L'adage fameux de Gary Lineker, "le football se joue à 11 contre 11, et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne", appartient désormais définitivement au passé
L'Allemagne, géant déchu du football, a quitté le Mondial-2022 jeudi par la petite porte, malgré une victoire 4-2 contre le Costa Rica insuffisante pour lui ouvrir le chemin des huitièmes de finale.
L'adage fameux de Gary Lineker, "le football se joue à 11 contre 11, et à la fin, c'est l'Allemagne qui gagne", appartient désormais définitivement au passé. Et la Mannschaft, qui n'est plus que l'ombre de ses devancières, a beaucoup de souci à se faire à deux ans de son Euro à domicile.
Les Allemands étaient de toute façon éliminés par la victoire du Japon contre les Espagnols (2-1). Les hommes du sélectionneur Hansi Flick ont en fait perdu leur Mondial dès le premier match, avec leur défaite face aux "Samouraï Blue" (2-1).
Cette élimination est, pour les quadruples champions du monde, un séisme d'une magnitude gigantesque.
Depuis son retour sur la scène internationale en 1954, l'Allemagne avait été la nation la plus régulière en coupe du monde, plus encore que le Brésil: en seize tournois jusqu'en 2014, la Mannschaft a collectionné quatre titres, autant de finales perdues, et encore quatre demi-finales et quatre quarts de finale.
Puis la chute. En 2018 en Russie, avec la première élimination au premier tour d'un Mondial d'après-guerre.
Sur son banc de touche, Hansi Flick est passé jeudi soir par tous les sentiments, comme les supporteurs allemands présents au stade Al Bayt, au fil d'une soirée au scénario incroyable.
Sans surprise, le Costa Rica a d'abord garé l'autobus devant son but, avec l'espoir que les vagues offensives allemandes viendraient s'y briser.
Pas de miracle
Mais les Allemands ont mis le rythme nécessaire. Et après trois occasions franches dès l'entame, Serge Gnabry a trouvé l'ouverture à la 10e minute, de la tête sur un centre de son latéral David Raum (1-0).
Et comme l'Espagne marquait un but une minute plus tard, les Allemands se retrouvaient qualifiés, avec néanmoins encore 75 minutes à jouer.
En première période, l'Allemagne a dominé outrageusement, avec 70% de possession, une équipe des "Ticos" qui n'est quasiment jamais entré dans les 30 mètres de Manuel Neuer.
Mais face à un Costa Rica revenu après la pause avec l'intention de jouer enfin au football, les coéquipiers de Manuel Neuer ont soudain semblé perdre le fil, victimes d'un incompréhensible fébrilité derrière, alors qu'ils avaient le match bien en main.
Yeltsin Tejeda (58e), puis Juan Pablo Vargas qui a contraint Neuer a marquer contre-son-camp (70e) ont puni les Allemands pour prendre l'avantage 2-1, qualifiant ainsi "virtuellement" le Costa Rica quelques minutes.
L'entrée en jeu du buteur Niclas Füllkrug, l'homme qui avait marqué contre l'Espagne, a contribué à remettre les Allemands dans le sens de la marche. Après deux tirs de Musiala sur les montants, Kai Havertz (75e, 85e) a réussi un doublé et redonné l'avantage aux siens. Füllkrug a corsé l'addition (89e).
Scotchés à leurs portables, les supporters allemands n'avaient plus qu'à espérer un miracle, sous la forme d'une égalisation espagnole dans l'autre match. Qui n'est jamais arrivée.
