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26 août 2025
PASTEF-MBACKE A L’HEURE DU « GATSA-GATSA »!
Bravant l’interdiction du méga-meeting de ce vendredi, Ousmane Sonko entend tenir le rassemblement de gré ou de force et va effectuer la prière du vendredi à Touba. Ses avocats vont déposer une requête en référé devant la Cour
Le préfet de Mbacké a interdit le méga meeting que le parti Pastef d’Ousmane Sonko devait organiser ce vendredi 10 février dans cette ville. Mais le principal organisateur de ce rassemblement, le député Cheikh Thioro Mbacké, entend faire du « Gatsa-Gasta » c’est-à-dire braver l’interdiction préfectorale et riposter à la mesure de la « forfaiture » du chef de l’exécutif départemental de Mbacké. Une « rébellion » soutenue par son leader Ousmane Sonko qui a fait part de son intention de saisir la Cour suprême en référé pour attaquer l’arrêté du préfet tout en déclarant que le meeting reste maintenu. A preuve, a-t-il informé, il se rendra dans le Baol et effectuera la prière du vendredi dans la capitale du mouridisme.
Ce vendredi 10 février 2023, le leader de Pastef Ousmane Sonko devait présider un méga-meeting à Mbacké. Une manifestation interdite par le préfet du département éponyme comme d’ailleurs tout rassemblement et activité populaire dans le Baol. D’ailleurs, pour prévenir toute velléité de manifestation, le préfet de Mbacké—en réalité le ministère de l’Intérieur ! — avait fait arrêter les responsables de Pastef Mbacké avant de les libérer. Des arrestations préventives ! Il s’agit de Serigne Assane Mbacké, Mbaye Seck, Abdou Diop, Baye Abdou Ndiaye, Édouard Babel, Moustapha Dia, Alioune Badara Ndao mais aussi le député et coordonnateur communal de Pastef Touba/Mbacké Serigne Cheikh Thioro.Une arrestation de masse consécutive à un point de presse au cours duquel ces responsables ont tour à tour déclaré que le meeting se fera de gré ou de force.
Mieux, le député Cheikh Thioro Mbacké a invité tous les militants de Pastef-Mbaké et Yewwi Askan Wi (Yaw) des communes et villages environnants à rallier les lieux du meeting, histoire de riposter à l’interdiction qualifiée de « forfaiture » ou abus de pouvoir. Une détermination de manifester soutenue par le leader de Pastef Ousmane Sonko dans un communiqué-post lu par « Le Témoin » quotidien.
En sonnant l’heure du « Gasta-Gasta » (Loi du Talion), le leader de Pastef Ousmane Sonko a d’abord tenu à rappeler qu’à Dakar, ce jeudi 9 février 2023, son cortège a essuyé des tirs de grenades lacrymogènes pour une simple visite à la mairie de la Patte d’Oie alors qu’hier, Macky Sall, président de l’Apr, s’est payé, tranquillement, un convoi politique à Thiès sous prétexte d’un Conseil des ministres décentralisé. « A Mbacké, toujours ce jeudi 9 février 2023, le commissaire de police a convoqué les responsables du parti, organisateurs du meeting de Pastef, prévu demain, pour leur dire que l’activité ne pourrait être tenue au motif qu’il n’y a que deux signataires sur la lettre d’information à l’administration. Au moment où nous écrivons ces lignes, certains parmi eux sont en état d’arrestation, y compris un député à l’Assemblée nationale, l’honorable Cheikh Thioro Mbacké » lit-on dans le communiqué-post.
« Je vais prier ce vendredi à Touba ! »
Le leader de Pastef a dénoncé ce qu’il qualifie de « forfaiture » du préfet de Mbacké auteur de cette décision choquante interdisant le méga-meeting des responsables de son parti dans le Baol. « En effet, en ouvrant les guillemets pour citer l’article 96 du code pénal du Sénégal en vigueur, comme base légale de « l’interdiction », le préfet du département de Mbacké, M. Amadoune Diop, a reproduit les dispositions, non pas du Code pénal, mais celles de la loi N*74-13 du 24 juin 1974, d’ailleurs abrogée, dans ses dispositions contraires, par l’article 18 de la loi N° 78-02 DU 29 janvier 1978 relatives aux réunions. Cette forfaiture ne passera pas! Nous avons saisi la Cour Suprême d’une requête en référé aux fins de l’annulation de cette honteuse décision.
En attendant la décision du juge des référés, le Mega Meeting de Mbacké reste maintenu ! Au préfet qui s’est courbé devant les ordres illégaux de ses supérieurs d’en assumer les conséquences devant l’histoire » a averti Ousmane Sonko avant d’inviter ses militants et sympathisants à maintenir la très forte mobilisation notée qui crée la psychose chez Macky Sall au point qu’il ait besoin d’être « rassuré » par une mobilisation payante de ses responsables et alliés politiques moribonds.
Poursuivant sa déclaration-post, le leader de Pastef indique qu’en tout état de cause, il avait déjà formulé son intention d’accomplir sa prière de ce vendredi 10 février dans la cité religieuse de Touba, avant de se rendre à Mbacké pour solliciter les prières auprès de Serigne Amdy Modou Mbenda Fall, Khalife général des Baye Fall. « Je compte bien m’en acquitter par la grâce de Dieu. Aucune dictature ne prospérera au Sénégal et plus aucune forfaiture ne sera tolérée. Macky Sall gagnerait à le comprendre, pendant qu’il est encore temps, pour préserver la paix civile » déclare Ousmane Sonko quelques heures après la notification de l’arrêté préfectoral interdisant le méga-meeting que Pastef-Mbacké devait se tenir, aujourd’hui à 15 heures, au boulevard Ndoyenne à Mbacké.
