«NOUS PENSONS EN FAIT QU’IL NE FAUT SURTOUT PAS S’ATTAQUER A DES LAMPISTES»
De l’avis du député Guy Marius Sagna, secrétaire national exécutif du mouvement Frapp/France Dégage, «ces DAGES ne peuvent pas poser des actes sans que l’ordre n’ait été donné par leurs chefs.»

Invité de l’émission Grand Jury d’hier, dimanche 5 février 2023, le député Guy Marius Sagna estime que les DAGES cités dans le rapport de la Cour des comptes ne sont que des «lampistes» auxquels il ne faut pas s’attaquer. De l’avis du secrétaire national exécutif du mouvement Frapp/France Dégage, «ces DAGES ne peuvent pas poser des actes sans que l’ordre n’ait été donné par leurs chefs.»
Cités pour la plupart du temps dans les irrégularités notées dans le rapport de la Cour des comptes sur les Fonds de ripostes mobilisés dans le cadre de la lutte contre le coronavirus (Fonds Force Covid-19), les DAGES seraient, selon l’honorable député, des lampistes auxquels il ne faut pas s’attaquer.
«Nous pensons que ce que les DAGES ont pu faire, il ne l’a pas été sans qu’en fait des ordres aient été donnés au plus haut niveau. Nous pensons qu’en fait qu’il ne faut pas s’attaquer à des lampistes, parce que, pour moi, ces DAGES seraient des lampistes. Il faut situer les responsabilités», a estimé le député Guy Marius Sagna, invité de l’émission Grand Jury d’hier, dimanche 5 février 2023, sur les ondes de la Rfm.
De l’avis du député de la coalition Yewwi Askan Wi, «Ces DAGES là ne peuvent pas poser des actes sans que l’ordre n’ait été donné par leurs chefs, que sont ces ministres-là. Mais, encore une fois, c’est à l’Assemblée nationale, mais surtout à la haute cour de justice, de dire ce qu’il en est réellement. En réalité, ce que nous demandons, c’est que la justice se saisisse. Que la justice, pour la première au moins, puisse juger en fait ces ministres qui ont été épinglés dans un moment où les Sénégalais étaient inquiets.»
A la question de savoir sur quelle matière légale doit-on se baser pour poursuivre ces ministres devant la haute cour de justice, le Secrétaire exécutif du Frapp de répondre : «Nous, ce que nous demandons, c’est qu’à travers leur jugement au niveau de la haute cour de justice, que la lumière soit faite. Et que ceux qui n’ont rien à se reprocher, que la justice puisse dire que non tel ministre n’est pas impliqué.».