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26 août 2025
L'AUTRE COMBAT D'ALIOU CISSE
Le sélectionneur de l’équipe nationale senior de football du Sénégal et ambassadeur de l’UNICEF pour la promotion des droits des enfants, Aliou Cissé, a réitéré, mardi soir, à Tambacounda, sa volonté d’aider à améliorer les conditions de vie des enfants
Tambacounda, 8 fév (APS) – Le sélectionneur de l’équipe nationale senior de football du Sénégal et ambassadeur de l’UNICEF pour la promotion des droits des enfants, Aliou Cissé, a réitéré, mardi soir, à Tambacounda (est), sa volonté d’aider à améliorer les conditions de vie des enfants au Sénégal.
‘’Ils ne seront plus seuls’’, a assuré Cissé en faisant part à la représentante de l’UNICEF au Sénégal de sa disponibilité pour la promotion de l’enfance.
Le sélectionneur national du Sénégal et champion d’Afrique en titre a évoqué la ‘’possibilité d’échanger’’ avec cette institution spécialisée des Nations unies, pour ‘’voir comment on peut les (les enfants) accompagner’’.
Il a promis de continuer à motiver les enfants, à aider l’UNICEF à les protéger de la maltraitance et à les maintenir à l’école.
Le Fonds des Nations unies pour l'enfance a entamé par Tambacounda une mission qui concerne toutes les régions du pays, pour s’enquérir de l’exécution de ses programmes, selon sa représentante au Sénégal, Silvia Danailov.
‘’Nous sommes ravie de nous associer avec un champion des droits de l’enfant’’, a dit Mme Danailov en parlant d’Aliou Cissé, qu’elle présente comme un citoyen ‘’modèle pour beaucoup d’enfants au Sénégal’’.
A Tambacounda, elle a discuté avec le sélectionneur national du Sénégal de la protection des enfants et de la lutte contre les violences dont ils sont victimes.
‘’Nous espérons continuer à renforcer notre plaidoyer auprès de toutes les autorités et avec tous les partenaires’’, s’est réjouie Silvia Danailov.
COUPE DU MONDE DES CLUBS, AL HILAL EN FINALE
Trois ans après avoir été battu par le Flamengo à la même étape de la même compétition, Al Hilal tient enfin sa revanche. Le club saoudien, vainqueur de la Ligue des Champions d’Asie continue son parcours dans la compétition en éliminant Flamengo ( 3-1)
Trois ans après avoir été battu par le Flamengo à la même étape de la même compétition, Al Hilal tient enfin sa revanche. Le club saoudien, vainqueur de la Ligue des Champions d’Asie continue son parcours royal dans la Coupe du monde des clubs en écartant de son chemin son bourreau de 2019. Et à une minute près, le score aurait pu être le même.
Mis en confiance par leur performance contre le Wydad, les Saoudiens ont très vite pris le match à leur compte avec un penalty d’entrée de jeu en leur faveur que le fringant numéro 10 de la sélection d’Arabie Saoudite, Salem Al Dawsari, convertit avec facilité (4e, 1-0).
Cueilli à froid, Flamengo ne se laisse pas et reviennent à égalité quinze minutes plus tard, grâce au renard de surface, Pedro (20e, 1-1). Les Brésiliens pensent alors pouvoir rééditer l’exploit de 2019 quand ils écartaient Al Hilal (3-1) après avoir été menés au score. Mais cette fois, c’est une formation saoudienne bien plus expérimentée qui se présente à eux.
Juste avant la pause, Al Hilal obtient un second penalty, encore transformé par Al Dawsari, en prenant cette fois à contrepied le gardien adverse. Cerise sur le gâteau saoudien, l’ancien marseillais Gerson est expulsé dans la foulée de l’action du penalty, pour cumul de cartons jaunes.
La rencontre prend alors une tournure défavorable aux Cariocas. Dominés dans le jeu et dans les duels, ils encaissent un troisième but qui enterre leurs derniers espoirs (70e, 3-1). Cette fois, Salem Al Dawsari, homme du match, est à la passe. Le but du break portera la signature de l’Argentin Luciano Vietto, ravi de planter une dernière banderille dans le dos de ses éternels rivaux.
Al Hilal file en finale et attend son adversaire issu du duel entre le Real Madrid, club le plus titré d’Europe, et Al Ahly son pendant en Afrique côté palmarès.
JCI-DAKAR ALLIANCE, RUTH ZOUMAI YADIAM PREND LA PRESIDENCE
Dr Abdou Khadre Dieng a passé le flambeau à Ruth Zoumai Yadiam Hounnou, nouvelle présidente du bureau local 2023 de la Jeune chambre internationale Dakar alliance (Jci). Et pour un mandat d’un an.
Dr Abdou Khadre Dieng a passé le flambeau à Ruth Zoumai Yadiam Hounnou, nouvelle présidente du bureau local 2023 de la Jeune chambre internationale Dakar alliance (Jci). Et pour un mandat d’un an. La cérémonie d’investiture s’est déroulée avec la participation de plusieurs personnalités politiques, des institutions et autres acteurs de l’écosystème.
La Jci est une organisation à but non lucratif présente dans plus de 120 pays à travers le monde. Elle œuvre pour la création des conditions propices au développement de l’entrepreneuriat et du leadership des jeunes de18 à 40 ans et contribue à promouvoir les politiques nationales de développement dans les pays d’intervention.
Pour cette année 2023, la Jci Dakar Alliance s’appuie sur la stratégie nationale d’inclusion financière (horizon 2026) afin de contribuer à la promotion de l’inclusion financière au Sénégal et dans la sous-région.
LES NEUF MEMBRES DE PASTEF CONDAMNÉS
Le procès des responsables du parti Pastef au tribunal de grande instance de Diourbel a été expéditif. Et, pour cause. Avant l’arrivée même des avocats de la défense, les magistrats ont jugé l’affaire et rendu le verdict.
