Dakar, 6 déc (APS) – La confrontation entre Ousmane Sonko et Adji Sarr ce jeudi dans le cadre de l’affaire ‘’Sweat Beauty’’ est au menu des quotidiens reçus à l’APS.
Libération annonce que la confrontation entre Ousmane Sonko et Adji Sarr est prévue à 11heures et que ‘’sauf report de dernière minute, c’est parti pour une ambiance électrique dans le bureau du Doyen des juges’’.
‘’(….) Ousmane Sonko et Adji Sarr se +retrouvent+ pour la première fois depuis l’éclatement de l’affaire de viol présumé pour laquelle le leader de Pastef est inculpé sous le régime du contrôle judiciaire’’, souligne Libération.
Adji Sarr qui travaillait dans le salon de massage ‘’Sweat Beauty’’ accuse depuis février 2021 le leader de Pastef, Ousmane Sonko, de ‘’viols répétitifs et de menace de mort’’.
L’opposant et ancien député, sous contrôle judiciaire depuis mars 2021, nie les faits dont il est accusé et soutient être la cible d’un ‘’complot’’ tramé par ses adversaires politiques.
Pour le quotidien Kritik, ‘’le feuilleton qui tient en haleine l’opinion depuis plus d’un an va ainsi connaitre un nouvel épisode avec la confrontation tant attendue’’.
‘’Confrontation décisive entre Adji Sarr et Ousmane Sonko’’, affiche à la Une Le Témoin qui écrit : ‘’après leurs auditions séparées dans le cadre de l’affaire de viols les opposant, le leader de Pastef et la masseuse du salon Sweat Beauty se retrouvent ensemble dans le bureau du Doyen des juges Oumar Maham Diallo pour un face à face décisif’’.
C’est ‘’l’heure de vérité’’, estime L’As. Dans Le Quotidien, Adji Sarr assure être ‘’prête’’ pour cette confrontation.
Pour le quotidien Bës Bi, ‘’l’obstacle à la confrontation entre les deux acteurs de l’histoire judiciaire la plus célèbre du Sénégal constitue les demandes de Ousmane Sonko formulées récemment par ses avocats’’.
En effet, souligne la publication, ‘’par correspondance du 6 octobre 2022, la défense du leader de Pastef avait saisi le Doyen des juges d’une demande portant audition entre autres de Mamadou Mamour Diallo’’.
‘’Me Bamba Cissé et Cie réclament aussi la convocation de Mbaye Niass dit Mc Niass, qui dit +détenir des audios d’Adji Sarr avouant le complot+. Pour l’instant, toutes ces requêtes n’ont pas eu une suite favorable de la part du juge. Et les intrigues persistent dans ce film aux allures de tragicomédie’’, écrit Bës Bi, rappelant que cette affaire a provoqué la mort de 14 personnes en mars 2021.
Le quotidien ‘’Yoor Yoor’’ s’intéresse à ‘’ces témoins clés +oubliés+ par le Doyen des juges’’. Le journal cite Mamour Diallo, actuel Directeur général de l’ONAS, les avocats Me Papa Samba Sow dit Gaby, Me Dior Diagne, l’ex-procureur Serigne Bassirou Guèye, Baye Mbaye Niass MC, Mme Tall et le capitaine Seydina Oumar Touré.
KEEMTAAN Gi - SE PARLER
Interrogé par les confrères de la chaine France 2 en marge de la visite aux Etats-Unis du président français Emmanuel Macron, le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a livré la position des Usa sur la guerre en Ukraine en déclarant qu’ils ne veulent pas de guerre avec la Russie et qu’ils ne veulent surtout pas de troisième guerre mondiale. Le monde dans lequel nous vivons ayant plus besoin d’amour que de haine. Malheureusement, dans ce charmant pays des paradoxes qu’est le Sénégal, plutôt que de cultiver la paix, on assiste à la montée d’une haine viscérale entre le pouvoir et l’opposition. Ce qui se passe à l’Assemblée nationale n’étant qu’une résultante de cette animosité au sommet entre ceux qui dirigent et ceux qui sont dans leur rôle de s’opposer. Le Chef, lui-même, avait dit ses intentions belliqueuses de réduire l’opposition à sa plus simple expression. Une façon d’installer un climat de confrontation permanente dans ce pays. Un de ses ministres disait d’ailleurs qu’eux, gens du pouvoir, ont la force, la loi, la justice et l’autorité avec eux. Alors que ses prédécesseurs Diouf et Wade dialoguaient avec leur opposition, lui, le Chef, a résolument tourné le dos aux leaders de la minorité politique de ce pays. Ils disent même qu’ils ne laisseraient pas le pays, qui semble être leur propriété advitamaeternam, à des aventuriers. Comme si c’était à eux de choisir le prochain président! Le Sénégal court vers de grands dangers à cause de la petitesse d’esprit de sa classe politique. Jamais le discours entre le pouvoir