Pour la première fois de sa vie de sélectionneur des «Lions», Aliou Cissé va disputer un match de 8e de finale en Coupe du monde. Après l’élimination en phase de poule lors de la précédente édition, Cissé a cette fois-ci validé son ticket du second tour au Mondial de fort belle manière. A l’occasion, Sud Quotidien sort les chiffres qui l’accompagnent depuis ses débuts sur le banc des «Lions» en mars 2015.
MATCHES OFFICIELS
Et de 60 pour Aliou Cissé Le sélectionneur national du Sénégal a conduit les «Lions» à leur 60e match officiel mardi dernier. Un match fêté de la plus belle des manières avec cette qualification au second tour de Coupe du monde. C’était à l’occasion de la victoire du Sénégal contre l’Equateur (2-1). Arrivé à la tête des «Lions» en mars 2015, Aliou Cissé a disputé en tout et pour tout 83 matches. Sur les 60 rencontres officiels que Cissé a dirigées comme entraineur, les 40 ont eu lieu en dehors du Sénégal. Seules 20 ont été jouées à domicile. 43 victoires ont été obtenues dont 26 acquises hors de nos bases durant ces 60 matches. Il a aussi concédé 11 matches nuls dont 9 à l’extérieur et essuyé 6 revers tous en dehors du Sénégal. Comme quoi, Aliou Cissé n’a jamais perdu en match officiel joué à domicile.
BUTS OFFICIELS
Le cap des 100 buts franchi Durant les 60 matches officiels, les «Lions» de Cissé ont marqué 101 buts dont 61 pointés en dehors de la base affective des «Lions». Les 100 et 101es buts portent la marque d’Ismaila Sarr et de Kalidou Koulibaly. Un total très symbolique noyé par l’euphorie de la qualification au second tour suite à la victoire des «Lions» sur l’Equateur. Si les «Lions» ont inscrit 101 buts en 60 matches officiels pour une moyenne d’environ 2 buts par rencontre, ils en ont aussi pris. 31 buts ont été concédés par les différents gardiens qui se sont succédé dans le camp des «Lions» depuis l’arrivée de Cissé à la tête des «Lions». Sur les 31 buts pris, 21 ont été encaissés en dehors du Sénégal. A signaler que pour les tous les 83 matches officiels et amicaux confondus de Cissé en équipe nationale, l’attaque a claqué 131 buts contre 48 pris.
JOUEURS UTILISES
Nicolas Jackson le 90e élément En ayant lancé Nicolas Jackson à la 73e mn du match contre les Pays-Bas, Aliou Cissé venait d’utiliser son 90e joueur depuis qu’il a pris fonction comme sélectionneur des «Lions» en mars 2015. 90 joueurs tous utilisés en 83 rencontres dont 60 officielles. Un nombre qui laisse à croire que Cissé a eu le temps de bien chercher pour enfin arriver à dégager un groupe presque immuable. Même s’il faut le reconnaître, avec les «Binationaux» qui sortent de terre comme des champignons encouragés par les bons résultats des «Lions» dans les grandes compétitions, pourrait augmenter le nombre dans les matches à venir. Surtout que les 90 joueurs utilisés n’ont rien à voir avec les 25 joueurs déjà convoqués mais jamais utilisés jusqu’ici
TEMPS DE JEU
Gana et Koulibaly profitent de l’absence de Sadio Mané Au moment de rallier Qatar pour la Coupe du monde 2022, Sadio Mané était l’homme de confiance de Cissé en étant le joueur le plus utilisé avec 5677 minutes dans les jambes. Mais son forfait causé par une blessure a profité Gana Guèye et Kalidou Koulibaly. Ces derniers ont disputé les trois matches de phase de poule et passent devant Sadio Mané en termes de temps de jeu en équipe nationale depuis l’arrivée de Cissé à la tête des «Lions». Et c’est Gana qui commande la troupe avec 5746 minutes offertes par Cissé sous le maillot des «Lions». Le tout en 72 rencontres dont 65 disputées comme titulaire. Il est suivi de son capitaine Kalidou Koulibaly. Ce dernier est à 5683 minutes en 64 rencontres dont 63 comme titulaire. Mieux, avec l’absence de Gana Guèye suspendu contre l’Angleterre ce dimanche, Koulibaly pourrait passer devant s’il dispute au moins 64 minutes dans le match de 8e de finale des «Lions».