Le procès des responsables du parti Pastef au tribunal de grande instance de Diourbel a été expéditif. Et, pour cause. Avant l’arrivée même des avocats de la défense, les magistrats ont jugé l’affaire et rendu le verdict. Les 9 militants du Pastef ont été reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés à savoir distribution de flyers à l’intérieur et aux abords d’établissements scolaires. Ce que les prévenus ont nié. Ils ont été condamnés à six mois avec sursis et au paiement de 100 000 francs. Les avocats de la défense vont, si on en croit Me Serigne Diongue, interjeter appel de ce verdict.
L’ACADEMIE SENEGAL SPORT DETECTION, UNE PREMIERE PARTICIPATION AFRICAINE
Du 22 au 25 avril 2023,se tiendra en Italie, le Tournoi international de football des jeunes de la ville du Caire Montenotte.
Du 22 au 25 avril 2023,se tiendra en Italie, le Tournoi international de football des jeunes de la ville du Caire Montenotte. Un tournoi organisé par l’ASD Cairese, basée à Cairo Montenotte (SV) et qui en est à sa 26ème édition. Il regroupe 32 équipes dont 16 clubs professionnels italiens et étrangers et 16 clubs amateurs. Du côté de l’Italie, dix clubs de Séries A et B ont déjà confirmé leur participation à l’évènement. L’Académie Sénégal Sport Détection (SSD), est le seul club africain invité à ce tournoi.
Il s’agit de la Juventus FC, du FC Turin, FC international, FC Sudritol, SSS Naples, de l’ACF Fiorentina, AC Milan, Gênes CFC, de l’UC Sampdoria et de l’Atlanta BC. La confirmation d’autres clubs comme l’AS Roma et le FC Bologne à ce grand tournoi de renommée est attendue. De même que celle de clubs étrangers comme l’Olympique de Marseille, OGC Nice (France), Red Star Belgrade (Serbie) FC Nordsjealland FC (Danemark) – FC Honka (Finlande), FC Gois (Japon) – Team Ticino Mendrisiotto, Team Ticino Locarnese (Suisse), Academy Debrecen DVSC 1902 (Hongrie), Moadon Kadurege Maccabi Tel Aviv (Israël),WestHamF.C (Angleterre) et de Augsburg F.C (Allemagne).
L’académie Sénégal Sport Détection (SSD), partenaire du club italien organisateur sera la seule équipe sénégalaise et africaine du tournoi réservé cette année aux joueurs nés le ou après le 1er janvier 2009 (U14). Invitée par le Conseil d’administration de l’A.S.D. Cairese-1919, l’académie sénégalaise SSD contribuera par sa présence au rayonnement de cet événement qui fera l’objet d’une couverture télévisée et des prestations des structures RAI et SKY au niveau national. Il faut souligner que cette invitation est rendue possible grâce au concours d’un jeune Sénégalais, Demba Ndiaye, résidant depuis maintenant 20 ans au pays de Dante. Il a fait les démarches nécessaires et signé l’accord pour la participation de l’académie SSD de Dakar dont il est aussi vice-président. Une première participation historique.
Pourla promotion du tournoi, il est prévu des services et des publicités diffusés par des radiodiffuseurs privés, dans les journaux nationaux et surlesréseaux sociaux. La délégation sénégalaise logera au complexe sportif Sportive Polyvalent de Ecole de Police Pénitentiaire Corso XXV Aprile 17014 Le Caire Montenotte.
A l’issue du tournoi, il est également prévu une soirée de présentation de toutes les équipes participantes aux autorités, citoyens et à la haute direction de la Fédération italienne régionale et nationale de football. Une soirée au cours de laquelle, des prix et récompenses seront remis à d’anciens champions qui ont pris part aux éditions précédentes. Dans le lot des lauréats, on peut noter des légendes comme Christian Panucci, Roberto Mancini, Marcello Lippi, Claudio Sala, Roberto Bettega, Giuseppe Bergomi, Giuseppe Baresi, Paolo Rossi entre autres personnalités sportives d’hier et d’aujourd’hui.
En ce qui concerne l’ASD Cairese, organisatrice du tournoi et basée à CairoMontenotte (SV), elle a été fondée en 1919. L’un des clubs de football les plus célèbres de Ligurie, l’ASD Cairese, compte de nombreuses participations à des championnats interrégionaux (anciennement la série «D») dont l’extraordinaire participation, lors de la saison 1985-1986, au championnat professionnel de la série C2. Actuellement, elle participe au championnat régional d’excellence. Il faut cependant noter que ce qui fait sa renommée en Italie, c’est sans doute son secteur jeunesse. L’ASD Cairese-1919 compte environ 350 garçons et dispose d’une école de football professionnel de haut niveau avec des moniteurs licenciés et compétents. Elle est reconnue par la FIGC en tant qu’école de football d’élite à partir de la saison 2015-2016 et a participé à toutes les coupes et aux différents championnats expérimentaux et provinciaux dans les différentes catégories notamment premiers coups de pied, poussins et recrues. Elle participe également aux différents championnats régionaux avec les catégories benjamins, élèves et juniors tout en organisant depuis 30 ans le “Tournoi National de la Ville du Caire Montenotte”. Un tournoi qui entend s’inscrire dans la durée et qui va recevoir pour la première fois, une équipe africaine.
Par Moustapha DIAKHATE
LE DRIBBLE D’ABIDJAN
Dans un pays au déficit commercial structurel et chronique comme le Sénégal, l’accès au marché malien est précieux
Abidjan est dans l’offensive politico-diplomatique tous azimuts à Bamako, les appels de pied de personnalités du monde des affaires deux pays pour la reprise des relations avec le Mali se sont intensifiés même durant les négociations pour la libération des 49 soldats ivoiriens détenus au Mali. La libération des soldats ivoiriens fut effective après la visite du ministre ivoirien de la Défense, frère du chef de l’Etat himeself, dépêché à Bamako à la tête d’une forte délégation d’officiels de haut rang. Le “ lointain ” Togo aurait facilité le dénouement de la crise entre les deux pays frères et voisins, le Sénégal, frère jumeau du Mali est sur la touche.
