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26 août 2025
LA LEÇON DU MINISTRE DE LA JEUNESSE
L’ex-lycée des Parcelles-Assainies a reçu, hier, la cérémonie de levée de couleurs. Le ministre de la Jeunesse y a pris part et a profité de l’occasion pour faire la leçon aux élèves.
Le ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi a présidé, hier, la cérémonie de levée de couleurs au lycée Seydina Issa Rouhou Lahi (SIRLA) (ex-lycée des Parcelles-Assainies de Dakar). L’occasion a été saisie par Pape Malick Ndour pour confier qu’en tant qu’ancien du lycée, il va profiter des initiatives développées dans le cadre du Programme ‘’Xéyu Ndaw Ñi’’ pour embellir les lieux.
Ainsi, il a décidé de contribuer à l’amélioration du cadre de vie du lycée, par le pavage des allées et le verdissement de certains espaces. A cet effet, il a promis d’envoyer très bientôt les services compétents pour donner corps au projet.
Par ailleurs, il a indiqué que cette cérémonie de levée des couleurs nationales cadre parfaitement avec l’initiative dénommée ‘’l’Étendard des dignes couleurs, geum sunu drapeau, sop sunu rew’’, mise en œuvre par son département, dans le but de promouvoir le civisme, l’engagement citoyen et le dévouement national.
Sans nul doute, a-t-il poursuivi, cette cérémonie, par sa signification et sa portée civique, participe à l’effort de vulgarisation de ce concept, car elle leur offre l’occasion de vivre, avec les jeunes lycéens, des moments riches en symboles et en enseignements, mais aussi de délivrer, à leur attention, un message axé sur le civisme et la citoyenneté.
‘’Être un citoyen responsable, prêt à participer à la construction de son pays, c’est d’abord être conscient de ses devoirs et avoir le sens civique, mais aussi être imbu des valeurs attachées à la citoyenneté. En effet, le civisme est une valeur généralement attachée à la citoyenneté, qui pousse l’individu à respecter le bien public, à s’intéresser à la vie sociale et politique, à se conformer aux règles qu’impose la vie en société, à obéir aux lois de la République et à respecter l’autorité publique. Bref, il donne au jeune comme à l’adulte la force et la capacité de devenir un citoyen épanoui et engagé au service de la Nation.
Notre pays a beaucoup d’espoir sur sa jeunesse, car l’avenir d’un pays, c’est sa jeunesse. C’est pourquoi vous n’avez pas le droit de décevoir, ni vos parents qui ont beaucoup investi sur vous ni vos professeurs qui vous accompagnent dans le processus de votre formation pour devenir des citoyens accomplis, encore moins votre pays qui compte sur vous pour assurer la relève. Pour y arriver, vous devez refuser de céder face aux discours de la manipulation et de la mauvaise influence distillés à travers les réseaux sociaux par des adultes malintentionnés. Évidemment, cela ne sera pas facile, tant s'en faut. Mais à force de courage, de persévérance, de discernement et surtout de discipline, vous parviendrez à vaincre les obstacles dressés sur le chemin qui vous mène vers l’autonomie et l’âge adulte", a dit le ministre.
Selon Pape Malick Ndour, la mission que le président de la République a bien voulu lui confier consiste, dans sa dimension éducative, à créer les conditions d’expression d’une citoyenneté agissante, à travers des initiatives permettant à chaque Sénégalais, par son propre mérite, de pouvoir s’offrir en exemple de discipline, de droiture, de rigueur dans le travail et de faire preuve d’un sens élevé du patriotisme.
Cette cérémonie d’après lui, fait partie des initiatives que son département encourage et soutient, car elle vise à susciter chez les jeunes l’attachement aux valeurs citoyennes et à les inciter à prendre conscience de leur responsabilité afin de jouer pleinement leur rôle dans le processus de développement économique et social du Sénégal.
PAR MAMADOU DIOP
L'HEURE EST GRAVE
Le monde entier observe la gravité de la situation que traverse le Sénégal et qui s’envenime au fur et à mesure qu’approche l’élection présidentielle de février 2024.
Le monde entier observe la gravité de la situation que traverse le Sénégal et qui s’envenime au fur et à mesure qu’approche l’élection présidentielle de février 2024. Les perspectives de celle-ci sont assombries par l’entêtement du régime à soutenir la candidature de Macky à un troisième mandat et l’acharnement de ce dernier à éliminer un candidat que l’essentiel de l’opinion, surtout sa franche jeune, souhaite voir à la tête du pays l’année prochaine.
Dans mon livre intitulé « VISION ET PROJET DE SOCIETE » (2019), je déplore le fait que l’Afrique soit « la seule partie du globe où une élection semble toujours annoncer la fin du monde ». Le Sénégal en fait aujourd’hui une flagrante démonstration dans une folle ambiance d’invectives, d’injures, de menaces, de manifestations et de répressions. Au point qu’on parle même d’une implication de l’Armée dans les opérations de maintien de l’ordre. C’est à croire que dans ce brouhaha troublant et inélégant, il n’y a pas place pour un débat d’idées et une confrontation de programmes.
L’on pousse ces agressions cruelles contre l’image du pays jusqu’à l’exposer à des remous ethnicistes qui pourraient nous faire basculer dans l’horreur d’une guerre civile dont de nombreux pays, africains ou autres, ont gardé des séquelles indélébiles. Cette vilaine ambiance qui annonce des secousses telluriques, tient, à mon sens, à deux phénomènes convergents qui touchent les trois Pouvoirs de l’Etat, l’Exécutif, le Législatif et le Judiciaire.
DESEQUILIBRE INSTITUTIONNEL
Au sommet de l’Etat, un net déséquilibre en faveur du président de la République lui confère des pouvoirs exorbitants dont il use et abuse à sa guise sans aucun contrôle. Cela ne date pas d’aujourd’hui et n’est pas propre au Sénégal ; si les anciennes colonies ont fait du « couper-coller » en reproduisant sans nuances les lois françaises dans leur architecture institutionnelle, ils ont très peu suivi l’ancien colon dans l’application de ces textes fondateurs. Un seul exemple suffit pour en administrer la preuve : c’est le système du parrainage si décrié, même par la CEDEAO, et qui en France avait amené, à l’approche de la dernière présidentielle, des proches du régime de MACRON à aider un challenger comme Marine LEPEN à compléter sa liste de parrains. C’était là la manifestation d’un esprit élégant et républicain bien rare sous nos cieux. Pour dire le moins.
Chez nous, le parrainage semble ne viser qu’un seul but : permettre au régime en place d’éliminer des listes de l’opposition. On s’est ainsi retrouvé, lors des élections législatives de l’année dernière, dans une situation incongrue où les citoyens qui avaient donné leur parrainage à la liste de YEWI-WALLU, au vu des noms de titulaires qui y figuraient, virent des suppléants se substituer à ces derniers.
Personne n’est dupe, la manœuvre était simple, il fallait éliminer certains candidats comme Ousmane SONKO, Khalifa SALL, Guy Marius SAGNA, Moustapha SY, pour ne citer qu’eux, afin d’affaiblir la liste d’opposition la plus représentative. Et voilà comment on avait créé les conditions d’une explosion dont le pays pouvait et devait se passer.
Ironie du sort, celle qui était tête de liste de la coalition au pouvoir, et qui avait accentué les risques de cette explosion en proclamant, sans gène, en pleine nuit, des résultats inventés, vient d’être éjectée du Parlement par ses anciens compagnons de campagne.
Tant qu’en Afrique, on laissera prospérer une trop forte concentration de pouvoirs entre les mains d’un homme qui ne supporte aucune opposition, ni même aucune contradiction, on ne se souciera même pas d’une démocratie formelle bâtie sur des textes juridiques copiés ailleurs, des élections truquées, des mesures répressives contre l’opposition et des basses manœuvres pour la réduire à sa plus simple expression. On oublie ainsi que si l’opposition n’a plus droit de cité, c’est la rue qui prend le relais.
