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19 juin 2025
par François Mendy
LIBÉREZ PAPE ALÉ NIANG AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD
Ce que les médias internationaux nous relaient comme information sur tel leader d’opinion, intellectuel, artistes, homme politique… est en grève de la faim, et pour la plupart dans les dictatures, se passe désormais au pays de feu Mamadou Dia
Pendant que le peuple à les yeux braqués au Qatar, un de ses enfants, arbitrairement incarcéré par le régime de Macky Sall entame une grève de la faim dont les conséquences peuvent être désastreuses. En faisant recours à cette forme extrême de lutte, Pape Alé Niang nous alerte sur sa situation et plus globalement, sur l’injustice qui est érigée en règle au Sénégal.
Il faut souligner que la plupart des personnes qui ont recours à la grève de la faim sont des victimes d’injustices de tous ordres (persécution politique, arrestations arbitraires, spoliations…). Donc, Pape Alé Niang lance un message à ceux qui doutent encore, qu’il est victime d’une persécution.
Parce qu’entamer une grève de la faim nécessite d’avoir une ferme conviction que vous êtes injustement privé de votre droit. Dans ce cas de Pape Alé, en dehors du symbole qu’il représente pour les Sénégalais et la liberté de la presse, le Gouvernement est mis face à ses responsabilités. Parce que c’est le Ministère public qui a pris la décision insensée de l’envoyer en prison.
Macky s’enfonce dans la dictature
Emprisonner un journaliste pour avoir publié un document, même secret défense soit-il, mais qui ne peut rien provoquer ou changer quelque chose, il faut être idiot pour le faire. Car en termes d’image, c’est une catastrophe pour le Sénégal au niveau international. En effet, ce que les médias internationaux nous relaient comme information sur tel leader d’opinion, intellectuel, artistes, homme politique… est en grève de la faim, et pour la plupart dans les dictatures, se passe désormais au pays de feu le président Mamadou Dia. Quel recul !
De toutes les façons, l’image du Sénégal est déjà écornée par cette absurde arrestation qui pouvait, au pire des cas, aboutir à une garde à vue puis à une libération. Mais le « Monstre » a décidé de faire de ce journaliste « insolent et têtu », un cas d’école pour tous les confrères qui seraient tentés d’emprunter le même chemin.
Mais malheur à celui qui bâillonne la presse , car il signe son entrée dans le cercle restreint et peu envieux des dictatures . Et Macky Sall est en train, petit à petit, de faire son entrée dans ce groupe. Sauf qu’il oublie qu’au Sénégal, la notion de liberté est aussi vieille que l’homo senegalensis. Donc, libérez Pape Alé Niang avant qu’il ne soit trop tard.
UNE FORCE OUEST-AFRICAINE FACE AU JIHADISME ET AUX COUPS D'ÉTAT
Les dirigeants d'Afrique de l'Ouest ont décidé dimanche à Abuja la création d'une force régionale vouée à intervenir non seulement contre le jihadisme mais aussi en cas de coup d'Etat, comme la région en a connu plusieurs depuis deux ans
Les chefs des Etats membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ou leurs représentants réunis en sommet ont aussi exigé que la junte au pouvoir au Mali libère avant le 1er janvier 46 soldats ivoiriens prisonniers depuis juillet, a dit à des journalistes Omar Touray, président de la commission de la Cédéao.
A défaut, la Cédéao prendra des sanctions, a dit un diplomate ouest-africain à un correspondant de l'AFP sous le couvert de l'anonymat, alors que cette affaire est source de graves tensions entre le Mali et la Côté d'Ivoire, tous deux membres de la Cédéao.
Le président togolais Faure Gnassingbé, qui joue les bons offices dans cette crise, se rendra au Mali pour "exiger" la libération des soldats, a ajouté le diplomate.
"Les dirigeants de la Cédéao ont décidé de recalibrer notre architecture sécuritaire", a dit M. Touray.Il s'agit de prendre en main leur "propre sécurité" et non plus de s'en remettre à des acteurs extérieurs, a-t-il expliqué.