GASSAMA ET KARA MBODJ
Ces perdus de vue qui résistent encore Dans le Top 11 des joueurs les plus utilisés par Aliou Cissé depuis son arrivée en équipe nationale, se trouvent en bonne place Lamine Gassama et Kara Mbodj. Ces deux «Lions» scotchés respectivement dans le classement aux 6e et 11e places des joueurs utilisés par Cissé sont pourtant perdus de vue dans la «Tanière». Lamine Gassama avec ses 2735 minutes jouées en 36 matches dont 31 comme titulaire n’a plus été convoqué en sélection depuis sa dernière apparition sous la tunique du Sénégal, le 8 juin 2021 à l’occasion du match Sénégal – CapVert (2-0) joué à Thiès. Un an après, il est indéboulonnable dans le classement des joueurs les plus utilisés par Cissé en occupant toujours la 6e place. Pour Kara Mbodj, sa dernière sélection remonte au 8 juin 2018 lors du match Croatie - Sénégal (2-1). Quatre ans après, il tient à la 11e place du classement des 90 joueurs utilisés par Aliou Cissé durant la période de 2015-2022. Kara est à 2086 minutes obtenues en 26 matches dont 24 comme titulaire.
MEILLEUR BUTEUR
Ismaila Sarr et Famara, nouveaux dauphins de Sadio Mané Ce qui est sûr, malgré son forfait pour ce Mondial, Sadio Mané ne risque pas de perdre son titre de meilleur buteur des «Lions» sous l’ère Aliou Cissé. Avec 28 réalisations, ses nouveaux dauphins comptent 11 buts. 17 buts de retard que ni Ismaila Sarr ni Famara Diédhiou ne peut combler dans cette compétition. Auteur d’un but chacun, Ismaila Sarr et Famara Diédhiou sont passés devant Moussa Konaté perdu de vue depuis sa dernière apparition sous la tunique des «Lions» lors du match Kenya - Sénégal (0-3) du 01 juillet 2019 au Caire.
100 SELECTIONS
Gana Guèye tenu d’aller au bout Tout porte à croire que les 99 sélections de Henri Camara seront battus dans un avenir proche dans la «Tanière». Et le plus placé pour battre ce record reste Gana Guèye et ses 97 sélections. Reste à savoir s’il pourra l’accrocher en cette coupe du monde. Pour ce faire, le milieu de terrain sénégalais qui sera déjà absent au prochain match des «Lions» en 8e de finale, devra aller au moins jusqu’en finale de la Coupe du monde. Une mission très difficile pour le milieu de terrain sénégalais mais à la portée de ce dernier. Car même si l’aventure du Sénégal s’arrête ce dimanche Gana Guèye n’aura besoin que d’être utilisé lors des trois prochains matches des «Lions» pour atteindre la barre des 100 sélections en coiffant Henri Camara au poteau. Ce serait le cas échéant une première dans l’histoire du football sénégalais de voir un joueur décrocher 100 sélections. Et Gana Guèye pourrait encore élever la barre en en cherchant à toucher la barre des 120 sélections. En dehors de Gana Guèye, Sadio Mané avec ses 93 capes et peut-être Cheikhou Kouyaté (83 sélections) peuvent espérer atteindre la barre des 100 sélections.
PERSONNE NE CONTRÔLE LA JUSTICE, MÊME L’ÉTAT NE LA CONTRÔLE PAS
L’avis est du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall. Il l’a dit hier, jeudi 1er décembre, lors du vote du budget de son département à l’Assemblée Nationale.
L’Etat n’a aucune emprise sur la justice. L’avis est du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall. Il l’a dit hier, jeudi 1er décembre, lors du vote du budget de son département à l’Assemblée Nationale.
«La justice est imprévisible et personne ne la contrôle. Evidemment, ily a un échelon de la justice que l’Etat contrôle plus ou moins, c’est le déclenchement des poursuites parce que le Procureur agit sur ordre du Garde des Sceaux. Mais, quand il enclenche une procédure, le Garde des Sceaux ne peut pas l’arrêter», a dit Ismaïla Madior Fall. Par ailleurs ajoute-t-il, «tout le reste le reste de la chaine de la justice, l’Etat ne la contrôle pas». Le Garde des Sceaux trouve, en outre, que «le Parquet et les Procureurs n’ont pas le pouvoir qu’on leur donne». Selon toujours le ministre, «la justice sénégalaise sert de miroir à plusieurs Etats africains qui viennent s’inspirer de son modèle». La justice sénégalaise a des ressources humaines de qualité, ajoute-t-il.