et l’opposition n’a été si irresponsable que de nos jours. Jamais également l’Assemblée nationale n’avait abrité autant d’hommes et femmes de peu de vertu, ou en tout cas de niveau intellectuel aussi bas, qui excellent dans l’injure, la haine et la provocation. Personne ne cautionne l’acte des deux députés de l’opposition sur une élue. De la majorité. Personne ne doit non plus encourager la ligne de politique politicienne choisie par le pouvoir et consistant à sanctionner les deux parlementaires de l’opposition par leur. Il faut jouer la carte de l’apaisement et éviter d’ouvrir des fronts inutiles, consistant à humilier des personnes. La sauvegarde de la cohésion sociale est devenue une exigence. Il est temps que le Chef dialogue avec son opposition en se démarquant d’une ligne va-t-en guerre. KACCOOR BI - LE TEMOIN
ADJI SARR/OUSMANE SONKO FACE-A-FACE DECISIF AUJOURD’HUI
L’affaire Adji Sarr/Ousmane Sonko pourrait connaître ce mardi 06 décembre un tournant décisif au sortir du face-à-face des deux protagonistes devant le doyen des juges d’instruction du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Oumar Maham Diallo. En effet, la confrontation qui est un des moyens dont dispose le juge d’instruction va permettre à ce dernier de se faire une religion définitive sur les accusations de viols répétés qu’aurait commis le leader de Pastef sur la masseuse Adji Sarr. Le juge d’instruction aura la possibilité de rendre un non-lieu en faveur d’Ousmane Sonko s’il n’est pas convaincu du sérieux des accusations de la masseuse. Il peut aussi renvoyer les deux parties devant une juridiction de jugement s’il trouve que les accusations contre Ousmane Sonko tiennent la route. En principe, une fois la confrontation faite, les deux parties devraient attendre l’ordonnance du doyen des juges à l’endroit du procureur de la République. Ce dernier peut aussi saisir la chambre d’accusation de la cour d’Appel s’il n’adhère pas à la position du doyen des juges dans cette affaire. Toutefois, contrairement à ce qui s’était passé en mars 2021, il ne devrait pas y avoir de manifestations violentes à travers le pays ce mardi puisque on reste dans la dynamique d’apaisement impulsée par le leader de Pastef le 04 novembre dernier lorsqu’il avait décidé de déférer à la convocation du doyen des juges pour une audition dans le cadre de cette affaire. La veille de cette audition, il avait lancé un appel au calme à ses militants. Il avait demandé à ses militants et partisans de rester tranquillement chez eux et de le laisser répondre accompagné de ses avocats à la convocation du doyen des juges.
ADJI SARR REAPPARAIT DE NOUVEAU EN PUBLIC
Le ministre de la Femme, de la Famille Fatou Diané Guèye a réussi à faire sortir la célèbre Adji Sarr de son trou lors de la manifestation des femmes leaders contre la violence faite aux femmes et dans l’affaire de la député Amy Ndiaye Gniby à la Place du Souvenir Africain. C’est d’ailleurs la deuxième fois que celle qui met la République en émoi dans l’affaire Ousmane Sonko est vue en public depuis que son affaire a éclaté. Sa dernière sortie publique — furtive — avait eu pour cadre le tribunal de Dakar pour les besoins de son audition dans le cadre de l’affaire l’opposant à Sonko. Hier, Adji Rabi Sarr avait fait le déplacement pour accompagner les femmes leaders et le ministre de la Femme et de la Famille.
AMADOU BA ATTENDU DE PIED FERME A PARIS
A Paris, la capitale française, du 7 au 8 décembre 2022 dans le cadre d’un conseil intergouvernemental entre la France et le Sénégal, le Premier ministre Amadou Ba sera attendu de pied ferme par des membres de la société civile et droits-de-l’hommiste. Ces organisations établies dans la capitale française entendent manifester leur colère pour exiger la libération de notre confrère Pape Alé Niang embastillé pour une affaire présumée de « diffusion de fausses nouvelles » et « recel de document administratif estampillé top secret». Le Premier ministre Amadou Ba devra également faire face aux militants frustrés de l’Alliance pour la République (APR) qui se considèrent laissés en rade au profit de militants de la 25e heure, arrivés dans le parti après les années de galère. Ces militants frustrés ont sonné la mobilisation pour exposer leurs doléances à Amadou Bâ dont le séjour parisien ne sera pas de tout repos.