Abidjan va même jusqu’à fuiter une conversation téléphonique le président ivoirien et l’homme fort de Bamako.
Selon les médias, cette conversation téléphonique formalise une invitation officielle du chef de Bamako à Abidjan. Abidjan semble mieux défendre ses intérêts économiques alors que Dakar reste sur la défensive s’alignant sur la CEDEAO alors que le Mali reste un poumon de l’économie sénégalaise. C’est d’ailleurs le seul pays ou les biens et produits sénégalais à l’export restent compétitifs.
Le commerce extérieur du SÉNÉGAL – imports et exports- représente 55% de son PIB soit un peu moins de 15 milliards de dollars US, équivalent à 10 000 milliards de Fcfa, sur lesquels les 20% d’exportation des biens et services vers le Mali via le corridor terrestre se chiffrent à 1 100 milliards, une manne indispensable pour les industriels et exportateurs sénégalais. Dakar est le premier fournisseur de Bamako en tout, les produits pétroliers issus des futures exploitations de Sangomar et l’électricité avec la mise en place du WAGPO devront permettre d’atteindre la barre des 2 500 milliards dans les toutes prochaines années. Les cimentiers sénégalais, les locataires d’engins lourds pour les mines d’or au Mali, l’agro-alimentaire et le secteur des services ont fini de s’arroger des parts de marché substantielles au Mali.
Dans un pays au déficit commercial structurel et chronique comme le Sénégal, l’accès au marché malien est précieux. Aussi le port de Dakar ne peut pas se passer du transit et fret des quelques 2 500 000 tonnes à destination du Mali, notre port est en partie profitable à cause des tonnages destinés à Bamako.
Conscient de cet état de fait, Abidjan actionne ses milieux d’affaire, sa diplomatie et son président de la république au premier rang pour faire les yeux doux à Bamako, les ports ivoiriens assurent le transit à l’export du coton malien, le premier producteur en Afrique de cette matière première, cependant en surcapacité logistique Abidjan veut grignoter nos parts pour l’avantage technologique absolu des ports d’Abidjan et de San Pedro. L’avantage du corridor ivoirien c’est un rail fonctionnel et fiable et une autoroute aux normes et standards et malgré tout ça les chargeurs maliens restent toujours et historiquement attachés au port de Dakar. Aujourd’hui le port de Nouakchott et le port de Tema font les yeux doux aux Maliens. Depuis la guerre civile en Côte d’ivoire à partir de 2001 qui a fait drastiquement chuter les relations commerciales entre le Mali et le Cote d’Ivoire, Abidjan rêve de reprendre ses parts de marché dans le juteux transit malien au grand dam du Sénégal qui n’a pas de diplomatie économique bien ciblée et efficace.
Il est plus qu’urgent pour Dakar de dérouler le tapis rouge à l’homme fort de Bamako pour sécuriser nos parts de marché que nos frères ivoiriens veulent s’arroger. Notre diplomatie de prestige autour de la paix, stabilité et de la démocratie est désuète, le modèle démocratique sénégalais ne fait plus rêver aucun africain, ainsi nos diplomates doivent s’efforcer au moins de préserver nos menus parts de marché dans l’espace sous régional pour notre survie économique.
LA NOUVELLE VILLE DE THIÈS EN GESTATION
A l’image du pôle urbain de Diamniadio, situé à la sortie de Dakar, la région de Thiès aura bientôt sa nouvelle ville avec ses quartiers modernes et ses cités radieuses
A l’image du pôle urbain de Diamniadio, situé à la sortie de Dakar, la région de Thiès aura bientôt sa nouvelle ville avec ses quartiers modernes et ses cités radieuses. Elle sera construite sur l’axe Notto Diobass-Fandène-Keur Moussa. Cette belle vision du président Macky Sall, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow, entend la traduire en réalité avec le démarrage des travaux d’aménagement et de développement de cette nouvelle ville. Il s’agira d’une grande métropole moderne de près de 800.000 habitants devant vivre dans plus de 110.000 logements et appartements.
Après les infrastructures routières et sportives, le président de la République Macky Sall poursuit sa montée en puissance dans tous les domaines vers l’émergence de notre pays. Et notamment sur le plan de l’urbanisme et de l’habitat avec la création d’une nouvelle ville moderne à Thiès. Une deuxième ville du futur appelée à abriter des quartiers résidentiels et des logements sociaux modernes digne d’une zone urbaine où il fera bon vivre, travailler et épanouir. Cette belle vision du chef de l’Etat pour la région de Thiès, le ministre de l’Urbanisme et du Logement, Abdoulaye Saydou Sow, vient de donner le coup d’envoi de sa traduction en réalité avec le démarrage des travaux d’aménagement et de développement de cette nouvelle ville en gestation dans la zone Notto Diobass-Fandène-Keur Moussa. Un projet techniquement diligenté par le directeur de l’Urbanisme et de l’Architecture, M. Oumar Sow, qui a presque élu bureau dans la zone pour faire accélérer les travaux. Selon un chargé de communication de la direction de l’Urbanisme, la création de cette nouvelle ville à Thiès entre dans le cadre des différentes politiques urbaines (aménagement, logements, transports, assainissement etc.) initiées par le président Macky Sall « surtout en matière de logements et notamment en habitat social pour faire face à la forte croissance démographique de notre pays. Laquelle constitue un défi majeur pour le chef de l’Etat, c’est la raison pour laquelle le Programme Sénégal Zéro Bidonville a été mis en place avec son projet phare des « 100 000 logements » etc. » précise le confrère pour expliquer le projet de la deuxième ville de Thiès.