Ce match rentrera aussi dans l'histoire du football pour avoir été le premier en coupe du monde dirigé par une femme: l'arbitre française Stéphanie Frappart a été à peu près invisible toute la soirée, ce qui est sans doute bon signe pour elle.
par Mariama Samba Baldé
LES ZOONORABLES DÉPUTÉS DE NOTRE L’ASSEMBLÉE NATIONALE
EXCLUSIF SENEPLUS - Triste spectacle de corps à corps dans l’arène du parlement devenu le miroir de tout un État. Une marée d’insultes emporte ce qui restait de la décence. Vous avez dit député, comme je suis dépitée
Les Sénégalais n’en peuvent plus du spectacle qu’offrent les élus censés les représenter honorablement. Mais d’où sortent ces drôles de zozos qui déambulent dans l’hémicycle, sapés comme jamais, jurant comme des charretiers et se battant comme des chiffonniers. À tous les niveaux, l’éducation s’effrite, se disloque, disparaît. Les intellectuels, on s’en moque. Les livres, on les a jetés par-dessus bord et la pirogue de notre cher Sénégal vogue dans une mer sans poissons. Il n’y aura pas de pêche miraculeuse. La négligence se paye. L’esprit a sombré dans les abysses de ventres creux, la parole s’est perdue dans les borborygmes des boyaux. Et ça gesticule et ça hurle, ça n’a plus rien de féminin. Et ça griffe et ça frappe, ça n’a plus rien d’humain. C’est œil pour œil, dent pour dent. L’involution assumée. Les habits se déchirent, les chaises s’envolent, les perruques aussi. Les ors de la République sont ridicules dans la poussière des bagarres. Une marée d’insultes emporte ce qui restait de la décence. Le roi est nu sous la clameur des zoonorables députés. Quelle tragédie !
À l’instar de Diogène qui, se promenant dans Athènes avec une lanterne allumée en plein jour, disait chercher un homme, on serait tenté de chercher nit dans la densité des ténèbres qui ont envahi l’Assemblée nationale. Où sont donc passés la pudeur, la dignité et ce sens de l’honneur répétés à satiété dans les discours sur les vertus cardinales des Sénégalais ? Qu’avons-nous fait de la valeur du travail ? L’image que nos zoonorables députés renvoient à nos enfants dit ceci : Pour occuper de hauts postes, nul besoin d’instruction, de culture générale et autres… Ne vous encombrez pas avec de la classe, c’est un fardeau inutile. Aiguisez votre langue, soyez grande-gueule et sans scrupules. Allez-y au culot. N’ayez pas peur du ridicule, ne craignez pas de descendre dans la fosse. Dotez-vous de la force du lion. Croyez au règne du corps.
Député, vous avez dit député, comme je suis dépitée !
Triste spectacle de corps à corps dans l’arène de l’Assemblée nationale devenue le miroir de tout un État. J’ai mal à mon Sénégal gagné par l’obscurantisme. Nos zoonorables députés sont-ils en train de transformer le pays de la Téranga en réserve d’insanités ?
Emprisonné depuis le 9 novembre 2022, le journaliste patron du site Dakar Matin entend ainsi protester contre son "kidnapping" par les autorités sénégalaises dans l’exercice de ses fonctions
À compter de ce vendredi 2 décembre, j'ai décidé d'observer une grève de la faim pour dénoncer mon enlèvement sur les allées Papa Gueye Fall, ma séquestration et ma torture psychologique dans les locaux de la Sûreté Urbaine, mon emprisonnement injuste et arbitraire à la prison de Sébikhotane. »
Pape Alé Niang
Me Ciré Clédor Ly, un de ses avocats, a confirmé la "décision irrévocable" de Pape Alé Niang d'entamer cette diète.
"Pape Alé Niang n'acceptera aucune intervention médicale de qui que ce soit s'il advenait qu'il se trouvât en danger en dehors de son médecin personnel. L'administration pénitentiaire est informée de cette décision et a toutes les coordonnées de son médecin personnel. Par ailleurs, il n'acceptera de recevoir aucun soin de l'administration pénitentiaire."
Emprisonné depuis le 9 novembre 2022, le journaliste Pape Alé Niang entend ainsi protester contre son kidnapping par les autorités sénégalaises dans l’exercice de ses fonctions de journaliste. Il en a fait part à une forte délégation de la Coordination des associations de presse qui lui a rendu visite aujourd’hui à la prison de Sébikhotane, en compagnie de Christophe Deloire, le secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF).