Ils sont "résolus à établir une force régionale qui interviendra en cas de besoin, qu'il s'agisse de sécurité, de terrorisme ou de rétablir l'ordre constitutionnel dans des Etats membres", a-t-il déclaré.
- Propagation jihadiste -
Plusieurs pays de la région sont en proie à la propagation jihadiste qui, partie du nord du Mali, a gagné le centre de ce pays, mais aussi le Burkina Faso et le Niger, et s'étend vers le sud et le golfe de Guinée.Les armées nationales sont largement impuissantes et coopèrent avec des acteurs extérieurs, l'ONU, la France ou encore la Russie.
L'insécurité est un facteur primordial des coups d'Etat militaires qui ont secoué la région depuis 2020, au Mali, au Burkina et, pour d'autres raisons, en Guinée.
Des responsables militaires de la région se réuniront dans la deuxième moitié de janvier pour discuter des modalités d'établissement de la force régionale, a dit M. Touray.
Les dirigeants ouest-africains ont décidé pour le financement de ne pas s'en remettre uniquement aux contributions volontaires qui ont déjà montré leurs limites, a-t-il dit sans plus de précisions.
Ils se sont aussi penchés sur la situation politique au Mali, au Burkina Faso et en Guinée.
La Cédéao, inquiète d'instabilité et de contagion, fait pression depuis des mois pour un retour aussi rapide que possible des civils à la tête de ces pays, dont deux, le Mali et le Burkina, sont gravement ébranlés par la propagation jihadiste.Le Mali et le Burkina ont été le théâtre de deux putsch en l'espace de moins d'un an.
- Sérieuses inquiétudes" -
Les trois pays sont suspendus des organes décisionnels de la Cédéao.
Les militaires se sont engagés sous la pression à céder la place au bout de deux ans et d'une période dite de transition au cours de laquelle ils disent tous vouloir "refonder" leur Etat.
Les dirigeants ouest-africains ont examiné les actes accomplis par les uns et les autres sur la voie de ce qu'ils appellent un "retour à l'ordre constitutionnel".
Au Mali, "Il faut absolument que l'ordre constitutionnel revienne dans les délais prévus", a dit M. Touray.Si les militaires maliens respectent l'échéance annoncée de mars 2024 après des mois de confrontation politique avec la Cédéao et un sévère embargo commercial et financier aujourd'hui levé, la "transition" aura en fait duré trois ans et demi.
En Guinée, M. Touray a pressé la junte d'associer "immédiatement" et "sans exception" les partis politiques et la société civile au processus devant ramener les civils au pouvoir.
Les principaux partis et une bonne partie de la société civile boycottent l'offre de dialogue de la junte.Si ce dialogue n'est pas possible en Guinée même, la junte doit examiner la possibilité qu'il ait lieu dans un autre pays de la Cédéao, a dit M. Touray.
Quant au Burkina, M. Touray a exprimé "les sérieuses inquiétudes" de la Cédéao devant l'évolution sécuritaire et la crise humanitaire.Il a affirmé la volonté de la Cédéao de soutenir le Burkina.
L'ULTIMATUM DE LA CE CEDEAO AU MALI
Les dirigeants des Etats d'Afrique de l'Ouest réunis en sommet dimanche à Abuja ont exigé de la junte au pouvoir à Bamako qu'elle libère avant janvier 46 soldats ivoiriens prisonniers depuis juillet sous peine de sanctions
"Nous demandons aux autorités maliennes au plus tard au 1er janvier 2023 la libération des soldats ivoiriens", a dit à des journalistes Omar Touray, président de la commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao). A défaut, la Cédéao prendra des sanctions, a dit un diplomate ouest-africain à un correspondant de l'AFP sous le couvert de l'anonymat.
M. Touray a également déclaré que la Cédéao se réservait la possibilité d'agir si les soldats ne recouvraient pas la liberté avant le 1er janvier. Le président togolais Faure Gnassingbé, qui joue les bons offices entre le Mali et la Côte d'Ivoire dans cette crise, se rendra au Mali pour "exiger" la libération des soldats, a ajouté le diplomate ouest-africain.