DEVELOPPEMENT ET INVESTISSEMENTS : AMADOU BA APPUIE LE PDES 2022-2026 DU NIGER
Restons avec le PM qui a été aperçu hier à Paris à la table ronde des investisseurs et des partenaires au développement du Niger. Le pays du président Mohamed Bazoum présentait aux partenaires au développement et au secteur privé international les projets et programmes inscrits dans son plan quinquennal de développement économique et social (PDES 2022-2026). Le PDES 2022-2026 vise à repositionner le Niger sur le sentier d’une croissance robuste et vertueuse. Il est aligné sur le Programme de renaissance Acte III du président Bazoum qui vise à faire du Niger en 2035 « un pays uni, démocratique et moderne, paisible, prospère et fier de ses valeurs culturelles, sous-tendu par un développement durable, éthique, équitable et équilibré dans une Afrique unie et solidaire ». Le Niger qui cherchait 6742milliards a pu obtenir des partenaires techniques et financiers 14. 100 milliards de frs.
DR CHEIKH KANTE PARLE DES DEFIS DES MANAGERS
Sorti de la 1ère promotion MBA de Paris Dauphine, major de la 3ème promotion du Doctorat Exécutif de la même université, le ministre en charge du suivi du Plan Sénégal Emergent Dr Cheikh Kanté participait en fin de semaine au lancement un programme MBAIPE à BEM-Dakar. A cette occasion, Dr Cheikh Kanté a livré un cours magistral pour les managers soucieux de relever le défi des ressources humaines. « Les managers sont confrontés à des degrés d’adaptation de certains degrés de morphisme de la réalité par rapport à leurs décisions. Pour les défis à relever, ils tournent autour de la modélisation d’une croissance inclusive qui permet de satisfaire la multi dimensionnalité de nos besoins. Défi de l’efficacité de l’action collective, son ancrage, son opérationnalisation, sa profitabilité. Et cela pour que cela se résorbe, il faut un capital humain de qualité. Dans un environnement hyper compétitif, il faut savoir décider » a notamment soutenu le ministre Dr Cheikh Kanté qui a impressionné son auditoire parla maitrise de son sujet.
MEDIAS PAPE ALE NIANG ENTENDU SUR LE FOND CE VENDREDI10 DECEMBRE
Pape Alé Niang sera entendu sur le fond ce vendredi 10 décembre parle Doyen des juges. Une information de son avocat, Me Moussa Sarr, contacté par Senego. « Je vous confirme l’information, Pape Alé Niang sera entendu sur le fond vendredi prochain », révèle Me Moussa Sarr. Selon l’avocat, aussitôt après l’audition de son client par le Doyen des juges, une demande de liberté provisoire sera déposée. Pour rappel, Pape Alé Niang est poursuivi pour divulgations d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la défense nationale, recel de documents administratifs et militaire, diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques. Il a été inculpé et placé sous mandat de dépôt le 9 novembre dernier.
GREVE DE LA FAIM : L’EPOUSE DE PAPE ALE NIANG PREOCCUPEE, ALERTE…
L’épouse de Pape Alé Niang est ressortie hier de la prison de Sébikotane préoccupée par la situation de son mari qui a commencé depuis le milieu de la semaine une grève de la faim. « Je me suis rendue ce matin (ndlr hier matin) à la prison de Sébikotane pour m’enquérir de l’état de santé de mon mari. Après trois jours de grève de la faim, son état de santé se dégrade gravement. Il arrive à peine à marcher et à parler. Nous informons l’opinion nationale et internationale, et avisons les autorités de la nécessité de prendre toutes les dispositions afin d’éviter l’irréparable » a écrit Mme Niang à travers les réseaux sociaux. Au niveau de la Coordination des associations de presse (CAP), le combat de la mobilisation pour la libération de Pape Alé Niang continue. « Tous les journalistes techniciens et acteurs des médias sont invités au Conseil des médias qui est prévu ce mercredi 07 décembre à partir de 10h à la Maison de la presse » écrit la CAP qui appelle toute la presse et tous les citoyens qui soutiennent la cause de PAN à la mobilisation et à venir massivement.
AFFAIRE AMY NDIAYE GNIBY LES DEPUTES MASSATA SAMB ET MAMADOU NIANG ONT DEPOSE UNE PLAINTE CONTRE LA DEPUTEE DE L’APR
Selon le site Kewoulo de notre confrère et ami Babacar Touré, loin d’être des « fugitifs » recherchés, les députés Massata Samb et Mamadou Niang auraient déposé hier une plainte à leur tour contre la députée Amy NDIAYE Gniby pour injures publiques, violence et voies de faite et coups et blessures volontaires. Le site explique qu’en effet, il s’agissait d’une bataille à l’hémicycle et les coups allaient dans tous les sens. Le député Massata SAMB a écopé d’une ITT de 21 jours et Mamadou NIANG de 8 jours en foi de quoi ils ont déposé plainte contre Madame Amy NDIAYE. Ils ne sont donc pas en fuite et seraient atteints physiquement d’où leurs indisponibilités temporaires de travail.