INAUGURATION DE L'UNIERSITÉ AMADOU MAKHTAR MBOW DE DIAMNIADIO
Nichée entre le stade Abdoulaye Wade et le Centre international de Conférence Abdou Diouf (CICAD), l'UAM est entièrement orientée vers les métiers des sciences et technologies, des sciences économiques et de Gestion et des sciences sociales
Le chef de l'État Macky Sall a procédé, jeudi, à l'inauguration de la deuxième université publique de Dakar, qui porte le nom du Professeur Amadou Makhtar Mbow, ancien directeur général de l'UNESCO.
Nichée au cœur de la nouvelle ville de Diambiadio, entre le stade Abdoulaye Wade et le Centre international de Conférence Abdou Diouf (CICAD), l'UAM est entièrement orientée vers les métiers des sciences et technologies, des sciences économiques et de Gestion et des sciences sociales, avec une attention particulière accordée aux formations professionnelles.
‘’Avec cette inauguration, notre pays vient de franchir une étape de qualité dans sa marche résolue vers le Sénégal émergent avec cette université qui vient renforcer le cerveau et le capital intellectuel de la nouvelle ville de Diamnoadio pour en faire une ville moderne et inclusive'', a déclaré Macky Sall.
L'UAM, a-t-il fait savoir, ''cest deux amphithéâtres d'une capacité de 1500 places chacune, une grande bibliothèque universitaire, des laboratoires de dernière génération, six pavillons d'une capacités de 3000 lits et un restaurant de 1000 places assises.''
Selon lui, cette université qui s'affirme déjà comme ‘’un pôle d'excellence'' avec son admission au CAMES, vient renforcer la cartographie universitaire du Sénégal.
Revenant sur le choix du Professeur Amadou Makhtar Mbow, le chef de l'État a soutenu que ''cette université ne saurait trouver meilleur parrain autre que cet illustre et digne fils du Sénégal, cet homme multidimensionnel au parcours élogieux.''
‘’Engagé volontaire à 19 ans dans la Deuxième Guerre mondiale, professeur puis ministre de l'Education nationale du Sénégal au moment des indépendances et premier Directeur général africain à diriger une organisation spécialisée du système des Nations unies, j'invite les étudiants a parcourir le CV du parrain pour s'en inspirer'', a-t-il dit.
Pour sa part, le recteur de l'UAM, Pr Ibrahima Ciss, a affirmé que l'université est dotée d'infrastructures dignes des meilleures universités d'Afrique et du monde, répondant aux normes universitaires pour des conditions optimales d'etudes et de recherches.
De son côté, le représentant des étudiants, Lamarana Ba, tout en remerciant le chef de l'État pour la construction de ce ''bijou'', a sollicité l'enrôlement de plus d'enseignants pour éviter le problème des masters.
Un plaidoyer entendu par Macky Sall qui a demandé au recteur, en rapport avec le le ministre de l'enseignement supérieur d'anticiper sur cette problématique.
Le chef de l'Etat a également saisi cette occasion pour exhorter en retour les étudiants ‘’au travail et au sens élevé des responsabilités''.
La fille du parrain, Pr Awa Mbow Kane, qui s'est exprimée au nom de la famille a quant elle invité les étudiants à s'approprier le viatique de leur illustre père :"J'apprends donc je suis. J'éduque, donc je vis''.
Dans cette optique, elle a annoncé que le professeur Amadou Makhtar Mbow a décidé de faire don de sa bibliothèque personnelle, constituée de dix mille livres, à l'UAM.
THIAROYE 44, UNE HISTOIRE INOUBLIABLE
Des décennies après le massacre des soldats africains de retour la Deuxième guerre mondiale par des militaires français au camp de Thiaroye, dans la banlieue dakaroise, les souvenirs sont encore vifs dans les mémoires.
