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27 août 2025
UN ANNIVERSAIRE, ÇA SE… GAGNE !
Pape Thiaw a offert au football sénégalais, le premier Chan de son histoire. Un sacre qui coïncide avec l’anniversaire de celui qui dit avoir comme idole l’autre champion d’Afrique, le coach des Lions, Aliou Cissé.
Pape Thiaw a offert au football sénégalais, le premier Chan de son histoire. Un sacre qui coïncide avec l’anniversaire de celui qui dit avoir comme idole l’autre champion d’Afrique, le coach des Lions, Aliou Cissé.
Il ne pouvait rêver d’un meilleur cadeau d’anniversaire. En effet, Pape Thiaw, né un 5 février, est un homme heureux pour avoir attendu la veille de son anniversaire pour offrir au football sénégalais, le premier Chan de son histoire. Un titre arraché aux tirs au but face à l’Algérie (0-0, 5-4 tab), pays-hôte de cette 7e édition.
L’ancien international sénégalais et membre de la Génération 2002 ne pouvait rêver mieux en devenant le premier entraîneur sénégalais à remporter le Chan. Il vient tout simplement d’écrire son nom dans l’histoire du football sénégalais. A l’image de son mentor et ami, Aliou Cissé. Cerise sur le gâteau, l’ancien coach de Niarry Tally où il a passé trois années, est désigné meilleur entraîneur du Chan.
Né à Dakar, il y a 42 ans, dans le quartier de Ouagou Niayes, l’ancien attaquant des Lions a marqué le Mondial 2002 avec sa fameuse «talonnade» à l’endroit de Henri Camara pour son but en or contre la Suède (2-1 a.p). Il a joué en Suisse, au Fc Lausanne-Sport, ou encore au Racing Club de Strasbourg, en France.
Après avoir passé ses diplômes d’entraîneur en France, l’ancien joueur de Saint-Etienne a fait ses armes au pays en dirigeant à plusieurs reprises le club de Niarry Tally entre 2018 et 2021. Après, Thiaw a intégré le staff de Joseph Koto chez les A’ et il a été choisi pour succéder au technicien, qui a succombé à un malaise en octobre 2021.
Successeur de feu Joseph Koto, tout est allé très vite pour Pape Thiaw, qui a d’abord réussi l’exploit de qualifier l’équipe au Chan, 11 ans après.
Après un début parfait en Algérie, en match de poule, avec une petite mais importante victoire (1-0) face à la Côte d’ivoire, les Locaux vont se faire surprendre par l’Ouganda (0-1), avant de valider de fort belle manière leur qualification au second tour devant la Rdc (3-0).
Pour les quarts et les demies, le technicien sénégalais va faire parler sa science du coaching en domptant la Mauritanie et Madagascar sur le même score de 1-0.
Il restait maintenant à affronter en finale chez lui, dans son jardin, l’ogre algérien, invaincu, meilleur attaque et meilleure défense avec 0 but encaissé.
Dans un stade plein à craquer, une ambiance indescriptible, les gamins de Pape Thiaw vont résister pendant 120 minutes. Avant de s’imposer aux tirs au but (5-4). Entrant du coup dans l’histoire du foot local sénégalais.