AGRESSION D’AMY NDIAYE GNIBI LA DEPUTEE REÇOIT LE SOUTIEN DU PARLEMENT DE LA CEDEAO
En guise de soutien à une de leurs collègues, les députés du Parlement de la CEDEAO ont manifesté dans un communiqué leur soutien à Amy Ndiaye Gnibi qui a été agressée jeudi dernier à l’Assemblée nationale lors du vote du budget du ministre de la Justice. L’agression de la députée de Benno Bokk Yakaar, Amy Ndiaye Gnibi, s’internationalise ainsi. Après la vague de réactions et d’indignations au plan national, c’est la Communauté Économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), à travers son Parlement, qui s’invite dans le dossier. ‘’C’est avec une grande consternation et une profonde indignation que le Parlement de la CEDEAO a suivi la scène de violences barbares et ignobles perpétrée sur l’Honorable Amy Ndiaye Gniby, députée à l’Assemblée nationale du Sénégal, le jeudi 1er décembre 2022’’, peut-on lire dans le communiqué. Réuni en séance plénière, le 3 décembre 2022, lors de la deuxième session ordinaire de l’année 2022, le Parlement communautaire a délibéré et adopté une déclaration commune. Ainsi, le Parlement de la CEDEAO condamne fermement cet acte ignoble et indigne d’un parlementaire de l’espace CEDEAO au moment où l’on assiste à une multiplication des initiatives pour prévenir et éliminer la violence à l’égard des femmes et venir en aide aux femmes qui en sont victimes. La structure parlementaire rappelle que l’Etat du Sénégal, outre sa loi fondamentale, a signé et ratifié les instruments internationaux légaux relatifs aux violences bases sur le genre. Enfin, le Parlement de la CEDEAO réaffirme que cet acte, quelles que soient les circonstances, ne saurait être justifié ni toléré dans un pays qui garantit la parité homme et femme en politique. Indignation sélective de la Cedeao qui n’a pas daigné condamner l’emprisonnement du journaliste Pape Alé Niang comme si la cause des femmes, parlementaires dans le cas d’espèce, était plus importante que celle des journalistes ! L’Etat du Sénégal n’a-t-il pas également ratifié des instruments internationaux légaux relatifs à la liberté de la presse ? Ce que font les parlementaires de la Cedeao, c’est assurément de la fumisterie…
AMY NDIAYE, LES BOUCLIERS SE LÈVENT
L’agression physique perpétrée par Massata Samb et Mamadou Niang, deux députés du PUR et membres de Yewwi Askan Wi, sur leur collègue Amy Ndiaye de BBY le 1er décembre dernier, continue de susciter des réactions d'indignations
L’agression physique perpétrée par Massata Samb et Mamadou Niang, deux députés du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR) et membres de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi, sur la personne de leur collègue femme, Amy Ndiaye, membre de la coalition présidentielle Bennoo Bokk Yaakaar, le 1er décembre 2022, lors du vote du budget du ministère de la Justice, continue de susciter des réactions.
Cette fois, c’est la Ligue sénégalaise des Droits humains (LSDH) qui s’invite dans cette affaire pour condamner ce que certains qualifient d’agression. Dans la même optique, le parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a dit condamner fermement l’acte de violence physique.
«Depuis le lundi 12 septembre 2022, date de l’installation du nouveau bureau de l’Assemblée nationale, nous assistons à des scènes d’indisciplines caractérisées dans l’enceinte de l’institution parlementaire qui n’honorent pas le Sénégal.
La violence verbale et physique qui s’est installée depuis cette date a fini de nous convaincre que le pays tangue dangereusement vers le chaos», alerte un communiqué de la LSDH, parvenu à la Rédaction de Sud Quotidien hier, lundi 5 décembre, et signé son président, Alassane Seck. «La LSDH condamne vigoureusement toute forme de violence d’où qu’elle vienne notamment ce cas de l’agression perpétrée sur la députée Amy Ndiaye qui est la dernière étape de cette triste tendance. Nous dénonçons vivement cet acte odieux et intolérable et exigeons que la Justice se saisisse de cette sombre affaire avec diligence et célérité», poursuit le communiqué. «L’absence de rigueur dans la non application du Règlement intérieur de l’Assemblée, que nous avons dénoncée depuis le début de cette 14ème législature, a installé une vive anarchie qui a inévitablement débouché sur ce scandale sans nom. Les agressions verbales à l’endroit de chefs religieux ne sont pas de nature à ramener la sérénité dans les débats des parlementaires. Le respect et la considération réciproques sont les seuls gages d’une paix durable entre les différentes parties. La tension palpable et la crispation des acteurs politiques annoncent un futur incertain pour le Sénégal, dans ce contexte de précampagne pour les élections de 2024», lit-on dans la note. «La LSDH invite tous les responsables de partis politiques ou coalitions de partis à des Concertations sereines et apaisées pour préserver cette paix indispensable au bon déroulement des futures joutes électorales», exhorte Alassane Seck.