Ismaïla Madior Fall est revenu aussi sur la volonté du président Macky Sall de gracier certains condamnés politiques. Pour lui, «c’est une décision personnelle du chef de l’Exécutif que le concerné tient à réaliser. Et la meilleure voie est une amnistie». Le Garde des Sceaux très critiqué hier, jeudi, par les députés de l’opposition, a relativisé sur les attaques portées contre sa personne. «Si je voulais continuer à faire l’unanimité, je reste à l’université. Je fais mes cours et je rentre chez moi. Si je m’engage en politique, j’assume mes positions et je suis prêt à accepter les critiques». «Quand on s’attaque à votre personne, en vous traitant de nervis constitutionnel, ce n’est pas poli, mais ce n’est pas grave. Ça aussi, ce n’est pas grave», a-t-il soutenu.
Devant les parlementaires, le ministre de la Justice a annoncé que le Fonds de réparation logé à la Cour Suprême est fonctionnel et que deux personnes ayant fait l’objet de relaxe ou d’un non-lieu ont récemment bénéficié, respectivement, de 4 millions et 3,5 millions, en guise de dédommagement.
Longuement interpellé sur la troisième candidature du président Macky Sall à la magistrature suprême, Ismaïla Madior Fall n’a pas évoqué la question à la plénière. Mais, il a dit, pendant les travaux de Commission, «avoir donné son avis en tant que professeur de droit sur la question tout en relevant que cet avis n’est point revêtu de la chose jugée. Par conséquent, à la juridiction compétente de dire le droit et à la doctrine d’émettre un avis scientifique».
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AMINATA TOURE ACCULE ISMAÏLA MADIOR FALL
L’ancien Premier ministre a profité de son temps de parole pour interpeller le Garde des Sceaux ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, sur sa position sur le troisième mandat.
Aminata Touré demande au ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, d’avoir une position tranchée sur le troisième mandat. Sa prise de parole hier, jeudi 1er décembre, a été axée sur cette spéculation autour d’une troisième candidature du président de la République, Macky Sall.
L’ancien Premier ministre, Aminata Touré, a profité de son temps de parole pour interpeller le Garde des Sceaux ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall, sur sa position sur le troisième mandat. «Vous avez joué un rôle considérable dans la rédaction de la Constitution de 2016. Vous êtes parmi ceux qui l’ont rédigée. Vous avez dit, à la télé et dans les médias, qu’elle a été verrouillée. En conséquence, «nul ne peut faire deux mandats consécutifs». Tu l’as défendu partout, je l’ai fait moi aussi. Je veux que tu le dises de façon assumée, devant cette Assemblée, et tu le répètes pour une quatrième fois, puisque tu l’as déjà fait en trois reprises, ‘’nul ne peut faire deux mandats consécutifs !’’»
Mieux, selon l’ancienne tête de liste de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (Bby), lors des législatives du 31 juillet 2022, «plusieurs milliards ne doivent pas être dépensés que pour des leurres». «Ce qu’on précise maintenant sur le Constitution, ne l’était pas en 2016», continuet-elle. La thèse défendue au temps est, selon l’ancien Premier ministre : «le président Macky Sall terminera son magistère en 2024.» Pour elle, Ismaïla Madior Fall doit s’exprimer de façon tranchée sur la question. «Parlez au Sénégal, comme cet intellectuel qui joue un rôle important dans la stabilité d’un pays. Réaffirmez ici que le président de la République doit être fidèle à la Constitution», soutient Aminata Touré.
Cependant, les députés de la majorité n’ont pas apprécié cette sortie de leur ancienne camarade de parti. Sira Ndiaye demande à Aminata Touré de remettre son poste de député à la coalition Bennoo Bokk Yaakaar. Fanta Sall lui emboite le pas, sous les applaudissements de ses collègues. Pour Demba Diop Sy, aucune loi n’est rétroactive. Et il n’existe pas dans la Constitution un article qui interdit au président de la République de se présenter pour un troisième mandat. Pour Aïssatou Sow Diawara, le président de la République a droit à un troisième mandat. De son côté, Aniyeu Mbengue lui est d’avis que le président Macky Sall a droit à un second quinquennat.