C’est ainsi qu’il a été décidé, à travers le ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique de mettre en place un projet d’Aménagement et de Développement d’une nouvelle Ville sur l’axe ThièsNotto Diobass-Fandène-Keur Moussa. « Dès son arrivée à la tête du ministère, Abdoulaye Saydou Sow a immédiatement exécuté ce projet du président Macky Sall destiné à doter Thiès d’une deuxième ville moderne à l’image du pole urbain de Diamniadio. Cette ville du futur devant être construite entre la route nationale n°2 (RN2) et l’Autoroute à Péage (Ila Touba) fait partie des grands projets urbains emblématiques du Plan Sénégal Emergent (Pse). Située dans une partie de la forêt classée de Thiès, elle sera plus moderne, plus vaste que celle de Diamniadio » indique toujours ce chargé de communication à la direction de l’Urbanisme et de l’Architecture. « Le terme « ville nouvelle » semble alors aujourd’hui revisité à la lumière de nouveaux enjeux et contextes géographiques avec la recrudescence des inondations et la densification de l’agglomération dakaroise » souligne-t-il.
Bientôt, Thiès la « Région aux deux villes »
Thiès était connue comme étant la « Ville aux deux gares » ; bientôt on l’appellera la « Ville aux deux villes » ou Thiès, la « Région aux deux villes ». Toujours est-il que la zone abritant cette nouvelle ville est à croissance urbaine rapide du fait notamment de la proximité de grandes infrastructures comme l’aéroport Aibd, la Zone Economique Spéciale Intégrée (Zesi) et le futur Port de Ndayane.
Il est vrai que si le ministre Abdoulaye Saydou Sow est en train d’exécuter la politique du président de la République Macky Sall en matière de développement urbain jusqu’à mettre en gestation une nouvelle ville à Thiès, c’est parce que la région voire la zone connaît une forte croissance démographique corrélée à une pression foncière importante. Mieux encore, on constate que, dans la commune de Thiès comme dans les autres communes voisines, les terres à usages d’habitation se font de plus en plus rares. Pendant ce temps, de nombreux cas d’occupations irrégulières sont notés dans une partie de la forêt classée de Thiès se trouvant à proximité du quartier de Mbour IV (Zone Thiès Sud). « Située à une cinquantaine de kilomètres de Dakar, la Nouvelle Ville de Thiès permettra d’anticiper sur la pression urbaine dans cette zone en organisant l’espace et en mettant en place les équipements d’intérêts généraux et économiques capable d’accompagner l’urbanisation de cet espace très stratégique du triangle Dakar-Thiès Mbour » ajoute ce haut cadre en service à la Direction de l’Urbanisme et de l’Architecture dirigée par Oumar Sow
A l’origine d’une Nouvelle Ville…
Concernant le développement de quartiers irréguliers à Mbour IV, nous renseigne-t-on, il y avait un lotissement en 2006 portant sur 82 hectares pour un total de 1689 parcelles dont 67 hectares étaient situés dans la forêt classée de Thiès. Par la suite, des lotissements clandestins sont venus se superposer aux lotissements existants entraînant des empiètements sur des parcelles d’autrui, sur des équipements et sur la voirie. Pour faire face à cette situation d’occupations irrégulières, le président de la République, lors de la pose de la première pierre des travaux de canalisation de traitement d’eau potable de l’usine KMS3, avait demandé au gouverneur de la région de Thiès de prendre toutes les dispositions nécessaires pour affecter les terrains sur lesquels les populations de Mbour IV avaient déjà édifié leurs maisons. Ainsi, une Commission comprenant l’ensemble des parties prenantes et présidée par le gouverneur avait été mise en place. A l’issue du dernier recensement effectué par ladite Commission, suivi de l’élaboration du plan de restructuration de la zone, 3309 parcelles prenant en compte les 1922 parcelles déjà occupées et à régulariser et réservant 1387 parcelles pour d’éventuelles conflits et réclamations, ont été produites.
A cet effet, la réflexion a abouti à un projet de création d’une Nouvelle Ville pour structurer le devenir de cet espace en proie à une urbanisation irrégulière. C’est ainsi qu’un premier projet d’aménagement a été proposé et validé avec un déclassement d’une superficie de 484 hectares de la forêt classée de Thiès dans une perspective de régularisation des occupants de Mbour IV.
Une métropole de 110.000 logements et appartements !
Cette grande métropole moderne en gestation a comme objectif principal de restructurer et de régulariser la zone en voie d’occupation intense sur 135 ha ; de créer l’extension de la Zac de Nord Thiès pour avoir une trame urbaine équilibrée et bien planifiée de la ville de Thiès entre le Nord et le Sud, sur 176 ha ; de planifier et d’équiper les extensions des communes de Thiès Ouest, de Notto Diobass et de Fandène sur une superficie de 173 ha.
Cependant, afin d’éviter de repousser les occupations irrégulières à la périphérie du projet de Nouvelle Ville et recréer les conditions d’une bidonvilisation intense autour de cette zone, un Plan d’aménagement global de la partie Nord de la Foret classée de Thiès avait été proposé au ministère de l’Urbanisme et du Logement en rapport avec les services du ministère de l’Environnement. Ce plan d’aménagement a fait l’objet d’un décret il y a quelques jours (03 février 2023) pour permettre de prendre en charge certaines préoccupations majeures pour une maitrise globale du développement urbain de cette zone.
Il s’agit notamment de la mise en place de grands équipements structurants comme une gare des gros porteurs, une gare interurbaine, une zone d’activités économiques et commerciales, un centre d’affaires, un grand marché à bétail, une zone moderne d’exposition et de vente de véhicules, un site moderne de recasement des mécaniciens et des artisans, un cimetière national musulman, un cimentière national chrétien etc. Sans oublier des complexes sportifs, des zones d’hôtels, des projets de plus 100 000 logements etc. En plus de tout cela, un parc forestier urbain, un hippodrome national, une fourrière et une casse automobile modernes, une extension de l’université de Thiès, un stade municipal, un centre national de la gendarmerie et le nouveau cantonnement de la police nationale seront construits dans nouvelle ville de Thiès. « De même que plusieurs équipements de proximité comme des écoles, des lycées, des stades de football, de basketball, de handball et autres. Des mosquées et églises seront également construites. Bref, ces équipements et infrastructures vont représenter 26 % du programme d’aménagement » ajoute notre interlocuteur à propos de cette deuxième de Thiès devant regrouper plus 800 000 habitants avec un potentiel d’environ 26 000 parcelles à usage d’habitation. Plus de 110 000 logements et appartements de toutes catégories sont aussi prévus dans cette ville. Ce qui justifie que l’Habitat représente les 39 % du programme d’aménagement.
