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18 juin 2025
LA «DECLARATION DE DAKAR» ADOPTEE PAR L’UAM
Dans un document intitulé la ‘’Déclaration de Dakar’’, l’Union africaine de la mutualité a fait plusieurs recommandations et dévoilé ses ambitions pour une bonne couverture sanitaire en Afrique
Dans un document intitulé la ‘’Déclaration de Dakar’’, l’Union africaine de la mutualité a fait plusieurs recommandations et dévoilé ses ambitions pour une bonne couverture sanitaire en Afrique
Pendant cinq jours, les organisations membres du Comité directeur de l’Union africaine de la mutualité (UAM) ont tenu leurs journées de réflexions au cours de laquelle 24 recommandations ont été faites dont la promotion de la santé préventive. Une des recommandations a porté sur l’amélioration de l’attractivité des établissements sanitaires publics en vue d’une généralisation de la couverture sanitaire universelle.
Le thème de ces journées de réflexions a porté sur : ‘’la généralisation de la couverture sanitaire universelle post Covid-19 : enjeux et défis en Afrique’’. Lors de cette rencontre à laquelle ont pris part 30 organisations mutualistes venues de 14 pays africains, il a été adopté la ‘’Déclaration de Dakar’’. ‘’Nous voulons insister sur la nécessité d’encourager les mutuelles à combler le manque à gagner par rapport aux efforts fournis dans la couverture du risque maladie. Nous invitons aussi les gouvernements africains à identifier les taxes et redevances dont les produits de santé peuvent être exemptés dans les processus de leur importation, de leur production locale et de leur distribution sur le territoire national, dans le but d’atteindre un coût de revient abordable’’, a dit le sénégalais Babacar Ngom,
Vice-président de l’Union africaine de la mutualité (UAM), hier, à la cérémonie de clôture des journées de réflexion en lisant la déclaration de Dakar. En plus des points cités dans le document, s’y ajoutent l’utilisation d’approches multisectorielles dans le but d’améliorer l’infrastructure, l’éducation, l’agriculture, le bien-être social. La déclaration de Dakar insiste également sur l’urgence de répondre aux besoins évolutifs de santé des populations en Afrique. Ce texte, adopté à l’unanimité par les membres du Comité directeur de l’UAM, fait notamment allusion au renforcement du personnel de santé, de la gouvernance des infrastructures, des systèmes d’informations et la chaine d’approvisionnement. ‘’Nous avons élaboré un plan stratégique dans le but de prendre en charge les défis de la mutualité africaine, de l’accompagnement des réformes du système de santé des pays africains en vue d’une généralisation de la couverture sanitaire universelle’’, a soutenu le Vice-président de l’UAM. M. Ngom
Politique de proximité et généralisation de la couverture sociale
‘’L’UAM a comme objectifs d’instaurer le principe de la solidarité dans tous les secteurs du domaine social. Elle agit comme instrument de mise en réseau du mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière de mutualité et dans les domaines apparentés’’ a déclaré Babacar Ngom. Cette organisation panafricaine de la mutualité entend aussi adopter une politique de proximité et la généralisation de la couverture sociale, au niveau de toutes les couches sociales en favorisant les plus démunies. Elle facilitera, selon les organisateurs, aux ménages, l’accès aux prestations tout en encourageant la mise en place du tiers payant, un dispositif qui permet aux patients de ne pas régler ou d’être remboursés en partie, voire intégralement par son Assurance maladie et sa Mutuelle et l’accès aux soins de santé.
LA GUERRE DES CHAIRES FAIT RAGE À L’UCAD
Les universités de Thiès, Ziguinchor, Saint-Louis et Bambey désertées par les professeurs agrégés qui préfèrent s’agglutiner à Dakar
Les lampions se sont éteints sur le 21ème concours d’agrégation en Sciences de la Santé du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (Cames) qui s’est tenu à Cocody (Côte d’Ivoire). Un concours qui a vu le Sénégal se hisser sur le toit médical de l’Afrique puisque 68 sur les 70 candidats présentés par nos universités ont été déclarés admis. C’est-à-dire qu’ils sont agrégés. Avec cette nouvelle cuvée, la faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) va se retrouver avec 250 professeurs-enseignants de rang A (au moins agrégés) en guerre de positionnement ou de « titularisation » pour le contrôle des différentes chaires de cette prestigieuse faculté. Un paradoxe car, pendant ce temps, les quatre autres facultés de médecine des universités de Thiès, Saint Louis, Ziguinchor et Bambey sont en sous effectif. « Le Témoin » pose le débat pour un bon usage de nos brillants agrégés.
Ouvert le 7 novembre dernier, le 21e concours d’agrégation en Sciences de la santé du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (Cames), s’est achevé ce mercredi 16 novembre à Cocody (Côte d’Ivoire). Ils étaient 388 candidats venus de 13 pays africains en compétition dans différentes spécialisations. A l’issue de ce concours d’agrégation, le Sénégal s’est hissé sur le sommet médical de l’Afrique. Rappelons-le, sur 70 candidats sénégalais présentés, 68 ont été déclarés reçus ou agrégés. Avec son gros contingent (52 candidats), la faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a raflé la mise de l’excellence avec 51 admis soit un taux de réussite de 98,04 %. Elle st suivie de l’université Gaston Berger de Saint-Louis avec 7 admis, l’université Iba Der Thiam de Thiès (4), l’université Alioune Diop de Bambey (2) et l’université Assane Seck de Ziguinchor (4 agrégés). L’Ucad et l’Ugb ont eu chacune un recalé tandis que les autres ont eu 100 % de réussite.
Avec ces nouveaux agrégés, la faculté de médecine de l’Ucad va compter près de 250 professeurs-enseignants de rang A (au moins agrégés) pendant que les autres universités disposant de facultés de médecine (Thiès, Saint Louis, Ziguinchor et Bambey) sont en sous effectif. Cette situation d’iniquité trouve sa source dans le système de formation, de recrutement, de promotion et de gestion des personnels académiques. Lequel favorise la création des postes de complaisance pour des individus et non pour des besoins d’enseignement de toutes les universités du Sénégal. D’ailleurs, c’est ce qui expliquent les effectifs pléthoriques de professeurs-enseignants agrégés qui se « grégarisent» sans aucun dividende social et sanitaire au profit des populations en terme de prises en charge médicale à l’intérieur du pays. Une mauvaise gestion desressources humaines que déplore cet éminent médecin-professeur titulaire de chaire à l’Ucad. « D’abord, il faut saluer et féliciter l’arrivée de cette nouvelle belle promotion d’agrégés qui prouve encore une fois que l’Ucad est une université d’excellence. Malheureusement, tout ce bruit est assimilable à de la propagande parce que la pertinence se trouve dansles universités et hôpitaux régionaux où les étudiants et les populations polarisées par ces universités ont respectivement besoin d’enseignements, de recherches et soins de qualité. Donc il s’agit pour les nouveaux agrégés d’aller apporter lesréponses attendues en zone régionale ou rurale à nos populations » estime notre interlocuteur, ancien professeur titulaire de chaire.