LE TROISIEME MANDAT A TOUT PRIX
Tout cela est motivé par la psychose d’un homme à l’approche de la fin de son règne dont la Constitution, (« sa » Constitution), rejette la prolongation en excluant, très clairement, la candidature à un nouveau bail de quiconque a fait deux mandats consécutifs. C’est ici que l’on mesure l’importance des dernières législatives quand on sait que Macky n’hésiterait pas à recourir à une loi pour modifier la Constitution s’il disposait d’une majorité confortable au Parlement. C’est peut-être ce qui avait amené Ely Madior FALL, rédacteur de la Constitution, à réclamer le titre de « tailleur de haute couture » en oubliant qu’au Sénégal, une forte majorité de la population s’habille de friperies.
Le comble de l’indignation populaire a été atteint lorsque ce professeur de droit, de surcroît ministre de la Justice, a osé crier, lors d’un meeting de soutien à son mentor, ces mots incroyables et choquants : « Nous ne disons pas le droit, nous parlons politique… ». Rien que par ces mots, que de feu et de sang dans nos rues…
Si nous ne cherchons pas un équilibre solide et durable entre les Institutions de l’Etat, si l’Assemblée nationale n’est pas en mesure de contrôler l’action de l’Exécutif, si la Justice ne garantit pas l’existence et le fonctionnement régulier d’un Etat de droit, rien ne peut nous préserver des chocs tragiques et meurtriers vécus ailleurs.
LIQUIDATION D’UN ADVERSAIRE A TOUT PRIX
Depuis deux longues années, le régime ne semble avoir qu’une seule préoccupation, éliminer Ousmane SONKO de la course à la présidentielle. Ce dernier, sorti brutalement de son bureau d’inspecteur des Impôts pour entrer au Parlement, prendre le rang de chef de l’opposition et remporter avec brio la Mairie de Ziguinchor, a subi les tracasseries les plus cruelles et les plus injustes allant jusqu’à être accusé de viols multiples et de menaces de mort.
N’oublions pas qu’à sa première participation à une élection présidentielle, SONKO s’était classé troisième derrière deux « mastodontes » du paysage politique sénégalais. S’il fait tant bouger les foules comme il y est arrivé lors du méga meeting de Keur Massar, si tous les sondages sérieux lui prédisent une victoire sans appel pour 2024, on comprend l’affolement de ceux qui voient en lui un grand risque d’avoir à rendre des comptes pour leur gouvernance sombre et tortueuse.
SORTIE DE CRISE
Nous avons un intérêt suprême à arrêter de jouer avec le feu qui n’épargnera personne sur son passage. Le Rwanda, le Mozambique, l’Angola, la Guinée Bissau, le Libéria, l’Algérie, la Libye, le Mali, le Congo, l’Ethiopie…Voilà autant d’exemples de pays africains (il y en a d’autres ailleurs) qui ont connu ou continuent à vivre la tragédie d’une guerre civile qu’à mon sens, nous avons les moyens d’éviter à notre pays. Les ressorts d’un tel sursaut existent, osons les identifier et les mettre en œuvre.
Notre première urgence est d’abord d’arrêter le jeu de massacre auquel se prête une horde de fanatiques de la dictature qui tiennent, à tout pris à maintenir leurs privilèges contre une forte majorité de la population. Le Sénégal a besoin de tous ses porteurs de voix pour freiner les ardeurs aveugles de ceux qui ne sont pas assez intelligents pour comprendre qu’ils exposent le pays à des remous ingérables. Une intervention concertée des leaders d’opinion viserait principalement deux mesures seules de nature à nous sortir d’un contexte gros de danger :
1- Amener l’actuel chef de l’Etat à arrêter les procédures judiciaires ouvertes contre le leader de l’opposition ;
2- Exclure toute candidature du président sortant à l’élection de 2024.
Lorsque les urnes auront pris la place des actes abusifs et répressifs, nous devrons chercher un consensus national sur les grands axes d’un changement visant à déconstruire un système bâti sur :
· la violation des règles les plus élémentaires de la démocratie par des coups de force contre des opposants traqués jour et nuit avec des dossiers d’accusations fallacieuses montés par des amateurs nuls et médiocres ;
· les abus manifestes de pouvoir allant jusqu’à l’arrestation de députés, de maires et de journalistes pour délit d’opinion ;
· l’enrichissement scandaleux et l’impunité de proches du sommet dont les trois derniers exemples sont le vol chez le « griot du président » d’une somme de plus d’un quart de milliard CFA, les conditions d’attribution de contrats de concession pétroliers et gaziers et les révélations d’un rapport de la Cour des Comptes sur l’utilisation des fonds destinés à la lutte contre la Covid19 ;
· le trafic de faux billets et de faux passeports diplomatiques ;
· le bradage du patrimoine national au profit de trois ou quatre Etats étrangers et de leurs opérateurs qui s’appuient sur leurs suppôts locaux ;
· l’alignement sur des positions géopolitiques qui ne tiennent nullement compte de nos intérêts.
Assurément, en février 2024, le Sénégal va jouer son avenir. Il reviendra à tous les Sénégalais de poser, d’une manière consciente et responsable, un acte citoyen qui pourrait, soit plonger notre pays dans une tragédie meurtrière, soit ouvrir la porte à une démocratie réelle avec des soubresauts politiques gérables. Nous sommes tous concernés. Citoyens, à vos cartes.
par Cheikh Tidiane DIEYE
POURQUOI COMPLIQUER UNE PROCÉDURE QUAND ON PEUT LA RENDRE SIMPLE ?
L’obligation de rendre compte est un principe de base de la gouvernance. C’est aussi un impératif pour garantir la légitimité de l’Etat et des institutions
Donnant suite au rapport de la Cour des Comptes sur la Gestion des Fonds du FORCE COVID 19, Monsieur le Procureur de la République a ordonné l’ouverture « d’enquêtes préliminaires aux fins de constituer la matérialité des faits dénoncés, d’en rassembler les preuves et d’élucider les circonstances qui ont entouré les actes évoqués », entre autres. Cette enquête est confiée à la DIC.
C’est mieux que rien, certes. Mais il aurait pu s’éviter cette procédure longue et complexe pouvant donner lieu à toutes sortes d’interventions, de marchandage et de médiations.
La voie la plus simple était la saisine pure et simple du juge d’instruction pour accélérer les choses, puisque que toutes les preuves qu’il recherche à travers les enquêtes de la DIC sont déjà trouvées par la Cour des Comptes dont les magistrats sont sans doute aussi compétents, si non plus, dans ces matières, que les policiers enquêteurs.
Il aurait même pu saisir la CREI qui est aussi compétente en matière d’enrichissement illicite (sans rentrer dans le débat sur les forces ou faiblesses de cette Cour).
Il est donc important que tous ceux qui suivent ce dossier continuent de veiller au grain, de rester vigilant et de maintenir la pression sur le Gouvernement. Le Peuple sénégalais n’acceptera pas que des lampistes soient visés et condamnés alors que les ministres ordonnateurs seraient épargnés. Nul ne devra passer entre les mailles du filet.
Si nous étions dans un pays normal, où l’éthique fonde les actions du Gouvernement, le Président de la République aurait relevé de leur fonction les ministres cités dans le rapport pour davantage mettre la justice à l’aise. Ces derniers pourraient aussi démissionner de leur propre gré.
L’obligation de rendre compte est un principe de base de la gouvernance. C’est aussi un impératif pour garantir la légitimité de l’Etat et des institutions :
J’invite tous les citoyennes et citoyens à soutenir la démarche des députés de l’opposition pour la mise en place de la Haute Cour de Justice qui pourrait connaître des infractions commises par les ministres.