LES ELOGES D’IDRISSA SECK POUR MACKY SALL D'AUTRES SUJETS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE CE VENDREDI
Les quotidiens parus ce vendredi commentent dans leur ensemble les propos élogieux tenus par le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) à l’égard du président de la République
Dakar, 10 fév (APS) – Les propos élogieux tenus par le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) à l’égard du président de la République ont été largement commentés par les quotidiens parvenus vendredi à l’APS.
La presse s’est appesantie sur l’intervention du président du CESE, Idrissa Seck, un opposant devenu allié de Macky Sall depuis novembre 2020.
‘’Vous avez fait la preuve que votre vision va bien au-delà de Diamniadio […] Qu’Il (le Seigneur) continue d’apaiser votre cœur et de fortifier votre esprit pour que les choix futurs que vous aurez à faire puissent vous valoir un parachèvement de votre parcours déjà exceptionnel, d’une telle beauté qu’il n’aura pas d’autre choix que de vous garantir, après une longue et heureuse vie auprès des vôtres, une mention honorable sur les langues de la postérité’’, rapporte Bés Bi Le Jour en citant M. Seck.
‘’Merci, président Idrissa Seck. Vous êtes toujours fidèle à votre talent oratoire exceptionnel, mais surtout à la générosité de votre parole et à vos prières. Nous notons avec beaucoup d’intérêt vos contributions, qui sont de haute facture’’, a répondu Macky Sall, selon le même journal.
Les deux personnalités prenaient part au conseil présidentiel sur le développement de la région de Thiès (ouest), le fief du président du CESE.
Bés Bi Le Jour estime que l’ancien Premier ministre ‘’a subtilement dit ce qu’il pense’’ d’une candidature de Macky Sall à un nouveau présidentiel en 2024.
‘’L’homélie d’Idrissa Seck’’, titre EnQuête, ajoutant que ‘’malgré les louanges et autres éloges adressés au chef de l’Etat, [il] a tenu à formuler une prière qui a fait (…) l’objet de plusieurs interprétations’’.
‘’C’est là une manière de lui demander de terminer son mandat en beauté’’, commente le journal.
‘’Sur un ton sarcastique, Idrissa Seck, alors opposant, se plaisait à déclarer que la vision de Macky Sall ne dépassait pas Diamniadio’’, rappelle Tribune en souvenir du reproche fait à Macky Sall par l’ancien Premier ministre de ne construire que Dakar et la nouvelle ville de Diamniadio aux dépens des autres régions du pays.
‘’Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, pour ne pas dire que beaucoup de ‘mbourou ak soow’ a coulé dans les gosiers’’, note le journal. Une allusion faite à une célèbre plaisanterie considérant que l’alliance scellée par Macky Sall avec l’opposant Idrissa Seck sera au peuple sénégalais ce que la mixture de pain et de lait caillé peut procurer au palais comme goût.
‘’Selon certaines indiscrétions, si Idrissa Seck est venu aux côtés du président Sall, c’est justement […] pour [être] le candidat de la coalition à la future élection présidentielle, au terme du second mandat [Macky Sall]. Donc, son discours est une manière de dire au président Macky Sall de s’inscrire dans une démarche de respect du protocole qu’ils [auraient] signé’’, confie un analyste politique au même journal.
‘’La main généreuse de l’Etat pour Thiès’’
Les propos du président du CESE font écrire à WalfQuotidien que leur auteur ‘’balise le chemin de la retraite’’ au président de la République.
‘’Rhétoricien, Idrissa Seck invite subtilement Macky Sall à ne pas briguer un troisième mandat en 2024’’, ajoute WalfQuotidien.
Concernant le conseil présidentiel proprement dit, Le Soleil parle de ‘’la main généreuse de l’Etat pour Thiès’’. Une région qui fait l’objet de 20 mesures phares, dont la mise en œuvre va consister à investir 1.500 milliards de francs CFA dans cette région, dans les trois prochaines années.
Les chemins de fer, l’éducation et la formation, la sécurité, l’économie maritime, le pétrole et le gaz, le tourisme, l’emploi, l’artisanat et l’agriculture font partie des secteurs devant bénéficier de la promesse gouvernementale, selon Le Soleil.
‘’Les Conseils des ministres décentralisés sont une occasion pour le chef de l’Etat de faire des promesses. Celui de Thiès n’a pas dérogé à la règle. Macky Sall a promis 1.500 milliards pour sortir la région de Thiès de la pauvreté’’, commente WalfQuotidien.
Les quotidiens évoquent aussi les ‘’tensions’’ relatives à l’interdiction faite par les autorités administratives des manifestations politiques, dont le meeting de Pastef prévu ce vendredi à Mbacké (centre).
L’opposant Ousmane Sonko a promis de tenir le rassemblement de son parti, malgré son interdiction par les autorités administratives locales, rapporte Bés Bi Le Jour.
‘’Le méga-meeting de Mbacké reste maintenu’’, affirme Sud Quotidien en citant le leader de Pastef.