Par Abdoul Aziz TALL
ENGLAND, WHY NOT ?!
Chers joueurs et membres de l’encadrement, restez dans cette trajectoire des victoires qui « surprennent » En foulant la pelouse de Al Bayt Stadium, soyez armés de votre statut de champions d’Afrique, venus pour battre l’Angleterre
Il y a de cela vingt ans, Michel Platini, alors membre de l’encadrement de l’équipe de France disait de l’équipe du Sénégal qui devait être le premier adversaire à affronter son pays, à la Coupe du monde en Corée du Sud que : «la France ne boxait pas sur le même ring que le Sénégal et que ce match ne devrait être pour eux qu’une simple formalité».
Sur un ton à la fois rassurant à la limite du mépris et dont l’arrogance le disputait à l’effronterie de ses propos, l’ancien milieu français se disait sans doute, qu’au regard de la différence du niveau de développement de nos deux pays, la France allait transférer sur le terrain du football mondial le même rapport de force.
Sa désillusion fut à la hauteur du dédain qu’il avait affiché à l’égard de l’équipe sénégalaise. En effet dans cette édition de 2002, Platini et son équipe furent doublement humiliés, car non seulement les sénégalais les ont battus avec le but historique du défunt Pape Bouba Diop ( paix à son âme), mais cerise sur le gâteau, à la fin du premier tour, la France n’avait même pas été qualifiée pour les 8ème de finale. La bande à Pape Bouba Diop, El Haadj Diouf, Henry Camara, Amdi Moustapha Faye, Salif Diao, Khalilou Fadiga, Moussa Ndiaye, Tony Sylva, Ferdinand Coly, Oumar Daff, Habib Beye, Alassane Ndour, Lamine Diatta,Pape Malick Diop, Sylvain Ndiaye, Pape Thiaw, Amara Traoré, Souleymane Camara, Kakidou Cissokho et un certain… Aliou Cissé, sous la houlette de Bruno Metsu, venait de confirmer Michel Platini, à la seule différence que le Sénégal était plutôt sur un ring beaucoup plus relevé que celui auquel il l’avait destiné. La France fut éliminée de la compétition dès le premier tour et le Sénégal ira jusqu’en quart de finale, avant d’être sorti de la compétition la tête haute, par une vaillante équipe turque.
Pour mémoire, ce n’était pas la première fois qu’une équipe sénégalaise battait l’équipe de France dans une compétition officielle. L’on se souvient en effet que lors des jeux de l’amitié organisé à Dakar en 1963, les sénégalais, coachés par Raoul Diagne, Lamine Diack et Rito Alcantara, avaient éliminé la France en demi-finale de la compétition sur un score de 2 buts à zéro, avant de rencontrer en finale une solide équipe de la Tunisie. Match remporté par le Sénégal après un nul d’un but partout. C’est finalement au nombre de corners ( 9 contre 4), que le Sénégal fut désigné vainqueur de la compétition. La France se contentera d’une 3ème place après avoir battu Madagascar par 4 buts à 1.
En 1986, à la CAN organisée en Égypte, nombreux étaient les observateurs qui nous donnaient perdants face au pays organisateur. Ce fut un match épique, joué un vendredi après-midi, d’une rare intensité émotionnelle que le Sénégal finit par remporter sur le score d’un but à zéro, marqué par Thierno Youm. Une défaite que les égyptiens avaient tellement du mal à digérer au point qu’ils l’avaient ressentie comme un deuil national.
L’évocation de ces étapes historiques de notre football est pour rappeler que le Sénégal a toujours su relever le défi dans des situations difficiles où il était considéré d’avance comme un outsider.
Aujourd’hui, l’entraîneur de l’Angleterre ? Gareth Southgate déclare avoir observé l’équipe du Sénégal et considère que son équipe est « favori».Quoique moins arrogant et moins provocateur que son prédécesseur français, il n’en demeure pas moins qu’il vient lui aussi de lancer un défi à notre football. Un défi qu’il faudra relever comme on a eu à le faire par le passé, le 04 Décembre prochain.
Pour ce faire, il faudra d’abord se libérer au plan psychologique de tout complexe d’infériorité découlant de l’idée que seules les nations dites « grandes » sont dignes de s’imposer dans ce genre de compétition.