Le Mali livre un bras de fer à la Côte d'Ivoire et la Cédéao depuis qu'il a arrêté le 10 juillet 49 soldats ivoiriens à leur arrivée à Bamako. Trois ont été relâchés depuis. La Côte d'Ivoire et l'ONU affirment que ces soldats devaient participer à la sécurité du contingent allemand des Casques bleus au Mali. Mais Bamako dit les considérer comme des "mercenaires" venus attenter à la sûreté de l'Etat.
ACTE DE VIOLENCE A L'ASSEMBLEE NATIONALE, L'AJS S'INDIGNE
L’agression de la députée Amy Ndiaye Gniby est loin de connaitre son épilogue. L’Association des juristes sénégalaises (Ajs) a fait face à la presse ce matin pour dire que ces actes sont « inacceptables et intolérables » surtout au sein de l’hémicycle
L’agression de la députée Amy Ndiaye Gniby est loin de connaitre son épilogue. L’Association des juristes sénégalaises (Ajs) a fait face à la presse ce matin pour dire que ces actes sont « inacceptables et intolérables » surtout au sein de l’hémicycle. Ces actes confirment l’ampleur du phénomène et de leur banalisation.
L’Association des juristes sénégalaises (Ajs) dénonce, avec « la plus grande véhémence, cette lâche agression perpétrée » par deux députés hommes, envers une femme parlementaire, a dit Ndeye Madjiguéne Sarr chargée de communication de l’Ajs. « Ces faits confirment l’ampleur des violences faites aux femmes et leur banalisation », s’est désolée l’Ajs. « Ils sont inacceptables et intolérables », a tranché Mme Sarr. Cela surtout, selon elle, si ces faits se passent au sein de cet hémicycle chargé de veiller à l’application des lois parmi lesquelles celles qui répriment sévèrement ces formes de violences. Elle ajoute dans ce sens que l’AJS est à l’écoute des sanctions qui seront prises, au sein de l’Assemblée contre ces deux tristes agresseurs.
Dans ce contexte de campagne des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, l’Association des Juristes Sénégalaises (AJS) exprime toute « son indignation » face à ses actes de violences et rappelle que « la violence ne peut être tolérée ou acceptée, comme alternative à la discussion », quel que soit le lieu, les conditions ou les personnes concernées.
Ainsi, en tant qu’Organisation de Promotion et de Protection des Droits Humains, plus particulièrement ceux des femmes et des enfants, « l’AJS condamne fermement ces actes scandaleux qui portent atteinte au respect du droit à la dignité et à l’intégrité physique de la personne humaine », a réitéré la responsable de la communication de l’Ajs.
Elle invite les parlementaires, élus par le peuple pour les représenter dans cette institution, à le faire avec « honorabilité », en ayant pour seul objectif de défendre les intérêts de ce peuple souverain.
VIOLENCE A L'ASSEMBLEE, UNE PLAINTE SUR LA TABLE DU PRODUREUR
L’affaire dite Amy Ndiaye Gniby, du nom de la député apériste agressée par deux de ses collègues de l’opposition en pleine session parlementaire, est en train de prendre une nouvelle tournure, celle-là judiciaire.
L’affaire dite Amy Ndiaye Gniby, du nom de la député apériste agressée par deux de ses collègues de l’opposition en pleine session parlementaire, est en train de prendre une nouvelle tournure, celle-là judiciaire. En effet, son avocat, Me Baboucar Cissé du Barreau de Dakar vient d’annoncer sur les ondes de iradio (90.3), avoir déposé une plainte sur le bureau du Procureur.
« Je vous confirme que j’ai déposé la plainte ce matin (lundi 5 décembre, ndlr), après avoir rencontré M. le procureur de la République, à qui j’ai remis en main propre ladite plainte », annonce la robe noire. Et Me Cissé de poursuivre, toujours avec iradio, « je pense qu’elle sera transmise à la Division des investigations criminelles (DIC) qui est d’ailleurs déjà saisie de cette affaire par le parquet, à la suite certainement du courrier du président de l’Assemblée nationale. Maintenant, nous attendons calmement la suite qui sera réservée à cette plainte ».