Pour rappel, le Massata Samb a giflé la parlementaire, Amy Ndiaye, avant que Mamadou Niang ne lui donne un coup de pied. L’agression fait suite à des propos jugés malveillants, «irrespectueux» envers leur guide religieux, le chef spirituel des «Moustarchidines», Serigne Moustapha Sy, par ailleurs président leur parti politique, le PUR, affilié à la coalition de l’opposition Yewwi AskanWi. Si l’agression physique a eu lieu le 1er décembre 2022, au cours du vote du budget du ministère de la Justice, les propos incriminée ont été proférés par Amy Ndiaye lors de l’examen du budget du ministère de l’Intérieur, chargé de la Sécurité publique, le dimanche 27 novembre. La députée serait enceinte. C’est au courant du week-end dernier que le Procureur de la République a saisi la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour convocation suivie d’arrestation des deux députés mis en cause pour «coups et blessures volontaires, injures publiques, voie de fait…»
Par Baba DIOP
COQUETTES –MARAKISS
Tata avait fait le pari que Les Lions du Sénégal, Lions de la République ne feraient qu’une bouchée du Lion de la Monarchie
Tata avait fait le pari que Les Lions du Sénégal, Lions de la République ne feraient qu’une bouchée du Lion de la Monarchie. La République étant plus forte, plus puissante que la Monarchie. Tons avait relevé le défi affirmant que c’était grâce aux Anglais que la France et l’Europe avaient pu contenir Hitler dans sa poussée hégémonique. Que Churchill fût son modèle, que la langue anglaise dominait le monde laissant le français à la traine. Donc les francophones ne pouvaient vaincre. Il fallait comme le Gabon frapper à la porte du Commonwealth avant la rencontre pour négocier un match nul et même une prime à l’entrée dans cette communauté. Ça postillonnait sec entre Tata et Tons, ça allait dans tous les sens. Tata traitait Tons de non africain, de déraciné, de Tchip Tchip.
Tons à son tour de reprocher à Tata de ne rien comprendre à la géopolitique, que le football était un terrain de jeu des antagonismes, des influences et des idéologies. Pensant qu’il s’agissait là d’une querelle de ménage autour du lit, la communauté des femmes et en tête la Badianou Gox franchit le portail et proposa une médiation sous forme de pari. 1000 francs par tête. Sénégal - Angleterre. Tata se chargea de ramasser la cagnotte et les bulletins de vote de chacune et chacun car les amis de mosquée de Tons étaient de la partie. On ne compterait les voix qu’après le match. A savoir dans deux jours.
Seuls Tons et son ami Le Borgne avait une préférence pour les Anglais. Comme le vote était à bulletin secret, grande fut la surprise de voir Tata seule décrocher la timbale. Elle avait tout simplement inversé le vote. Ce fut la foire d’empoigne : « Coquette contre marakiss» Et dans la mêlée, nul ne sut où est passée la cagnotte.
Coquette : chaussure de femme
Marakiss : babaouche de Marakech
LES FEMMES FACE AUX DEFIS DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES
16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes - Depuis quelques jours, une campagne internationale de lutte contre les violences faites aux femmes est lancée, l’échelle planétaire.
Depuis quelques jours, une campagne internationale de lutte contre les violences faites aux femmes est lancée, l’échelle planétaire. En plus des violences physiques, économiques, morales, etc. les femmes sont confrontées à des difficultés passées sous silence. Au Sénégal, les effets des changements climatiques portent atteinte aux activités féminines, sans qu’une grande attention n’y soit accordée.
L a 27ème Conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 27) s’est clôturée le 18 novembre dernier à Sharm El-Cheikh, en Egypte. L’objectif reste le même : limiter le réchauffement global de la planète à 1,5°C. L’Afrique, continent le moins émetteur de gaz à effet de serre (4%), reste le plus touché par les impacts des changements climatiques. Alors que le président de la République Macky Sall, président en exercice de l’Union Africaine (UA) a rappelé l’urgence des soutenir la résilience africaine, les femmes ne sont pas très prises en compte dans les revendications.
