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19 juin 2025
CHANEL S'OUVRE A DAKAR
La maison de haute couture française Chanel a dévoilé dans la capitale sénégalaise sa nouvelle collection dénommée métiers d’art 2022/23, à travers un défilé riche en couleurs et motifs organisé à l'ancien Palais de justice de Dakar
Dakar, 8 déc (APS) – La maison de haute couture française Chanel a dévoilé dans la capitale sénégalaise sa nouvelle collection dénommée métiers d’art 2022/23, à travers un défilé riche en couleurs et motifs organisé à l'ancien Palais de justice de Dakar, a constaté l'APS.
L’ancien Palais de justice de Dakar a été mardi le cadre de cette manifestation. L’épouse du chef de l’Etat, Marième Faye Sall, la ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, son collègue en charge de la Culture Aliou Sow et l’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot ont figuré parmi le millier d’invités à ce défilé de mode.
Dans +Métiers d’art+, sa 21e collection, Chanel met en exergue une profusion de couleurs et de motifs créée pour célébrer le savoir-faire et l’excellent travail des artisans et autres acteurs des métiers des ‘’petites mains en or’’, ont expliqué les initiateurs.
La collection inspirée par l’énergie des années 1970 sur fond de codes emblématiques de la maison Chanel, évoque ‘’l’énergie vibrante’’ à travers des tenues portées par 65 mannequins de différentes nationalités déambulant entre les colonnes et le patio de la majestueuse bâtisse de l’ex-Palais de justice de Dakar vêtues de manteaux longs et étroits, de pantalons moulants ou évasés, de cols seventies, souliers de plateforme, sweats bouffants, colorés et brodés de fleurs, ou de tweeds multicolores et robes entre autres.
Cette collection présentée à Dakar a la particularité d’avoir une abondance de motifs végétaux, de lignes et de formes géométriques, profusion de couleurs chaudes, de sequins et de pampilles étincelants, ou encore subtilité des jeux de dentelle, réinventés par la directrice artistique Virginie Viard dans un dialogue créatif avec les artisans des maisons d'art de Chanel.
‘’Jusque dans les motifs fleuris, les codes chers à la Maison sont célébrés. Le travail de broderie, avec ses massifs de camélias, ses perles entrelacées, ses forêts de boutons-bijoux, ses éblouissements de sequins, s’harmonise avec celui de la dentelle enduite, plissée, noire ou blanche’’, a expliqué la directrice artistique.
Elle a surtout été enchantée par l’ancien Palais de justice de Dakar, hôte du défilé et de la majeure partie du programme artistique de l’évènement, ‘’un des plus beaux endroits dans lequel il nous a été donné de présenter une collection. Il s’est imposé comme une évidence, comme une source d’inspiration aussi’’, a commenté Virginie Viard.
Dakar, un hub culturel de l’Afrique
Le défilé ‘’Métiers d’art’’ 2022/23 de Chanel à Dakar est une première en Afrique après Shanghai, New York, Bombay, Edimbourg, Moscou, Tokyo, etc.
Contrairement à ces territoires commerciaux, Dakar a été choisi parce que étant ‘’une plateforme artistique forte, un hub culturel de l’Afrique’’, ‘’l’une des villes les plus effervescentes et les plus importantes de la scène artistique internationale’’, ont estimé les organisateurs.
Il est ‘’le fruit de rencontres créatives, au cours des trois dernières années’’, ont-ils rappelé. Des musiciens tels que le rappeur sénégalais Nix, le musicien américain Pharrell Williams, le réalisateur français d’origine malienne Ladji Ly fondateurs de l’école de cinéma Kourtrajmé de Dakar, la chorégraphie et danseuse Germaine Acogny, entre autres, étaient de la partie.
D’ailleurs avant le défilé de vingt minutes offert aux invités, la danse et la musique avec l’école des sables fondée par Germaine Acogny et le chorégraphe français Dimitri Chamblas et le chanteur sénégalais Seydina Oumar Samb Guèye dit ‘’Obree Daman’’, accompagné de son chœur ont ouvert le bal. DBn Gogo assurant en musique le final du défilé.
‘’Partout dans les grandes villes d’art du monde nous avons rencontré un grand nombre de personnes, de partenaires qui nous ont vraiment donné envie de venir et nous étions là au mois de juin lors de la biennale de l’art africain contemporain de Dakar et cela a confirmé notre choix pour Dakar’’, a de son côté souligné le président de ‘’Chanel Sas’’, Bruno Pavlovsky.