Garder à l’esprit que nos joueurs ont en face d’eux les mêmes acteurs qui évoluent dans les championnats européens où ils rivalisent avec bonheur devant les plus grands joueurs de football d’Europe, d’Amérique du Sud et d’Asie. Ce n’est point par hasard si Sadio Manè ( à qui nous souhaitons un prompt rétablissement) Kalidou Koulibaly, et Edouard Mendy entre autres, sont considérés aujourd’hui comme faisant des meilleurs au monde dans les postes qu’ils jouent au niveau des championnats européens.
Au regard des matchs qui se sont déroulés jusque là, il est incontestable que dans cette présente édition de la coupe du monde, le mythe de la suprématie des « grandes » nations sur les « petites » vient d’être sérieusement ébranlé. D’abord avec le Maroc qui bat la Belgique, « l’outrecuidance » des Japonais, vainqueurs à la fois face à l’Allemagne et à l’Espagne, qui furent toutes les deux championnes du monde et d’Europe, ensuite la victoire de l’Arabie Saoudite sur l’Argentine de Lionel Messi, elle aussi ancienne championne du monde, notamment avec le phénoménal Diego Maradona et tout dernièrement, la brillante victoire de la Tunisie sur la France, championne du monde en titre.
Assurément la hiérarchie est en train d’être bousculée et c’est à croire que le nouvel ordre mondial en matière de football est en passe de s’imposer plus vite que celui attendu en matière de relations Economiques Internationales.
Alors Dimanche, chers joueurs et membres de l’encadrement, restez dans cette trajectoire des victoires qui « surprennent »
En foulant la pelouse de Al Bayt Stadium, soyez armés de votre statut de champions d’Afrique, venus pour battre l’Angleterre. Ayez la hargne, la détermination et la soif de vaincre. Autant de caractéristiques du lion, symbole de notre nation . Soyez les dignes héritiers de vos vaillants aînés en terre coréenne !
En attendant, et d’ici à ce que le coup de sifflet final de ce match soit donné, que notre cri de « guerre » à tous, joueurs comme supporters soit : England ! Why not !!!?
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JEUNES DE TOUTES LES CONDITIONS, FORMEZ-VOUS !
Diplômés, pas diplômés, peu diplômés, très diplômés, les compétences en numérique vous seront indispensables pour entrer dans le monde professionnel au cours de ce millénaire. C’est à cette fin que l’Université virtuelle du Sénégal a lancé Force N.
Il est presque impossible aujourd’hui de faire abstraction des aptitudes en numérique dans le monde professionnel quel que soit le secteur d'activités. A contrario, être agile dans le domaine des technologies de l'information et de la communication peut augmenter les chances d’employabilité et surtout d’auto-emploi. L’Université virtuelle du Sénégal l’a bien compris comme explique son chargée ce communication.
Dans un contexte où l'emploi se fait rare et que le chômage va en grandissant dans différents pays du continent, l'entrepreneuriat est vraisemblablement la solution. Et pour être réussir dans l’entrepreneuriat, la formation est indispensable pour les jeunes. C’est en ce sens que l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) a conçu le programme «Formation ouverte pour le renforcement des compétence dans le numériques de FORCE N à l’intention des jeunes sénégalais, afin de les doter de différentes capacités
Lors de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat organisé récemment à Dakar par Jokkolabs, AfricaGlobe Tv a interviewé la chargé de communication du programme pour en savoir plus sur cette initiative. Qui est éligible à la Force N ? Combien de temps dure la formation ? Quelles sont les filière de formation ? Est-ce que c’est réellement gratuit ?
Réponse dans cette entrevue.
KEEMTAAN Gi - AFFLIGEANT!