Je soutiens et félicite les initiateurs du collectif « Sunuy Milliards Du Rées » ainsi que tous les citoyens qui se battent pour préserver les maigres ressources publiques.
LA CITE DES AKYS, LE CAUCHEMAR DES EMIGRES
Villas F4 à 25 millions à Bambilor, cet eldorado vendu aux émigrés est en train de devenir leur pire cauchemar.
Appartenant à Teylium Properties qui est un groupe panafricain créé en 2001 et développant divers projets immobiliers majeurs en Afrique subsaharienne, en Afrique de l'ouest et du Centre, la cité des Akys est un programme de logements visant à accompagner des Sénégalais, surtout ceux résidant à l’étranger, à acquérir des logements de leur choix dans la commune de Bambilor située à 30 km de Dakar. mais cet eldorado vendu aux émigrés est en train de devenir leur pire cauchemar.
Le rêve de tout émigré est de construire une maison dans son terroir d’origine pour pouvoir y aller pendant ses vacances. Pour y parvenir, chacun y va de ses manières et de ses moyens. Si certains préfèrent envoyer leur argent à leurs proches restés au pays pour leur trouver un terrain à construire, pour d’autres certainement « plus nantis », il est préférable souscrire à des contrats de construction proposés par des entreprises dont l’expertise dans ce domaine n’est plus à discuter.
Hélas ! Ce rêve qui leur est vendu par des entreprises «hautement qualifiées» se transforme souvent en cauchemar. Car des cas d’arnaque sont parfois à l’origine de la rupture des contrats. Pour accompagner les émigrés à avoir des maisons chez eux, l’entreprise Teylium Properties a mis en place un vaste projet de construction d’immobiliers dans plusieurs localités du Sénégal. C’est l’exemple de la cité des Akys, située à Bambilor dans la commune de Sangalkam, à quelque 30 km de Dakar, et qui propose un large choix de villas aux intéressés. Sur les brochures de propagande, il est marqué : « l'originalité de la cité des Akys est de proposer dans le même environnement géographique toutes les commodités, afin de vivre confortablement sans être obligé de se déplacer».
Des slogans haut de gamme accompagnés de photos qui feraient rêver toute personne. Seulement, derrière ces mots accrocheurs, ces maquettes perfectionnées, se cache un vaste réseau qui ne dit pas son nom.
Emigrée en France depuis 2001, le rêve le plus ambitieux de Nabou ( Nom d’emprunt) est de construire une maison pour sa maman restée au Sénégal. C’est ainsi qu’elle a tout de suite adhéré au programme du groupe Teylium sis à Bambilor. Elle raconte qu’elle a pris connaissance du projet à travers une télévision française. Elle s’est tout de suite rendue à la filière de la Banque de l’habitat du Sénégal (BHS) qui se trouve à Paris. Et là, le directeur lui confirme le partenariat entre la banque et le groupe Teylium, mais lui apprend qu’elle ne peut pas bénéficier de prêt-maison vu qu’elle n’a pas de contrat de travail.
Mais cela ne semble pas décourager Nabou qui reste déterminée à réaliser son rêve. Elle décide sur instruction de la banque d’ouvrir un compte et d’y verser mensuellement une somme à transférer au groupe Teylium en attendant d’obtenir le document officiel exigé par la banque. «J’ai souscrit au projet de logement de la cité Akys depuis 2018 à travers la banque de l’habitat au Sénégal. A l’époque, je n’avais pas de Cdi, c’est pourquoi je n’ai pas obtenu un prêt directement à la banque pour acheter d’un seul coût, donc la banque m’a conseillée de payer mensuellement jusqu’à atteindre la somme demandée en attendant d’avoir un Cdi. La banque m’a mise en contact avec le service commercial du groupe puis m’a contactée par téléphone. Ils m’ont ensuite fait parvenir les maquettes et j’ai choisi une villa de 200 m² dénommée villa Iris. J’ai commencé les versements au mois de mai 2018 », narre la sage-femme d’Etat qui devait disposer de ses clefs avant décembre 2019.
Selon elle, la commerciale avec qui elle échangeait fréquemment par correspondance mails lui avait assuré que le terrain qu’elle avait choisi se trouvait dans un site où les travaux avaient démarré et que les travaux seraient livrés avant fin 2019, même s’il est clairement mentionné sur le contrat de vente, un délai de 3 ans maximum avant la livraison des bâtiments. Hélas pour ce personnel de santé de la Fonction publique française qui devait faire des versements au fur et à mesure de l’avancement des travaux ! Un an après la souscription, c’est-à-dire en 2019, elle a demandé à avoir des images des constructions. Et c’est là que « la commerciale m’a fait parvenir des photos et vidéos et j’ai constaté qu’ils étaient encore à l’étape de la fondation, mais continuaient toujours à me rassurer qu’ils seraient dans les délais », se désole Nabou.
Le temps passait, les travaux ne ralentissaient pas, et Nabou déclare être restée un an, avec l’avènement de la pandémie, sans nouvelles. Ce qui a eu des répercussions sur le délai de livraison finalement rallongé en 2021, puis en juin 2022 et plus tard en juin 2023. Sur une des attestations de versement qu’elle a voulu partager avec « L’As », il est marqué : « vos versements à date se cumulent à 24 698 924 FCFA et le prix d'acquisition de la villa est de 25 990 000 francs CFA. Les frais liés à l'acte définitif de vente et de mutation de ladite ville seront à la charge de l'acquéreur, qui s'engage à effectuer toutes les formalités y afférentes ».
Aujourd’hui, 4 ans plus tard, Nabou peine à disposer de sa maison, Un F4 de 200 m². Et beaucoup de personnes, des émigrés pour la plupart, sont dans cette situation. Elles ont fait le procès du groupe Teylium dans le groupe « Femmes Chics » sur Facebook. Certains, ayant souscrit bien avant Nabou, peinent encore à disposer de leurs clefs. Finalement, elles ont mis en place un groupe WhatsApp pour mutualiser leurs forces et porter l'affaire devant la justice.
MME KEBE, RESPONSABLE DE COMMUNICATION AU GROUPE TEYLIOM : «On a un retard de livraison et on fait tout pour y remédier»
Contactée, la responsable de communication au groupe Teyliom dédouane son entreprise. Même si elle reconnaît que des retards sont notés dans la livraison, MmeKébé rassure que l’entreprise fait tout pour y remédier. «On a des délais dans les livraisons parce qu’effectivement, des gens ont souscrit depuis 2019. Mais les maisons sont en cours de livraison». Mieux, elle avance qu’à ce jour, la moitié des villas sont presque terminées. Présente sur la cité des Akys depuis 2015, Mme Kébé révèle que plus de 100 unités ont été livrées depuis le début des travaux. Donnant les raisons liées à ce retard, la responsable en communication précise que ceux qui ont souscrit depuis 2018 et qui n’ont pas encore été livrés ont connu soit des retards de paiement soit des dysfonctionnements dus à des changements de sites. «On a eu des retards de livraison et on travaille à résorber le gap», rassure-t-elle d’emblée. Lesquels retards concernentles îlots 6-1, S etc. Par ailleurs, elle accuse la diaspora de toujours faire dans la manipulation pour faire pression sur les commerciaux. «La diaspora a pour habitude de procéder ainsi à chaque fois. Nous sommes présents sur le site, on ne fuit pas nos responsabilités. Ces nouvelles dates de livraison seront respectées», rétorque Mme Kébé qui affirme qu’un service chargé uniquement de la relation client a été mis en place pour prendre en compte les préoccupations des clients qui ont connu des retards dans des délais de livraison. Toutefois, elle tient à rassurer que le chantier n’est pas à l’arrêt et que la nouvelle date de livraison fixée sera respectée.