Il a estimé que Chanel, ‘’une marque mondiale, de création, incarnait une espèce de création ultime pleins d’audaces et n’avait d’autre choix que de s’ouvrir aux autres. ‘’ Allez vers les autres, c’est voyager à travers le monde, c’est rencontrer toutes les cultures qui nous permettent de faire ce l’on est en train de faire’’, a-t-il fait valoir.
‘’La maison Chanel compte des clients un peu partout sur la terre se doit de leur offrir quelque chose sur ses perspective, sa création correspondant à ce qu’ils ont envie de voir. Il faut voyager et pour nous c’était une opportunité de faire une première en Afrique et sur le continent on doit compter sur Dakar’’, a ajouté le président de Chanel.
LA GESTION DES COLLECTIVITES ET D'AUTRES SUJETS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE JEUDI
Les quotidiens parvenus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise abordent divers sujets se rapportant à la gestion des collectivités territoriales, la justice et l’économie.
Dakar, 8 déc (APS) - Les quotidiens parvenus, jeudi, à l’Agence de presse sénégalaise abordent divers sujets se rapportant à la gestion des collectivités territoriales, la justice et l’économie.
Le Soleil a mis l’accent sur ‘’les instructions'' du chef de l'Etat ‘’pour des collectivités performantes’'.
Le président de la République a fait, mercredi en Conseil des ministres, plusieurs recommandations au gouvernement, concernant les collectivités territoriales, notamment l’application rigoureuse du contrôle de légalité de leurs actes.
Le chef de l’Etat a invité le ministre de l’Intérieur et le ministre chargé des Collectivités territoriales à ‘’veiller (…) à une application rigoureuse du contrôle de légalité des actes des collectivités territoriales et à une prise en charge optimale des compétences [qui leur sont] transférées par l’Etat”, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 7 décembre.
Macky Sall a parlé aux membres du gouvernement de “l’urgence d’accentuer la formation des élus territoriaux et de professionnaliser les métiers dans les collectivités territoriales, avec le concours du Centre national de la fonction publique territoriale et de la formation”.
“Le président de la République a demandé au gouvernement de consolider le dialogue permanent et constructif avec les collectivités territoriales et les démembrements territoriaux de l’Etat”, lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.
Concernant les affaires judiciaires, Sud Quotidien note que ‘’la presse durcit le ton’’ pour obtenir la libération du journaliste Pape Alé Niang en prison depuis plus d’un mois.
‘’La Coordination des associations de presse (CAP) prévoit de boycotter toutes les activités gouvernementales et envisage une journée sans presse, si Pape Alé Niang n’obtient pas la liberté provisoire, vendredi prochain lors de sa comparution devant le Juge’’, écrit le journal.
Enquête souligne que la structure qui réunit des associations de presse ‘’va utiliser des actions non conventionnelles, si Pape Alé Niang n’est pas libéré à l’issue de son audition au fond’’.
Pour Vox Populi, ‘’la CAP fixe un ultimatum et exige la libération de Pape Alé Niang''.
Le patron du site d’information Dakar Matin, très critique envers les dirigeants actuels du Sénégal, a été arrêté le 6 novembre dernier.
Il est accusé de “divulgation d’informations (…) de nature à nuire à la défense nationale”, “recel de documents administratifs et militaires" et "diffusion de fausses nouvelles”.
Inculpé depuis le 9 novembre, le journaliste est placé en détention préventive à la prison de Sébikhotane, dans le département de Rufisque (ouest). Il risque une peine maximale de cinq ans de prison.
Pape Alé Niang observe une grève de la faim depuis vendredi dernier.
Selon plusieurs médias, il sera auditionné vendredi prochain par un juge d'instruction.
L’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko est à la Une des journaux 48 heures après leur confrontation dans le bureau du Doyen des juges, Oumar Maham Diallo.
Après le leader de Pastef, l’ex masseuse a elle aussi pris la parole, appelant ‘’de tout son cœur à un procès public’’, rapporte Vox Populi, ajoutant que ‘’la fille a dit maintenir ses accusations''.
WalfQuotidien relève qu’après une ‘’confrontation très controversée’’ devant le Juge d’instruction, entre Ousmane Sonko et Adji Sarr, ‘’les prolongations se jouent au niveau des médias’’.
‘’Adji Sarr s’est livrée à un véritable règlement de comptes à l’endroit de Ousmane Sonko qu’elle a connu, selon ses dires, dans le salon de beauté qu’il fréquentait nuitamment. L’ex employée du salon de beauté a fait une déclaration pour répondre au leader de Pastef qu’elle accuse de +viols et de menaces de mort+. Dans sa déclaration, Adji Sarr a appelé à un procès public pour permettre de faire éclater la vérité sur ce dossier de viols et menaces de morts présumés’’, rapporte Walf.