Dakar, 1er déc (APS) - Il y a 78 ans, plusieurs anciens combattants africains, de retour d'Europe après avoir participé à la Deuxième guerre mondiale, avaient été massacrés par des militaires français au camp de Thiaroye, dans la banlieue dakaroise, pour avoir réclamé leurs arriérés de solde et prime de démobilisation.
Dans un tweet, le chef de l’Etat sénégalais a déclaré : ‘’Nous n’oublierons jamais Thiaroye 44 !’’.
‘’Ce 1ere décembre marque le 78e anniversaire de l’événement douloureux du massacre de Tirailleurs sénégalais au camp de Thiaroye. Je salue leur mémoire et rends hommage à leur contribution décisive à la Libération des peuples contre le nazisme. Nous n’oublierons jamais Thiaroye 44 !’’, a twitté Macky Sall, jeudi.
Plusieurs anciens combattants africains, avaient été massacrés le 1er décembre 1944, par des militaires français au camp de Thiaroye. Ils réclamaient leurs arriérés de solde et prime de démobilisation, après avoir participé à la libération de la France sous l’occupation nazie.
Communément appelés “tirailleurs sénégalais”, ces soldats venaient des colonies françaises d’Afrique, du Sénégal, du Bénin, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Tchad, de la Centrafrique, du Niger, du Gabon et du Togo.
Les événements ayant conduit au massacre d'anciens tirailleurs sénégalais à Thiaroye (banlieue dakaroise), en décembre 1944, ont été "tout simplement épouvantables, insupportables", avait estimé le président français François Hollande en 2014 à Dakar.
"Les événements qui ont eu lieu ici en décembre 1944 sont tout simplement épouvantables, insupportables. (…) Alors, je voulais venir ici à Thiaroye, j’en avais fait la promesse lors de ma première venue ici à Dakar au président de la République (Macky Sall)", avait-t-il indiqué
Le chef de l’Etat français procédait à la remise symbolique, à son homologue sénégalais Macky Sall, des Archives de "Thiaroye 44", au cimetière des Tirailleurs sénégalais de Thiaroye, à l’issue des travaux du 15ème Sommet de la Francophonie.
De nombreux militaires, des anciens combattants et des officiels sénégalais ainsi que des diplomates des deux pays et autorités locales, avaient pris part à la cérémonie empreinte d’émotion.
"Je voulais réparer une injustice et saluer la mémoire d’hommes qui portaient l’uniforme français et sur lesquels, les Français avaient retourné leurs fusils, car c’est ce qui s’est produit’’, avait souligné le président Hollande.
‘’Ce fut la répression sanglante de Thiaroye’’, avait commenté le chef de l’Etat français, longuement revenu sur cette histoire des martyrs de Thiaroye 44.
Le président sénégalais, Macky Sall, avait pour sa part, salué la présence de son homologue français sur ces lieux en hommage aux tirailleurs. Selon lui, cela "traduit en acte sa parole tenu le 12 octobre 2012 à Dakar, à l’occasion de sa première visite en Afrique après son élection à la tête de la France".
La Journée du Tirailleur sénégalais
"La cérémonie qui nous réunit sur ce site mémoire, témoin vous l’avez rappelé d’un événement douloureux de notre histoire commune, illustre en même temps nos valeurs partagées au sein de la Francophonie, valeurs de paix, de liberté et d’égale dignité des peuples’’, avait déclaré le chef de l’Etat sénégalais.
Il avait ajouté : "(…) Nous sommes ici pour commémorer une vérité historique, si dure qu’elle ait été. C’est cela aussi le devoir de mémoire". ''(…) Nous sommes reconnaissants, martyrs de Thiaroye 44, je salue votre mémoire. Reposez en paix pour l’éternité", avait conclu Macky Sall.
Ce 1er décembre consacré ‘’Journée du Tirailleur’’, le ministre des Forces armées s’est rendu à Thiaroye pour, dit-il, ‘’sacrifier à un devoir de mémoire, consacré par le calendrier républicain, à l’endroit de nos Tirailleurs sénégalais’’.