En citant Aliou Cissé comme son idole, Pape Thiaw est en train de suivre ses pas, comme il l’avait promis. «Aliou, avant tout, c’est un grand-frère. C’était mon capitaine en sélection, et surtout un mentor pour moi. C’est quelqu’un qui montre la voie. Il a fait quelque chose dont tout le monde rêve : gagner la Can pour son pays. Si on parle beaucoup du Sénégal dans le monde, c’est en partie grâce à lui. C’est un exemple à suivre, c’est le meilleur entraîneur en Afrique. C’est mon idole», confiait-il à Rfi. L’homme à la talonnade est assurément sur la bonne
MOUHAMED MOUSTAPHA FALL DISTINGUE
Le Sénégalais, Mouhamed Moustapha Fall, président de l’Institut Africain des Sciences Mathématiques (AISM), a remporté le prestigieux Prix Ramanujan 2022 pour les jeunes mathématiciens des pays en développement, a-t-on appris
Le Sénégalais, Mouhamed Moustapha Fall, président de l’Institut Africain des Sciences Mathématiques (AISM), a remporté le prestigieux Prix Ramanujan 2022 pour les jeunes mathématiciens des pays en développement, a-t-on appris d’un communiqué du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
«Composé d’éminents mathématiciens du monde entier, le jury du Prix Ramanujan, a apprécié les «résultats impressionnants sur l’existence et la non-existence de solutions d’équations aux dérivés partiels linéaires et non-linéaires inspirées de la géométrie et Mathematical Physics» du professeur Fall», a fait constater dans une note le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
Le Prix Ramanujan porte le nom du mathématicien indien Srinivasa Ramanujan. Il a été fondé en 2004 et a été décerné pour la première fois en 2005. Le prix est décerné à un chercheur d’un pays en développement âgé de moins de 45 ans, qui a mené des recherches exceptionnelles dans un pays en développement. Le lauréat reçoit une enveloppe de 15 000 euros en appui à ses recherches.
Originaire de Keur Samba Kane (Région de Diourbel), le professeur Fall a effectué son cycle secondaire au Lycée Seydina Limamoulaye de Dakar et ses études universitaires à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis.
Après son DEA en mathématiques appliquées à l’UFR des Sciences appliquées et Technologies (SAT), le jeune Fall a poursuivi ses études en Europe où il a obtenu le Diplôme d’études supérieures à l’ICTP et un Doctorat en mathématiques de SISSA (Italie). Il a occupé des postes post-doctoraux en Belgique, en Allemagne et en Italie, avant de revenir servir son pays à AIMS (avec une chaire financée par le Alexander von Humboldt fondation).
Auteur de publications scientifiques, le Professeur Fall a assuré l’encadrement et le suivi de plusieurs étudiants en Master et Doctorat au Sénégal. Il est, aujourd’hui, le seul africain membre du Conseil Scientifique International du Programme International des Sciences Fondamentales de l’UNESCO, 2021-2023. Depuis janvier 2023, il a commencé son mandat en tant que membre du comité exécutif de l’IMU pour 2023-2026.
Le professeur Fall est le deuxième africain à remporter le Prix Ramanujan, après le gabonais Philibert Nang qui l’a obtenu en 2011. Cette récompense vient une fois de plus honorer le système d’enseignement supérieur et de recherche Sénégalais.
MACKY SALL RECEPTIONNE 1200 NOUVELLES GENISSES
Ces sujets à fort potentiel laitier ont été acquis dans le cadre d’un partenariat public-privé entre l’Etat du Sénégal, à travers les ministères de l’élevage et des Finances et l’Association Nationale pour l’Intensification de de la production laitière.
Le chef de l’Etat a procédé a réceptionné officiellement 1200 génisses gestantes. Il s’agit de vaches de races normandes, des montbéliardes, des Holstein, des jersiaises et des brunes des alpes. La cérémonie de réception a eu lieu samedi au siège de l’Association nationale pour l’Intensification de la production laitière.
Ces sujets à fort potentiel laitier ont été acquis dans le cadre d’un partenariat public-privé entre l’Etat du Sénégal, à travers les ministères de l’élevage et des Finances et l’Association Nationale pour l’Intensification de de la production laitière. Cette opération est la quatrième importation depuis 2017, depuis la signature de la convention entre l’ANIPL et l’Etat. Une convention, à travers laquelle l’Etat apporte une subvention de 50% à l’achat des sujets par l’ANIPL. A travers ce partenariat et cette politique d’importation de ces génisses, l’Etat vise à atteindre l’autosuffisance en lait, qui est un point important de la politique de souveraineté alimentaire et du pacte de souveraineté qui a été adopté lors du dernier sommet Dakar2 sur l’alimentation de L’Afrique.