Au tribunal des pairs !
Abondant dans le même sens, Seydi Ababacar Ndiaye, ancien secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), rappelle que le concours d’agrégation évalue les aptitudes des candidats aux fonctions d’enseignant du supérieur et favorise la promotion des enseignants. « Dans ce cas, chaque maitre de conférences ou candidat postulait à partir de l’Université de Saint-Louis ou de Bambey par exemple, et une fois agrégé, il joue la roublardise pour revenir et rester à Dakar. Alors qu’il devait retourner dans l’université où il avait déposé sa candidature pour l’agrégation. Et ils sont nombreux, les nouveaux agrégés, à le faire au détriment des autres universités du Sénégal. Donc, les recteurs et doyens des facultés doivent prendre leurs responsabilités pour combattre ce genre de comportements irresponsables. Lorsque j’étais secrétaire général du Saes, je combattais ces astuces qui desservent l’enseignement supérieur au niveau des autres universités de l’intérieur du pays » se désole l’ancien Sg du Saes. Notre interlocuteur profite de l’occasion pour magnifier le pertinent discours du recteur de l’Ucad, Amadou Aly Mbaye, lors de la cérémonie de clôture du 21ème concours d’agrégation en Sciences de la Santé du Cames en Côte d’Ivoire. « Parce qu’après avoir encouragé les recalés qui n’ont pas démérité, Aly Mbaye a chaleureusement félicité les heureux récipiendaires qui ont récolté dans la joie ce qu’ils ontsemé dansla douleur. Donc leur réussite est une source de satisfaction légitime, qui ne saurait pour autant être considérée comme une fin en soi. Car, elle constituera un nouveau départ dans leur carrière d’enseignant-chercheur. Juste pour vous dire que ce départ dont parle le Amadou Aly Mbaye, n’est rien d’autre que de mettre leur titre, leur savoir et leur expérience au service du pays. Qui dit pays, dit toutes les universités du Sénégal » indique Seydi Ababacar Ndiaye enseignant à l’Ucad jugeant une sorte de tribunal des pairs.
Quant à Gabriel Ngom, chirurgien pédiatrique au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Fann à Dakar, il tient d’abord à souligner, pour s’en féliciter, qu’il y a des professeurs agrégés dans toutes les universités du Sénégal. Et dans tous les domaines! « Seulement, il faut préciser et rappeler que l’Ucad existe depuis 65 ans. Et la deuxième université du pays, c’est l’Ugb de Saint-Louis qui n’a que 30 ans d’existence. Donc, ces deux structures universitaires n’ont pas le même vécu. Il ne faut pas les comparer. Parce que c’est normal que l’Ucad forme plus de professeurs que les autres.
D’autre part, l’Ucad a actuellement plus 100 000 étudiants. Elle a donc besoin de plus de prof pour que les ratios encadreurs/encadrés soient respectés. Par contre, à la faculté de médecine, ce qui se passe est préoccupant ! On peut même dire qu’il y a trop de professeurs et l’Etat gagnerait à en ventiler dans les Unités de formation et de recherche (Ufr) des Sciences de la santé des régions. Allez vous aventurer dans les autres universités comme celles de Ziguinchor, Bambey, Saint-Louis, etc. vous constaterez qu’il y a des services hospitalo-universitaires entiers qui n’ont plus d’assistants. C’est le cas de mon service (chirurgie pédiatrique) et probablement d’autres. Cela veut dire que certaines corvées ne seront plus effectuées correctement car presque tous les enseignants sont de rang magistral. D’autre part, dans ma discipline, comme il n’y a pas d’assistant, il faut compter au minimum 10 ans pour avoir un agrégé. Donc l’idéal serait d’envoyer des professeurs dans les régions pour avoir à Dakar de nouveaux postes d’assistants en vue du renouvellement des agrégés » plaide Ngom de l’hôpital d’Enfants Albert Royer de Fann qui avait réussi il y a quelques années à séparer des siamoises reliées par le sternum foie et le cœur.
Quel « Chu » pour Bambey ?
Les enseignants agrégés en médecine sont généralement déployés ou affectés dansles Centres hospitaliers universitaires (Chu) qui sont des hôpitaux liés à des universités comme l’Ucad avec les hôpitaux de Fann et Le Dantec, l’université Gaston Berger (hôpital régional de Saint-Louis), l’Université Iba Der Thiam (hôpital régional de Thiès), l’université Alioune Diop de Bambey (Chu flottant ou néant) et l’université Assane Seck (hôpital régional de Ziguinchor). Donc, les Centres hospitaliers universitaires(Chu) permettent aux professeurs agrégés de dispenser une formation théorique et pratique aux étudiants en médecine à travers les malades hospitalisés. Une véritable cadre de transmission des compétences entre professeurs et étudiants. Et les malades profitent également de la présence régulière des professeurs agrégés pour bénéficier des soins de qualité et autres interventions chirurgicales. Une articulation qui laisse croire que l’absence de professeurs-agrégés dans les universités régionales entrave l’accès à des soins de qualité des populations vivant en zones rurales. Une opportunité dont ne profiteront malheureusement pas les populations de Touba, deuxième ville du pays sur le plan de la démographie. Ce malgré l’existence d’un nouvel hôpital ultramoderne baptisé « Cheikh Amadou Bamba » qui risque de ne pas être érigé en Centre hospitalier universitaire (Chu). Après son inauguration en septembre 2021 par le président de la République, le ministère de la Santé voulait signer une convention avec les autorités religieuses de Touba pour que l’hôpital « Cheikh Ahmadou Bamba » soit transformé en Chu.
Evidemment en partenariat avec la faculté de médecine de l’Université de Bambey. « Une convention qui peine à être signée ! Car elle aurait été torpillée par des médecins-chefs cagoulés. Pis, ils sont allés raconter au Khalife général des mourides que les professeurs agrégés et leurs étudiants sèment souvent la pagaille et le bordel dans les Chu à travers des soins offerts et des opérations chirurgicales gratuites. Ils sont allés jusqu’ à dire que les professeurs agrégés font ce qu’ils veulent puisqu’ils n’ont pas de supérieur hiérarchique, chacun est son propre chef ! » confie un professeur d’université tout en nous invitant à nous focaliser davantage sur le cas de la faculté de médecine de l’Université de Bambey « dont le département de médecine a été tout simplement créé pour des raisons politiques. Je suis désolé de le dire car cette faculté de médecine n’avait passa raison d’être ! Comment peut-on créer une faculté de médecine qui n’a pas de Chu ? Pourtant, lors du dernier concours du Cames, Bambey a fait de belles performance avec de nouveaux agrégés en médecine. Ne nous parlez surtout de l’hôpital régional de Diourbel qui est loin d’être un Chu pour cette université…. » soupire notre interlocuteur.