On se désolait hier du comportement peu recommandable de certains de nos députés. Quand de part et d’autre on cautionne les insultes, encourage des invectives puisque ça fait plaisir à l’autre camp, insinue des cochonneries sur des gens absents et qui ne sont même pas des élus, ça donne ce à qui on a assisté hier à l’Assemblée nationale. Un spectacle des plus affligeants. Depuis l’ouverture de cette session, les nerfs étaient à fleur de peau. Hier, ce fut l’acte de trop avec une députée - pas du tout commode — qui a reçu une gifle et un coup de pied au ventre. Toute violence, qu’elle soit physique ou verbale, doit être condamnée. Et on la condamne fermement sans parti pris. Une femme, quand on veut la battre, on la corrige avec des fleurs. Ça, c’est la conception de l’amour du Kàccoor qui aime les femmes, les adore et les chérit. Elles sont la raison de vivre de ceux qui savent le bonheur qu’elles procurent sur terre. Mais voilà, il n’y a pas qu’elles à subir des atrocités. La preuve, un confrère nous rappelait que Bissau a accueilli, il y a quelques jours, une marche contre les « violences faites aux hommes ». Oui, oui, ça existe à gogo chez nous aussi. Dans le sud donc de ce pays frère, une femme avait écrasé les testicules de son mari. Aïe, aïe !!! Tout autant qu’on ne doit pas exercer des violences sur les femmes, on doit se mettre à l’esprit que l’on ne doit pas s’attaquer à la foi de milliers de personnes. Encore que quand un marabout déserte les « daaras » pour se propulser dans l’arène politique, il doit s’attendre à recevoir des coups. Jamais les Sénégalais ne se sont sentis aussi divisés que sous l’actuel régime. Jamais non plus il n’y a eu tant de violences et de crimes non élucidés. On attend toujours les résultats des enquêtes de la commission fantôme mise sur pied pour élucider les circonstances et les auteurs des morts de mars 2021. En fait, c’est la société sénégalaise dans son entièreté qui est devenue violente. Hélas, les indignations pour condamner ces violences sont bien sélectives… KACCOOR BI - LE TEMOIN
ISMAËL MADIOR FALL ESQUIVE SUR LE 3EME MANDAT:«J’ASSUME MES POSITIONS POLITIQUES»
Le ministre de la Justice n’a pas été prolixe devant les parlementaires pour répondre à certaines questions posées par ces derniers. Selon Ismaël Madior Fall, s’il cherchait l’humilité, il serait resté dans des amphithéâtres. Etant ministre et homme politique, il donc assume ses positions politiques. Le garde de Sceaux se dit étonné d’entendre que le Sénégal a une justice à double vitesse. Il n’en est rien, estime-t-il, puisque, selon lui, la justice est incontrôlable. Elle a sa manière de fonctionner. C’est ce qui se passe toujours dans les grandes nations. Le Sénégal a une Justice de qualité où très souvent l’État est condamné. « La prochaine réforme est d’encadrement de la criminalisation du viol que nous allons vous proposer» dit-il. D’après Ismaïl Madior Fall, le bracelet électronique va résoudre beaucoup de problèmes. A l’en croire, la modernisation de la Justice est bien une réalité au Sénégal avec un certain nombre de réformes qui ont déjà été opérées. Aucune Justice n’est parfaite, convient-il, il n’en est pas moins vrai que notre Justice est un modèle de référence, d’après le Garde des Sceaux. « Nous avons une justice de qualité » a-til martelé devant les parlementaires.
PRISON DE SEBIKHOTANE : PAPE ALE NIANG ENGAGE UNE GREVE DE LA FAIM, CE VENDREDI
Notre confrère Pape Alé Niang a décidé de passer à la vitesse supérieure pour se faire libérer. Depuis sa cellule de la prison à Sébikotane, il annonce qu’il va entamer une grève de la faim à compter du vendredi 2 décembre, pour dénoncer «mon emprisonnement injuste et arbitraire». « Chers (es) compatriotes, à compter de ce vendredi 02 décembre, j’ai décidé d’observer une grève de la faim pour dénoncer mon enlèvement sur les allées Papa Guèye Fall, ma séquestration etma torture psychologique dans les locaux de la Sûreté Urbaine, mon emprisonnement injuste et arbitraire à la prison de Sébikotane » écrit notre confrère.