Dans tous les cas, Me Baboucar Cissé pense que « l’enquête va aller très vite parce que les faits sont clairs et constants ». « L’honorable député Aly Ndiaye ne veut rien d’autre que la justice se prononce et que ça puisse servir de leçon pour tous les députés qui seraient tentés de faire de l’hémicycle une arène de gladiateurs »,conclut-il.
CHOGUEL MAÏGA REPREND SON POSTE DE PREMIER MINISTRE
Apres quelques semaines d'absence due à son état de santé, Choguel Maïga retourne à son poste. Dimanche, un décret lu à la télévision nationale nomme le colonel Abdoulaye Maïga ministre d'Etat toujours chargé de l'administration et de la décentralisation.
Un décret lu dimanche soir à la télévision nationale nomme le colonel Abdoulaye Maïga ministre d’État, toujours chargé de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le décret antérieur nommant Choguel Kokalla Maïga chef du gouvernement n’ayant pas été abrogé, celui-ci est censé retrouver automatiquement son poste de Premier ministre , ce lundi 5 décembre.
Le colonel Abdoulaye Maiga est aussi appelé à assurer l’intérim du Premier ministre en cas d’absence, d’empêchement ou de vacance du poste même s’il quitte la Primature. D’ailleurs, il est prévu qu’il prenne le relai, sans un nouveau décret.
Rappeler que Dr Choguel Maiga a été absent quatre mois durant pour raison de santé. C’est le colonel Abdoulaye Maiga, désigné le 21 août 2022 par le président de la transition le colonel Assimi Goita, qui assurait jusque-là l’intérim.
OUMAR PENE DECROCHE LE PRIX DE L'EXCELLENCE DE LA CEDEAO
Le chanteur et compositeur sénégalais Oumar Pène, lead vocal du Super Diamano, a reçu, dimanche, à Abuja (Nigeria) le ‘’Prix de l’Excellence'’ dans la catégorie ''Art'' décerné par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao)
Dakar, 5 déc (APS) – Le chanteur et compositeur sénégalais Oumar Pène, lead vocal du Super Diamano, a reçu, dimanche, à Abuja (Nigeria) le ‘’Prix de l’Excellence'’ dans la catégorie ''Art'' décerné par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), a-t-on appris de la RTS.
Le jury a apprécié ‘’le caractère éducatif de sa musique surtout connue en Afrique de l’ouest francophone et dans le monde avec des thèmes aussi divers que la paix et l’intégration africaine’’, a dit l’Envoyé spécial de la Radiodiffusion télévision sénégalaise au 62ème sommet de la Cedeao à Abuja (Nigéria).
Cette récompense est ‘’une reconnaissance de l’engagement de l’artiste dans la promotion de l’intégration africain’’, dit le jury.
Accompagné de son épouse Bana Ndiaye, le lead vocal du Super Diamano a dédié son prix au président Macky Sall et au peuple sénégalais.
‘’C’est un honneur pour le Sénégal et pour le président Macky Sall. Comme en Afrique nous sommes panafricanistes, nous aimons notre continent et nous œuvrons pour la réussite de tous ce que vous entreprenez pour faire plaisir aux populations’’, a déclaré l’interprète de l’album ‘’Climat’’ sorti en 2021.
‘’Aujourd’hui j’ai l’honneur de représenter mon pays ici devant mon président, le premier des Sénégalais. Cela encourage tous les Africains à s’améliorer pour bénéficier de cette distinction’’, a conclu Oumar Pène.
Le prix reçu par Oumar Pène est accompagné d'une enveloppe financière de 15 mille dollars US environ 9 millions 314.625 de francs CFA.
Le chanteur a été récemment honoré par les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop où une place porte son nom.
Le thème du changement et du dérèglement climatique traverse toute la carrière musicale d’Omar Pène, dont le dernier album international, sorti en 2021, est intitulé ’’Climat’’, huit ans après le disque ‘’40 ans en musique’’
Oumar Pène reste constant dans sa musique avec ses rythmes et mélodies, une chose qu’il dit avoir cultivé toute sa vie durant.
La danseuse et chorégraphe sénégalaise Germain Acogny avait reçu '‘Le prix de l’excellence’’ de la CEDEAO dans la catégorie ‘’Art et Lettre’’ en 2019.