Une chose est sûre, la guerre des chaires fait rage à l’Ucad ! Ce au moment où les universités de l’intérieur du pays peinent à attirer ou à garder les professeurs agrégés qui préfèrent s’agglutiner à Dakar…
CONFRONTATION PROCHAINE ENTRE SONKO ET ADJI SARR
Le mardi 6 décembre prochain, le Doyen des juges va organiser la confrontation entre la demoiselle Adji Sarr et Ousmane Sonko, qu’elle a accusé de l’avoir violée à plusieurs reprises dans le cabinet de massage Sweet Beauté où elle exerçait
Le mardi 6 décembre prochain, le Doyen des juges va organiser la confrontation entre la demoiselle Adji Sarr et Ousmane Sonko, qu’elle a accusé de l’avoir violée à plusieurs reprises dans le cabinet de massage Sweet Beauté où elle exerçait. Cette confrontation devrait décider du sort de cette affaire qui tient en haleine le pays depuis plusieurs mois.
Le feuilleton qui tient le Sénégal et le monde en haleine depuis plus d’un an va connaître un nouvel épisode dès la semaine prochaine. Le Doyen des juges va en effet, organiser la confrontation de Ousmane Sonko et de Adji Sarr, dès le mardi prochain 6 décembre. Ce sera à 11 heures dans ses bureaux, au Palais de justice de Dakar. Quasiment un mois jour pour jour après l’audition du seul prévenu Ousmane Sonko.
On se rappelle qu’à la sortie de l’audition du président du parti Pastef des bureaux du Doyen des juges, des observateurs avaient indiqué que le magistrat avait trois options, à savoir classer le dossier sans suite pour absence d’éléments suffisants pour inculper ou inculper directement le prévenu et lui signifier sa mise en examen en attendant procès. Ou alors, organiser la confrontation avec la plaignante, qui l’accuse de viols. C’est finalement l’option que le juge Oumar Maham Diallo a retenu, et pour cela, il a donné rendez-vous aux deux protagonistes dans son bureau le mardi prochain.
Ce sera ainsi la dernière étape avant un éventuel procès, parce que toutes les autres personnes citées dans cette affaire auront été entendues. On peut noter que, lors d’un point de presse au cours duquel il rendait compte de son audition dans le bureau du Doyen des juges, Ousmane Sonko avait déclaré que trois questions seulement lui avaient été posées par le magistrat, soulignant par ailleurs, qu’il avait refusé de répondre. A une question concernant ses rapports avec Adji Sarr, M. Sonko avait indiqué qu’il avait débouté les magistrats qui s’étaient permis de l’interroger sur ce point en leur faisant la remarque que, si les choses se passaient comme il le souhaitait, il serait à la tête du pays dans moins de deux ans, et ne permettait donc pas qu’on lui manque de respect avec des questions aussi sensibles.
De la même manière, puisque toute cette affaire de viols n’était à ses yeux, que le résultat d’un complot politique, il n’autorisait pas le prélèvement de son sang ou sa salive pour un examen d’Adn. On peut dès lors se poser la question de savoir si le président de parti Pastef va poursuivre avec la même ligne de défense devant son accusatrice, surtout si cette dernière persistait dans ses déclarations. Vivement la Sweet de ce feuilleton !
LES DEPUTES POINTENT DU DOIGT LES RATES DE L’AGRICULTURE SENEGALAISE
Aly Ngouille Ndiaye leur apporte des réponses convaincantes.
Insuffisance de matériels agricoles, retard de distribution des engrais, difficultés d’aménagement des terres cultivables… Tels sont, entre autres, les problèmes soulevés par les députés lors de l’examen du Budget du ministère de l’Agriculture. La politique agricole du Gouvernement a été passée en revue hier par les parlementaires. Pendant plus de 6 heures, les députés ont examiné les problématiques du secteur. Les paysans s’apprêtent à un bon démarrage de la campagne de commercialisation arachidière. C’est du moins l’assurance donnée par le ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye, lors de son passage pour défendre le budget des députés. Il a aussi apporté des réponses convaincantes aux préoccupations des députés de l’opposition.
Le matériel agricole, la distribution des semences, le retard de la distribution des engrais ainsi que l’aménagement des terres… ont été les grosses préoccupations soulevées par les orateurs los du passage du ministre de l’Agriculture, hier, à l’Assemblée nationale. Selon la députée de l’opposition Mame Diarra Fam, une bonne partie du budget du ministère de l’Agriculture doit être attribuée aux femmes cultivatrices. Elle estime que les cultivateurs ont trop enduré et c’est anormal de vouloir leur exiger de vendre le prix du kilogramme d’arachide à 275 francs seulement. Répondant aux préoccupations relatives au matériel agricole, le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural a rassuré la Représentation nationale en indiquant que des efforts importants ont été consentis par le Gouvernement dans la mise en place du matériel agricole. A cet effet, précise-t-il, entre 2012 et 2022, 17 212 unités de matériels attelés, 8 845 motorisés, 64 moissonneuses-batteuses et 200 motoculteurs ont été distribués aux acteurs du monde rural pour un montant global supérieur à 66 milliards de francs. En outre, 53 milliards de francs sont prévus pour l’année 2023 pour le matériel agricole dans le cadre d’un nouveau programme d’équipement et de réalisation d’entrepôts.
Les grands bonds agricoles effectués par nos producteurs !
S’agissant desintrants agricoles, aussi, des effortstout aussi consistants ont été fait par l’Etat avec un budget qui a atteint 80 447 226 800 de francs,selon le patron du département de l’Agriculture. Ce qui,souligne-t-il, a permis de mettre en place des semences d’arachide, de maïs, de sorgho, de fonio, de niébé, de sésame ainsi que des quantitésimportantes d’engrais minéral, des flacons d’engrais organique. Faisant le bilan de l’année 2021 et celui de l’année en cours, relativement à la gestion de 2021, Aly Ngouille Ndiaye précise que la bonne mise en place des intrants agricoles, durant la campagne 2021-2022, a permis de maintenir la dynamique de croissance de la production agricole qui a atteint 1 677 804 tonnes d’arachides, soit une hausse de 18 % comparée à la moyenne des cinq dernières années. Last but not least, 1 583 661 tonnes de fruits et légumes ont été produites dans le domaine de l’horticulture soit une progression de 13 % parrapport à lamoyenne de cinq dernières années. S’agissant de la lancinante question du stockage des produits agricoles, le ministre a annoncé le démarrage imminent d’un programme en vue de mettre en place, dans un premier temps, 20 chambres froides et 100 magasins de stockage.