Dans ce cadre, Macky Sall a annoncé l’augmentation du nombre de têtes à importer pour l’année prochaine, en portant le nombre à 2500. « Les chocs exogènes telles que la pandémie Covid19 et les guerres ont fini de nous rappeler qu’un pays doit impérativement avoir la maitrise de son alimentation. C’est la raison pour laquelle j’ai récemment décidé de renforcer cette opération d’importation de génisses gestantes à haut potentiel laitier qui, avec l’accroissement d’une population de métisses notamment par le biais de l’insémination artificielle et l’amélioration du potentiel de nos races locales constituent les principales lignes d’action de la stratégie d’amélioration de notre production laitière. Dès lors, j’ai décidé d’augmenter substantiellement le budget affecté à cette opération afin de porter le nombre de sujet importés de 1200 à 2500 par an et porter la subvention de 30 à 50%. Donc, pour l’année prochaine nous aurons 2500 génisses gestantes pour lesquelles l’Etat paiera les 50% de la valeur » a annoncé le Président Sall.
Revenant sur les raisons de ce soutien à l’ANIPL et au secteur privé de l’élevage, en général, pour intensifier durablement la production laitière, le Président de la République dira que cela s’explique par le fort potentiel que secteur renferme dans la création au sein de cette chaine valeur en terme d’emplois durables et de revenus décents, notamment pour les jeunes et pour les femmes. Cette opération n’est pas une première, c’est la quatrième opération menée par l’ANIPL. Dans son discours, le président a rappelé les efforts déjà consentis par l’Etat dans les précédentes opérations d’importations de génisses. Ce sont 3319 génisses qui ont été importées lors des opérations précédentes, en 2017, 2019 et 2021. Une politique très rentable qui a permis au gouvernement de réaliser des économies substantielles. « Je voudrais souligner l’originalité de l’effet levier de cette forme de partenariat par rapport à l’achat direct de génisses par l’administration. Cette commande groupée permet d’acquérir à la fois un nombre beaucoup plus important de sujets de qualité et à moindre coût, grâce aux économies d’échelle. De plus, outre les races pures composées de sujets ici présents des Holstein, des montbéliardes, des jersiaises des brunes des alpes mais également des normandes, l’ANIPL a pris l’heureuse initiative d’importer des taureaux et des chèvres laitières et même des moutons, au frais des demandeurs » s’est félicité le Président avant d’inviter le ministre de l’élevage à voir les modalités pour que la « subvention soit élargie aux ovins et aux caprins ».
Avant de répondre à la sollicitation du président de l’ANIPL Mamadou Bâ pour l’acquisition de terres destinées à la culture fourragère, indispensables dans l’élevage intensif. « Le développement de la chaine de la chaine de valeur lait et l’atteinte d l’objectif d’autosuffisance en lait reste tributaire d’une bonne organisation des acteurs, d’une alimentation de qualité du cheptel. Evidemment cela pose le problème de l’accès au foncier et vous avez raison, M. le président, il nous nous faut, en collaboration avec l’association des maires, avec les ministères de l’Agriculture, de l’Elevage que nous puissions trouver des terres pour les éleveurs. L’élevage intensif va de pair avec la disponibilité du foncier et la production de plantes fourragères », a reconnu Macky Sall. A cet effet, il a annoncé l’accélération du Projet de renforcement de la résilience des écosystèmes du Ferlo (PREFERLO) afin de trouver plus de terres et d’eau à mettre à la disposition des éleveurs.
UNE PREMIERE ETOILE... COMME UNE LIBERATION
Can 2022 -il y a un an le Sénégal remportait son premier trophée à la Can
Le 6 février 2022 est une date à marquer dans le marbre du football sénégalais et dans la mémoire collective des Sénégalais. Voilà un an, jour pour jour, le Sénégal, fêtait son premier trophée continental. La bande à Sadio Mané libérait tout un peuple, en lui offrant le titre de champion d’Afrique des nations. Grâce à leur victoire en finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), face à l’Egypte, au stade Olembé de Yaoundé (0-0 a.p. 4-2 TAB). Les «Lions» réalisaient un rêve vieux de plus de 60 ans. A Dakar, comme partout à travers le Sénégal, les champions d’Afrique ont été accueillis, dans la nuit du 6 février 2022 et célébrés en héros par des milliers de personnes.