‘’Des arrestations tous azimuts’’
Le Quotidien annonce que les leaders à Mbacké du parti d’opposition ont déposé une nouvelle demande auprès de la préfecture, laquelle prend en compte les ‘’observations’’ du préfet.
Un ‘’vice’’ décelé dans la procédure de demande d’autorisation de manifestation est à l’origine de l’interdiction de l’événement, précise Le Soleil, ajoutant que l’autorité administrative a également interdit un rassemblement de Benno Bokk Yaakaar, la coalition de la majorité présidentielle.
‘’Du côté de Benno, aucune protestation ne s’est fait entendre, au Pastef on bande ses muscles’’, note Le Soleil.
Les interdictions des rassemblements font croire à Tribune que le Sénégal fait des ‘’pas de géant vers l’autoritarisme’’.
‘’Le Sénégal est en train de perdre de sa superbe. Aujourd’hui, on assiste à des dérives autocratiques, avec des arrestations tous azimuts, des manifestations systématiquement interdites…’’ note le journal.
‘’Montée des périls, attention !’’ titre Le Témoin Quotidien, qui s’indigne aussi des arrestations de militants de l’opposition.
‘’Au train où vont les arrestations, s’alarme-t-il, il est permis de se demander si le Sénégal est encore un pays démocratique.’’Selon Source A, 15 militants de l’opposition seront jugés ce vendredi pour le délit présumé de participation à une manifestation interdite.
«VOUS AVEZ FAIT LA PREUVE QUE VOTRE VISION VA BIEN AU-DELA DE DIAMNADIO !»
Le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck, au cours du Conseil présidentiel sur le développement de la région de Thiès, tenu ce jeudi 9 février 3023, a fait son Mea culpa à l’endroit du président Macky Sall
Le président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck, au cours du Conseil présidentiel sur le développement de la région de Thiès, tenu ce jeudi 9 février 3023, a fait un certain nombre de recommandations à l’endroit du président Macky Sall qui, selon lui, a « fait la preuve que votre vision va bien au-delà de Diamniadio » !
« Je vous ai vu vous battre avec élégance et fermeté pour défendre les intérêts de l’Afrique dans le monde, en Occident comme en Orient. Comme en atteste votre récente visite à Poutine pour que la guerre n’impacte pas les populations africaines. Quand j’ai vu tout cela, je suis tenté de confesser devant les miens que vous avez admirablement répondu à l’une de mes critiques les plus emblématiques au cours de la compétition électorale de 2019 disant que votre vision s’arrêtait à Diamniadio. Vous avez fait la preuve qu’elle va bien au-delà ». La déclaration en forme de mea culpa émane du président du Conseil économique, social et environnemental (Cese), Idrissa Seck. Qui poursuit en s’adressant toujours au président de la République en séjour dans sa bonne ville de Thiès : « Qu’il plaise au Seigneur des mondes de continuer à raffermir vos pas, à dilater votre poitrine pour que vous acceptiez toutes les critiques celles qui sont contributives comme celles qui sont abusivement injustifiées. C’est une des exigences du leadership et vous en êtes un remarquable. Qu’IL continue d’apaiser votre cœur, de fortifier votre esprit pour que les choix futurs que vous aurez à faire puissent vous valoir un parachèvement de votre parcours déjà exceptionnel d’une telle beauté qu’il n’aura pas d’autre choix que de vous garantir, après une longue et heureuse vie auprès des vôtres, une mention honorable sur les langues de la postérité ».
Le président du parti Rewmi a tenu, surtout, à rappeler au chef de l’Etat que « le maire de Thiès, Dr Babacar Diop, lors de l’inauguration des Classes préparatoires de l’école polytechnique de Thiès, vous avait dit que la population thiessoise est certes insoumise mais ne manque pas de reconnaissance. Elle n’est pas ingrate. On nous caractérise insoumise mais pas ingrate ». Poursuivant, Idrissa Seck soutient qu’« on qualifie souvent les Thiessois de population rebelle, le mot est inadéquat. C’est une population sans doute soucieuse en toutes circonstances de préserver sa dignité. Mais elle est imbibée au même titre que les populations des autres régions du Sénégal de cette valeur cardinale de notre culture qu’est la teranga et l’élégance dans les relations ». Prenant à témoin le président de la République, son allié dans le cadre du « Mbourou ak Soow » lui a déclaré que « les Thiessois l’ont admirablement manifestée à l’occasion de votre venue ici pour vous exprimer leur reconnaissance, et aussi leur affection que vous méritez au demeurant très amplement ».
« Thiès souffre d’un manque d’infrastructures de traitement et de valorisation des déchets »
Poursuivant son intervention, Idrissa Seck a dit à l’illustre hôte de la région de Thiès que « les exposés qui ont précédé mon intervention incluant la vôtre établissent de façon extrêmement précise tous les efforts que vous avez faits pour embellir le profil de la région de Thiès. 13 % de votre population sur 3,4 % du territoire national dont vous avez la charge et c’est à vous qu’il incombe de nourrir les populations contre la faim et de les rassurer contre la crainte ». Et comme témoin privilégié, l’ancien Premier ministre dit avoir observé au quotidien « l’attachement que vous avez à accomplir cette noble mission ».