155 000 tonnes d’engrais pour un montant 47 milliards distribuées dans le vent
Sur l’accès à la souveraineté alimentaire, le ministre dit avoir reçu des instructions de chef de l’État pour proposer une stratégie à cet effet avant la fin du mois de décembre. Selon lui, ce document de politique de souveraineté alimentaire pourrait faire l’objet de plus amples débats. Au sujet de l’engrais subventionné, Aly Ngouille Ndiaye soutient que plus de 155 000 tonnes ont été distribuées pour 47 milliards FCFA et des initiatives sont en train d’être mises en œuvre pour le développement de l’engrais bio. Hélas, les paysans, eux, soutiennent ne pas encore avoir vu la couleur de cet engrais. Ilsse demandent à quand sa distribution effective, à en croire certains députés. Selon eux, même si cette distribution, elle n’est pas faite dans la transparence. S’agissant de la problématique des semences, notamment pour la culture de l’arachide, le ministre a rappelé la mise en place de 82 590 tonnes de semences dont 57 932 tonnes certifiées pour la campagne agricole 2022-2023 grâce à une subvention d’un montant de 14,412 milliards FCFA.
La crise économique de SONACOS !
La gestion de la SONACOS s’est également invitée lors des débats dans l’hémicycle. Le ministre de l’Agriculture a d’abord tenu à saluer la renationalisation de cette structure après sa privatisation au profit du négociant Abass Jaber. Par la suite, ajoute-t-il, l’actuel directeur général (Ndlr : Modou Diagne Fada) a trouvé au sein de la boîte un déficit de 7 milliards. La société était quasi inexistante. Ce qui, à l’en croire, n’a pas empêché la réalisation d’importantes avancées notamment dans le cadre de la campagne arachidière où cette année encore la SONACOS a pu disposer d’un financement de 52 milliards pour l’achat de graines. S’agissant de l’huile d’arachide et de la possibilité de ramener son prix à 1200 francs, Aly Ngouille Ndiaye s’est montré perplexe. Car, selon lui, il faut triturer au moins 3 kilogrammes d’arachide à un prix 250 F le kilo pour obtenir un litre d’huile. Le projet de budget du ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la sécurité alimentaire est arrêté à 268 408 535 578 FCFA en autorisation d’engagement (Ae) et 187 630 780 FCFA en crédit de paiement (Cp).
LA RSF S'IMPLIQUE DANS L'AFFAIRE PAPE ALE NIANG
Le Secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire, a promis, mercredi, à Dakar, de faire le nécessaire pour obtenir la libération du journaliste sénégalais Pape Alé Niang, qui est arrêté depuis le 6 novembre
Le Secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire, a promis, mercredi, à Dakar, de faire le nécessaire pour obtenir la libération du journaliste sénégalais Pape Alé Niang, qui est arrêté depuis le 6 novembre pour des faits liés à l’exercice de son métier.
‘’J’ai obtenu un permis de visite. J’irai le voir demain matin. On fera tout pour qu’il sorte [de prison] le plus vite possible’’, a soutenu Deloire.
Il a pris cet engagement lors du lancement des activités du bureau de RSF à Dakar pour l’Afrique subsaharienne.
‘’Le Sénégal est un pays extrêmement important pour nous. Il doit être un modèle régional. Il faut d’ailleurs saluer les propos qu’a tenus le président Macky Sall lorsqu’il a été élu en disant que, durant son mandat, aucun journaliste ne sera placé en détention’’, a ajouté Christophe Deloire.
‘’Il l’a répété en 2018 quand on lançait le partenariat sur l’information et la démocratie. Un engagement fort ! (…) Malheureusement, cet engagement-là a été démenti. Qu’il (Macky Sall) fasse en sorte que ce soit une courte parenthèse et que Pape Alé Niang sorte de prison’’, a-t-il soutenu en présence des dirigeants des associations de journalistes du Sénégal.
Le directeur du site d’information Dakar Matin a été arrêté et inculpé de ‘’divulgation d’informations de nature à nuire à la défense nationale, de recel de documents administratifs et militaires et de diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques’’.
Selon Ciré Clédor Ly, l’un de ses avocats, Niang a été arrêté après avoir publié une vidéo relayant le contenu d’un rapport interne de la Gendarmerie nationale sur l'affaire Ousmane Sonko, le chef de l’opposition. Ce dernier a été inculpé de viol et placé sous contrôle judiciaire depuis près de deux ans.
Pape Alé Niang risque une peine maximale de cinq ans de prison.
Le bureau à Dakar de RSF pour l’Afrique subsaharienne va ‘’couvrir’’ les activités de ladite organisation dans 40 pays africains, selon Deloire.
‘’Après deux années de fonctionnement de son bureau régional en Afrique de l’Ouest, RSF a décidé de délocaliser ses opérations en Afrique subsaharienne à partir de Dakar’’, a expliqué le journaliste sénégalais Sadibou Marong, directeur dudit bureau.
‘’Revoir [les] pratiques professionnelles’’
Après avoir dirigé le bureau d’Afrique de l’Ouest, Marong, diplômé du Centre d’études des sciences et techniques de l’information de Dakar, est à la tête de la représentation couvrant 40 pays.
Cette dernière ‘’devient un hub pour la défense de la liberté de la presse, pour la gestion des projets de promotion de la liberté de la presse, un hub pour le plaidoyer et les campagnes en vue (…) d’un journalisme de qualité’’, a-t-il souligné.
Sadibou Marong estime que ‘’travailler sur l’Afrique à partir de Dakar ne peut pas être possible sans le partenariat avec des organisations locales de défense de la liberté de la presse, les partenaires techniques et [les] correspondants’’ de Reporters sans frontières.
S’exprimant lors du lancement des activités du bureau en présence de nombreux invités et employés de RSF, la journaliste sénégalaise Diatou Cissé a déploré ‘’un écosystème marqué par la désinformation et la manipulation’’.
Elle parlait des problèmes auxquels le métier de journaliste est confronté au Sénégal.
‘’Il faut l’admettre, notre métier commence à battre de l’aile. La désaffection qui frappe notre métier (…) s’affirme de plus en plus’’, s’est inquiétée l’ancienne secrétaire générale du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal.
Elle a ensuite appelé ses confrères à ‘’revoir [les] pratiques professionnelles’’ et à ‘’retourner à ce qui fonde (…) la dignité du journalisme, le respect strict de la vérité, des faits, l’objectivité et la rigueur’’.
LE CONSEIL DES MINISTRES DU 28 DECEMBRE A TAMBA
Le chef de l’Etat a annoncé mercredi en Conseil des ministres qu’il présidera un Conseil des ministres décentralisé à Tambacounda, le 28 décembre 2022.