Kritik constate que dans ce dossier, ‘’la bataille de l’opinion bat son plein (….) A travers la toile, sur les réseaux sociaux et même dans la presse, la manipulation est de mise…’’.
Le Témoin s’intéresse au Juge d’instruction en charge de ce dossier, Oumar Maham Diallo, qu'il présente comme ‘’le visage d’une justice à bout de souffle’’.
Le journal souligne qu’’’entre les mains frêles de ce juge d’instruction reposent la paix et la stabilité du pays dans les prochains mois. Oumar Maham Diallo a donc la lourde mission de rendre une décision équitable’’.
Dans des témoignages recueillis par la publication, un collègue du juge soutient : ‘’Oumar Maham Diallo que je connais ne se laissera intimider par aucun des bords’’. Un autre déclare que le Doyen des juges ‘’a la réputation d’être indépendant’’.
Dans sa livraison du jour, Bës Bi s’interroge ‘’A quand l’envol de Air Sénégal ?’’.
‘’La compagnie, créée après la faillite de Sénégal Airlines en 2016 avec l’ambition de devenir un acteur majeur du transport aérien en Afrique de l’ouest, peine à mettre aux 7e ciel ses clients. Chaque semaine ou mois, c’est une succession de récriminations aux allures de procès contre la boîte dirigée par Alioune Badara Fall. Pertes de bagages, retard dans les vols, des déprogrammations, absence d’interlocuteurs, des passagers laissés en rade dans les aéroports… autant de griefs que les usagers retiennent contre les services de la compagnie aérienne nationale'', écrit le journal.
‘’Beaucoup de passagers ont saisi Bés bi pour se plaindre du service de la compagnie nationale. +Air Sénégal déshonore le pays, 4e annulation. Rendez-vous encore aujourd’hui 23h55 (hier). Passagers bloqués à NewYork depuis plus de 4 jours, 5 annulations du vol, aucun membre de la compagnie pour communiquer+, s’indignent des voyageurs’’, lit-on dans la publication.
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ARRESTATION DE FADILOU KEÏTA APRES UNE PUBLICATION SUR LA DISPARITION DE DIDIER BADJI ET DE FULBERT SAMBOU
Le Pastef dénonce le deux poids deux mesures du procureur
Une nouvelle arrestation dans le proche entourage du maire de Ziguinchor, Ousmane Sonko. Fadilou Keïta non moins Coordonnateur du Nemmeeku Tour a été arrêté hier, mercredi 7 décembre, dans la matinée sur ordre du procureur.
Membre du cabinet du leader de Pastef et fils de l’ancienne Présidente de l’Office national de lutte contre la corruption (Ofnac), Nafy Ngom Keita, Fadilou Keïta est, selon plusieurs sites d’information, poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles conformément aux articles 80 et 255.
En effet, on lui reproche d’avoir accusé sans preuve à travers une publication sur sa page Facebook, l’Etat du Sénégal dans la disparition du gendarme Didier Badji et son ami, Sergent Fulbert Sambou dont le corps sans vie a été repêché près des falaises du Cap manuel, la semaine dernière.
En réaction à cette interpellation, le parti Pastef a tenu une conférence de presse pour exiger sa libération immédiate et sans condition.
Face à la presse, Bassitou Diomaye Faye, responsable des cadres de Pastef a rappelé qu’Amath Suzane Camara (membre du parti au pouvoir, Apr) a été le premier à dire sur le plateau d’une télévision de la place « que Didier Badji et Fulbert Sambou ont été tués» sans être inquiété.
Poursuivant son propos, il a indiqué que cette arrestation de leur camarade est juste un moyen pour le pouvoir en place de détourner l’attention sur le camouflet qu’ils ont reçu avec la confrontation Sonko Adji Sarr) en se rabattent maintenant sur l’entourage du Président Ousmane Sonko. Sous ce rapport, il a demandé « la libération immédiate et sans conditions de Fadilou Keïta, au même titre que la libération de tous les otages politiques.»
« EN PROCEDURE PENALE, LE FAIT DE SE TAIRE OU DE GARDER LE SILENCE CONSTITUE UN ASPECT DES DROITS DE LA DEFENSE »
Interpellé sur cette stratégie d’Ousmane Sonko et Adji Sarr, l’enseignant chercheur spécialiste du droit pénal à l’Université de Dakar, Iba Barry Camara, a tenu à préciser que ce silence profite plus à l’accusé qu’a la plaignante
Il faut d’abord préciser que la confrontation n’est pas un acte extraordinaire mais un acte d’instruction. C’est le juge d’instruction qui organise la confrontation dans le cadre de ses prérogatives pour rechercher à établir par la vérité des faits à charge ou bien à décharge la culpabilité ou non de la personne poursuivie. Maintenant, la question qui se pose est de savoir si les personnes confrontées peuvent-elles se taire ou adopter ce qu’on appelle la loi du silence ?
