousmane Sonko. Quant à Me El Hadj Diouf, il a expliqué que c’est une personne qui ne mérite pas qu’il réponde à ses questions en portant des accusations particulièrement graves contre lui et que la décence nous interdit de reproduire ici.
LES MINUTES D’UNE CONFRONTATION
Tant attendue, la confrontation entre le leader de Pastef et la jeune masseuse Adji Rabi Sarr a eu lieu hier dans le bureau du doyen des juges, Oumar Maham Diallo.
Pour les besoins d’une confrontation, Ousmane Sonko et son accusatrice Adji Sarr ont passé près de dix heures dans le cabinet du doyen des juges d’instruction du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Oumar Maham Diallo, hier. Le face-à-face entre le leader de Pastef et la jeune masseuse du salon Sweet Beauty n’a pas tenu toutes ses promesses même s’il fut en un moment donné houleux.
Tant attendue, la confrontation entre le leader de Pastef et la jeune masseuse Adji Rabi Sarr a eu lieu hier dans le bureau du doyen des juges, Oumar Maham Diallo. Et c’est vers les coups de 10h45mn que Adji Sarr vêtue d’une robe de couleur rouge et Ousmane Sonko, en costume noir et cravate de la même couleur sur une chemise blanche ont fait leur entrée en compagnie de leurs avocats dans l’enceinte du palais de justice Lat Dior de Dakar pour répondre à la convocation du doyen des juges d’instruction. Au moment de démarrer la séance petit couac puisque la machine qui doit tirer les documents fait des siennes selon nos sources ayant pris part à la confrontation. Toutefois, le problème sera vite réglé. Les choses sérieuses démarrent finalement vers 11h30mn avec le jeu des questions-réponses.
Sonko refuse de répondre au juge, au procureur, aux avocats de Adji Sarr...
Ousmane Sonko est le premier à se soumettre au feu roulant des questions. Le juge, le substitut du procureur et les avocats de Adji Sarr dont Me El Hadj Diouf lui ont posé une trentaine de questions autour des viols répétitifs et menaces de mort dont il est accusé mais le leader de Pastef refuse catégoriquement de répondre à leurs questions.
À Me El Hadj Diouf, Ousmane Sonko lui fait savoir qu’il ne va du tout pas répondre à une personne comme lui. « Je ne vais te répondre... », fait savoir Sonko à Me Diouf. Au cours d’une déclaration faite dans la soirée, il a expliqué les raisons pour lesquelles il n’a pas cru devoir répondre aux questions du tonitruant avocat (voir par ailleurs). C’est la même attitude que le leader de Pastef a adoptée envers le procureur et le doyen des juges. Il a catégoriquement refusé de répondre à leurs questions qui tournaient autour des types de massages faits à Sweet Beauty, ses relations avec Adji Sarr, les viols répétitifs et les menaces de mort dont l’accuse la masseuse aux formes plantureuses.
Adji Sarr refuse elle aussi de répondre aux avocats de Sonko...
Ousmane Sonko ayant choisi le silence, le juge se tourne vers Adji Rabi Sarr pour l’interroger. La protégée de Me El Hadj Diouf aurait accepté de répondre à toutes les questions du procureur et du juge mais refusé catégoriquement de répondre aux avocats de Ousmane Sonko en soutenant que son vis-à-vis, le leader de Pastef, a refusé de répondre aux questions de son avocat Me El Hadj Diouf. Toutefois, elle a confirmé tout ce qu’elle avait dit au juge et au procureur lors de son premier face à face avec eux.
Me Abdou Dialy Kane, l’un des avocats de Adji Sarr, a d’ailleurs fait face à la presse au terme de la confrontation de sa cliente avec Ousmane Sonko pour soutenir qu’il n’y avait pas eu en vérité une véritable confrontation « dans la mesure où Monsieur Sonko a refusé de répondre non seulement aux questions du procureur, mais aussi aux questions des avocats de la défense. » « Par conséquent, il y a eu un nouvel interrogatoire mais pas une confrontation en tant que telle. Parce qu’on ne peut pas se confronter à quelqu’un qui refuse de parler », a déclaré Me Abdou Dialy Kane, l’un des avocats de Adji Sarr.