Et pourtant au moment où il est célébré les «16 jours d’activisme» destinés à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles (du 25 novembre au 10 décembre de chaque année, sur initiative des Nations Unies - ONU), il est établi, selon ONU-Femmes, que «les femmes et les filles sont confrontées à des obstacles plus importants pour s’adapter aux évolutions climatiques, à des répercussions économiques disproportionnées, à une augmentation des activités de soins et du travail domestique non rémunérées, et à un risque accru de violence en raison des effets cumulatifs de la crise. Ces inégalités entre les sexes profondément enracinées se sont aggravées après la COVID-19, ce qui signifie que davantage de femmes et de filles sont exposées aux risques climatiques, et disposent d’une capacité d’action amoindrie pour trouver des solutions». Au Sénégal, la situation n’est guère reluisante.
A en croire le responsable de la Cellule genre du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Salimata Ba, «les femmes sont dans une situation très critique, à tous les niveaux. Même au niveau de l’autonomisation, elles ont beaucoup de problèmes». Le constat est, souligne-t-elle, que «leur principale source de revenus, c’est soit l’agriculture, la transformation ou le secteur informel. Et les impacts des changements climatiques touchent ces secteurs». Salimata Ba juge qu’en cas de catastrophe, comme les inondations dans les villes, «elles perdent généralement leurs investissement. Et là, elles ne sont pas prises en compte dans le dédommagement».
Autre réalité, au Sénégal, les femmes rurales ne contrôlent pas la terre et ne peuvent donc pas mener des activités durables. Or, «pour faire face aux effets des changements climatiques sur les activités agricoles, il faut des ouvrages techniques qui demandent du temps. Et comme elles ne sont pas propriétaires, c’est difficile pour elles d’accéder à ces innovations technologiques», déplore-t-elle. C’est pourquoi les politiques de résilience aux changements climatiques doivent prendre en compte les besoins des femmes. «Il faut que les politiques qu’on imagine dans le cadre des changements climatiques prennent en compte la spécificité des femmes, pour qu’il y ait beaucoup plus de justice.»
L’expert en Politique économique sensible au genre, Alioune Dione est aussi du même avis. «Les politiques doivent être conçues de manière à ne pas creuser les inégalités», dit-il. D’après toujours Alioune Dione, il y a une volonté politique, certes ; mais il faut que les impacts des changements climatiques soient appréhendés dans une perspective d’égalité entre hommes et femmes. A la COP 27, les organisations féminines, dans le Women Gender Constituency, ont critiqué le manque de prise en compte de leurs propositions, malgré toutes les expertes et négociatrices mobilisées, et l’absence de participation possible dans le groupe de travail de la Convention climat qui était chargé de discuter du bilan et des suites du plan d’action genre.
CES ERREURS ET IMPREVUS QUI ONT BRISÉ LE RÊVE DES LIONS
Disputer au moins les quarts de finale de la Coupe du monde n’était pas seulement un objectif assigné à Aliou Cissé et son staff par la fédération sénégalaise de football. C’était également un rêve.
De nos envoyés spéciaux : Abdoulaye Thiam et Khalifa Ababacar Gueye |
Publication 06/12/2022
Le temps du bilan a sonné. En dans la corbeille de l’élimination, il faut y verser certaines erreurs commises par coaches et joueurs en plus des imprévus frappés en cours de compétition. Ce qui n’a pas facilité la tâche à l’équipe pour atteindre les quarts de finale de la Coupe du monde.
Disputer au moins les quarts de finale de la Coupe du monde n’était pas seulement un objectif assigné à Aliou Cissé et son staff par la fédération sénégalaise de football. C’était également un rêve. Car ces garçons auraient voulu au moins égaler le record de leurs ainés de 2002. Mais tout a été brisé par une équipe anglaise déterminée à remporter un deuxième trophée mondial après 1966. C’est ainsi que l’aventure des coéquipiers de Kalidou Kaoulibaly s’est arrêté en 8e de finale avec une douche froide inattendue. Oui, parce que personne ne se doutait des fortes chances de voir l’Angleterre éliminer le Sénégal. Mais aucun parieur n’aurait misé sur ce score salé de 3 buts à 0. Une première pour le Sénégal en phase finale de compétition. Une première également pour Aliou Cissé en 84 matches joués. Mais si le rêve des «Lions» a été brisé par les Anglais, il y a des concours de circonstances qui ont facilité la tâche à ces derniers.