AFFAIRE PAPA ALE NIANG : LE SG DE REPORTERS SANS FRONTIERES (RSF) INDIGNE
Le secrétaire général de Reporters sans Frontières (RSF), Christophe Deloire, a affiché son indignation sur l’affaire Pape Alé Niang. A sa sortie d’une visite rendue au confrère à la prison de Sébikotane, il a exhorté hier le président de la République Macky Sall à respecter ses engagements en matière de liberté de la presse. « Nous nous souvenons tous qu’à sa première élection, le président Macky Sall a formellement annoncé qu’aucun journaliste ne serait en prison au Sénégal pendant son exercice du pouvoir», a déclaré Christophe Deloire, secrétaire général de RSF, cité dans un communiqué de son organisation. «Nous appelons le président Macky Sall à mettre fin sans attendre à cette infraction aux principes de la liberté de la presse», a ajouté M. Deloire à l’occasion de sa visite à Pape Alé Niang. Lors de sa rencontre avec M. Deloire, le journaliste est apparu «mobilisé, déterminé, évoquant ses dernières enquêtes, qui lui ont valu d’être incarcéré», dit RSF dans un communiqué. RSF vient d’élargir le champ d’action de son bureau de Dakar — dirigé par notre confrère Sadibou Marone — à l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, soit plus de 40 pays.
KAOLACK :LE PALUDISME FAIT DES RAVAGES !
Après la pandémie du Covid-19 et ses conséquences dramatiques, place au paludisme ! Au moment de boucler cette édition tard dans la nuit d’hier (jeudi 01 décembre 2022) « Le Témoin » quotidien vous révèle que le paludisme est en passe de « décimer » la région de Kaolack. La preuve, toutes les structures sanitaires comme l’hôpital régional El Hadj Ibrahima Niass l’Infirmerie du camp militaire, le poste de santé de Sara Ndiougary, de Boustane et autres sont submergés. Faute de lits, des patients gravement atteints sont hospitalisés à…même le sol. Au delà de la crise sociale due à la cherté des denrées alimentaires, les Kaolackois sont frappés de plein fouet par une autre crise sanitaire. «Depuis une semaine, pratiquement tous les membres de ma famille sont hospitalisés, les uns après les autres au poste de santé de Sara Ndiougary. J’ai dépensé entre 30.000 cfa et 40.000 cfa par personne pour une perfusion antipaludique communément appelée à Kaolack « Cocktail ou Diamante ». Dans certains cas graves, la perfusion reste et demeure le seul traitement de salut ! » déplore le vieux M. A. Diop, commerçant domicilié au quartier Boustane.
GESTION DES INONDATIONS 2012-2022 : PLUS DE 511 MILLIARDS DE FRANCS EXECUTES SUR 766 DANS LE PGDI
Sur un budget total de plus de 766 milliards de francs CFA, la somme de 511 milliards 134 298 456 francs CFA a été exécutée pour le Programme décennal de Gestion des Inondations(PGDI),selon leministre de l’Eau et de l’Assainissement. Un nouveau programme va bientôt être mis en place pour couvrir les dix prochaines années (2023-2033). En 2012, le président de la République Macky Sall avait lancé le Programme décennal de Gestion des Inondations pour une durée de dix ans entre 2012 et 2022. Le PGDI étant arrivé à terme, un autre Programme décennal devra être mis en place. Pour la décennie 2012-2022, un budget de 766 milliards de francs CFA avait été alloué au projet. Hier, lors d’un atelier de formulation du nouveau Programme qui va de 2023 à 2033, le ministre Serigne Mbaye Thiam, en charge de l’Eau et de l’Assainissement, a fait une esquisse de bilan de ce programme sur le plan financier. «L’évaluation faite en septembre 2021 montre que le programme initial a été exécuté à hauteur de 511 134 298 456 F CFA, soit 66,64 %’’, a déclaré le ministre. A l’en croire, les sous-programmes les plus avancés dans la mise en œuvre de la première phase du PDGI concernent les volets aménagement du territoire et gestion des eaux pluviales avec “respectivement 212,07 % et 159,31 % de réalisation par rapport aux prévisions de 2012.
GESTION DES INONDATIONS 2012-2022 : PLUS DE 511 MILLIARDS DE FRANCS EXECUTES SUR 766 DANS LE PGDI (BIS)
Poursuivant, Serigne Mbaye Thiam a indiqué que les prévisions financières du PDGI montrent que, sur le budget estimatif de 766 milliards FCFA arrêté pour la période 2012-2022, 5,5 milliards ont été affectés au volet aménagement du territoire contre 277milliardspourla composante gestion des eaux pluviales. Les 483 milliards de francs CFA sont revenus à la composante relative à la restructuration urbaine et au relogement des populations, selon le ministre de l’Eau et de l’Assainissement. Cependant, il a reconnu une contre-performance constituée par la composante ‘’restructuration urbaine et relogement”, dontle taux de réalisation n’a été que de 11,76 %.