En réalité, en procédure pénale, il faudrait comprendre que l’accusé peut bien ne rien dire et il n’y a absolument rien qu’on peut lui reprocher. Le fait de se taire ou de garder le silence constitue justement un aspect des droits de la défense. Que ce soit entre l’accusé et le juge d’instruction tout simplement ou alors quand il s’agit de confrontation, il appartient à l’accusé de répondre ou de ne pas répondre ou encore de choisir les questions auxquelles, il doit apporter réponse. Tout cela fait partie de la stratégie de la défense et on ne peut absolument pas reprocher à l’accusé son silence ».
«C’EST A LA PLAIGNANTE D’APPORTER LES ELEMENTS QUI PROUVENT LES FAITS QU’ELLE REPROCHE A L’ACCUSE»
« En revanche, la plaignante a intérêt à répondre à toutes les questions permettant au juge de bien mener l’instruction. Donc, c’est plutôt l’accusatrice qui a intérêt à être du côté du juge d’instruction pour apporter les indices et les preuves attestant de la réalité de ce qu’elle reproche à l’accusé. Son silence va profiter à la défense puisque ce n’est pas à l’accusé de prouver sa culpabilité mais plutôt, c’est à la plaignante, l’initiatrice de la plainte d’apporter les éléments qui prouvent les faits qu’elle reproche à l’accusé. Mais, en tout état de cause, même si les deux parties gardent le silence, il appartiendra au juge de tirer toutes les conséquences puisqu’il y’a des silences qu’on appelle bruyantes. Il y a des questions qui appellent une réponse et le fait de garder le silence peut être un indice pour le juge. Car au final, cette confrontation n’est ni pour l’accusé ni pour la plaignante mais pour le juge d’instruction dans le cadre de son instruction ».
«LA SUITE DE CETTE PROCEDURE DEPEND DU JUGE D’INSTRUCTION»
« La suite de cette procédure dépend du juge d’instruction. Mais, traditionnellement, la confrontation constitue l’ultime acte pour que le juge d’instruction prenne une décision. Mais, en tout état de cause, avant la prise d’une ordonnance de renvoi devant une juridiction ou bien de non-lieu, le doyen des juges va d’abord saisir le procureur de la République pour ses derniers réquisitoires. Et c’est après cette étape que e juge d’instruction va clore l’instruction en rendant son ordonnance de non-lieu ou alors de renvoi devant une juridiction ».
QUAND SONKO ET ADJI SARR FONT MONTER LES ENCHÈRES
Convoqués le 6 décembre dernier par le doyen des juges d’instruction pour les besoins d’une confrontation dans l’affaire de « viols répétés » et « menace de morts », le maire de Ziguinchor et son accusatrice se sont illustrés par leur silence
Convoqués le mardi 6 décembre dernier par le doyen des juges d’instruction, Oumar Maham Diallo, pour les besoins d’une confrontation dans l’affaire de « viols répétés » et « menace de morts », le maire de Ziguinchor et son accusatrice se sont illustrés par leur silence. Interpellé sur cette stratégie d’Ousmane Sonko et Adji Sarr, l’enseignant chercheur spécialiste du droit pénal à l’Université de Dakar, Iba Barry Camara, a tenu à préciser que ce silence profite plus à l’accusé qu’a la plaignante.
La surenchère continue dans l’affaire de « viols répétés » et « menace de morts» qui oppose le leader de Pastef, Ousmane Sonko à Adji Sarr, une employée d’un salon de massage.
Convoqués le mardi 6 décembre dernier par le doyen des juges d’instruction, Oumar Maham Diallo pour les besoins d’une confrontation dans cette affaire, le maire de Ziguinchor et la jeune dame qui l’accuse de l’avoir violé à plusieurs reprises sous le coup d’une menace avec arme, lors des séances de massage, se sont distingués par leur silence.
En lieu et place des preuves qu’ils avaient promis lors de leurs multiples déclarations d’intention par presse interposée ces derniers jours, les deux parties ont tout simplement refusé de se soumettre au jeu de questions, comme l’exige la procédure en la matière, venant de la partie adverse et du Parquet pour le cas du leader de Pastef et celles des avocats de la défense pour le cas de son accusatrice.