Le jeu des questions et réponses terminé, le doyen des juges a libéré le deux parties vers les coups de 19h40mn. C’est à 19h56 mn que le cortège du leader de Pastef a franchi la porte du tribunal de grande instance de Dakar. En compagnie de ses avocats, Ousmane Sonko est rentré chez lui sous haute escorte de la gendarmerie nationale, cela après environ dix tours d’horloge passés devant le doyen des juges en confrontation avec la jeune masseuse Adji Raby Sarr qui l’accuse de « viols répétitifs. » Engouffré dans sa voiture type 4x4 de couleur grise, avec des vitres teintées, Ousmane Sonko est ainsi rentré tranquillement chez lui après une rude confrontation avec son accusatrice.
Son accusatrice, Adji Sarr, a suivi le leader de Pastef. En compagnie de son avocat et d’une activiste, elle franchi le portail du tribunal avant d’aller prononcer quelques mots devant la presse.
ME ELHADJ DIOUF, AVOCAT DE ADJI SARR : « Ousmane Sonko a choisi délibérément de ne pas répondre aux questions ! »
Ce que je peux vous dire c’est qu’il n’y a pas eu de confrontation, vraiment. Parce qu’il y a une partie qui a choisi délibérément de ne pas répondre aux questions du juge, du procureur et des avocats de la plaignante. Ousmane Sonko a dit clairement qu’il ne répond pas au procureur parce que c’est un comploteur et il a développé des arguments pour fuir le débat. Sonko a refusé de répondre aux questions du procureur, du juge et des avocats de la partie civile. Par ailleurs, je voudrais aussi préciser que le doyen des juges n’a nullement dit qu’il a perdu les PV d’enquête. C’est archi-faux. Ce sont les éléments de Pastef qui ont orchestré cette forme de manipulation de l’opinion. Il n’y pas eu non plus d’altercation. Il n’y a pas eu d’échanges de mots entre Adji Sarr et Sonko. »
ME BAMBA CISSE, AVOCAT DE OUSMANE SONKO : « Ils ont perdu la bataille de la confrontation et ils le savent... Aucun Pv n’a disparu... »
« La fille n’a pas voulu s’exprimer, elle s’est retranchée dans un silence qui nous a surpris. On pensait qu’elle serait d’attaque avec des preuves «vidéo» qu’elle disait détenir et promettait de remettre au juge. Ce silence de Adji Sarr nous a étonnés. Ils ont perdu la bataille de la confrontation et ils le savent. Sonko est très cohérent dans sa ligne de défense. Il n’a pas voulu répondre aux questions des avocats parce qu’il leur a expliqué la raison. Je ne veux pas entrer dans le fond mais cette raison, Adji Sarr ne vous la dira pas, ses excellents avocats ne vous la diront pas. Pour ce qui concerne le procureur, Sonko a dit en conférence de presse qu’il le considère comme un membre clef du complot qu’il proclame depuis le début. Notre client a répondu à toutes les questions du juge et il a été très cohérent. Adji Sarr, elle, n’a fourni aucune explication. La plaignante n’a pas été cohérente, elle n’a donné aucune explication par rapport à la centaine de questions qui lui ont été posées. Hier, elle a fait une interview pour dire qu’elle n’attendait que la confrontation pour déposersurla table du juge la preuve de l’existence d’un viol qui a été commis à son préjudice, mais on a constaté que cette fille n’a pu apporter aucune preuve, elle s’est plutôt barricadée dans un silence... Aucun Pv n’a disparu. C’étaient des dommages techniques car la machine est tombée en panne. Mais on a pu retrouver tous les éléments... »
ADJI SARR APRES SA CONFRONTATION AVEC OUSMANE SONKO : «Je n’ai jamais dit que j’étais enceinte »
Adji Raby Sarr s’est dit déçue par le comportement de son présumé violeur, Ousmane Sonko, lors de leur confrontation. La protégée de Me El Hadj Diouf a soutenu qu’elle s’attendait à une confrontation, « ce qui n’a malheureusement pas eu lieu » selon elle. « J’étais un peu déçue parce que je m’attendais à une confrontation mais il n’a pas voulu répondre aux questions. Finalement je ne savais pas quoi faire. Je ne reconnais plus Ousmane Sonko », a déclaré la masseuse du salon « Sweet Beauty » à sa sortie du cabinet du doyen des juges d’instruction. Interrogée sur l’incident qui aurait causé la suspension de la confrontation, Adji Sarr a soutenu que son violeur présumé « n’a pas la témérité de me traiter de menteuse ». Quant à sa supposée grossesse dont il avait été fait état, l’accusatrice de Sonko dit n’avoir jamais dit qu’elle était enceinte.