«JE SUIS TRES A L’AISE DE PARLER DES LICENCES DE PECHE»
Répondant aux nombreuses interpellations des députés, le ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Pape Sagna Mbaye, s’est beaucoup appesanti sur le supposé scandale autour des licences de pêches.
Lors du vote du budget de son département par l’Assemblée nationale, le ministre des Pêches a été interpellé sur les licences de pêches qui font l’objet de beaucoup de polémiques. N’hésitant pas à traiter les opposants de «thuriféraires de licences de pêches», Pape Sagna Mbaye s’est dit très à l’aise d’en parler.
Répondant aux nombreuses interpellations des députés, le ministre des Pêches et de l’Economie maritime s’est beaucoup appesanti sur le supposé scandale autour des licences de pêches. D’emblée, il s’est violemment attaqué à l’opposition parlementaire en lançant que l’information leur est accessible. «Le député est doté de véhicules ou d’indemnités de véhicule, il a son salaire. Il est le représentant du peuple. Et le peuple a besoin de l’information. Aucun député du pouvoir ou de l’opposition n’est venu me voir pour m’interroger sur la quintessence des accords de pêche. Alors que j’ai invité ceux qui étaient en commission, je n’ai vu personne. Peut-être que lundi, je verrai certains d’entre vous. Ma porte est ouverte. Je suis très à l’aise pour parler des licences de pêche. Je n’en ai jamais signé une. Personne ne va me pointer du doigt pour me dire que j’ai signé une licence», déclare Pape Sagna Mbaye.
«AUCUNE LICENCE N’EST DELIVREE SANS PASSER PAR LA COMMISSION D’ATTRIBUTION DE LICENCES»
Poursuivant, le responsable progressiste a expliqué la procédure pour l’obtention d’une licence. A l’en croire, ce rôle est dévolu à une commission d’attribution de licences de pêche qui est composée de plusieurs membres (un représentant de la présidence de la République, des représentants de la Primature, du Conseiller juridique du ministre de la Pêche, du Directeur de la Protection et de la Surveillance des pêches, du Directeur des industries et de la transformation des pêches, du Directeur général de l’Alliance nationale des affaires maritimes, du Coordonnateur de la Cellule études et planifications, de deux représentants des armateurs et industriels de la pêche maritime et d’un représentant de la pêche artisanale…). «Vous pensez que cette cohorte est corrompue ou bien ce sont des manchots», s’est il interrogé avant de préciser qu'aucune licence n’est délivrée sans passer par cette voix. «Je l’ai su quand je suis venu au ministère. Certains croient qu’ils sont beaucoup plus Sénégalais que nous. Non, du tout .Ils sont au milieu du gué. Ils se battent. Il n’y a pas plus noble. On s’est battus pour être au pouvoir», indique Pape Sagna Mbaye non sans ajouter : « Soyons adeptes de la philosophie des complémentarités capables de faire cette immission profonde, mais aussi capables d’être sur les hauteurs.»
«NOUS AVONS MOINS DE 150 LICENCES DE PÊCHES»
Selon Pape Sagna Mbaye, le Sénégal a délivré un peu plus de 150 licences de pêche. «Il y a 127 licences pour les bateaux sénégalais et 25 pour l’Union européenne. Au même moment, la Guinée Bissau est à 292 et la Mauritanie plus de 300 licences de pêche», révèle-t-il. Il ajoute que les pêcheurs sénégalais disposent des licences en Gambie et en Guinée Bissau alors que les pêcheurs de ces pays n’en disposent pas au Sénégal. «Si nous prenons 150 licences sur la superficie du Sénégal, on aurait 0,00079 navires par km². Cela veut dire une bouée par km²», indique-t-il minimisant le nombre de licences attribuées. Il regrette que certains députés soient influencés par le discours de Greenpeace et de Fiti (Fisheries Transparency Initiative). «Ces gens n’ont pas donné l’esquisse d’une solution par rapport aux problèmes auxquels le Sénégal est confronté. Il faut faire l’immersion profonde, avoir l’humilité, le courage et le savoir. C’est la raison pour laquelle par rapport à la problématique des licences de pêche, j’avais dit, si vous n’avez pas tous les éléments d’appréciations, ne jugez pas. Si vous en connaissez un bout, abstenez-vous. Et si vous n’en connaissez rien, allez demander aux gens du savoir», a-til dit non sans rendre hommage aux hauts cadres de l’administration en poste au ministère des Pêches.