L e 6 février sonne comme une date de libération pour le football sénégalaise. Confinés, depuis plus de 60 ans, dans le rang des «sans grades», le «Lions» rendaient fiers leur pays, en remportant la finale de la CAN 2022. Ils décrochent cette première étoile, en battant l’Egypte, septuple champion d’Afrique, au bout d’une finale disputée et indécise d’un bout à l’autre. Mais, au terme d’une séance de tirs au but à rebondissements, Edouard Mendy et Sadio Mané, les deux héros, élus respectivement meilleur gardien et meilleur joueur du tournoi, portent tout le peuple sénégalais en lui permettant d’ouvrir un nouveau chapitre de son histoire dans un stade Olembé de Yaoundé. Les «Lions» de la «Teranga» se sont surtout donné les moyens de le réaliser. Face aux Pharaons de Mohamed Salah, coéquipier à Liverpool de Sadio Mané et de leur portier Mohamed Gabaski.
Malgré, une domination assez nette exercée tôt dans le match, le Sénégal a fait face à une farouche résistance. Ils sont allés le chercher. Au terme d’un match serré, qui s’achève après le temps réglementaire et la prolongation, sur un score de 0 à 0. Edouard Mendy, va se montrer plus que décisif, au moment de stopper le tir au but de Mohanad Lasheen, et offrir durant la séance des pénaltys la balle de match à Sadio Mané. Et le Ballon d’Or africain n’a pas cette fois tremblé, malgré son penalty loupé en début de match. Aliou Cissé et ses «Lions» sont aux anges et s’installent sur le toit du continent
Ils donnent au Sénégal ses lettres de noblesse et lui permettent de régner enfin sur l’Afrique. “Cela prouve encore qu’avec la force de travail, la persévérance, le fait de ne jamais se décourager, on arrive à obtenir ce qu’on veut. Aujourd’hui nous sommes fiers, On gagne face à l’Egypte qui a sept Coupes d’Afrique. Cela s’est joué à peu de choses, c’est le Sénégal qui a gagné aujourd’hui. Ce n’est pas rien, je veux féliciter nos joueurs. Je suis très ému parce que cette coupe, on l’a gagnée pour tout le peuple sénégalais. Il la réclamait depuis plus de 60 ans. On va profiter de ces bons moments. Aujourd’hui, nous aussi on a notre étoile”, se réjouissait Aliou Cissé, après la rencontre. Des propos partagés par toutes les générations qui se sont succédé depuis plus de soixante ans au sommet du football. Le tout avec son lot de désillusion, notamment lors des finales des éditions 2002 et 2019.
LES HOMMAGES DE TOUT UN PEUPLE AUX NOUVEAUX ROIS D’AFRIQUE
Dans les rues de Dakar, les supporters, qui ont retenu leur souffle jusqu’au dernier tir réussi de Sadio Mané, laissent éclater leur joie. Dans la capitale sénégalaise, comme dans les autres localités, l’exultation est à son comble. Des foules enthousiastes et en liesse célèbrent leur nouveaux héros et cette nouvelle génération de footballeurs aux pointures internationales, comme Sadio Mané, Ismaïla Sarr, Edouard Mendy, Abdou Diallo, Kalidou Koulibaly, Bamba Dieng, Saliou Ciss, Gana Guèye, Cheikhou Kouyaté, entre autres.
En plus de cet accueil populaire, les «Lions» ont été reçu, deux jours plus tard, en grande pompe au Palais présidentiel. En guise de récompense, pour leur sacre, le président de la République, Macky Sall, a félicité et offert 50 millions de francs CFA à chacun des «Lions». Les 28 «Lions» et leur encadrement bénéficieront également de deux terrains à Dakar (200 mètres carrés) et à Diamniadio (500 mètres carrés).