Il est également envisagé sur une voie structurante d’emprise de 200 mètres de prolonger le TER jusqu’à cette Nouvelle Ville de Thiès pour ensuite créer un embranchement avec le chemin de fer existant pour permettre une desserte en boucle Dakar-AIBD-Thiès-Dakar.
Une chose est sûre : Une ville nouvelle, ville neuve ou ville planifiée est une ville, ou un ensemble de communes, qui naît généralement d’une volonté politique et qui se construit peu à peu sur un emplacement auparavant peu ou pas habité. Comme cela va être le cas à Thiès, notamment sur l’axe Notto Diobass-Fandène-Keur Moussa que le président de la République Macky Sall et son ministre de l’Urbanisme comptent transformer en une ville moderne aux mille et une lumières. De quoi desserrer la pression fernale démentielle sur la ville de Dakar et son agglomération !
LE MATCH FERDINAND COLY/SALIOU SAMB JOUÉ DEVANT LE TRIBUNAL DE MBOUR
L’ancien latéral des Lions, Ferdinand Coly, et le président du conseil départemental de Mbour, par ailleurs directeur de la Société des Infrastructures de réparation navale (Sirn), Saliou Samb, ont soldé leur différend, ce lundi, devant le tribunal Mbour
Etienne Ndiaye (Correspondant permanent à Mbour) |
Publication 08/02/2023
Le procès tant attendu opposant l’ex-international de football Ferdinand Coly à Saliou Samb, président du conseil départemental de Mbour, s’est ouvert ce lundi dans la capitale de la Petite côte. Poursuivi pour abus de biens sociaux et banqueroute frauduleuse, l’ancien président du Stade de Mbour est accusé par l’ancien latéral des Lions de lui avoir fait perdre 1 milliard 200 millions F CFA. Les deux hommes avaient mis sur pied « Blue Trade Company », une société d’exploitation et d’exportation des produits halieutiques. Mais le business a fait faillite. Au bout de longues heures de plaidoiries, l’affaire est mise en délibéré au 3 avril prochain.
L’ancien latéral des Lions, Ferdinand Coly, et le président du conseil départemental de Mbour, par ailleurs directeur de la Société des Infrastructures de réparation navale (Sirn), Saliou Samb, ont soldé leur différend, ce lundi, devant le tribunal correctionnel de Mbour. Devant le juge Dièye, le président du conseil départemental, par ailleurs poids lourd local de la majorité présidentielle, poursuivi par son ex-associé en affaires pour abus de biens sociaux et banqueroute frauduleuse, n’a pas reconnu les faits.
En effet Saliou Samb, directeur de « Sangomar Fishing », a créé le 30 mars 2011 une autre société du nom de « Blue Trade Company ». Dans cette affaire d’exploitation et d’exportation de produits halieutiques, il embarque deux internationaux de football : Mamadou Niang et Ferdinand Coly. Le dernier nommé perdra son immeuble d’une valeur de 1 milliard 200 millions dans cette affaire. Il avait donné en garantie son bien immobilier pour un prêt de 400 millions de francs CFA. L’immeuble a été, finalement, saisi et mis en vente par Ecobank, la banque créancière. Pour sa part, Mamadou Niang avait acheté des parts à hauteur de 500.000 euros. A la barre, Saliou Samb a soutenu que l’argent versé parce dernier lui appartenait vu qu’il avait vendu des parts à Mamadou Niang.
Saliou Samb a clamé son innocence, jurant qu’il s’agissait d’un business qui a mal tourné, comme on en voit souvent. Concernant Ferdinand Coly, il explique que le joueur n’a pas acheté de parts. Il révèle que c’est lui-même qui avait offert des parts au joueur avec les légendaires dreadlocks, car ce dernier n’avait plus rien pour acheter quoi que ce soit.
À la lumière des débats, il apparaît qu’une vente de 50 tonnes de poissons en Côte d’Ivoire aurait fait couler le business. Les produits ont été saisis pour cause de décomposition. En effet, l’un des frigos était tombé en panne, ce qui avait fait perdre aux associés plus de 126 millions.
Le jeu trouble de Saliou Samb
Dans ce business les parts devaient être ainsi partagées : Saliou Samb 34 %, Ferdinand Coly 30 %, et Mamadou Niang 31%. Quand il y a eu faillite, le juge avait désigné un expert-comptable pour y voir plus clair sur les causes de ce dépôt de bilan. L’expert avait pour mission de fouiller la gestion de Saliou Samb. Lors des débats d’audience, il a été relevé que ce dernier s’était catégoriquement opposé à la mission de l’expert comptable qui s’en était même plaint auprès du juge. Les différentes visites effectuées à « Blue Trade Company » ont été infructueuses pour l’expert car Saliou Samb refusait de mettre à sa disposition les documents nécessaires. « Le juge n’a pas dit que je devais remettre les documents de Sangomar. Je n’ai pas fait d’obstruction, j’ai juste remis les documents de Blue Trade », s’est justifié le prévenu devant le tribunal correctionnel de Mbour. « L’expert avait reçu tous les documents dont il avait besoin et il n’avait rien trouvé de ce qu’il était venu chercher » a insisté Saliou Samb, acculé par les questions du juge et des avocats de la partie civile.
Selon l’ancien président du Stade de Mbour, il s’agit plutôt d’une cogestion qui a mal tourné. « On me reproche à moi toutes les fautes alors que c’est une cogestion qui mal fini », a-t-il ajouté. « J’ai d’autres activités. Quand je n’étais pas là, il (Ferdinand Coly) était là-bas pour gérer. On était toujours ensemble. J’avais beaucoup d’affection pour Ferdinand »,s’est-il défendu, apparemment très ému. Il a même assuré qu’il est actuellement en train de rembourser les fournisseurs. À la question du juge de savoir pourquoi il avait déclaré lors de l’instruction qu’il se sentait moralement responsable de ce qui s’était passé, le prévenu a nié avoir tenu de tels propos.