Mis à part le fameux rapport interne de la Gendarmerie à l’origine de l’incarcération du journaliste Pape Alé Niang fourni par Ousmane Sonko pour prouver sa thèse de complot, aucun élément nouveau n’a été posé sur la table du doyen des Juges lors de cette rencontre qui a duré plus de six tours d’horloge. Aucune trace des « vidéos compromettantes » promises par Adji Sarr pour asseoir ses accusations de viol à l’encontre d’Ousmane Sonko, n’a été aperçue. Seulement, à la fin de leur face-à-face, les deux parties se sont précipitées devant la presse pour se renvoyer mutuellement la responsabilité du fiasco de ce rendez-vous.
Pour rappel, cette affaire de « viols répétés » et « menace de morts » avait provoqué de violentes manifestations qui ont touché la quasi-totalité des régions du pays et provoqué la mort de 14 jeunes et d’importants dégâts matériels entre le 3 et le 8 mars de l’année dernière. Cette affaire serait également liée si on en croit certains responsables du régime en place à la disparition de l’Adjudant-Chef de la Gendarmerie Didier Badji en service à l’Inspection générale d’Etat et son ami, Sergent Fulbert Sambou de la Direction des Renseignements militaires et dont le corps a été repêché dans les falaises rocheuses du Cap Manuel et enterré sans autopsie, la semaine dernière. Maintenant, la question est de savoir à qui profite réellement cette stratégie de silence ?
RISQUE DE CONTAMINATION PAR LES DÉCHETS MÉDICAUX À NEBE
C’est une importante quantité de déchets médicaux qui a été déversée par l’hôpital régional Heinrich Lukbe de Diourbel au niveau de la décharge de Nébé, dans la commune de Tocky Gare
Des déchets biomédicaux de l’hôpital régional Heinrich Lukbe de Diourbel ont été déposés au niveau du dépotoir de Nébé dans la commune de Rocky Gare. Une véritable bombe sanitaire, selon les populations riveraines qui n’ont pas manqué d’interpeller les autorités médicales sur cette situation.
C’est une importante quantité de déchets médicaux qui a été déversée par l’hôpital régional Heinrich Lukbe de Diourbel au niveau de la décharge de Nébé, dans la commune de Tocky Gare. Une véritable bombe sanitaire pour les populations riveraines de cette décharge située sur la route de Gossas.
En effet, 7 charges de déchets biomédicaux ont été versées au niveau de la décharge de Nébé dans la commune de Tocky Gare créant une inquiétude vive chez les populations. Cette décharge fréquentée par les récupérateurs et les animaux en divagation peuvent être un vecteur de transmission des maladies. Informé, le chef du Service départemental de l’hygiène de Diourbel a fait le constat. Des mesures sont en train d’être prises pour trouver une solution dans le plus délai à cette affaire.
Du côté de l’hôpital, on estime que s’il s’agit d’un manque de coordination et des mesures sont en train d’être prises pour gérer ces déchets. Pour rappel, l’hôpital ne dispose pas d’un incinérateur capable de prendre en charge tous les déchets biomédicaux.
VERS LE BOYCOTT DES ACTIVITES GOUVERNEMENTALES ET UNE JOURNEE SANS PRESSE
La Coordination des Associations de Presse (CAP) prévoit de boycotter toutes les rencontres gouvernementales et envisage une journée sans presse, si Pape Alé Niang n’obtient pas la liberté provisoire, vendredi prochain, lors de sa comparution
Dans le cadre de sa campagne pour la libération de Pape Alé Niang, emprisonné depuis le 6 novembre dernier, la Coordination des associations de presse (Cap) durcit le ton. Lors de son deuxième Conseil des médias à la Maison de la Presse Babacar Touré hier, mercredi 7 novembre, les professionnels des médias ont envisagé un boycott des activités gouvernementales et une journée sans presse.
La Coordination des Associations de Presse (CAP) prévoit de boycotter toutes les rencontres gouvernementales et envisage une journée sans presse, si Pape Alé Niang n’obtient pas la liberté provisoire, vendredi prochain, lors de sa comparution devant le juge. «S’il n’est pas remis en liberté, nous allons passer au boycott total de toutes les activités gouvernementales. Nous n’excluons pas une journée sans presse. Car, nous estimons qu’à travers Pape Alé Niang, c’est toute la presse qu’on voudrait réduire en silence», a déclaré Momar Diongue, membre du CAP, et Directeur de publication du «Vrai Journal». Il s’exprimait hier, mercredi 7 décembre 2022, lors du 2ème Conseil des médias de la Cap, tenu à la Maison de la Presse Babacar Touré.