Sans revenir sur « les réalisations déjà effectuées » par Macky Sall, Idrissa Seck dit avoir voulu juste insister sur un « pouvoir » parce que, dit-il, « quelle que soit la beauté de la parure, elle doit reposer sur un corps propre pour être sublimé ». C’est pour ça, dit-il, que « j’ai insisté sur les questions d’environnement. Nous entretenons trois relations principales avec notre environnement. Il nous sert de banque de ressources, d’habitat, aussi de dépôt des déchets issus de nos activités ». Et à ce titre, a informé l’ancien maire de la ville aux-deux-gares, « Thiès souffre d’un manque d’infrastructures de traitement et de valorisation des déchets ». Il rappelle avoir, à l’occasion de ce qu’on a appelé « les chantiers de Thiès », « projeté qu’on mette des décharges aux normes puisque nous n’avons que des décharges sauvages qui méritent d’être requalifiées. Thiès est également dans une cuvette entourée de plateaux desquels nous recevons les eaux de ruissellement drainant au passage beaucoup de sable. Nous n’avons qu’un canal dans le périmètre communal au Nord et j’avais aussi envisagé d’y adjoindre un canal perimetral Sud pour que les populations de Hersent, de Fandène soient protégées de l’ensablement ainsi que des inondations.
Dans la zone des Niayes coexiste une forte compétition entre les exigences de l’habitat d’une population en croissance, les activités industrielles notamment minières et aussi la production horticole. Ces conflits devraient également être traités convenablement et c’est dans ce cadre que j’évoquais la nécessité notamment de la fixation des dunes ».
Idrissa Seck a tenu à féliciter le président de la République pour ce qu’il a fait à Saly. « Vous avez déjà rendu à Saly sa plage et quand je m’y suis promené des jeunes vous ont interpellé pour vous adresser leurs remerciements. Par ce maintenant, sur des kilomètres, on peut marcher sur une plage extrêmement large. Ça c’est une réalisation exceptionnelle ! ». Mais, considère-t-il, « au-delà, comme témoin à vos côtés de vos actions, j’ai vu réaliser un vieux rêve du Sénégal, le pont sur la Gambie qui unifie de façon terrestre tout le territoire national notamment en sa partie Sud mais aussi qui désenclave le Sénégal vis-à-vis de l’UEMOA et de la CEDEAO. Et vous avez lancé les travaux du pont enjambant le fleuve Sénégal pour nous relier à la République de Mauritanie et nous conduire vers Tanger et à quelques kilomètres de l’Europe par voie terrestre ». Bref, le président du Cese n’a pas tari d’éloges à l’endroit du président de la République pour qui il a joué du « khalam». Il est loin le temps où il soutenait que la « vision » du président Macky Sall « ne va pas au-delà de Diamniadio » !
CAN U20, LA CAF DEVOILE LE NOM DES STADES RETENUS
La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé, jeudi, les noms des trois stades retenus pour accueillir les matchs de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans qui se déroule du 19 février au 11 mars en Égypte
Dakar, 9 fév (APS) - La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé, jeudi, les noms des trois stades retenus pour accueillir les matchs de la Coupe d’Afrique des nations des moins de 20 ans qui se déroule du 19 février au 11 mars en Égypte, a appris l'APS d'un communiqué de l'instance dirigeante du football africain.
Les stades retenus sont : le Suez Canal Authority Stadium à Ismaïlia, une ville située au nord-est, le stade d'Alexandrie et le Cairo International Stadium qui va abriter le match d'ouverture de cette 23e édition de la CAN U20 devant opposer l'Égypte au Mozambique
La rencontre se jouera à 14 h GMT dans ce stade de 75 000 places. C'est dans ce même stade que se tiendra la finale le 11 mars.
Les deux autres stades d'une capacité de 21 000 et 20 000 places accueilleront les matchs des poules B et C.
Douze équipes africaines prennent part à cette édition de la CAN. Le Sénégal est logé dans la poule de l'Égypte, pays hôte, en compagnie du Mozambique et du Nigeria.
La poule B est composée de l'Ouganda, de la République centrafricaine, du Soudan du Sud et du Congo.
La Gambie, la Tunisie, le Bénin et la Zambie partagent la poule C.
Les Lions juniors en mode acclimatation à Tunis
L'équipe nationale des U 20 à entamé sa préparation à Tunis où elle va jouer deux matchs amicaux. Elle a battu 1-0 en amical, la Zambie, à Dakar, mardi.
Le sélectionneur de l'équipe nationale Malick Daf a publié, mercredi une liste de 26 joueurs dans laquelle figurent quatre joueurs de l’équipe nationale locale récemment vainqueur du Championnat d’Afrique des nations (CHAN).
Il s'agit de Libasse Ngom(Guédiawaye FC), de Lamine Camara, de Djibril Diarra et Papa Amadou Diallo de Génération Foot.
Quatre expatriés, Mamadou Lamine Camara ( RS Berkane, Maroc), Pape Demba Diop ( Zulte Waregem, Belgique) et l'attaquant Souleymane Faye (CF Talavera, Espagne) sont aussi dans le groupe.
Tous les ingrédients d’un cocktail explosif sont réunis en ce moment dans notre pays. On parle de 2024 mais au rythme où vont les choses, la déflagration paraît plutôt proche voire imminente
Au train où vont les arrestations, interpellations et emprisonnements de militants de l’opposition et d’activistes de la société civile, devant aussi la tendance de plus en plus lourde d’interdire les manifestations de cette même opposition, sans compter le harcèlement dont est l’objet le leader de Pastef, Ousmane Sonko, il est permis de se demander si le Sénégal est encore un pays démocratique.