La charge des avocats de la partie civile…
Lors de sa plaidoirie Me El Hadj Diouf, avocat de Ferdinand Coly, a qualifié l’acte de Saliou Samb de « criminel ». Il dit : « Mon client a mis son immeuble en gage à la banque parce qu’il avait confiance en vous » a-t-il déclaré d’emblée. « Mbour est trahi par son fils, a martelé le truculent avocat. Né dans le poisson, travaillant dans le poisson, il a escroqué de grands footballeurs. Son acte est criminel. Il pleure pour endormir le tribunal. Il n’a pas essayé de rembourser Ferdinand, il le veut pauvre et dans la galère. Au lieu de payer Ferdinand qui se trouve au Sénégal, il rembourse des étrangers. Il voulait la mort de Ferdinand. Si Ferdinand n’avait pas un cœur en roc, il allait mourir d’une crise cardiaque à cause du choc subi », a tonné l’avocat. Son confrère Me Antoine Mbengue de renchérir, en demandant à M. Samb : « comment autant d’argent a-t-il pu disparaître en si peu de temps ? ». Face à ce qu’ils considèrent comme « la plus grande et la plus grave escroquerie de la Petite Côte », les avocats de l’ex-joueur du Fc Lens ont réclamé la rondelette somme de 2 milliards de FCFA en guise de dommages et intérêts. Le Parquet, de son côté, plutôt réservé, a demandé l’application de la Loi.
La défense plaide la relaxe
Les avocats de la défense, quant à eux, ont plaidé la relaxe pure et simple de leur client. « La réalité dans ce dossier est qu’on a voulu peindre un monstre (Saliou Samb) alors que c’est tout le contraire. Les dommages réclamés sont ridicules et insensés. Dans le dossier on n’a pas de preuves », a affirmé Me Ndione, l’un des avocats de Saliou Samb. « On a terni son image devant votre juridiction, on a fait un déballage. Mais il n’y a pas de qualification juridique pour situer la responsabilité des uns et des autres. Ferdinand et ses avocats parlent comme s’ils ne sont pas associés dans cette société. Coly parle comme un esseulé, qui n’est pas membre de Blue Trade. Dans cette affaire j’ai cherché en vain les preuves qui établissent que Saliou Samb a porté préjudice à M. Coly », a souligné Me Kane, autre avocat du prévenu. Un autre ancien « Lion », Mamadou Niang, en l’occurrence a été cité dans cette affaire au tribunal. L’ex-joueur de l’Olympique de Marseille a lâché plus de 325 millions F CFA dans cette opération. Cependant, il n’a pas déposé plainte contre Saliou Samb. Et les avocats de ce dernier ont utilisé cette décision du joueur pour voler au secours de leur client. « Le meilleur arbitre dans cette affaire est Mamadou Niang », a soutenu Me Ndione, un des avocats du président du conseil départemental de Mbour. Au finish, les juges ont mis l’affaire en délibéré jusqu’au 3 avril 2023. Néanmoins, l’accusé n’a pas manqué en un moment de verser des larmes à la barre du tribunal en répondant aux interpellations du juge et des avocats de la partie civile.
2e retour de parquet pour les jeunes de Pastef
Les 15 jeunes militants de Pastef vont devoir garder leur mal en patience. Le procureur n’a pas encore décidé de leur sort. Leur avocat, Me Cheikh Koureyssi Ba, indique que le calvaire se poursuit pour les 15 jeunes « victimes de la rafle aveugle » le jeudi 02 février à la cité Keur Gorgui. Déférés à nouveau hier au parquet, ces militants de Pastef ont bénéficié d'un 2e retour de parquet.
Le Président Macky Sall en Côte d’Ivoire
Le Président Macky Sall prend part aujourd’hui à la cérémonie solennelle de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny Unesco pour la recherche de la paix à Abidjan. D’ailleurs, le chef de l’Etat a quitté Dakar hier en début de soirée pour la Côte d’Ivoire. Macky Sall rentre juste après la cérémonie. Car, il est attendu dans l’après-midi à Thiès où il tient le conseil des ministres décentralisé jeudi et le conseil des ministres.
La lettre de Xi Jinping à Macky Sall
Le président de la République populaire de Chine, Xi Jinping a réaffirmé le soutien de son pays à l'Union Africaine pour que l’Afrique devient membre du G20 au plus vite. Dans une lettre adressée à Macky Sall, président en exercice de l’Union Africaine Xi Jinping promet de travailler ensemble avec l'Afrique pour faire évoluer la gouvernance économique mondiale dans un sens plus juste et plus équitable. Selon le chef de l’Etat de la Chine, l'Afrique est une force importante dans le système de gouvernance mondiale. Par conséquent, dit-il, le G20, plateforme principale de la coopération économique internationale, ne peut se passer de la participation active de l'Afrique. Il rappelle d’ailleurs que lors du Sommet du G20 à Bali en novembre dernier, il a été parmi les premiers à soutenir ouvertement l'adhésion de l'Union Africaine au G20. Avant de se réjouir de voir d’autres pays exprimer la même volonté. Ce qui illustre pleinement, à ses yeux, la reconnaissance ainsi que les attentes de la communauté internationale à l'égard du rôle de l'Afrique dans les affaires mondiales
L’appel des cadres de la LD
La structure des cadres de la Ligue démocratique (Ld) que dirige, Pape Doudou Tounkara déplore la recrudescence de la violence dans l’arène politique à l’approche de la présidentielle de 2024. Ces jallarbistes appellent les acteurs politiques à l’apaisement et la société civile à l’organisation de pourparlers en vue de pacifier le pays.