1 – ABSENCE DE SADIO MANE
On s’y est pris un peu tard Force est de reconnaître que le forfait sur blessure de Sadio Mané a sonné comme un coup de massue sur la tête d’Aliou Cissé. C’est au moment où il s’y attendait le moins qu’il a perdu celui qui est à la fois concepteur du jeu et finisseur des actions offensives de l’équipe nationale. A cet instant, il n’y avait assez de temps pour apprendre au groupe à vivre sans le joueur du Bayern. Le staff des «Lions» a été mis devant le fait accompli à 48h de la publication de sa liste pour le Mondial. Un tel imprévu cause toujours des dégâts dans une équipe. Surtout si l’équipe en question dépend beaucoup du joueur. Et c’est ce qui est arrivé avec les «Lions» qui jouaient sans patron technique capable de secouer l’adversaire quand tout est verrouillé. Et si Gana Guèye a essayé tant bien que mal à jouer ce rôle de leader technique de l’équipe, il n’avait ni le l’étoffe encore moins le talent pour incarner un si lourd rôle dans une équipe assommée par l’absence de son meilleur buteur doublé de meilleur passeur décisif.
2 – BLESSURE DE KOUYATE
Ses remplaçants n’ont pas fait le boulot Si Aliou Cissé a essayé de gérer psychologiquement puis sur le terrain le forfait de Sadio Mané, il était loin de mettre fin aux malédictions qui frappaient à la porte des «Lions». A la 73e minute du match contre les Pays-Bas, Kouyaté qui était sur tous les bons coups se blesse et quitte ses partenaires. Très en jambe, le milieu de terrain sénégalais impressionnait avec son intelligence tactique. Il avait fini de couper tout le link entre le milieu et l’attaque des Hollandais. Sans compter son implication dans le replacement de ses partenaires qu’il orientait à chaque action de jeu. Et tout porte à croire que sa sortie sur blessure dans le dernier quart d’heure a ouvert la voie du succès à l’équipe de Van Gaal qui a profité de l’absence de Kouyaté pour mettre deux buts sur des erreurs de placement et d‘appréciation de la défense sénégalaise. Son expérience et sa générosité dans l’effort auraient sans doute permis de trouver Kouyaté au bon endroit au bon moment.
3 – DEFAITE CONTRE PAYS-BAS
Et si les «Lions» avaient terminé leaders de la poule… Parmi les regrets du parcours des «Lions» dans la poule A est la défaite subie contre les Pays-Bas (2-0). D’abord ça ne reflétait pas la physionomie du match. Et pire encore, ce revers a contraint les «Lions» à puiser jusque dans leurs dernières réserves pour se qualifier au second tour. Ce qui est consécutif à la débauche d’énergie déployée lors des deux matches qui ont suivi dans la poule A. Si les «Lions» n’avaient pas perdu ce match, ils auraient terminé leaders de la poule devant les Pays-Bas. Ce qui les aurait aidés à éviter l’Angleterre en 8e de finale. Car même si un match n’est jamais gagné d’avance, il était plus facile de relever le défi des Etats-Unis plutôt que d’essayer de barrer la route à l’Angleterre, meilleure défense et meilleure attaque des équipes encore en lice dans cette compétition.
4 – SUSPENSION DE GANA GUEYE
Le meilleur Sénégalais du tournoi fait faux bond Les mauvaises nouvelles n’ont pas épargné Aliou Cissé durant toute la durée de la compétition. Après avoir été contraint de gérer les absences et pas les moindres de Sadio Mané puis Cheikhou Kouyaté, il devait par la suite défier l’Angleterre sans son meilleur élément. Gana Guèye a été suspendu pour cumul de cartons face à l’une des meilleures formations de la compétition. L’absence de Gana Guèye a été sentie dès le coup d’envoi de la rencontre. Car si l’Angleterre a dominé la rencontre de bout en bout, c’est parce qu’il a très tôt remporté la bataille du milieu. Bellingham qui faisait la pluie et le beau temps, se permettait de faire son box-to-box sans être inquiété par une farouche résistance. Ce qui ne serait pas évident, si Gana Guèye très en forme dans ce Mondial avait été aligné dans le onze sénégalais. Dommage !
5 – COACHING
Casting truffé de mauvais choix Avec les absences répétées des cadres de l’équipe nationale, Aliou Cissé devait se débrouiller avec des joueurs de deuxième choix. Et s’il a réussi à aligner un onze défendable, il eu à se tromper sur certains choix, de joueurs ou tactiques. Krépin Diatta dans le onze a été un choix qui s’imposait surtout avec le forfait de Sadio Mané. Mais le Monégasque qui a été terne face aux Pays-Bas ne devait plus réapparaitre dans le onze des «Lions». Il refait surface face au Qatar avec le même piètre rendement pour disparaître après contre l’Equateur. A la surprise générale, il sera aligné lors du match contre l’Angleterre, profitant ainsi de l’absence de Gana Guèye. Ce qui devait fouetter son orgueil pour faire taire aux critiques. Mais comme jamais deux sans trois, il passe à coté de son match. Illimane Ndiaye a été repositionné en soutien d’attaque face à l’Angleterre. Et le joueur pourtant pétri de talent et auteur d’une bonne prestation contre l’Equateur a passé le plus clair de son temps à faire du pressing haut. Sur ce choix, Aliou Cissé a limité les forces de l’attaquant de Sheffield United au grand dam des «Lions».