Pour des détournements de « unes » de journaux, pour des satires, pour des chansons iconoclastes, pour des « posts » critiques sur les réseaux sociaux, pour avoir crié « libérez Pape Alé » devant les bureaux du Premier ministre, pour avoir voulu se rendre au domicile de leur leader politique, des jeunes gens — dont des mineurs ! — sont arrêtés et envoyés en prison. Pour avoir distribué des flyers… appelant à s’inscrire sur les listes électorales, des militants de l’opposition ont été envoyés au gnouf !
Le domicile du leader de l’opposition, Ousmane Sonko, et même la cité de Keur Gorgui où il réside sont en état de siège avec présence de chars de combat, de pick-up et de fourgonnettes remplies de policiers. A tous les carrefours de Dakar et sur tous les grands axes, des escouades de policiers et de gendarmes en tenues de combat et munis d’équipements et de véhicules anti-émeutes.
Pour avoir voulu rendre une visite de courtoisie à un maire membre de son parti dans sa commune, le même leader de l’opposition a vu son cortège bombardé de grenades lacrymogènes. Le méga-meeting que son parti projetait d’organiser ce vendredi à Mbacké a été interdit par le préfet — en réalité par le ministre de l’Intérieur actionné par le président de la République — sous un prétexte plus que loufoque.
Depuis quelques mois, il ne se passe plus une semaine, que dis-je, un jour sans que des arrestations soient opérées dans les rangs de Pastef, de Yewwi Askan Wi ou des activistes proches de cette galaxie. Une frange radicale de l’opposition qui refuse de tendre l’autre joue et affiche sa détermination à rendre coup pour coup, à répondre au coup de pied de l’âne — pardon du cheval ! — apériste et à appliquer désormais la loi du Talion.
D’un côté, un pouvoir aux abois qui a surarmé ses forces de sécurité et dont on dit qu’il possède des milices; en face, des milliers de jeunes gens fanatisés qui rêvent d’être des martyrs pour leur cause et pour défendre leur leader-gourou. Le Sénégal n’a jamais été aussi proche d’un embrasement. C’est peu de dire que les citoyens ont tous peur, que les amis du Sénégal s’inquiètent, que les investisseurs, à défaut de se faire la malle, ont gelé tous leurs projets d’investissements. Pendant ce temps, et malgré les mesures prises censées diminuer les prix des denrées de première nécessité et récemment des loyers, jamais les Sénégalais n’ont été confrontés à une baisse aussi drastique de leur pouvoir d’achat au point que la classe moyenne — soupape sociale etfilet de sécurité par excellence—s’est littéralement effondrée.
Bref, tous les ingrédients d’un cocktail explosif sont réunis en ce moment dans notre pays. On parle de 2024 mais au rythme où vont les choses, la déflagration paraît plutôt proche voire imminente ! De ce point de vue, ce weekend de tous les dangers sera particulièrement à surveiller.
Mais il est encore temps, peut-être, pour les médiateurs et autres régulateurs sociaux d’entrer en action pour désamorcer la tension et éteindre la mèche du baril de poudre qui est déjà allumée. Encore une fois, il suffirait d’une étincelle pour que tout saute. La faute à un régime autiste qui refuse de comprendre qu’aucune soldatesque ne peut mater un peuple déterminé. Et que la politique, c’est l’art du compromis.
Remettant, ce mardi, le prix Houphouët-Boigny pour la paix à l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel, le président de la République a dit qu’entre autres qualités, elle mérite cette récompense « pour son œuvre de femme d’Etat avisée qui a su toujours cultiver le dialogue et le compromis ». Justement, monsieur le président de la République, ce dialogue et ce compromis, c’est ce qu’il faut promouvoir dans notre cher pays et jeter aux orties cet art de gouverner par la répression si prisé par vos amis Erdogan et Kagamé ! Hélas, tous ces préfets, ces chefs policiers, ces chefs gendarmes, ces juges aux ordres et autres fonctionnaires zélés ne comprennent pas qu’à force de s’acharner sur Ousmane Sonko, ils accélèrent… la cadence de son entrée au Palais de la République !
Ndlr : A force d’alerter, de faire des prédictions apocalyptiques, je risque d’apparaître comme une sorte de Nostradamus, un Cassandre, un oiseau de mauvais augure. Ne voulant pas, à force de crier au loup, voir apparaître sa queue ou encore faire de l’acharnement, ceci est sans doute la dernière alerte que je lance ! Oh, rassurez-vous, je ne vais pas casser ma plume mais sans doute parler de choses moins stressantes car il n’est chose plus difficile que de parler à des autistes…ou à des gens déterminés à se rentrer dedans. Dieu sauve le Sénégal !
LAMINE CAMARA, PAPA DIALLO ET MALICK MBAYE DE GF ANNONCES AU FC METZ
Grands artisans du succès des «Lions» au CHAN, les internationaux sénégalais de Génération Foot (GF) vont renforcer les rangs du FC Metz, dans les prochains jours.