«SUR LE PLAN JURIDIQUE, LES DEPUTES SENEGALAIS N’EXISTENT PAS»
Les mémoires de Me Doudou Ndoye sont pleins de révélations. Abordant la situation des élus de l’Assemblée nationale, l’ancien député a démontré dans ses mémoires que sur le plan juridique, «les députés sénégalais n’existent pas».
Me Doudou Ndoye a édité le premier tome de ses mémoires intitulés : «Le Temps des juristes, gouvernement des hommes». Un ouvrage de 206 pages, rédigé avec beaucoup de difficultés, traduit ce qu’il croit pouvoir et devoir dire afin que ses expériences servent pour les autres générations. Dans cet ouvrage, Me Ndoye dévoile que sur le plan juridique, les députés sénégalais n’existent pas.
Les mémoires de Me Doudou Ndoye sont pleins de révélations. Abordant la situation des élus de l’Assemblée nationale, l’ancien député a démontré dans ses mémoires que sur le plan juridique, «les députés sénégalais n’existent pas».
Selon l’ancien garde des Sceaux, les députés ne peuvent pas se prononcer sur tout ce qui touche aux affaires. «Ce qu’on appelle le monde des affaires, tout ce qui touche à l’argent, au commerce, à l’industrie, aux contrats qui permettent aux Sénégalais de réguler leur vie, doit être régulé par des lois or ces lois ne sont pas faites par des députés du Sénégal, ça ne les regarde pas. Notre vie, l’argent qu’on gagne, dépense, le commerce qu’on fait, les voitures qu’on achète, les boutiques qu’on loue, les industries, rien ne regarde les députés du Sénégal. Ce n’est pas leur problème, ils n’ont pas le droit de voter des lois sur ça. Ces lois sont préparées ailleurs, on ne sait même pas par qui, elles sont signées par des ministres, et puis c’est tout. Or nous avons élu des députés pour qu’ils nous représentent là où sont votées les lois qui dirigent le peuple et les députés n’ont pas le droit de le faire. Parce qu’on a créé une organisation qui leur interdit de le faire», révèle l’ancien député.
Poursuivant dans la même veine, il lance. : «Nos députés ne sont pas concernés par notre vie. Ils ne sont concernés que par la politique, le budget qui est voté. C’est depuis presque 30 ans et personne ne cherche à enlever cela. Je crois que cela doit être corrigé.» Seulement, cette restriction ne s’impose pas seulement aux élus, la justice est également tenue en respect par rapport à l’économie du pays. «Les juges les plus importants du Sénégal, qui sont de la Cour suprême, ne peuvent pas juger ce genre de chose. Interdit ! Le boutiquer sénégalais qui paye son loyer à 300 mille francs, quand il a un procès, il va le tenir à Abidjan. C’est ça le droit ! Le vrai droit, c’est ça ! Ce n’est pas être député ou président…, tout le reste, c’est de la sociologie», plaide maitre Ndoye.
Interpellé sur ce qu’il y a lieu de faire, l’avocat au barreau du Sénégal exhorte : «Il faut que le Président s’intéresse à cette question, qu’il invite les autres Présidents des pays concernés à corriger ça. Tout ce qui est fait par des hommes doit être corrigé par des hommes au fur et à mesure de l’évolution des sociétés humaines». Il précise dans la foulée qu’il s’agit d’accords internationaux signés en 1998 par «nos présidents et les députés qui étaient là à l’époque», ajoute le leader de l'Union pour la République (Upr), un parti créé en 2000.
LA QUESTION DE LA TERRE
Issu de la communauté léboue du Cap-Vert, Me Doudou Ndoye pense que «a question de la terre est la plus importante ». Il avait, dit-il l’honneur d’essayer de changer les lois, mais il n’était pas parvenu à le faire ; mais c’est une chose qu’il faut étudier. Il y a des problèmes importants et il est disposé à participer à l’étude de ces cas pour arriver à proposer des solutions concrètes dans les zones du Sénégal où on a besoin d’assurer la paix sociale, indique le candidat en lice lors de la Présidentielle de 2012.
Pour l’ancien ministre de la justice sous le Président Diouf (1983-1986), ce qui est essentiel à retenir dans ses mémoires, c’est ce qu’il a dit de son défunt père, El hadj Gom Ndoye, brigadier-chef au commissariat central de Dakar. « C’est la même chose que j’ai dite de Ibrahima Famara Sagna : ces deux personnes ont donné la preuve à travers le soutien qu’ils m’ont apporté ; ils ont fait confiance à la jeunesse. L’essentiel de ce que l’on doit dire ou retenir est que nous devons faire confiance à la jeunesse. Ce, d’autant que nous avons été jeunes, avons vécu comme tel, et avons perturbé aussi les moins jeunes. Donc, nous devons accepter d’être perturbés par les moins jeunes… Si on devait résumer toutes les parties de ma vie que j’ai exposées, cela devrait se résumer ainsi», souligne Me Doudou Ndoye en marge de la cérémonie de dédicace du tome 1 de ses mémoires.
LA CAPS FAIT LE BILAN ET INTERPELLE L’ETAT !
Les membres de la Coalition des acteurs de la pêche du Sénégal (CAPS) s’étaient donné rendez-vous samedi dernier à Dakar pour faire le bilan des trois ans de leur structure.
Les membres de la Coalition des acteurs de la pêche du Sénégal (CAPS) s’étaient donné rendez-vous samedi dernier à Dakar pour faire le bilan des trois ans de leur structure. Lors de cette rencontre, Aliou Thiam et ses collaborateurs ont exhibé leurs réalisations, tout en invitant l’Etat du Sénégal à s’impliquer davantage.
La Coalition des acteurs de la pêche du Sénégal (CAPS) a trois ans. Un prétexte saisi par ses membres pour marquer une pause, le temps de faire le bilan des trois années d’activités. Samedi, les acteurs ont massivement répondu à l’appel de leur président Aliou Thiam. « Nous avons décidé de nous retrouver aujourd’hui (NDLR : samedi) pour faire le bilan des trois ans de l’existence de la Coalition des acteurs de la pêche du Sénégal (CAPS). Déjà, nous pouvons dire qu’il est positif, car nous les acteurs avons vu les avancées dans plusieurs domaines. Aujourd’hui, l’assurance maritime est devenue réalité. Quand une personne se retrouve avec une pirogue hors d’usage, c’est l’association qui s’en occupe», a fait savoir Diabel Mbéguéré, coordinateur national de la CAPS. Pour cette journée, la CAPS a pu compter sur la présence des cellules régionales. Ils sont revenus sur les nombreuses actions menées tout au long de cette période. « Dans nos actions, nous ne mettons pas en avant l’aspect financier. Nous ne calculons pas, mais je peux vous garantir que si je tenais à le dévoiler, certains ne vont pas y croire. La Caps a eu à intervenir dans plusieurs domaines et cela demande de l’argent. Nous sommes dans un secteur où les acteurs ont besoin d’être aidés. En ce qui nous concerne, nous intervenons dans plusieurs projets de l’Etat car nous considérons que nous le faisons pour nous-mêmes », avance M. Mbéguéré.
Camions, pirogues en fibre, essence… ces doléances du Caps Les acteurs ont profité de cette journée pour mettre sur la table quelques revendications et pas des moindres. Et à ce niveau, c’est l’Etat du Sénégal qui est directement interpellé. «Nous aimerions évoquer le cas des camions frigorifiques. Nous souhaitons que cette question soit réglée pour de bon. L’Etat a installé des commissions pour discuter de la cherté de la vie. Ils ont même évoqué le secteur de la pêche, avec la réduction des prix du poisson. Mais il faut savoir qu’on ne peut pas réduire les prix du poisson sans pour autant penser à ceux qui s’activent dans ce secteur. Nous voulons également que les acteurs soient équipés de pirogues en fibre de verre. Nous attendons aussi le matériel de géolocalisation. Le monde évolue et les gens doivent en disposer. Cela nous permettra de pouvoir connaître la position des pêcheurs en haute mer. Nous sollicitons la subvention des moteurs, de l’essence, car le litre est vendu aujourd’hui à 470 francs », a soulevé le coordinateur national de la CAPS.
