KEEMTAAN GI - DÉLIRANT, CE PAYS !
Sérieusement, avec tout ce qui se passe dans ce charmant pays, ce vilain Kàccoor ne se sent pas d’entrain. Alors là, pas du tout. Galsen s’est sérieusement métamorphosé dans le mauvais sens. Et au rythme où se bousculent les décisions administratives et judiciaires loufoques, nos prisons feront bientôt leur trop-plein de détenus d’opinion. Savez-vous que les jeunes que l’on a arrêtés à Diourbel sont pour la plupart des enseignants et des agents de santé ? Loin d’être des fripouilles, ce sont des mecs bien sous tous rapports et qui dispensent de bons soins et une bonne éducation à nos mômes. Des gens, surtout, régulièrement domiciliés. Pensez-vous, des citoyens, fussent-ils des acteurs de la politique, arrêtés pour avoir distribué des… flyers en…2023 comme sous l’époque peu glorieuse des années senghoriennes où la police était en permanence aux trousses de lycéens, étudiants et syndicalistes distribuant des tracts. Ce qu’on appellerait aujourd’hui des flyers ! Des gens armés de la foi militante comme le raconte si bien l’ancien ministre Mamadou Diop Decroix dans son livre autobiographique. A la lecture de cette information relative à des militants arrêtés pour avoir distribué des flyers, certains ont vite pensé à un « Fake ». Maisil fallait se rendre à l’évidence ! C’est sous le régime d’un président né après les indépendances que l’on nous joue cette grossière farce avec des préfets et juges vraiment abscons. Et des policiers et gendarmes qui le sont tout autant ! D’autres jeunes dont des mineurs sont privés de leurs familles depuis dimanche. On leur oppose le délit d’avoir tenté de rallier le domicile de leur leader qui se trouve être l’opposant numéro 1 au régime en place. Pourquoi souriez-vous bêtement ? On peut bien se demander si l’on a maintenant privé nos compatriotes de la liberté de circuler. Quel tort ont bien pu commettre ces jeunes, plutôt ces enfants, pour être trimballés depuis dimanche de commissariats de police et brigades de gendarmerie à la cave du Palais de Justice pendant que les sympathisants du drôle de ministre Mame Mbaye Niang se payaient une marche (évidemment non autorisée !) au centre-ville. Si l’on n’y prend garde, ce pays va être pire que le Rwanda ! Hélas, malgré ces atteintes à nos libertés si précieuses, il y a des chefs religieux qui pensent que Galsen est une terre de liberté. Le plustriste, c’est de voir un corps aussi prestigieux que la gendarmerie être transformé en police politique au service de Benno Bokk Yaakar ! Car la Police nationale, elle, n’en parlons pas… KACCOOR BI - LE TEMOIN
JEU DE DUPES
Ainsi donc, le Procureur de la République a lancé la chasse aux présumés voleurs de nos deniers. Mais vous croyez sérieusement que la Division des investigations criminelles (DIC) fera une bonne chasse ? Ou qu’elle fera mieux que nos magistrats de la Cour des Comptes rompus à la tâche et dont le rapport est d’une grande limpidité ? Vous espérez voir des ministres de la République menottés et livrés comme des malfrats au Procureur ? Bref, si vous espérez voir la même diligence qu’avec les dossiers Karim Wade ou de l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, vous pouvez rester les yeux suspendus au ciel à compter les étoiles. Ce n’est pas aujourd’hui que l’on va coffrer des voleurs qui sont au cœur de l’appareil d’Etat. Si c’était le cas, le grand scandale de la réfection du building administratif serait résolu. Une réfection qui a couté 42 milliards — pour un coût initial de 17 milliards ! — là où la ville sainte de Touba s’est dotée d’une université ultramoderne au coût de 37 milliards. Cherchez le banditisme financier sans coupable.