Le chef de l’Etat a annoncé mercredi en Conseil des ministres qu’il présidera un Conseil des ministres décentralisé à Tambacounda, le 28 décembre 2022.
Macky Sall y présidera, le 29 décembre, la cérémonie marquant la Journée nationale de l’élevage.
‘’Clôturant sa communication, le président de la République a annoncé la tenue d’un Conseil des ministres décentralisé à Tambacounda, le 28 décembre 2022, ainsi que la cérémonie marquant la journée nationale de l’élevage le 29 décembre’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Selon la même source, le chef de l’Etat ‘’a ainsi invité le Premier ministre à préparer un document d’orientation et à présider un Conseil interministériel de développement en vue d’évaluer les engagements du gouvernement depuis 2013 et de projeter les investissements prioritaires de l’Etat dans la région, pour les trois prochaines années’’.
L'AFFAIRE SWEET BEAUTE ET LE MONDIAL A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE JEUDI
Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS se sont notamment intéressés aux questions économiques et sociales, au dossier judiciaire concernant l'opposant Ousmane Sonko et la jeune dame Adji Sarr, et à la participation des Lions du Sénégal à la Coupe du monde
Dakar, 1er déc (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS se sont notamment intéressés aux questions économiques et sociales, au dossier judiciaire concernant l'opposant Ousmane Sonko et la jeune dame Adji Sarr, et à la participation des Lions du Sénégal à la Coupe du monde de football.
‘’Le fisc est dans une méchante humeur’’, écrit WalfQuotidien à la suite d’entretiens avec des chefs d’entreprise, selon lesquels ‘’l’administration fiscale est en train de taper fort dans les banques, les assurances, les mines et même… dans la presse’’.
‘’Les entreprises saignées à blanc’’, titre le journal, ajoutant que ‘’des entrepreneurs dénoncent un braquage fiscal organisé’’.
L’Observateur, lui, pense que ‘’le chef de l’Etat tient à (…) la baisse du coût du loyer’’, car Macky Sall a décidé de faire voter une loi dans ce sens, qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier prochain.
‘’L’engagement pris de manière solennelle a pris l’allure d’un serment. Et le chef de l’Etat (…) compte bien respecter sa parole’’, commente le journal.
Malgré le vote d’une loi en 2014 en vue de la baisse des prix du loyer, se loger devient de plus en plus cher au Sénégal.
Libération dévoile les ‘’magouilles’’ de certains dirigeants de sociétés nationales, à la suite de la publication d’audits menés en 2020 et 2021 par l’Autorité de régulation des marchés publics.
Au Programme d'urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers, ‘’Moussa Sow préside en toute illégalité la commission des marchés et choisit ‘ses’ entreprises’’ pour passer des marchés publics, lit-on dans le journal.
‘’Le cabinet Atépa bénéficie d’un gré à gré troublant de 715 millions de francs CFA. La Poste : Abdoulaye Bibi Baldé cache les documents comptables et financiers aux auditeurs. Ville de Dakar : Soham Wardini au cœur d’une nébuleuse de 2,379 milliards de francs CFA…’’ affirme Libération.
Selon le journal, les auditeurs de l’ARMP ont adressé, en revanche, la mention ‘’très satisfaisant’’ aux directeurs généraux de l’Ageroute, l’agence publique chargée de la gestion des routes, et de l’Agence de développement municipal, pour leur respect des règles de passation des marchés publics.
La Pharmacie nationale d’approvisionnement et le ministère de l’Education nationale ont été épinglés pour non-respect du Code des marchés publics, selon EnQuête.
Les quotidiens annoncent une ‘’confrontation’’ entre le maire de Ziguinchor (sud), Ousmane Sonko, et Adji Sarr, la jeune dame qui l’accuse de viol.
‘’Les deux protagonistes se retrouvent devant le juge, le 6 décembre’’, note Le Quotidien.
Il affirme que ‘’cette confrontation devrait décider du sort de cette affaire qui tient en haleine le pays depuis plusieurs mois’’.
‘’Après cette étape, les auditions des témoins vont avoir lieu, si le magistrat [chargé de l’instruction du dossier] les juge nécessaires’’, explique Source A.
Kritik’ espère que le ‘’face-à-face’’ d’Ousmane Sonko avec la plaignante sera ‘’le bout du tunnel pour une affaire qui a tenu en haleine le pays depuis [près de] deux ans’’.
‘’Toutes les parties de l’affaire ne cessent d’affirmer leur volonté d’en finir une bonne fois’’, écrit L’info en posant la question de savoir si on va vers un ‘’dénouement’’ de l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko.
Il rappelle que l’opposant et ancien député nie les faits dont il est accusé et soutient être la cible d’un ‘’complot’’ tramé par ses adversaires politiques.
‘’Ces étoiles qui ont brillé à Doha’’
‘’Décès du sergent Fulbert Sambou : le parquet de Dakar écarte la thèse de la violence’’, lit-on dans Sud Quotidien.
Il ajoute, en citant le procureur de la République : ‘’Le certificat de genre de mort établi (…) atteste que l’examen du corps ne distingue pas de signe traumatique ou de traces de violences.’’
‘’Son état de décomposition avancé ne permet pas d’établir les causes exactes du décès, encore moins l’autopsie souhaitée par les enquêteurs’’, ajoute Sud Quotidien sur la base d’un communiqué du procureur Amady Diouf.
Le militant des droits de l’homme Alioune Tine déclare dans le même journal que ‘’l’absence d’autopsie n’aide pas à l’éclatement de la vérité’’.
Pour rappel, le corps de Fulbert Sambou a été retrouvé en mer plusieurs jours après que cet agent de la direction des renseignements militaires a été porté disparu.
Le Soleil est préoccupé par le suivi du traitement médical des enfants vivant avec le sida.
‘’Parmi les personnes vivant avec le VIH figurent des enfants. Malheureusement, depuis quarante ans que le monde fait face à la pandémie de sida, on fait peu de cas de cette couche de la population’’, constate le journal.
Une partie des quotidiens tire le bilan de la phase des poules de la Coupe du monde.
‘’Si le Sénégal a décroché son ticket pour les huitièmes de finale, il le doit en grande partie à des joueurs qui ont émergé dans le onze du sélectionneur national, Aliou Cissé’’, fait remarquer WalfQuotidien.
Kalidou Koulibaly, Idrissa Gana Gueye, Edouard Mendy, Youssouf Sabaly et Ismaïla Sarr font partie de ‘’ces étoiles qui ont brillé à Doha’’, affirme-t-il.
‘’Certains joueurs se sont bien illustrés. C’est notamment le cas de Pathé Ciss, d’Iliman Ndiaye et de Pape Gueye, titularisés face à la Tri’’, l’équipe de l’Equateur, lit-on dans L’As.