DISTRIBUTION DE 700 GILETS DE SAUVETAGE
Représentée pratiquement dans plusieurs régions du Sénégal et même dans la sous-région, la CAPS s’est donné comme mission de fédérer les différents acteurs de la pêche. Lors de cette rencontre, Aliou Thiam et ses collaborateurs ont procédé à une remise symbolique de gilets à leurs membres. «Nous avons distribué au moins 700 gilets de sauvetage. Il reviendra aux différentes cellules de les donner aux acteurs de leurs régions. Nous savons que ce sont des gilets de qualité. Mais nous allons demander aux acteurs de les tester pour voir ce que cela va donner. Nous avons constaté beaucoup d’accidents en mer et souvent, des gens disparaissaient. Et ce lot de gilets pourrait être d’une grande utilité. Nous avons montré la voie, mais nous invitons l’Etat à s’impliquer. C’est une grande demande des acteurs », a ajouté Diabel Mbéguéré. Les différentes délégations qui étaient de la partie ont magnifié les échanges, tout en encourageant Aliou Thiam et son équipe à poursuivre leurs activités. Une rencontre des acteurs est prévue prochainement, sans doute pour poser d’autres jalons allant dans le sens de soulager davantage les acteurs.
Par Kadialy GASSAMA
LE SENEGAL BÉNI PAR SA RÉSILIENCE ET LA PROVIDENCE
Guerre en Ukraine et crise économique mondiale, nous vivons en effet dans un environnement mondial marqué par une crise économique réelle, latente et profonde
Si on peut considérer comme une tautologie de dire que le Sénégal fait partie intégrante de l’Afrique et du monde dont la marche affecte inéluctablement son évolution, nous pouvons constater que certains événements majeurs intervenus en 2022 dans notre planète, ont fort impacté la vie des sociétés africaines et sénégalaises. Nous vivons en effet dans un environnement mondial marqué par une crise économique réelle, latente et profonde.
La guerre en Ukraine, intervenue le 24 Février 2022 avec ses conséquences désastreuses sur les structures productives agricoles et industrielles, ainsi que le boycott des exportations russes notamment énergétiques par les pays occidentaux les privant de matières premières stratégiques, a créé une tension inflationniste mondiale qui gangrène les économies de la planète dont le Sénégal, après les ravages de la covid 19.
Aussitôt sorti d’une récession économique mondiale sous covid, nous voilà pris dans les tenailles d’une guerre larvée en Ukraine dont nous craignons des escalades. Nous pouvons dire, que le monde actuel, traverse l’une des plus sévères crises de son histoire avec ses impacts considérablessur la baisse vertigineuse de l’offre mondiale de biens et services, consécutive à la survenue de deux facteurs cumulatifs négatifs extrêmement pernicieux ,la pandémie de la covid 19 et la guerre en Ukraine ;Quand nous assistons à une crise de l’offre alors que la demande mondiale des biens et services s’accroit , la tension inflationniste devient extrême par le jeu pur des mécanismes du marché. Partout nous assistons à des baisses sensibles de production, en particulier alimentaires. Cette tension inflationniste a notablement grevé le pouvoir d’achat des consommateurs sénégalais et ralenti l’évolution de notre croissance économique en 2022, ainsi que partout ailleurs dans le monde. L’invasion de l’Ukraine par l’armée russe fin février 2022 ainsi que les sanctions économiques occidentales contre Moscou renforcent la flambée des prix et provoquent une chute de la croissance du produit intérieur brut (PIB). Le renforcement de l’inflation touche en premier lieu le secteur de l’énergie (électricité, pétrole, gaz, etc.). La composante de l’indice des prix énergétiques bondit de 40% sur un an.
Il s’y ajoute que le dollar qui reste la monnaie internationale de paiement, connait des appréciations sensibles à la suite du relèvement des taux d’intérêt de la fédérale réserve Bank et de l’accroissement de la demande sur cette monnaie devenue monnaie refuge, aggravant d’avantage le relèvement du niveau général des prix dans les pays hors zone dollar. Le cout des transports internationaux subi par ricochet des variations à la hausse qui dépasse l’entendement ; Toutes choses qui font qu’une nouvelle crise économique mondiale de large ampleur, au vu des nombreuses perturbations dans les échanges internationaux provoquant des pénuries alimentaires et énergétiques, continue d’affecter de nos jours l’économie mondiale.
A cette grave crise économique résultant de la survenue de la guerre en Ukraine et de la pandémie de la covid 19 , s’ajoute la crise climatique qui a particulièrement détruit les écosystèmes compromettant les productions agricoles un peu partout dans le monde en 2022 avec les sècheresses et inondations selon les zones écologiques et la dégradation de l’environnement marin .
Avec les effets cumulatifs nuisibles de large portée du changement climatique, la production mondiale de biens alimentaires en a pris un sérieux coup en 2022.
Si la guerre en Ukraine continue pour longtemps encore , la crise économique mondiale subséquente pourrait modifier fondamentalement l’ordre économique et géopolitique mondial dans un sens où les difficultés vont s’accroitre avec des croissances nulles ou négatives; A long terme, toutes choses restant égales par ailleurs ,le commerce de l’énergie et les réseaux de paiement vont se reconfigurer et se fragmenter, amenant les pays à réexaminer leurs réserves de devises. L’augmentation des tensions géopolitiques accroîtra encore les risques de fragmentation économique, notamment pour le commerce et la technologie.
La tâche des responsables politiques compliqués par la guerre et la hausse consécutive du coût des matières premières essentielles
Certains signes montrent déjà clairement que la guerre et la hausse consécutive du coût des matières premières essentielles, compliqueront la tâche des responsables politiques de certains pays, qui devront trouver un délicat équilibre entre la maîtrise de l’inflation et le soutien de la reprise économique après la La crise latente que nous vivons actuellement sous l’effet conjugué de la pandémie de la covid 19, du changement climatique et de la guerre en Ukraine, est extrêmement pernicieuse ,comme une maladie qui ronge l’organisme humain à petit feu, à la différence des crises économiques endogènes de 1929 et de 2008 qui se sont manifestées par des chocs brutaux.
L’embellie pour le Sénégal qui a développé une résilience extraordinaire devant les chocs exogènes, s’apprécie sur la robustesse de la structure économique sénégalaise bâtie sur une croissance économique régulière autour de 6% cette dernière décennie , laquelle croissance régulière décennale a permis la réalisation de structures de développement assez consistantes au plan énergétique et infrastructurel, agricole et industriel.
Au plan énergétique ,infrastructurel et de la mobilité, nous avons assisté au Sénégal à des réalisations révolutionnaires relatives au quadruplement de la production d’électricité , à la construction de nombreux ponts pour le désenclavement de certaines parties du Sénégal et auto ponts dans la capitale ,à la mise en service du TER et ses transformations apportées sur la mobilité dans la région de Dakar et au-delà, aux nombreuses autoroutes et routes (Tamba –Kidira, Dakar-Touba, Dakar-Kaolack, Dakar -Saint Louis etc ) .Mais, cette embellie s’apprécie aussi sur les bonnes perspectives à court terme constituées par l’entrée de notre pays dans l’ère du pétrole et du gaz , dans un contexte mondial d’une crise des matières premières énergétiques qui risque de perdurer. C’est une grande chance pour le Sénégal qui attend en 2O23 des revenus assez importants pouvant fouetter la croissance et l’émergence de notre pays, en dépit des conditions internationales défavorables. Cette occasion doit être saisie pour optimiser l’utilisation des revenus exceptionnels pouvant renforcer le développement économique, la cohésion sociale et l’unité nationale dans notre cher pays.