CAISSE DE SECURITE SOCIALE (CSS) UNE CAMPAGNE DE DÉNIGREMENT EN GESTATION CONTRE L’HONORABLE RACINE SY ET CONSORTS
A quelques jours de la réunion du Conseil d’Administration de la Caisse de Sécurité sociale pour la nomination du directeur général (Dg), Le Témoin quotidien a appris que deux célèbres anciens « piètres » syndicalistes-administrateurs sont en train de mener une compagne de dénigrement contre l’honorable président Mamadou Racine Sy, Mody Guiro et Lamine Dieng. A défaut de faire passer leur candidat auditionné et rejeté à deux reprises pour incompétence et mauvais profil, les syndicalistes-détracteurs comptent investir les médias pour s’attaquer au président Mamadou Racine Sy et consorts ayant vraiment le dos large. Ont-ils peur d’une promotion interne qui fait partie des orientations et des critères généraux dans toutes les sociétés et entreprises émergentes dans le monde ? Ne soyez pas donc surpris de voir certains journaux et sites porter le combat de caniveau et de bas étage de ces parrains aux candidats recalés par la présidence du conseil d’administration (Pca) de la Caisse de sécurité sociale (Css). Face à cette campagne de dénigrement et de lâcheté en gestation contre Mamadou Racine Sy, Mody Guiro et Lamine Dieng, ces derniers jurent qu’ils ne vont plusse laisser faire ! Car leurs avocats joints par « Le Témoin » quotidien se réservent le droit d’engager toute action judiciaire appropriée si toutefois ces gens « identifiés » franchissent la ligne rouge. Nous y reviendrons !
VISITE PRESIDENTIELLE UN PROGRAMME CHARGÉ POUR MACKY SALL A THIES
Programme chargé pour le chef de l’État qui se rend à Thiès à partir de ce mercredi, jusqu’au 11 février 2023. Le président Macky Sall est attendu dans la cité du Rail le mercredi 8 février, à 17 h 30. Après l’accueil populaire, il sera installé à la gouvernance où il aura un temps réservé à ses audiences. Le lendemain jeudi, à 10 h, se tient le Conseil présidentiel sur le développement de la région de Thiès suivi, à 13 h, d’un déjeuner. S’ensuivra le Conseil des ministres à partir de 16 h. Le vendredi 10 février, Macky Sall visitera, à 10 h, la base militaire de Thiès et le chantier de l’Académie internationale des métiers de l’aviation civile, avant d’inaugurer, à 11 h, l’université Iba Der Thiam. Après le déjeuner prévu à 13 h, le chef de l’État procédera, à 16 h, à l’inauguration de l’École nationale des sapeurs-pompiers avant de se rendre dans la capitale de la tidianiyya, Tivaouane, à 17 h, pour les besoins du lancement des travaux de l’autoroute Thiès – Tivaouane - Saint-Louis. Il sera de retour dans la capitale du Rail, à 18 h, pour le lancement des travaux de réhabilitation du chemin de fer. C’est le samedi 11 février qu’il prendra congé, à 9 h 30, depuis la base militaire de Thiès, pour l’ancienne capitale Saint-Louis, d’où il s’envolera, dès 14 h 30, pour l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD). Dans le département de Mbour, le chef de l’État ira constater de visu l’évolution des travaux du Sanctuaire marial de Popenguine, à 15 h 30, avant d’inaugurer la centrale électrique de Malicounda, à 16 h 30. Il visitera les réalisations de Promovilles à Mbour, à 18 h. Le retour du président de la République à Dakar est prévu à 19 h ce même samedi. Décidément infatigable, ce président Macky Sall ! Il doit nous dire à quel carburant il fonctionne…
MEETING DE PIKINE L’APR SALUE LE SUCCES DE LA MOBILISATION
La réussite du méga-meeting organisé par la mouvance présidentielle à Pikine a été saluée par le parti présidentiel. L’Alliance pour la République (Apr) s’est fendue d’un communiqué pour exprimer toute sa satisfaction. «Dimanche 5 février 2023, la Majorité présidentielle articulée autour de la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar a réussi une mobilisation exceptionnelle à Pikine, pour exprimer avec force le choix fait par les jeunes, les femmes et tous les républicains de la banlieue de Dakar de défendre la République et les valeurs qui la fondent. L’Alliance Pour la République (APR)se félicite du succès de ce rassemblement populaire pour dire oui à la République qui est notre option fondamentale et notre cause en vue de consolider la stabilité de notre pays et de poursuivre sa marche vers l’émergence. (...) Il est évident que cette dynamique de ferveur républicaine, saluée par beaucoup de nos compatriotes, est également un important tournant qui confirme, sans l’ombre d’un doute, la force populaire de la majorité présidentielle, parce qu’elle est porteuse d’un projet qui rassemble les Sénégalais et qu’elle toujours fait de défendre la république sans concession» lit-on dans le communiqué du parti présidentiel.