LES LIONS ELIMINES MAIS FIERS
Les Lions se sont lourdement incliné (0-3) devant l'Angleterre, dimanche soir, pour le compte des huitièmes de finale de la Coupe du Monde. Mais ils peuvent rentrer tête haute au bercail selon le capitaine de la sélection.
Doha,5 déc (APS) - Les Lions peuvent être ‘’fiers'' de leur parcours à la Coupe du Monde Qatar 2022 malgré leur élimination en huitièmes de finale, a déclaré leur capitaine Kalidou Koulibaly.
‘’Nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait. Nous allons continuer de travailler pour les prochaines échéances'', a-t-il dit en zone mixte.
Les Lions ont lourdement chute (0-3) devant l'Angleterre, dimanche soir, pour le compte des huitièmes de finale de la Coupe du Monde.
''Nous savons où nous devons travailler pour arriver au niveau de cette équipe d’Angleterre qui est dans le top 5 du classement mondial de la FIFA. Ce n’est pas une petite équipe'', a fait savoir Kalidou Koulibaly.
Expliquant la lourde défaite face aux Three Lions, Kalidou Koulibaly rappelle qu'une compétition comme la Coupe du Monde se joue sur des détails.
''Il faut arriver à un niveau qui est tel qu’on doit être présent sur ce genre de matchs. Mais aujourd’hui on avait quand même beaucoup d’absents d’expérience. S’il te manque des joueurs comme Sadio Mané, Bouna Sarr,Idrissa Gana Guèye et Cheikhou Kouyaté c’est difficile'', a relevé le capitaine de Lions.
Toutefois Kalidou Koulibaly trouve qu'il y a ''beaucoup de talents'' dans cette équipe du Sénégal.
''Nous avons vu des jeunes qui sont entrés en force et ça me fait très plaisir. J’espère qu’ils vont grandir vite pour pouvoir ramener leurs petites idées à cette équipe pour pouvoir aller encore plus haut'', a souhaité le capitaine des Lions.
AFFAIRE PAPE ALE NIANG, LA PRESSE EN CONSEIL DES MEDIAS MERCREDI
La Coordination des associations de presse (CAP) tient un nouveau ‘’Conseil des médias’’, mercredi, dans le cadre de son combat pour la libération du journaliste Pape Alé Niang
Dakar, 5 déc (APS) – La Coordination des associations de presse (CAP) tient un nouveau ‘’Conseil des médias’’, mercredi, dans le cadre de son combat pour la libération du journaliste Pape Alé Niang, a appris l’APS.
Le rassemblement est prévu à partir de 10h à la Maison de la presse Babacar Touré à Dakar.
‘’Tous les journalistes, techniciens et acteurs des médias sont invités au Conseil des médias (…)", indique la CAP dans une note dont l’APS a eu connaissance.
Elle appelle ‘’toute la presse et tous les citoyens qui soutiennent la cause à la mobilisation et à venir massivement’’.
Le journaliste Pape Ale Niang, directeur du Site d'information Dakar Matin, très critique envers les dirigeants actuels du Sénégal, est en détention depuis le 6 novembre pour ‘’divulgation d’informations (…) de nature à nuire à la défense nationale’’, ‘’recel de documents administratifs et militaires’’ et ‘’diffusion de fausses nouvelles’.
Selon Ciré Clédor Ly, l’un de ses avocats, Niang a été arrêté après avoir publié une vidéo relayant le contenu d’un rapport interne de la Gendarmerie nationale sur l'affaire Ousmane Sonko, le chef de l’opposition. Ce dernier a été inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis près de deux ans.
Emprisonné à la Maison d’arrêt de Sébikotane, dans le département de Rufisque, Pape Alé Niang a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention qu’il juge ‘’arbitraire’’.
En visite récemment à Dakar, le Secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire, a promis de faire le nécessaire pour obtenir la libération du journaliste.