Selon lui, Pape Alé Niang offre toutes les garanties de représentation. «Il est régulièrement domicilié. Il exerce sa profession dans le pays et a également sa famille ici. Rien n’empêche à l’autorité judiciaire de le remettre en liberté, tout en poursuivant son enquête. Et, nous espérons que tel sera le cas lorsque ses avocats déposeront une requête de liberté provisoire lors de son face à face avec le juge» d’instruction, soutient-il.
Abondant dans le même sens, Ibrahima Lissa Faye, membre de la Cap soutient : «Secret défense ou estampillé secret, ça ne nous ébranle pas. Personne n’arrivera à nous intimider. Il faut qu’ils le sachent. Ils n’ont qu’à préparer les prisons, les élargir s’il le faut ; mais nous sommes prêts à aller tous en prison. On va durcir le ton», déclare-t-il.
Par ailleurs, il a fait part que cette semaine, il est prévu une action non-conventionnelle. «Quand je parle d’action non-conventionnelle, c’est une action d’éclat, qui nous amènerait probablement en prison et nous n’avons pas peur de la prison», prévient-il.
Le journaliste directeur de publication du site d’informations Dakar Matin fera face au juge d’instruction, ce vendredi 9 décembre 2022. Pour la première fois, il sera entendu dans le fonds par le juge, depuis son arrestation, le dimanche 6 novembre 2022, suivi de son inculpation et placement sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt de Sébikotane. Pape Alé Niang est accusé de «divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la défense nationale», «recel de documents administratifs et militaires» et «diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques».
KEEMTAAN GI - A NOS PERDANTS,LA NATION RECONNAISSANTE !
Le président de la République, dans sa générosité sélective et sa prodigalité calculée avec les fonds publics, a donc décidé de payer les primes promises en cas de qualification en quarts de finale de la Coupe du Monde de football non seulement à tous les joueurs de l’équipe nationale mais aussi à leur encadrement ! Ce quand bien même ils n’ont pas réalisé la performance qui leur avait été assignée ou, si l’on préfère, n’ont pas atteint leur but. Pis, nous sommes sûrs que, de tous les pays dont les équipes ont participé au Mondial qui se poursuit actuellement, le Sénégal est le seul dont le Président a déroulé le tapis rouge à des joueurs éliminés sans gloire. Qu’importe, la République est bonne fille et généreuse avec des garçons qui gagnent déjà des millions de francs — des dizaines de millions pour certains d’entre eux et même des centaines de millions — mensuels. On ne va quand même pas lésiner sur les fonds publics pour récompenser dignement ces « Lions » qui se sont fait humilier par l’Angleterre après avoir été étrillés en début de compétition par les Pays Bas. Que voulez-vous, il faut bien instituer une prime à l’échec dans ce pays à défaut de récompenser les réussites ! Le problème c’est ceci : étant donné que, échec ou pas, on est toujours certain d’être récompensé financièrement, pourquoi donc diable se donner à fond et se décarcasser que ce soit sur les terrains de football ou ailleurs dans la vie ? Au diable l’effort, au diable le mérite, foin du dépassement, soyons partisans du moindre effort, de la triche, du laxisme ! Et puis, le président de la République ayant le devoir de traiter tous les Sénégalais sur le même pied, pourquoi donc récompenser financièrement les loosers de Doha et sanctionner négativement d’autres Sénégalais qui n’ont pas pu atteindre leurs objectifs de performance ? Tiens, selon la même logique qui a conduit le Président, parce que tel est son bon plaisir, à payer des primes indues — en tout cas celles de qualification en quart de finale — aux « Lions », pourquoi donc ne devraiton pas donner le baccalauréat, le BFEM et le CFEE aux élèves qui auraient obtenu 7 ou 8 de moyenne à ces examens ? Eux aussi ont consenti des efforts pour obtenir ces notes-là ! Allez donc dire à ces jeunes gens, après le geste auguste du président de la République à l’endroit de nos footballeurs revenus défaits du Qatar, qu’à eux la République demande d’obtenir les moyennes demandées sous peine d’être recalés à l’année prochaine. Et à d’autres de faire semblant de jouer pour que tombent les millions dans leur escarcelle. Sûrs qu’ils auraient l’impression d’un deux poids deux mesures voire d’une profonde injustice de la part d’un homme — le président de la République en l’occurrence —censé tenir le
fléau de la balance en parfait équilibre entre tous les Sénégalais. KACCOOR BI - LE TEMOIN
DIX ANS DE DECENTRALISATION PASSES AU PEIGNE
Lors du conseil des ministres de ce mercredi 07 décembre 2022, le président de la République s’est attardé sur la dynamique de décentralisation et de dialogue des territoires. Il a rappelé l’option irréversible de la participation effective des populations au développement national dansl’Unité de l’Etat et la consolidation de la République.