La grosse performance réalisée par le Sénégal aux Championnats d’Afrique des nations (CHAN 2023) a eu un écho favorable au FC Metz. Face à la presse, hier jeudi, le président du club lorrain, Pierre Dréossi, a évoqué plusieurs dossiers du Mercato hivernal et a confirmé l’arrivée imminente de trois internationaux sénégalais évoluant à Génération Foot (GF), l’Académie partenaire du club français. Si des noms n’ont pas été cités, tout concorde à dire qu’il s’agit de Lamine Camara, Papa Diallo et Malick Mbaye qui ont été important dans le onze du sélectionneur Pape Thiaw.
Grands artisans du succès des «Lions» au CHAN, les internationaux sénégalais de Génération Foot (GF) vont renforcer les rangs du FC Metz, dans les prochains jours. Le président du club français a annoncé, en conférence de presse, l’arrivée de trois joueurs de l’Académie, pour signer leur premier contrat avec le club lorrain. «Pendant ce Mercato, il y a trois joueurs de Génération Foot qui vont arriver, trois joueurs qui ont signé leur premier contrat pro. Ils ont joué le CHAN et gagné le CHAN. Il s’agit d’un milieu de terrain et deux attaquants. Ces joueurs vont nous rejoindre dans quelques jours ou quelques semaines, le temps que les papiers adéquats soient en ordre», confirme Pierre Dréossi, dans des propos relayés par le site Socios-FCMetz.com. Si le directeur sportif du club n’a pas cité de noms, on annonce fortement qu’il s’agit de Lamine Camara, Malick Mbaye et Papa Diallo, qui ont été des éléments importants dans le onze du sélectionneur Pape Thiaw.
A l’exception de ce dernier, ces deux joueurs sont actuellement en regroupement avec l’Équipe nationale des moins de 20 ans (U20), pour la CAN U20 qui se tiendra en Égypte. Au même moment, un joueur, comme le gardien Pape Mamadou Sy, est annoncé en la Belgique, où il devrait s’engager avec le RFC Seraing.
MACKY SALL ARME L’ADMINISTRATION TERRITORIALE
Le président de la République a brandi à nouveau, jeudi, le bâton contre les élus qui auraient un comportement « anti-républicain », invitant l’administration territoriale à « appliquer la loi dans toute sa rigueur » contre ces derniers
Le président de la République a brandi à nouveau le bâton contre les élus qui auraient un comportement « anti-républicain ». S’exprimant hier, jeudi 9 février, lors du Conseil présidentiel territorialisé qu’il a présidé à Thiès dans le cadre des Conseils des ministres décentralisés, le chef de l’Etat, après avoir salué le comportement « républicain » du maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, a invité l’administration territoriale à « appliquer la loi dans toute sa rigueur » contre les élus qui ont un comportement « anti-républicain ».
L e président de la République en remet une couche dans ses rapports avec les maires de l’opposition. Prenant la parole hier, jeudi 9 février, lors du Conseil présidentiel territorialisé qu’il a présidé à Thiès dans le cadre d’un Conseil des ministres décentralisé, le chef de l’Etat a salué le comportement « républicain » du maire de la ville de Thiès, Dr Babacar Diop, élu sous la bannière de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw). Ce dernier, s’est, en effet, mobilisé dans l’organisation de cet événement. « Je remercie le maire de la Ville qui comprend son rôle de magistrat de la Ville de Thiès et nous l’appuierons en tant que tel. C’est de notre devoir d’accompagner aussi les maires qui sont au service des populations », a lancé le président de la République qui ne s’est pas s’arrêté-là. Et pour cause, poursuivant son propos, le président de la République a brandi la cravache contre les élus qui ont un comportement « anti-républicain ». « Ce n’est pas parce qu’on a été élu maire qu’on ne fait pas partie de la République. Ce n’est pas possible. La mairie doit être dans la même dynamique que l’État. Nous sommes un État décentralisé mais unifié », a-t-il fait remarquer avant de marteler. « Il faut que cela soit très clair pour tous les maires. Les autorités chargées de la Décentralisation doivent noter ces manquements et prendre les mesures qu’exige la situation pour appliquer la loi dans toute sa rigueur ». C’est la deuxième fois que le chef de l’Etat fait ses mises en garde, particulièrement en direction des maires élus sous la bannière de l’opposition.
S’exprimant en effet lors de la célébration de la Journée nationale des collectivités territoriales le 11 décembre 2022 dernier à Dakar, le Président Macky Sall avait lancé sur un ton musclé à l’endroit du maire de Ziguinchor et ses camarades du Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels) qu’« il ne peut y avoir dans le pays qu’une seule structure regroupant les élus locaux et reconnue par le gouvernement ».
En effet, dans la foulée des élections territoriales du 23 janvier 2022 qui ont consacré leurs victoires dans les grandes villes, les responsables de la coalition Yewwi Askan Wi (Yaw) réunis autour du leader de Pastef, Ousmane Sonko, Khalifa Sall (Taxaw Dakar), Serigne Moustapha Sy (Pur) et Malick Gakou (Grand parti) se sont démarqués de l’Association des maires du Sénégal (Ams). Ils avaient ainsi lancé leur propre structure : le Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels) que le chef de l’Etat avait disqualifié ; en des termes assez rugueux.