Séminaire du parti socialiste
Les socialistes seront en conclave le week-end prochain à la Maison du Parti socialiste, Léopold Sédar Senghor. Le bureau politique tient un séminaire élargi aux secrétaires généraux de coordination qui ne sont pas membres du bureau. Le thème général est : «Le parti socialiste à la croisée des chemins : enjeux et défis». D’après la circulaire reçu à «L’As», l'idée d'organiser cette rencontre de réflexion procède d'une volonté partagée d'engager sereinement et objectivement un débat introspectif dont l'objectif est de repositionner le parti, tant au sein de la coalition Benno Bokk Yakaar que dans l'espace politique national. Ainsi les socialistes feront l'état des lieux du Parti et de son parcours, sous l'éclairage des différents contextes politiques traversés, depuis 2012, en vue de dessiner des perspectives permettant de réaffirmer son identité et d'accroitre ses performances. Il est prévu cinq ateliers dont le premier sera consacré aux structures et à la vie du parti, le deuxième sur l’évaluation des élections du compagnonnage dans BBY et perspectives politiques et le troisième sur le financement du Parti. Les deux autres ateliers vont porter sur la communication et l’image du Ps ; le rôle et les responsabilités des mouvements intégrés, des organisations de cadres et des structures de la diaspora.
Rejet de la demande de liberté provisoire de Fadilou Keïta
Restons avec les militants de Pastef pour dire que le doyen des juges a brisé l’espoir du coordonnateur du Nemmeku Tour. Me Cheikh Koureyssi Ba informe que la demande de mise en liberté provisoire de Fadilou Keita a été rejetée par le doyen des juges d’instruction. Pour rappel, Fadilou Keita est poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles suite à la disparition du gendarme, Didier Badji.
El Hadj Malick Guèye quitte le Grand parti
Le leader du Grand parti, El hadji Malick Gakou, perd un compagnon. L’ancien député habitant à Nguékhokh, El Hadj Malick Guèye, a quitté le Grand parti. Joint par Dakaractu, l’ancien député annonce la création d’un nouveau parti dénommé Parti Populaire/Natangué Askan Wi. Pour l’heure, l’ancien progressiste n’a pas encore donné les motivations de sa démission. Il va tenir prochainement un point de presse pour donner plus de détails sur les perspectives politiques de son nouveau parti.
Le Baye Fall de Macky en colère
Gilbert Amadou Samb, le Baye Fall du Président Macky Sall, est très en colère contre certains responsables de l’Alliance Pour la République (APR) à Thiès. Et pour cause, il estime être zappé quand il s'agit de la répartition des fonds dédiés à l’accueil. Selon lui, dimanche dernier, il a consenti des financements pour les groupements de femmes de Randoulène, qui l’ont accompagné lors des dernières élections, ce qui a permis à la coalition BBY de gagner le centre de Malick Kaïré Diaw. Pour les jeunes, il a signé une convention avec une auto-école de la place pour leur permettre d’avoir des permis de conduire. Malgré cela, il se désole d’avoir été ignoré quand il s’est agi de répartir les fonds et de donner des cartons d’invitation. Selon lui, ce sont des responsables du parti qui ont été nommés par le Président Macky Sall, qui au lieu de dégager des fonds propres pour contribuer à l’accueil, se sont accaparés des fonds destinés aux militants qui leur sont favorables, laissant en rade ceux qui roulent pour le Président Sall. C’est pourquoi il promet d’exprimer son cri du cœur ce vendredi à l’occasion de l’inauguration de l’Université Iba Der Thiam de Thiès par le Président Sall, pour dénoncer le comportement de ces responsables.
Les enseignants de l’APR en conclave à Thiès
Dans le cadre des activités qui se tiennent à Thiès en marge du Conseil des ministres décentralisé, le mouvement national des enseignants républicains (MNER) a initié un panel pour la remobilisation de ses membres. C’était sur le thème : « L’école dans la vision et l’action du président de la République : bilan d’étape et perspectives 2024 », en présence du ministre de l’Education Nationale, Dr Cheikh Oumar Hanne. Selon Maïmouna Cissokho, coordonnatrice nationale du MNER, par ailleurs Directrice générale de l’Agence Nationale de la Petite Enfance et de la Case des tout-petits (ANPECTP), sous le magistère du Président Macky Sall, beaucoup d’actions ont été mises en œuvre dans le secteur éducatif, pour un accès équitable, une qualité améliorée et une gouvernance transparente et inclusive. Elle cite la réhabilitation d’infrastructures scolaires, la construction et l’équipement de milliers de salles de classe, de centaines d’écoles élémentaires, de plusieurs collèges de proximité, de lycées, de blocs scientifiques et techniques, de daara modernes. Il s’y ajoute le recrutement de milliers d’enseignants, l’amélioration du dispositif de formation initiale et continue du personnel enseignant, l’amélioration de l’environnement des apprentissages par des équipements importants, etc.
Les jeunes de l’APR vise plus loin que Tambacounda
La convergence des jeunesses républicaines (COJER) compte déployer de grandes énergies pour l’accueil du Président Macky Sall. C’est ce qui ressort de la rencontre avec le bureau national conduit par Moussa Sow, le Secrétaire général national. Selon lui, il s’est surtout agi de rassembler tous les jeunes pour gagner le pari de la mobilisation et faire même plus que Tambacounda. Pour lui, il n’y a pas de doute que cela se passera ainsi, d’autant plus que le « Mburook soow » garde toujours toute sa saveur, à l’image des bonnes relations entre les Présidents Macky Sall et Idrissa Seck. Il a par ailleurs jeté une grosse pierre dans le jardin de l’opposition, en affirmant que devant le bilan élogieux du Président Macky Sall, elle a emprunté le chemin des débats haineux, avec des armes non conventionnelles. Mais, dit-il, cela ne passera pas d’autant plus que le peuple commence à la démystifier. Et last but not least, les jeunesses républicaines, par la voix de Moussa Sow, ont fait porter au Président Macky Sall les habits de « candidat de la jeunesse, le meilleur, le plus sûr, capable de rassurer les Sénégalais en 2024 »
Rixe sur la voie publique
La police des Parcelles assainies a déféré au parquet Nd. F. Sy âgée de 21 ans et A. Diallo âgée de 20 ans, pour rixe sur la voie publique, violences et voies de fait, racolage et non-inscription au fichier sanitaire. Les deux jeunes filles qui s’activent dans le plus vieux métier du monde et adeptes du temple de Bacchus n’ont rien fait de mieux que de se battre sur la voie publique pour une histoire de téléphone, à hauteur de Nord foire. Les hommes du Commissaire Kébé des Parcelles assainies en patrouille dans le secteur ont interpellé les deux belligérantes avant de les jeter dans le panier à salade pour les conduire au commissariat. Les deux belles de nuit qui sont des récidivistes ont reconnu les faits. Elles ont été placées en garde à vue avant d’être déférées au parquet pour rixe sur la voie publique, violences et voies de fait, racolage et non-inscription au fichier sanitaire.