ALIOU SALL VA CEDER SON FAUTEUIL DE PRESIDENT
De l’AMS Restons dans le cadre de la décentralisation, le Président de la République a indiqué l’urgence d’accentuer la formation des élus territoriaux et de professionnaliser les métiers dans les collectivités territoriales, avec le concours du Centre national de Fonction publique territoriale et de la formation. Le Chef de l’Etat a rappelé au Ministre des Collectivités territoriales l’impératif de stabiliser, dans chaque commune, la liste des quartiers officiels et de veiller, à l’image des chefs de villages, à la reconsidération des missions, à la valorisation des rôles, ainsi qu’à la réévaluation des indemnités des Délégués de quartiers en relation avec les maires. Dans cette perspective, le Président de la République a informé le Conseil de sa rencontre prévue le dimanche 11 décembre 2022 avec les élus territoriaux du Sénégal dans le cadre de la Journée nationale de la décentralisation, qui sera marquée par le renouvellement des bureaux de l’Association des Maires du Sénégal (AMS) et de l’Association des départements du Sénégal (ADS). Aliou Sall, l’ancien maire de Guédiawaye, va céder son fromage de président de l’Association des maires du Sénégal qu’il occupe depuis 2014. Adama Diouf, responsable politique de l’APR, et président du conseil départemental de Kaffrine pourrait aussi céder son fauteuil de Président de l’Association des départements du Sénégal.
LES ANCIENS MINISTRES AMADOU NIANG ET ZAHRA IYANE THIAM CASES, SITOR NDOUR LACHE PAR MACKY SALL
Le fait majeur dans les mesures individuelles du Conseil des ministres de ce mercredi 07 décembre, c’est le retour aux affaires de deux anciens ministres. Amadou Niang, ancien ministre du Commerce sous le régime de Me Abdoulaye Wade, a été bombardé président du Conseil d’Administration de la Société d’Aménagement et d’Exploitation des terres du Delta et des vallées du fleuve Sénégal Il récupère le poste des Sitor NDOUR qui connait une descente aux enfers puisque se trouvant actuellement en prison sous l’accusation de viol de sa bonne. L’autre fait majeur est le retour aux affaires de l’ancien ministre de la Micro finance. Madame Zahra Iyane THIAM, a été nommée Directeur général de l’Agence sénégalaise pour la Promotion des Exportations (ASEPEX), poste vacant. Autrement dit, c’est l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) qui perd ce poste qui avait fini par devenir sa propriété privée.
SANCTIONS CONTRE LA RUSSIE ME AISSATA TALL SALL EXPLIQUE L’ABSTENTION DU SENEGAL…
Lors du vote de son budget, la ministre des Affaires étrangères, Me Aïssata Tall Sall, a été interpelée sur l’abstention du Sénégal lors de l’adoption de sanctions contre la Russie dans le conflit avec l’Ukraine. Cette position du Gouvernement sur le conflit Russo-Ukrainien avait fait l’objet de beaucoup de critiques. Dans cette affaire, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a clarifié les choses. La patronne de la diplomatie sénégalaise a estimé que notre pays assume en toute souveraineté les positions qu’il défend. Selon elle, l’abstention du Sénégal lors du vote de la résolution des nations Unies pour condamner l’agression contre l’Ukraine, est justifiée par des raisons objectives et chères à notre pays. «Le Sénégal ne vote pour faire plaisir à l’autre.» Bravo Maître !
DIPLOMATIE LES 500.000 FRS DE SALAIRES DES CONJOINTSDES AMBASSADEURS DECRIES PAR LES DEPUTES
La décision de Macky Sall en mai 2014 d’octroyer des indemnités de 500.000 frs aux conjoints de diplomates a refait surface hier à l’Assemblée Nationale lors du vote du budget du ministère des Affaires étrangères. Des députés de l’opposition disent n’avoir toujours pas compris cette générosité inopportune du chef de l’Etat. Cette mesure unique à travers le monde avait en son temps été rejetée par des syndicats et la société civile. Hier à l’Assemblée nationale, Me Aïssata Tall Salla enfilé sa robe d’avocate pour défendre cette décision présidentielle. Concernant les 500 mille francs attribués aux conjoints des ambassadeurs, le ministre a justifié l’octroi de cette indemnité par le fait qu’il est interdit aux conjoints de ces ambassadeurs d’avoir un salaire rémunéré. Etant donné qu’on on ne peut pas les contraindre de rester au pays, ces femmes dont la plupart sont des fonctionnaires qui se sont sacrifiés pour accompagner leurs maris au service de la nation, méritent donc d’être soutenues financièrement. C’est ce qu’a expliqué en substance le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur.