SONKO REND LA POLITESSE A AMADOU BA
C’est une belle et joyeuse foule qui a accueilli le leader de Pastef, Ousmane Sonko, dans les rues des Parcelles Assainies. Une belle déferlante à travers une marche jusqu’à la mairie de la commune. Sonko y était hier pour échanger avec le conseil municipal sur de possibles partenariats dans le cadre de l’intercommunalité. Et comme nous sommes en politique, le leader de Pastef ne s’est pas gêné pour « saluer » son ancien collègue des Impôts et Domaines. Comprenez le Premier ministre Amadou Ba. Il faut dire qu’entre les deux hommes, il y a toujours eu un gentlemen’s agreement. Jusqu’à dimanche dernier du moins où le Premier ministre, Amadou Ba, a frontalement attaqué Sonko. Et hier, le leader de Pastef, devant quelques militants, lui a rendu la politesse : « Je le connais très bien. C’est un peureux. Il dit que force restera à la loi. Il n’avait qu’à aller expliquer devant la justice l’origine de ses milliards », lance le leader de Pastef. Le maire de Ziguinchor n’a pas manqué de railler la forte mobilisation… financière des Aperistes à Pikine. Le moins que l’on puisse dire est que la guerre est déclarée entre les deux ex-collègues dont on dit qu’ils se connaissent bien.
MEURTRE DE PELERINS NIGERIANS CHEIKH MAHI NIASS CONDAMNE ET INTERPELLE LA CEDEAO
Le Khalife de Médina Baye, Cheikh Mouhamadou Mahi Niass, a condamné le meurtre de 18 Nigérians qui avaient quitté leur pays à destination de Kaolack en vue de la célébration de l’anniversaire de Cheikh al Islam, El Hadj Ibrahima Niass, le 17 février prochain. Plusieurs autocars en provenance du Niger et du Nigéria avec des passagers à destination du Sénégal, en vue de la célébration, ont subi des attaques de bandes armées non encore identifiées, lors de la traversée du Burkina Faso. 18 des passagers ont perdu la vie au cours de ces attaques. Les survivants ont été délestés de leurs biens. Le guide religieux de Kaolack s’est insurgé contre l’emploi du terme « Jihad » en rapport avec l’assassinat de civils innocents. « En effet, un tel acte est aux antipodes des recommandations du Saint Coran qui, en sa sourate 5, verset 35, dispose que ‘’Quiconque tue un être humain non convaincu de meurtre ou de sédition sur la terre est considéré comme le meurtrier de l’humanité tout entière’’ », souligne le marabout Cheikh Mahi Niasse. Qui ajoute que « Quiconque sauve la vie d’un seul être humain est considéré comme ayant sauvé la vie de l’humanité tout entière. « C’est dire qu’aux yeux de l’Islam, les personnes qui commettent des actes comme ceux qui ont fait 18 victimes le 1er février dernier sont tout simplement des bandits et des criminels de la pire espèce », fulmine Cheikh Mahi Niass.