MACKY SALL VEUT UN PROGRAMME NATIONAL DE SOUTIEN AU FOOTBALL LOCAL
Le président de la République, Macky Sall, a demandé dimanche soir au ministre des Sports et aux acteurs du football de lui proposer un programme national de soutien au football local.
Dakar, 6 fév (APS) - Le président de la République, Macky Sall, a demandé dimanche soir au ministre des Sports et aux acteurs du football de lui proposer un programme national de soutien au football local.
Le président Sall a donné cette instruction en recevant l'équipe nationale de football local, vainqueur de l'édition 2022 du Championnat d'Afrique de football (CHAN) et celle de beach soccer.
Les Lions locaux ont remporté samedi le CHAN 2002 aux dépens de l'Algérie, pays organisateur, à l'issue de la série des tirs au but (5-4).
Les deux équipes étaient à égalité, 0-0, à l'issue du temps réglementaire et des prolongations.
Les Lions du beach soccer ont, pour leur part, remporté leur septième trophée continental en octobre dernier.
Macky Sall, s'exprimant lors de la cérémonie organisée en l'honneur des deux équipes, a invité les entreprises privées et publiques à accompagner le football local.
Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Augustin Senghor, le capitaine de l'équipe nationale locale, Moutarou Baldé, et des Lions du beach soccer, avaient plaidé devant le président Sall pour un accompagnement du football local.
CE QUE MACKY PROMET AUX CHAMPIONS LOCAUX ET DU BEACH SOCCER
Le chef de l'Etat, Macky Sall, a annoncé dimanche avoir décidé d'allouer une prime spéciale de 10 millions de francs CFA et un terrain de 500 mètres carrés dans la région de Dakar à chacune des équipes nationales de football local et de beach soccer
Le chef de l'Etat, Macky Sall, a annoncé dimanche avoir décidé d'allouer une prime spéciale de 10 millions de francs CFA et un terrain de 500 mètres carrés dans la région de Dakar à chacun des membres des équipes nationales de football local et de beach soccer et leur encadrement.
''J'ai décidé de vous allouer, ainsi qu'à chacun des membres des délégations du CHAN et de la CAN du beach soccer, une prime de 10 millions de FCFA, ainsi qu'un terrain de 500 mètres carrés dans la région de Dakar'', a-t-il dit.
Le président Sall recevait les Lions du football local et ceux du beach soccer, dimanche dans la soirée, après la victoire des premiers, samedi, à l'issue de l'édition 2022 du Championnat d'Afrique des nations (CHAN).
Les Lions locaux ont remporté le trophée du CHAN en venant à bout de l'Algérie, le pays organisateur, à l'issue de la série des tirs au but, 5-4.
A l'issue du temps réglementaire et des prolongations, les deux équipes étaient à égalité, 0-0.
Les Lions de beach soccer, pour leur part, avaient remporté leur septième trophée en octobre dernier.
Pour le président Sall, avec leur victoire au CHAN, les Lions du football local offrent ''le meilleur cadeau d'anniversaire'' au Sénégal, ce lundi coïncidant avec l'anniversaire du premier sacre du pays à la Coupe d'Afrique des nations (CAN).
''Mieux encore, alors que vous étiez considérés comme des outsiders après 11 années d'absence de notre pays en CHAN, vous avez déjoué tous les pronostics, prouvant par là qu'avec la force et la détermination du lion, il n'y a pas de pronostic qui vaille. Tout peut s'arracher, jusqu'à la victoire finale'', s'est félicité Macky Sall.
S'agissant du beach soccer, le chef de l'Etat a par ailleurs salué "le brillant parcours'' de ses membres qui ont, dit-il, "tracé le chemin et suscité de nouvelles vocations en ouvrant la voie à de jeunes générations qui auront la lourde tâche de marcher [dans les pas de leurs aînés] pour maintenir le standing de notre pays dans le cercle restreint des meilleures nations du football de plage''.