‘’Une qualification facilitée (…) par quelques individualités’’, affirme Stades, ajoutant : ‘’Ils s’appellent Edouard Mendy, Kalidou Koulibaly, Ismaïla Sarr, Youssouf Sabaly, Ismail Jakobs, Idrissa Gana Gueye, Iliman Ndiaye et, bien sûr, Aliou Cissé (…) Lors du premier tour, ils ont dû sortir le grand jeu pour tirer l’équipe vers le haut.’’
Le match des huitièmes de finale entre l’Angleterre et le Sénégal va ressembler à une rencontre de Premier League, car ‘’au moins 10 Lions (du Sénégal) évoluent dans le championnat anglais’’, observe Bés Bi Le Jour.
Par Les ex-journalistes du Témoin
LES COLLABORATEURS DU TEMOIN EXCLUS DE LA PROFESSION DE JOURNALISTES !
A partir de ce jour, jeudi 1er décembre 2022, plus aucun de ceux qui font ce journal « Témoin quotidien » ne peut se prévaloir de la qualité de journaliste
Les ex-journalistes du Témoin |
Publication 01/12/2022
Ne rigolez pas car c’est sérieux ! A partir de ce jour, jeudi 1er décembre 2022, plus aucun de ceux qui font ce journal « Témoin quotidien » ne peut se prévaloir de la qualité de journaliste. Nous sommes exclus de cette belle profession et ne pouvons plus nous en prévaloir.
En conséquence de quoi, aucun de nos collaborateurs ne pourra plus couvrir les activités de l’Assemblée nationale (dont la direction de la Communication a déjà sorti un communiqué en ce sens mais rassurez-vous de portée générale !), de la présidence de la République, des ministères, des administrations publiques, des ambassades et chancelleries accréditées au Sénégal.
Plus généralement, nous ne pouvons plus faire ce métier dont nous pensions pourtant qu’il était le nôtre. Tant pis si nous l’avons exercé depuis 40 ans, 30 ans ou 20 ans pour certains dans notre rédaction.
La Commission nationale de la Carte nationale de Presse a décidé sans autre forme de procès, à travers une note circulaire, qu’à compter de ce 1er décembre, tous ceux qui ne détiendraient pas une Carte nationale de Presse par elle délivrée, eh bien ne sont plus des journalistes! Ne sont en tout cas plus en droit de se prévaloir de cette profession. Autrement dit, c’est cette carte qu’elle attribue qui confère la qualité de journaliste. Vous l’avez ? Vous êtes un journaliste ! Vous ne l’avez pas ? Vous êtes un usurpateur qui n’aura dès lors plus le droit de faire son métier.
C’est d’ailleurs au nom de ce raisonnement absurde que le ministre de la Culture et de la Communication a pu dire à la tribune de l’Assemblée nationale que Pape Alé Niang n’est pas un journaliste…car il ne dispose pas d’une carte nationale de presse !
Qu’il se rassure, le distingué Moussa Bocar Thiam, car PAN n’est pas le seul à ne pas être un journaliste dans ce cas puisque, encore une fois, au « Témoin », seul un journaliste a daigné faire la démarche consistant à se faire attribuer une carte de presse par un organe non exclusivement composé de journalistes et fonctionnant sous l’égide du ministère de la Communication !
Mais bon, puisque les animateurs de cette Commission estiment que nous ne sommes plus des journalistes, nous prenons acte et ferons du journalisme maison, c’est-à-dire sans reportages sur le terrain, en attendant sans doute le jour où l’on nous enverra des policiers et des gendarmes pour nous demander de fermer…journal ou plutôt boutique vu que, n’étant plus des journalistes, nous n’avons sans doute plus le droit de publier un journal !
Les ex-journalistes du Témoin
L’ARMP ÉPINGLE LES MAIRIES DE YOFF, DE KEUR MASSAR…
L’Armp a rendu, mercredi, ses rapports 2020 et 2021 sur le respect des dispositions du Code des marchés publics. La commune de Yoff, le Centre de formation professionnelle de Mbour, la mairie de Keur Massar, la mairie de Bargny...
L’Armp a rendu, mercredi, ses rapports 2020 et 2021 sur le respect des dispositions du Code des marchés publics. La commune de Yoff, le Centre de formation professionnelle de Mbour, la mairie de Keur Massar, la mairie de Bargny et la Gouvernance de Ziguinchor ont la note « performance peu satisfaisante ».
Dans son rapport 2020, l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp) note des manquements dans le processus de passation de marchés publics à la mairie de Yoff. C’est une période qui concerne la gestion de Abdoulaye Diouf Sarr, maire de juin 2014 à janvier 2022 et le régulateur ne donne pas une bonne note à cette commune dans la classification des autorités contractantes selon la nature et la consistance des dysfonctionnements relevés. Yoff est logé dans la catégorie « performance non satisfaisante ». D’après l’Armp, il y a 3 sur 20 autorités contractantes, soit 15% auprès desquelles des « violations significatives » des dispositions du Code des marchés publics ont été décelées. Sous ce rapport, le régulateur épingle la mairie de Yoff et le Centre de formation professionnelle de Joal-Fadiouth. L’Armp décerne aussi performance non satisfaisante au Centre de formation professionnelle de Mbour, à la mairie de Keur Massar, la mairie de Bargny et la Gouvernance de Ziguinchor.
Le Fonsis et la mairie de Kongheul refuse d’être audité
L’Armp qui a rendu hier ces rapports d’audit et de gestion des années 2020 et 2021. Saër Niang, son Directeur général a indiqué qu’au titre de la gestion 2021, des cabinets avaient pour mission d’auditer 120 autorités contractantes réparties en 6 groupes. Finalement, l’audit a porté sur 117 autorités contractantes (ac). La raison ? Le Fonds souverain d’Investissements stratégiques (Fonsis) qui, contrairement à l’avis de l’Armp, s’estime non soumis aux dispositions du Code des marchés publics et a refusé, comme les années précédentes, d’accueillir la mission, d’après M. Niang.
Selon l’Armp, l’actuel maire de la commune de Koungheul a informé n’avoir trouvé aucun dossier de marché à sa prise de fonction. Ce qui n’a pas permis aux auditeurs d’exécuter la mission. Les marchés de l’Unité de coordination et de gestion des déchets solides ont été audités en même temps que ceux du ministère de l’Urbanisme, du logement et de l’hygiène publique. En définitive, renseigne le Directeur général de l’Armp, les 117 autorités contractantes auditées ont passé 7 629 marchés pour une valeur estimée à 1922 milliards 909 millions 420 mille 33 francs Cfa.