LE SPLEEN DES DIPLOMATES DE DJEDDAH
Nos radars braqués vers l’Arabie Saoudite nous font état du mal-vivre qui a fini par gagner les diplomates en poste au Consulat du Sénégal à Djeddah. Il se trouve que, suite à la destruction de plus de soixante quartiers par le prince Héritier saoudien, Mohamed Ibn Salman, les locations ont terriblement flambé. Comble de malheur pour nos pauvres représentants, beaucoup d’entre eux ont été obligés de déménager et les prix des loyers annuels sont passés de 25000 rials à 50000 rials. Comme un malheur n’arrive jamais seul, les taux de change ont baissé durant ce premier trimestre de 2023 et les pauvres diplomates ont vu leurs maigres indemnités de logement baisser de manière drastique. Pour ces trois mois, ils ont perdu 2100 rials. Ce qui fait un manque à gagner de 8400 rials l’année. Il faut savoir que le chef de l’Etat Macky Sall avait publiquement promis que le taux des indemnités de logement de l’Arabie Saoudite devait être, au moins, aligné à celui de la Gambie, du Mali, de la Guinée Bissau etc., qui est de 1.250. 000FCFA le mois. Selon le chef de l’Etat, il n’est pas normal que l’Arabie Saoudite où le niveau de vie est plus élevé que ces pays précités puisse recevoir presque la moitié des indemnités perçus au niveau de ces pays africains. Malheureusement, depuis cette promesse faite en 2021, rien n’a été concrétisé et les braves diplomates continuent de vivre ce calvaire sans nom et sans fin. Ce qui est plus grave, c’est que, depuis 2020, c’est la seconde baisse drastique du taux de change de la devise saoudienne et les pertes cumulées pour les diplomates de Djeddah s’élèvent à 14 000 rials. Quand on sait que le rial est échangé à 150 FCFA, faites le calcul vous-mêmes pour vous rendre compte de l’ampleur de la perte. Mais on peut compter sur Me Aïssata Tall Sall, notre ministre des Affaires étrangères pour, en excellente avocate, plaider auprès du président de la République la cause de ses agents en poste dans le royaume d’Arabie saoudite !
Samedi dernier, le Sénégal est davantage entré au panthéon du football continental après le sacre des Lions locaux au Chan disputé en Algérie. Retour sur la performance historique d’une équipe à la détermination et à la force de caractère impressionnantes
Ils l’ont fait ! Les hommes de Pape Bouna Thiaw ont bravé tous les obstacles qui se sont dressés devant eux durant cette 7e édition du Championnat d’Afrique des nations (Chan) pour inscrire, pour la première fois de l’histoire, le nom du Sénégal au palmarès de cette compétition. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils n’ont pas usurpé leur titre de rois d’Afrique. Les « Lions » locaux ont su convaincre, avec la manière, ceux qui ne croyaient pas en cette équipe ou même aux aptitudes du football local sénégalais à performer sur la scène continentale. Au début, l’objectif de l’équipe du Sénégal était d’aller le plus loin possible dans ce tournoi. Une ambition on ne peut plus réaliste, si l’on prend bien sûr en compte que les « Lions » locaux ont raté les 4 dernières éditions du Chan. Mais, comme l’appétit vient en mangeant, dit-on, ils ne se fixaient plus aucune limite au fil des matches. En effet, les protégés de Pape Thiaw se sont montrés très solides durant le premier tour, disputé à Annaba, en jouant les premiers rôles dans la poule B. Après avoir lancé leur campagne par une victoire (1-0) contre la Côte d’Ivoire, ils s’étaient fait surprendre par l’Ouganda (1-0) lors de la deuxième journée. Mais les « Lions » locaux ont eu assez de ressources pour rectifier le tir lors de leur dernière sortie en phase de groupes face à la Rd Congo avec un large succès (3-0) pour ainsi terminer en tête.
Ensuite, tout est allé très vite pour Moutarou Baldé et ses coéquipiers. Toujours à Annaba, ville désormais fétiche pour le football sénégalais, l’équipe nationale locale a accueilli et battu, en quarts de finale, son homologue de la Mauritanie (1-0) au terme d’un derby âprement disputé. Ils accédaient ainsi au dernier carré, 14 ans après leur demi-finale perdue lors de la première édition du Chan en 2009 face au Ghana (1-1 ; 7 tab 6). Après cette performance de haut vol, le défi qu’il fallait désormais relever était de briser enfin le plafond de verre des demies, loin de leur zone de confort. Mais, l’ambition en bandoulière, les « Lions » locaux ont disposé des fringants « Barea » de Madagascar (1-0) au stade Nelson Mandela (Baraki) d’Alger pour décrocher leur ticket pour la finale. Pape Bouna Thiaw et ses protégés venaient d’écrire une belle page de l’histoire du football local. Jamais le Sénégal n’était parvenu à se hisser à ce stade de la compétition. Il ne restait donc plus qu’à prolonger le rêve fou et battre le pays hôte, l’Algérie, devant 40 000 supporters acquis à sa cause et remporter le trophée du Chan. Pourquoi pas, surtout que, on ne le dira jamais assez, les planètes sont alignées pour notre football et les dieux du foot nous tendent les bras. Gonflés à bloc par 17 millions de Sénégalais, les « Lions » locaux prennent le dessus sur les « Fennecs » à la séance fatidique des tirs au but (5 tab 4), après avoir fait dos rond pendant 120 minutes (0-0).