Au plan des impacts politiques, nous avons connu deux élections locales et législatives au mois de Mars et Juillet 2022 qui ont vu la progression de l’opposition ; La progression de l’opposition dans l’électorat résulte fondamentalement du contexte international défavorable dû aux chocs exogènes , climatiques et économiques (inondations , inflation, hausse du dollar).Bien entendu , organiser des élections dans un tel contexte défavorable ,ne pourra convenir à aucun régime de la planète pour avoir des majorités très confortables, encore que la proximité entre les deux élections locales et législatives ,ainsi que le suffrage direct qui a profondément modifié la donne pour les élections de maires et de présidents de conseils départementaux ,sont devenus des éléments plus contraignants par rapport à la période antérieure .
Dans une période historique marquée par de fortes agitations et perturbations augurant d’un avenir de plus en plus incertain pour l’humanité, il y a lieu de mettre encore en œuvre des pratiques économiques exceptionnelles afin de prévenir une stagflation probable de la structure économique mondiale.
Kadialy GASSAMA,
économiste Rue Faidherbe X Pierre Verger Rufisque
LES ORDONNATEURS DE DEPENSES DANS L’ŒIL DU CYCLONE
Le rapport de la Cour des comptes, qui a fait couler tellement d’encre et de salive, est depuis hier entre les mains des policiers de la Division des investigations criminelles (Dic)
Le rapport de la Cour des comptes, qui a fait couler tellement d’encre et de salive, est depuis hier entre les mains des policiers de la Division des investigations criminelles (Dic). Les vérificateurs qui en sont les auteurs demandaient notamment l’ouverture de poursuites judiciaires contre plusieurs gestionnaires pour « violations manifestes du Code des marchés publics, nonobstant les dérogations contextuelles prévues, ouvertures de comptes bancaires sans autorisation du ministre des Finances et contraires à la réglementation régissant les banques et établissements financiers, surfacturations sur les prix, paiements en espèces supérieurs aux montants autorisés, dépenses non justifiées et soustractions, détournements et actes de blanchiment de capitaux ». Pas sûr cependant que l’ouverture d’enquêtes préliminaires suffise à calmer certains secteurs de l’opinion. A preuve, une organisation de la société civile a déposé hier une plainte « au nom du peuple » pour réclamer la lumière sur les milliards détournés à la faveur de la lutte contre la pandémie du Covid-19 et du soutien apporté aux couches vulnérables et catégories socioprofessionnelles affectées par cette crise sanitaire.
En effet, dans un communiqué en date du lundi 6 février 2023 dont nous avons copie, le procureur de la République près le tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Amady Diouf, informe qu’à la «suite de la saisine du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, par la Cour des comptes, le parquet de céans a été subséquemment destinataire du rapport définitif de cette cour portant contrôle de la Gestion du Fonds de Riposte et de Solidarité contre les effets de la COVID Gestion 2020-2021, audit dont la mission consistait à passer en revue et à vérifier, au-delà des actes de gestion, si les ressources mobilisées ont été utilisées conformément à la réglementation en vigueur et aux principes de bonne gestion».
Le ministère public, indique le communiqué, à l’analyse des informations contenues dans le rapport faisant présumer de potentielles violations de la loi et l’existence d’infractions pénales notamment des atteintes aux deniers publics et autres infractions assimilées telles la corruption et l’abus de fonction, a demandé aux unités de la police judiciaire de la DIC d’ouvrir, conformément aux dispositions des articles 67 et suivants du Code de procédure pénale (CPP), des enquêtes préliminaires aux fins « de constater la matérialité des faits dénoncés, d’en rassembler les preuves, d’élucider les circonstances qui ont entouré les actes sus évoqués et d’identifier, s’il y a lieu, l’ensemble des auteurs et des personnes qui ont facilité ou aidé à la commission des faits ou profité d’une manière ou d’une autre des produits du crime ».
Au-delà de la saisine de la Division des investigations criminelles, le maître des poursuites, conformément aux engagements internationaux et régionaux souscrits par le Sénégal, a instruit les enquêteurs de signaler « toute personne dont la responsabilité peut être engagée de façon indiscutable pour une quelconque infraction en rapport avec les juridictions et punies conformément à la loi ».
Selon le procureur de la République, ces instruments sus évoqués invitent les Etats Parties à ouvrir des enquêtes pour tous les actes « de corruption d’agent public ou du secteur privé et pour les infractions qui leur sont assimilées notamment le détournement, la soustraction, le vol, le recel de deniers publics, la surfacturation, le trafic d’influence et le blanchiment de capitaux ».
Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, le ministère Public préconise dans le même esprit des « enquêtes de patrimoine dans le sens de faciliter le recouvrement des avoirs et de tracer au besoin les produits du crime dès lors qu’il est établi que les ressources du Fonds de riposte proviennent des réajustements du budget de l’Etat, de contributions volontaires motivées par l’élan de solidarité des citoyens et du concours des partenaires techniques et financiers »
Autrement dit, le parquet ne s’arrête pas aux personnes nommément mises en cause par le rapport de la Cour des comptes mais élargit également l’horizon, intuitu personae, à toute autre forme de complicité. Ce qui revient à dire que les ministres dont les départementssont visés, ordonnateurs de dépenses par excellence, sont loin d’être tirés d’affaire et que les exécutants (DAGE) placés sous l’autel du sacrifice pourraient ne pas être les seuls têtes à voir leurs têtes coupées dans cette affaire de grand banditisme financier.
Par Mamadou Oumar NDIAYE
CE VISAGE DE JANUS SALL QUE NOUS AIMERIONS VOIR SI SOUVENT
Il serait souhaitable qu’en ce moment de grâce où le peuple est sur un nuage après le triomphe de ses Lions à la Chan, le président fasse balle à terre. Qu’il fasse libérer tous ces jeunes emprisonnés pour des motifs politiques véniels
Par un hasard extraordinaire, j’ai retrouvé dans le discours du président de la République, prononcé dimanche alors qu’il recevait en son Palais les « Lions » victorieux au Chan et à la Can de Beach Soccer, l’expression qui m’est venue à l’esprit juste après le pénalty raté de l’Algérie synonyme de sacre pour nos représentants ce samedi. Je me suis dit intérieurement, en effet, qu’on assiste décidément à un extraordinaire alignement des astres ces temps-ci (les beaux esprits se rencontrent !) en faveur de nos équipes nationales de football et de beach soccer, certes, mais surtout pour le capitaine de la team Sénégal à savoir le président de la République.
Macky Sall l’a dit, ces victoires sont d’autant plus belles qu’elles ont été remportées sous la direction d’entraîneurs nationaux après des décennies de campagnes infructueuses menées avec des « sorciers blancs » ayant coûté une fortune au Trésor public sans résultats probants. A tel point qu’on avait fini par désespérer de nos équipes nationales évoluant dans le sport roi! Mais surtout, elles sont survenues sous son magistère, lui, Macky Sall, quatrième président du Sénégal, né après l’indépendance de notre pays et, très significatif, pur produit de l’école sénégalaise. Comme quoi, il faut croire à l’expertise nationale et aussi aux immenses ressources de notre pays et de son peuple.
C’est donc la bonne étoile de l’actuel président de la République qui aura permis à notre football de trôner sur le toit de l’Afrique en remportant tour à tour, et en une année d’intervalle, la prestigieuse Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN), la Coupe d’Afrique de football de plage et, dernier trophée en date, celui du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), une compétition opposant les équipes nationales composées de joueurs évoluant au niveau local. Et donc expurgées des professionnels qui évoluent en Europe, en Asie ou même dans d’autres championnats africains plus relevés comme ceux des pays du Maghreb.