‘’Cette perpétuation de la célébration de la Journée du Tirailleur sénégalais traduit la volonté du président Macky Sall, de magnifier l’œuvre de ces hommes exceptionnels, qui ont marqué de manière indélébile notre mémoire collective’’, a déclaré Me Sidiki Kaba.
Il a rappelé que ‘’cette appellation de Tirailleurs sénégalais, devenue générique à partir du mois de mai 1900, désignait les soldats issus des colonies françaises d’Afrique noire’’.
‘’Participation à l’effort de guerre''
‘’Aussi, devant ce Mémorial de Thiaroye 44, symbole d’une génération de feu plus récente, nous sommes heureux d’évoquer de nouveau cette mémoire combattante, en particulier celle de la génération de feu de 14-18’’, a-t-il dit.
Cette année, les commémorations portent sur le thème : ‘’L’appel à l’Afrique de la France : le sang versé et l’effort de guerre des populations noires des colonies françaises’’.
Pour le ministre, ‘’ce thème a l’avantage de prendre en charge les exploits des tirailleurs jalonnés de faits d’armes glorieux, mais également la participation à l’effort de guerre des populations noires des colonies françaises d’Afrique’’.
Selon lui, ‘’en tout état de cause, ces colonies ont payé un lourd tribut durant ce premier conflit mondial’’.
Il a rappelé que ‘’l’enfer du front n’était pas seulement dû à la puissance de feu des belligérants, mais également à l’inexpérience des tirailleurs sénégalais pour les guerres modernes européennes’’.
Pour Me Kaba, ‘’le sacrifice et la contribution substantielle de nos populations à l’effort de guerre pendant la Première Guerre mondiale n’ont pas encore été suffisamment appréhendés à leur juste valeur’’.
C’est pourquoi, il estime qu’il ‘’est un devoir pour les générations actuelles de s’approprier les nobles valeurs de courage, de bravoure, d’abnégation, d’honneur, plusieurs fois séculaires et profondément ancrées dans notre continent’’.
Selon lui, ‘’ce sont ces valeurs dont sont héritières nos Forces armées que nous avons conceptualisées dans les notions de Diom, de Ngor et de Fit’’.
‘’Nous ne devons ménager aucun effort pour vivifier le devoir de mémoire et assurer sa transmission aux générations futures’’, a dit le ministre.
Il a souligné que ‘’les jeunesses africaines doivent se montrer dignes et fières de ces devanciers et, avec les jeunesses du monde entier, retenir comme leçon de vie que +Si la guerre divise les peuples pour un temps, l’Histoire doit pouvoir les rapprocher pour toujours+’’.
‘’Et nos tirailleurs pourront alors reposer en paix parce que la postérité reconnaîtra la valeur de leur contribution à l’avènement d’un Monde Libre et apaisé dans lequel, ensemble, nous pourrons faire face aux problèmes de développement économique plus urgents’’, a-t-il dit, concluant par la devise de l’Armée : ‘’On nous tue, on ne nous déshonore pas’’.
par gallo THIAM
COUPE DU MONDE, LE FOOTBALL, ENTRE CULTURE SPORTIVE ET UNE CULTURE DE GUERRE
ujourd’hui, il n’est pas étonnant, quand on évoque le patriotisme, notre premier réflexe nous renvoie à l’armée et l’engagement militaire.
Aujourd’hui, il n’est pas étonnant, quand on évoque le patriotisme, notre premier réflexe nous renvoie à l’armée et l’engagement militaire. Quand bien même, cela s’avère vrai, mais le patriotisme, dans l’imaginaire collectif, s’entend comme un sentiment d’appartenance, d’attachement à travers lequel un citoyen est lié à son pays. Les équipes nationales présentes à Doha, par le comportement héroïque des joueurs, forment des contingents de soldats en pleine mission, défendant l’intégrité de leur territoire national, à l’image des cantonnements des troupes à la frontière.