1% des marchés s’est fait de gré à gré en 2021
Les contrôles et vérifications effectués ont porté sur un échantillon représentatif de 3 361 marchés d’une valeur totale estimée à 1802 milliards 847 millions 292 mille 846 francs Cfa, soit un taux de couverture globale de 44 % en nombre et de 94 % en valeur. Par ailleurs, sur 7 629 marchés passés par les 117 autorités contractantes auditées : 84 l’ont été par entente directe, dont 2 par offres spontanées négociées. Ces marchés passés par entente directe et offres spontanées négociées ont été audités à 100%. Parmi ceux-ci figurent : l’entente directe pour la construction clé en main de l’autoroute Mbour-Kaolack pour un montant de 405 milliards de francs Cfa, passée par Ageroute dans le cadre d’une convention avec Exim-Bank China.
L’offre spontanée négociée relative au renouvellement du collecteur Hann-Fann passée par l’Office national de l’assainissement (Onas) pour un montant de 82 milliards 860 millions de francs Cfa, l’offre spontanée négociée pour la fourniture clé en main de matériel de lutte contre les incendies et d’équipements médicaux conclue par le ministère de l’Intérieur pour un montant de 91 milliards 599 millions 39 mille 817 francs Cfa.
Auparavant, il est revenu sur le rapport de 2020. Saër Niang soutient que pour les performances peu ou pas satisfaisantes, il est constaté des cas de violations graves telles que des commissions de marchés dont la composition n’est pas conforme, la non-inscription de marchés dans le Plan de passation des marchés (Ppm) ou l’Avis général de passation des marchés (Agpm), des offres qui sont signées de façon anonyme sans indication du nom et de la qualité des signataires, l’attribution de marchés à des candidats dont l’objet social est sans lien avec le marché.
« Globalement, la transparence est respectée dans les marchés publics »
Sur les 120 autorités contractantes dont les marchés ont fait l’objet de revue, seules les performances de 22 (11 collectivités territoriales, 7 Services déconcentrés, 1 établissement public, 1 ministère et 1 société nationale) ont été jugées peu satisfaisantes. A en croire, le directeur général de l’Armp, les « audits n’ont pas révélé de dysfonctionnements qui relèveraient de velléité de détournements ».
Par ailleurs, le directeur général de l’Armp note qu’au Sénégal on passe à peu près 30.000 marchés par an. Selon lui, on peut retenir que 67% des marchés ont été remportés par les entreprises nationales, soit seules ou soit en groupement. Les entreprises étrangères qui interviennent au niveau du Sénégal sont sous le chef de pelotons des entreprises chinoises. 18% des marchés sont remportés en moyenne durant les deux dernières années par les entreprises chinoises suivies par les entreprises turques, françaises qui sont autour de 4%. Ensuite, les entreprises allemandes, marocaines et les Emirats Arabes Unis sont autour de 3%.
Il faut noter que les marchés de travaux représentent à peu près 85% du budget de la commande publique et les appels d’offres représentent près de 82 à 85% des marchés. Les ententes directes jusqu’ici le Sénégal calculait les ententes directes par la valeur et donc durant les années 2018- 2019 on était autour de 6 - 7%. Pour le directeur général de l’Armp, « globalement la transparence est respectée dans les marchés publics » puisque pour l’essentiel les marchés sont passés par appel d’offre qui est le mécanisme par défaut de passation de marché.
Le chef de l’Etat adresse ses félicitations aux Lions
Le Président Macky Sall a ouvert hier le conseil des ministres par un message de félicitations aux Lions de football qui se sont brillamment qualifiés en 8e de finale de la Coupe du Monde. Le chef de l’Etat a également renouvelé ses encouragements aux joueurs de l’équipe nationale de Football ainsi qu’à l’encadrement technique et administratif. Phase II du programme de lampadaires solaires Restons à la réunion hebdomadaire du gouvernement pour souligner que le chef de l’Etat a insisté sur la mise en œuvre de la Phase II du programme de lampadaires solaires. A ce propos, il a rappelé l’importance du programme des lampadaires solaires qui demeure un marqueur de la politique d’équité sociale et territoriale. Ainsi le ministre du Pétrole et des Énergies a été invité à accélérer la mise en œuvre de la phase II dudit programme (115 000 unités), dont la répartition doit notamment obéir aux critères d’équité territoriale.
Renforcer les moyens de la Sonaged
Le Président Macky Sall veut que la nouvelle Société nationale de Gestion intégrée des Déchets solides urbains (Sonaged) fasse plus que l’Ucg. Pour ce faire, le Premier ministre Amadou Ba et le ministre de l’Hygiène publique sont invités à prendre toutes les dispositions adéquates en vue de renforcer les ressources et les moyens d’intervention de la nouvelle Société nationale de Gestion intégrée des Déchets solides urbains (Sonaged SA) pour la consolidation des performances du système de gestion des déchets solides urbains. Il s’est réjoui des efforts notables consentis par l’Etat, les agents de l’ex-Ucg, les acteurs et concessionnaires du nettoiement pour améliorer le cadre de vie des populations et la gestion des déchets solides urbains.
Décret de création de l’Université du Sénégal oriental
Une vieille doléance du Sénégal oriental sera bientôt satisfaite. La région de Tambacounda réclame depuis une décennie une université. Le gouvernement compte concrétiser cette promesse du chef de l’Etat. A cet effet, le conseil des ministres a examiné et adopté le projet de décret portant création de l’Université du Sénégal oriental (USO). Dans le même sillage, il a adopté aussi le projet de décret portant création de l’Université Souleymane Niang de Matam (USN).
Accident mortel après le match du Sénégal
Un élève âgé de 12 ans a perdu la vie à l'hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff. Le potache a été percuté par une charrette alors qu’il jubilait après la victoire des «Lions» de la Teranga sur l'Équateur comptant pour la Coupe du monde de football. Bassirou Ndiaye est grièvement blessé à la tête. Il a été évacué à l'hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff par les sapeurs-pompiers suite à une réquisition de la Police de Jaxaay. Finalement, le petit a rendu l'âme au bloc opératoire. Après le choc, le charretier a pris la fuite. La police de Jaxaay a ouvert une enquête en attendant les résultats de l'autopsie.
La Senelec forme ses prestataires
Pour l'amélioration de ses services, la Société nationale d'électricité (Senelec) a entrepris depuis hier un vaste programme de formation au profit de ses prestataires agréés et entrepreneurs regroupés en collectif. Une manière, selon le chargé de communication du Collectif des prestataires agrées, Baba Sy et le Directeur général de la Senelec, de promouvoir la qualité dans l'offre de service par l'habilitation. Ce sont au total 70 mille personnes qui seront formées sur la sécurisation, l'hygiène et la protection.