Il aura donc fallu à notre pays attendre 62 ans après son accession à la souveraineté internationale pour voir la chance lui sourire enfin. Sous l’égide, on l’a dit, d’entraîneurs nationaux et aussi d’un président de la République « autochtone » qui a mis nos footballeurs dans des conditions telles qu’ils nous ont valus les satisfactions que nous savons. A preuve par les récompenses offertes ce dimanche à nos champions — à savoir dix millions de francs et un terrain de 500 m2 pour chaque joueur et chaque membre de l’encadrement —et sur lesquelles nul n’a trouvé à redire. Pour avoir soutenu dans ces mêmes colonnes que les primes offertes à l’équipe nationale de football A après sa performance en demi-teinte au « Mondial » qatari n’étaient pas méritées, nous ne sommes que d’autant plus à l’aise pour affirmer que les cadeaux faits aux poulains de Pape Thiaw et de Mamadou Diallo sont la juste rétribution de leurs efforts héroïques pour avoir porté haut les couleurs de notre pays sur tous les terrains du continent.
A propos de terrain, les footballeurs sénégalais se sont vus offrir l’infrastructure sportive la plus moderne d’Afrique à travers le stade Abdoulaye Wade construit par le président Macky Sall. Au lendemain de l’inauguration de ce bijou — et de la victoire à la Can camerounaise —, d’ailleurs, nous écrivions dans ces mêmes colonnes qu’on sentait un frémissement de la jeunesse en faveur de l’actuel président de la République. Hélas, le soufflé était retombé depuis. Souhaitons qu’il gonfle à nouveau !
Balle à terre, Sadio Macky !
En parlant de bonne étoile et d’alignement des astres, on ne peut évidemment manquer de mentionner le fait que c’est également sous l’actuel chef de l’Etat que le Sénégal va entrer dans le cercle restreint des « happy few » producteurs de pétrole et de gaz. Surtout, les trophées remportés sur les « Chan » de bataille sportifs viennent couronner un début d’année 2023 particulièrement faste pour le président en fin de mandat de l’Union africaine avec la tenue tour à tour à Dakar de deux sommets réussis sur la souveraineté alimentaire du continent et aussi le financement des infrastructures. Le fait aussi d’avoir, en moins d’un mois d’intervalle, réussi à recevoir en audience la présidente du Rassemblement national, Mme Marine Le Pen — une audience pour laquelle nous avions plaidée — et aussi d’avoir rencontré à Paris son homologue Emmanuel Macron s’inscrit dans le registre du grand art diplomatique notre pays ayant intérêt à parler à tout le spectre politique hexagonal.
Bien évidemment, c’est ce visage gagnant et conquérant du président de la République que nous aimerions voir plus souvent et non cette face sombre d’emprisonneur d’opposants, les dernières manifestations fâcheuses de ce visage de tyran que nous ne saurions voir étant l’arrestation à Diourbel, ce weekend, de neuf militants de l’opposition pour avoir…distribué des flyers ! Sans compter ces jeunes gens interpellés à Dakar jeudi dernier, en marge de la convocation de l’opposant Ousmane Sonko devant le tribunal régional hors classe de la capitale pour y répondre de faits de « diffamation ».
Pour utiliser une métaphore footballistique, il serait hautement souhaitable qu’en ce moment de grâce où le peuple sénégalais est sur un nuage après le triomphe de ses « Lions « à la Chan, le président de la République fasse balle à terre et apaise la situation. Qu’il saisisse au rebond le ballon que jonglait le leader de Pastef jeudi devant son domicile et libère tous ces jeunes gens emprisonnés pour des motifs politiques véniels!
En parlant toujours de Macky Sall et d’Ousmane Sonko, ces deux hommes doivent laisser le…Chan libre au dialogue qu’appellent de leurs vœux aussi bien Alioune Tine, le président d’Afrikajom Center, que Youssou Diallo, dirigeant du think tank Club Sénégal émergent. En plus de beaucoup de guides religieux. Et si comme Janus, le dieu romain de l’Antiquité, Macky Sall a deux visages, eh bien nous n’aimerions voir que celui du leader grand bâtisseur et à qui tout réussit plutôt que l’autre ! Après la victoire en chantant acquise à la Chan, vivement donc que nous vivions un Sénégal enchanté…
L’Etat «gâte» les producteurs des Niayes
Le gouvernement du Sénégal, à travers le ministère de l’Agriculture, de l’Équipement Rural et de la Souveraineté Alimentaire, a mis en place une très grande quantité d’engrais, subventionné de 46,5 à 50%. L’engrais est destiné aux producteurs de la zone des Niayes. Ceux de la zone de Diogo et environs, qui sont dans 19 groupements de paysans, compte non tenu des 41 individualités, viennent de réceptionner leur quota de 376 tonnes. Selon Ngagne Diop, président de la Coopérative agricole pour le développement des Niayes, les craintes des producteurs maraîchers sont ainsi dissipées. A l’en croire, les fournisseurs ont fait un grand effort pour mettre en place à temps l’engrais. Selon lui, à Diogo, il est attendu cette année une production record de choux estimée à plus de 150 000 tonnes, ce qui va contribuer à la concrétisation de la politique du gouvernement en matière de sécurité alimentaire. Et aujourd’hui, dit-il, les producteurs sont plus que jamais requinqués. Et sur le marché, le sac d’engrais est cédé à 35 000 Fcfa mais avec la coopérative, le producteur l’obtient avec 21 000 Fcfa, et 15000 Fcfa le sac d’urée au lieu de 25 000 sur le marché.
Guy Marius Sagna au chevet des licenciés de la CSS
La situation des 52 travailleurs licenciés par la compagnie sucrière sénégalaise (CSS) au mois d’octobre passé ne laisse pas insensible l’activiste Guy Marius Sagna. Le député a fait le déplacement samedi pour prêter main forte aux victimes. Le parlementaire menace d’organiser une marche à Richard-Toll pour apporter son soutien et dénoncer ce qu’il qualifie « d’injustice, d’arbitraire et de forfaiture » orchestrés par la Direction de la Css. A l’en croire, les 52 travailleurs de la CSS ont été licenciés de manière abusive et arbitraire sans demande d’explication et la direction refuse de payer leurs droits. Selon lui, certains parmi eux avaient des contrats à durée indéterminée. Guy Marius Sagna promet que tous les moyens seront « utilisés pour que cette injustice s’arrête » définitivement au Sénégal. Si cette rencontre ne suffit pas à faire réagir les autorités étatiques et la Direction de la CSS pour rétablir ses 52 travailleurs licenciés dans leurs droits, dit-il, une marche sera organisée dans les prochains jours à Richard-Toll. Ce qui se passe est inadmissible, a-t-il regretté. Le député accuse par ailleurs la CSS de déverser des déchets toxiques dans les eaux du Lac de Guiers. A l’en croire, ces déchets causent des problèmes de santé aux populations.
Pr Mary Teuw Niane lance son parti
L’ancien ministre, qui a démissionné en juillet 2022 de la présidence du conseil d’administration de Petrosen, prépare sa candidature à la Présidentielle sénégalaise de 2024. L’information est de «Jeune Afrique ». En tout cas, Pr Mary Teuw Niane multiplie les visites de courtoisie. Nommé ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche peu après l’élection de Macky Sall en 2012, Mary Teuw Niane a quitté le gouvernement en 2019, avant d’être propulsé à la tête de Petrosen. Le 25 juillet dernier, il a annoncé qu’il renonçait à son poste de président du conseil d’administration de la société pétrolière nationale. Durant la même période, le Saint-Louisien a apporté publiquement son soutien à Yewwi Askan Wi (YAW), la coalition de l’opposant Ousmane Sonko, lors des élections législatives. Il rejoint la liste des mécontents qui ont décidé de faire face à leur ancien bienfaiteur.