LES ACTEURS DU PROJET PASA LOU MA KAF DRESSENT UN BILAN SATISFAISANT
Le projet d’appui à la sécurité alimentaire Pasa Lou Ma Kaf démarré en 2014 a permis d’obtenir des résultats satisfaisants en termes économique, environnemental et social sur les différents sites d’intervention du projet à Louga, Matam et Kaffrine
Le projet d’appui à la sécurité alimentaire Pasa Lou Ma Kaf qui a démarré en 2014 a permis d’obtenir des résultats satisfaisants en termes économique, environnemental et social sur les différents sites d’intervention du projet qui sont les régions de Louga, Matam et Kaffrine . C’est ce qui est ressorti du rapport annuel de ce projet qui a été présenté hier, jeudi 9 février, lors de la réunion du comité de pilotage du projet C19 Pasa Lou Ma Kaf qui est la deuxième phase du Pasa.
«22 bas-fonds et bassins de rétention ont été aménagés pour disposer de 2575 hectares de terres cultivables avec une production estimée à 3000 tonnes de riz. De plus, il convient de souligner que le maraichage s’est aussi développé à côté de la riziculture ».
Ces propos ont été tenus par Bounama Dièye, président du comité de pilotage du projet C19 Pasa Lou Ma Kaf. Il revenait sur les réalisations de la première phase de ce projet qu’il juge satisfaisantes. « En plus de cela, on peut relever la réalisation de 46 fermes de superficies variantes allant de 4,5 à 15 Ha couvrant 400 Ha , réalisées entre les régions de Louga et Kaffrine pour l’horticulture avec des centres de groupages et des magasins avec blocs et toilettes et autres accessoires », a-t-il listé.
En termes de performances, il a fait part du renforcement de capacités de près de 50000 producteurs à travers des sessions de formation, des visites d’échanges et des appuis. Pour le volet élevage, il note comme performances la mise en place et l’installation de 25 unités pastorales dotées de plan de gestion et d’organes dirigeants. Aussi, ajoute-t-il, 25 Km de piste, 1338 km de pare-feu, 60 parcs de vaccination, 121 bergeries, 100 poulaillers, 13 magasins d’aliments de bétail, 1 abattoir et 14 forages pastoraux ont été réalisés. M Dièye souligne également la réalisation de 2 laiteries, de 15 étables laitières, de 25 hangars de stockage, de 7 mares pastoraux et la formation de 1500 relais vaccinateurs de volailles locales.
Le projet C19 Pasa Lou Ma Kaf qui est la deuxième phase du projet Pasa est un financement additionnel du Gafsp/ Bad du Pasa pour atténuer les effets de la Covid-19. Il s’inscrit dans la dynamique d’accélération de la souveraineté alimentaire au Sénégal par le renforcement de l’autonomie sur les produits de base, l’accès des petits exploitants et éleveurs aux facteurs de production tout en renforçant leur capacité en alignement aux orientations à la stratégie nationale de souveraineté alimentaire. Khady Fall Tall, présidente de l’Afao qui est membre fondateur du Pasa Lou Ma Kaf pense qu’il faudrait repositionner le volet formation dans la deuxième phase du projet. « Nous sommes à tous les rendez-vous pour faire en sorte que les femmes ne soient pas oubliées et qu’on puisse les outiller, les former et suivre les projets après, pour voir les résultats et les indicateurs qui se dégagent de ces projets. Parce que, si on n'a pas les indicateurs de performances et les rapports de progrès on ne peut pas dire combien de femmes ont été impactées positivement par les différents projets », soutient-elle.
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GUY MARIUS SAGNA ET MIMI TOURE MONTENT AU FRONT
En conférence de presse conjointe sur les contentieux des travailleurs victimes de violation de leurs droits hier, jeudi, ils ont fait part de leur détermination à accompagner les collectifs de travailleurs dans leur combat.
Le député Guy Marius Sagna, membre du Frapp, et l’ancienne Première ministre Aminata Touré montent au front pour la défense des travailleurs en bisbille avec leurs employeurs. En conférence de presse conjointe sur les contentieux des travailleurs victimes de violation de leurs droits hier, jeudi, ils ont fait part de leur détermination à accompagner les collectifs de travailleurs dans leur combat.
Lors de cette conférence de presse conjointe sur les contentieux des travailleurs victimes de violation de leurs droits, le député Guy Marius Sagna est revenu sur l’ensemble des problèmes que rencontrent les travailleurs constitués en différents collectifs. En passant par l’enseignement supérieur, le secteur de la pêche, la santé, les questions foncières, Guy Marius Sagna a exposé les injustices sociales et l’iniquité dans le traitement des contentieux impliquant d’honnêtes citoyens sénégalais qui ne cherchent qu’à gagner leur vie dignement. Guy Marius Sagna a également profité de l’occasion pour dénoncer les scandales dans le système sanitaire, industriel, foncier entre autres et a invité toutes les personnes éprises de justice à se battre.
« Nous allons nous battre pour que justice soit rendue à tous ces travailleurs, pour qu’ils soient rétablis dans leurs droits. Il faut poursuivre la résistance », a-t-il promis. Avant de relever que la venue d’Aminata Touré au siège du Frapp est un soutien de taille dans la lutte contre les injustices, en faveur des victimes des questions sociales et foncières.
Pour sa part, l’ancienne Première ministre a tenu à faire savoir que les travailleurs rencontrent des difficultés énormes et font face à des injustices qui méritent une attention particulière de la part de l’Etat. Elle a, à cet effet, plaidé pour une réforme du Conseil supérieur de la magistrature pour mieux gérer les questions sociales et d’équité. « Le Conseil supérieur de la magistrature doit être ouvert aux représentants des travailleurs, aux jeunes et aux femmes pour mieux faire face aux problèmes des travailleurs », a-t-elle annoncé.