MACKY A TOUBA CE JOUR
Le président de la République Macky Sall est attendu dans la cité religieuse de Touba ce lundi pour prendre part à l’ouverture officielle du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF)
Touba, 5 fév (APS) – Le président de la République Macky Sall est attendu dans la cité religieuse de Touba ce lundi pour prendre part à l’ouverture officielle du Complexe Cheikh Ahmadoul Khadim pour l’éducation et la formation (CCAK-EF), a appris l’APS.
Selon le recteur dudit Complexe, Sérigne Ahmadou Badawi Mbacké, joint par l'APS, le président Macky Sall est attendu dans la ville de Touba (centre) vers 12 heures.
Le Khalife général des mourides Sérigne Mountakha Mbacké va présider l’ouverture de ce Complexe universitaire dont le coût est estimé 37 milliards de francs CFA.
LES CHAMPIONS D'AFRIQUE DU CHAN DEJA A DAKAR
L’avion transportant l’équipe nationale locale, championne d’Afrique, a atterri, dimanche, vers 20h30 GMT à l’Aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar
Dakar, 5 fev (APS) – L’avion transportant l’équipe nationale locale, championne d’Afrique, a atterri, dimanche, vers 20h30 GMT à l’Aéroport militaire Léopold Sédar Senghor de Dakar, a constaté l’APS.
Des supporters sont venus accueillir l’équipe qui a offert au Sénégal son premier trophée du CHAN, une compétition ouverte aux joueurs évoluant dans les clubs de leur pays.
Les Lions qui ont battu en finale l'Algérie, le pays organisateur du tournoi, aux tirs au but (5-4), ont regagné Dakar par vol spécial affrété par le chef de l’Etat.
La délégation sera reçue dans la soirée par le président Macky Sall.
L'équipe nationale locale est entrée dans les annales du football en offrant au Sénégal son premier titre dans cette compétition.
L'équipe A avait remporté la Coupe d'Afrique des nations (CAN) en février 2022, au Cameroun, aux dépens de l’Egypte.
L’équipe nationale locale sénégalaise a retrouvé la phase finale de cette compétition après 11 ans d’absence. Lors de la première édition en 2009, le Sénégal avait pris la quatrième place.
Les Lions n’ont pas fait mieux en 2011 pour leur deuxième participation au tournoi. Ils avaient été éliminés dès le premier tour sur une défaite contre la Tunisie (0-2), qui avait remporté le CHAN.
Le Sénégal devient la première nation à remporter les 3 trophées de la Confédération africaine de football (CAF) : Coupe d’Afrique des Nations, Championnat d’Afrique des Nations et Coupe d'Afrique des nations de beach soccer.
La particularité du CHAN est que les équipes participantes ne peuvent aligner que des joueurs évoluant dans les clubs de leur pays.
La CAF a initié cette compétition en 2009, dans le but de contribuer à la promotion du football africain.
LA VICTOIRE DES LIONS AU CHAN, UN DES SUJETS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les quotidiens parus ce lundi se trouvent partager entre la célébration de la victoire des Lions du football local au Championnat d'Afrique des nations (CHAN) et les échos de la mobilisation du camp du pouvoir pour un meeting tenu à Pikine
Dakar, 6 fév (APS) - L'intérêt des quotidiens parvenus lundi à l'APS se trouve partagé entre la célébration de la victoire des Lions du football local au Championnat d'Afrique des nations (CHAN) et les échos de la mobilisation du camp du pouvoir pour un meeting tenu à Pikine dans la banlieue dakaroise.
''Sur le toit de l'Afrique'', affiche le quotidien Enquête, au sujet de la victoire des Lions aux dépens de l'Algérie, pays organisateur, samedi, en finale de l'édition 2022 du Championnat d'Afrique des nations (CHAN).