APS THIERNO AMADOU SY A PRIS FONCTION HIER
Deux semaines après sa nomination comme directeur général de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS), Thierno Amadou Sy a pris fonction, hier après une cérémonie de passation de service loin d’être sobre et très folklorique. Comme on le voit depuis quelques années lors de pareils événements, de nombreuses personnes se sont déplacées pour assister à cette cérémonie en présence du directeur général sortant, Thierno Birahim Fall, du président du conseil d’Administration, le Professeur Moustapha Samb et du directeur de la Communication Ousseynou Dieng. Le nouveau DG, homme politique, membre de la mouvance présidentielle et ancien journaliste à la Radiotélévision sénégalaise (RTS) a annoncé qu’il va faire de l’APS un vrai grossiste de l’information. ‘’Nous allons travailler avec les agents, les directeurs, les chefs de service et les chefs de département pour faire de l’APS le vrai grossiste de l’information et la vitrine du Sénégal’’, a-t-il promis lors de cette cérémonie. Ah bon, parce que l’APS ne l’a jamais été auparavant ? Thierno Amadou Sy, formé au Centre d’Etudes des Sciences de l’information (CESTI) et membre de la 36ème promotion s’est dit déterminé à œuvrer pour faire rayonner l’Agence de presse sénégalaise sur l’échiquier médiatique. Il a annoncé qu’il comptait décliner, dans les prochains jours, de nouvelles orientations pour la modernisation de la structure. ‘’Dans une semaine, je vous donnerai des orientations claires concernant mes objectifs. Pour l’instant, il faut parcourir les documents qu’on a mis entre nos mains, mais aussi s’en s’ouvrir aux autorités du ministère de la Communication’’, a dit le journaliste, fondateur du mouvement Ha Yesso ko Lawol. A noter que s’il a été un assez bon journaliste de télévision, il n’a en revanche jamais été un agencier. Sa volonté de révolutionner la vieille agence peut ressembler à de la prétention. Mais bon, l’avenir nous dira. De son côté, le directeur sortant, Thierno Birahim Fall qui a passé 10 ans à la direction de l’APS s’est félicité des nombreux objectifs accomplis durant toute cette période.
AFFAIRE FULBERT SAMBOU ET DIDIER BADJILE FILS DE NAFI NGOM KEITA,FADILOU KEÏTA ARRETE
Fadilou Keita, le fils de l’ancienne présidente de l’OFNAC Nafi Ngom Keïta, a été arrêté hier. Le coordonnateur du programme Nemeeku Tour du parti Pastef/ Les Patriotes paie ses propos dans le cadre de l’affaire Fulbert Sambou et Didier Badji. Fadilou Keïta aurait « accusé ouvertement l’État du Sénégal d’avoir fait disparaître les deux gendarmes Didier Badji et Fulbert Sambou avant de maquiller leur mort en noyade au Cap manuel », renseigne-ton. C’est dans ce sens qu’ « il a été convoqué pour audition afin d’apporter les preuves de ces graves accusations, ce qu’il a été incapable de faire », souffle-t-on encore... Face à la presse, Bassirou Diomaye Faye, responsable de Pastef, a tiré à boulets rouges sur le régime. «On a arrêté notre frère Fadilou Keita, coordonnateur du «Némékou tour» qui hante le sommeil du camp du pouvoir, pour le motif d’une publication sur Facebook (Voir le post en bas du texte), sur laquelle il avait été convoqué il y a une semaine de cela, puis relâché. On avait cru que c’en était fini. Mais, puisqu’ils n’avaient rien pu obtenir hier avec le camouflet qu’ils ont reçu (Ndlr : confrontation Sonko Adji Sarr), ils se rabattent maintenant sur l’entourage du Président Ousmane Sonko.» «Qu’est-ce que Fadilou a dit qui soit plus grave que ce que Amath Suzanne Camara a dit sur le plateau de la Sen Tv et qui est libre de ses mouvements ? Il a dit que Didier Badji et Fulbert Sambou ont été tués ou qu’ils ont été noyés. Il n’a reçu aucune convocation. Fadilou n’a pas dit aussi grave que ça, il a émis une opinion. Et dans un pays démocratique, on est libre de dire sa pensée et de donner son opinion sur la marche de l’Etat sur les événements sen cours » a ajouté Bassirou Diomaye Faye. Qui semble oublier que la justice est à deux vitesses dans ce pays !