Indiscipline sur la RN 1 à hauteur de Thiaroye Guinaw rails
Sur l'axe routier Poste Thiaroye/Rond-Point Sips, c’est l'indiscipline totale. Devant l'arrêt de la mairie de Guinaw rails Sud, les véhicules de transport sèment le bordel. Les chauffeurs stationnent leurs véhicules au milieu de la chaussée pour descendre ou prendre des clients. Ce qui obstrue la circulation créant ainsi des embouteillages et un désordre total. On assiste parfois à des échanges de propos aigres doux entre automobilistes. L'escadron de surveillance routière de la Gendarmerie doit y remettre de l'ordre.
Kolda : Une batteuse d'arachide broie un cultivateur
Alassane Seydi, un jeune cultivateur, a été broyé par une machine batteuse d'arachide que son frère lui a achetée récemment. L'incident s'est produit au village de Kounfarang dans la commune de Bignarabé, dans le département de Médina Yoro Foulah. C'est au moment de mettre les bottes d'arachide dans la machine que son boubou a été emporté par la machine qui l'entraîne à l’intérieur.
La Gendarmerie interpelle un faux infirmier
La gendarmerie a mis hors d’état de nuire un faux infirmier qui exerçait dans la commune de Yarang Balante, dans la région de Sédhiou. Il a été interpellé aux environs de 18h par les éléments de la brigade territoriale de Samine. La perquisition effectuée au domicile du faux infirmier a permis aux pandores de saisir un lot de matériels médicaux et des médicaments. Il s’agit de deux blouses de protection jetables, 21 pinces, 04 plateaux, 03 tensiomètres, 02 paires de ciseaux, 02 stéthoscopes, 02 blocs d’ordonnancier de 100 pages, 02 registres de consultation, 01 tambour, 01 haricot, 01 thermo flash, 01 thermomètre, un cachet et 02 frigos bar.
RSF promet de travailler à la libération de Pape Alé Niang
Le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF), Christophe Deloire, a promis, mercredi, à Dakar, de faire le nécessaire pour obtenir la libération du journaliste sénégalais Pape Alé Niang, qui est arrêté depuis le 6 novembre pour des faits liés à l’exercice de son métier. «J’ai obtenu un permis de visite. J’irai le voir demain matin. On fera tout pour qu’il sorte [de prison] le plus vite possible », a soutenu Deloire. Le Secrétaire général de RSF a fait cette promesse lors du lancement des activités du bureau à Dakar pour l’Afrique subsaharienne, de ladite organisation de défense de la liberté de la presse. «Le Sénégal est un pays extrêmement important pour nous. Il doit être un modèle régional. Il faut d’ailleurs saluer les propos qu’a tenus le Président Macky Sall lorsqu’il a été élu en disant que, durant son mandat, aucun journaliste ne sera placé en détention », a ajouté Christophe Deloire. «Il l’a répété en 2018 quand on lançait le partenariat sur l’information et la démocratie. Un engagement fort ! Malheureusement, cet engagement-là a été démenti. Qu’il (Macky Sall) fasse en sorte que ce soit d’une courte parenthèse et que Pape Alé Niang sorte de prison », a-t-il confié à l’Aps. Le bureau à Dakar de RSF pour l’Afrique subsaharienne va ‘’couvrir’’ les activités de ladite organisation dans 40 pays africains, selon Deloire.
Les nominations en Conseil des ministres
Le chef de l’Etat a secoué la diplomatie lors du conseil des ministres. Le Général de Division El Hadji Daouda Niang est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal en Côte d'Ivoire, en remplacement de Abdou Khadir Agne. Ce dernier devient ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Sénégal au Niger, en remplacement de Paul Benoit Sarr. Quant à l’expert en relations internationales Doro Sy, il est promu ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en République démocratique du Congo, en remplacement de Papa Talam Diao.
L’ancien maire de Tamba devient Pca de l’Anrac
L’ancien maire de Tambacounda, battu lors des dernières élections locales, revient aux affaires. Responsable de l’Alliance pour la République (Apr), Mame Balla Lo, est promu président du Conseil de Surveillance de l’Agence nationale pour la Relance des Activités économiques et sociales en Casamance (Anrac), en remplacement de Pascal Manga.
Mouhamadou Lamine Massaly nommé Pca de l’Onfp
Ses sorties intempestives contre le leader de Pastef, Ousmane Sonko, ont été rétribuées par le Président Macky Sall. L’ancien libéral Mouhamadou Lamine Massaly est nommé président du Conseil d’Administration de l’Office national de formation professionnelle (Onfp) en remplacement de Mamoussé Diagne. Par ailleurs, le chef de l’Etat a nommé Mamadou Sidibé, professeur titulaire des Universités coordonnateur du projet de l’Université Souleymane Niang de Matam (USN) et Kandioura Noba, professeur titulaire des Universités, coordonnateur du projet de l’Université du Sénégal oriental (USO).
Amaro Ntaby Badji, Directeur du Secteur public local
Le chef de Division à la Direction du Secteur public local, Amaro Ntaby Badji, est promu Directeur du Secteur public local à la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, poste vacant. Virginie Dora Diouf, précédemment Fondé de pouvoirs de l’Agent Comptable des grands projets, est nommée Agent Comptable des Grands projets à la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor en remplacement de Mamadou Oumar Bocoum, admis à la retraite. L’administrateur civil Thierno Sadou Diallo précédemment adjoint au Directeur du Contrôle budgétaire à la Direction générale du Budget, est nommé Directeur des Ressources humaines au ministère des Finances et du Budget, en remplacement de Bassirou Soumaré, admis à la retraite. Conseiller en planification à la Direction générale du Budget, Abou Aw est nommé Directeur des pensions à la Direction générale du Budget, en remplacement de Mouhamadou Diallo, admis à la retraite. Leroux Dramé, administrateur civil, est nommé Secrétaire général du Centre national de la Fonction publique locale et de la Formation.
Les Eaux et Forêts de Kaffrine disposent d’une seule citerne
Dans le cadre de la lutte contre les feux de brousse, un Comité régional de développement a été tenu hier à Kaffrine en présence des autorités administratives et les services compétents. À cette occasion, le bilan de la campagne de l'année dernière a été dressé par le service régional des Eaux et forêts de Kaffrine. Selon le chef du service régional, une nette diminution des feux de brousse a été notée au cours de ces dernières années. Et pour l'année dernière, 46 cas de feux de brousse ont été signalés pour une superficie totale de 850 hectares. Pour cette année-ci, seuls 09 cas de feux de brousse ont été répertoriés sur une superficie de 456 hectares. Au cours de cette rencontre, renseigne Dakaractu, plusieurs contraintes ont été soulevées par le régional du service des Eaux et Forêts de Kaffrine. Il s'agit de l’absence d'implication des collectivités territoriales dans la préservation de l'environnement et surtout du manque de moyens de locomotion pour ledit service. La région de Kaffrine ne dispose qu’un seul camion-citerne fonctionnel.