Plainte collective
La société civile, regroupée autour du collectif « Sunuy milyaar du rees », continue de se mobiliser pour la poursuite des autorités épinglées par le rapport de la Cour des comptes. Face au mutisme du gouvernement, notamment le Premier ministre qui avait promis d’exécuter les recommandations de la Cour, la société civile dépose aujourd’hui une plainte collective au tribunal de Dakar. Plusieurs citoyens ont signé des plaintes qui seront toutes remises au procureur de la République. Le coordonnateur du mouvement Y en a marre, Aliou Sané, donne rendez-vous aujourd’hui aux détenteurs des plaintes pour le dépôt.
La grande mobilisation de Bby en chiffre
La mouvance présidentielle a cassé sa tirelire pour réussir sa mobilisation en banlieue. Presque 100 millions ont été dépensés pour le succès de ce grand meeting de Benno Bokk Yaakaar (Bby) hier à Pikine. Selon nos sources, chaque commune de la région de Dakar a reçu 2,5 millions francs pour une mobilisation de 50 cars à raison de 50 mille francs par véhicule. Une manière d’inciter les militants à venir à la manifestation.
Échauffourées au meeting de BBY à Pikine
Restons au méga meeting de Benno Bokk Yaakaar pour signaler des vives échauffourées lors de la manifestation. Il y a eu une vive altercation entre militants de la mouvance présidentielle à Pikine avant l’arrivée du Premier ministre Amadou Ba. Les militants proches du maire de Mbao Abdou Karim Sall ont affronté les sympathisants du maire de Djidah Thairoye, Modou Guèye. Il y a eu des échanges de coups de poing, de bousculades, de jets de pierres et de chaises entre les deux camps. Ce qui a même occasionné des blessés.
Moussa Sow de la Cojer privé de parole
Ne quittons pas la manifestation de la coalition Benno Bokk Yaakaar à Pikine sans souligner qu’il y a eu des frustrés. En plus, les responsables de l’Alliance pour la République (Apr) ont étalé leurs divergences, notamment ceux de Keur Massar. Car après la prise de parole de leur coordonnateur départemental Moustapha Mbengue, le maître de cérémonie, le député Farba Ngom, pour éviter des frustrations a donné la parole à Cheikh Mbacké Ndiaye qui, lors des Locales, avait conduit une liste parallèle contre Benno bokk Yaakaar. Mais il a été investi lors des Législatives avec Aminata Assome Diatta. Cependant, le coordonnateur national de la Cojer, Moussa Sow, a été privé de parole lors du meeting. On ignore pour le moment les raisons. Les orateurs défilaient devant lui, mais Moussa Sow a été simplement zappé contrairement à la responsable nationale des femmes, Ndèye Saly Diop Dieng qui s’est adressée au public.
Dédicace du livre sur Younoussa Mballo
C’est aux allures de fête réunissant les fils du Fouladou que la cérémonie de dédicace du livre d’Idrissa Sow, «Gorkoodio », consacré à Younoussa Mballo, s’est tenue ce samedi aux éditions Harmattan. La présentation de cet ouvrage biographique, intitulé «l’homme de développement et de culture», est l’occasion pour rendre hommage à l’ingénieur agronome, leader de l’association culturelle «Jenku Fouladou », par ailleurs 2e vice-président du Conseil départemental de Kolda. Sur la vie de l’homme, au-delà du récit dans le livre, les témoignages sont unanimes. Son parcours force l’admiration. «Si nous nous intéressons au parcours de Younoussa Mballo, c’est bien parce que celui-ci est notable. A la fois semblable et différent de notre parcours. Depuis plus de 30 ans, je ne cesse d’admirer cet homme que je respecte beaucoup pour ce qu’il fait. C’est un homme entier d’une extrême humilité », a lancé Pr Mamadou Ndiaye, devant un parterre d’intellectuels du Fouladou.
Thiès : colère de Rewmi contre l'APR
«La jeunesse de Rewmi de Thiès, après avoir constaté le comportement inélégant des responsables de l’APR au sein de la coalition BBY à Thiès, dénonce fermement leur campagne de déstabilisation et de diabolisation visant à affaiblir le parti Rewmi au sein de ladite coalition ». C’est par ces mots que les jeunes de Rewmi ont exprimé leurs récriminations, pour avoir été mis à l’écart de la visite du Président Macky Sall à Thiès, en ce qui concerne la distribution des fonds. D’ailleurs, la réunion convoquée hier à cet effet, dans un hôtel de la place, s’est terminée en queue de poisson. Au finish, note Cheikh Gaye responsable de Rewmi à Thiès, l’APR s’est accaparée de tout, ignorant royalement leur parti. Il indexe en tout cas le ministre Augustin Tine comme étant le principal responsable de cette situation. Selon lui, ils ont choisi le ministre Pape Amadou Ndiaye à l'Ouest, Siré Dia à l'Est et Mor Ndiaye Mbaye au Nord, tous des responsables de l’APR, pour leur remettre les fonds et pourtant, des responsables de Rewmi, comme Lamine Diallo, étaient présents dans la salle. « Nous interpellons le Président Macky Sall, en sa qualité de Président de la coalition BBY pour qu’il recadre les responsables aperistes, pour qu'ils arrêtent cette mascarade qui n’honore pas la coalition », a-t-il indiqué.
La douane démantèle une fabrique clandestine d’aphrodisiaques
Un coup de maître des douaniers de Rufisque. La brigade maritime des Douanes de Rufisque a démantelé une fabrique clandestine de produits aphrodisiaques installée dans une maison sise à la Cité Taco de Rufisque. D’après un communiqué reçu à «L’As », l’opération a permis de mettre la main sur une importante quantité de produits prêts à être écoulés sur le marché intérieur. La machine servant à la fabrication des dits produits ainsi qu’un véhicule de transport de bagages ont été également saisis. L’administration des Douanes appelle les populations à plus de vigilance et de collaboration dans la lutte contre le trafic de produits prohibés dont les conséquences sont néfastes pour la santé.
Plaidoyer des femmes universitaires
Les femmes universitaires regroupées autour de la Convergence des Femmes universitaires pour le Leadership Féminin (COFULEF) ont fait un plaidoyer pour l'employabilité des jeunes, lors d’un atelier samedi 4 février, avec l’appui de son partenaire stratégique, VLF/ Voix et Leadership des Femmes, une ONG canadienne. Dans son propos introductif, la présidente de la COFULEF, Mme Mariame Alpha Sy Dia, souligne que la rencontre est organisée pour le lancement du Centre de Formation à distance de La Convergence des Femmes universitaires pour le Leadership Féminin afin de mieux outiller les étudiantes membres de ladite Convergence. L’atelier était centré sur la problématique majeure de l’employabilité des jeunes.
Sonacos de Ziguinchor n'a réceptionné que 4 000 tonnes
C'est la période des vaches maigres à la Sonacos de Ziguinchor. Au moment où la campagne de commercialisation de l'arachide bat son plein, l'usine peine à faire le plein. Depuis l’ouverture de la campagne, seules 4 000 tonnes ont été collectées. C'est en deçà des attentes, a regretté le directeur général de la Sonaco, Modou Diagne Fada, lors d'une visite ce samedi à Lyndiane. À l'en croire, les causes de cette situation sont multiples. Il s'agit entre autres de la spéculation sur le marché, du stockage de l’arachide par certains opérateurs et de l'exportation. Et pourtant, selon M. Diagne, des efforts ont été faits par le gouvernement en fixant à 300 Fcfa le kilogramme à l'usine. Et la Sonacos est allée plus loin en achetant à 450 Fcfa le kilogramme. Les conséquences ne vont pas tarder. Selon Modou Diagne Fada, la conséquence immédiate est relative à l'emploi, car l'usine sera obligée de se séparer de ses saisonniers. La santé financière de l’usine sera impactée. Toutefois, le directeur général de la Sonacos rassure que l'usine n'a pas encore dit son dernier mot. D'après lui, la campagne sera clôturée à la fin au mois de mai et d'ici là, la situation pourrait changer, notamment du côté des grands stockeurs qui tôt ou tard vont sortir leurs graines pour les vendre.