Pour elle, il incombe à l’Etat d’assumer ses responsabilités et de faire en sorte que les droits des travailleurs soit respectés. « Si l’Etat voulait que les arriérés de salaire soient payés aux travailleurs, ils le seront (…) L’Etat de droit n’est pas que de la théorie, il faut qu’on est une conférence du travail pour restaurer cette injustice. Dans un Etat de droit, c’est inacceptable», a relevé Aminata Touré avant d’évoquer les contentieux des travailleurs de la Sotrac, de la biscuiterie Wehbe, Matforce, les ASP entre autres. Face aux différents collectifs de travailleurs de société, l’ex-Pm s’est également prononcée sur la gestion foncière qui mérite d’être revue. Pour elle, Il est fondamental de mettre en place une commission nationale de gestion du domaine foncier qui soit décentralisée pour une gestion transparente du domaine national.
OUSMANE SONKO ANNONCE LE PREMIER ATELIER DU REELS
En visite dans la commune de la de Patte d’Oie hier, jeudi 9 février, Ousmane Sonko par ailleurs président du Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels) a annoncé la tenue à partir du 1er mars prochain du premier atelier de cette instance
En visite dans la commune de la de Patte d’Oie hier, jeudi 9 février, le leader de Pastef Ousmane Sonko par ailleurs président du Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels) a annoncé la tenue à partir du 1er mars prochain du premier atelier de cette instance qui regroupe des élus de la coalition Yewwi askan wi (opposition). Il faut souligner que ce déplacement a été marqué par l’intervention de la police qui a fait usage des grenades lacrymogènes pour disperser les foules de militants et autres curieux.
Le maire de la ville de Ziguinchor poursuit ses visites de courtoisie auprès de ses collègues maires de la coalition Yewwi askan wi dans le département de Dakar. Après les communes des Parcelles assainies et de Fass Gueule Tapée et de Colobane, c’était au tour de Patte d’Oie d’accueillir le leader de Pastef hier, jeudi 9 février pour une visite qui s’est soldée par l’intervention musclée des éléments de Police fortement déployés aux alentours de l’hôtel communal où devait se tenir la rencontre entre Ousmane Sonko et son collègue maire de ladite commune, par ailleurs présidente des femmes de Pastef. Accueilli par une forte mobilisation de ses militants et autres curieux qui se sont mobilisés tout autour de la mairie, le leader de Pastef a mis à contribution cette rencontre pour présenter à la mairesse Maïmouna Dièye le projet de coopération des mairies du Sénégal du Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels) dont il est le président. Sous ce rapport, il a annoncé la tenue à partir du 1er mars prochain du premier atelier du REELS dont la création continue selon lui «de déranger la majorité présidentielle».
« Le 1er mars, nous organiserons le premier atelier du REELS dont les termes de référence s’articulent autour des mécanismes qui seront mis en place pour consolider la coopération interne et aussi la gestion de chaque maire », a-t-il expliqué tout en prônant un nouveau mode de gestion des collectivités territoriales. « Nous devons gouverner par l’exemple. Les impôts récoltés doivent être reversés au sein de la population. Le second point, c’est de renverser la tendance de la structure de nos budgets. Les mairies ne sont pas des centres d’œuvres sociales. Il nous faut montrer une autre façon de gérer les communes... ».
Loin de s’en tenir-là, le leader de Pastef a également profité de cette rencontre avec sa collègue pour lancer un appel à tous les élus de la coalition Yewwi Askan wi « à ne pas déroger à la règle» dans le cadre de leur gestion. « Je m’adresse aux maires de Yewwi : celui qui serait coincé par un rapport nous trahirait. Nous aurons un plan de travail au sein de ce réseau dans le cadre d’une coopération décentralisée ».
LA POLICE S’INVITE À LA VISITE À COUP DE GRENADES LACRYMOGÈNES
Fortement déployés aux alentours de l’hôtel communal avec un impressionnant dispositif roulant anti-émeute (dragon et autres véhicules blindés), des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) de la Police nationale armés de boucliers, de matraques et de grenades lacrymogènes se sont invités à leur manière à cette visite du leader de Pastef. En effet, peu après la déclaration des deux responsables du Pastef, la Police est intervenue pour disperser à coup de grenades lacrymogènes la foule impressionnante qui suivait le cortège se rendant au domicile de la mairesse de la Patte d’Oie, Maimouna Dièye.
Un des policiers s’est blessé à la main en maniant une grenade lacrymogène. Du côté des responsables de Pastef, on fait également état de blessés parmi les militants. Très remonté contre cette réaction musclée de la Police, le maire de Ziguinchor a dénoncé les tentatives d’intimidation du ministre de l’Intérieur qui le fait suivre partout où il va par la police. « L’intimidation du ministre de l’Intérieur en mettant la police derrière moi, n’est que peine perdue. Ces éléments des forces de l’ordre devraient être envoyés à la trousse des délinquants qui sèment la terreur dans les quartiers. Vouloir me suivre n’est que peine perdue et ils se lasseront parce que je poursuivrais ces visites dans les autres mairies qui sont plus de 70 collectivités territoriales », a-t-il prévenu.