Après presque 12 ans d’absence, les partenaires de Mamadou Lamine Camara ont réussi un retour fracassant avec ce retentissant exploit qui permet au Sénégal de réussir le grand chelem après la Can 2022 à Yaoundé (Cameroun) et la Can de Beach Soccer en 2022 au Mozambique.
Lions sublimés durant le tournoi : Mamadou Sané et Papi Sy, symboles des choix forts de Pape Thiaw
Ils ont surgi de nulle part pour survoler la 7e édition du Chan, remportée, samedi dernier, par le Sénégal. Préférés aux cadres El Hadj Moutarou Baldé sur le côté droit et Aliou Badara Faty dans les buts, le latéral Mamadou Sané et le gardien de but Pape Mamadou Sy ont fait une très bonne impression durant le tournoi. Ils ont disputé toutes les minutes des six matches de l’équipe du Sénégal dans ce Chan. Et à chaque fois, ils ont livré une copie parfaite avec à la clé une prestation de haute facture.
Le latéral droit de Guédiawaye Fc a réussi une brillante performance dans ce Chan en se montrant très solide défensivement. Teigneux malgré sa petite taille, Mamadou Sané a même étonné les observateurs du football africain de par sa combativité sur les duels aériens et sa belle pointe de vitesse. Ses retours défensifs et son bon alignement ont annihilé beaucoup d’offensives des équipes adverses. Dans le jeu également, le jeune joueur a été très précieux, notamment dans les dédoublements sur le côté avec l’attaquant excentré Malick Mbaye. Comme sur le but de Papa Amadou Diallo en demi-finale contre Madagascar (1-0 pour le Sénégal) où il déposait un centre en mouvement millimétré sur la tête de son partenaire.
Pape Mamadou Sy de Génération Foot a, lui aussi, régalé dans ce Chan avec des arrêts venus d’ailleurs. Le longiligne gardien de but des « Lions » locaux a confirmé tout le bien qu’on pensait de lui. Maître dans les airs grâce à sa rallonge et sa belle détente, le portier originaire de la région de Louga a éclaboussé de son talent cette compétition. D’où le trophée du meilleur gardien de cette 7ème édition du Chan qu’il a amplement mérité.
Lamine Camara, le foot local tient son « Nianthio »
Ça n’aurait pas fait scandale s’il était désigné meilleur joueur du Chan par la Caf, tellement il a brillé dans ce tournoi. Masterclass sur masterclass, les férus de foot en ont eu plein les yeux ! En Algérie, ils sont presque tous tombés sous le charme du milieu de terrain Mamadou Lamine Camara. En témoignent notamment les demandes d’autographes et photos des Algériens à l’aéroport d’Alger, dimanche à l’heure où l’équipe devait rentrer sur Dakar. Avec ses trois trophées d’Homme du match à la main, le virtuose de Génération Foot a posé plusieurs dizaines de fois avec des fans. Ses prestations réussies dans cette compétition ont ébloui plus d’un.
Celui qui a fait ses premières armes à l’académie Galaxy Foot de l’ancien international Salif Diao, avant de se sublimer avec le Casa Sports où il a été repéré par Génération Foot, a enchaîné des matches très aboutis dans ce tournoi. Il est sans conteste l’un des grands artisans du premier sacre de l’équipe nationale locale en Chan. Originaire de Diouloulou (Ziguinchor), Mamadou Lamine Camara a été le dépositaire du jeu des « Lions » locaux. Sa riche palette technique avec des passes lumineuses et des feintes qui laissent dans le vent ses adversaires a fait de lui le meilleur joueur côté sénégalais. À l’image de Sadio Mané avec l’équipe A, le petit « Nianthio » a porté cette formation en le hissant sur le toit de l’Afrique.