Mareyeur indélicat
Pêcheur de son état, Matar F. a la poisse. Sa confiance aveugle en l’un de ses proches du nom M. L. Faye, mareyeur de profession, lui vaut son cauchemar. De retour de pêche, le pêcheur a confié le moteur de sa pirogue à Faye qui a loué le moteur à d’autres pêcheurs moyennant 200 mille francs. Mais ces derniers vont bousiller le moteur. Quelques jours plus tard, Matar F. se rend chez le mareyeur M. L. Faye pour récupérer sa machine. Mais au lieu de dire la vérité, celui-ci lui dit que le moteur a été volé. N’étant pas convaincu, le pêcheur se rend chez un marabout qui lui ordonne des sacrifices. M. L. Faye l’appelle au téléphone pour lui dire que les deux individus qui avaient volé le moteur l’ont ramené. Mais Matar F. a constaté que le moteur est en panne. Il demande à M. L. Faye de le réparer. Une proposition que rejette ce dernier. Sur ce, Matar F. qui avait déjà déposé une plainte à la Police de Médina part voir les limiers pour les informer de la situation. Convoqué par les policiers, M. L. Faye a reconnu les faits. Toutefois, le pêcheur s’est entre-temps désisté. Mais cela n’a pas empêché les limiers de déférer au parquet le mareyeur M. L. Faye pour vol.
LA VISITE PRESIDENTIELLE A THIES ET D'AUTRES SUJETS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE MERCREDI
Les quotidiens de ce mercredi mettent en exergue La visite de quatre jours du président de la République dans la région de Thiès (ouest), à partir de ce mercredi
Dakar, 8 fév (APS) – La visite de quatre jours du président de la République dans la région de Thiès (ouest), à partir de ce mercredi, est l’un des sujets les plus commentés par les quotidiens.
Macky Sall va présider un Conseil des ministres, inaugurer des infrastructures et lancer des travaux publics au cours de son séjour dans cette région, autrefois fief électoral de son allié politique Idrissa Seck, le président du Conseil économique, social et environnemental.
Kritik’ pose la question de savoir si le chef de l’Etat et l’ex-opposant ont signé en novembre 2020 un ‘’pacte politique’’ ou un ‘’deal électoral’’.
‘’Grosse nébuleuse !’’ titre le journal en ajoutant, concernant les deux anciens Premiers ministres, qu’‘’aucune météo n’est à même de révéler ce que nous réserve le duo de toutes les surprises’’.
‘’Le président Sall va multiplier les inaugurations […] pour essayer de gagner le cœur d’une ville qu’il n’a jamais réussi à conquérir sur le plan électoral’’, note Le Quotidien.
Au cours de son séjour, Macky Sall devra mener ‘’la reconquête’’ électorale de Thiès en s’aidant des infrastructures que l’Etat y a construites sous sa direction, selon Le Témoin Quotidien.
Il estime que ‘’cette tournée économique […] sera surtout l’occasion pour le chef de l’Etat de recueillir les attentes des populations de cette région, la plus importante de notre pays sur le plan économique, après Dakar’’.
‘’Thiès, capitale administrative pour quatre jours’’, titre Le Soleil, affirmant que ‘’les Thiessois sont prêts à dérouler le tapis rouge à Macky Sall’’.
‘’Du fait des importants investissements fournis par l’État dans le domaine des infrastructures hydrauliques, plusieurs quartiers de Thiès ont aujourd’hui un meilleur accès à l’eau potable’’, lit-on dans le journal.
La relance des transports ferroviaires est ‘’la principale doléance des Thiessois’’, affirme Le Soleil, qui consacre un dossier à la visite présidentielle.
‘’Précarité’’
Selon le journal EnQuête, la campagne électorale pour la présidence de la République est déjà lancée.
‘’Le décret de fixation de la date de l’élection n’est pas encore publié par le ministère de l’Intérieur. Qu’importe, entre meetings et tournées, la campagne est déjà lancée’’ pour le scrutin présidentiel de 2024, constate-t-il.
WalfQuotidien évoque la ‘’floraison de plaintes contre le leader de Pastef’’, Ousmane Sonko.
‘’Les plaintes se multiplient contre [lui]. Un policier qu’il a cité lors de sa dernière conférence de presse a décidé de le traduire en justice’’, écrit-il en rappelant que l’opposant fait l’objet de plusieurs plaintes, dont l’une, pour diffamation, émane du ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.
Tribune se fait l’écho de la définition que donne du patriotisme le khalife de Médina Baye, Serigne Mahi Ibrahima Niass. ‘’Être patriote, c’est participer au développement de son pays par des idées, respecter les institutions et les chefs religieux et coutumiers…’’ a lancé le guide religieux lors d’un pèlerinage à Taïba Niassène, dans la région de Kaolack (centre).
Bés Bi Le Jour affirme que la ‘’précarité’’ dans laquelle elles vivent pousse certaines personnes à intégrer des organisations connues pour leur ‘’extrémisme violent’’.
‘’Aux portes du Sénégal, qui est jusqu’à présent épargné, cette propagation de l’extrémisme violent se justifie, selon l’organe de l’ONU, par le chômage […] et la violation des droits de l’homme’’, rapporte-t-il sur la base d’un rapport du Programme des Nations unies pour le développement. Un document consacré à ‘’la percée des groupes terroristes en Afrique subsaharienne’’.