Le journal évoque une période "faste pour le Sénégal, vainqueur de la CAN, du beach soccer et désormais du CHAN''. ''Le foot sénégalais chante son âge d'or'', relève sur le même sujet le quotidien spécialisé Stades. ''Le grand chelem'', affiche Record, autre quotidien spécialisé dans l'information sportive.
Ce journal, comme la plupart des quotidiens ayant traité de ce sujet, rapporte que le chef de l'Etat, Macky Sall, a décidé d'allouer une prime spéciale de 10 millions de francs CFA et un terrain de 500 mètres carrés dans la région de Dakar aux Lions locaux et à ceux du beach soccer et à leur encadrement. Ces derniers avaient remporté leur septième titre continental en octobre dernier.
''Le Sénégal entre dans l'histoire. Vainqueurs de la CAN 2022 avec les séniors, les locaux ont également remporté samedi le CHAN 2023, en battant en finale l'Algérie dans son jardin'', écrit le journal Le Quotidien.
''Un sacre héroïque pour les gamins de Pape Thiaw, au mental très fort, qui ont contraint le pays-hôte aux prolongations, avant de se montrer plus adroits aux tirs au but (0-0, tab 5-4)'', ajoute Le Quotidien.
''Historique. Enormissime. Sensationnel et magnifique. Les superlatifs ne manquent pas pour décrire l'exploit des Lions locaux dans ce Championnat d'Afrique des nations (CHAN)'', commente Walfquotidien.
Bès Bi Le Jour célèbre à son tour les Lions en titrant ''Chanpions. Premier triplé CAN, CHAN, beach soccer''. ''Le Sénégal de la gagne'', renchérit Le Soleil. Le journal met ce résultat sur le compte d'une "politique étatique qui mise sur l'humain et les infrastructures''.
Le trophée remporté par les Lions du foot local, ''premier de l'histoire, est parti pour changer la vie du football local sénégalais'', estime le quotidien L'Observateur.
La célébration du sacre sénégalais, même fastueuse, laisse malgré tout de la place à la politique dans les quotidiens, dont plusieurs reviennent sur le meeting organisé par le camp du pouvoir à Pikine, dans la grande banlieue dakaroise.
Le Premier ministre, Amadou Ba, ''bande les muscles'', indique le quotidien L'As dont la une tente de donner un aperçu de la grande mobilisation des troupes réussie à Pikine par le pouvoir.
Un meeting au cours duquel le Premier ministre est apparu ''en chef de guerre'', selon la formule de Kritik', lequel quotidien note qu'à cette occasion, Amadou Ba ''a troqué ses habits protocolaires [et s'est mué en chef de guerre pour, non seulement constater l'engagement sans faille des troupes, mais aussi pour avertir les déstabilisateurs que rien ne sera plus comme avant''.
''Quitte à appliquer la loi du Talion, mais le PM jure que personne ne pourra troubler la quiétude du pays ou déstabiliser la bonne marche des institutions'', poursuit le journal.
''Riposte musclée d'Amadou Ba'', le Premier ministre assurant que l'Alliance pour la République (APR, au pouvoir) et la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) de la majorité ''vont défendre la République, les institutions et le président Macky Sall'', rapporte l'Info.
''Ceux qui menacent, je voudrais leur dire une bonne fois pour toutes : l'Etat restera debout et l'Etat est toujours debout. On a les moyens de faire face'', dit-il dans des propos cités par le même journal, en allusion aux dernières déclarations de l'opposant Ousmane Sonko.
''Macky [Sall] est notre seul plan en 2024 et en 2029'', assène-t-il à la une du journal Le Quotidien, en allusion à une candidature du président sortant à la présidentielle.
Pour justement ces élections-là, Khalifa Sall, Karim Wade et Ousmane Sonko sont ''sur la liste rouge'', croit savoir Tribune. Ces opposants sont sur ''la liste rouge des +inadmissibles candidatures+ sous hypothèque'', selon le même journal.