Mais est-ce à dire qu’il y a dans la pratique sportive une "culture de guerre" ? Selon Julien Sorez* " l’invention d’un langage sportif de guerre est confortée par une histoire culturelle de la Première Guerre mondiale, à un tournant majeur de la place du football dans la société française". Poursuivant, "la constitution de cette culture spécifique à partir de l’étude du football durant la Grande Guerre prend forme avec les récits de matchs de poilus et l’évocation de la mobilisation des footballeurs et des dirigeants de l’arrière pour la guerre".
En se référant au lexique du football, l’on est en droit de constater et de faire constater qu’une similitude de mots et d’expressions contraste effectivement avec des termes identiques utilisés dans le jargon militaire : appel, armer, attaque-défense, charger, couverture, démarquage, écran, front, intervalle, ligne, obstruction, ouverture, zone, etc. Sur les terrains de football, quoique minés par des pièges, oeuvres des entraineurs, les équipes adverses se livrent à un combat acharné, chacune prête à assommer son adversaire, bien entendu sous la conduite des capitaines rivaux. Tels des militaires sous les drapeaux en service commandé, dopés par leur hymne national !
* Julien Sorez, "Le football français et la Grande Guerre : une pratique sportive à l’épreuve du feu [Dans Matériaux pour l’histoire de notre temps 2012/2 (N° 106), pages 11 à 19]
LA DÉPUTÉ AMY NDIAYE ENCEINTE, SES COLLÈGUES DE BBY EXIGENT L’APPLICATION DE LA LOI
Les femmes de la coalition Benno Bokk Yaakaar ont condamné jusqu’à la dernière énergie les incidents qui se sont produits, ce jeudi, à l’Assemblée nationale avec l’agression de la député Amy Ndiaye et maire de Gniby.
Les femmes de la coalition Benno Bokk Yaakaar ont condamné jusqu’à la dernière énergie les incidents qui se sont produits, ce jeudi, à l’Assemblée nationale avec l’agression de la député Amy Ndiaye et maire de Gniby. En effet, elles invitent le président Amadou Mame Diop à appliquer rigoureusement le règlement intérieur.
« Nous femmes députées du groupe Benno Bok Yaakaar considérons que l’immunité parlementaire ne saurait prévaloir dans ce cas d’espèces car c’est du flagrant délit. L’opinion nationale et internationale est témoin oculaire », ont-elles écrit. Avant de poursuivre : « nous femmes députées du groupe Benno nous réservons le droit d’ester en justice si nos collègues de l’opposition ne présente pas des excuses publiques à notre honorable collègue et sœur Amy Ndiaye. Les députés Massata Samb et Mamadou Niang de Yewi Askan wi seront tenus responsables de tout ce qui arrivera à notre collègue Amy Ndiaye, en état de grossesse ».
Toutefois, disent-elles, Il est important de rappeler que les leaders de Yewi Askanwi, lors de leur conférence de presse avait exhorté leurs militants et sympathisants à attaquer physiquement l’honorable député Amy NDIAYE par conséquent, il sont les premiers responsables et coupables.
par l'éditorialiste de seneplus, tidiane sow
QATAR 2022, LA BALLADE DES GENS HEUREUX
EXCLUSIF SENEPLUS - Maguire manque de compétition. Trippier et Shaw sont bons mais montent un peu trop. Il faudra les piéger. Le gouvernement a gagné cinq jours de paix grâce aux Lions
Voila le piège était posé et bien posé. Les Equatoriens s’y sont laissé prendre. Une première mi-temps où ils n’auront pas existé, tant nous étions présents. On a densifié le milieu et ils n’ont jamais pu progresser. Ismaïla, en qui tous les espoirs étaient portés pour enfiler sa robe de gala, se montra à la hauteur de la tâche. Il obtint un penalty grâce à sa vitesse et à sa malice. Nous tremblâmes un peu quand il prit le ballon pour se faire justice, lui, sur qui la faute avait été commise. Il ne trembla pas. Ce fut un coup de maître, placé du droit, ras de poteau, petit filet. Imparable. Mané dans son fauteuil a du prendre des notes.