Pire encore, il le sort à la mi-temps alors que l’équipe nationale était menée par 2 buts à 0. L’idéal aurait été de le repositionner sur le flanc pour tenter de profiter davantage de ses dribbles afin de percer l’infranchissable mur anglais. Pape Matar Sarr devra apprendre à muscler son football. Son entrée en jeu face à l’Angleterre démontre que le talent ne suffit pas pour s’imposer dans le haut niveau. Le jeune homme est handicapé par son manque criard de volume de jeu en club où il peine à disputer ses premières minutes en Premier League. Et son entrée en jeu face aux Anglais peut être considérée comme un mauvais casting du coach. Pape Guèye et Pathé Ciss doivent encore patienter pour pouvoir envoyer Kouyaté et Gana à la retraite. Alignés tous les deux une fois titulaire en plus des entrées en jeu, ils ont été limites dans leur rendement. Et au sortir de cette Coupe du monde, Gana Guèye et Kouyaté dormiront tranquille sans être inquiétés dans leur sommeil par ces deux jeunes milieux de terrain
ETUDIANTS EN SANTE ET DIRECTEURS D’ECOLES PRIVEES DE SANTE DANS LA RUE
Pancartes en mains, les étudiants en Sciences infirmières et obstétricales du Sénégal ont marché hier, lundi 5 décembre, de la Place de l’Obélisque au rondpoint de la BCEAO à Dakar
Ils étaient nombreux dans la rue hier, lundi 5 décembre, pour réclamer le respect des dispositions législatives et règlementaires en vigueur dans le cadre de la formation des infirmières et sages-femmes au Sénégal. Les étudiants en Sciences infirmières et obstétricales du Sénégal soutenus par les directeurs des écoles privées de santé ont battu le macadam de la Place de l’Obélisque au rond-point BCEAO.
Pancartes en mains, les étudiants en Sciences infirmières et obstétricales du Sénégal ont marché hier, lundi 5 décembre, de la Place de l’Obélisque au rondpoint de la BCEAO à Dakar. Ce, pour le respect des dispositions législatives et règlementaires en vigueur dans le cadre de la formation des infirmières et sages-femmes au Sénégal.
Plusieurs points sont inscrits sur la plateforme revendicative. « Nous réclamons l’attachement de la filière LCIO (Licence en Sciences infirmières et obstétricales) au niveau de l’enseignement supérieur, la suppression définitive de l’examen de certification organisé par le ministère de la Santé et de l’Action sociale qui n’a aucune base légale mais également l’annulation des examens de la première session 2021 avec 1% de taux de réussite mais également l’application sans délai du système LMD selon les textes règlementaires de notre pays », a déclaré le président du Collectif national des étudiants en Sciences infirmières et obstétricales du Sénégal, Abdoulaye Ndiaye.
Les manifestants accusent le ministère de la Santé et de l’Action sociale d’avoir illégalement organisé les examens de certification de la session 2021 pour les diplômes d’Etat infirmier et de sage-femme au Sénégal.
Venus apporter leur soutien au Collectif national des étudiants en Sciences infirmières et obstétricales, le Syndicat des directeurs d’écoles privées de santé (Sydeps) n’entend pas baisser les bras pour défendre les droits pour « éviter l’échec professionnel de milliers d’infirmiers et de sages-femmes ». « L’ensemble des dispositions de l’enseignement supérieur, il n’y est prévu nulle part l’organisation de ces examens. Raison pour laquelle, nous voulons radicale ment la suppression de ces examens de certification qui causent préjudice à des milliers d’étudiants. Et le comble, c’est que depuis 2017, les rares étudiants qui ont réussi à ces examens illégaux ne disposent pas de diplôme parce que tout simplement le ministère de la Santé n’arrive même pas à trouver une bonne dénomination de ce diplôme », a fait savoir le président du Syndicat des directeurs d’écoles privées de santé (Sydeps), Ibrahima Coulibaly.
Allant plus loin, il a indiqué que ce sont ces examens qui sont à l’origine du grand nombre des écoles de santé au Sénégal. « Ce nombre pléthorique d’établissements hors norme est dû à l’organisation de ces examens aussi parce que ce sont ces examens qui favorisent la prolifération de ces écoles clandestines parce qu’il y a beaucoup d’écoles qui ne sont pas rattachées à l’enseignement supérieur et qui se permettent de dispenser des diplômes de licence alors que ça s’est illégal », renseigne Ibrahima Coulibaly. Les directeurs d’écoles et les étudiants en Sciences infirmières et obstétricales comptent poursuivre leur combat jusqu’à gain de cause.