Par Félix NZALE
DE DIOUF À SONKO, LE SYNDROME D’HUBRIS
Il nous apparait en conséquence, et plus généralement, que nos hommes politiques, dès qu’ils accèdent au pouvoir, sont atteints de ce que l’on appelle le syndrome d’hubris
Le Président Abdou Diouf au pouvoir, l’opposant Abdoulaye Wade n’a eu de cesse de le traiter de dictateur et de tripatouilleur à son avantage de la Constitution. Diouf était aussi dépeint par Wade - et Macky Sall, alors membre du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) - comme le champion de la confiscation des libertés.
Abdoulaye Wade arrivé au pouvoir en 2000, présentait les mêmes symptômes de la «maladie» que Diouf, d’après l’opposant Macky Sall et l’ensemble de la classe politique hostile au «pape du Sopi». Selon le patron de l’Alliance pour la République (APR), qui se disait prêt à envoyer plus de dix mille jeunes le déloger du palais présidentiel s’il s’entêtait à vouloir rester au pouvoir au terme de son second mandat, Wade est pire que Diouf.
Ousmane Sonko, le nouvel opposant arrivé sur la scène politique de manière presque anecdotique, estime pour sa part que Macky Sall est le diable en personne.
Wade et Diouf avaient souhaité un renouveau moral face au déclin de certaines valeurs fondamentales, et promis de gommer les abus et les effets pervers du système. Sauf que la cohérence profonde entre les paroles et les actes a, semble-t-il, fait défaut.
Il nous apparait en conséquence, et plus généralement, que nos hommes politiques, dès qu’ils accèdent au pouvoir, sont atteints de ce que l’on appelle le syndrome d’hubris. C’est-àdire cet état d’arrogance et de surestime de soi qui conduit à des erreurs de jugement et à des comportements problématiques. Ils deviennent insensibles aux avertissements et aux critiques, peu disposés à admettre leurs erreurs, et donc incapables de maintenir une perspective humble et réaliste.
Il nous apparait également que l’ «ange» redevient le «monstre» aussitôt qu’il l’a combattu et vaincu. Il gouverne selon les mêmes règles et principes, autrement dit selon ses caprices, ses humeurs et ses désirs personnels. Il parvient toujours à se mettre au-dessus des lois en contrôlant les tribunaux, en noyautant les institutions, en éliminant ses opposants. Son discours ne varie pas : mystificateur et obscène qui souligne la réussite de son régime et vante son génie. Le peuple ? Une fiction utile dont on se sert pour asseoir sa légalité. Rien de plus. Ce peuple, justement, n’a plus l’intention de n’être que cet occupant insouciant et sans titre dans son pays ; un voyageur de passage dans sa propre Histoire.
La génération actuelle a désormais conscience qu’elle est comptable vis-à-vis des générations futures de ses actions et de ses dépravations. L’avenir jugera, il est donc impératif de construire le vivre-ensemble. C’est ainsi d’une nouvelle présence dont les Sénégalais ont besoin qui doit naître du désarroi d’un pays à la dérive.
Ousmane Sonko qui s’est affirmé sur la scène politique comme le chantre de l’antisystème a promis de «tuer» en lui le «monstre» et de nous «rendre» notre fierté et notre liberté. Le leader du parti Pastef sait-il seulement que pour nous rendre notre liberté il faudrait d’abord qu’il soit lui-même libre ? Et pour cela, il devrait savoir que le premier acte par lequel la liberté peut se révéler, c’est avant tout la prise de conscience de sa non-liberté.
S’opposer n’est pas ce qu’il y a de plus difficile, et le Sénégal n’a pas d’existence in abstracto. Le cas échéant, Sonko - ou n’importe quel opposant actuel - devra faire face à des réalités autrement plus complexes. Parce que le pouvoir est aussi conditionné et déterminé par des contingences multiples, endogènes et exogènes, objectives et subjectives
Les Sénégalais ne sont plus dupes, si tant est qu’ils l’ont été. Ils jugent et apprécient sur la base des réponses que l’on apporte à leur pauvreté et à leur déficience. Et plus l’espoir est grand, plus la chute du «monstre» est dramatique.