Cette mi-temps fut propre mais pas de rêve, car nous avions auparavant vendangé deux belles occasions nettes de prendre l’avantage. Gana, dans une position idéale sur un centre venu de la gauche, ne cadra pas son tir et Boulaye, dans un face-à-face avec le gardien, suite à une remise astucieuse de Ilimane enfin au départ des 11, manqua le cadre. Un avant-centre doit cadrer. Quitte à ne pas marquer, au moins mettre le gardien adverse à l’épreuve.
La seconde mi-temps fut un peu plus délicate à négocier. L’on s’ y attendait. Les Equatoriens se devaient de refaire leur retard. Ils firent les corrections nécessaires au milieu et nous ne fumes plus maîtres du jeu. Gana commit beaucoup trop de fautes, il doit se montrer heureux d’avoir fini le match et de n’avoir écopé que d’un carton jaune pour l’ensemble de ses oeuvre.
On ne voyait pas comment, dans le cours du jeu, les Equatoriens parviendraient à nous prendre en défaut, tant leur vista des matchs précédents était absente et, tant nos bases-arrières étaient souveraines. Khadilou, Ismaila Jacobs, Abdou et Sabaly firent un match plein. Seules les balles arrêtées pouvaient leur donner l’occasion de se montrer dangereux. La faute vint de Gana qui leur offrit l’occasion recherchée. Ils égalisèrent sur cette faute. Franchement à partir de ce moment là, peu nous voyait reprendre la main dans ce match. Pourtant c’est ce que firent les garçons, car à peine deux minutes plus tard, et dans des conditions identiques de coup franc, Kalidou nous redonna l’avantage ! On n’allait pas nous reprendre à leur donner de nouvelles occasions.
Voila ! Ce ne fut pas la ballade des gens heureux mais nous y sommes. Nous sommes qualifiés pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde. Bravo au coach et a ses joueurs. Aliou Cissé a écouté en partie les critiques. Ilimane a démarré le match, Krepin est de repos. Dommage de ne pas voir Pape Matar dans le match. Cela reste encore le pan de résistance d’Aliou. Sous la flexibilité de bambou qu’il montre par moment, il y a encore l’écorce rigide du baobab en dessous. Il reste têtu. PMS sera surement aligné contre la grande Angleterre car Gana sera forfait pour ce match.
Le match contre l’Angleterre me parait plus « facile » car nos joueurs les connaissent par coeur. Elle est forte devant mais nous sommes forts derrière. Derrière, ils sont prenables. Leur faiblesse, c’est leur défense, leur axe central. Maguire est lent, fragile, et manque de compétition. Il faut mettre le cap sur lui. Ilimane, Bamba et Boulaye devraient se régaler et lui donner le tournis. S’il a du temps sur la balle, c’est un excellent distributeur de longues balles. Stone est tout sauf un mur. Trippier et Shaw sont bons mais dans le jeu offensif. Ils montent un peu trop. Il faudra les piéger. Ce match sera une excellente tribune pour nos jambaars de se rappeler aux bons souvenirs de leur clubs respectifs : A Nampalys de montrer qu’il faut plus que le banc de Leicester, à Koulibaly et Mendy de ne plus laisser de doutes sur leur valeur à leur coach Potter, à Ismaila et Ilimane de convaincre des clubs de Premier League de venir les arracher de Watford et de Sheffield lors du mercato d’hiver. Les enjeux sont élevés pour nos Lions !
PS : Je me demande en aparté ce que ferait notre gouvernement sans nos Lions. Il vient de gagner cinq jours de paix, au moins jusqu’à dimanche. Les débats sur le budget à l’Assemblée nationale avec ses disputes houleuses, l’affaire rocambolesque des deux militaires disparus et les sorties sur le troisième mandat semblent en suspens et ne pas intéresser grand-monde.
Pourvu que ça dure, doivent-ils implorer.
Vive le foot, vive les Lions. À nous les petites anglaises !